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Essais nucléaires et santé : les conséquences en Polynésie française selon l’Inserm

Essais nucléaires et santé : les conséquences en Polynésie française selon l’Inserm

Le 22 février 2021 à 09h38

L’institut explique que les « essais nucléaires atmosphériques réalisés par la France en Polynésie française entre 1966 et 1974 ont entraîné des retombées radioactives dont les conséquences sanitaires sont encore mal connues ». Le ministère de la Défense lui a demandé de réaliser une analyse sur le sujet. 

La conclusion est la suivante pour le moment : « Les chercheurs estiment que le lien entre des pathologies et ces essais nucléaires est difficile à mettre en évidence dans la population polynésienne. L’expertise propose plusieurs mesures qui permettraient de mieux appréhender ces risques, et rappelle les dommages sanitaires établis des rayonnements ionisants ».

Le bilan est donc mitigé : « Bien qu’insuffisants pour conclure de façon solide sur les liens entre les retombées des essais nucléaires atmosphériques et la survenue de pathologies radio-induites en Polynésie française, ces résultats ne permettent pas non plus d’exclure l’existence de conséquences sanitaires ».

Le 22 février 2021 à 09h38

Commentaires (35)

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Et les pathologies sur le personnel militaire et civil de ces essais?
Perso, 5 bombes durant les missions 68 et 69. PLusieurs organes touchés… mais les militaires, vous pensez, ils sont payés pour ça

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Aurait-il pu en être autrement?



Dès que l’on touche au nucléaire en France, c’est “circulez, y a rien à voir”.
Toutes les “études” sur les conséquences des essais, des implantations de centrales, de leurs fuites radioactives et de tout site de stockage ont toujours donné le même résultat, il y a plein de pathologies qui sont apparues mais les intervenants ne peuvent pas dire que c’est la faute au nucléaire, du moins, ils sont (très fortement) priés de ne pas impliquer le nucléaire.



Du coup, les autorités considèrent que c’est pas la faute du nucléaire et enterrent tout. Ça fait 70 ans que le manège dure, 70 ans qu’on nous sort du “faudrait approfondir les études” mais que personne ne le fait…

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Sources ?

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https://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires
https://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-hors-installations-nucleaires
https://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-dans-le-domaine-medical



Fais toi plaisir.



Pour résumer, l’ASN classe quasi-systématiquement le moindre incident nucléaire/radioactif en classe 1 (la plus faible) même quand celle-ci implique une irradiation importante d’une personne (dépassant les seuils autorisés).
Elle se contente par la suite de dire qu’il faut respecter les règles, et qu’elle recommande la mise en place d’un suivi… et c’est tout.
Sauf que les instances concernées ne font juste le minimum, aucun suivi des personnes contaminées n’est réalisé, aucun suivi de la pollution de l’environnement n’est réalisé non plus.



Quant à l’INSERM, sa recherche sur le sujet semble plus qu’anecdotique, l’étude référencée en article étant la seule et unique étude présente sur leur site.



Ou comment enterrer un sujet en évitant de le traiter.

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js2082 a dit:


https://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires https://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-hors-installations-nucleaires https://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-dans-le-domaine-medical



Fais toi plaisir.



Pour résumer, l’ASN classe quasi-systématiquement le moindre incident nucléaire/radioactif en classe 1 (la plus faible) même quand celle-ci implique une irradiation importante d’une personne (dépassant les seuils autorisés). Elle se contente par la suite de dire qu’il faut respecter les règles, et qu’elle recommande la mise en place d’un suivi… et c’est tout. Sauf que les instances concernées ne font juste le minimum, aucun suivi des personnes contaminées n’est réalisé, aucun suivi de la pollution de l’environnement n’est réalisé non plus.



Quant à l’INSERM, sa recherche sur le sujet semble plus qu’anecdotique, l’étude référencée en article étant la seule et unique étude présente sur leur site.



Ou comment enterrer un sujet en évitant de le traiter.


Ça sent le bon gros troll antinuc …



Dire que le nucléaire est opaque (sauf pour le militaire, pour des raisons assez évidentes), c’est un peu se foutre du monde quand on connaît l’opacité du reste de l’industrie (au hasard des ENRi, où une exploitation de 230MW se transforme magiquement en 25 centrales de 9.2MW pour toucher plus de subventions et ne pas être obligé de publier ses facteurs de charge).



Les études sur les radiations, il y en a eu des dizaines de milliers, toutes validées par des pairs et compilées par l’UNSCEAR (c’est le GIEC des radiations, qui a même été créée avant le GIEC), et qui arrivent toujours aux mêmes conclusions sur des doses inhabituelles mais peu élevées : c’est difficile de voir un effet concret sur les populations (ce qui contredit donc bien les études au doigt mouillé des anti tout qui pullulent chez greenpeace). Le dernier rapport sur Tchernobyl s’est fait sous la présidence allemande de l’UNSCEAR, je suppose que selon toi les Allemands aussi sont des vendus au lobby nucléaire (et ses 3 francs 6 sous comparé aux autres lobbys).



Pour finir, et après avoir parcouru les rapports d’incidents de l’ASN portant sur “irradiation” jusqu’en 2016, aucun n’a mené à un dépassement des doses limites réglementaires (elles même en deçà des doses limites fixées par l’OMS) donc effectivement ils sont classés 1 sur INES.

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Tout d’abord cela fait plusieurs fois que des articles provenant de l’INSERM sont publiés sur le site donc merci d’avoir pris en compte ma remarque il y a quelque temps !



