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RGPD : Google, Instagram, WhatsApp et Facebook attaqués pour leur politique du « tout ou rien »

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RGPD : Google, Instagram, WhatsApp et Facebook attaqués pour leur politique du « tout ou rien »

Le 28 mai 2018 à 10h02

Il n’aura pas fallu attendre bien longtemps pour voir surgir une action contre les géants du Net. Quelques heures après la mise en application du RGPD, Maximilian Schrems, à la tête de l’initiative NOYB (nope of your business), s’est attaqué à Google, Instagram, WhatsApp et Facebook.

Comme expliqué lors de notre analyse ligne par ligne ou dans cet article, le dispositif prévoit de nouveaux droits, une territorialité étendue et une responsabilité accrue des responsables de traitement. Ceux-ci doivent ainsi, dès la conception de leurs systèmes, pouvoir démontrer qu’ils ont assuré un haut niveau de protection des données transitant dans leurs tuyaux et serveurs, tout en respectant un haut standard d’information des utilisateurs.

Nécessairement, ce nouveau cadre juridique, qui replace théoriquement les acteurs européens et internationaux sur un pied d’égalité face à la donnée, a suscité de nouveaux recours. Et sans grande surprise, c’est Maximilian Schrems qui fait partie des premiers au front.

Du Safe Harbor à cette quadruple action fondée sur le RGPD

Celui-ci n’est pas un inconnu puisqu’alors étudiant, il avait fait tomber le Safe Harbor devant la justice européenne. Cet accord fut noué entre la commission européenne et les États-Unis en 2000, pour faciliter le rapatriement des données personnelles des Européens outre-Atlantique, pour le grand plaisir du système de surveillance mis à l’index des années plus tard par Edward Snowden.

Devant quatre autorités de contrôle, le site Noyb.eu, qu’il a fondé, a déposé autant de recours visant quatre grands acteurs du numérique. Google/Android (devant la CNIL), Instagram (devant la DPA belge), WhatsApp (devant la HmbDfDI de Hambourg), et Facebook en Autriche (devant la DSB).

« À prendre ou à laisser »

Quels sont les reproches motivant ces quatre actions ? Noyb.eu, qui agit en représentation des intérêts d’un internaute français, pointe plusieurs défauts, d’abord dans les nouvelles conditions générales d’utilisation du géant de Mountain View.

Il lui est reproché par exemple de ne pas expliciter la base juridique sur laquelle il fonde précisément chacun des traitements derrière Android, une obligation pourtant prévue par le texte européen.

De même, outre un déficit d’information, Google est accusé de ne pas offrir de vraie liberté aux utilisateurs, si tant est que le consentement soit la base du recueil. Dans le RGPD, cette logique du « à prendre ou à laisser » fait présumer que le consentement n’a pas été donné librement, et la situation devient quelque peu délicate pour celui qui est mis en cause.

Selon Nyob.eu, Google « exige de la personne concernée de consentir à sa politique de confidentialité et à ses conditions d’utilisation dans leur ensemble, ce qui couvre en fait tous les "services", que le Responsable du Traitement met à disposition (par exemple YouTube, le navigateur Chrome, Google Services, Google Maps, Google Search, Google Actualités, Gmail, AdWords tout comme plusieurs autres services) ».

Un refus est lourd de conséquences : « le responsable du Traitement ne met simplement aucun service à disposition sans forcer préalablement la personne concernée à accepter ses conditions d’utilisation et sa politique de confidentialité ».

Un manque d’informations, un consentement noyé dans les CGU

Concernant Instagram, on retrouve les mêmes accusations. Schrems reproche au service, propriété de Facebook, de ne pas définir la base juridique du consentement, une obligation pourtant née du RGPD pour chaque type de traitement. Il « se contente d’énumérer chacune des six bases juridiques pour un traitement licite ». Conséquence : impossible « de déterminer clairement quels traitements précis sont basés sur chaque base juridique ».

Selon la plainte, le service de partage a caché dans les conditions générales d’utilisation (Termes of service) des clauses l’autorisant afin d’aiguiser ses publicités ciblées. Une forme de « consentement caché » dans les CGU : les utilisateurs ne sont pas correctement informés des traitements consécutifs à cette acceptation qui se fait sans optionnalité.  

Whatsapp, propriété du même réseau social, souffre des mêmes critiques, avec une politique du tout ou rien. Du côté de Facebook, des clauses cachées dans les CGU permettent à Schrems de dupliquer ses critiques.

