Dans une résolution adoptée le 22 décembre 2015, l’ONU « décide de proclamer le 11 février de chaque année Journée internationale des femmes et des filles de science ». Cette année, le thème est : « Les femmes scientifiques à la pointe de la lutte contre la COVID-19 ». De plus amples informations sont disponibles par ici.
Le CNRS y participe également dans une vidéo « regards croisés sur la place des femmes dans la recherche », avec Françoise Combes (astrophysicienne et Médaille d'or du CNRS 2020) et Barbara Mazzilli-Ciraulo (doctorante en fin de thèse avec Françoise Combes).
Le présentateur commence par un constat : « dans le monde, moins de 30 % des chercheurs sont des femmes, et ces femmes accèdent rarement aux postes décisionnaires ».
Commentaires (27)
#1
dans le monde, moins de 0 % des chercheurs sont des personnes transgenres albinos rousses amputé.e.s parlant ch’ti
#2
Tant que les 364 jours restants sont pour les hommes de science, ça va, on peut leur laisser ça.
#3
Juste après la Journée internationale des légumineuses…
#4
Il y a vraiment des journées pour tout maintenant. Faudra nous expliquer l’intérêt un jour…
#5
J’ai eu l’habitude d’avoir moins de 20% de filles durant mes études en informatique. Il y a un réel problème, il n’y a aucune raison pour qu’il y ait un tel écart à part une sorte de culture à changer…
Une journée officielle, ça permet aux gens qui veulent faire bouger les choses d’avoir une référence. C’est un bon début.
Sinon, il y a déjà des initiatives comme ça : filles et math
#6
Vu le nombre d’autrices de commentaires sur Next inpact, 30% semble surévalué, même si on sait que les filles sont “l’eau qui dort” (dont il faut se méfier) et les garçons, les grandes gueules à la Jean-Claude Dusse (qui très souvent sculptent de l’air chaud).
#7
Ah ouais, donc c’est cohérent avec la population planétaire de personnes transgenres albinos rousses amputé.e.s parlant ch’ti qui est d’à peu près 0% aussi. Du coup ça va.
Bon par contre il y a 49,6% de femmes dans l’humanité. Bizarre qu’il n’y en ait pas plus qui soient chercheuses.
#8
Qu’il pleuve qu’il vente ou qu’il neige, t’es toujours en pleine forme toi.
#9
À mon avis c’est toi qui surévalue le nombre de chercheurs (et chercheuses) dans la population de commentateurs de NXI.
#10
Ce serait très réducteur de limiter au genre, il faut examiner tous les facteurs.
Et pondre des lois pour arriver pile-poil à ce que la population des chercheurs soit identique à la population française.
Et après on le fera aussi pour les juges, les éboueurs, le corps enseignant, la police, les plombiers-zingueurs…
#11
Mode troll ON :
elles font des gamins et passent le reste de leur temps à être aux fourneaux/ménage, à aller chez le coiffeur et toucher des allocs.
pas le temps d’être chercheuse voyons …
Mode troll OFF
#12
C’est moi où c’est de la discrimination?
A toujours vouloir mettre l’homme à égalité de la femme et inversement, pourquoi il n’y a pas 50% de femmes maçon? 50% de femmes carreleur? 50% de femmes dans la légion étrangère? 50% de femmes éboueurs? Pourquoi les métiers qui rendent les gens handicapés à 50 ans ne sont détenu que par des hommes?
Nous avons chacun notre morphologie, nos prédispositions qui font que l’on va naturellement aller vers un métier ou un autre. Aux dernière nouvelles, rien n’empêche une femme d’être chercheur, alors pourquoi en faire une journée spéciale?
Je suis pour le fait de combattre les discriminations, chacun et comme il est et doit avoir les mêmes droits que son voisin. Mettre ce type de journée, c’est faire de la discrimination. A quand la journée des sage-femmes homme?
#12.1
Vas te renseigner sur les filières professionnelles dont tu parles. Tu apprendras qu’il y a des filles et qu’on en cherche.
Ton commentaire est étrange. Notamment, il n’est pas question d’établir une parité exacte dans chaque milieu professionnel, mais de permettre à chaque individu d’y avoir une place (notamment dans les postes d’encadrement). Dans une société qui se veut “inclusive” ou “égalitaire”, il y a forcément moitié de femmes aux postes de décision (puisque moitié de la population est composée de femmes).
Le problème est que les femmes restent aux portes du pouvoir, et dans tous les milieux (scientifique, artistique, politique, administratif, etc).
#13
oui mais positive. Donc il y a droit.
Et même “s’il n’y a pas le droit”, le fait que tu oses poser la question prouve que tu es un vassal du patriarcat.
(Tu serais pas un peu raciste au surplus et pour faire bonne mesure.)
Bon après faut relativiser :
Hier c’était la journée internationale des légumineuses.
Le 25 sera celle du biscuit pour chien.
Et aujourd’hui en plus de la journée internationale des Femmes et Filles de science
c’est aussi la journée européenne de l’appel aux urgences (enfin formellement appel au 112).
Je dirai bien que je trouve la coincidence savoureuse mais j’aurai peur de passer pour un misogyne.
#14
Et ça va être qui la prochaine fois ? les personnes de grande taille ? Les petites ? Les personnes laides
(qui, entre parenthèse, serait le premier facteur de discrimination) ? les vieux ? les jeunes ?
N’importe quel lobby qui a sa journée internationale ?
#15
Excellente remarque. J’ai peut-être tendance à faire un amalgame entre les différentes professions technologiques et la recherche scientifique à proprement parler.
#16
Ca sera fait pour la journée mondiale de l’explication de l’intérêt des journées mondiales.