Ensuite sur le fond, il n’est pas étonnant que ce type d’études ne soit pas concluant : les effets à faibles doses sont difficiles à déterminer dans les populations. Il faut une large cohorte sur une longue période de temps.



D’autant que la doxa officielle de la RLSS (relation linéaire sans seuil) qui stipule qu’il n’existe pas de minimum de radiation sans effets négatifs est encore bien ancrée alors qu’elle repose sur une fraude historique (1946) bien documentée maintenant et qui est contredite par les données biologiques.



Il existe d’ailleurs de multiples études expérimentales qui montrent que les effets des radiations à faibles doses sont plutôt positifs, un phénomène appelé hormesis qui est utilisé en thérapie.



Globalement les études déjà conduites sur ce sujet des faibles doses concluent de la même façon : pas d’effets, voire très légère diminution des cancers. Cette étude de l’INSERM n’a donc rien de surprenant.



Ce qui est classique aussi est l’attitude des anti-nucléaires dogmatiques : quand RedWar (ou une autre officine escrolo) produit un torchon alarmiste avec 0 donnée, leur réaction est « on vous l’avait bien dit », mais quand des scientifiques produisent des analyses qui concluent à pas d’effet, leur complotisme latent refait surface… :roll:

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Ah je me disais un article sur le nucléaire sans citation scientifique tronquées par tmtisfree ça n’est pas possible :8



Comme d’habitude :




  1. Ici il s’agit d’une exposition chronique (ton papier parle d’exposition ponctuelle) donc autre thématique… Et oui l’exposition chronique à faible dose pose problème (et pas que pour les radiations, ça marche aussi pour le tabac par exemple, et tout un tas d’autres choses…).
    De plus selon la “méthode” de contamination (inspiration de particules radioactives, ingestion, contact avec la peau…) ou l’âge auquel les contaminations ont débutées (foetus, jeune enfant, adolescent etc…) les effets sont également variables (en intensité comme en nature).



  2. Le problème des essais nucléaires en Polynésie est hautement politique.
    Les doses déclarée ont été largement minimisées, les zones déclarées comme contaminées également (cf. documents secret défenses déclassifiés en 2012).
    La première reconnaissance publique de la situation par l’état Français date de 2016.
    La première étude réalisée par l’Inserm se basait sur les doses (truquées) déclarées par le ministère de la défense et concluait à une légère sur incidence des cancer de la tyroïde. Problème : 97% des cas de cancer de la thyroïde avaient été exclus de l’analyse car jugée non liés aux essais nucléaires (puisque les personnes avaient été exposées soit à des doses trop faibles, soit présentes dans des zones non exposées. Ce qui était basé sur des mensonges…).




En bref croire que cette histoire est réglée et que l’avis de l’INSERM est emprunt de toute influence politique (alors que ses précédentes interventions ont toutes été entachées par l’influence et la tromperie de l’état Français) est d’une incroyable naïveté.

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Fait intéressant, la fraude historique qui a permis à l’hypothèse RLSS de subsister aussi longtemps a été l’œuvre d’un seul homme (H. Muller, à qui on devrait retirer son Nobel en toute logique), mais son coût financier, politique et social a été immense : mouvement escolo antiscience, peur panique du nucléaire, politique absolutiste du zéro radiation avec ses surcoûts associés, retard dans la recherche et le développement, etc.



De nos jours pour plus d’impact, les fraudes scientifiques sont conduites en troupeau (climat, OGM, phytos) mais sont tout aussi coûteuses.



La responsabilité de l’idéologie est clairement établie dans tous les cas, et il est à espérer que l’Histoire ne l’oublie pas et jette son opprobre sur tant de méfaits volontairement infligés à l’humanité.

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deathscythe0666 a dit:


Ça sent le bon gros troll antinuc …


L’un de mes blogs préférés sur le nuke résume bien comment on en arrive là :



https://doseequivalentbanana.home.blog/2020/07/26/le-plus-gros-accident-nucleaire-francais-du-xxie-siecle/



Si on applique ça à chaque “évènement”, tu m’étonnes que l’opinion publique est tiédasse :D

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Je pense que tu devrais jeter un œil aux problèmes très récurrents des centrales: entre les capteurs défaillants pendant plusieurs mois alors même qu’ils ont fait l’objet d’un contrôle, les pannes non-détectées de systèmes de refroidissement primaire auquel vient s’ajouter une panne du système de secours, les défauts de résistance des installations et les non-respects des règles d’exploitation par les intervenants, c’est tous les jours qu’on frôle la catastrophe.



Comme je l’avais déjà dit dans des précédents posts, aucun site SEVESO en France ne subit autant d’incidents que les centrales nucléaires, et aucun chef de site SEVESO ne resterait en place s’il devait avoir autant d’incident sur son site.



Les règles sont très souples en matière nucléaire et ce n’est clairement pas une bonne chose pour l’avenir de tous.

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js2082 a dit:


Du coup, les autorités considèrent que c’est pas la faute du nucléaire et enterrent tout.


Si ces problèmes “s’enterrent”, c’est qu’ils n’ont jamais donné de conséquences bien sérieuses chez nous. Ca n’a pas été le cas de l’industrie chimique: AZF à Toulouse par exemple et sans aller jusqu’à comparer, hors frontières et niveau très gros accidents, avec Bhopal (dans les 20000 morts): Aucun accident nucléaire, même les plus graves (Tchernobyl, d’ailleurs plus une imbécilité qu’un réel accident, ou Fukushima), n’a atteint ce niveau.



