Selon l’ALPA, le nombre de « pirates » serait à son plus bas historique en France depuis 2010
Est-ce que tu baisses ?
Le 06 juin 2018 à 14h06
5 min
Droit
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D’après l’Association de lutte contre la piraterie audiovisuelle (ALPA), il y aurait eu une diminution de deux millions de « pirates » français entre 2016 et 2017. Une baisse « notable » qui s’expliquerait notamment par la procédure judiciaire à l'encontre de Zone-Téléchargement.
Le bras armé des grands studios et chaînes de télévision a dévoilé, mardi 5 juin, quelques grandes lignes de l’étude annuelle qu’il confie depuis 2010 à Médiamétrie. À partir d’un « logiciel de tracking » installé sur les ordinateurs et autres appareils connectés d’un panel de 30 000 individus, l’institut tente d’évaluer la consommation illégale de vidéos en France.
Le principal enseignement : le nombre de « pirates » (entendez par là personnes « ayant eu au moins un contact avec un site dédié à la contrefaçon audiovisuelle au cours d’un mois ») est à son plus bas niveau depuis le lancement de l’étude. Médiamétrie estime en effet à 12 millions le nombre d’internautes ayant consulté, même de manière occasionnelle, des sites illicites de peer-to-peer, de streaming ou de téléchargement direct en 2017.
À titre de comparaison, ils étaient 14 millions l’année précédente.
32 % d'internautes pirates en 2010, contre 26 % en 2017
La baisse paraît d’autant plus marquée une fois mise en perspective avec le nombre d’internautes, qui est passé de 39 millions en 2010 à 47 millions en 2017. De 32 % de « pirates » lors des premières études, l’on serait ainsi passé à 26 %. « La baisse est d’autant plus notable que le live streaming est cette année pris en compte dans le périmètre étudié », souligne Médiamétrie.
Pour l’ALPA, il n’y a pas de doute : « Ce résultat est dû aux succès des actions judiciaires qui ont permis de fermer de nombreux sites. » L’on ne compte effectivement plus les plateformes ayant disparu ou subi des mesures de blocage ces dernières années suite à des plaintes des ayants droit : The Pirate Bay, Allostreaming, Planet-Series, LibertyLand, mais aussi – et surtout – Zone-Téléchargement (quand bien même un clone lui a rapidement succédé).
La Hadopi, qui n’est citée à aucun moment, appréciera... De même que les acteurs engagés dans le développement de l’offre légale.
Le streaming désormais devant le P2P et le téléchargement direct
Le second enseignement : le streaming arrive désormais en tête des « canaux » de piratage privilégiés des internautes français – tout du moins sur la base du nombre de pirates par protocole.
Suite à la fermeture de Zone-Téléchargement.com, à la fin de l’année 2016, un « transfert » de 1,3 million d’internautes a ainsi été observé par Médiamétrie entre téléchargement direct et peer-to-peer. Le DDL, qui était sur la première marche du podium depuis 2011, a enregistré une lourde baisse, visiblement au profit du peer-to-peer (qui a ainsi ralenti son lent déclin).
En termes de « volume » de fichiers piratés, l’égalité est pourtant parfaite : selon l'étude, 372 millions de vidéos ont été illégalement visionnées en streaming, et autant via du téléchargement direct.
La plupart des pirates ont recours aux mêmes sites
Dernier enseignement important : « la piraterie reste très concentrée », en dépit du nombre de sites dédiés à la contrefaçon. « Plus de la moitié des internautes pirates accède à des contenus illégaux à partir de 5 sites uniquement », souligne ainsi l’étude. Alors que 2 000 sites sont pris en compte par Médiamétrie, 80 % de la « consommation » illicite de vidéos se ferait à partir de 20 plateformes.
On comprend mieux dans ce contexte pourquoi les ayants droit ciblent leurs actions contre de grands acteurs du piratage, à l’instar de Zone Téléchargement. Une lutte qui devrait d’ailleurs être exacerbée à en croire les récentes promesses de la ministre de la Culture, Françoise Nyssen, qui entend confier de nouveaux pouvoirs en la matière à la Hadopi (voir notre article).
Comme chaque année, l’étude commandée par l’ALPA revient de manière plus accessoire sur les films et séries les plus piratées. Sans surprise, « plus de la moitié » de ces contenus sont américains (54 % pour les films).