Et comme chez les autres services en ligne, la plateforme est pingre en options lorsqu’il faut accepter les nouvelles conditions, sans la granularité fine qu’évoque le règlement général. Ou plutôt, il y a bien une option, mais c’est celle de la suppression du compte. En soi, c’est une arme sur la tempe de l’utilisateur qui ne permet pas de satisfaire un recueil libre du consentement.

Un maximum de 7,6 milliards d’amendes administratives

Au regard du barème de sanctions programmé par le règlement, à savoir 20 millions d’euros ou 4 % du chiffre d’affaires mondial, Maximilian Schrems estime que les sociétés épinglées pourraient être redevables d’un maximum de 7,6 milliards d’euros, ainsi ventilés… :

  • Google : 3,7 milliards d’euros
  • Instagram : 1,3 milliard d’euros
  • WhatsAppl : 1,3 milliard d’euros
  • Facebook : 1,3 milliard d’euros.  

Pour inciter les autorités de contrôle à suivre cette voie, les différentes plaintes relèvent la position dominante de chaque structure, signe d’un déséquilibre manifeste avec les utilisateurs.

NOYB affirme par exemple que Google, « malgré ses vastes capacités organisationnelles et techniques en tant qu'entreprise multinationale, a choisi de contourner résolument les exigences de traitement de la nouvelle loi, en n'assurant pas, même de la façon la plus indirecte le consentement «libre» ».

L’initiative en appelle donc à des amendes dissuasives, proportionnées et efficaces. Il sollicite également que les autorités de contrôle interdisent les traitements visés afin de contraindre les responsables à une purge plus salutaire.  

La balle dans le camp des autorités de contrôle

Avec le RGPD, a estimé en substance Isabelle Falque-Pierrotin, l’Europe joue sa crédibilité. Avec ces quatre actions, celle-ci dispose d’une excellente occasion pour le démontrer.

Les résultats seront très précieux, au-delà même du sens des décisions attendues dans de longs mois. Chaque décision sera le siège d’une « jurisprudence » salutaire sur les marges de manœuvre des responsables de traitement et des droits reconnus aux personnes physiques.

Commentaires (58)

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Il est temps que les gens prennent conscience du “gratuit” qui n’en est pas. Je ne condamne pas ce modèle mais il a beaucoup détruit économiquement.

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floceo a écrit :



Il est temps que les gens prennent conscience du “gratuit” qui n’en est pas. Je ne condamne pas ce modèle mais il a beaucoup détruit économiquement.







Je suis d’accord, sauf que ce modèle donne du boulot à des milliers de personnes, sans doute plus.

Ca aurait été plus intelligent de faire une monté en puissance par pallier pour laisser le temps de trouver des solutions plutôt qu’un tout ou rien du jour au lendemain.

On voit le résultat avec l’autre qui se croit malin à porter plainte à J+1.


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On est loin d’un “tout ou rien du jour au lendemain”, et il faut dire qu’un recours judiciaire ne présume pas de la suite de la procédure : en l’état des choses, le RGPD ne verra pas l’application des premières sanctions avant un délai d’un an (et encore… ça ne concernera que des organisations qui manifesteront une mauvaise foi digne d’Al Capone).  



« 8. La France est-elle prête ?



Pas exactement. Le projet de loi sur le RGPD, censé activer notamment plusieurs marges de manœuvre du règlement, a été déféré la semaine dernière devant le Conseil constitutionnel par plus de 60 sénateurs. 

[…]

Mieux, dans le texte, 19 décrets d’application sont programmés, précédés le plus souvent d’un avis de la CNIL. Un tel chantier devrait prendre des mois de travaux.



Ce retard est problématique. Certes, faute de texte, c’est le règlement qui s’applique sans nuance, cependant, le projet de loi règle dans le détail les procédures de collaboration entre la commission et les autres autorités de contrôle installées en Europe. La lacune calendaire française risque donc d’impacter les procédures portant sur les traitements touchant à plusieurs pays. 

[…]

Enfin, la CNIL crie quelque peu famine depuis quelques temps. Elle se plaint de ne pas disposer des ressources suffisantes pour assumer ses nouvelles missions. Il faudra attendre la prochaine loi de finances pour espérer une rustine budgétaire.  

