Sous-système Linux (WSL 2) de Windows 10 : comment l’installer et l’utiliser
Bientôt avec GPU et interfaces graphiques
Le 02 juin 2020 à 09h11
9 min
Logiciel
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Avec Windows 10 Mai 2020, la seconde version du sous-système Linux est désormais disponible. Se basant sur la virtualisation et l'intégration d'un noyau Linux complet au sein de l'OS de Microsoft, elle implique quelques modifications dans son installation et son fonctionnement. Voici ce qu'il faut retenir.
En 2016, Microsoft ouvrait la possibilité d'exploiter des distributions Linux sous Windows, Ubuntu en tête. C'était alors sous forme d'un accès limité à Bash via un terminal spécifique, reposant sur une brique nommée sous-système Linux (WSL). Une fonctionnalité présente dans toutes les éditions de l'OS : Famille comme Professionnel.
- Bash Ubuntu de Windows 10 : Microsoft explique le fonctionnement du sous-système Linux
- Debian, Kali Linux, SUSE ou Ubuntu sous Windows 10 : comment ça marche ?
Ces instances étaient exécutées dans des processus « pico », les appels au noyau Linux étant convertis à la volée. L'objectif était à l'époque de faire fonctionner des binaires Linux ELF64, et obtenir un environnement Linux en lignes de commandes le plus complet possible. Avec l'accès à un système de fichiers bénéficiant lui aussi d'une adaptation entre les univers Linux et Windows. Une solution à mi-chemin entre émulation et machine virtuelle, se lançant instantanément.
Le sous-système Linux tel qu'implémenté à ses débuts
Le sous-système Linux passe la seconde
Très limité au départ, WSL s'est progressivement renforcé. L'année dernière, son système de fichiers a été revu en profondeur, afin d'améliorer ses performances. Microsoft avait alors dévoilé une partie de ses plans pour la suite, avec l'arrivée d'une seconde version du sous-système apportant une évolution majeure : l'intégration d'un noyau Linux.
Ainsi, il n'était plus question d'assurer une conversion et une gestion partielle, mais bien d'embarquer tout le nécessaire pour retrouver ce qui fait un système Linux complet, virtualisé sous Windows.
De quoi fondamentalement changer l'expérience WSL, tout en gardant ce qui fait sa force : un lancement très rapide, sans outil spécifique ou configuration d'une machine virtuelle n'ayant accès qu'à une portion de la puissance de la machine hôte. Mais WSL 2 apporte surtout de nouvelles possibilités, documentées au fil des mois (comme la gestion mémoire).
Là encore le rapprochement avec Canonical a été essentiel, les deux entreprises communiquant main dans la main sur ce que permet WSL 2, à longueur de billets de blogs et autres vidéos :
Une liste de lecture complète de Canonical et Microsoft évoquant WSL 2
Il en est de même pour Docker qui propose ainsi un accès de choix à ses outils aux développeurs sous Windows, qui peuvent désormais très facilement les exploiter, les interfacer avec Visual Studio Code, etc.
WSL 1 et 2 ont pour le moment vocation à coexister, l'utilisation du premier étant parfois plus pertinente. Pour Microsoft, c'est notamment le cas « si vous souhaitez utiliser votre distribution WSL Linux pour accéder aux fichiers de projet dans le système de fichiers Windows et que ces fichiers ne peuvent pas être stockés dans le système de fichiers Linux ». De manière générale, le système de fichiers de WSL 1 est ainsi jugé plus performant pour le moment « si vous utilisez des applications Windows pour accéder à des fichiers Linux ».
Mais le système de fichiers de WSL 2 offre de meilleures performances lorsque vous utilisez des fichiers Linux depuis des applications Linux. La conversion des permissions de l'un à l'autre et ses paramètres sont détaillés ici.
Contrairement à ce qui est indiqué par Microsoft, les versions récentes de VMWare et VirtualBox peuvent cohabiter avec Hyper-V/WSL
Faire de Windows 10 LA distribution Linux de bureau pour les développeurs
Microsoft a profité de cette période pour travailler en parallèle sur son nouveau Terminal, lui aussi entièrement repensé et profitant de ce qui fait le succès de nombreuses applications du genre : gestion plus étendue des caractères, accélération graphique, possibilité d'ouvrir plusieurs onglets et panneaux, de personnaliser l'interface, etc.
Prochaine étape : le gestionnaire de paquets, avec WinGet (qui demande encore du travail). L'éditeur voudrait-il ainsi faire de Windows 10 la première distribution Linux de bureau ? D'une certaine manière. Mais il veut surtout que les développeurs trouvent dans son OS le meilleur des deux mondes, pour les inciter à y rester.
Un travail de longue haleine, trouvant sa première implémentation publique avec Windows 10 Mai 2020, qui perdurera avec le support des GPU pour le calcul, des interfaces graphiques, etc. Notez que Visual Studio Code a spécialement été adapté pour profiter du sous-système Linux. Une extension spécifique est ainsi proposée aux utilisateurs (en préversion) : Remote - WSL. Sa documentation détaillée est disponible par ici.
Installer et configurer WSL 2
L'activation du sous-système Linux n'a jamais été un processus parfaitement simple et fluide. Ce n'est pas tellement un problème pour un outil s'adressant principalement aux développeurs, mais Microsoft a déjà promis que cela changerait dans une prochaine version de Windows 10, une unique commande devant suffire. Tant mieux.
D'ici là, il faut encore un peu de travail manuel. La v2 n'a d'ailleurs rien arrangé puisqu'elle nécessite que la virtualisation soit activée sur le système. Cela peut d'ailleurs poser quelques problèmes, notamment aux utilisateurs déjà dans un environnement virtualisé (comme un PC Shadow par exemple). Mais aussi ceux qui utilisent l'outil de gestion Ryzen Master d'AMD qui refuse d'être lancé sur une machine où la virtualisation est active, allez savoir pourquoi.
Il faut tout d'abord activer le sous-système Linux et la plateforme de machine virtuelle dans la liste des fonctionnalités Windows (OptionalFeatures.exe
). Vous pouvez également passer par ces commandes PowerShell (Administrateur) :
dism.exe /online /enable-feature /featurename:Microsoft-Windows-Subsystem-Linux /all /norestart
dism.exe /online /enable-feature /featurename:VirtualMachinePlatform /all /norestart
Redémarrez ensuite votre machine. Puisque WSL v1 et v2 coexistent, une distribution peut être installée dans une version ou l'autre, être convertie de l'une à l'autre, etc. Par défaut, v1 est utilisée. Pour que ce soit la v2, il faut que le noyau Linux soit installé. Ce n'est pas encore automatique, il faut donc le télécharger :
Une fois que ce sera fait, validez cette commande :
wsl --set-default-version 2
Vous pouvez ensuite vous rendre sur le Microsoft Store ou en suivant la procédure manuelle pour télécharger et installer la distribution de votre choix comme Alpine, Debian, Kali Linux, OpenSUSE, Ubuntu, etc.