Médiamétrie note néanmoins que « près de la moitié des séries piratées sont disponibles sur les chaînes gratuites (44 %) ». Autrement dit, les internautes iraient télécharger ou visionner en streaming des épisodes dont ils peuvent pourtant profiter sans avoir à ouvrir leur portefeuille... Ce qui conduit les auteurs de l’étude à souligner que « l’accès rapide au contenu semble privilégié par les utilisateurs ».
À quelques jours de la Coupe du monde de football, l’ALPA s’inquiète enfin que le piratage des retransmissions sportives en livestreaming soit « en plein essor ». « Le sport et particulièrement le football est de plus en plus impacté par le piratage (de 10 % à 20 % des audiences TV selon les contenus) », relève à cet égard l’étude Médiamétrie.
Selon l’ALPA, le nombre de « pirates » serait à son plus bas historique en France depuis 2010
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32 % d'internautes pirates en 2010, contre 26 % en 2017
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Le streaming désormais devant le P2P et le téléchargement direct
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La plupart des pirates ont recours aux mêmes sites
Commentaires (70)
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Abonnez-vousLe 06/06/2018 à 15h53
Ca montre aussi que le nombre de pirates reste stable dans le temps, malgré l’augmentation sensible du nombre d’internautes (sauf en 2017, bizarre). Il s’agirait donc probablement des mêmes qui pirataient en 2010 et continuent encore aujourd’hui.
Je serais blagueur, je dirai que le million de pirate en moins entre 2016 et 2017 est en fait le même million en moins d’internautes entre 2016 et 2017 qui se serait fait couper l’accès internet par la hadopi qui n’aura du coup pas chômée durant cette période.
Le 06/06/2018 à 15h57
Non, c’est dû à Netflix, rien d’autre.
Le 06/06/2018 à 15h58
« Ce résultat est dû aux succès des actions judiciaires qui ont permis de fermer de nombreux sites. »
L’arrivée de Netflix n’a AUCUN rapport avec la baisse du nombre de pirate !
Le 06/06/2018 à 16h02
Le 06/06/2018 à 16h23
C’est des conneries ces chiffres, sinon comment ferait les ayants-droits pour justifier la protection de leurs biens, acquis avec la sueur au front ?
" />
Le 06/06/2018 à 16h29
C’est quand même rigolo tous ces pirates à capuche à chaque page du rapport.
Sur la première page, ils lui ont même collé des lunettes noires et un foulard. " />
Le 06/06/2018 à 16h30
Ou ceux qui ne sont pas diffusés pour vendre les coffrets dvd/br avec les épisodes jamais vu à la TV aussi…
Si le piratage se résume à visiter un site de téléchargements… Ah oui mince, faut tourner les chiffres dans le sens qui justifie le salaire de ces gens inutiles " />
Bref, vivement la prochaine promo sur les disques durs de 4, 6 ou 8 To. Les vidéos de famille et les sortie rando en 4k ça commence à prendre de la place. :)
Le 06/06/2018 à 16h33
Il y a la précocité des pirates. " />
Les internautes pirates 2 ans et plus sur la base d’un panel de 30. 000 individus recrutés essentiellement par téléphone et représentatifs de la population digitale Française sur tous les écrans
Le 06/06/2018 à 16h56
près de la moitié des séries piratées sont disponibles sur les chaînes gratuites (44 %) (…) Ce qui conduit les auteurs de l’étude à souligner que « l’accès rapide au contenu semble privilégié par les utilisateurs ».
Rapide… et sans pub, bien classé, dans l’ordre, en plusieurs format/langue, avec des commentaires, des liens externes.
Entre la vidéo “comme/quand veut le consommateur” et la même vidéo “comme/quand veut l’industriel”, faut pas s’étonner du choix des consommateurs.
Le 06/06/2018 à 17h09
Merci Hadopi. " />
Le 06/06/2018 à 17h19
Le 06/06/2018 à 17h23
Le 06/06/2018 à 17h25
Les doigts c’est utile pour travailler, le cerveau non." />
Le 06/06/2018 à 17h27
C’est plus facile pour les compter…
Le 06/06/2018 à 17h36
On peut aussi penser à celles là mais il ne vaut mieux pas les toucher.
Les premiers symptômes sont les nausées, les vomissements, les diarrhées, les troubles cardiaques importants. La mort intervient rapidement3.
