Le CEA voit dans le solaire photovoltaïque « un atout pour l’Europe »

Le CEA voit dans le solaire photovoltaïque « un atout pour l’Europe »

Le CEA voit dans le solaire photovoltaïque « un atout pour l’Europe »

Pour le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), le solaire photovoltaïque est l'un des éléments clés de la transformation énergétique de l’Europe. Objectif, passer de 3 à 15 % de couverture sur le vieux continent d’ici 2030.

Un objectif ambitieux, couplé à un autre, stratégique : pouvoir produire soi-même les précieux panneaux. Le Commissariat rappelle à ce titre que 3 % d’entre eux sont produits en Europe, alors que « le marché européen est le deuxième plus gros au monde ».

« La crise sanitaire a fait prendre conscience à l’UE qu’il faut absolument relocaliser les usines de production sur le sol européen. Qu’il n’était plus possible de dépendre des grands producteurs de panneaux photovoltaïques, comme la Chine. »

Cette volonté s’inscrit dans le cadre des objectifs pour 2030 et 2050, à savoir réduire les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 55 %, puis la neutralité climatique. Le solaire photovoltaïque a toute sa place dans le mix énergétique européen, dont la part des énergies renouvelables ne peut que grandir, même si le mix national de chaque pays membre sera différent.

Revenant sur les ambitions d’Emmanuel Macron de multiplier par 10 la production solaire d’ici 2050 pour attendre 100 gigawatts, le CEA veut promouvoir une installation plus systématique des panneaux dans tout le territoire, à l’instar de l’Allemagne.

Autre axe de travail pour le CEA, remplacer les anciens panneaux par de plus récents, la technologie progressant et avec elle les rendements. Pour preuve, les matériaux utilisés il y a encore cinq ans ont été abandonnés.

Le Commissariat travaille actuellement sur la cellule tandem, mélange de deux matériaux, l’un à base de silicium, l’autre à base d’un matériau organique. L’essentiel du marché est aujourd’hui sur du 22-23 % de rendement, mais le CEA travaille sur une génération qui atteindra 25 %, puis dépassera les 30 %.

« Nous avons tous les atouts en Europe pour construire cette filière industrielle du solaire photovoltaïque et devenir leader sur ce secteur stratégique, promis à un bel avenir avec de nombreux emplois à la clé », conclut le CEA.

Commentaires (36)


Il faut aussi voir d’où viennent les matériaux pour la construction de ces panneaux



La crise sanitaire a fait prendre conscience à l’UE qu’il faut absolument relocaliser les usines de production sur le sol européen




La fin du Tchurukisme ? Enfin ?



« La crise sanitaire a fait prendre conscience à l’UE qu’il faut absolument relocaliser les usines de production sur le sol européen. Qu’il n’était plus possible de dépendre des grands producteurs de panneaux photovoltaïques, comme la Chine. »




Des mots tout ca.
Quelque chose a bougé sur ce front là depuis 2 ans ?



Demain les gens auront tout oublié et retourneront bien gentiment se fournir en matos et en esclaves sous payés en Chine. Le profit maximal avant tout, c’est la base de notre système économique.


pour la Chine, c’est de moins en moins vrai. Quand j’y étais allé au printemps 2013 (bon sang, ça date), j’avais visité une fonderie qui produisant des jantes pour des motos dans une petite ville du centre. Le patron de la fonderie nous avait dit qu’il venait de la zone côtière, mais qu’il avait installé sa fonderie à cet endroit parce-que sur la côte, la main d’œuvre devenait trop chère.



Au final, avec l’augmentation des salaires dans les zones actives et la baisse de la population active, le gouvernement chinois a intérêt à assurer s’il veut que le Parti fête dignement les 100 ans de la “République Populaire”…


Quand les prix deviendront réellement accessibles c’est quelque chose que je m’installerai certainement. Avoir deux ou trois mètres carré pour alimenter mon talon de consommation je ne trouverais pas ça déconnant.


Pour moi, un tel développement du solaire ne peux qu’aller de pair avec le développement à proximité d’installation de stockage (batteries, donc).



