Connexion
Abonnez-vous

Droit voisin des éditeurs de presse en ligne : les sénateurs PS rêvent de 50 ans de rémunération

Et pourquoi pas 100 ans ?

Droit voisin des éditeurs de presse en ligne : les sénateurs PS rêvent de 50 ans de rémunération

Le 19 septembre 2018 à 14h26

Alors que les institutions européennes n’ont pas encore finalisé l’examen de la proposition de directive sur le droit d’auteur, le groupe socialiste au Sénat, poussé par David Assouline, veut créer un droit voisin pour les éditeurs de presse. Il reconnaîtrait un droit à rémunération de … 50 ans.

L’article 11 de la future directive sur le droit d’auteur veut donner naissance à un droit voisin des éditeurs de presse en ligne. Avec lui, ces sociétés se verraient reconnaître un droit à rémunération pour toutes les exploitations en ligne, notamment des extraits issus de leurs articles.

La logique sous-jacente est que des acteurs comme Google et son service Actualités, s’enrichissent sur leur dos... quand bien même drainent-ils des visiteurs sur les sites en question.

Les eurodéputés ayant voté favorablement ce texte, s’ouvre maintenant une phase de trilogue durant laquelle des arbitrages seront pris, en toute confidentialité. Un vote au Parlement achèvera cette phase européenne au printemps prochain. La balle sera alors dans le camp des États membres qui devront chacun voter une loi de transposition.

Déjà une proposition de loi au Sénat

En France, les sénateurs socialistes n’ont pas décidé d’attendre la fin de ces aventures européennes. David Assouline, David Kramer, Marc Daunis et le groupe ont déposé une proposition de loi tendant à créer un droit voisin au profit des agences et des éditeurs de presse.

« Les moteurs de recherche reproduisent et diffusent ainsi, comme libres de droits, sur leurs propres pages, des millions de textes, de photographies, de vidéographies sans licence », expliquent-ils en introduction avant de dénoncer « un préjudice patrimonial considérable aux agences de presse et à leurs auteurs ».

Pire, ces services en ligne sont devenus à leurs yeux « de véritables banques d'information et de données, en exploitant un contenu qu'ils n'ont ni créé, ni financé et pour lequel ils ne versent aucune rémunération ». Comme au parlement européen, la publicité suscitée par ces services en ligne n'est pas évoquée, tout comme la possibilité pour les éditeurs d'utiliser des techniques pour se couper des moteurs. 

Leur véhicule législatif est ample puisque le droit voisin qu’ils appellent à faire reconnaître, « doit couvrir toutes les activités d'intermédiation dans la communication au public des contenus de ces agences et éditeurs ». Cela concerne les moteurs de recherche au sens traditionnel, mais également les services de référencement d’images (mesure déjà votée, mais jamais appliquée).

Une société de gestion collective et un droit à rémunération sur le Net

Leur texte consacre en toute logique un droit voisin sur l’ensemble de leurs productions, dont le son et l’image.  Les productions sont « les éléments d'informations collectés, traités, mis en forme et fournis (…) sous leur propre responsabilité, un traitement journalistique ».

Voté, les agences et les éditeurs pourraint ainsi confier la gestion des droits afférents à ces éléments à une société de gestion collective à charge pour elle de collecter les sommes chez l’ensemble des intermédiaires qui les rendent accessibles au public. Soit, des pans entiers du Web.

S’agissant plus particulièrement des photos référencées par des moteurs tels que Google Images ou Qwant Images, le montant de la rémunération due serait déterminé selon les recettes d’exploitation ou à défaut forfaitairement.

« Le barème et les modalités de versement de cette rémunération sont fixés par voie de convention entre les sociétés agréées pour la gestion des droits (…) et les organisations représentant les exploitants des services automatisés de référencement d'images ». Cet accord prendrait donc la forme d’une convention d’une durée de cinq ans.

À défaut de convention dans les six mois, ces éléments monétaires seraient fixés par une commission comprenant des représentants de chaque partie, présidée par un représentant de l’État.

Un droit à rémunération durant 50 ans 

Pour finir, alors que la proposition de directive a fixé un droit voisin de cinq ans, les sénateurs PS préfèrent opter pour une durée de... 50 ans à compter du premier janvier de l’année civile suivant celle de la première diffusion.