[…]




  1. N’y a-t-il pas un marketing de la peur autour du RGPD ?



    Clairement. Le RGPD est souvent « vendu » par les prestataires spécialisés, mais aussi les médias, sous son versant le plus anxiogène. Rien de plus simple, pour vendre des gilets pare-balles, que de claironner une guerre à nos portes. La CNIL a d’ailleurs tiré le signal d’alarmepubliquement sur certaines pratiques.



    La position de la commission sur cette question est simple : d’une part, le 25 mai ne sera pas un couperet. D’autre part, sa stratégie dépendra des atteintes constatées. Selon ses confidences, l’autorité indépendante se montrera intraitable pour la violation des grands principes partagés avec la loi de 1978, mais beaucoup plus conciliante pour les nouvelles obligations.



    Dans ce nouveau périmètre, sa démarche est davantage celle d’un accompagnement sur plusieurs mois, en particulier à destination des petites structures (PME, start-up, etc.), évidemment loin de disposer des ressources suffisantes. […] »   





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Les solutions alternatives c’est très bien mais ça suggère de devoir convaincre tout ses contacts de migrer dessus aussi



Encore, entre power user ça peut se concevoir, mais c’est quasi impossible de demander a un power user de migrer



J’en suis arrivé a devoir installer WhatsApp juste pour garder contact avec UNE personne par exemple…

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Stel a écrit :



Je suis d’accord, sauf que ce modèle donne du boulot à des milliers de personnes, sans doute plus.

Ca aurait été plus intelligent de faire une monté en puissance par pallier pour laisser le temps de trouver des solutions plutôt qu’un tout ou rien du jour au lendemain.

On voit le résultat avec l’autre qui se croit malin à porter plainte à J+1.





Si tu parles des “milliers de personnes” travaillant en lien avec le défonçage de données, les emplois créés dans ce modèle économique ne font que polariser sur ses deux extrêmes le marché de l’emploi: quelques ultras qualifiés d’un coté (biens rémunérés) et une large majorité de pas qualifiés (mal payés) de l’autre.



Les qualifications intermédiaires ont tendances à se faire lourder ou à devoir accepter des conditions de rémunération inférieures à leurs qualifications.



Bien que l’article ne vise pas spécifiquement le modèle du défonçage de données pour du faux gratuit, je me permet de le citer car il exprime clairement le sentiment que m’inspire l’actuel développement de l’économie des “nouvelles technologies”:

https://www.kissmyfrogs.com/bienvenue-flemme-land/


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Ils sont drôles chez Tumblr. Ils te laisse le choix de refuser qu’ils vendent tes données, mais pour ça il faut décocher manuellement les 332 « partenaires »<img data-src=" />

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sephirostoy a écrit :



Mais euh, je veux le beurre, l’argent du beurre et le cul de la crémière sans donner mon consentement à Google euh !



Sinon, je ne vois pas le problème avec la logique du à prendre ou à laisser : le choix est simple : oui / non dégagez. C’est au contraire tout bénéf pour les solutions alternatives.





ça me fait penser à ça…&nbsp;(suivre le lien hypertexte)


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takowtak a écrit :



Je me demande a qui reviennent les fonds en cas de condamnation?





Il rentre dans le budget de l’UE:

https://www.touteleurope.eu/actualite/le-budget-de-l-union-europeenne.html

“Le reste (environ 1%) provient de taxes versées par le personnel de l’UE sur ses rémunérations, de contributions de pays tiers à certains programmes européens, d’amendes infligées aux entreprises qui enfreignent les règles de concurrence ou d’autres lois, ainsi que du solde de l’exercice précédent.”


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Whatsapp: tu ne partages pas tes contacts, tu ne peux pas texter à un numéro de téléphone à moins qu’il soit déjà présent dans un groupe… M’en fout, ils n’auront pas mes contacts. Quant à la conformité RGPD, ça m’a l’air un poil léger!

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Noyb.eu, qui agit en représentation des intérêts d’un internaute français





Est-ce que Shrems est avocat ?

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sephirostoy a écrit :



Mais euh, je veux le beurre, l’argent du beurre et le cul de la crémière sans donner mon consentement à Google euh !



Sinon, je ne vois pas le problème avec la logique du à prendre ou à laisser : le choix est simple : oui / non dégagez. C’est au contraire tout bénéf pour les solutions alternatives.





Ton commentaire est un peu réducteur. On a laissé des entreprises comme Google s’installer en quasi monopole. Du coup ils peuvent désormais t’imposer n’importe quoi.