Sinon les problèmes de gestion de réseau deviendront ingérable, déjà que plein de fois on est passé pas loin de blackouts…



Les batteries peuvent aussi servir de stockage de trop-plein lors de grosses productions estivales alors qu’il y a peu de consommateurs (encore qu’avec les clims….) , ce qui tombe bien car les centrales nucléaires sont modérés lorsqu’il fait chaud pour éviter de trop tuer de poissons…


Les capacités que pourraient fournir des batteries ne sont pas du même ordre de grandeur des besoins dont on a besoin sur des durées moyennes/longues. De ce que j’ai compris, les technos qui adéquates sont les STEP (pompage en haut des barrages; la France utilise déjà les zonis dispos) et de la prod d’hydrogène qu’on ne sait pas (encore?) faire efficacement.



anagrys a dit:


pour la Chine, c’est de moins en moins vrai. Quand j’y étais allé au printemps 2013 (bon sang, ça date), j’avais visité une fonderie qui produisant des jantes pour des motos dans une petite ville du centre. Le patron de la fonderie nous avait dit qu’il venait de la zone côtière, mais qu’il avait installé sa fonderie à cet endroit parce-que sur la côte, la main d’œuvre devenait trop chère.




Les salaires urbains en Chine sont au niveau de ceux de la Roumanie. Donc trop chers. Le nouvel Eldorado ça va être l’Afrique.



OB a dit:


Pour moi, un tel développement du solaire ne peux qu’aller de pair avec le développement à proximité d’installation de stockage (batteries, donc).




Si les batteries de VE ne s’us(ai)ent pas, c’est bon tu l’as ton stockage.



Enfin ça marcherait si linky n’avait pas été développé avec les pieds.


les batteries ça coûte cher et ça perd avec le temps. on pourrait produire de l’hydrogène avec le solaire, ça se stocke bien non ?



Estya a dit:


ça se stocke bien non ?




Non. Très petite molecule, donc sensible à la moindre fuite.
Et fortement explosif.


bon, je proposerais bien de l’hydro mais on n’a plus de place pour faire des barrages.
parce que c’est un truc dont je suis persuadé : la transition de l’énergie elle passe par la capacité à stocker l’énergie de moyens de production pas fiables (vent et solaire).


B1gBr0ther

bon, je proposerais bien de l’hydro mais on n’a plus de place pour faire des barrages.
parce que c’est un truc dont je suis persuadé : la transition de l’énergie elle passe par la capacité à stocker l’énergie de moyens de production pas fiables (vent et solaire).


Clairement il faut une solution pour la stocker.
Le solaire c’est bien, ça s’installe facilement sur les toits des batîment, mais la nuit c’est moins bien pour produire. :transpi:



En dehors de l’hydrolien qui est constant, tout le reste est sujet aux variations des conditions ou tout simplement au cycle jour/nuit.
C’est le gros problème avec les énergies renouvelables actuelles, il manque quelque chose en plus ou une solution pour stocker.


” Objectif, passer de 3 à 15 % de couverture sur le vieux continent d’ici 2030.”



On va couvrir près de la moitié les terres agricoles avec des panneaux solaires (39% de terres agricoles en Europe)


On a aussi des toits, des parkings, la creuse ( :troll: ), …


C’est 15% de couverture des besoins en électricité, pas 15% de couverture de la surface du continent.


GehNgiS

C’est 15% de couverture des besoins en électricité, pas 15% de couverture de la surface du continent.


Je l’avais compris comme ça, mais ça m’amusais de regarder cette phrase sous un angle différent.
Du coup j’ai appris que les terres cultivables ne représentaient que 39% de la surface totale de l’Europe



Estya a dit:




Pas certain qu’on n’ait plus de place. D’ailleurs on n’est même pas obligé de mettre ca le long des rivieres, on peut faire des lacs artificiels avec barrages de retenue.
Bon par contre, ca impose de noyer des vallées. Certains pays l’ont fait : les egyptiens ont même noyé des temples de l’Egypte antique….



Fabimaru a dit:


Les capacités que pourraient fournir des batteries ne sont pas du même ordre de grandeur des besoins dont on a besoin sur des durées moyennes/longues.




Surtout si on les fabriques pas, et que du coups elles restent “d’un ordre de grandeur inférieur”.



En californie, suite aux feux de forêts déclenché par les lignes aériennes (vétustes) pour alimenter les villages , ils ont développés des “setups” tout prêt avec batteries + panneaux + onduleurs , amenés sur camions , qui peuvent être multipliés si les besoins s’agrandissent.
Ils se sont appercu qu’après le financement initial le coût de maintenance était imbattable, et ce malgré les conditions climatiques (chaudes).