A titre perso, je préférerais de très loin le voisinage d’une centrale nucléaire que d’une usine chimique si j’avais à choisir un jour.

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Il n’existe aucune preuve scientifique que les essais nucléaires sont responsables du fait que les polynésiens brillent dans le noir.



Merci l’inserm.

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deathscythe0666 a dit:



Dire que le nucléaire est opaque (sauf pour le militaire, pour des raisons assez évidentes), c’est un peu se foutre du monde quand on connaît l’opacité du reste de l’industrie


Je n’ai jamais dit que le nucléaire était opaque, uniquement que ça se fout des problèmes qui peuvent existe: on dit qu’on vient voir, qu’il n’y a rien et on oublie le tout.




Les études sur les radiations, il y en a eu des dizaines de milliers, toutes validées par des pairs et compilées par l’UNSCEAR (c’est le GIEC des radiations, qui a même été créée avant le GIEC), et qui arrivent toujours aux mêmes conclusions sur des doses inhabituelles mais peu élevées : c’est difficile de voir un effet concret sur les populations (ce qui contredit donc bien les études au doigt mouillé des anti tout qui pullulent chez greenpeace).


Vu que pour l’ASN, il n’y a jamais de problème après les incidents relevés (cf. les liens fournis), il n’y a jamais d’études approfondies.
A partir de là, sans études, il n’y aura jamais qu’une seule conclusion possible (rien à signaler).
Sur qu’on va aller loin comme ça.




Pour finir, et après avoir parcouru les rapports d’incidents de l’ASN portant sur “irradiation” jusqu’en 2016, aucun n’a mené à un dépassement des doses limites réglementaires (elles même en deçà des doses limites fixées par l’OMS) donc effectivement ils sont classés 1 sur INES.


Quand on sait pas faire une recherche correctement, le mieux serait peut-être de s’abstenir de faire des commentaires:





Sans compter que sur les centrales, il y a très régulièrement une contamination des personnels à une exposition dépassant le quart de limite de dose individuelle annuelle (l’ASN étant silencieuse sur la réalité de l’exposition). Cette exposition faisant que le personnel dépassera forcément la dose annuelle.
Mais aucun suivi n’est réalisé sur ces personnes exposées (j’avais entendu dire que les employés étaient virés direct pour ne pas avoir à gérer les problèmes de maladie professionnelle)

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Personnellement je suis intervenu en milieu nucléaire pendant quelques d’années. Je trouve que tu as une lecture complétement biaisée des rapports d’incident de l’ASN, en particulier quand ceux-ci relatent des dosimétries trop élevées pour les personnes. Il y a deux choses que tu sembles ne pas percevoir:




  • Les valeurs enregistrées restent très faibles dans l’absolu. Elles dépassent les limites de la normale pour une période donnée, mais n’en sont pas dangereuses pour autant. C’est l’exposition répétées et prolongée à de telles doses qui deviendrait dangereux, pas l’exposition ponctuelle. D’où le suivi.

  • Dans les faits, ça relève systématiquement d’une erreur de la personne qui est allée là où elle ne devait pas aller ou bien est restée trop longtemps à un endroit chaud et qui surtout n’a pas fait attention aux valeurs affichées par son dosimètre. Même si un endroit était un peu plus chaud que prévu, c’était à lui de contrôler. C’est un peu comme un plongeur qui n’aurait pas surveillé son profondimètre. Le premier responsable, c’est lui par son manque de vigilance, pas la mer.



Ces incidents sont juste des incidents d’exploitation banaux, sans conséquence, mais qu’il est important de suivre afin d’éviter toute dérive, d’où leur classification logique en classe 1, qui paraît pleinement justifiée.

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(quote:1855839:127.0.0.1)
Il n’existe aucune preuve scientifique que les essais nucléaires sont responsables du fait que les polynésiens brillent dans le noir.



Merci l’inserm.


Merde, encore un qui doit clamer sur les réseaux(-cas)-sociaux que les vents de sable qui nous jaunissent le ciel sont des chemtrails!!! :fumer:



Le tout écrit de son PC tournant au nucléaire…

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yl a dit:


Aucun accident nucléaire, même les plus graves (Tchernobyl, d’ailleurs plus une imbécilité qu’un réel accident, ou Fukushima), n’a atteint ce niveau.


Cachez donc ces bébés malformés et morts-nés suite à Tchernobyl.
Le nucléaire n’y est pour rien voyons….
:roll:




A titre perso, je préférerais de très loin le voisinage d’une centrale nucléaire que d’une usine chimique si j’avais à choisir un jour.


Fais-toi plaisir.
Les taxes foncières et d’habitation sont même moins chères autour de ces zones.



Vérifie quand même les incidents concernant le site où tu veux aller. Tu risques d’avoir des surprises.

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js2082 a dit:


Vu que pour l’ASN, il n’y a jamais de problème après les incidents relevés (cf. les liens fournis), il n’y a jamais d’études approfondies. A partir de là, sans études, il n’y aura jamais qu’une seule conclusion possible (rien à signaler). Sur qu’on va aller loin comme ça.



Les incidents de niveau 1 que tu cites plus bas concernent de “légers” dépassements réglementaires (~21 mSv) et des enquêtes sont menées pour savoir le pourquoi du comment (+ des actions correctives si nécessaires). On est très loin de “l’irradiation importante” de ton premier message… De plus, comment voudrais tu réaliser une étude médicale sur les conséquences de ces irradiations sur un échantillon aussi faible alors qu’on a déjà du mal à tirer des conclusions sur des milliers de personnes ?