Sur le fond du problème je te rejoins, mais en pratique ces grosses entreprises ont tellement tout verrouillé grâce à l’indifférence des pouvoirs publiques que ça devient très difficile de leur échapper.



Et leur puissance financière est telle qu’aucun concurrent ne peut espérer pointer le bout de son nez.


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Krogoth a écrit :



Il rentre dans le budget de l’UE:

https://www.touteleurope.eu/actualite/le-budget-de-l-union-europeenne.html

“Le reste (environ 1%) provient de taxes versées par le personnel de l’UE sur ses rémunérations, de contributions de pays tiers à certains programmes européens, d’amendes infligées aux entreprises qui enfreignent les règles de concurrence ou d’autres lois, ainsi que du solde de l’exercice précédent.”





Tu es sur? Car la ils ont saisi des juridictions “local” (CNIL, DPA belge, HmbDfDI de Hambourg, DSB).&nbsp;Et vu que l’action est instancié par un organisme externe (NOYB) je suppose&nbsp;que ce dernier obtiens&nbsp;aussi une rémunération&nbsp;?


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Je trouve dommage d’avoir des plaintes dès le Jour 1 du RGPD… Même si il a eu un délai de préparation suffisamment en amont de la part des entreprises, ce n’est pas forcément le cas des utilisateurs.&nbsp;

&nbsp;

&nbsp;Ce qu’il faut surtout noté au cours de 6 premiers mois, voir année, c’est la capacité des entreprises et des utilisateurs à prendre en main les outils offerts par le RGPD.



Aujourd’hui chaque entreprise y va de sa propre interprétation de certaines règles et va regarder ce que les autres ont mis en place.

Les premiers jugements vont faire office de jurisprudence.



J’ai assisté à une conférence, où&nbsp; le présentateur ne savait pas trop comment le machine learning allait être problématique si ce dernier utilise des données utilisateurs.

Bref coté entreprises et utilisateurs tout le monde est entrain de voir comment cela va changer notre quotidien.



&nbsp;

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Bon on en f’ra pas en Europe c’est tout

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ike a écrit :



Je trouve dommage d’avoir des plaintes dès le Jour 1 du RGPD… Même si il a eu un délai de préparation suffisamment en amont de la part des entreprises.





+1


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Tout a fait.

Par exemple, à part IOS plutôt réservé à une population aisée, j’ai du mal à envisager une solution grand public alternative à Google/Android.

De même dans le cadre de mon association, tisser des liens avec tous les acteurs du domaine concerné sans passer par facebook est difficilement concevable.

C’est bien d’ailleurs que dans le cadre de la plainte soit fait mention de la position dominante de ces acteurs.

&nbsp;

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Krogoth a écrit :



Il rentre dans le budget de l’UE:

https://www.touteleurope.eu/actualite/le-budget-de-l-union-europeenne.html

“Le reste (environ 1%) provient de taxes versées par le personnel de l’UE sur ses rémunérations, de contributions de pays tiers à certains programmes européens, d’amendes infligées aux entreprises qui enfreignent les règles de concurrence ou d’autres lois, ainsi que du solde de l’exercice précédent.”









takowtak a écrit :



Je me demande a qui reviennent les fonds en cas de condamnation?





Une amende (administrative ou pénale) entre dans le budget de l’organisation publique auquel il appartient. En l’occurrence le RGPD prévoit que chaque État-membre désigne une autorité de contrôle (chapitre VI du RGPD - en France, la CNIL), donc il est fort probable qu’une sanction décidée par la CNIL entre dans le budget de la France.


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FlamingFlowair a écrit :



+1






 Des condamnations contre Google ou Facebook, il y en a déjà eu dans quelques États-membres, notamment en France, sans que ça fasse changer leurs pratiques illégales. C'est pas comme si ces 2 multinationales étaient innocemment ignorantes des réglementations en Union européenne. Et rien ne dit que les autorités de contrôle passeront immédiatement à des sanctions : on parle d'un recours devant des juridictions, bien malin celui qui connait dès aujourd'hui la suite de ces procédures à peines lancées.

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Tandhruil a écrit :



Tout a fait.

Par exemple, à part IOS plutôt réservé à une population aisée, j’ai du mal à envisager une solution grand public alternative à Google/Android.

De même dans le cadre de mon association, tisser des liens avec tous les acteurs du domaine concerné sans passer par facebook est difficilement concevable.