En imaginant un texte déjà voté, un exemple concret : lorsque l’AFP publie cette dépêche le 12 septembre 2018 pour rapporter les propos de son PDG, qui plaide, en bon lobbyiste, pour la reconnaissance d’un droit voisin au profit de l’AFP, l’agence disposerait d’un droit à rémunération jusqu’en 2069.

Commentaires (52)

Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.

Abonnez-vous
votre avatar

Tiens, petite interrogation qui me passe par la tête:



 Si l’on prend l’article et qu’on passe une moulinette pour changer certains mots par des synonymes et que l’on change certaines tournures de phrases, etc.



 Est-ce que le texte qui en découle est lié au premier ou est une œuvre originale?



(ce qui me viens en tête par exemple c’est le bot tl;dr qu’on peut voir sur reddit)

votre avatar

50 ans ce n’est pas la durée des droits patrimoniaux ?

votre avatar







hellmut a écrit :



franchement Google devrait leur couper la chique pendant 1 semaine, juste pour voir.







Mais tellement !


votre avatar

source ?

votre avatar

Sont petit joueurs, ils aurait dû faire commencer le chrono a partir de la mort de l’auteur <img data-src=" />

votre avatar







Ami-Kuns a écrit :



J’imagine presque tous les journalistes passé en statut d’auto-entrepreneur.<img data-src=" />





Tu imagines ? D’autres le vivent déjà <img data-src=" />


votre avatar

en Europe, les droits patrimoniaux sont à 70 ans post-mortem.

50 ans après les faits, ce sont les droits voisins, on est en phase avec ce qui existe actuellement.

votre avatar

OK donc rien de nouveau



Merci pour l’info

votre avatar

Je propose un amendement pour le passer à 2500 ans. Tant qu’à faire n’importe quoi et créer ce genre de monstruosités, il faut aller jusqu’au bout.

votre avatar

Petit joueur, avec l’homme augmenté on peut tabler sur la rémunération jusqu’à la fin des temps !

votre avatar







Ami-Kuns a écrit :



J’imagine presque tous les journalistes passé en statut d’auto-entrepreneur.<img data-src=" />









Jarodd a écrit :



Tu imagines ? D’autres le vivent déjà <img data-src=" />





Je rappelle que le statut d’AE est illégal pour un journaliste (qui ne doit être payé qu’en salaire).&nbsp; C’est d’ailleurs pour ça que pas mal de sites sont en fait des boites de dev en convention Syntec qui paient au lance-pierre mais n’hésitent pas à parler de rédacteurs en chef et de journalistes pour le prestige (en toute illégalité, donc).


votre avatar







David_L a écrit :



Je rappelle que le statut d’AE est illégal pour un journaliste (qui ne doit être payé qu’en salaire).&nbsp; C’est d’ailleurs pour ça que pas mal de sites sont en fait des boites de dev en convention Syntec qui paient au lance-pierre mais n’hésitent pas à parler de rédacteurs en chef et de journalistes pour le prestige (en toute illégalité, donc).





SAV de la Tarte-up nation allo oui j’écoute ?


votre avatar







Mimoza a écrit :



source ?



14% de pauvre en France c’est le chiffre officiel (enfin14,3) fr.wikipedia.org Wikipedia. donc avec 900 balles par mois ou moins pour manger quand t’es seul c’est chaud alors pour une famille…


votre avatar

“« Le barème et les modalités de versement de cette rémunération sont fixés par voie de convention entre les sociétés agréées pour la gestion des droits (…) et les organisations représentant les exploitants des services automatisés de référencement d’images ». Cet accord prendrait donc la forme d’une convention d’une durée de cinq ans.”



Et après on va chouiner parce que trump met en l’air la neutralité du net, nous on va tronçonner les infos entre moteurs de recherche qui ont une licence et les autres…



Au fait ils font comment les agrégateurs de moteurs ?

votre avatar

Grosso modo mon salaire de mi-temps, les fins de mois sont ric rac.<img data-src=" />

votre avatar

‘tain, c’est toujours aussi hilarant.



Mais si la musique ou l’image se prête à ce style de “système”, c’est parce qu’on écoute/regarde même longtemps après l’achat, voir racheter la même oeuvre sous un autre format.