Sans compter que sur les centrales, il y a très régulièrement une contamination des personnels à une exposition dépassant le quart de limite de dose individuelle annuelle (l’ASN étant silencieuse sur la réalité de l’exposition). Cette exposition faisant que le personnel dépassera forcément la dose annuelle. Mais aucun suivi n’est réalisé sur ces personnes exposées (j’avais entendu dire que les employés étaient virés direct pour ne pas avoir à gérer les problèmes de maladie professionnelle)


Donc ≥ 5 mSv ? Pourquoi dire que l’ASN est silencieuse sur le sujet alors qu’on est sur des doses efficaces ≤ 20 mSv et donc ok avec la règlementation ? Et pourquoi cette exposition fera que “forcément” les seuils réglementaire seront dépassés ?



La dernière phrase conspirationnistes au possible… Sans commentaire :roll:

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Max3d8 a dit:


Les incidents de niveau 1 que tu cites plus bas concernent de “légers” dépassements réglementaires (~21 mSv)


Des doses d’exposition dépassant les seuils minimums signifient une exposition importante.
Si tu commences à dire que dépasser le seuil n’a pas d’importance, alors autant supprimer les seuils.




Max3d8 a dit:


De plus, comment voudrais tu réaliser une étude médicale sur les conséquences de ces irradiations sur un échantillon aussi faible alors qu’on a déjà du mal à tirer des conclusions sur des milliers de personnes ?


Suivre la vie de ces personnes, les maladies qu’ils ont, leur hygiène de vie…
Ça n’a rien de compliqué, on fait déjà ça sur de nombreux sujets de tests.
En quoi ça deviendrait impossible de le faire avec des gens exposés aux radiations?




Donc ≥ 5 mSv ? Pourquoi dire que l’ASN est silencieuse sur le sujet alors qu’on est sur des doses efficaces ≤ 20 mSv et donc ok avec la règlementation ? Et pourquoi cette exposition fera que “forcément” les seuils réglementaire seront dépassés ?


L’exposition se fait en cumul sur l’année et c’est 21mSv par an.
Si le gars est exposé à 20 mSv comme cela est possible dans les situations précédemment évoquées, alors il dépassera forcément le seuil règlementaire dans les mois à venir, celui-ci travaillant en milieu radioactif et étant amené à être exposé de nouveau à des irradiations.
Y a pas de mystère.




La dernière phrase conspirationnistes au possible… Sans commentaire :roll:


Quand on sait pas de quoi on parle: :fumer:





Laisse-moi deviner, tu es plutôt du genre à enfoncer les victimes que poursuivre les coupables?

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js2082 a dit:


Cachez donc ces bébés malformés et morts-nés suite à Tchernobyl. Le nucléaire n’y est pour rien voyons…. :roll:


Tout comme la vie sauvage qui y a repris ses droits…




Fais-toi plaisir. Les taxes foncières et d’habitation sont même moins chères autour de ces zones.



Vérifie quand même les incidents concernant le site où tu veux aller. Tu risques d’avoir des surprises.


Comme autour de tout gros site industriel qui paie sa dîme. Et les statistiques chimie/nucléaire sont implacables pour une décision raisonnée.

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js2082 a dit:


Des doses d’exposition dépassant les seuils minimums signifient une exposition importante. Si tu commences à dire que dépasser le seuil n’a pas d’importance, alors autant supprimer les seuils.


Si tu te documentais au lieu d’aller sur des sites de daube comme ceux que tu cites ci dessous, tu saurais que le niveau 2 de l’échelle INES est à partir d’un dépassement du seuil réglementaire d’au moins 10 mSv.




Suivre la vie de ces personnes, les maladies qu’ils ont, leur hygiène de vie… Ça n’a rien de compliqué, on fait déjà ça sur de nombreux sujets de tests. En quoi ça deviendrait impossible de le faire avec des gens exposés aux radiations?


Tu veux dire, comme on le fait quand le dépassement est suffisamment important (par exemple, à partir du niveau 2 INES) ?
Pour les autres (tous les liens que tu cites en me répondant), ils sont affectés à des postes où ils n’approcheront plus de source. Par ailleurs, je te rappelle que l’UNSCEAR, l’OMS, l’IRSN, bref toutes les autorités qui étudient la radioprotection, ainsi que les études faites, montrent qu’il n’est pas possible de démontrer un quelconque lien entre des impacts sanitaires et une exposition jusqu’à 100 mSv/an. Donc tu cherches à montrer quoi exactement ? Que, plus fort que des milliers de physiciens et des dizaines de milliers de médecins, tu arrives à prouver ce lien ? On attend ta publication The Lancet ou Nature avec impatience.




L’exposition se fait en cumul sur l’année et c’est 21mSv par an. Si le gars est exposé à 20 mSv comme cela est possible dans les situations précédemment évoquées, alors il dépassera forcément le seuil règlementaire dans les mois à venir, celui-ci travaillant en milieu radioactif et étant amené à être exposé de nouveau à des irradiations. Y a pas de mystère.



