Les propos tenus par Roselyne Bachelot devant la commission de la Culture au Sénat, sont détaillés par les deux groupes publics.
France Télévisions et Radio France visent une « nouvelle coopération majeure des entreprises de l’audiovisuel public » pour « offrir à tous les Français un service public ancré dans les territoires au plus près de la vie locale ».
L’offre numérique sera « composée d’un site, de sites mobiles et d’une application » où sera accessible « l’ensemble des productions quotidiennes des deux réseaux, à travers des entrées géographiques (de l’ultra-local au régional) et par média ». Des contenus drainés par la quarantaine de stations de France Bleu et les 24 antennes de France 3.
La structure sera chapeautée par un groupement d’intérêt économique (GIE). À l’approche de la présidentielle, « les deux réseaux proposeront des émissions spéciales communes permettant de couvrir l’actualité politique locale ».
Commentaires (20)
#1
En gros c’est un refonte de France 3 régions ?
#2
Yes!!!
Pour pouvoir voir les mêmes pubs qu’au cinéma de quartier: pour le coiffeur du coin, la boulangerie d’en face et les pierres tombales!
Quand je vois “média local” je ne peux m’empêcher d’associer la publicité locale
#3
Jean-Pierre Pernaut aura son site rien qu’à lui, il doit être tout content.
Et je suppose que pour Paris ils auront comme résultat les contenus de presse nationale.
#4
Ok faites mais qu’on arrête la redevance ou alors un référendum sur la privatisation de vos miriades de chaînes et radios gauchos au frais du contribuable.
#5
On en fait quoi sur NXI du troll d’extrème-droite ?
#6
Franchement c’est les moins pires. Je préfère des pubs pour le commerce local (même si c’est souvent “mal” fait) que la pub Coca-Cola de Noël et les M&Ms.
#7
France TéléMacron
#8
C’est peut-être bête, mais à part pour les infos, je n’écoute plus qu’une chaîne ultra locale à la radio: les pubs étant uniquement locales … elles me touchent! (franchement je suis très étanche à la pub, mais là je me rappelle des services dispos près de chez moi alors qu’effectivement les pubs nationales pour des forfaits de tel, ça me passe au-dessus)
#9
Tu lui réponds sur son interrogation de l’utilité d’un énième media d’information. Si jusqu’à présent on respectait la pluralité des opinions politiques c’est quoi l’intérêt d’en rajouter une couche ?
#10
Ma réponse sera plus courte que celle de v1nce : on le vire, c’est tout.
(Oh, et parler de « radios gauchos » alors que celles de ce pays de plus en plus rance n’invitent pratiquement que des gens de droite plus
ou moinsextrémisée, c’est d’un ridicule achevé)(Purée, je viens de lire ses derniers commentaires… Beurk ! Blacklisté direct, le faf !)
#11
TL;dr
France Inter tendance Giscard ? L’auteur nous a fait un AVC lors de la rédaction ?
#12
France Inter fait comme les autres radios et télés : on invite plus souvent le F-Haine qu’à son tour, on se la joue Inquisition espagnole envers Mélenchon ou quiconque serait un tant soit peu de gauche (mais pour de vrai, et seulement quand on daigne les inviter), et on n’invitera jamais Poutou, ni Kazib (que je cite car il s’est quand même déclaré candidat pour la présidentielle, au cas où tu l’ignorerais).
Et j’invente rien : sur l’ensemble des matinales radio entre le 17 mars et le 30 avril 2020, seules 3 interviews ont été accordées à LFI, et 86% des invités appartenaient à la droite (Macronie et ses alliés) et l’extrême-droite (UMP, F-Haine).
À partir de là, tout est dit.
#13
Oui, tout est dit quand on voit comment tu classes les partis politiques : tu décales tout vers la droite et en plus, tu parles de l’UMP qui n’existe plus !
Mais ta source est autant partisane que toi et elle compte les membres du gouvernement alors que le CSA les compte à part (il est normal que le gouvernement s’exprime).
#13.1
C’est déjà loin.
J’ignorais que le CSA était si autoritaire.
Ce type d’argument in situ fait rire tout le monde mais je m’étonne qu’on tolère encore le comique de répétition.