Par contre, pour la presse, je me vois mal aller à la FNAC pour demander le journal “Le Parisien” de 1962 pour regarder le fameux article sur Ginette qui a la maitrise de la tartiflette dans son pays de Plouc-les-Oies.



Mettre une rémunération sur ça alors qu’à la base, le journalisme consiste à répandre sur tous les toits une information …



A quand le DLC “Journal TV” ?

votre avatar







Arcy a écrit :



‘tain, c’est toujours aussi hilarant.




Mais si la musique ou l'image se prête à ce style de "système", c'est parce qu'on écoute/regarde même longtemps après l'achat, voir racheter la même oeuvre sous un autre format.      






Par contre, pour la presse, je me vois mal aller à la FNAC pour demander le journal "Le Parisien" de 1962 pour regarder le fameux article sur Ginette qui a la maitrise de la tartiflette dans son pays de Plouc-les-Oies.      






Mettre une rémunération sur ça alors qu'à la base, le journalisme consiste à répandre sur tous les toits une information ...      






A quand le DLC "Journal TV" ?







A mon sens la contradiction n’est pas que le but du journalisme est de “répandre sur tous les toits une information” tout en demandant une contribution pour être référencé.



La contradiction est que les éditeurs de presse ont le choix d’être référencé ou non et eux-seuls:

. ils décident que le résumé de l’article ou tout l’article est référencé et est plus ou moins visible sur les moteurs,

. ou ils estiment qu’ils ne sont pas gagnant dans ce système et ils n’autorisent que le référencement du titre à charge pour le visiteur d’aller sur le site de l’éditeur systématiquement pour lire.



Donc la contradiction est plutôt de dire que certains éditeurs de presse font sciemment le choix d’utiliser un service qui est pour eux gratuit, et de faire payer à l’éditeur de ce service une indemnité pour un prétendu “préjudice” qu’ils ont décidé eux-mêmes de provoquer.



Et surtout au passage, afin de s’assurer le paiement de cette contribution, on conditionne ce qui est publiable ou non sur le net. Que les GAFAM et grands éditeurs de presse règlent leurs problèmes entre eux no problemo, qu’en revanche ils en profitent pour reprendre en mains le net là niet !


votre avatar

Comment les moteurs de recherche vont faire la différence entre un site web écrit par un journaliste, donc soumis à rémunération, s’un site web normal à indexation gratuite ?

votre avatar







alex.d. a écrit :



Comment les moteurs de recherche vont faire la différence entre un site web écrit par un journaliste, donc soumis à rémunération, s’un site web normal à indexation gratuite ?





Enfin! C’est pas compliqué ! Tout est calqué sur le modèle de la copie privée donc les modalités pratiques seront renvoyées à un décret d’application qui ne sera jamais pris, permettant de faire n’importe quoi sur les critères d’application, notamment les barèmes pendant des années !



Dans 10 ans quelqu’un s’en émouvra et un décret vague sera pris, lequel imposera de faire des sondages bidons de pratique de lecture d’articles pour déterminer l’assiette et le montant de la dime sans aucune contrepartie garantie.



Voila voila…


votre avatar

Si on demande l’application du droit à l’oubli sur un article on se retrouve avec une réversion compensatrice obligatoire à payer pour le manque à gagner ? <img data-src=" />

votre avatar







darkbeast a écrit :



Et pendant ce temps, 14 % des français se retrouvent avec 1 euro ou moins par jour pour manger.







C’est la rançon du paradis socialiste : la misère pour tous, mais administrée par une élite bienveillante à la panse rebondie. On a ce qu’on mérite.


votre avatar

Et pourquoi pas rétroactif sur 50 ans tant que nous y sommes ?

votre avatar







Z-os a écrit :



Si on demande l’application du droit à l’oubli sur un article on se retrouve avec une réversion compensatrice obligatoire à payer pour le manque à gagner ? <img data-src=" />









Z-os a écrit :



Si on demande l’application du droit à l’oubli sur un article on se retrouve avec une réversion compensatrice obligatoire à payer pour le manque à gagner ? <img data-src=" />





Pas con ^^


votre avatar

Le PS, ce vieux parti de rentiers bedonnants. <img data-src=" />

votre avatar







darkbeast a écrit :



donc avec 900 balles par mois ou moins pour manger quand t’es seul c’est chaud alors pour une famille…







Je ne suis pas sûr de bien comprendre : ton budget nourriture est supérieur à 900 euros par mois oO ?