C’est bien d’ailleurs que dans le cadre de la plainte soit fait mention de la position dominante de ces acteurs.



Pour le cas Google/Android, la réalité s’appelle dumping, mort des concurrent sur le segment de marche, monopole.

Lors de l’arrive d’android, la plupart de fabriquant de smartphone a coulé.

Pourquoi ?

Les OEM se sont jeté sur Android, proposé gratuitement par google. Ceux qui développaient leur propre OS (plus ou moins bases sur linux/Java) on été pris de court et surtout par un coût de développement supplémentaire.

Samsung a fait le virage Android a temps et a laissé tomber ses propres dev.

Nokia, Motorola se sont fait dépasser puis dépecer.

HTC a fait concurrence a ces anciens clients.

Depuis Google impose un paiement pour ses services … et développe un remplaçant d’android pour contrer ces vilains fabricants chinois qui utilisent la version open source.


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« Quelle est la différence entre une amende et des dommages et intérêts ?



On confond souvent amende et dommages – intérêts. 



Il faut les distinguer : 





  • l’amende est une peine qui peut être prononcée par unTribunal pénal seule ou encomplément d’une peine de prison. Elle répare une violation de la loi.

    La somme fixée par le juge est payée à l’Etat.



  • les dommages – intérêts : il s’agit de sommes fixées par une juridiction pénale ou civile ( conséquence d’un accident ou préjudice subi au titre de trouble de voisinage ou autres ). La somme fixée par la juridiction correspond à la réparation d’un dommage (on parle de préjudice) matériel, physique ou moral subi par une victime.

    Les dommages – intérêts sont payés  par le responsable directement à la victime. »



      - source-

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Nerg34 a écrit :



Ton commentaire est un peu réducteur. On a laissé des entreprises comme Google s’installer en quasi monopole. Du coup ils peuvent désormais t’imposer n’importe quoi.



Sur le fond du problème je te rejoins, mais en pratique ces grosses entreprises ont tellement tout verrouillé grâce à l’indifférence des pouvoirs publiques que ça devient très difficile de leur échapper.



Et leur puissance financière est telle qu’aucun concurrent ne peut espérer pointer le bout de son nez.







Tous les empires disparaissent un jour. Rome, la Grèce Antique, l’empire Mongol ont tous disparu. De nos jours, les USA sont sur le déclin et sera bientôt remplacé par la Chine.

Microsoft est sur la pente descendante et est doucement remplacé par Google sur les OS grace aux Chromebooks. Rien n’est gravé dans le marbre, et heureusement.


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sephirostoy a écrit :



On espère tous que non et qu’il faut des consentements spécifiques ne fermant pas la porte du service, reste que c’est loin d’être gagné et, très honnêtement, je ne nous donne pas gagnant :/







Non on espère pas tous que non.

T’as quelqu’un derrière ton siège avec un flingue sur ta tête qui te force à aller sur ces sites ?

Si t’es pas content de leur conditions tu peux te casser du site.



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Stel a écrit :



Non on espère pas tous que non.

T’as quelqu’un derrière ton siège avec un flingue sur ta tête qui te force à aller sur ces sites ?

Si t’es pas content de leur conditions tu peux te casser du site.





Donc, “on espère tous -sauf stel- que non”.


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Stel a écrit :



Non on espère pas tous que non.

T’as quelqu’un derrière ton siège avec un flingue sur ta tête qui te force à aller sur ces sites ?

Si t’es pas content de leur conditions tu peux te casser du site.





Tu devrais aller lire ce que veut dire “être en position dominante” cela te permettrait de mieux comprendre certaines choses.


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Stel a écrit :



C’est tellement ca…..

Quand au mec qui lance une action à J+1 du RGPD ca en dit long à quel point il à la dalle, le mec se prend pour le chevalier blanc d’internet.





Une startup créée sous forme d’ong dont le but est de faire la peau au GAFAM sur fond de RGPD. Normal qu’ils aient la dalle dès J+1.


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carbier a écrit :



Tu devrais aller lire ce que veut dire “être en position dominante” cela te permettrait de mieux comprendre certaines choses.





Ca va même plus loin que le seul problème de la position dominante: idéalement il faudrait que les gens prennent consciences de la valeur de leurs données persos, et du coup puissent souscrire à une offre gratuite avec défonçage de données si pour eux cela n’a pas d’importance, ou à l’inverse à une offre payante sans défonçage de données.



