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Le Sénat adopte la surveillance fiscale des réseaux sociaux

#BigBrotherBercy (Suite)

Le Sénat adopte la surveillance fiscale des réseaux sociaux

Le 09 décembre 2019 à 12h34

Le Sénat vient d’adopter l’article du projet de loi de finances organisant la collecte généralisée de données publiques sur les réseaux sociaux et les plateformes de vente en ligne (Facebook, Twitter, YouTube, Airbnb, LeBonCoin, eBay...). Les amendements de suppression ont tous été rejetés, au profit d’un encadrement un peu plus serré. 

D’entrée, ce lundi, en fin de matinée, le sénateur Loïc Hervé a dit et redit ce qu’il nous avait dit quelques heures plus tôt dans cette interview. « Notre pays s’est toujours fait fort de la protection des données personnelles en ce qu’elles sont la prolongation de vies, de choix, d’idées ». 

« Je ne suis pas opposé à l’utilisation d’informations provenant des réseaux sociaux pour des enquêtes menées par les services fiscaux ou des douanes, a-t-il poursuivi, mais je m’oppose fermement au principe d’une aspiration massive de données personnelles et leur traitement par un logiciel algorithmique ». Le sénateur centriste a ainsi dénoncé le passage « d’une logique de ciblage à une logique de chalutage ». 

Marie-Pierre de La Gontrie s’est souvenue pour sa part des déboires du STIC et de Judex, deux fichiers de sécurité fusionnés dans le TAJ. « Lorsque la CNIL s’est penchée sur ce fichier, 40 % des dizaines de millions de données récoltées étaient gravement inexactes » a lancé l’élue socialiste. Et celle-ci de tirer la sonnette d’alarme sur la faiblesse des contrôles portés sur #BigBrotherBercy. 

L’article 57 voulu, concocté et défendu par la Direction générale des finances publiques (DGFiP) veut autoriser ses services et ceux des douanes à collecter massivement des données sur les réseaux sociaux et les plateformes de vente pour détecter de possibles fraudes. Activités occultes, vente de tabac et de drogue ou encore les arnaques à la domiciliation fiscale. Voilà les trois infractions à la loupe, mais qui exigeront par définition une aspiration massive de gigas de données personnelles.  

« C’est une expérimentation sur trois ans » a voulu relativiser Gérald Darmanin. Pour le ministre de l'Action et des comptes publics, tous les autres grands pays disposent déjà d’outils similaires. « On doit donc remettre l’église au milieu du village. On veut lutter contre les grands fraudeurs fiscaux. La fédération des buralistes a encouragé le Parlement à voter ». Et le membre du gouvernement de se dire « très étonné que le Sénat veuille lutter contre la fraude sans se donner les moyens nécessaires ».

« Le coup de l'expérimentation, on nous l'a déjà fait »

Gérald Darmanin a aussi contesté l’existence d’un éventuel cavalier budgétaire, ce qu’avait pourtant analysé le Conseil d’État dans l’avis que nous avions révélé.

« Le coup de l’expérimentation, on nous l’a déjà fait » a rétorqué Loïc Hervé qui sait qu’une fois le tronc en place, il sera alors nettement plus simple d’étendre ses branches et ses racines. Il a défendu son amendement 1083 qui visait à supprimer ce contesté article 57.

« Le Sénat aussi est la chambre de protection des libertés publiques. Nous ne sommes pas que sur des questions de lutte contre la fraude. Confiance ne veut pas dire absence de contrôle ou chèque en blanc. Cet article autorise la collecte et le traitement des contenus librement accessibles sur les plateformes des opérateurs. Ce sont des données personnelles. (…) L’objectif est vertueux, mais l’absorption de la totalité des données personnelles nous parait totalement disproportionnée ».

Albéric de Montgolfier, rapporteur général, a émis un avis défavorable à cet amendement de suppression, préférant défendre ses amendements visant à encadrer d’un peu plus près le dispositif. « La commission des finances souscrit à l’idée que les méthodes du contrôle doivent évoluer, qu’on puisse avoir recours à des méthodes qui permettent d’aller sur les réseaux sociaux dès lors que c’est une expérimentation sur trois ans ».

« Je préfère la solution de l’encadrement à la solution de la suppression », a insisté le sénateur LR, soutenu d’ailleurs par Nathalie Goulet (UC) ou encore Julien Bargeton (LREM). Pour ce dernier, « Il y a d’un côté des géants du numérique qui exploitent les données, et en face l’État qui se priverait d’armes technologies nouvelles ? C’est une question de souveraineté ».

Frauder n'est pas une liberté publique (Gérald Darmanin)

« Ce n’est pas une liberté publique que de se domicilier à l’étranger alors qu’on doit payer l’impôt en France. Ce n’est pas une liberté publique que de vendre du tabac au nez de l’État ou des buralistes » a encore embrayé Gérald Darmanin, pour qui « il faut se donner les moyens d’aller aussi vite que les voleurs ».

L’amendement de suppression a donc été repoussé par le Sénat. Les amendements du rapporteur général ont quant à eux été adoptés. Ainsi, en l’état, il sera exigé de Bercy et des douanes la suppression immédiate des données dites sensibles (origine ethnique d’un individu, opinions politiques ou religieuses, état de santé orientation sexuelle, etc.) avalées accidentellement par ce traitement automatisé. 

Une telle nervosité dans ce coup de gomme a été contestée par le ministre de l'Action et des comptes publics, au motif qu’il faudra nécessairement du temps à l’administration pour faire le tri. Le point devrait être réglé en commission mixte paritaire la semaine prochaine, sachant que les députés s’étaient satisfaits d’une période de 5 jours.

Un bilan intermédiaire sera en outre transmis au Parlement et à la Commission nationale de l’informatique et des libertés à l’issue de la phase d’apprentissage de ces traitements, soit après les 18 premiers mois. 

L'outil de surveillance élaboré par une société privée

Comme devant les députés, la question de la sous-traitance a une nouvelle fois été à l’honneur. Un amendement du rapporteur interdisait sans nuance la collecte par une société privée, travaillant donc pour Bercy ou les douanes. Il est passé mais le gouvernement a fait voter un amendement de précision pour autoriser cette sous-traitance s'agissant de « la conception des outils de traitement des données », au motif que ces opérations dépassent les compétences de la DGFiP.

Contre l’avis du gouvernement, le groupe socialiste a victorieusement défendu un autre amendement, imposant la suppression des données inutiles dans les 15 jours, plutôt que 30.

Les sénateurs ont finalement voté cet article 57 du projet de loi de finances. Les différences avec la version votée par les députés seront arbitrées en commission mixte paritaire.

Il reste que, dans le principe, la collecte de masse sur les réseaux sociaux et les plateformes de vente est bien actée.

La dernière étape sera celle du Conseil constitutionnel. « Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour que le juge constitutionnel se prononce sur plusieurs éléments. Des éléments formels de procédure législative visant un cavalier. Et sur le fond, le chalutage de toutes les données personnelles des Français à des fins de lutte contre la fraude fiscale » nous a confié Loïc Hervé, par ailleurs membre de la CNIL.

Commentaires (71)

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Je vais enfin pouvoir m’afficher avec plein de billets de 500€ sur mes photos FB. <img data-src=" />

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C’est la seule méthode de protestation… après pour qu’il y ait constitution d’une entrave à la justice il faudrait nationaliser Facebook et cie… ce ne sera donc jamais retenu.