Je ne dit pas que c’est une solution universelle , et encore moins dans les villes.




De ce que j’ai compris, les technos qui adéquates sont les STEP (pompage en haut des barrages; la France utilise déjà les zonis dispos) et de la prod d’hydrogène qu’on ne sait pas (encore?) faire efficacement.




Les STEP sont évidemment une solution idéale quand ils existent et sont disponibles. Heureusement qu’on les a. Les barrages aussi, même si ça a créé quelques villageois esseulés (voir quelques macchabée sous la boue) dans les années 60.



Mais des lacs tu peux pas en mettre partout (t’a qu’à voir à Sivens quand on essaie d’en fabriquer).




et de la prod d’hydrogène qu’on ne sait pas (encore?) faire efficacement.




Si par “efficacement” tu entends “aussi peu cher et pratique que la conversion des hydrocarbures, alors oui - aujourd’hui 95% du méthane industriel est réalisé ainsi.
L’électrolyse de l’eau est 4x plus chère (par contre ce serait un moyen d’utiliser du surplus d’électricité.
Si les hydrocarbures gardent leur pente d’augmentation de prix et/ou deviennent moins disponibles pour cet usage, alors l’électrolyse pourrais s’avérer une solution. Mais à ce jour j’y crois difficilement, notamment à cause des difficultés de manipulation (ou alors il faut le placer dans des piles, ce qui réduit son efficacité énergétique)




v1nce a dit:


Si les batteries de VE ne s’us(ai)ent pas, c’est bon tu l’as ton stockage.
Enfin ça marcherait si linky n’avait pas été développé avec les pieds.




+1.
Les batteries s’usent peu , surtout les dernières techno, à condition de ne pas les maltraiter (vitesse de charge / décharge, température stable).
Le problème des batteries aujourd’hui c’est les minéraux spécifiques qu’elles contiennent et dont la fabrication n’est pas assez résiliente (et bcp bcp trop polluante).
C’est pourquoi en stationnaire je crois assez aux technologies lié au sodium - en étant conscient que les cathodes & anodes sont , elles, en métal.




Estya a dit:


les batteries ça coûte cher et ça perd avec le temps.




Voir ci-dessus.




on pourrait produire de l’hydrogène avec le solaire, ça se stocke bien non ?




Le stockage de l’hydrogène reste un problème : Le compresser ça donne des bombes incendiaires, le liquéfier en passe température c’est aussi chercher les pannes.
Reste les intégrer dans des piles , donc via un électrolyte. C’est à mon avis la meilleure solution même si ça impacte forcément le rendement (mais bon si le procédé entier n’émet pas de CO2…)



Dans tous les cas il faudra aussi - et largement - réduire la conso.
Ce sera pas facile dans tous les domaines, loin de là. Mais déjà quand tu vois la gueule des immeubles de bureaux vides isolé en tole ondulé qui sont resté à 20°C pendant les 2 ans de covid, dont tlm se fout car c’est “payé dans les charges” ….
Il y a des pistes d’amélioration énorme en la matière , sans impacte le confort dans un 1er temps.


Je voulais dire qu’on ne pourra pas fabriquer des batteries en quantité pour palier plusieurs jours sans soleil et vent, alors pour du stockage intersaisonnier encore moins.
Pour l’hydrogène, selon mes souvenirs actuellement le « power-to-gaz-to-power » (électricité renouvelable convertie en gaz, pour donner de l’électricité plus tard) donne une perte de 75%. Et si c’est pas ça, c’est beaucoup.



Autre axe de travail pour le CEA, remplacer les anciens panneaux par de plus récents, la technologie progressant et avec elle les rendements. Pour preuve, les matériaux utilisés il y a encore cinq ans ont été abandonnés.




Euh… Il était question d’une rentabilité écologique de 25 ans sur l’installation de panneaux solaires (de mémoire). Du coup, si on les remplace au bout de 5, 10, ou 15 ans, c’est une perte sèche pour l’écologie. C’est pas top…


Autres problèmes à régler :




  • obtenir assez de minéraux pour fabriquer tout ça pour tout le monde (car le tout électrique a tendance a être encore plus demandeur en métaux)

  • que ce soit recyclable, ce qui n’est pas si évident

  • que l’industrie minière ait encore assez d’eau pour extraire tout ces métaux

  • qu’on arrive encore à bouffer d’ici là, vu que les rendements agricoles tendent à diminuer.