Quand on sait pas de quoi on parle: :fumer:


Oui, exactement, d’ailleurs, tu devrais peut être t’informer ailleurs que chez SDN ou greenpeace. Comme quand tu affirmes que l’ASN classe tout sans suite : ils ont déjà fait fermer plusieurs réacteurs pour des raisons diverses. Une fermeture est immédiate et non négociable. Elle est assortie de conditions que l’exploitant peut soit choisir de suivre (sur tous les REP, EDF l’a fait) pour permettre la réouverture, ou décider de ne pas suivre auquel cas les tranches resteront fermées (c’est le cas de tous les réacteurs de la filière UNGG, l’ASN a demandé une mise à niveau de systèmes suite au RETEX de Tchernobyl, EDF a calculé que c’était trop coûteux, et ils ont tout arrêté)




js2082 a dit:


Cachez donc ces bébés malformés et morts-nés suite à Tchernobyl. Le nucléaire n’y est pour rien voyons…. :roll:


Vas lire des rapports de l’UNSCEAR au lieu de répéter les éléments de langage des ONG.




Fais-toi plaisir. Les taxes foncières et d’habitation sont même moins chères autour de ces zones.


Et ? C’est étonnant que l’immobilier se déprécie un peu quand on construit un énorme bâtiment en béton à proximité ?




Vérifie quand même les incidents concernant le site où tu veux aller. Tu risques d’avoir des surprises.


Ce sont des incidents, et l’ASN a jugé (preuves à l’appui) que l’INB peut continuer à fonctionner. Tu peux aussi te ramasser des pièces d’avion à proximité d’un aéroport (arrivé récemment aux USA), te faire enfumer/exploser par une usine chimique (Lubrizol, AZF, Tianjin, etc.), te faire écraser par une déferlante d’eau (Bangqiao, Fréjus, Fukushima…). Du danger, il y en a partout, tu as le plus de chances de mourir en te gauffrant dans ton escalier que de tous les cas cités ci-dessus.

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Je pense qu’il y a un autre facteur à prendre en compte: l’exposition au soleil.
Dans ces années là, personne ou presque ne se protégeait du soleil comme nous le faisons quasiment tous maintenant.



Les UV sont ionisants tout comme les retombées radioactives des essais donc les causes potentielles de cancers sont multiples. Dissocier les populations ayant développées un cancer de la peau par tel ou tel ionisation parait compliqué.



Pareil pour les poumons vu le tabagisme à l’époque, y compris chez les militaires.

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A ceci près que l’exposition aux UV ou le tabagisme ne provoque pas de problèmes de la thyroïde (dérèglement ou cancer) dont la prévalence est anormale chez les populations Polynésiennes ayant été exposés durant les essais nucléaires.



Donc non, cépaçadutout :D



Et il n’y a pas que les habitants et les militaires en Polynésie qui font bronzette ou fument hein, on trouve la même chose en métropole. Du coup il est assez aisé de dissocier l’effet soleil (pour le cancer de la peau) : il suffit de comparer la population Polynésienne à d’autres populations ayant le même mode de vie.

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js2082 a dit:


Quand on sait pas de quoi on parle: :fumer:




Bon c’est bien ce qu’il me semblait : au vu des liens que tu balances, des raccourcis et des saucisses que tu sors depuis quelques messages, je me doutais bien que tes sources n’avaient rien de très solides.



Je ne vais pas répondre à tous tes points car d’autres le font bien mieux que moi mais sache que :




  • non, 20 mSv n’est pas une dose efficace importante (sinon toute personne passant un scanner serait dans ce cas),

  • non, hors incident, une personne de catégorie A ne peut pas recevoir une dose efficace > 20 mSv (c’est le but de la dosimétrie). S’il y a dépassement, la personne est reclassée (cf. ton exemple),

  • non, l’industrie nucléaire française n’est pas un grand méchant voulant broyer ses sous-traitants et les considérant comme de la chair à canon, elle vie et évolue grâce à tous ces gens.



Garde tes devinettes pour toi, ça t’évitera de balancer des inepties.

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deathscythe0666 a dit:


Si tu te documentais au lieu d’aller sur des sites de daube comme ceux que tu cites ci dessous, tu saurais que le niveau 2 de l’échelle INES est à partir d’un dépassement du seuil réglementaire d’au moins 10 mSv.


Tu inventes une réponse à une question qui n’est pas posée.
Et en évitant de répondre, tu confirmes ton opposition aux seuils.




deathscythe0666 a dit:


Tu veux dire, comme on le fait quand le dépassement est suffisamment important (par exemple, à partir du niveau 2 INES) ?


Ou même de niveau 1.
Les études à grande échelle, ça existe, ça se fait.
Pourquoi cela serait impossible?




Par ailleurs, je te rappelle que l’UNSCEAR, l’OMS, l’IRSN, bref toutes les autorités qui étudient la radioprotection, ainsi que les études faites, montrent qu’il n’est pas possible de démontrer un quelconque lien entre des impacts sanitaires et une exposition jusqu’à 100 mSv/an. Donc tu cherches à montrer quoi exactement ? Que, plus fort que des milliers de physiciens et des dizaines de milliers de médecins, tu arrives à prouver ce lien ? On attend ta publication The Lancet ou Nature avec impatience.


Je te prie donc de nous mettre en évidence ces rapports que ne met pas en évidence l’INSERM.
Et des rapports non polémiques, pas comme celui de l’UNSCEAR sur Fukushima en 2014. Ils ont réussi à se mettre à dos 40 ONG qui ont pointé le gros problème de ce “rapport”, une étude rapidement menée sur un temps très court et qui arrivait quand même à se contredire toute seul (:bravo: ).