Voici une liste de quelques commandes utiles :
wsl // lance la distribution par défaut dans WSL
wsl -l // affiche la liste des distributions installées
--all // même celles en cours de (dé)installation
--running // seulement celles en cours
-- quiet // seulement les noms
-- verbose // tous les détails
wsl -s distribution // définit la distribution à utiliser/lancer par défaut
wsl --set-version distribution version // convertit une distribution à WSL (1) ou WSL 2 (2)
wsl --shutdown // arrête toutes les distributions et la VM WSL 2
wsl -t distribution // arrête une distribution en particulier
Vous pouvez également demander à une distribution d'exécuter une commande précise :
wsl -e commande
-d distribution // vise une distribution en particulier
-u utilisateur // vise un utilisateur en particulier
Les distributions peuvent être exportées et importées via une archive au format TAR, pour WSL v1 ou v2 :
wsl --export distribution fichier
wsl --import nom_de_distribution dossier_de_destination fichier --version 1/2
Par défaut, l'espace de stockage passe par un disque dur virtuel (VHD), alloué jusqu'à un maximum de 256 Go. Si vous deviez avoir besoin d'un quota plus élevé, il faudra en passer par une procédure spécifique, détaillée ici. Vous pouvez également limiter l'accès aux ressources : mémoire (80 % par défaut), cœurs CPU, etc. La procédure est détaillée par là.
Accéder aux fichiers et au réseau d'une distribution WSL 2
Les fichiers des distributions Linux sont accessibles depuis votre disque système dans l'explorateur, mais pour éviter tout conflit, le plus efficace est d'utiliser l'interface mise en place par Microsoft. Pour cela, deux solutions s'offrent à vous. La première permet d'ouvrir l'explorateur de fichiers dans le répertoire courant depuis le bash WSL :
explorer.exe .
Dans ce dernier, vous pouvez également vous rendre à l'emplacement réseau \\wsl$\
qui affichera l'ensemble des distributions Linux du système accessibles via WSL et actuellement actives. Pendant la bêta de Windows 10 Mai 2020, l'ajout d'une section Linux à l'Explorateur de fichiers avait été évoqué, mais elle n'est pas encore présente.
Si Visual Studio Code est installé sur la machine, vous pouvez le lancer en ouvrant le dossier courant d'une simple commande (voir ci-dessus). Pensez également à installer l'extension Remote - WSL.
code .
Du point de vue du réseau, les différentes distributions Linux ne vont pas chercher leurs paramètres (IP, DNS, etc.) au niveau de votre routeur et du serveur DHCP. Elles sont vues comme faisant partie de la machine, avec un périphérique réseau virtuel Hyper-V gérant leur adresse IP (172.x.x.x dans notre cas), l'accès internet, etc.
Ainsi, si vous exposez des services via des conteneurs Docker, un serveur HTTP ou autre, ils seront accessibles depuis l'hôte via l'IP 127.0.0.1 (ou localhost). Mais il est pour le moment impossible d'y accéder simplement depuis une autre machine de votre réseau local, et donc d'exposer ces services à l'extérieur. Plusieurs méthodes (notamment via des redirections) sont néanmoins exploitables en attendant que Microsoft améliore la situation, dans de prochaines versions.
- Windows 10 Mai 2020 (2004, 20H1) est disponible : comment se mettre à jour et récupérer l'ISO
- Windows 10 Mai 2020 (2004, 20H1) : d’importants changements sous le capot
Sous-système Linux (WSL 2) de Windows 10 : comment l’installer et l’utiliser
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Le sous-système Linux passe la seconde
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Faire de Windows 10 LA distribution Linux de bureau pour les développeurs
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Installer et configurer WSL 2
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Accéder aux fichiers et au réseau d'une distribution WSL 2
Commentaires (110)
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Abonnez-vousLe 02/06/2020 à 13h48
Le 02/06/2020 à 14h06
J’ai pas vraiment la réponse mais je pense que toutes les VMs VirtualBox passent pas la couche Hyper-V une fois que celui là est installé. Après est-ce que c’est vraiment visible comme impact ?
Pour la question d’utiliser Hyper-V, 2 raisons:
Le 02/06/2020 à 14h06
Le 02/06/2020 à 14h51
Le 02/06/2020 à 14h55
Le 02/06/2020 à 15h00
Le 02/06/2020 à 15h05
Le 02/06/2020 à 15h06
Le 02/06/2020 à 15h08
Le 02/06/2020 à 15h09
Le 02/06/2020 à 15h14
Le 02/06/2020 à 15h23
Le 02/06/2020 à 15h25
Le 02/06/2020 à 15h29
Le 02/06/2020 à 15h34
Je ne critiquerais pas Windows, ma dernière expérience datant de W95 … quand on a voulu remplacer mon terminal X par un PC.
Mais je me dis que, les connaissant, s’ils font quelque chose comme ça, c’est que ça doit leur permettre de conserver (voire d’accroître) leur part d’utilisateurs.
Je suppose qu’ils ont dû constater qu’il y en a qui pourraient être tentés d’aller voir ailleurs (gamers ? devs ?) si l’herbe est plus verte, et qu’ils ne veulent pas d’un noyau de moutons noirs qui pourraient démarrer une pandémie.
Ces gens là ne font jamais rien sans raison … financière.
Le 02/06/2020 à 16h03
Le 02/06/2020 à 09h22
Je l’ai installé, et ça marche vraiment super bien, vraiment de bonnes améliorations. Très pratique d’ouvrir un fichier avec vscode comme on l’ouvre avec nano ou vim :)
Avec Terminal qui passe en v1, que du bon :)
Le 02/06/2020 à 09h32
Pour l’avoir testé, c’est vraiment BEAUCOUP plus rapide que WSL 1, notamment sur les fichiers internes à la distribution (
apt install
, etc.). En terme de compatibilité c’est au poil aussi vu qu’on peut enfin exécuter Docker nativement :)Le 02/06/2020 à 09h32
juste une question, on peut le télécharger ou exactement le nouveau terminal ? :)
Le 02/06/2020 à 09h36
“Faire de Windows 10 LA distribution Linux de bureau pour les développeurs”. Bah c’est dommage, mais vu qu’avec WSL2 il faut choisir entre WSL et Virtualbox/VmWare… c’est un peu loupé pour le moment.
Je peux pas choisir l’un sans l’autre en fait. Du coup, ça ne va pas me permettre d’éviter d’avoir 2 machines… ou juste VirtualBox.
S’ils règlent ce dernier détail, ça va envoyer du poney.
Le 02/06/2020 à 09h37
Qu’est ce que tu fais tourner sur une VM qui ne peut pas tourner sur WSL ?