C’est un certain modèle économique (très courant sur le net) qu’il faudrait arriver à remettre en cause.



Après comme indiqué plus haut je suis très pessimiste sur nos chances de succès…


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Stel a écrit :



Non on espère pas tous que non.

T’as quelqu’un derrière ton siège avec un flingue sur ta tête qui te force à aller sur ces sites ?

Si t’es pas content de leur conditions tu peux te casser du site.



Sur la théorie je suis d’accord.



Dans la pratique, chercher un boulot dans certains secteurs actuellement sans compte LinkedIn c’est quelques mois de chômage garantis. C’est pas un flingue, mais bon.



Sans compter quelques dérives comme Facebook qui oblige un développeur à se connecter avec un compte perso pour accéder à son API. Je travaille pour une boîte qui a besoin d’accéder à l’API facebook -&gt; je dois avoir un compte facebook, qui en principe ne doit pas être fake -&gt; je dois accepter leurs conditions d’utilisation. C’est pas un flingue, mais bon.


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Exact, la pression sociale suffit amplement. J’ai fait le choix de refuser Facebook. Je passe plus que fréquemment pour un extraterrestre. Mes proches essaient de me forcer par tous les moyens à m’y inscrire.&nbsp;Sans parler de l’accès à tout une série d’informations et d’articles qui sans être primordial, m’est impossible.



Mais je place mes données au dessus de tout ça. Après tout, c’est pas pour rien que je consulte NxI :-)

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Si t’es pas d’accord pour avoir un smartphone android tu n’as pas de smartphone ou un IOS à 800 € ?



Me sortez pas : Installe Linux Lineage

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crocodudule a écrit :



Ca va même plus loin que le seul problème de la position dominante: idéalement il faudrait que les gens prennent consciences de la valeur de leurs données persos, et du coup puissent souscrire à une offre gratuite avec défonçage de données si pour eux cela n’a pas d’importance, ou à l’inverse à une offre payante sans défonçage de données.



C’est un certain modèle économique (très courant sur le net) qu’il faudrait arriver à remettre en cause.



Après comme indiqué plus haut je suis très pessimiste sur nos chances de succès…





+1

Il est clair que si au final le RGPD permettait d’avoir le choix entre le gratuit (avec pub et pompage de données perso) et le payant (sans pub et avec préservation des données perso), cela permettrait à tout le monde d’avoir le choix.



Mais bon on peut rêver.


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Aux gens qui disent que Day 1, l’attaque légale est lancée, que c’est plutôt “abusée” etc.. Je rappellerai deux points :




  • depuis Avril 2016 les entreprises ont eu le temps de se préparer

  • Depuis la mise en place effective du RGPD, il est possible d’avoir de vraies amendes et des recours légaux efficaces.

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melchizedech a écrit :



Aux gens qui disent que Day 1, l’attaque légale est lancée, que c’est plutôt “abusée” etc.. Je rappellerai deux points :




  • depuis Avril 2016 les entreprises ont eu le temps de se préparer

  • Depuis la mise en place effective du RGPD, il est possible d’avoir de vraies amendes et des recours légaux efficaces.





    Les entreprises sont au courant depuis 2016, mais la plupart des actions menée ont été fais fin 2017, début 2018.

    &nbsp;

    La plupart des entreprises (et service publics) actuellement ne savent pas trop sur quel pied danser avec le RGPD, ni n’ont une compréhension précise des différentes implications technique et juridique.

    C’est d’ailleurs pour cela que chaque site va de sa petite solutions et interprétation (d’un blocage du site pour les visiteurs européen, d’une version sans cookie, js pour&nbsp; d’autre, ….).



    Faire un recensement des pratiques mise en place par les différents site ‘majeur’ (il a pas que les GAFA hein), voir les solutions mise en place et dans quel mesures il s’inscrive dans le respects&nbsp; de la vie privée avant de lancer une procédure judiciaire aurait eu un meilleur mérite.



    &nbsp;


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Je suis dans le même cas que toi, j’ai choisi de ne pas avoir de compte Facebook.

Je suis généralement assez “à la pointe” et un utilisateur primo adoptant pour pas mal de chose.