Le plus drôle est qu’il y a plus de journées mondiales que de jours dans le calendrier, et qu’ils ne sont pas tous pris.
M’enfin, à titre perso, je me dis que c’est une journée pour dire que tout le monde en a rien à cirer pendant les autres… Un soupçon d’hypocrisie quoi.
#17
C’est un moyen d’exister pour les lobbies.
On est important la preuve on a notre journée mondiale/internationale/européenne.
Ainsi j’avais pas conscience qu’il y avait un lobby des jardiniers nudistes (le 2 mai)
https://www.journee-mondiale.com/date/02-05.htm
Et que les cyclistes et les marcheurs à pieds se tirent la bourre en ayant chacun choisi le 3 juin
#17.1
LOL pas mal en effet 😅
#18
Les pauvres. Je propose d’instituer la journée mondiale des jours sans journée mondiale.
#19
le 18 mais c’est libre
https://www.journee-mondiale.com/date/18-05.htm
#20
Dans la boite où je bosse actuellement, il a des postes de management ouvert à des femmes uniquement pour des questions de parité. C’est de la discrimination pure et simple. Une femme va prendre le poste et sera peut-être moins compétente qu’un homme qui lui, l’aurait plus mérité. Donc voir des journées des femmes pour n’importe quoi, je trouve pas ça normal.
L’égalité, c’est l’égalité des chances. Ensuite, c’est la méritocratie (que je prône). Si tu veux quelque chose, prouve que tu le mérites où que tu en es digne.
#21
Je suis 100% d’accord avec ça mais il ne faut pas creuser longtemps pour voir que ce n’est pas le cas, elles ont tellement acquis de droit légaux en plus qu’elles en sont victimes indirectement (discrimination a l’embauche a cause du congé maternité par exemple).
Mon avis c’est que les hommes se sont fait avoir sur le plan juridique mais se sont tus car dans une période de transition sortante du patriarcat il restait encore pas mal de situation ou l’homme était avantagé/se sentait coupable d’avoir pu être avantagé, 50 ans plus tard notre silence n’est dû qu’au virilisme qu’on s’impose tous mutuellement (et dont les plus sournoises peuvent profiter, une ficelle de plus).
Il faut demander l’égalité en droit de choses réservés jusque la aux femmes (ou trop souvent accordé aux femmes) pour comprendre le déséquilibre et tout ce que ça implique (droit ou droit VS droit et devoir, forcement…).
Avoir les mêmes droit est un pré-requis a la cohésion de groupe, il faudrait commencer par la.
Et aussi l’égalité du nombre d’heures travaillées dans chaque entreprise ?
Le décisionnel en entreprise ce n’est pas de la représentativité démographique nationale, le pari des quotas est beaucoup trop risqué si les justifications sont trop artificielle.
L’une d’elle pas très intuitive et pourtant réelle, c’est qu’un environnement mixte est plus efficace, mais même la pas besoin d’une parité absolue (dans un sens ou dans un autre).
#22
Je ne sais pas comment ça se passe dans ton entreprise. En tout cas, le mérite est une valeur très subjective.
D’autre part, tu parles d’une discrimination qui serait inacceptable ou abusive en faveur des femmes. Donc si je te suis : s’il y a si peu de femmes à des postes de responsabilités, c’est qu’en général les hommes sont plus compétents à prendre des décisions que les femmes (dis-moi si je fais une erreur de raisonnement).
En fait, la compétence pour avoir un poste est quand même très relative dans la vie réelle. La vérité est que la plupart des hommes n’attendent pas d’être compétents pour occuper des postes (syndrome Jean-Claude Dusse). Versus le plafond de verre pour les femmes (et quelques hommes) qui vont hésiter avant de mettre en avant leurs compétences parce qu’elles (ils) estiment avoir encore beaucoup à apprendre.
#23
Sage-femme (dont la patiente est en bonne santé) et médecin-obstétricien/gynécologue (dont la patiente est malade) :
Quelle proportion d’hommes et de femmes dans ce secteur professionnel ? Pourquoi les gynécologues sont-ils souvent des hommes ? De bonnes questions à se poser
Tu oublie la pénibilité de professions féminines : aide-soignante, métiers du service à la personne, métiers du paramédical, femme de ménage, etc. Métiers où il faut porter des personnes, faire du travail de nuit. Sans oublier des métiers comme ouvrier dans les usines qui sont largement féminisés depuis plus d’un siècle.
#24
Je ne comprends pas la question. Les femmes auraient un statut spécial ? un horaire spécifique ou des congés spécifiques ? à part le congé maternité, je ne vois pas trop à quoi tu fais référence.
Encore une fois, il n’est pas question de quotas ici (un éventuel quota n’a qu’une utilité opérationelle). Quand je dis qu’il faut 50% de femmes-décideuses dans une population à 50% féminine, c’est dans le principe. Mais oui, parfois, avec des quotas, on impose des femmes (ex: les élections politiques, c’est indéniablement positif).
Pour ce qui est de la mixité dans les équipes de travail, c’est effectivement l’un des enjeux qui ne peut être que positif pour tout le monde.
#24.1
Pas des horaires mais un nombres d’heures travaillés, le critère démographique est externe a l’entreprise alors que le critère du nombre d’heures travaillés par sexe est interne et chaque entreprise a ses particularités, si il fallait choisir entre les deux pour justifier des quotas ce dernier me semble plus pertinent (et permet aussi de faire du cas par cas).
Ça rejoint l’idée “proportion population = proportion décideur” sachant qu’en entreprise ce qui compte c’est l’activité et la disponibilité de chacun pas ce qu’il est/fait a coté.