Non, ce n’est pas ça, c’est absurde, je n’ai pas compris.


votre avatar

N’importe quoi, les données de la banque mondiale donnent une population avec &lt;1,9$ par jour à 0,0



https://donnees.banquemondiale.org/indicateur/SI.POV.DDAY?locations=FR



moins de 1€ par jour c’est déjà bien en-dessous du seuil d’extrême-pauvreté, dans les pays pas développés, alors je ne te dis même pas dans l’OCDE ce que ça serait.

votre avatar







Tandhruil a écrit :



50 ans ce n’est pas la durée des droits patrimoniaux ?





Et matrimoniaux

<img data-src=" />


votre avatar







tpeg5stan a écrit :



Je ne suis pas sûr de bien comprendre : ton budget nourriture est supérieur à 900 euros par mois oO ?

Non, ce n’est pas ça, c’est absurde, je n’ai pas compris.





Je pense qu’il parlait d’un budget total. Une fois les factures payées, les quelques dépenses de vie, pour manger effectivement il ne reste pas grand chose avec 900€.



Et pour le sujet. Franchement on pourrait pas se dire que ça suffit, que le journalisme a bien changé à l’heure des réseaux sociaux, de Wikipédia, et des bloggeurs / Youtubers souvent bien plus que calés sur leur sujet ? Et que le média doit s’adapter ou mourir ? Enfin plutôt la structure du média..



Après c’est sûr, il n’y a pas que le journalisme spécialisé, il faut répandre les petites infos de tous les jours, mais bon, niveau intérêt pff c’est très souvent entre le haussement de sourcil et le osef total. Encore le journalisme local pourquoi pas, et encore, je vois pas ce qui empêcherait une sorte de journal local participatif, bien plus intéressant à produire et à lire pour les concernés.



C’est pas vraiment la profession que je combat ici, mais les assoiffés de thunes qui sont à la ramasse techniquement, qui connaissent à peine leur sujet, et qui embarquent n’importe qui dans leur combat, ça me gonfle.


votre avatar







tpeg5stan a écrit :



N’importe quoi, les données de la banque mondiale donnent une population avec &lt;1,9$ par jour à 0,0



https://donnees.banquemondiale.org/indicateur/SI.POV.DDAY?locations=FR



moins de 1€ par jour c’est déjà bien en-dessous du seuil d’extrême-pauvreté, dans les pays pas développés, alors je ne te dis même pas dans l’OCDE ce que ça serait.







900 euros c’est ce que la foyer touche pas mois, il faut retirer la loyer, électricité, transport… à la fin il te reste 1 euros par jour par personne pour bouffer.


votre avatar

Le seuil de pauvreté ne se calcule pas comme ça. Déjà les 14% c’est pour le seuil à 60% du revenu médian, donc c’est un peu plus de 1000€ (si on prend le seuil à 50%, on est autour des 900€ que tu cites, mais ça ne concerne ‘plus que’ 7-8% de la population)

Ensuite, le seuil n’est pas le même pour une personne seule ou une famille. 1000€, c’est pour une personne seule. C’est pas très large, mais ça reste gérable (comme beaucoup, je été dessous quand j’étais étudiant, c’était loin d’être la misère). Pour une famille (disons 2 parents 2 enfants de 10 ans), on applique une formule qui donne environ 2100€. Ce qui est p



Donc passer de 14% sous le seuil de pauvreté à ‘familles à moins de 900€’ c’est déjà très éxagéré.

L’enchainement à 14% des gens avec moins de 1€ par jour pour manger, c’est de la science-fiction (tu confonds peut-être avec ce qu’on appelle parfois le seuil de grande pauvreté, placé 1-2€ par jour pour vivre, mais qui est utilisé dans les pays non développés et ne concerne personne en France)

votre avatar







Zerdligham a écrit :



Donc passer de 14% sous le seuil de pauvreté à ‘familles à moins de 900€’ c’est déjà très éxagéré.