Et pour rappel, l’UNSCEAR, ce n’est pas des milliers de membres comme le GIEC, mais 27 membres très exactement…




Oui, exactement, d’ailleurs, tu devrais peut être t’informer ailleurs que chez SDN ou greenpeace. Comme quand tu affirmes que l’ASN classe tout sans suite : ils ont déjà fait fermer plusieurs réacteurs pour des raisons diverses. Une fermeture est immédiate et non négociable.


Heuu… NON, l’ASN ne fait pas fermer des réacteurs à l’envi.
Il n’y a qu’en cas de risques graves et imminents, que l’ASN peut suspendre, si nécessaire, à titre provisoire et conservatoire, le fonctionnement d’une installation nucléaire.
Autrement elle n’émet que des avis ou recommandations techniques.



Merci d’arrêter de dire n’importe quoi.




Vas lire des rapports de l’UNSCEAR au lieu de répéter les éléments de langage des ONG.


Cf. plus haut.




Ce sont des incidents, et l’ASN a jugé (preuves à l’appui) que l’INB peut continuer à fonctionner.


Et voilà comment on interprète les choses à l’envers.
Tu confonds incident et fonctionnement.



La classification des incidents ne se fait pas en fonction des dangers et risques mais en fonction des dégâts réalisés.
L’ASN se contente de dire à l’exploitant de corriger le problème constaté pour continuer et demande sa confirmation par l’exploitant.



Elle ne contrôle pas la correction du problème à chaque fois, ce qui fait que le même problème peut réapparaitre quelques mois plus tard lors d’un contrôle de routine alors même qu’il est censé avoir été résolu.
(c’est notamment le cas ici



Il faut faire attention aux préjugés que l’on peut avoir sur l’ASN: ce n’est qu’une autorité de contrôle avec très peu de pouvoir et ses avis et validations n’ont pas valeur de paroles sacrées.

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Max3d8 a dit:




  • non, 20 mSv n’est pas une dose efficace importante (sinon toute personne passant un scanner serait dans ce cas),


Si tu le dis, j’imagine que tu dois être un super expert pour considérer que la limite fixée par la règlementation n’a pas d’importance… :roll:




Max3d8 a dit:




  • non, l’industrie nucléaire française n’est pas un grand méchant voulant broyer ses sous-traitants et les considérant comme de la chair à canon, elle vie et évolue grâce à tous ces gens.


Une fois de plus, les faits te contredisent.



Va vraiment falloir revoir tes préjugés sur le nucléaire.

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Ca ne fait plus que troller sur NXI…
:fumer:

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Un débat ouvert et constructif sur le nucléaire entre pro et anti, c’est quasiment impossible.

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Grosse enquête à paraître en mars aux PUF : https://www.7switch.com/fr/ebook/9782130814856/toxique

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js2082 a dit:


Ou même de niveau 1. Les études à grande échelle, ça existe, ça se fait. Pourquoi cela serait impossible?


Exactement ce qui se fait dans les études de cohorte concernant la radioactivité.




Je te prie donc de nous mettre en évidence ces rapports que ne met pas en évidence l’INSERM. Et des rapports non polémiques, pas comme celui de l’UNSCEAR sur Fukushima en 2014. Ils ont réussi à se mettre à dos 40 ONG qui ont pointé le gros problème de ce “rapport”, une étude rapidement menée sur un temps très court et qui arrivait quand même à se contredire toute seul (:bravo: ).


Mais la merde que racontent les ONG qui n’ont jamais rien publié dans des revues scientifiques, on s’en tape.




Et pour rappel, l’UNSCEAR, ce n’est pas des milliers de membres comme le GIEC, mais 27 membres très exactement…


27 pays membres, pour le GIEC c’est”seulement” 195 (quasiment tous ce qui est peu étonnant vu que le RC concerne le monde entier). Ça n’a rien à voir avec le nombre d’auteurs et de relecteurs des rapports.




Heuu… NON, l’ASN ne fait pas fermer des réacteurs à l’envi. Il n’y a qu’en cas de risques graves et imminents, que l’ASN peut suspendre, si nécessaire, à titre provisoire et conservatoire, le fonctionnement d’une installation nucléaire. Autrement elle n’émet que des avis ou recommandations techniques.


Pour résumer ce que tu dis : si la situation est problématique, l’ASN fait fermer l’installation, sinon elle émet des recommandations (qui doivent être suivies d’effet). En gros, elle fait le boulot pour lequel elle a été créée.




Merci d’arrêter de dire n’importe quoi.


Je te retourne le compliment.




Cf. plus haut.



Et voilà comment on interprète les choses à l’envers. Tu confonds incident et fonctionnement.



La classification des incidents ne se fait pas en fonction des dangers et risques mais en fonction des dégâts réalisés. L’ASN se contente de dire à l’exploitant de corriger le problème constaté pour continuer et demande sa confirmation par l’exploitant.



Elle ne contrôle pas la correction du problème à chaque fois, ce qui fait que le même problème peut réapparaitre quelques mois plus tard lors d’un contrôle de routine alors même qu’il est censé avoir été résolu. (c’est notamment le cas ici


Ce rapport ne dit absolument pas la même chose que toi (mais ça va, on est habitué avec les ONG anti nuc et le cherry picking).
Pendant la maintenance (réacteur arrêté), une porte a perdu son étanchéité; pendant la phase de redémarrage du réacteur, la fuite a été détectée (6 septembre), sa source identifiée, réparée et validée (7 septembre, le lendemain donc), puis EDF a déclaré l’incident à l’ASN.