WereWindle a écrit :



Une réponse honnête serait “on ne sait pas vu que l’algo n’est à priori pas encore écrit”.



En faisant preuve de bon sens, un algo qui tilterait à la moindre occurrence, sans que le marqueur choisi ne se répète vraiment, deviendrait vite intolérable pour les utilisateurs <img data-src=" />







Il sera intolérable.

Passer sa vie derrière un écran à surveiller d’autres citoyens, en temps réel… je me demande comment les agents du fisc vont s’en sortir concrètement avec le contribuable… une raison de plus, d’ailleurs assez légitime, pour contester cette néo-bureaucratie .

Et comme cela va certainement nécessiter des connaissances particulières pour écarter les faux-positifs, ou tout simplement tenir le rythme des plateformes qui évoluent tous les 4 matins… pour débusquer des fraudes risibles…



C’est à se demander aussi comment des informaticiens peuvent collaborer avec un tel projet. On pourra avoir leurs noms j’espère vu il y a un appel d’offres à décortiquer d’après l’article…


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Ça n’a pas grand chose à voir :

Pour repérer les fraudeurs, l’administration a pris l’habitude de scruter les publications sur les réseaux sociaux, au cas par cas et dès lors que des déclarations semblent suspectes.



Comme l’a dit Loïc Hervé : on passe « d’une logique de ciblage à une logique de chalutage ».



Et ça fait toute la différence.









WereWindle a écrit :



Quand bien même ils auraient voté les amendements de retrait, c’est l’Assemblée qui décide en dernier ressort, ‘lors bon…







Oui, mais ça aurait fait plus mal au niveau image.





Par ailleurs, s’il est louable de pouvoir constater que des sénateurs LR - au moins un en tout cas - gardent un esprit critique, M. Hervé ne représente apparemment pas l’avis de la majorité de sa famille politique <img data-src=" />





L. Hervé est UDI (centriste comme dit dans l’article), pas LR.


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Lutty a écrit :



Que se passe-t’il en cas de mensonge sur Facebook ou autres ?

 

Exemple, je met une photo de moi à coté de ma nouvelle Porsche, alors qu’en fait je l’ai juste croisé garé dans la rue ?







Tu n’es pas condamné sur une photo non plus hein, par contre il pourrait y avoir une enquête plus poussée, et là … (et les règles de Bercy étant ce qu’elles sont, pas dit que tu te fasses pas choper pour un autre truc qui n’aurait rien à voir)







skankhunt42 a écrit :



En deux jours tout le monde va passer son profil en privé….







Bah la prochaine étape sera de demander l’accès directe à toutes les BDD de FB & co ;)



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Idiogène a écrit :



Il sera intolérable.

Passer sa vie derrière un écran à surveiller d’autres citoyens, en temps réel… je me demande comment les agents du fisc vont s’en sortir concrètement avec le contribuable… une raison de plus, d’ailleurs assez légitime, pour contester cette néo-bureaucratie.





Ca va surtout devenir chiant pour lesdits agents. Actuellement ils parcourent déjà FB à la main en quête d’indices (sur des enquêtes déjà en cours. Tandis que là, c’est potentiellement la sortie de l’algo qui pourrait déclencher l’enquête), du coup, leur tâche les autorise de manière totalement legit de trainer sur FB toute la journée aux frais de la princesse (cette opinion vous est offerte par l’amicale des stéréotypes <img data-src=" /> )



Je parlais juste du côté envahissant, pas de morale (ou du moral de l’agent)







Idiogène a écrit :



Et comme cela va certainement nécessiter des connaissances particulières pour écarter les faux-positifs, ou tout simplement tenir le rythme des plateformes qui évoluent tous les 4 matins… pour débusquer des fraudes risibles…





Mouais… parcourir les publi et photo de profils remontés par le truc pour vérifier qu’icelui ne s’est pas planté, c’est niveau CM1 quand même (faut savoir lire, regarder, décrire et comprendre un peu l’humour ou le second degré.)

On est d’accord sur le côté potentiellement risible du résultat en terme de rapport coût/efficacité, cela dit :/







Idiogène a écrit :



C’est à se demander aussi comment des informaticiens peuvent collaborer avec un tel projet. On pourra avoir leurs noms j’espère vu il y a un appel d’offres à décortiquer d’après l’article…





Au pif (et à l’arrache), je vois plusieurs cas (liste non exhaustive) : le mec qui voue une véritable passion au fait d’avoir un toit et à ne pas mourir de faim, le mec qui se dit qu’il oeuvre pour la bonne cause (puisqu’in fine, si cela fonctionnait, ça réduirait la pression sur tous les contribuables, lui compris), celui qui ne remets jamais en cause l’autorité et que son chef a envoyé sur cette mission, celui code de manière amorale, juste pour le plaisir de relever le défi de pondre un truc qui marche, etc.



Puisque l’appel d’offre est public, tu auras l’entreprise “victorieuse” mais pas les membres de l’équipe en charge du dev (ou alors c’est vraiment grave…)





fred42 a écrit :



L. Hervé est UDI (centriste comme dit dans l’article), pas LR.





en effet, je le prie d’accepter toutes mes excuses <img data-src=" /> <img data-src=" />



(ça ne change pas grand chose à ce que j’essayais de montrer, cela dit : c’est bien de savoir que certains dans les différents organes législatifs pensent à l’entièreté des projets qu’on leur demande d’étudier/voter au lieu de se focaliser uniquement sur l’objectif, il n’en reste pas moins qu’ils sont très [trop] souvent en minorité, soit dans leur groupe, soit dans l’absolu <img data-src=" /> )


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odoc a écrit :



Tu n’es pas condamné sur une photo non plus hein, par contre il pourrait y avoir une enquête plus poussée, et là … (et les règles de Bercy étant ce qu’elles sont, pas dit que tu te fasses pas choper pour un autre truc qui n’aurait rien à voir)



&nbsp;

Tu sera simplement flag et considéré comme une anomalie jusqu’à la prochaine publication du même type et au bout de X flag il y aura peut être une vrai enquête. Tu peut aussi imaginer que le proprio de la porche sois retracé par la plaque pour voir si il y à des liens genre amitié voir famille.


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Ah ok, coupable sauf preuve d’innocence alors ?

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fred42 a écrit :



Ça n’a pas grand chose à voir :

Pour repérer les fraudeurs, l’administration a pris l’habitude de scruter les publications sur les réseaux sociaux, au cas par cas et dès lors que des déclarations semblent suspectes.







qu’est ce que ça doit être de t’avoir en soirée, on doit se poiler à chaque fois que tu reprends quelqu’un sur une blague. <img data-src=" />


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WereWindle a écrit :



Puisque l’appel d’offre est public, tu auras l’entreprise “victorieuse” mais pas les membres de l’équipe en charge du dev (ou alors c’est vraiment grave…)







Ben quoi, c’est pas moi qui dit autour de moi si vous n’avez rien à cacher vous n’avez rien à craindre. <img data-src=" />

Je sais bien qu’il n’y aura pas les noms des salariés… mais pour la cohérence de l’entreprise ce serait bien.

A titre de comparaison.