Le 02/06/2020 à 09h39
Je sais qu’avec WSL1 on peut télécharger directement les distributions sans passé par le store (voir doc), est que c’est possible avec WSL2 ?
Le 02/06/2020 à 09h43
Ben WSL c’est pour une distri unix. Je ne peux pas faire tourner un autre OS Windows en dehors d’une VM. Je me trompe ?
Le 02/06/2020 à 09h44
Perso je préfère garder ma Debian comme distro Linux de bureau. Aucune envie d’avoir des mouchards Microsoft qui tournent en permanence.
Le 03/06/2020 à 15h05
Le 03/06/2020 à 15h16
A la différence que si tu joue en ligne à halo sur pc c’est gratuit alors que sur console c’est payant et sur une génération c’est plus ou moins le prix d’une bonne carte graphique. Par contre il est tout à fait possible que payer ne sois plus obligatoire sur la prochaine génération et d’avoir un véritable OS sur console et un OS de console pour desktop ce qui leur permettrait d’augmenter d’un coup leur part de marché alors que sony lui est coincé.
Le 03/06/2020 à 15h24
Le 03/06/2020 à 15h37
C’est plus compliqué que ça malheureusement… Microsoft gratte environ 50\( l'année pour le online c'est énorme comme chiffre. Au risque de me répéter c'est quand même 350\) sur une génération sois le prix d’une carte graphique pour pc ou alors le prix d’une console en milieu de génération.
Ensuite pour les autre jeux Microsoft gratte un coup à chaque vente donc si un joueur passe sur pc microsoft perdra cette gratte car elle ira ou dans la poche de l’éditeur ou alors d’un market comme steam.
Si microsoft sort ces jeux sur pc c’est pour les joueurs PC mais à aucun moment ils ne veulent que leur joueurs passent du côté obscure. Le meilleur exemple étant “l’impossibilité” de brancher un clavier + souris sur une xbox. T’a la syncro verticale activée et tu ne peut la désactiver ce qui rajoute une tonne d’input lag et l’accélération de la souris et la encore pas possible de désactiver.
Quand à la configuration de référence, il suffirait juste d’acheter le même type de processeur + carte graphique mais au lieu du bas de gamme ça sera du milieu / haut de gamme. Tu rajoute un plus gros disque dur et de la ram et c’est bon t’est compatible. C’est d’ailleurs comme ça que fonctionne un hacking tosh non ?
Le 03/06/2020 à 15h53
Oui, mais pas pour les même raison.
Non, je ne pense pas.
“Windows 10 on Xbox One” (surnom donné à l’actuelle version de l’OS de la XBox) est sûrement beaucoup trop spécialisé au matériel pour pouvoir un jour tourner sur un PC sans aucun soucis. Et vu que les consoles restent du matos custom (ce n’est pas une steambox : le , difficile de faire le portage sans un dégradation des performances.
Et de l’autre coté, une console n’a que faire d’un OS généraliste qui bouffe des ressources pour des truc qui ne sont pas pour le jeu. Aujourd’hui, la tendance pour XBox/PS semble encore miser sur toujours plus de puissance dédier au maximum pour le jeu (quitte à importer plus de puissance du cloud).
Mais l’avenir de XBox et de la console de salon, selon moi sera plus dans le cloud avec des service similaire à Stadia que dans du matériel toujours plus puissant chez le particulier.
Le 03/06/2020 à 16h13
Sur le store MS: https://aka.ms/terminal
Si c’est bien celui auquel je pense…
Le 03/06/2020 à 16h34
Tu oublie un truc très important : Le dual boot ! Rien n’empêche microsoft de caler un os orienté gaming qui maximise les performances et un os orienté desktop pour travailler. Avec un ssd le boot / reboot sur l’os gaming peut être quasiment instantané et je connais peut de joueurs qui font des sessions de jeux de 10 minutes. Et puis au pire et bien tu reboot pour repasser en mode desktop avec restauration automatique de tout ce qui était ouvert un peu comme un mode veille.
Quand au cloud, tomb raider en 4k sur stadia c’est une demi seconde de lag hein… Et avec la fibre ! Alors pour cette génération ça sera encore du matos dans le salon, puissant comme un pc moyen de gamme d’il y à 2 / 3 ans.
Après n’oublie pas que si microsoft n’a pas à porté ces jeux c’est de l’argent économisé, pareil dans le choix hardware d’une console. A la limite le seul truc déterminant c’est la carte mère. Le reste c’est de la ram, une carte graphique et un processeur classique sauf que tout est soudé.
Ça permet aussi au développeur tiers de moins ce prendre la tête même si la plupart utilisent unity / unreal engine qui propose nativement l’exportation sur console. Sinon impossible pour une petite équipe de sortir un jeu sur switch / xbox / sony / pc.
Le 03/06/2020 à 16h52
Le 03/06/2020 à 22h07
Le fait de faire payer le jeu en ligne, c’est pas lié directement au matériel. Microsoft pourrait tout a fait faire la même chose dans un Xbox OS pour PC, et même sous Windows 10.
Pour les jeux des autres éditeurs, Microsoft prend effectivement sa part sur Xbox mais pas sur PC quand ils sont vendus autrement que via le Microsoft Store. Mais là encore, avec un “Xbox OS” pour PC, ça ne serait pas un problème, puisque cet OS pourrait être restreint au Microsoft Store, comme l’est l’OS de la Xbox (pas de Steam et co sur Xbox…).
Bref, Microsoft pourrait tout a fait monter un écosystème type Xbox, avec les mêmes sources de revenu, mais avec une base matérielle plus ouverte.
Le 04/06/2020 à 03h26
Le 04/06/2020 à 09h28
Même si une xbox ressemble techniquement à un PC, c’est oublier que ça reste un matos custom et va avoir des modifications matériels car spécialisé pour le jeu vidéo. Par exemple, on sait que la PS5 aura un SSD au débit de dingue, mais en réponse MS a expliqué qu’au lieu de faire dans la puissance brut et no-brain, ils ont intégré un système qui permet un chargement en mémoire uniquement les parties utilisées des textures et ceux grâce entre autre à des spécificité matériel de la XBox Série. Ca dans un PC, tu ne l’as pas, et pour compenser, ça risque d’être difficile.
Même si avec AMD, MS et Sony partent sur une base de puces du catalogue, il y a une partie de personnalisation, et le fait d’avoir la main de bout en bout dans l’assemblage et l’OS leur permet de ne pas se contraindre à des normes et tirer le maximum du matériel. Et toutes ce petites personnalisation se retrouve dans l’OS et dans son optimisation. Or, un PC n’ayant pas ces particularités matériel, il ne pourra pas profiter de ces optimisations, ça sera au mieux un canard boiteux (tu ne peux pas tirer profit de quelque chose qui n’existe pas). Un “OS Windows 10 on XBox” devra forcément passer par de l’émulation logiciel avec la perte de performance qui va avec.