C’est loin, très loin, d’être gagné.



EDIT : ah oui, et il me semble que la chine est devant tout le monde en thermes de possession de ressources minières. Donc à la source, on déprendra certainement encore d’eux, ils y ont placés leurs pions depuis quelques années déjà, contrairement à l’Europe.


A ce sujet, je conseille la vidéo suivante:
https://www.thinkerview.com/aurore-stephant-leffondrement-le-point-critique/



Il faut faire abstraction de l’interviewer (j’ai vraiment du mal avec lui) mais la personne interviewé est excellente.
Je trouve que la combinaison entre elle et Jancovici en ce qui concerne l’état des lieux est édifiant.



Le problème c’est le choix des solutions….



wanou2 a dit:


Quand les prix deviendront réellement accessibles c’est quelque chose que je m’installerai certainement. Avoir deux ou trois mètres carré pour alimenter mon talon de consommation je ne trouverais pas ça déconnant.




Les prix sans stockage sont déjà abordables depuis un moment, mais à condition d’acheter et installer soi-même (bon certes c’était 30% mieux l’année dernière). En passant par un pro ça ne l’est pas et ça ne le sera sans doute jamais, en plus de ne même plus être rentable depuis la chute du prix de revente.



Avec stockage c’est plus dur car il faut trouver les batteries ailleurs que sur des sites de matériel solaire où elles sont excessivement chères, mais c’est pas impossible. Et par contre de ce côté, il y a des espoirs d’amélioration.



Groink a dit:


Autres problèmes à régler :




  • obtenir assez de minéraux pour fabriquer tout ça pour tout le monde (car le tout électrique a tendance a être encore plus demandeur en métaux)

  • que ce soit recyclable, ce qui n’est pas si évident

  • que l’industrie minière ait encore assez d’eau pour extraire tout ces métaux

  • qu’on arrive encore à bouffer d’ici là, vu que les rendements agricoles tendent à diminuer.



C’est loin, très loin, d’être gagné.



EDIT : ah oui, et il me semble que la chine est devant tout le monde en thermes de possession de ressources minières. Donc à la source, on déprendra certainement encore d’eux, ils y ont placés leurs pions depuis quelques années déjà, contrairement à l’Europe.




En dehors de l’argent, l’abondance des matériaux des modules ne pose pas de soucis. Le reste non plus.



Par contre, les tandems, c’est ajouter des matériaux bien moins sympathiques que le silicium pour gagner 10-15% de rendement relatif (notamment la plupart des perovskites … qui souffrent aussi de durée de fonctionnement infiniment plus mauvaise que le silicium). Personnellement, je ne suis pas convaincu par le tandem, bien qu’étant dans le domaine. A moins de trouver un matériau pas cher, abondant, et aussi facile à recycler que le silicium, avec le bon gap… ou d’apporter un gain bien plus significatif pour compenser les défauts des tendems (“current matching” à satisfaire quelques soient les conditions d’exposition pour ceux qui connaissent le sujet)


ha sinon côté réduction je propose d’éteindre les panneaux publicitaires. ceux qui sont en masse dans les gares et aéroports. une “sucette” LCD c’est presque 400W et c’est allumé 247 : ça fait un quart de ma conso annuelle pour un seul écran je trouve ça absolument énorme.


Quand va-t-on arrêter d’axer nos réflexions exclusivement sur l’électricité ?



La chaleur basse température représente 80% des besoins d’un logement et représente une part non négligeable des besoins du domaine tertiaire ou de l’industrie.



Si c’est pour chauffer, un panneau électrique, quel que soit son lieu de production, est une hérésie. si c’est pour fournir le peu d’électricité qu’il reste à apporter pour obtenir l’autonomie, pourquoi pas.



De même, les réseaux de chaleur comme celui de Grenoble apportent des solutions intéressantes pour les industries qui consomment ou rejettent de la chaleur dans ce réseau.