Si la rhétorique a tant besoin d’autorités pour fonctionner c’est qu’elle n’a plus rien de “politique”. C’est très ennuyeux pour analyser finement les étiquettes, d’ailleurs.
#14
Si tu lis l’article, tu comprendras pourquoi ça fait bien 15 ans que l’ensemble du spectre politique de ce pays s’est effectivement décalé vers la droite (ne viens surtout pas dire que le PS serait encore un parti de gauche : tu te ferais rire au nez autant que ceux qui osent prétendre que le Micron et sa
secteclique seraient de gauche, avec la politique pourtant très très à droite qu’ils mènent depuis 3 ans et demi).L’UMP existe toujours. Ne me parle pas de LR : c’est les initiales de ma région (Languedoc-Roussillon). Ni de « républicains » : non seulement ce n’est qu’aux États-Unis qu’il existe un parti à ce nom, mais je refuse à l’UMP le droit de s’approprier la qualité de « républicains » pour eux tout seuls. Et justement, l’UMP, rien qu’à en entendre ses têtes
de c×nsd’affiche que sont Ciotti (surtout lui), Pécresse, Bertrand, Fillon… Si ce qu’ils racontent et prônent depuis la reprise en main du parti par Sarkozy ne fait pas de ce parti un parti d’extrême-droite qui se veut encore plus à droite que le F-Haine (et pas seulement pour en récupérer l’électorat, mais rien que ça, c’est impardonnable), alors je suis la tsarine Anastasia (et je ne suis pas elle) !Genre, ça s’est arrangé depuis… Oh, ben pas du tout ! L’analyse reste donc pertinente.
#15
Bon l’Acrimed c’est à prendre avec des pincettes. En fonction de l’actualité ou des résultats qu’ils souhaitent obtenir, ils choisissent ou les matinales, ou les talks, ou les émissions éco, ou l’intégralité des invitations sur une radio.
Au lieu de s’en tenir à une méthodologie.
Bon il en reste pas moins que les invitations à Poutou, Asselineau ou autres sont marginales.
De toutes manières, c’est moins l’invité qui compte que le fait qu’on lui sert la soupe ou qu’on lui apporte la contradiction.
#16
Les votants se sont droitisés, moins les partis. L’offre politique à droite est restée relativement stable si ce n’est l’irruption de Zemmour. La création de nouvelles offres se fait toujours par la gauche. Historiquement par toujours plus de radicalité (éloignement du centre). Sauf que ça ne fait plus recette. La création d’une nouvelle offre continue à gauche avec les verts qui sont un peu plus difficile à caractériser.
#17
Je pensais que pour sauver la planète et l’humanité il fallait consommer local. C’est plutôt une bonne chose si les commerces locaux sont mis en avant au profit des multinationales, non ?
#18
Oui, ce que je souligne c’est que ça me semble plus porté par la publicité que par le contenu… Contenu localisé qu’on connaît déjà sur France 3.
#19
Tiens, encore une preuve (un aveu, même !) que les médias principaux de ce pays se torchent complètement avec le respect du pluralisme : que ce soit du privé ou du public ils reconnaissent tous sans le moindre complexe leur haine des règles d’égalité des temps de parole (et donc, leur haine de la devise de ce pays), et qu’ils font et feront tout pour rendre la gauche (sauf si elle est d’extrême-droite, comme a su le prouver si minablement Fabien Roussel) invisible, en faussant délibérément les temps d’exposition, voire en réduisant la couverture médiatique des campagnes électorales si ça leur permet de marginaliser toujours plus les candidats des partis (réellement) de gauche !
À côté de ça, on te fera des reportages complets sur le petit m××deux fasciste aux initiales EZ, qui pourra toujours pleurer « qu’on peut plus rien dire » en le disant tous les jours sur des chaînes de grande écoute.
(Encore une fois, et même si je n’ai personnellement personne en vue à qui donner ma voix l’an prochain, j’attends encore d’entendre parler d’Anasse Kazib au JT : c’est quand même un des rares candidats déclarés, c’est pas rien !)
Mais à part ça, on est dans un pays où les médias sont noyautés par la gauche, bien sûr… Si seulement c’était vrai, et pas juste un pur mensonge de la part d’ennemis des humains !