Sinon, tu peux toujours regarder du coté du game mode de Windows 10, qui est un début dans ce que tu recherche (a priori, pour l’instant ça aurait plus tendance à contenir les chutes de framerate qu’à l’augmenter)
Pour le cloud : aujourd’hui la technologie est encore dans ses balbutiement et pour l’instant, la latence est très dépendante de la qualité de la connexion et du service. C’est aussi quelque chose qui fera sûrement partie des optimisation par les dev du jeu (tout comme aujourd’hui ils optimisent leurs jeux pour chaque console). Tu n’es pas le seul à avoir eu une mauvaise expérience, mais de l’autre coté, il y a aussi pas mal de personnes qui ont eu une expérience très corrects. J’ai regardé en effet différents tests, est en gros pour Stadia, il faut vraiment une connexion solide, mais en tout cas, les tests récents disent que ça n’est pas si mal que ça (Stadia a eu un lancement calamiteux). Et les retour sur les autres plateforme semble aussi aller dans ce sens.
Mais de l’autre coté, le cloud a beaucoup de point commun avec le monde console (aspect “plateforme”, le coté clé en main…) et apporte de nombreux avantage (disparition des “générations” avec upgrade continue du matériel et portabilité). L’adoption ne se fera sûrement pas d’un seul coup, il y a encore pas mal de problème à régler, il faut aussi habituer les joueurs à ce genre de service et ce que fait Sony avec son PS Now, c’est exactement ça et il le fait très bien.
Donc selon moi (ma boule de cristal) on a encore 1 ou 2 générations de console classique, mais le cloud va pas mal pointer son nez sur la prochaine génération et je pense que les service comme PS Now vont pas mal se développer et je ne serais pas étonné de version “cloud” des consoles (façon Stadia).
Le 04/06/2020 à 09h39
Sisi.
Je peux te sortir une bonne dizaine d’exemples comme ça.
Et pour s’informer et apprendre, bah t’es baisé tout pareil. T’as déjà
vu un message d’erreur qui soit réellement informatif ? Moi jamais. Sous
linux, au moins tu peux copier coller pour fouiller le web.
et je te
parle pas de “l’assistant de résolution des problèmes” qui ne t’informe
en rien de ce qu’il fait (s’il fait quelque chose) pour aboutir dans
99.99% des cas à “j’ai pas réussi à résoudre le problème”. Même sur les
trucs purement système type réseau / audio / matériel.
Le 04/06/2020 à 09h48
Sisi je m’en rends parfaitement compte. :)
Sauf que soit dit en passant, quand tu fais le support informatique pour des gens qui veulent vraiment pas apprendre à gérer, tu peux toujours facilement ajuster la manière dont les MAJs se feront au cas par cas, en tout cas sous Linux (crons + configs du gstionnaire de paquets), pour que justement les majs soient faites sans interaction de l’utilisateur mais en le laissant tranquille en termes de “charge”. :)
Le 04/06/2020 à 09h57
Je n’en doute pas. Je suis sûr que plein d’autres gens ont des soucis que je n’ai jamais rencontré également, sous Windows comme sous Linux. ^^
C’est juste que oser dire que “si t’as le souci c’est juste que tu sais pas t’en servir” c’est du fanboyisme total.
Perso je n’ai aucun souci à reconnaître qu’il y a des cas où Linux est compliqué (manque de features ou de doc), ou des domaines dans lesquels c’est pas satisfaisant. sauf que je sais aussi que dans la majorité des cas le problème vient des constructeurs (pilotes graphiques / puces réseau Killer) ou éditeurs (protocoles Samba ou ActiveDirectory, formats proprios de données), et qu’on parle d’une communauté de devs qui n’a pas forcément les sources pour bosser (typiquement rétro-ingénieurie à l’aveugle), et dont au moins une bonne moitié sont des bénévoles (je dis pas plus parce que les devs rémunérés sont quand même de plus en plus nombreux).
Alors que Microsoft a 1000 fois les moyens d’embaucher la crème de la crème des devs pour 30 ans, fait payer (cher) pour ses produits, et prétend en plus être efficace.
Ça me paraît donc assez normal d’avoir des attentes sur le niveau minimal de qualité d’expérience au moins égal à ce que que j’ai sous Linux. :)
Le 04/06/2020 à 10h44
Le 04/06/2020 à 11h59
Déjà la notion de simplicité n’étant pas universelle, est vue le panel très large d’utilisateur qu’un os doit satisfaire, gratuit ou payant, c’est inatteignable. Vue que tu dev, c’est un problème que t’as déjà du rencontré dans tes prod.
Mais si je réponds, c’est parce que tu parles d’insulte.
Ne te m’éprend pas, ce n’est pas le but, loin de là.
Quand je dis “quiche” sous Windows ( le clavier du portable a changé ça en coche, et laisse donc libre court a de nombreuses interprétation :s), c’est pas une insulte.
Je pourrais tenir exactement le même discourt que toi sous Linux. Penser qu’en prenant le message d’erreur sous linux, on peut trouver une solution ? He ben, j’ai vraimant pas eu de chance y a deux ans quand j’ai due essayer de monter mon serveur samba en raidlogiciel au boulot. Que ce soit les message sous OpenSuse, sous Debian, etc…. ben vraimant, j’ai pas dû avoir de chance car, j’ai pas trouvé tant d’aide que ça. C’est vrai aussi qu’il y a beaucoup de tuto. Sauf que, les distrib Linux évoluent tellement, et certains outils changent tellement d’interface entre deux version que, ça correspond plu. Et je peut continuer, continuer, continuer…
Mais ça sert à rien. Oui, j’étais une quiche dans ces domaines là (maintenant, je suis juste un peut au dessus de ce stade) donc oui, j’ai eu plein de problème avec Linux ce coup là (c’était loint d’être la première foi d’ailleur). Est ce que je pense tout au temps que Linux est pourri ? Biensur que non. Les raisons sont diverses et certaines sont dû à l’interface chaise clavier (les autres c’étaient des pb de drivers provenant de chez HP).
Et non, tout le monde ne les a pas la liste des problèmes que tu dit. La preuve, actuellement c’est mon OS exclusif, et je les ai pas depuis longtemps. Après, je peux aussi te parler de machine windows 7 pro, en mode install par défaut, qui réalisait ses tâches en continue (surveillance continue de matériel électronique), avec IIS, SQl Serveur Express et des services codés comme un mache par mon prédécesseur, qui avaient un uptime de plus d’un an (des machines démo qui avaient été …. oubliées :s). Et je peux te faire aussi une liste. Mais dans quel but, ça change rien.
Donc sur ce point, on n’est pas d’accord, et on ne le sera probablement pas demain non plus sur ce sujet. Mais, que ce soit bien clair le but, ce n’était pas d’insulté.