L’enchainement à 14% des gens avec moins de 1€ par jour pour manger, c’est de la science-fiction (tu confonds peut-être avec ce qu’on appelle parfois le seuil de grande pauvreté, placé 1-2€ par jour pour vivre, mais qui est utilisé dans les pays non développés et ne concerne personne en France)





Je suis d’accord, le 1€ par jour me paraît un peu gros, on est dans un cas extrême là… Dans la réalité des gens qui vivent sous le seuil de pauvreté (pour l’avoir été quasiment toute ma vie non-étudiante/professionnelle à part maintenant), on est plutôt à ~100-150€ par mois pour manger. Ce qui n’est pas énorme on est d’accord. Surtout que cette somme inclue les sacrifices de sorties, achats persos…


votre avatar







Kiurg a écrit :



Et pour le sujet. Franchement on pourrait pas se dire que ça suffit, que le journalisme a bien changé à l’heure des réseaux sociaux, de Wikipédia, et des bloggeurs / Youtubers souvent bien plus que calés sur leur sujet ? Et que le média doit s’adapter ou mourir ? Enfin plutôt la structure du média..



Personnellement je pense que le Journalisme est encore plus indispensable à notre époque où il est possible de distiller des fausses informations à grande échelle.

&nbsp;

Que l’avenir de la presse soit dans les pure-players, sans aucun doute, mais je ne vois pas comment on peut comparer le niveau de fiabilité d’un Youtuber ou d’une page facebook par rapport à un journaliste.


votre avatar

Ils joue petit, ils devrait demander une chronologie des infos comme la chronologie des médias.<img data-src=" />

votre avatar

Et pendant ce temps, 14 % des français se retrouvent avec 1 euro ou moins par jour pour manger.

votre avatar

Est-il trop tard pour créer une société de gestion de droits sur les liens ? Next INpact pourrait-il consacrer un dossier sur les démarches à réaliser en ce sens ? Et devenir riche. Sans rien faire. <img data-src=" />

votre avatar

franchement Google devrait leur couper la chique pendant 1 semaine, juste pour voir.

votre avatar

Sacem et cie doivent déjà avoir des projet prés à fonctionner sûrement.

votre avatar

j’imagine que si NXI refuse d’être rémunéré contre les liens sur Google, les thunes iront aux autres?

magie de la gestion communiste collectiviste.

votre avatar







hellmut a écrit :



j’imagine que si NXI refuse d’être rémunéré contre les liens sur Google, les thunes iront aux autres?

magie de la gestion communiste collectiviste.







c’est comme le dessin de flock, les patrons auront la tune, les journalistes les likes


votre avatar

J’imagine presque tous les journalistes passé en statut d’auto-entrepreneur.<img data-src=" />

votre avatar







Ami-Kuns a écrit :



J’imagine presque tous les journalistes passé en statut d’auto-entrepreneur.<img data-src=" />







comme ils demandent aux créas dans la pub “on te paies plus mais tu passes en auto-entrepreneur, c’est mieux pour toi”


votre avatar

Je sais pas où on va avec cette directive droit d’auteur, mais ça a l’air vraiment génial. On devrait même demander aux buralistes de payer une redevance car on peut lire les titres des journaux posés sur leurs étals et que ça ramène des clients qui dépensent forcément des fortunes en tickets à gratter et en barres chocolatées <img data-src=" />

votre avatar

Je faisais plus référence au fait d’être précaire qu’au statut d’AE. Mais tu fais bien d’apporter la précision <img data-src=" />

votre avatar

pour le coup, la directive (ie du parlement européen) ne sert que de paravent pour un délire bien français.



Il me semble que la directive évoque des mots dans le même registre que “proportionné”. Faudra me dire à quel moment 50 ans ça parait “proportionné” pour de l’information. <img data-src=" />

votre avatar

Oui c’est sûr que l’on sera probablement un des pays les plus touchés pas ce genre de délire.

&nbsp;

J’imagine qu’ils pensent aux archives pour l’idée des 50 ans, choses qui ne sont consultées qu’assez peu par le grand public, et de toute façon on doit aller sur le site du journal pour lire l’article complet là aussi. Au final, y a toujours pas de perte du public au profit de Google etc…

votre avatar

… la possibilité pour les éditeurs d’utiliser des techniques pour se couper des moteurs…



“c’est vrai ça…..pourquoi, cette idée (<img data-src=" /> ) ne leur a pas traversée l’esprit, AV. de………” ?

(j”ai ma p’tite idée, mais bon……) ! <img data-src=" />

votre avatar







darkbeast a écrit :



Et pendant ce temps, 14 % des français se retrouvent avec 1 euro ou moins par jour pour manger.





