Fin mai, Equilar publiait son classement S&P 500 des dirigeants d’entreprise les mieux payés au monde. Pour la première fois, une femme arrive en tête : Lisa Su d’AMD.
Sa rémunération était de 58,5 millions de dollars en 2019, contre « seulement » 13,4 millions en 2018. Cette différence s’explique notamment par les bonnes performances d’AMD, qui lui ont valu une attribution unique d'actions de performance pour 53 millions de dollars.
Dans le reste du classement, David M. Zaslav de chez Discovery est second avec 45,8 millions de dollars (soit 12,7 millions de dollars de moins tout de même) et Robert A. Iger termine sur la troisième marche du podium avec 45,5 millions de dollars.
Comme le note Equilar, seulement 20 femmes sont présentes cette année, pour 309 hommes, soit une représentation d’à peine 6 %… il reste encore du travail pour ne serait-ce que s’approcher d’une parité.
Commentaires (20)
#1
Une illustration des bonnes performances d’AMD, qui a réussi à bien revenir sur le devant de la scène avec « Zen ».
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On dit que les Renoir qui arrive vont être encore meilleurs. Alors, Lisa Su bientôt plus riche que Steve Jobs et Bill Gates ?
#2
Il faut différencier “package annuel” de “fortune”… Je pense qu’elle est encore très loin derrière Gates, Bezos, & co.
#3
58,5 millions de $, ça va, ça fait juste 2 827 SMIC.
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Je trouve quand même ces salaires un peu délirants… Mais c’est pire quand on regarde du côté des milliardaires.
#4
Leurs propriétaires auxquelles ils obéissent doivent gagner 100x plus
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#5
Ces salaires sont tout bonnement délirants.
Les ingénieurs d’AMD ont fait du bon boulot, et c’est la dirigeante/communicante qui empoche de quoi s’acheter quelques villas, en seulement un an de salaire.
#6
Ça devrait être réparti en primes pour motiver toutes les troupes!
#7
“Comme le note Equilar, seulement 20 femmes sont présentes cette année,
pour 309 hommes, soit une représentation d’à peine 6 %… il reste encore
du travail pour ne serait-ce que s’approcher d’une parité.”
Les féministes aiment se comparer aux 0,01%. Par contre se comparer à la majorité des hommes prolétaires qui se détruisent la santé à l’usine pour le SMIC, ça risque pas.
Ces salaires sont indécents, peu importe que ce soient des hommes ou des femmes qui les touchent.
Mais certains ont un intérêt à transformer la lutte des classes en lutte des sexes.
#8
Je comprends pas bien, c’est pas vraiment un salaire si c’est payé en action, si ? Ou alors on devrait parler de salaire “potentiel”
#9
Oui, on entend pas beaucoup les féministes quand il s’agit de la représentation des femmes chez les éboueurs ou les livreurs…
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#12
La définition même d’un salaire n’a pas besoin d’être corrélé à une monnaie ni même d’être de l’argent.
Du moment que c’est une rétribution suite à ton travail c’est du salaire.
Je ne parle pas juridiquement n’étant pas expert ni du droit francais, encore moins du droit US.
#13
Et chez les personnes qui font le ménage on en parle ?
#14
au passage, la fortune de Jeff Bezos est composée principalement d’actions Amazon. Celle de Mark Zuckerberg d’actions Facebook, celle de Bill Gates d’actions Microsoft, celle de François Pinault d’actions LVMH, etc.
#15
c’est justement ce genre de réflexions qu’il dénonçait…
dommage d’être tombé dans le panneau
#16
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#18
58.7-53=5.7 c’est 475k / mois
rien que ça déjà…
#19
Je voulais juste dire que d’accord on n’entend pas beaucoup les féministes sur les métiers peu valorisés d’éboueurs ou de livreurs (à tord probablement), mais il ne faut pas oublier que les femmes ont aussi leur cohorte de métiers peu valorisés très féminisés, elles ne sont pas en reste sur ce sujet là…
#20
Oui mais je pense pas que ce soit vraiment le point sur lequel il faille lutter, homme comme femme il a des emplois peu valorisé, c’est juste un avis perso et je n’ai aucune donnée mais je pense pas qu’au global il y ai plus de femme que d’homme sur ce genre de d’emplois (ou du moins pas de manière très significative, je me trompe peut être)
Là ou il faut lutter selon moi c’est plus sur l’égalisation des status peu importe le travail : mêmes salaires, droits, etc
En second plan travailler à déféminiser ou demasculiniser au mieux les emplois avec une forte disparité de représentation des deux sexes.