Le 02/06/2020 à 16h07
Le 02/06/2020 à 16h17
Le 02/06/2020 à 16h55
Le 02/06/2020 à 18h11
Cette liste est parfaitement à jour. T’es bien mignon mais je bosse sous linux depuis avant l’an 2000. J’ai vécu tous les Windows depuis 1995.
J’ai fait un retour d’expérience comparatif daté d’aujourd’hui.
En t’imposant toujours LEUR vision, LEURS contraintes.
Le 02/06/2020 à 18h19
Dans la mesure où ça ne m’est jamais arrivé en 15 ans, je ne saurais dire ce qu’il se passe en cas de coupure lors d’une mise à jour. J’ai juste eu une interruption brutale en utilisation normale sans update en cours, je relate l’expérience plus bas.
Après, les gestionnaires de paquets ont une forte intelligence sur les dépendances et la reprise des installations, donc j’ai envie de dire que ça reprendra là où ça s’est arrêté ou alors il faut ouvrir le capot, nettoyer ce qui a foiré, et relancer la transaction.
Il ne faut pas oublier que la conception même d’une distrib Linux est une intégration de nombreux packages logiciel interagissant entre eux. Chaque package gérant lui-même son installation, sa mise à jour et à sa désinstallation. Cela laisse donc une forte autonomie pour agir sur un élément défaillant. La contrepartie étant que ça demande de mettre les mains dans le cambouis.
Concernant l’activation, l’installation de Fedora ne demande rien et l’active d’office (c’est un peu son ADN aussi), cela peut se débrayer dans la gestion logiciels du système. Ubuntu l’affiche dans son installeur il me semble (la dernière que j’ai installée c’était la 18.04), proposé par défaut.
A titre personnel le dernier gros souci que j’ai eu avec Fedora, c’était lors d’une coupure de mon portable car j’avais oublié de le rebrancher. Le système s’était mis en “emergency mode” et il m’était impossible de me connecter en root car la version 29 n’initialisait pas le mot de passe root lors de l’install… C’est très con pour le coup. (il me semble que depuis ils ont corrigé ça)
Boot d’un USB live disk en ligne de commandes, chroot pour initialiser mon mot de passe root. Ensuite j’ai pu comprendre pourquoi il refusait de reprendre, problème de filesystem qui n’a pas vraiment aimé la coupure brutale. Après un check filesystem qui a appliqué les corrections, le système a redémarré en mode nominal.
Et dans ce genre de cas qui arrive une fois tous les 36 du mois, tu notes tout ce que tu as fait et enregistre une version offline de tous les sites et threads qui t’ont aidé " />
Dernier élément : avant de sortir l’argument “oui mais mamie n’aurait jamais su faire ça”, je dirais qu’elle aura fait comme n’importe quelle personne non initiée pour n’importe quel OS existant : appeler à l’aide. Ressusciter un OS déglingué reste une opération complexe quand les outils de récupération automatique n’y arrivent pas.
Le 02/06/2020 à 18h19
Nope. Jamais. Une distribution Linux qui forcerait ça serait boycottée par n’importe quel utilisateur un tant soit peu connaisseur. Soit, même dans l’hypothèse d’une démocratisation massive et rapide de Linux, au minimum 60% des utilisateurs.
Parce qu’utiliser Linux incite naturellement, d’une manière ou d’une autre, à s’intéresser aux mécaniques de base de l’administration.
Par ailleurs, je te confirme qu’en entreprise, les administrateurs systèmes peuvent effectivement te forcer la main. Et ils te feront les gros yeux s’ils te laissent gérer ta machine et que tu refuses la (ce que je fais d’ailleurs parfois pour conserver mon débit " />). Et en cas de pépin de sécurité, à fortiori si en aval ça conduit à un souci sur le système informatique significatif, àma ça pourrait légitimement s’analyser comme une faute professionnelle.
Le truc c’est que par essence, quand tu es particulier, tu fais ce que tu veux de ton pc. C’est TON bien. Le système peut faire tout pédagogie jugée utile pour t’inciter à faire la mise à jour, te culpabiliser si tu refuses de la faire (parce qu’effectivement, dans les cas les plus graves tu “créées une faille” au niveau d’internet) mais JAMAIS il n’aura la légitimité de te forcer la main.
Le 02/06/2020 à 18h22
Je me suis peut-être mal exprimé, je parlais pas de l’utilisation de WSL (je l’installerai peut-être à l’occase par curiosité), mais juste d’un WIndows “de base”.
Je me fous de savoir pourquoi Windows fait ça. Si je veux connaître le détail de toute la mémoire utilisée, je dois y avoir accès. Sous Linux, aucun souci pour ça, t’as même au moins deux commandes de base selon le niveau de détail et le type d’information que tu veux, en plus d’une app graphique pour chaque environnement.
Le 02/06/2020 à 18h28
Vos pavés de commentaires sur Linusque VS Windaube, j’avoue que c’est indigeste et déjà vu ^^. Peut être pourriez-vous faire ça sur un ring, avec un peu de boue.
Amicalement.
Le 02/06/2020 à 18h28
Et je précise : SANS configurer quoique ce soit hormis le partitionnement initial la toute première fois que je monte un nouveau disque dur (parce que ça les réglages par défaut des distrib je les trouve aussi moisis que ce que propose Windows overall) et mon environnement de bureau (parce par essence l’OS ne peut pas deviner mes préférences) “une fois pour toutes” (tu changes de distrib ? /home sur partition séparée, dans 70% des cas ça passe crème, dans 25% des cas ça s’accompagne de changements mineurs à cause de montée de version qui font que certains fichiers ne sont plus exploités ou ont changé de syntaxe David Goodenough et la rétro-compatibilité " /> et les 5% c’est quand t’as tenté le saut de la foi avec une montée en version majeure de l’environnement complet (quand tu claques d’un coup 3 à 5 ans d’évolutions, forcément … " />).
Le 02/06/2020 à 18h31
Merci pour l’astuce. C’est juste dommage de devoir passer par un soft tiers, m’enfin…
Le 02/06/2020 à 18h33
Le 02/06/2020 à 18h37
Ce n’est pas un tiers. C’est une partie intégrante de Windows depuis 2003.
Les stratégies local ou de groupe c’est ce qui permet d’administrer un PC (perso ou entreprise hors site) ou un parc entier.
Le 02/06/2020 à 20h56
Le 02/06/2020 à 21h03
Donc en gros tu fait un cumul.
Sinon, si t’as tant de problème que ça, alors que tant de monde dont moi les ont pas,vient en a une évidence, le problème est l’interface chaise clavier.
Tu t’ai investi dans Linux, ça te conviens, c’est très bien. Par contre, fait pas porter sur le dos de Windows la méconnaissance que tu as de cet os. Par exemple, tu connais pas pôle dit alors qu’il est inclus dans, Windows depuis la première version que tu as découvert (95). Autre exemple, tu dit ne pas arriver à tenir Windows fonctionnel plus de 3 jours sans devoir le rebooter c’est que, désolé, t’es encore une coche sous Windows.