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odoc a écrit :



Bah la prochaine étape sera de demander l’accès directe à toutes les BDD de FB & co ;)







Car ce n’est pas déjà le cas au Trumpland ?

Utiles ces échanges bi-nationaux. <img data-src=" />


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Je n’avais pas compris que c’était une blague, choisis mieux le smiley la prochaine fois. Il faut dire que “transpi”, je ne le comprends pas comme cela.



Et puis, comme l’article que tu pointais, faisait justement un rapprochement avec l’aspiration massive des réseaux sociaux par Bercy, ça ne m’a pas vraiment fait rire.



Désolé, je rigole assez peu sur le sujet des données personnelles.

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C’est chiant, difficile, relou, énervant. Comme beaucoup de chose dans la vie. Mais il y’a plus grave, et je pense qu’on peut rire de tout. C’est plus facile la vie comme ça

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Et dire qu’il suffirait de supprimer la CAF pour qu’il n’y ait plus de fraude visible sur Facebook .<img data-src=" />

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j34n-r0x0r a écrit :



Et dire qu’il suffirait de supprimer la CAF pour qu’il n’y ait plus de fraude visible sur Facebook .<img data-src=" />





<img data-src=" />


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Les VPN n’ont aucun lien avec ça. Sur Facebook, il y a ton nom, et les photos/preuves. Je ne vois pas en quoi changer le lieu de connexion permet d’éviter l’espionnage d’état.

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Le pseudonymat permet d’éviter ce genre de désagréments.

Simple et efficace contre une menace relativement faible que peut être ce fameux B au cube. <img data-src=" />

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Je suis bien d’accord qu’il est nécessaire de voir facebook comme un outil parmi d’autres.

Le problème est que, à supposé que l’on souhaite collectivement vivre dans la société des dionysiaques qui philosophent à coup de marteau, après celle des amis qui réfléchissent à coup de miroir, il ne faut surtout pas que la masse du marteau se détache du manche !



L’implémentation de facebook est bancale, c’est ce qui est navrant. On pourrait avoir la même efficacité avec une espèce d’IA savamment travaillée sur la machine de l’utilisateur : c’est donc une question d’implémentation…



Il n’est pas soutenable de mettre en tension la fameuse intelligence en périphérie (grande rhétorique historique des services web (ou appelée empowerment chez Apple)) en prenant le problème posé au pied de la lettre et en déportant la valeur de l’IA (prise comme but ultime de la collecte de données) sur la machine d’un tiers chargé de réguler l’échange d’information entre les clients… l’attaque de l’homme du milieu c’est Facebook hein…



Quant aux campagnes de promo, le service est payant sur les plateformes comme kickstarter ou ulul non ? A minima, la retenue de valeur (la cagnotte…) rend possible la spéculation sur la valeur boursière de l’entreprise donc ce sont les marchés financiers qui financent (tautologie) :




  1. la séquestration monétaire

  2. l’économie numérique Bisounours (en gros)

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Très bon

# Je suis e-associal

Ah mais non, j’ai pas de twitter <img data-src=" />

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Idiogène a écrit :



(…)Quant aux campagnes de promo, le service est payant sur les plateformes comme kickstarter ou ulul non ? A minima, la retenue de valeur (la cagnotte…) rend possible la spéculation sur la valeur boursière de l’entreprise donc ce sont les marchés financiers qui financent (tautologie) :




  1. la séquestration monétaire

  2. l’économie numérique Bisounours (en gros)







    Les 2 exemples que je te donne sont simplement des campagnes de bouche à oreille. Il se trouve que je connais personnellement les 2 artistes.



    Ils font une communication à leurs “amis” facebook. “Amis” sous entendant personnes te connaissant réellement et/ou appréciant ton art.

    Ceux-ci réagissent aux sollicitations à l’aide de “Like” ou de “Partage” ce qui propage naturellement la communication. Rien a payer pour le requérant mais la promotion ne fonctionne que si l’artiste ou le projet plaisent.

    Si la campagne fonctionne vraiment bien, Ulule (pour les exemples cités) en fait également la promotion (vous voyez ce qu’on peut gagner en passant par Ulule).

    Ce qui permet d’atteindre ces montants.



    Sans facebook ce genre de campagne de financement serait impossible et passer par des professionnels couterait beaucoup plus cher.



    Pour info, la personne qui a touché 82 000 € en a donné plus de 10 000 au fisc.


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Je n’ai pas de FB mais FB a une fiche sur moi avec je pense, à peu près tout ce que je fait sur le net / aime/approuve /achète, etc.. Du coup, je ne suis pas content.

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Mais alors pourquoi utiliser Facebook plutôt qu’un moteur de recherche ? Et même : en quoi l’auto-hebergement serait un problème pour peu qu’on passe d’outils un peu archaïques (phpBB <img data-src=" />) à un truc plus complet ?



Ce n’est qu’une question de volonté politique cette affaire… en contradiction (paradoxalement) avec la vie des idées souvent très localisée… (en quoi passer un partage par San Fransisco ou l’Irlande a du sens ?… bref, tu vois l’idée : c’est mauvais d’avoir un fossé trop grand entre médium et usage, les conséquences sont ingérables)



Facebook se déporte sur la messagerie maintenant, dissociée de son service, ce n’est pas pour rien à mon avis… ils ont très bien compris qu’il était nécessaire de clarifier la posture entre ce qui est lisible par tous et lisible par un nombre limité de correspondants. Le profilage (tags) étant le dernier reste auquel ils peuvent accéder. (même si ont été débauchés des experts du faux compte et cie et autres bêtises…)

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L’une des raisons de l’adoption massive des utilisés (l’utilisateur pour moi c’est pas Mme Michu ou la PME du coin) c’est l’incapacité qu’a l’individu lambda a gérer plusieurs comptes, plusieurs sites, plusieurs pseudos.

&nbsp;

L’attrait de la centralisation ne concerne pas que les moutons mais aussi les paresseux , les incompétents et ça a été un vecteur d’adoption incroyable parmi une génération qui a découvert/redécouvert l’informatique dans des équipements qui tiennent dans la main ( cerveau reptilien bonjour).

+1 dans le fond évidement mais l’argument est la malheureusement.<img data-src=" />



PS : J’en veut pas a ces gens la tant qu’ils ne m’imposent rien (pareil pour toute forme de vie ne vivant pas comme moi).

Et on est tous paresseux dans l’absolu.<img data-src=" />

Mais ceux qui on besoin d’une béquille pour avancer même sophistiqué sont les handicapés du groupe et c’est pas rendre service que de vouloir rendre handicapé tout le monde.

&nbsp;

Je vis sans Facebook, j’existe et je fais parti d’un monde qui sera toujours plus grand que Facebook car il le contient.

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Comment fonctionne l’édition plus d’info ici :

Sur le prix d’un livre (100%)

Droit d’auteur : 8%

Editeur : 14%

Imprimeur : 17,5%

Diffuseur : 10%

Distributeur : 12 %

Libraire : 33%

TVA : 5,5%



Personne ne va chercher instinctivement dans un moteur de recherche quels sont les prochains livre qui doivent être publiés sur un thème qui peut nous plaire. Je ne suis même pas sur qu’un moteur de recherche soit capable de les recenser. Il faut impérativement un moyen de communication. Permettre au public de savoir qu’une nouvelle oeuvre existe.