Si on veut pouvoir se passer du pétrole et du gaz, c’est au niveau thermique qu’il faut innover. Et là, on s’en ballec des éoliennes qui fonctionnent globalement quand on en a pas besoin, des panneaux photovoltaïques qui ne fonctionne que sans nuages et des piles à combustion qui durent 3 ans avant de rendre l’âme.


C’est assez juste.
Après le “peu d’énergie qu’il reste à apporter” n’est pas si faible que ça si tu prends en compte toute la partie informatique (data center/téléphonie etc), ou la partie recharge des véhicules électriques qui va prendre une part de plus en plus grande. (surtout quand tu prends en compte une recharge rapide)



Au delà du chauffage l’hiver, avec le réchauffement climatique, ça sera bientôt plus le refroidissement qui sera nécessaire. :D
Mais bon pour le coup les panneaux solaires sont un bons alliés puisqu’ils apportent l’énergie au moment ou on en a le plus besoin pour la clim. :o


Quand j’étais en IdF j’ai un ami qui a voulu s’installer des panneaux solaires photovoltaïques, l’installateur auprès duquel il s’était renseigné lui avait déconseillé ce choix et l’avait plutôt incité à se tourner vers des panneaux solaires thermiques qui fonctionnent pour chauffer l’eau sanitaire et l’hiver en réhausse de sa chaudière (le plus fou c’est qu’il y a un rideau sur les panneaux en été pour limiter la chaleur produite). Il en était extrêmement content !



Cqoicebordel a dit:


Euh… Il était question d’une rentabilité écologique de 25 ans sur l’installation de panneaux solaires (de mémoire). Du coup, si on les remplace au bout de 5, 10, ou 15 ans, c’est une perte sèche pour l’écologie. C’est pas top…




Les promesses n’engagent que ceux qui y croient… Quoique ceux qui ont été subventionnés contre des contrats les engageant à produire, sont bel et bien engagés après avoir cru à la longévité de leur système. Et s’il faut le remplacer, le contrat reste mais les subventions ont disparu!
Les maisons au toit bardé de PV sous contrat de production son réputées difficiles à vendre: J’ai vu 2 ans pas loin de chez moi ou tout part entre 15j et 2 mois. Et après que le proprio ait fini par avaler une décote > 20% (80k€, même s’il avait dû se laisser 10 ou 20k€ de marge de négo vs estimations, cela en fait toujours au moins 60. Soit bien plus que la valeur des panneaux posés).



Burn2 a dit:


Au delà du chauffage l’hiver, avec le réchauffement climatique, ça sera bientôt plus le refroidissement qui sera nécessaire.



wanou2 a dit:


Quand j’étais en IdF j’ai un ami qui a voulu s’installer des panneaux solaires photovoltaïques, l’installateur auprès duquel il s’était renseigné lui avait déconseillé ce choix et l’avait plutôt incité à se tourner vers des panneaux solaires thermiques qui fonctionnent pour chauffer l’eau sanitaire et l’hiver en réhausse de sa chaudière (le plus fou c’est qu’il y a un rideau sur les panneaux en été pour limiter la chaleur produite). Il en était extrêmement content !




Le rendement des panneaux thermiques est en effet bien meilleur, mais on est limité par une utilisation en production de chaleur ou en production de froid. Il existe des pompes à chaleur qui fonctionnent avec cette énergie au lieu de l’énergie électrique, et qui peuvent tout aussi bien refroidir que chauffer, comme leurs homologues électriques.



On ne fera cependant probablement jamais avancer une voiture ou faire fonctionner un appareil électronique avec des panneaux thermiques. Inversement, il serait relativement idiot, et j’espère que personne ne l’envisage, de se chauffer principalement avec des panneaux photovoltaïques. La solution est donc simplement d’installer les 2 types, chacun fonctionnant pour son domaine de prédilection.