Je le répète, Linux te conviens, et c’est très bien. T’as des carences sur Windows, c’est pas un mal en soit mais, c’est pas la faute de cet os.
Le 02/06/2020 à 21h13
Le 02/06/2020 à 21h50
Le 03/06/2020 à 00h45
Le 03/06/2020 à 04h50
Le 03/06/2020 à 07h21
Quand tu compiles 30Go de code source en plusieurs heures, si tu perds même 10% de performances, tu le regrettes assez vite…
Le 03/06/2020 à 07h31
Le 03/06/2020 à 07h35
Le 03/06/2020 à 07h46
Le 03/06/2020 à 07h56
Le 03/06/2020 à 08h04
Le 03/06/2020 à 08h26
Ben quand c’est ta machine personnelle, il y a un moment où tu as envie de pouvoir l’éteindre pour aller te coucher par exemple.
Enfin moi tout ce que je veux savoir si c’est activer Hyper-V pour tester WSL (quelque soit l’usage que j’en ai) aura des conséquences sur les performances de VirtualBox. Si quelqu’un a testé, je suis preneur ! (Plutôt que l’on me dise “est-ce que tu vas réellement voir la différence de performance” ou “ben n’attend pas après ta compil” ;))
Le 03/06/2020 à 08h35
Le 03/06/2020 à 08h58
J’ai vu pas mal de news ces dernières années qui semblent aller dans le sens opposé, Windows et XBox se rapprocherait beaucoup. Par exemple, il y a 4 ans ils annonçaient sur leur blog :
Le 03/06/2020 à 09h18
He ben ca en fait des points. Perso Je m’y retrouve dans aucun. Windows me va tres bien au quotidien, tres rarement eu des soucis avec. Gaming, retouche et montage, rien a dire.
Si je veux bosser (ecrire du code principalement, jour avec docker etc etc), j’ai mon mac et encore dernièrement je regarde un peu WSL pour voir si je peux pas faire un peu de dev sans forcement sortir celui-ci.
Le 03/06/2020 à 09h40
Le problème, c’est que tu n’arrives pas à te rendre compte que si tu fais un sondage auprès de la population en général, l’énorme majorité des utilisateurs voudraient purement et simplement ne jamais avoir de mise à jour à faire. Parce que c’est long, chiant et ça sert à rien (du point de vue de l’utilisateur quelconque qui veut juste que quand il appuie sur le bouton ça fait ce qu’il veut et c’est tout). La sécurité, c’est pas important pour eux… tant qu’ils n’ont jamais eu de problème.
Le commentaire que tu as vis-à-vis de Linux, qui « incite naturellement […] à s’intéresser aux mécaniques de base de l’administration » est la raison pour laquelle ça ne décolle pas. C’est clair qu’on a du boulot au niveau de l’éducation des utilisateurs, parce ce sont typiquement des notions nécessaires pour utiliser un ordinateur correctement et instaurer de bonnes habitudes. Quand je vois les gouvernements successifs qui poussent à apprendre la « programmation » à l’école, ça m’énerve, et ça démontre bien qu’en fait pas grand monde comprend le besoin réel : celui que les gens devraient avant tout comprendre comment fonctionne un ordinateur et savoir l’utiliser correctement. Il n’y a pas besoin de savoir coder pour ça. Combien de fois on a entendu cette phrase : « ah, tu travailles dans l’informatique, comment je fais ça dans tel logiciel », ce à quoi j’ai tendance à répondre « parce que quand tu as mal aux pieds, tu vas voir ton dentiste ? Ben quoi d’après ton raisonnement c’est pareil, il est médecin aussi ». Perso, je vois ma famille : si les mises à jour Windows n’étaient pas automatiques, je crois bien qu’ils tourneraient encore sur la version Vanilla de Windows 10 ! Typiquement, je m’efforce de leur dire de faire les mises à jour quand elles arrivent, et des fois je me mange un « ça va, c’est bon, y’a pas besoin », mais qui on appelle quand le compte Facebook est piraté ? Ben c’est le frangin support informatique gratuit Plasti bien-sûr ! (alors qu’on est bien d’accord que le piratage du compte Facebook, j’y peux rien !).
Je suis comme toi, je fais mes réglages et installe mes mises à jour manuellement, et je peste comme c’est pas permis contre le système de mise à jour de Windows qui a tous les défauts énumérés dans de nombreux commentaires ici. Je préfère l’approche MacOS qui coupe la poire en deux : les mises à jour système peuvent être assez longues, mais l’utilisateur peut choisir de soit se faire harceler pour l’installer, soit faire en sorte qu’elle soit installée automatiquement. Ça permet d’éviter d’avoir une mise à jour vers Windows 8.1 de 1h30 qui se lance automatiquement en plein boulot (vécu !).
Bref, tout ça pour dire que c’est clair que le système de mise à jour de Windows est perfectible, mais que tu te trompes lourdement sur les attentes d’une écrasante majorité d’utilisateurs qui n’en ont mais alors franchement rien à foutre des mises à jour, et qui préféreraient que rien ne change jamais. Et qu’il faut que ça change.
Le 03/06/2020 à 13h47
Pave cesar ! +1
Meme pour le mac de mon amie, c’est moi qui m’y colle. Pareil pour son iphone, ou meme les apps sont rarement a jour parce que faut pas que ca change.
Chaque mois je passe pour les lancer a sa place vu qu’elle enleve les mises a jour auto a coup de mon appareil est plus lent, il faisait pas ci ou ca avant, il a la peste… c’est ta faute avec tes mises a jour ca marchait bien avant " />
Tous les Pcs aux alentours avec des gens lambdas qui ne s’interessent pas a l’informatique, ne seraient pas a jour si c’etait pas automatique. Deja, je dis merci aux adblock et compagnie qui font qu’on m’emmerde plus tant que ca.
Le 03/06/2020 à 14h20
+1 :)
Si les maj n’étaient pas automatiques ou spammées sur Windows, j’imagine pas la tronche du parc informatique du “particulier” " />
Le 03/06/2020 à 14h42
Le 04/06/2020 à 13h11
Peut être que l’écrasante majorité des utilisateurs dont tu parles sont saoulés justement par le fait que les mises à jour sous Windows sont une plaie avec une vingtaine d’années de retard ? Pour quelques mises à jour standard (c’est à dire pas une mise à jour du système), il faut parfois autant de temps à windows que j’en mets sous linux (Fedora) pour une mise à jour de version, tout simplement parce que tout est structuré dans linux pour que la mise à jour soit simple.
Pour une mise à jour standard : je (ou plutôt dnf) cherche mes packages à mettre à jour, les télécharge, les installe et la transition se fait même (comme le dit Citan) sans redémarrage avec certaines des applis mises à jour qui tournent pendant le processus de màj. Quasi même topo pour un changement de version, sauf que là, tous les paquets sont concernés et qu’il faut redémarrer et choisir d’appliquer la màj au redémarrage.