Pour le livre par exemple, ce sont essentiellement les libraires qui font découvrir les nouveaux auteurs au grand public. La plupart du temps les libraires se fient aux éditeurs pour choisir un nouvel auteur.

Sauf qu’un libraire ne peux pas lire analyser toute la production de tous les éditeurs c’est techniquement impossible. La mise en avant de tel ou tel auteur c’est le rôle des diffuseurs/distributeurs.



On voit bien le problème pour un nouvel auteur qui ne dispose pas encore de maison d’édition. Il n’a quasiment aucune chance d’exister dans le circuit traditionnel.



Lorsqu’un auteur utilise le financement participatif pour éditer/imprimer son livre et facebook pour le diffuser, il récupère 24% des frais de gestion (la part éditeur et diffuseur, les frais d’impression sont quasiment incompressibles passé un certain volume) si en plus il gère les stocks et vend sur internet uniquement (distributeur/libraire) il peut récupérer 45% de plus.



Internet a permis l’autoédition (pour le meilleur et pour le pire, il y a quand même un grand nombre de merdes innommables), ça fait parti de son histoire ; comme pour la musique il y a eu MySPace et lesArctics Monkeys.

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j34n-r0x0r a écrit :



Mais ceux qui on besoin d’une béquille pour avancer même sophistiqué sont les handicapés du groupe et c’est pas rendre service que de vouloir rendre handicapé tout le monde.

 

Je vis sans Facebook, j’existe et je fais parti d’un monde qui sera toujours plus grand que Facebook car il le contient.







Merci de rappeler cette évidence.







Tandhruil a écrit :



Internet a permis l’autoédition (pour le meilleur et pour le pire, il y a quand même un grand nombre de merdes innommables), ça fait parti de son histoire ; comme pour la musique il y a eu MySPace et lesArctics Monkeys.







Mais là n’est pas le problème à mon sens.

Le problème est que j’envisage assez mal, pour ne dire que je ne l’envisage pas… de naissance d’une culture de l’édition et de l’auto-promotion numérique sans règles claires et précises, ainsi qu’au moins quelques équivalences concrètes avec le monde de la promotion…



En l’état ce que j34n-r0x0r et moi-même avons dit, tout ce cirque burlesque repose hélas en grande partie sur des choix techniques très peu compatibles avec la liberté individuelle, même celle de création en fait. Ou alors il faudrait supposer que les artistes sont nécessairement handicapés pour rentrer dans le bilan comptable : ce qui est une discrimination particulièrement sybilline et perverse.



Le simple fait de déplacer les choix d’édition à des entreprises qui manifestement ne sont pas à même d’avoir un passif critique et indépendant oriente leurs décisions quasi-exclusivement vers du commercial. Et en fond, des lettrés ou assimilables qui ne sont pas à la page du numérique ou envoient leurs enfants comme Monsieur Schiappa…

Ce qui génère qu’on le veuille ou non un art, éventuellement de vivre, ok, il existe, mais il reste bien trop douillet compte tenu du spectre large visé qui nécessairement fera qu’il suffira d’un con pour tout mettre parre-terre. (Et implications habituelles quant à la liberté individuelle d’un acteur n’ayant pas besoin de preuves pour, par simple lucidité, dire des vérités).



Une autre manière de le voir est de constater que ne rentrant pas à l’université mais utilisant certains outils, les promoteurs de cette méthode de communication comme Mark Zuckerberg ont changé de crémerie, et certains en ont payé le prix fort comme Aaron Swartz.



Donc entre une mafia de la culture et une autre, le choix entre la peste et choléra mériterait d’être explicité un plus honnêtement… hors “expérience utilisateur”, ou devrais-je dire comme d’autres “expérience torture ?”.



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Idiogène a écrit :



(…)Mais là n’est pas le problème à mon sens.

Le problème est que j’envisage assez mal, pour ne dire que je ne l’envisage pas… de naissance d’une culture de l’édition et de l’auto-promotion numérique sans règles claires et précises, ainsi qu’au moins quelques équivalences concrètes avec le monde de la promotion…(…)







Comment fais tu pour accéder à la culture ?

Quelles sont tes sources d’informations ?

Comment sont alimentés ces sources ?



Ce sont de vrais questions.



Quand Spotify me propose tel album parce que j’ai écouté telle musique, c’est bien parce qu’il a catalogué et analysé ce que j’écoute et ce qu’écoutent ses millions de clients et en a fait une synthèse.



Plus son analyse sera pertinente, plus il aura de clients, il a donc intérêt à disposer des bons algorithmes.

C’est selon toi, incompatible avec les libertés individuelles ?



Ou est ce simplement un outil qui aide à découvrir de nouveaux artistes musicaux ?





En l’état ce que j34n-r0x0r et moi-même avons dit….



Désolé je n’ai rien compris


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Je croise les sources :

TV

Médias, web et papier

Médias spécialisés, papier ou web

Éventuellement facebook et cie, deviant art aussi c’est cool pour se donner une idée… avant de sombrer dans la morale il y avait Thumblr pour la photo… j’ai renoncé.

Dans la rue tous les ans… ou entre potes, c’est agréable aussi <img data-src=" />



Cela n’a pas de sens, par exemple, d’aller dans un musée dédié uniquement à la peinture. (sauf cas particuliers).

La sculpture ou l’architecture sont totalement absents du web mainstream, c’est un problème assez grave par ailleurs.



Après les algo il n’y a pas 36 solutions :




  1. c’est une recette faite maison et gérée en interne, dans ce cas on peut envisager une concurrence en ligne avec ce que tu décris : la fameuse synthèse de la tendance…

  2. c’est un exécutable (ou une bibliothèque pour les libristes), dans ce cas aucune raison de dépendre d’un service en ligne comme spotify vu que tu as la base de données chez toi (tes films, ta musique), et dans le cloud mais fermé.



    L’incompatibilité avec les libertés individuelles je la vois surtout dans la capacité de ces acteurs à décharger la capacité critique à mesure que l’algo attrape tout et gère tout. Quid de l’archivage de l’écoute en streaming par exemple… ou de l’enseignement si le titre disparaît sans préavis ? La licence est globale ou non ?



    Les possibilités de manipulation sont énormes avec ce qui ordinairement s’appelle l’intelligence collective (va creuser Francis Galton ;-))… Facebook a d’ailleurs admis publiquement, et sans être inquiété outre mesure, de régler son algo maison (le fil d’après ce que j’ai compris) pour amener l’utilisateur au sommet de la courbe d’investissement émotionnel sans dépasser une limite qui le ferait tomber dans le putaclic… on n’est donc pas dans le cadre borné et éthique de publications scientifiques ayant pour objet d’enrichir les réponses à une question par une démarche collaborative, ou plus précisément, participative.



    Grosso modo : tant que la recette (la méthode de sélection) n’est pas compréhensible par tout le monde, c’est nécessairement anti-démocratique, et potentiellement liberticide.



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Idiogène a écrit :



Je croise les sources :

TV

Médias, web et papier

Médias spécialisés, papier ou web

Éventuellement facebook et cie, deviant art aussi c’est cool pour se donner une idée… avant de sombrer dans la morale il y avait Thumblr pour la photo… j’ai renoncé.