Je ne sais pas si tu te rends compte que tous ces rapports montrent exactement l’inverse de ce que tu cherches à prouver : il ne s’est rien passé en conséquence du problème, EDF aurait très bien pu balayer la poussière sous le tapis et ne rien dire, et pourtant (et c’est le cas d’une grosse majorité des rapports), les déclarations sont faites auprès de l’ASN.



À peu près toutes les autres industries n’auraient rien fait de ça (peut être même en aéronautique).




Il faut faire attention aux préjugés que l’on peut avoir sur l’ASN: ce n’est qu’une autorité de contrôle avec très peu de pouvoir et ses avis et validations n’ont pas valeur de paroles sacrées.


C’est toi qui as des gros préjugés sur l’ASN. Elle a un pouvoir absolu (et ne rend de compte à personne, pas même le président de la république) sur les installations nucléaires civiles. Et parmi ses membres, il y a des anti nucléaires.

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js2082 a dit:


Si tu le dis, j’imagine que tu dois être un super expert pour considérer que la limite fixée par la règlementation n’a pas d’importance… :roll:




  • non, l’industrie nucléaire française n’est pas un grand méchant voulant broyer ses sous-traitants et les considérant comme de la chair à canon, elle vie et évolue grâce à tous ces gens.


Ou il lit des sources scientifiques au lieu de faire dans son slip à l’évocation du mot “radioactivité” :D




Une fois de plus, les faits te contredisent.



Va vraiment falloir revoir tes préjugés sur le nucléaire.


Ta source parle de 4 mSv, c’est le 5ème d’une limite déjà très conservative (à juste titre) par rapport aux dangers connus des radiations (à partir de 100 mSv/an). 4 mSv, c’est environ ton exposition annuelle à la radioactivité naturelle (ça dépend où tu es, au Kerala en Inde, ce sera plutôt 30).

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Norde a dit:


Et comme toujours une réponse moitié HS, moitié nonsensique et triplement fallacieuse le tout sans avoir lu les papiers en question…



1/ Dans mon commentaire (où il y a 0 citation), le modèle qui prévaut dans ce type d’étude (RLSS) est critiqué pour ne pas représenter les données empiriques (biologiques, expérimentales et de population). Un des papiers mis en lien explique que la vie elle-même s’est adaptée aux expositions prolongées de faibles doses de radiations (ce qui ressemble à une évidence puisque l’environnement sur toute la planète a toujours été, est toujours et sera toujours radioactif du fait de son mode de formation). Donc ta 1ère affirmation en support implicite du modèle RLSS erroné, et aidée par des analogies classiquement tout aussi bidon que stupides, est non seulement avancée sans aucune preuve (une sale habitude) et mais constitue en plus une généralisation abusive (sophisme n° 2).



2/ En d’autres termes, puisque la science n’a rien trouvé, cela doit être une conspiration politique… LOL.



Et après ça viendra couiner comme des gorets outrés quand on remet scientifiquement en cause la climastrologie alarmiste (ou autre pseudo science escrolo). :roll:

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deathscythe0666 a dit:


Exactement ce qui se fait dans les études de cohorte concernant la radioactivité.


Et tu disais que cela était impossible 3-4 messages plus haut… :roll:




Mais la merde que racontent les ONG qui n’ont jamais rien publié dans des revues scientifiques, on s’en tape.


C’est pas la conscience professionnelle qui t’étouffe… :mad2:




27 pays membres, pour le GIEC c’est”seulement” 195 (quasiment tous ce qui est peu étonnant vu que le RC concerne le monde entier). Ça n’a rien à voir avec le nombre d’auteurs et de relecteurs des rapports.


27 membres venant de 27 pays membres.
Attention à bien lire les indications. :roll:




Pour résumer ce que tu dis : si la situation est problématique, l’ASN fait fermer l’installation, sinon elle émet des recommandations (qui doivent être suivies d’effet). En gros, elle fait le boulot pour lequel elle a été créée.


Tu ne sais pas lire?
Elle suspend l’autorisation d’exploitation, elle ne fait pas fermer un site, c’est très différent (rien que pour la remise en route).(et bien loin de ton affirmation initiale)




Ce rapport ne dit absolument pas la même chose que toi (mais ça va, on est habitué avec les ONG anti nuc et le cherry picking). Pendant la maintenance (réacteur arrêté), une porte a perdu son étanchéité; pendant la phase de redémarrage du réacteur, la fuite a été détectée (6 septembre), sa source identifiée, réparée et validée (7 septembre, le lendemain donc), puis EDF a déclaré l’incident à l’ASN.


Tu as volontairement oublié la phrase suivante:
“Les équipes de maintenance ont identifié qu’un fond plein assurant l’étanchéité d’un joint n’avait pas été resserré ni vérifié après la réalisation le 2 août 2020 d’une opération de maintenance.”
Les vérifications ne sont pas systématiques malgré les opérations de maintenance pourtant destinées à corriger/éviter ces problèmes.



Déclarer un incident, ce n’est pas suffisant, il faut le corriger et s’assurer qu’il a bien été corrigé, ce qui n’est pas le cas ici.




Je ne sais pas si tu te rends compte que tous ces rapports montrent exactement l’inverse de ce que tu cherches à prouver : il ne s’est rien passé en conséquence du problème, EDF aurait très bien pu balayer la poussière sous le tapis et ne rien dire, et pourtant (et c’est le cas d’une grosse majorité des rapports), les déclarations sont faites auprès de l’ASN.