Quelqu’un faisait remarquer qu’il n’existe pas d’outil sous linux pour gérer les màj, installations et politiques sur un parc, et Puppet ou Salt, c’est quoi alors ?
Le 04/06/2020 à 13h25
Si tu compares vraimant à l’équivalance fonctionnelle, ce serait plus proche de comparer les MAJ windows + du windows store. Et déja, il n’y a plu beaucoup de MAJ windows qui réclame le reboot. Et si en plus tu ajoute la MAJ des appli par le windows strore, c’est encore moins.
Et, sauf s’il y a eu de gros bouleversement en deux ans, mon serveur de fichier sous debian, valait mieux que je lance les MAJ quand personne n’était là (ce qui est d’ailleurs plus sur). Parce que, pour certain paquet, point de transparence. Rien qui me semble anormal d’ailleurs mais, loin du monde idyllique vanté. Mais oui, les distrib Linux n’éttant pas par nature une appli monobloc comme l’était Windows, la situation de Linux sur ce point est plus souple que windows, microsoft n’ayant pas encore fini le découplage.
Ayant pratique les 3, dans le cadre perso et travail, aucun n’a attend l’idéal vanté dans certains commentaires du net. Et c’est loin d’être anormal.
Le 04/06/2020 à 15h16
Comme déjà dit, si vous voulez discuter HS par pavés interposés, faites le dans le forum, ça devient imbitable vos échanges là. Merci " />
Le 04/06/2020 à 20h24
Le 05/06/2020 à 08h22
Non, ça c’était le proto de la XBox One qu’ils ont finalement sortie en l’amputant quand même du Kinnect.
Le 07/06/2020 à 14h11
Rien linux, gère correctement les mises à jour, les màj se font en sandbox, donc si tu coupes le courant avant le commit t’as pas la màj, après t’as la màj, il n’est pas possible de planteer pendant une mise à jour comme sosu windows.
Le 02/06/2020 à 09h44
ah oui " /> il y a d’autres OS que Linux " />
Le 02/06/2020 à 09h46
Le 02/06/2020 à 09h48
Justement avec Steam le jeu marche très bien sur Linux pour beaucoup de jeux récents.
Le 02/06/2020 à 09h50
Depuis la version 15.5.5 de VMWare Player et Workstation Pro, il est possible d’utiliser WSL2 / Docker / VMWare en même temps car VMWare peut utiliser Hyper-V (“Windows 10 host VBS support”):
https://docs.vmware.com/en/VMware-Workstation-Pro/15.5/rn/VMware-Workstation-155…
J’ai testé et ça fonctionne plutôt bien. Difficile de dire si les performances sont moins bonnes. Je n’ai pas constaté de différence flagrante pour mon utilisation.
Le 02/06/2020 à 09h50
Le 02/06/2020 à 09h53
Ça c’est une bonne nouvelle. C’était embêtant que l’activation d’Hyper-V bloquait les autres solutions.
Est-ce que quelqu’un sait si VirtualBox est possible aussi maintenant ?
Le 02/06/2020 à 09h54
Oui : MicrosoftMerci de m’y faire penser d’ailleurs, j’avais zappé d’ajouter le lien dans l’article " />
Le 02/06/2020 à 09h58
c’est cool ça!
Le 02/06/2020 à 10h11
Pas de VMWare, donc tout marche sur Hyper-V j’imagine.
Dommage, on aurait pu ajouter des conteneur linux (fournis par les presta) sous nos serveurs Windows (préconisés par les infras)
Le 02/06/2020 à 10h13
Je me réponds à moi-même pour VirtualBox. Ça semble être possible de faire cohabiter avec Hyper-V en 6.1.4, le changelog mentionnant le retour de cette fonctionnalité au prix de performance réduite
Le 02/06/2020 à 10h38
Le 02/06/2020 à 10h54
Il est intéressant de noter que même si WSL2 est basé sur de la virtualisation et que Windows Home ne permet pas de lancer des VMs Hyper-V, on pourra quand même utiliser WSL2 sur Windows Home.
Le 02/06/2020 à 11h02
Bah non en fait ça marche pas. Dans l’idée c’est séduisant mais dans les faits…
1/ Tes données restent exploitées sur un système de fichiers Windows, avec un noyau Windows.
Outre les problèmes de sécurité et confidentialité “as a feature” (configuration moisie pour les utilisateurs multiples, mouchards intégrés), tu ne peux pas profiter de tout ce que te proposes Linux sur la base d’un savoir-faire extensible et portable (ACL, LVM, chiffrement, choix d’un filesystem parmi une dizaine pour avoir qqchose collant au plus à ton cas d’usage, outils gratuits et performants dans les rares cas où il t’arrive qqchose au niveau hardware / partition).
Parce que si vraiment toutes tes données “utiles” tu les manipules par Linux, dans ce cas il est bien mieux de l’avoir en natif.
2/ Tu bénéficies toujours d’un environnement extrêmement limité en personnalisation et contrôle.
- 0 configuration de la manière dont ton environnement de bureau fonctionne,
- impossibilité de réellement “parquer” toutes tes données d’utilisateur Windows sur une partition séparée (il y en a qui ont essayé, ils ont eu des problèmes dès lors que tu touches au LocalData et associés)
- aucun contrôle sur la mise à jour de ton système (tu peux juste “délayer” le moment de la maj, mais au final t’y coupes pas et t’acceptes tout en bloc).
- utilitaires de base (type explorateur, capture d’écran) extrêmement limités par rapport à ce que fournissent certains environnements de bureau Linux (et bien que KDE est techniquement installable sous Windows, perso j’ai pas encore confiance dans la stabilité du truc ni sa capacité à cohabiter paisiblement, mais faudrait que j’essaye dans une VM à l’occasion tiens ^^).
3/ Tu bosses toujours sous un système qui en 2020 n’est pas foutu de gérer correctement des trucs de base style…
- Gestion de la mémoire à l’uptime (particulièrement après plusieurs mises en veilles, en 3 jours le système devient complètement poussif. Sous Linux mon ‘uptime’ moyen est d’un mois, en gros je l’éteins pour les congés et pour les week-ends où je n’ai rien qui tourne en fond).
- Gestion de charge en général: il m’arrive encore trop souvent à mon goût sous Windows de me retrouver avec une appli qui bloque tant et si bien le système que tu n’as plus qu’à violenter ton système. Et encore il y a eu de gros progrès avec Windows 10 comparé aux précédents, certains problèmes qui avant bloquaient irrémédiablement le système peuvent maintenant être réglés en forçant la déconnexion.
Sous Linux, cela a toujours été rarissime mais tristement je dois dire qu’on a eu droit à une régression (en tout cas sous Ubuntu et consorts) : avant quoiqu’il arrive dans le pire du pire des cas tu pouvais encore ouvrir un terminal “indépendant” avec haute priorité pour récupérer la main, maintenant ça ne semble plus exister.