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Oui, personne n’a la science infuse, notamment face à une nouvelle réglementation qui touche tout un continent (ce qui arrive rarement, le droit est généralement plutôt en retard vis-à-vis du fonctionnement de la Société). En l’occurrence, tout citoyen peut engager un recours contre n’importe quelle organisation qui traite des données personnelles (il faut seulement être résident européen) : si vous souhaitez être exhaustif, c’est votre choix, allez-y, on vous regarde… et peut-être qu’on vous applaudira si vous obtenez gain de cause contre la multitude.

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crocodudule a écrit :



Ca va même plus loin que le seul problème de la position dominante: idéalement il faudrait que les gens prennent consciences de la valeur de leurs données persos, et du coup puissent souscrire à une offre gratuite avec défonçage de données si pour eux cela n’a pas d’importance, ou à l’inverse à une offre payante sans défonçage de données.




 C'est un certain modèle économique (très courant sur le net) qu'il faudrait arriver à remettre en cause.       






 Après comme indiqué plus haut je suis très pessimiste sur nos chances de succès...









  • la valeur marchande des big data -

    &nbsp;Versus

  • le choix libre et éclairé de l’utilisateur + la conscience que les données perso. font partie de l’individu -



    Le combat n’est pas gagné d’avance pour l’utilisateur de services numériques qui souhaite garder le contrôle sur ses données personnelles.


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Si l’Europe pouvait être efficace….

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Bon maintenant on attend que la Quadrature du net nous sorte un module pour lancer une plainte semi automatique et on bombarde les services européens !

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La stratégie des petites boîtes qui consiste à laisser les grosses se faire taper dessus en attendant de se mettre en conformité semble porter ses fruits jusque là…<img data-src=" />



J’espère que la décision sera claire et montrera l’exemple pour toutes les sociétés en tout cas&nbsp;<img data-src=" />

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Ça va être une bataille juridique épique.



#popcorn

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Mais euh, je veux le beurre, l’argent du beurre et le cul de la crémière sans donner mon consentement à Google euh !



Sinon, je ne vois pas le problème avec la logique du à prendre ou à laisser : le choix est simple : oui / non dégagez. C’est au contraire tout bénéf pour les solutions alternatives.

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Je me demande a qui reviennent les fonds en cas de condamnation?

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Qui malgré tout fera plus ou moins figure de jurisprudence indulgente car apparaissant au lendemain de la loi.



Autant laisser un peu plus de temps, les voir se débattre un peu avant d’attaquer et de se retrouver avec un jugement avec du recul pour une jurisprudence propre et potentiellement plus sévère des déviances vis a vis de la loi.

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Nerg34 a écrit :



Ton commentaire est un peu réducteur. On a laissé des entreprises comme Google s’installer en quasi monopole. …









Tandhruil a écrit :





C’est bien d’ailleurs que dans le cadre de la plainte soit fait mention de la position dominante de ces acteurs.









XXC a écrit :



Pour le cas Google/Android, la réalité s’appelle dumping, mort des concurrent sur le segment de marche, monopole.





Je sens un léger glissement entre un recours en faveur du respect du RGPD dont parle l’article ci-dessus, et des potientiels abus de position dominante sur un marché économique… sauf à considérer un nouveau concept qui établirait une relation entre monopole économique et exploitation illégale des données personnelles.


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Et on laisse Amazon faire pareil.

Tant que l’UE ne se sortira pas les doigts pour pousser à des alternatives, nous resterons 100% dépendants de ces grosses boîtes américaines.



Comment vouloir réguler la gestions de nos données quand 100% de nos appareils tournent sur un Os américain qui fait du pillage de nos données son fond de commerce.



Même Microsoft s’y met avec win10.

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Disons que la position dominante est une circonstance aggravante.

Si Android / Facebook (pour ne citer que ceux que j’utilise) n’étaient pas en position dominante, il n’opteraient pas pour des solutions radicales en cas de refus (suppression de compte, désactivation de services).

&nbsp;

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Tandhruil a écrit :



Par exemple, à part IOS plutôt réservé à une population aisée



Lol <img data-src=" />


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J’ai pas de soucis avec la différenciation entre “amende” et “dommage et intérêt”.

Mais la situation n’est pas forcement claire ici, d’autant que l’article indique bien :

“Noyb.eu, qui agit en représentation des intérêts d’un internaute français”, généralement&nbsp;quand on représente&nbsp;l’intérêt&nbsp;d’un individu c’est bien qu’on estime que ce dernier a subit un dommage.