Dans la rue tous les ans… ou entre potes, c’est agréable aussi <img data-src=" />





Donc finalement essentiellement de l’art grand public, difficile de trouver des indépendants via ces sources (indépendant = dépendant de google et facebook mais pas de vivendi ou disney)

Après tu peux effectivement déléguer à tes potes ou un média le fait d’aller découvrir des artistes sur facebook…



Quand au bouche à oreille local, pour l’avoir connu dans les années 7080 ça ne te permet de découvrir que des artistes locaux (au mieux régionaux).



Deviant Art est très bien mais quand même vachement bordélique à moins de suivre des groupes qui finalement sont globalement assez fermés éditorialement. Et c’est quand même assez autocentré artistes (les artistes suivent des artistes).





Cela n’a pas de sens, par exemple, d’aller dans un musée dédié uniquement à la peinture. (sauf cas particuliers).

La sculpture ou l’architecture sont totalement absents du web mainstream, c’est un problème assez grave par ailleurs.



Difficile de dématérialiser la sculpture, perso, les musées, je préfère les visiter guidé.





Après les algo il n’y a pas 36 solutions :




  1. c’est une recette faite maison et gérée en interne, dans ce cas on peut envisager une concurrence en ligne avec ce que tu décris : la fameuse synthèse de la tendance…

  2. c’est un exécutable (ou une bibliothèque pour les libristes), dans ce cas aucune raison de dépendre d’un service en ligne comme spotify vu que tu as la base de données chez toi (tes films, ta musique), et dans le cloud mais fermé.



    L’incompatibilité avec les libertés individuelles je la vois surtout dans la capacité de ces acteurs à décharger la capacité critique à mesure que l’algo attrape tout et gère tout. Quid de l’archivage de l’écoute en streaming par exemple… ou de l’enseignement si le titre disparaît sans préavis ? La licence est globale ou non ?(…)





    D’abord la redevance copie privée te permet de copier légalement tous les flux issus de ces plateformes, tu peux donc les conserver dans ton cloud.



    Ensuite, difficile de connaitre de nouveaux artistes surtout quand on a des goûts éclectiques (a part peut être via des sources comme FIP).



    Par exemple j’aime bien ZZ Top out les Fabulous Thunderbirds, spotify m’a permis de découvrir Duke Robillard ou George Thorogood, J’aime bien le Swing j’ai découvert les Cash Box King, etc…

    Avant il y avait les disquaires, mais c’est terminé. La musique est définitivement dématérialisée (en dehors des concerts/festivals).



    Est ce qu’on a plus de liberté en écoutant de la musique suggérée par un algorithme dont on ignore le fonctionnement ou en écoutant une radio dont la ligne éditoriale est définie par Vivendi ?


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“Le seul moyen de les écouter ça sera par FAI” Par FAI, tu as juste accès aux noms de domaine accédés, pas au contenu (merci HTTPS). Donc pas moyen de relie une connexion à un compte facebook. Le VPN permet juste de cacher le fait que tu te connectes à Facebook. Et ça, concrètement, on s’en fiche.

(Au contraire, si tu utilises un VPN pour accéder à des trucs plus “sensibles”, mieux vaut laisser Facebook en-dehors du VPN, sinon ils peuvent relier ton activité FB à tes connexions à certains sites non recommandables. Par exemple, TOR recommande de ne pas se connecter aux réseaux sociaux via TOR.)

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Et d’ailleurs l’argument du VPN est merdique : Ils parlent de collaboration avec les fournisseurs de réseaux sociaux. Le VPN fournit ZÉRO protection. Ce n’est pas le cas d’usage du VPN (ni de tor btw).



Donc s’il vous plaît, arrêtez de propager de grossières fausses informations sur les VPN et ce qu’ils permettent.



Dans ce cas, la seule éventuelle “protection” que ça offre, c’est cacher le lieu de connexion. Et encore : tu t’es connecté à Facebook via le VPN, ton point de sortie est (disons) au Japon, ils vont se dire “ohlàlà il est au SMIC et il part en vacances au Japon ?!”. Et boum, enquête.

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Tu crois sérieusement et sans mauvaise foi qu’il est possible de s’organiser pour faire un bœuf entre grenouilles lorsque chacun a son nez et son profil collé à un ordiphone avec spotify dessus, avec une copie privée qui n’est pas un droit mais une exception ? Tu rêves…..



Si j’étais un éditeur, je serais très heureux d’avoir à ma disposition un fichier contenant un maximum de tags en genre (que je pourrais donc gérer car mon fichier est déjà du big data) pour ensuite manipuler untel ou untel à mon avantage… pour par exemple protéger ma poule aux œufs d’or d’une concurrence que je verrais à l’horizon de mes pixels…

Hors jusqu’à preuve du contraire, lorsque de la promotion est faite c’est bien pour anticiper (et pas avec une machine) l’usage, l’appropriation, ou encore le retour sur investissement (selon ton référentiel) des œuvres.



Donc quand je dis que deviantart c’est bien, c’est uniquement par son absence totale de prérequis… après tu sais d’intégrer ou non. Mais c’est un autre débat… bien qu’en effet les para-religions existent.

Et si il fallait organiser un statut d’éditeur-administrateur, alors perso je préférerais demander un contrat manuscrit plutôt qu’un “système” informatisé dont je ne peux même pas lire l’ensemble des conditions…

Et là typiquement c’est une bonne question que celle des contrats précaires accordés aux artistes… qui dure depuis la nuit des temps, à vue d’œil… <img data-src=" />



Voilà pourquoi la grille de lecture des algorithmes doit être explicité. Tu as N autres exemples dans d’autres domaines où une notice en quelque sorte, doit être fournie avant ceci ou cela… sinon perso… tu te casses. <img data-src=" />





Est ce qu’on a plus de liberté en écoutant de la musique suggérée par un algorithme dont on ignore le fonctionnement ou en écoutant une radio dont la ligne éditoriale est définie par Vivendi ?





C’est comparable. Tu auras toujours un éditeur pour t’emmerder… cela peut aussi être le programmeur, ou le technicien, ou le vigile (ou assimilable). Question de non-démocratie en fait présentée comme tel en fait. Faut juste en être très conscient et c’est tout le problème : comment expliciter le fonctionnement de ces nouvelles plateformes sans être dans l’approche du service en permanence.

D’où l’utilité immense des assocs. <img data-src=" />

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J’ai vraiment du mal à te comprendre parfois il y a beaucoup de sous entendus dont je n’ai pas les clés, désolé.



Les éditeurs historiques savent déjà ce qui se vend ou pas, ces sont eux qui gèrent le business.



Effectivement aujourd’hui ils récupèrent, a bas coût, des artistes ayant acquis une certaine renommée à travers les réseaux sociaux mais il ne peuvent quand même pas trop s’éloigner de leur ligne éditoriale (si Spirou publie RanXerox ça va faire désordre).



Leur problème c’est que les auteurs ayant acquis une certaine notoriété eux se mettent de plus en plus à leur propre compte. Justement parce que les réseaux sociaux permettent de maintenir cette notoriété sans le support des éditeurs.



Les administrateurs de réseaux sociaux savent bien qu’ils proposent une alternative aux circuits historiques, ils n’ont aucun intérêt à scier la branche sur laquelle ils sont assis.

Ils vont bien sur jouer sur les 2 tableaux mais les utilisateurs sont volatiles et si les réseaux sociaux faussent trop la donne ceux ci partiront vers un nouveau réseau.