Cela dit, en 20 ans de pratique, la seule appli que j’ai pu utiliser qui trouvait moyen de complètement bloquer le système de manière systématique et irrémédiable était… Mousepad (scoop: c’est un problème qui existe actuellement et qui est gravissime : n’utilisez pas cet éditeur de texte -de toute façon il y tellement de meilleures options- qui a le grand inconvénient d’être celui par défaut de Xfce).
Encore plus drôle, lorsque tu as un disque externe qui supporte la mise en veille (donc l’arrêt complet du disque) pour inactivité, lorsque tu cliques tu “démonter”, il réactive le disque… Et donc bloque le démontage pendant plusieurs (dizaines de) secondes. Au lieu de simplement acter le fait que le disque était déjà dans un état permettant le démontage et afficher la confirmation.
Confer Linux : dans peut-être 0.5% des cas tu devras redémarrer le système immédiatement (ex maj noyau Linux grave -perso ça m’est jamais arrivé, mais apparemment ça peut il me semble avoir lu un témoignage dans ce sens). Dans tous les autres cas ? Les majs se font…
* Quand TU le décides,
* de manière transparente ET sans redémarrage système (ex j’utilise LibreOffice 6.1, je fais la maj vers 6.2 tout en utilisant LibreOffice, une fois fini, QUAND je le désire, je ferme et rouvre LibreOffice, tadaaaa 6.2)
* ET avec sécurité : tu veux tester la maj d’un nouveau noyau ? Pas de soucis, les anciens sont conservés dans une certaine limite, si t’as le moindre souci, fallback sur une version safe. La nouvelle version de ton appli est toute bugguée ? En une ligne tu reviens à la version antérieure (évidemment si tu as une ribambelles de librairies “bas niveau” qui doivent également être downgradées, là il faut réfléchir " />).
Sous Linux ? Ça fait au moins 8 ans que tu peux faire ça en un clic (et grandement facilité avec Pulseaudio).
Je vais arrêter là cet inventaire à la Prévert, à l’intérêt somme toute limité. Je pourrais te citer encore une bonne douzaines de points similaires qui sont juste des trucs “de base” qui rendent l’expérience utilisateur exécrable sous Windows quand tu veux un système fiable et optimisable.
Je préfère mille fois conserver mon dual-boot et attendre le jour où je pourrai rapatrier mon usage Gaming sous Linux, que de me soumettre aujourd’hui à un système qui, en résumé, m’impose sa vision au lieu de me laisser maîtriser mon système, en plus d’être mal branlé par défaut.
Le 02/06/2020 à 11h09
NOTE (Nxi, quand passerez-vous le temps d’édition à 10mn? Sérieux 5mn c’est beaucoup trop court) :
je réagissais juste à l’aspect “développer + jouer”.
Évidemment si tu dois développer des applications multi-OS et que les noyaux linux et windows doivent être supportés ET que Windows reste la plate-forme prioritaire, ça peut être intéressant. :)
Le 02/06/2020 à 11h15
Le 02/06/2020 à 11h31
Est-ce que c’est corrigé finalement avec WSL 2 ?
Car la mention “Contrairement à ce qui est indiqué par Microsoft, les versions récentes de VMWare et VirtualBox peuvent cohabiter avec Hyper-V/WSL” laisse penser que oui.
Le 02/06/2020 à 11h40
Ce que je n’arrive pas à savoir, c’est est-ce que la “hyper-v fallback method” est utilisée tout le temps quand hyper-v est activé ou juste quand il y a une VM (tel WSL) sur Hype-V ?
Autrement dit : Est-ce qu’activer Hyper-V réduit systématiquement les performances des VMs VirtualBox ou uniquement lorsque l’on démarrer un shell WSL ?
Le 02/06/2020 à 11h49
Oui
Le 02/06/2020 à 11h49
Pas pour WSL2: Microsoft
Le 02/06/2020 à 11h59
Merci David pour la réponse. J’ai vu que VirtualBox avait un fallback sur Hyper-V mais au prix de performances réduites (source 1, source 2).
La question (du moins ce que je ne comprends pas) c’est si VirtualBox doit utiliser ce fallback dès qu’Hyper-V est activé sur l’hôte ou uniquement quand WSL est actuellement utilisé ? Traduction : est-ce que VirtualBox aura toujours de moins bonnes performances si je m’essaie à WSL ou est-ce qu’il faut juste éviter d’utiliser les deux mêmes temps…
Si quelqu’un a l’information, je suis preneur ! Merci =)
Le 02/06/2020 à 12h05
" /> Moi qui viens de racheter une license Pro justement pour ce point. (Via un revendeur de la Fnac, ça va, cela ne coûte pas un bras.)
Le 02/06/2020 à 12h07
Voit le bon côté, WSL2 pourrait pousser vers Linux des dev qui n’y auraient jamais pensé.
Le 02/06/2020 à 12h09
Un gros +1 concernant les mises à jours sous Windows. Je n’ai jamais compris comment une boite qui brasse autant d’argent peut avoir un système de mise à jour aussi mal branlé d’un point de vue utilisateur (je ne m’avancerai pas concernant le côté technique, c’est pas mon domaine). Quand je demande à un OS d’éteindre un PC je veux qu’il m’éteigne le PC, pas qu’il passe 10 minutes à installer et configurer des mises jours de manière totalement obscure. Idem quand je l’allume.
Idem concernant la mise à jour des logiciels. J’ai mis à jour libre Office sur un PC du taff ce matin, j’avais le choix entre mettre à jour et redémarrer Windows ou fermer Explorer et mettre à jour (et rendre donc Windows inutilisable pendant la durée de l’installation) pour pouvoir utiliser Libre Office après la mise à jour…
Le 02/06/2020 à 12h25
Le 02/06/2020 à 12h36
Hello,
Impossible de copier vos lignes de commandes :(
Le 02/06/2020 à 12h45
Le 02/06/2020 à 13h05
Le 02/06/2020 à 13h14
Le 02/06/2020 à 13h21
Le 02/06/2020 à 13h24
Ouais mais on est en 2020, les vers se font discrets maintenant, plus de risque de bootloop.
Sinon je suis d’accord avec toi, faut que ça se mette à jour seul par défaut, mais le coup des maj sauvage ya 2 ou 3 ans pendant que tu vas pisser (ça m’est arrivé, véridique) a refroidi pas mal de monde. Le système actuel (OSX a le même) de mise à jour auto avec report possible facilement est le meilleur.
Le 02/06/2020 à 13h25
On peut maintenant éteindre/redémarrer sans appliquer les mises à jour en attente, tu as le choix au moment ou tu éteints. C’est très récent car je ne l’ai vu qu’il y a peu.
Le 02/06/2020 à 13h39