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C’est la position dominante qui permet d’imposer la collecte de données et ce malgré l’information de l’utilisateur.



L’un me paraît difficile à dissocier de l’autre.

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Toutes ces grandes sociétés US ont déjà prévu un budget de du personnel alloués aux batailles juridiques à venir concernant le RGPD.



D’ailleurs, l’essentiel du budget/personnel concernant le RGPD à surement été alloué au juridique et pas à la mise en place de la solution technique.



Bref, Legal business as usual.

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takowtak a écrit :



J’ai pas de soucis avec la différenciation entre “amende” et “dommage et intérêt”.

Mais la situation n’est pas forcement claire ici, d’autant que l’article indique bien :

“Noyb.eu, qui agit en représentation des intérêts d’un internaute français”, généralement quand on représente l’intérêt d’un individu c’est bien qu’on estime que ce dernier a subit un dommage.



Il a le choix entre tout accepter et aller voir ailleurs. Il y a donc bien un dommage.


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Encore une fois, on ne peut pas préjuger de l’issue d’une procédure judiciaire avant qu’elle ait commencé. La jurisprudence n’est pas constituée par une seule décision administration d’une autorité de contrôle (il en faut plus que ça).



La jurisprudence correspond à un ensemble de décisions et de jugements. Effectivement, il faudra patienter plusieurs années et plusieurs décisions pour qu’il existe une jurisprudence qui pourra statuer quelques règles complémentaires à propos du RGPD. Le jugement médiatique de tout ça, c’est autre chose.

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Je pense sincèrement qu’en France, il existait il y a 15 ans des infrastructures capable de contrer amazon localement (Fnac, 3Suisses, La Redoute, …)

Sauf que les acteurs concernés n’ont rien vu venir et n’ont pas été capables d ‘évoluer.



&nbsp;EDIT : De plus, je pense qu’amazon n’en a rien à faire de mes données personnelles, quand je vois la qualité de leurs suggestions, ils sont complètement à coté de la plaque. Je pense que ce qui les intéresse d’avantage, c’est d’être un acteur incontournable de la VPC.

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Y a-t-il des dommages-intérêts prévus dans le cadre du RGPD ?

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Nerg34 a écrit :



Et on laisse Amazon faire pareil. Tant que l’UE ne se sortira pas les doigts pour pousser à des alternatives, nous resterons 100% dépendants de ces grosses boîtes américaines.





Je trouve ce genre de commentaire un peu débile, en gros tu veut que l’Europe développe à perte un clone de facebook juste pour une histoire de donnée ? Tu te rend compte que le jours ou ça sera prêt en un clic facebook traitera tes données de façon plus saine et par conséquent personne n’ira sur ta plateforme ?



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Nerg34 a écrit :



C’est la position dominante qui permet d’imposer la collecte de données et ce malgré l’information de l’utilisateur. L’un me paraît difficile à dissocier de l’autre.





Ce qui est drôle c’est que les inscription sur ce genre de site fonctionnent de la même manière… Au tout début de facebook quand mon boss m’a montré ce truc ça m’a fait vraiment peur car je savais qu’a cause de gens comme lui tous le monde finirais par aller la dessus à la limite du forcing.



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sephirostoy a écrit :



Sinon, je ne vois pas le problème avec la logique du à prendre ou à laisser : le choix est simple : oui / non dégagez. .







C’est tellement ca…..

Quand au mec qui lance une action à J+1 du RGPD ca en dit long à quel point il à la dalle, le mec se prend pour le chevalier blanc d’internet.


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Jarodd a écrit :



Est-ce que Shrems est avocat ?







Je ne crois pas. Mais pas besoin de toute façon.


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“Les résultats seront très précieux, au-delà même du sens des décisions attendues dans de longs mois. Chaque décision sera le siège d’une «&nbsp;jurisprudence&nbsp;» salutaire sur les marges de manœuvre des responsables de traitement et des droits reconnus aux personnes physiques.”



Surtout on aura, je l’espère, enfin une position nette sur la question de savoir si le modèle économique du défonçage de données peut être présenté comme nécessaire à l’exécution du service, et donc à accepter ou à laisser.



On espère tous que non et qu’il faut des consentements spécifiques ne fermant pas la porte du service, reste que c’est loin d’être gagné et, très honnêtement, je ne nous donne pas gagnant :/

RGPD : Google, Instagram, WhatsApp et Facebook attaqués pour leur politique du « tout ou rien »

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