Source ?

C’est plutôt 14% des personnes en dessous du seuil de pauvreté qui ont moins d’1 euros pour manger. Ce qui est pas pareil du tout.


votre avatar







Tandhruil a écrit :



Personnellement je pense que le Journalisme est encore plus indispensable à notre époque où il est possible de distiller des fausses informations à grande échelle.

&nbsp;

Que l’avenir de la presse soit dans les pure-players, sans aucun doute, mais je ne vois pas comment on peut comparer le niveau de fiabilité d’un Youtuber ou d’une page facebook par rapport à un journaliste.





Hmm oui c’est sûr, il y a un certain niveau de professionnalisme demandé (études, neutralité,…) pour être journaliste, formations que n’ont pas forcément les acteurs dont je parle.



C’est pourquoi je modère un peu le propos dans la suite du post, mais je me dis quand même, que le partage de connaissance et le travail collectif citoyen, peuvent suffire pour ce genre de cas.



&nbsp;En en discutant avec un ami, on se disait qu’il est possible qu’un jour il n’y aie plus de journalisme comme il existe aujourd’hui, juste des gens avec des smartphones qui reportent en direct et commentent ce qu’il se passe autour d’eux. Après ce n’est pas forcément une bonne chose, encore une fois à cause du manque d’expertise.



&nbsp;Mais les “stories” Instagram et Facebook, dans l’usage, ont l’air de plus intéresser les gens qu’une info vérifié et croisée, donc ça dépendra beaucoup de l’intérêt du public (combien achètent encore de la presse papier ? Combien ont un abonnement Premium sur les sites de journaux nationaux ? Ce sont des chiffres que j’aimerai bien avoir !)


votre avatar

Cela, je n’en doute pas : ils sont en première ligne. Mais je crains qu’ils ne veuillent pas partager le gâteau avec de nouveaux entrants. Bref, je ne compte pas vraiment sur leur aide pour abaisser leur part du gâteau. <img data-src=" />

votre avatar

Les députés PS demandent 50 ans… Comme quoi les représentants de la “gauche caviar” n’ont pas encore totalement disparus.

votre avatar







Kiurg a écrit :



En en discutant avec un ami, on se disait qu’il est possible qu’un jour il n’y aie plus de journalisme comme il existe aujourd’hui, juste des gens avec des smartphones qui reportent en direct et commentent ce qu’il se passe autour d’eux. Après ce n’est pas forcément une bonne chose, encore une fois à cause du manque d’expertise.



C’est déjà ce qui se passe avec le gros de la presse aujourd’hui : commenter l’actualité, sans aller plus loin.


votre avatar

Non, “on n’est pas en phase avec ce qui se fait actuellement”.



Proposer un droit de 50 ans sur un contenu par essence éphémère (“l’actualité”) est déjà une stupidité sans nom.

&nbsp;

Quand on parle en plus d’un droit devant s’appliquer à la sphère numérique, où la vitesse d’évolution en technos et moeurs a un facteur 10 par rapport à la “vie réelle”, on tombe dans la crétinerie abyssale.



Le nec plus ultra, c’est quand on réserve ce doit à une population ciblée de personnes morales sous prétexte d’un status officiel qui impliquerait forcément la qualité des textes produits sous leur tutelle (haha), qui sont en plus subventionnés et rémunérés par la pub…

Alors que bon nombre de particuliers produisent des contenus plus intéressants, notamment parce que plus complets et plus réfléchis (genre mini-mémoires).

&nbsp;

Ah, et, je passe sur le fait qu’à la base leurs contenus complets -aux journalistes- sont (comme ceux des particuliers sus-cités) d’ores et déjà protégés par le droit d’auteur classique, il faudrait juste qu’ils se bougent le cul pour faire bouger les lignes sur la cession automatique de droit “au forfait” du statut salarial.

&nbsp;

On est dans l’escroquerie totale là : intellectuelle, morale, économique et (pour l’instant) légale.

Droit voisin des éditeurs de presse en ligne : les sénateurs PS rêvent de 50 ans de rémunération

  • Déjà une proposition de loi au Sénat

  • Une société de gestion collective et un droit à rémunération sur le Net

  • Un droit à rémunération durant 50 ans 

Fermer