Quand j’écoutais Deezer, je me suis retrouvé avec du Zazie en écoutant du Jazz Manouche, j’ai changé de fournisseur.

Mais c’est vrai qu’une plateforme désintéressée comme FIP pour la musique (service public) pourrait être une vraie alternative aux réseaux sociaux, mais ce n’est pas vraiment dans l’air du temps.



Mon expérience du milieu associatif : Les administrateurs portent l’association à bout de bras sans reconnaissance de la part des artistes. En France, une personne qui souhaite être reconnue comme artiste se doit de disposer d’un égo important (c’est aussi une qualité) et l’artiste considère souvent que l’association devrait simplement lui être reconnaissant qu’il en fasse partie (a juste titre ou pas).

Il n’y a pas le même rapport avec les artistes américains mais ce sont plus des businessmen.

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J’énonce simplement une hiérarchie de fait.



Je suis très loin d’être convaincu qu’appliquer des algorithmes de tri à la musique permette d’avoir un dialogue serein entre informaticiens et artistes et permettre à nouveau la posture plutôt désirable à mon goût du hacker-musicien-artiste-penseur… mais je dois faire mon auto-promotion !



Comme toute hiérarchie elle est facilement réductible à un processus entropique. Ce qui explique peut-être qu’une partie de la population ne réagisse pas à un certain nombre de violences… et comme le politique n’a pas d’ambition (ou les dissimules) c’est nécessairement Bercy qui va devoir clarifier le statut juridique seul à ce stade capable de hiérarchiser… ou pas ? <img data-src=" />

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“frauder n’est pas une liberté publique”…



Pourquoi pas mais a-t-il pensé à tous les citoyens qui paient leurs impôts correctement et pour qui la vie privée et le droit à ne pas être surveillé sont des libertés?



Parce que ceux-ci seront aussi surveillés. Il y a donc au moins une balance d’intérêts à faire.



C’est fatiguant à la longue de les entendre chercher des effets rhétoriques systématiquement plus débiles les uns que les autres afin de justifier quelque chose qui est plus nuancé que blanc ou noir. A force on pourrait croire qu’ils nous prennent pour des idiots… pour les plus optimistes d’entre nous.

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Même constat et merci d’avoir prit le courage de développer (sympa les refs au passage)<img data-src=" />



Une solution technique a un problème qui ne l’est pas est un choix idéologique, mais ça c’est compliqué a voir quand on nous le présente sur l’aspect pratiques (la technique c’est trop démonstratif pour ça).<img data-src=" />

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MJH a écrit :



electroniquement associal ou e-associal <img data-src=" />







Attention …ya qu’un s , avec le fisc on n’a plus les moyens pour un double s



et ils peuvent réaliser que tu as les moyens <img data-src=" />


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Dans le genre escroquerie intellectuelle Mr Darmanin c’est numéro 1, avec Frauder n’est pas une liberté publique tu peux justifier n’importe quoi !!<img data-src=" />

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Je pensais que tu t’étais trompé, mais je n’avais pas voulu relever. En fait, c’est moi qui suis dans l’erreur. Merci d’avoir relevé. Je me coucherai moins bête…



Ça devient triste tout ce flicage fait en règle. Aujourd’hui ça se cantonne à une expérimentation, mais demain ? A quand une authentification sur les sites *.gouv avec un compte facebook ou twitter ?

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Il a une tête à claque en plus <img data-src=" />

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C’est de l’or en barre l’argumentaire de M. Darmanin…







  • On doit donc remettre l’église au milieu du village &lt;&lt; plus depuis 1905, non (bon, je sais : je trolle un peu, c’est juste une expression. Y en avait plein d’autres mais il a choisi celle avec l’église…)

  • On veut lutter contre les grands fraudeurs fiscaux. &lt;&lt; Je ne suis vraiment pas convaincu qu’on les trouve sur FB (ou alors on n’a pas la même définition de “grand”)

  • La fédération des buralistes a encouragé le Parlement à voter &lt;&lt; ah bah si un lobby le veut, alors… (NdW : je n’attache aucune connotation bonne ou mauvaise au terme. C’est simplement “un groupe d’intérêt” contre “la totalité de la population possédant un compte Facebook” : c’est purement numérique)

  • très étonné que le Sénat veuillent lutter contre la fraude sans se donner les moyens nécessaires &lt;&lt; petit argument fallacieux de la fausse alternative…







    Et je ne reprendrai même pas la partie “ce n’est pas une liberté publique de…” attendu qu’il feins (j’ose espérer qu’il ne le croit pas vraiment) de ne pas voir que le problème se situe dans l’aire d’effet du moyen choisi et non dans le moyen lui-même…



    <img data-src=" /> vous allez voir que la France va prendre un procès par FB pour entrave à la liberté d’entreprendre au motif que moins les gens partagent, moins sa constitution de profil est efficace. <img data-src=" />



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CostaDelSol a écrit :



Ce sera possible de faire une demande CADA pour voir les algorithmes ?





Je ne crois pas (car en liaison avec des infractions potentielles)

Mais on tentera évidemment :)


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WereWindle a écrit :



C’est de l’or en barre l’argumentaire de M. Darmanin…







  • On doit donc remettre l’église au milieu du village &lt;&lt; plus depuis 1905, non (bon, je sais : je trolle un peu, c’est juste une expression. Y en avait plein d’autres mais il a choisi celle avec l’église…)

  • On veut lutter contre les grands fraudeurs fiscaux. &lt;&lt; Je ne suis vraiment pas convaincu qu’on les trouve sur FB (ou alors on n’a pas la même définition de “grand”)

  • La fédération des buralistes a encouragé le Parlement à voter &lt;&lt; ah bah si un lobby le veut, alors… (NdW : je n’attache aucune connotation bonne ou mauvaise au terme. C’est simplement “un groupe d’intérêt” contre “la totalité de la population possédant un compte Facebook” : c’est purement numérique)

  • très étonné que le Sénat veuillent lutter contre la fraude sans se donner les moyens nécessaires &lt;&lt; petit argument fallacieux de la fausse alternative…







    Et je ne reprendrai même pas la partie “ce n’est pas une liberté publique de…” attendu qu’il feins (j’ose espérer qu’il ne le croit pas vraiment) de ne pas voir que le problème se situe dans l’aire d’effet du moyen choisi et non dans le moyen lui-même…



    <img data-src=" /> vous allez voir que la France va prendre un procès par FB pour entrave à la liberté d’entreprendre au motif que moins les gens partagent, moins sa constitution de profil est efficace. <img data-src=" />



    Les potes ne sont pas des fraudeurs par définition, puisque ce sont des potes, voyons!


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Rhaa, j’avais encore un peu d’espoir que le Sénat fasse son boulot … il reste plus que le Conseil Constitutionnel maintenant. Ils ont déjà bloqué des trucs bien sales par le passé, j’espère vraiment qu’ils bloqueront aussi ce projet aberrant.

Je suis aussi choqué qu’ils laissent le privé manipuler ce genre de données, avoir ce genre de pouvoir sur la société … c’est une caricature du capitalisme (presque) devenue réalité.