Tu te rends compte que tu es texto en train de dire:
“ non mais c’est pas grave si vos freins ne marchent pas, tant que vous ne vous tuez pas en voiture, ce n’est pas un problème…”



J’espère que tu n’es pas garagiste.




À peu près toutes les autres industries n’auraient rien fait de ça (peut être même en aéronautique).



Tu n’as jamais travaillé en site SEVESO, ça se voit.
Tout y est référencé, consigné, fait l’objet d’une étude, transmis à la Direccte et la préfecture, du moindre doigt coincé à l’explosion de site, avec la liste des entrants/sortants, voire des motifs de refus d’entrée, etc…


Et aucun de ces sites n’accepterait jamais le 1/10e des incidents qu’il y a lieu en centrale nucléaire.
Mais bon, comme c’est un “enjeu national”, on passe la pommade sur bcp trop d’incidents.




C’est toi qui as des gros préjugés sur l’ASN. Elle a un pouvoir absolu (et ne rend de compte à personne, pas même le président de la république) sur les installations nucléaires civiles. Et parmi ses membres, il y a des anti nucléaires.
:ooo:
Ok, tu racontes de la merde, c’est clair: y a pas besoin d’aller plus loin avec toi.


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js2082 a dit:


Et tu disais que cela était impossible 3-4 messages plus haut… :roll:


Je n’ai jamais dit ça.




C’est pas la conscience professionnelle qui t’étouffe… :mad2:


Je ne vois pas le rapport ? N’importe quel crétin inculte peut publier ce qu’il veut sur internet, ça n’en fait pas une info valable. En général, c’est le cas de ces ONG, ça tourne en rond de l’une à l’autre qui s’entre référencent mais presque tout ce qu’on y trouve n’a aucune source crédible autre que “mon doigt mouillé m’a dit”.




27 membres venant de 27 pays membres. Attention à bien lire les indications. :roll:



Tu ne sais pas lire? Elle suspend l’autorisation d’exploitation, elle ne fait pas fermer un site, c’est très différent (rien que pour la remise en route).(et bien loin de ton affirmation initiale)


On peut jouer sur les mots si tu veux. Suspendre la licence d’exploitation, c’est stopper les tranches immédiatement.




Tu as volontairement oublié la phrase suivante: “Les équipes de maintenance ont identifié qu’un fond plein assurant l’étanchéité d’un joint n’avait pas été resserré ni vérifié après la réalisation le 2 août 2020 d’une opération de maintenance.” Les vérifications ne sont pas systématiques malgré les opérations de maintenance pourtant destinées à corriger/éviter ces problèmes.


Je n’ai volontairement rien oublié, c’est toi qui tires des conclusions fausses d’un texte que tu ne comprends visiblement pas (ce que je peux admettre, je trouve que l’ASN est parfois pénible dans sa manière de rédiger) : un mois avant (durant l’arrêt de maintenance et de rechargement), une opération de maintenance n’a pas été faite correctement. C’est cette erreur qui a été détectée et aussitôt corrigée pendant la procédure de redémarrage (probablement parce que c’est à ce moment là que les alarmes se réenclenchent). Il ne s’agit pas d’un problème récurrent.




Déclarer un incident, ce n’est pas suffisant, il faut le corriger et s’assurer qu’il a bien été corrigé, ce qui n’est pas le cas ici.


Si, EDF a fini la requalification du sas (avant même la déclaration de l’incident auprès de l’ASN).




Tu te rends compte que tu es texto en train de dire: “ non mais c’est pas grave si vos freins ne marchent pas, tant que vous ne vous tuez pas en voiture, ce n’est pas un problème…”


Tu es d’une malhonnêteté sans fond, pour rester dans le parallèle avec la bagnole, là on a un exemple de quelqu’un qui corrige un problème (mineur) sur son véhicule, avant d’aller expliquer bien précisément au garagiste qui lui fait passer le CT qu’il y avait un problème que ce dernier va aller ausculter au plus près.




J’espère que tu n’es pas garagiste.



Tu n’as jamais travaillé en site SEVESO, ça se voit. Tout y est référencé, consigné, fait l’objet d’une étude, transmis à la Direccte et la préfecture, du moindre doigt coincé à l’explosion de site, avec la liste des entrants/sortants, voire des motifs de refus d’entrée, etc…


Et ça reste largement inférieur à ce qui se fait dans le nucléaire.




Et aucun de ces sites n’accepterait jamais le 1/10e des incidents qu’il y a lieu en centrale nucléaire. Mais bon, comme c’est un “enjeu national”, on passe la pommade sur bcp trop d’incidents.


Tu en reviens à tes arguments à la zouave de complotiste.




Ok, tu racontes de la merde, c’est clair: y a pas besoin d’aller plus loin avec toi.


Venant d’un âne comme toi, je pense que je vais prendre ça pour un compliment.

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Idéaliser les sites Seveso par rapport au nucléaire, on voit bien qu’il n’a jamais foutu les pieds ni dans l’un ni dans l’autre type de site.

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C’est clair.
J’ai souvenir d’une fois où on a passé l’après-midi à arroser un réacteur qui s’était emballé à la lance incendie pour pas que ça explose, à deux pas de la limite du site (Seveso donc). Pas souvenir que les autorités de tutelle aient été informées (on avait mis un plan d’action en place après quand même).

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