La consommation d’ énergie comme sa fourniture fait partie de la réalité de toute infrastructure immobilière.
Le fait est qu’ il n’ existe pas d’ obligation en ce sens telle la pose systématique de panneaux solaires sur le toit ou tout autre moyen d’ assurer l’ indépendance énergétique des bâtiments comme la géothermie.
Pourtant, il existe par exemple bien des obligations légales qui permettent la validation d’ une construction comme par exemple le fait que l’ eau distribuée jusque dans les toilettes soient POTABLES et que vous puissiez donc boire l’ eau dans la cuvette elle même si nécesire.
Ou - dans un but louable de diminution des problèmes de stationnement dans les villes, il soit possible d’ imposer aux promoteurs la construction de deux places de parking pour chaque logement construit.
Cela donc dépend des lois émises par l’ état et dans le cas de celui qui se trouve à sa tête, ses décisions entachant sa gouvernance au début de son mandat pour ce qui concerne 1. L’ obligation appliquée aux promoteurs de toujours construire des logement friendly pour d’ éventuels propriétaires handicapés(portes de 120 au lieu de 80 ou 1 mètre) alors que seul 1 % du parc immobilier est prévu pour soit un mépris gouvernemental vis à vis de ces personnes et 2. Une seule place de parking obligatoire dans les nouvelles constructions(Tu peux garer ta voiture mais pour celle de ta femme, elle n’ a qu’ à se dmrd*r.)
Voilà les impératifs qualités de l’ immobilier dégradés du gouvernement MACRON par rapport aux anciennes législatures.
Tu peux donc continuer, si tu le souhaites, boire l’ eau de la cuvette de tes toilettes mais en ce qui concerne l’ autonomie énergétique incluse dans la construction de batiments et donc de la France dont le gouvernement est censé s’ occuper, cause toujours.


J’ai une idée.
On pourrait faire une réglementation pour ce qui est thermique et la faire évoluer dans le temps avec par exemple pour les années 2020, un objectif d’être positif sur les principales source de consommation énergétiques.
On pourrait l’appeler RT2020 par exemple. Mince alors ! Ça existe déjà !



Mais, bon, tout ça ça ne concerne que les bâtiments neufs, pas le stock important.



wanou a dit:


Quand va-t-on arrêter d’axer nos réflexions exclusivement sur l’électricité ?



La chaleur basse température représente 80% des besoins d’un logement et représente une part non négligeable des besoins du domaine tertiaire ou de l’industrie.



Si c’est pour chauffer, un panneau électrique, quel que soit son lieu de production, est une hérésie. si c’est pour fournir le peu d’électricité qu’il reste à apporter pour obtenir l’autonomie, pourquoi pas.




La première hérésie, c’est de mal isoler son logement. Convenablement isolé, il n’y a presque pas besoin de chauffer, vu que les appareils qui s’y trouvent produisent de la chaleur diffuse (tout finit consommé en effet joule ou rayonnement, mais le second cas est très très faible). Avec un bati en RT2012, ca fait déjà 2-3 semaines que le chauffage peut être coupé en appartement sur la région lyonnaise (et pourtant, il y a des températures négatives la nuit). OK, dans des zones plus froides, c’est un poil moins vrai… mais la RT2020 arrive, et elle impose d’encore mieux isoler.



La première chose à faire, c’est de ne pas avoir besoin de trop chauffer (ou refroidir l’été)


Tout à fait vrai mais il reste l’eau chaude sanitaire qu’il faut chauffer. Et il est préférable d’éviter l’électricité pour ce faire.



Et il y a des industriels qui ont besoin de chaud ou de froid pour leurs activités. il serait possible d’utiliser les réseaux de chaleur pour cela en développant des fours, des groupes frigos ou des clims qui y soient reliés.



wanou a dit:


Tout à fait vrai mais il reste l’eau chaude sanitaire qu’il faut chauffer. Et il est préférable d’éviter l’électricité pour ce faire.



Oui, clairement, les rendements pour produire de l’eau chaude directement sont excellents (>90%) alors qu’en partant d’une autre source, on est au moins 3x plus bas… La difficulté, c’est l’intégration : dans un logement individuel, on peut moins faire d’économie d’échelle, et dans les immeubles, c’est tout un réseau de distribution (et de pertes de chaleur si on est “loin”) qu’il faut soigner (avec des pompes etc, donc des maintenances)



Et il y a des industriels qui ont besoin de chaud ou de froid pour leurs activités. il serait possible d’utiliser les réseaux de chaleur pour cela en développant des fours, des groupes frigos ou des clims qui y soient reliés.




On ne parle pas forcément des mêmes températures… des fours, c’est loin au dessus de la température d’ébullition de l’eau. Par contre, récupérer des calories pour maintenir la température des piscines municipales, il y a des projets dans ce sens. Et chacun s’y retrouve avec un bilan intéressant


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