Le 06/06/2018 à 17h36
Le 06/06/2018 à 14h45
Après m’être réuni j’ai décidé à la quasi unanimité que l’ALPA racontait n’importe quoi ! " />
Le 06/06/2018 à 14h48
Captvty est légal (c’est son créateur qui le dit " /> )
https://captvty.fr/faq#legal
Le 06/06/2018 à 14h59
Le 06/06/2018 à 15h05
J’imagine le choix cornélien…
“chef, je fais quoi ? je dis que le piratage baisse et on risque de perdre nos budgets/moyens ou je dis que le piratage augmente et on risque de passer pour un truc inutile ?”
Le 06/06/2018 à 15h11
“À partir d’un « logiciel de tracking » installé sur les ordinateurs et autres appareils connectés d’un panel de 30 000 individus”
Euh, je suis le seul que ça choque ? Ne me dites pas que c’est légal….
En ce qui concerne le coeur de l’article : quelle connerie (à mon avis) !
Ce ne sont pas leurs actions idiotes qui empêchent les gens de pirater mais l’explosion des applications de streaming légales comme Netflix ou Amazon Prime.
Le 06/06/2018 à 15h11
Que le créateur de Captvty considère son outil comme légal (et je rejoins son analyse) ne signifie pas que l’ALPA a la même analyse.
Mon hypothèse est que l’ALPA considère Captvty comme illégal, et classe le téléchargement ou le streaming via cet outil (ou d’autres outils plus ou moins équivalents, tels youtube-dl), dans les pratiques illégales, ce qui expliquerait pourquoi les chiffres du piratage d’oeuvres disponibles sur les portails de télévision rattrapage augmenteraient, toujours selon la même source.
Le 06/06/2018 à 15h12
Même l’offre “payante” ne permet pas d’acheter, mais seulement de louer avec du DRM partout.
Le 06/06/2018 à 15h14
Il y a nécessairement des gens qui, plusieurs ordinateurs ou non, se font flasher par l’outil de pistage de Médiamétrie qu’ils ont installé eux-mêmes, pour ce que je comprends de l’article et de l’obtention des chiffres.
Le 06/06/2018 à 15h29
Si l’ALPA jugeait l’application illégale, elle l’aurait fait interdire depuis belle-lurette. Non ? " />
Étant donné que sur les sites de rattrapage des chaînes TV, on peut choper l’adresse du stream et le coller dans Captvty et procéder ainsi au téléchargement, je vois pas d’illégalité " /> C’est les chaînes elles-mêmes qui “donnent” ces adresses. Après, bien sûr, ça doit rester dans le cadre familial " />
Le 06/06/2018 à 15h31
J’ai l’impression que l’analyse de l’étude a été plus poussée que l’étude elle-même ! :)
Le 06/06/2018 à 15h32
Il n’y a pas que netflix, il y a aussi bandcamp, deezer/spotify et cie qui font baisser le recours au piratage de musique.
Ca fait juste depuis toujours qu’il est évident qu’une offre légale à un tarif acceptable par les consommateurs est la seule solution.
Le 06/06/2018 à 15h37
Si je comprends bien, ils recoupent plusieurs méthodes. Dont un “suivi” de sites. Je sais pas ce que veut dire suivi.
Le document ALPA dit:
DDL :
mesure basée sur le suivi de 246 sites et applications identifiés comme étant dédiés à la contrefaçon de vidéos.
P2P :
mesure basée sur le suivi de 137 sites et applications identifiés comme étant dédiés à la contrefaçon de vidéos.
edit: ha non j’ai rien dit, ça doit être un suivi sur le pc des utilisateurs tout simplement.
Le 06/06/2018 à 15h38
Ce qui conduit les auteurs de l’étude à souligner que « l’accès rapide au contenu semble privilégié par les utilisateurs ».
sans blagues !
Le 06/06/2018 à 15h40
Sans oublier la qualité du doublage pour les séries étrangères doublées en VF " />
Le 06/06/2018 à 15h42
Non t’es pas le seul " />
J’avais mis MyCanal pour regarder SAFE d’Harlan Coben en décalé , et j’ai tout de suite senti qu’il y avait un truc
( je suis peut-être parano … mais quand le truc te dit qu’il te reste 13 jours pour regarder ce que tu viens de télécharger, ça sent le tracking à plein nez)
mais bon c’est parti " />
Le 06/06/2018 à 15h46
C’est parfaitement légal si c’est en opt-in de la part de l’utilisateur (libre et informé bien entendu) . Apres on peut se demander a quel point ça va biaiser les comportement du paneliste et il faudra regarder la représentativité du dit paneliste.