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Bon alors ça on a bien compris le clou est rentré, ce n’est pas une liberté public de mentir et de frauder, mais alors, es ce une liberté public que de mentir par omission sur ces déclarations d’intérêts…je sais pas je demande. Leurs magouilles en tout genre seront-elles aspirée par BigBrotherBercy? La suite au prochain épisode

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En deux jours tout le monde va passer son profil en privé….

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Quand bien même ils auraient voté les amendements de retrait, c’est l’Assemblée qui décide en dernier ressort, ‘lors bon…



Par ailleurs, s’il est louable de pouvoir constater que des sénateurs LR - au moins un en tout cas - gardent un esprit critique, M. Hervé ne représente apparemment pas l’avis de la majorité de sa famille politique <img data-src=" />

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Dès les débuts de discussion à ce sujet j’ai blindé mes paramètres de confidentialité FB. Je garde espoir que le CC fasse opposition mais s’il laisse passer cette horreur, faudra pas faire ça qu’avec FB : y a LBC dedans aussi. Par exemple.



La prochaine étape c’est quoi ? Les emails ? Les documents du pc pompés par Microsoft ? Suffit d’une ligne à changer dans la loi. Merci les gars

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luckydu43 a écrit :



LBC dedans aussi.





Suffit de mettre l’adresse et le nom d’un voisin / membre de la famille.







luckydu43 a écrit :



La prochaine étape c’est quoi ? Les emails ? Les documents du pc pompés par Microsoft ? Suffit d’une ligne à changer dans la loi. Merci les gars





La prochaine étape c’est tout ce qui est webmail ou fb privée. Les fournisseur de vpn ce frottent les mains.


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Que se passe-t’il en cas de mensonge sur Facebook ou autres ?

&nbsp;

Exemple, je met une photo de moi à coté de ma nouvelle Porsche, alors qu’en fait je l’ai juste croisé garé dans la rue ?

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Une réponse honnête serait “on ne sait pas vu que l’algo n’est à priori pas encore écrit”.



En faisant preuve de bon sens, un algo qui tilterait à la moindre occurrence, sans que le marqueur choisi ne se répète vraiment, deviendrait vite intolérable pour les utilisateurs <img data-src=" />

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Y’en a qu’ont pas attendu <img data-src=" />



bfmtv.com BFM TV

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Content d’être asocial

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+1000

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electroniquement associal ou e-associal <img data-src=" />

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Ce sera possible de faire une demande CADA pour voir les algorithmes ?

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JoePike a écrit :



Content d’être asocial

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Moi aussi !! <img data-src=" />


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Salamandar a écrit :



Les VPN n’ont aucun lien avec ça. Sur Facebook, il y a ton nom, et les photos/preuves. Je ne vois pas en quoi changer le lieu de connexion permet d’éviter l’espionnage d’état.





T’a cru que les gens vont continuer à trainer sur fb après les premières condamnation. Tout le monde ne met pas son nom sur facebook à moins que ça aussi ne devienne obligatoire et donc il y aura encore moins de gens sur facebook. Les gens iront donc sur un autre réseaux que facebook et le seul moyen de les écouter sera par le FAI et donc hop, un vpn.


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skankhunt42 a écrit :



T’a cru que les gens vont continuer à trainer sur fb après les premières condamnation. Tout le monde ne met pas son nom sur facebook à moins que ça aussi ne devienne obligatoire et donc il y aura encore moins de gens sur facebook.









Les gens mettent pas leur vrai nom mais ne sont souvent pas très précautionneux . Il suffit de laisser un mail (surtout celui du fai…) ou pire un n° de tél, et hop ! profil associé.

Ensuite, je pense pas qu’on doive sur-estimer les gens lambda : Il y a encore des gens qui se font piquer par hadopi :-/



C’est d’ailleurs l’une des chose qui me dérange dans le raisonnement de ce gouvernement (et des autres, on va pas stigmatiser) : Ils s’attaquent aux plus “faibles”&nbsp; ,&nbsp; aux plus ignorants, aux moins attentifs, bref aux moins susceptible de pouvoir & savoir se défendre.

Les gros bonnets, eux, apprennent vite et ont ce qu’il faut comme défense et comme appuis pour ne pas risquer grand chose à moins de VRAIMENT pousser le bouchon très loin et que ça devienne médiatique.

Pour 1 balkany (que je suis loin de défendre), combien font pareil sans être emmerdé parce qu’ils ferment leur gueule ?

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Mesurette pour surveiller les gueux ?

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skankhunt42 a écrit :



T’a cru que les gens vont continuer à trainer sur fb après les premières condamnation. Tout le monde ne met pas son nom sur facebook à moins que ça aussi ne devienne obligatoire et donc il y aura encore moins de gens sur facebook. Les gens iront donc sur un autre réseaux que facebook et le seul moyen de les écouter sera par le FAI et donc hop, un vpn.





Déjà “les gens” qui y sont encore y sont après combien de piratages/mise en garde émanant de différents domaines/excuses bidons du patron ?



Au pire ils vont râler en se loguant les premiers jours, comme a chaque fois qu’ils apprennent un événement défavorable.



Puis avec la baguette magique du VPN , si on en a qu’un on aura du mal a découper les paquets pour garantir un minimum de confidentialité auprès de l’intermédiaire (il peut aider l’état ou espionner lui même pour faire pire…) donc il faut être bien formé/informé et suspicieux , choses qui ne caractérises pas les utilisateurs de FB amha (+1 OB).



Désolé, ça m’emmerde uniquement parce que ça parle de collecte massive de données mais pour avoir prévenu autant de personne que possible des méfaits de facebook on m’a trop souvent répondu “il faut vivre avec son temps” alors soit, fraudeur ou pas, qu’ils vivent avec leur temps, moi je vivrais le miens.<img data-src=" />


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C’est fou le nombre de gens qui détestent facebook.



Facebook est un outil de communication formidable et de nombreux artistes freelance ou des associations l’utilisent comme tel sans problème.

J’y ai vu de nombreuses campagnes de financement participatif aboutir permettant même à certains auteurs de gagner de l’argent (et de payer des impôts par la même occasion).



Et tout ça sans raconter sa vie ou exposer ses opinons politiques.



Et quand je vois comment certains exposent ici, en libre accès, leurs opinions politiques je me dis que ce n’est pas obligatoirement facebook le problème.

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Un pourcentage de l’eau des égouts est parfaitement potable, si si je te jure.

C’est pas ma faute si il y en a qui n’ont pas le courage de chercher.<img data-src=" />

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Une tronçonneuse peut servir à couper des arbres, si si je te jure.

C’est pas de ma faute s’il y en a qui s’en servent pour tuer des gens.<img data-src=" />



On joue au concours du meilleur lieu commun ?



edith : faute de frappe

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Tandhruil a écrit :



C’est fou le nombre de gens qui détestent facebook.



Facebook est un outil de communication formidable et de nombreux artistes freelance ou des associations l’utilisent comme tel sans problème.

J’y ai vu de nombreuses campagnes de financement participatif aboutir permettant même à certains auteurs de gagner de l’argent (et de payer des impôts par la même occasion).



Et tout ça sans raconter sa vie ou exposer ses opinons politiques.



Et quand je vois comment certains exposent ici, en libre accès, leurs opinions politiques je me dis que ce n’est pas obligatoirement facebook le problème.





Tu peux nous rappeler le business model de Facebook ?