Le 06/06/2018 à 18h13
Peut-être qu’il n’y avait pas grand chose qui valait la peine d’être piraté sur cette période " />
Le 06/06/2018 à 18h36
Le 06/06/2018 à 18h40
Le 06/06/2018 à 18h41
Que te dire ? TF1 a menacé l’auteur de Captvty de poursuites, et a tenté de convaincre son hébergeur de l’illégalité de son logiciel, en vain.
Pour autant, à ma connaissance, TF1 n’a pas déposé de plainte en ce sens. Je doute néanmoins que l’entreprise et ses juristes aient changé d’avis quant au caractère illicite de Captvty.
La publication des liens, ou encore leur référencement par les moteurs de recherche n’implique pas automatiquement la légalité de leur usage, comme a pu le constater Bluetouff.
Enfin bref, je ne suis ni juriste, ni expert en propriété intellectuelle, pas plus qu’impliqué dans la lutte contre le piratage, mais un Internaute lambda qui s’étonne.
Le 06/06/2018 à 18h45
Le 06/06/2018 à 19h04
Et le boum du VPN on en parle ? " />
Le 06/06/2018 à 20h58
Tout a fait d’accord, les gens se contente de ce qu’ils trouvent sur Netflix et ont délaissé le reste c’est tout. Sûrement pas grâce a eux et les “actions”
Le 06/06/2018 à 21h48
S’il n’y a pas de tigre dans ton salon, c’est que la protection anti-tigre est efficace.
Il faut continuer à la maintenir. " />
Le 07/06/2018 à 01h41
Ce sous-titre est " />
Le 07/06/2018 à 05h33
Depuis le temps qu’on disait qu’il aurait suffi d’une offre correcte pour les films pour qu’on arrête de télécharger et qu’ils niaient, ils n’allaient quand même pas se retourner et admettre leur connerie.
Le 07/06/2018 à 05h56
Le 07/06/2018 à 07h02
Il y en aura toujours, mais la part va diminuer.
Aujourd’hui les gens regardent des séries sur Netflix, c’est plus simple, plus rapide, pas cher, légal, et t’as l’impression de faire partie d’une communauté.
Le 07/06/2018 à 11h03
Le 07/06/2018 à 11h06
Le 07/06/2018 à 11h15
ils avaient pas le budget pour le perroquet et le bandeau sur l’œil " />
Le 07/06/2018 à 11h45
Ca c’est les gens qui consomment passivement, ils peuvent se contenter de VoD, ils regardent ce qui leur est proposé.
Mais Netflix c’est pas l’alpha et l’omega non plus.
Quand le dernier épisode de GoT ou le dernier Marvel est dispo en p2p ou streaming illégal, les gens qui savent ce qu’ils veulent vont pas attendre 1 an. " />
Le 06/06/2018 à 14h11
" />" />" />" />
Le 06/06/2018 à 14h17
Oui monsieur l’agent, tout à fait monsieur l’agent " />
Le 06/06/2018 à 14h17
“Pour l’ALPA, il n’y a pas de doute : « Ce résultat est dû aux succès des actions judiciaires qui ont permis de fermer de nombreux sites. » L’on ne compte effectivement plus les plateformes ayant disparu ou subi des mesures de blocage ces dernières années suite à des plaintes des ayants droit : The Pirate Bay, Allostreaming, Planet-Series, LibertyLand, mais aussi – et surtout – Zone-Téléchargement (quand bien même un clone lui a rapidement succédé).“Perso je vois plutôt par là le fait que Netflix et autres variantes se démocratisent de plus en + et que pour certains cela peut suffire…
Le 06/06/2018 à 14h22
Par contre depuis quelques jours je tombe sur bien plus de liens KO sur 1fichier, alors qu’avant il y avait souvent du contenu, même s’il n’était pas récent.
(entendez par là personnes « ayant eu au moins un contact avec un site dédié à la contrefaçon audiovisuelle au cours d’un mois »)
Un “contact” ? Donc je visite ZT, sans cliquer sur un lien, donc je suis comptabilisé ?
Le 06/06/2018 à 14h25
Concernant le sport, il faut dire que les solutions de streaming sont assez efficaces.
Au delà des sites qui débordent de pub et avec une vidéo Flash toute pixelisée, il existe des solutions en P2P assez puissante et qui propose une qualité proche de la télé (bon, par contre, faut aimer le russe ou l’espagnol ^^ )
Sinon, je rejoins houawe, l’arrivé de Netflix a fait bouger les choses. Je connais beaucoup de personnes qui ont arrêté de télécharger pour n’utiliser que Netflix
Le 06/06/2018 à 14h26
" />" /> mais oui
“Le streaming désormais devant le P2P et le téléchargement direct”
donc à la fois on y perd la qualité et l’efficacité vis-à-vis du réseau, non y’a pas à dire c’est un beau progrès tout ça " />
Le 06/06/2018 à 14h29
Médiamétrie note néanmoins que « près de la moitié des séries piratées sont disponibles sur les chaînes gratuites (44 %) ». Autrement dit, les internautes iraient télécharger ou visionner en streaming des épisodes dont ils peuvent pourtant profiter sans avoir à ouvrir leur portefeuille… Ce qui conduit les auteurs de l’étude à souligner que « l’accès rapide au contenu semble privilégié par les utilisateurs ».
Si les gens ne regardent pas une série à la télévision mais préfère la télécharger c’est parce qu’a la télévision il y à au moins une ou deux saison de retard, une publicité de malade sans parler du fait d’être présent derrière son poste le bon jours à la bonne heure.
Quel bande d’abrutis, c’est pas possible !
Le 06/06/2018 à 14h32
T’as oublié la grosse raison : les épisodes pas diffusés dans le bon ordre " />
Le 06/06/2018 à 14h33
Le 06/06/2018 à 14h34
Moi ce que j’adore c’est qu’ils te sortent des stats médiamétrie sans même prendre en compte la marge d’erreur x) car pour le direct download c’est basé sur des sondages et on comprendra que les gens répondent parfaitement sagement qu’ils ne téléchargent pas NNNOOOOONNNN xD
Le 06/06/2018 à 14h34
Le 06/06/2018 à 14h37
Le bras armé des grands studios et chaînes de télévision a dévoilé, mardi 5 juin, quelques grandes lignes de l’étude annuelle qu’il confie depuis 2010 à Médiamétrie. À partir d’un « logiciel de tracking » installé sur les ordinateurs et autres appareils connectés d’un panel de 30 000 individus, l’institut tente d’évaluer la consommation illégale de vidéos en France.
Il y a donc des gens qui ont des pratiques illégales et qui acceptent tout de même l’installation d’un outil d’espionnage sur les appareils qu’ils utilisent ? Vraiment ?
Médiamétrie note néanmoins que « près de la moitié des séries piratées sont disponibles sur les chaînes gratuites (44 %) ». Autrement dit, les internautes iraient télécharger ou visionner en streaming des épisodes dont ils peuvent pourtant profiter sans avoir à ouvrir leur portefeuille… Ce qui conduit les auteurs de l’étude à souligner que « l’accès rapide au contenu semble privilégié par les utilisateurs ».
Je me demande si l’ALPA considère le téléchargement via Captvty comme légal ou illégal, pour le coup. Histoire de voir s’il n’y a pas de lien de cause à effet. (Le visionnage sur certains sites de télévision de rattrapage réclame l’installation d’outils très intrusifs et peu conformes au respect de la vie privée.)
Le 06/06/2018 à 14h43
Le 06/06/2018 à 14h45
Le 07/06/2018 à 15h14
Est-ce qu’ils pensent sérieusement que c’est grâce à eux ??? Ou au fond ils savent que c’est grâce à Netflix & cie ? " />
Le 07/06/2018 à 16h37
Le 07/06/2018 à 21h49
Le 08/06/2018 à 15h21
normal, les Américains ont compris qu’avec Netflix on ferait d’une pîerre 2 coups, c’est pas nous qui auraient pensé à ça … on est con mon dieu qu’on est con
Le 08/06/2018 à 20h07
C’est qui la femelle sur ta tof?
Le 11/06/2018 à 06h10
Le 11/06/2018 à 09h36
Le 11/06/2018 à 09h37