Comment une entreprise si vertueuse fait-elle pour être l’une des multinationale les plus puissantes de la planète ? (je te rappelle qu’ils veulent même lancer leur propre monnaie)


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Ce qui est toujours très drole c’est de voir les commentateurs s’offusquer du chalutage des données personnelles par l’état alors que ces mêmes données personnelles sont celles mises à disposition par les internautes à des entreprises privées… qui pratiquent elles mêmes ce chalutage.



Avec l’art de la vision éclairée de l’avenir de nombreux commentateurs (on fait ceci maintenant, mais on sera en dictature dans 2 ans), je suis curieux que ceux-ci n’aillent pas plus loin dans leurs raisonnements.



Pour l’instant les réseaux sociaux se rémunèrent en revendant le profil de chacun de leurs utilisateurs à d’autres entreprises privées (pour schématiser). Mais qui vous dit que ces mêmes réseaux sociaux ne revendront pas ces précieux profils à des acteurs publics si d’aventure leurs bénéfices venaient à fondre ?

Le problème ici est bien plus vaste que le chalutage de l’état: s’il y a chalutage, c’est qu’il y a trop de données personnelles qui trainent. Et ce problème ne vient pas de l’état.

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Le problème se situe sur le caractère situationnel de facebook et son côté béni-ouioui de l’interaction public-communiquant qui est séquestrée sur la plateforme et n’en sort que par de la data à la différence de sites web sur mesure en faits en 3-4 clics et accessibles à tout le monde sur le réseau internet…



En quoi avoir un profil facebook fait de la bonne promo ? Tu passes à côté d’une partie de ton public qui n’utilise pas facebook… ensuite, je n’ai pas vu de caricatures de l’entreprise hebergées sur facbook. Donc la liberté d’expression tant vantée est en contradiction avec leur règlement intérieur (terme déjà moins sexy que CGU mais bien plus précis hein).



Après faire de la politique avec internet n’est pas très choquant, à condition d’avoir un anonymat plus que minimal… ce qui techniquement n’est pas aujourd’hui généralisable, à moins de se heurter aux services de renseignement et être considéré comme terroriste par l’usage de technologies assimilables à du brouillage par leur métaphore bancale de la radio appliquée à internet…



Bref.

Facebook pourquoi pas… mais pas avec des implémentations aussi peu respectueuses du contexte. Donc les associations écolos sur FB par exemple c’est automatiquement hors de mon champ d’intérêt. Tant pis pour elles, z’avaient qu’à utiliser diaspora, ou le p2p.

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Il faut voir facebook comme un forum géant, il a ses règles, basées sur la législation américaine, qui sont loin d’être parfaites mais qui sont connues de tous.



Le gros avantage, il y a plus d’un milliard de personnes connectées à ce forum et qui s’y rendent régulièrement.



Son inconvénient, il exploite nos choix pour mettre à disposition des contenus qui correspondent à notre profil (un peu comme Spotify me propose des artistes ou des albums en fonction de ce que j’écoute).



C’est un outil (d’où mon analogie un peu merdique avec la tronçonneuse un peu plus haut). Un outil pour trouver du contenu qui correspond à mes attentes et pour proposer du contenu qui correspond aux attentes des clients potentiels.



Lorsque j’animais une association, j’utilisais un site Wordpress et une page facebook. Il n’y a pas de commune mesure entre l’activité du site et l’activité de la page.



C’est surement navrant mais c’est un fait.



Avant facbook il y avait Myspace et tous les artistes freelance l’utilisaient, après facebook il y aura certainement un nouvel outil.



Exemple d’une campagne de financement réussie avec facebook (l’exemple est un peu ancien puisque depuis que j’ai arrêté l’association je ne vais plus sur facebook).

Autre exemple



Edit : faute de frappe

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j34n-r0x0r a écrit :



Désolé, ça m’emmerde uniquement parce que ça parle de collecte massive de données mais pour avoir prévenu autant de personne que possible des méfaits de facebook on m’a trop souvent répondu “il faut vivre avec son temps”



&nbsp;

J’ai rejoins facebook sur le tard justement à cause de la collecte de donnée sans avoir vraiment le choix, car c’est “social”. C’est la mmême chose que vouloir trainer avec les potes un soir même si ils ddécident de jouer à un jeu ou tu est nul / t’aime pas trop car eux ça leur plait et ils sont majoritaire.



Après “les gens” sont conscient ( un peu ) qu’une plateforme comme facebook ça coute très cher et si tu veut rester ouvert il faut bien faire de l’argent et le seul moyen c’est l’utilisation des données. Et puis c’est pas comme si les donnée étaient revendues directement, elle sont juste utilisé pour du ciblage publicitaire ce qui est une bonne chose.



Ensuite pour le domaine “pro” facebook reste absolument incontournable et permet de centraliser. De mémoire j’ai jamais eu un client via mon site, à chaque fois ça tape l’activité direct dans facebook. Et je vais pas leur jeter la pierre car passer par google c’est un vvéritable bordel.

&nbsp;


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OB a écrit :



&nbsp; Il y a encore des gens qui se font piquer par hadopi :-/





918 condamnation réelle face à plusieurs millions de premier / deuxième courrier ça pèse pas lourd.

&nbsp;





OB a écrit :



C’est d’ailleurs l’une des chose qui me dérange dans le raisonnement de ce gouvernement (et des autres, on va pas stigmatiser) : Ils s’attaquent aux plus “faibles”&nbsp; ,&nbsp; aux plus ignorants, aux moins attentifs, bref aux moins susceptible de pouvoir & savoir se défendre. Les gros bonnets, eux, apprennent vite et ont ce qu’il faut comme défense et comme appuis pour ne pas risquer grand chose à moins de VRAIMENT pousser le bouchon très loin et que ça devienne médiatique. Pour 1 balkany (que je suis loin de défendre), combien font pareil sans être emmerdé parce qu’ils ferment leur gueule ?&nbsp;





Les gros bonnets financent l’accès au gouvernement et les faibles le gouvernement. Le cas balkany est je pense l’exception qui confirme la règle. Après il ne faut pas oublier que les prisons sont pleines à craquer et qu’il y à pire à emprisonner ( typiquement français ). Personnellement je pense que si les prisons sont si pleines ( prévisible depuis 20 ans ) c’est surement à cause des lobbies en col blancs.


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skankhunt42 a écrit :



La prochaine étape c’est tout ce qui est webmail ou fb privée. Les fournisseur de vpn ce frottent les mains.







Un VPN ne te protège absolument pas dans ces cas là.<img data-src=" />


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Si cela peut éviter aux neuneus de s’étaler narcissiquement sur les réseaux sociaux…

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Construire des prisons est simplement un sujet réputé ignoble pour nombre d’architectes.

De l’autre côté les grands groupes (vinci, bouygues) préfèrent participer à des projets plus communicants sur le papier (genre tribunaux, autoroutes…) et plus intéressant techniquement (innovation technique pour la technique).

En plus, c’est moins cher pour eux sur le long terme de laisser les pauvres “criminels” dans la rue. (hypocrisie maximale).



En clair : répondre à la moitié du problème posé est un grand classique du millionnaire… il y a d’autres exemples (utilisation des données à d’autres fin que celles vendue (par la machine) au client, par exemple) <img data-src=" />

Le Sénat adopte la surveillance fiscale des réseaux sociaux

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