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Leviia : notre test de l’offre d’hébergement française et « écoresponsable »

Une jeune pousse et des arbres

Leviia : notre test de l’offre d’hébergement française et « écoresponsable »

Le 09 mars 2022 à 14h50

Leviia est une jeune entreprise, créée en octobre 2020. Elle propose du stockage en ligne, en promouvant un hébergement 100 % français, de bonnes performances et un angle écologique, via une compensation de ses émissions carbone. Nous avons pris en main le service et interrogé son président et fondateur, Arnaud Meauzoone.

Le paysage du stockage en ligne est en train de changer. Héberger des données synchronisées pour les retrouver sur l’ensemble des appareils n’est plus une spécificité des grandes entreprises américaines. Leviia, jeune pousse française, tente de le prouver avec des offres d’hébergement en ligne aux tarifs modérés, à destination du grand public comme des entreprises.

Le service a beau être jeune, il dispose déjà d’une assise technique solide. Et même si on peut parfois lui reprocher certaines absences, l’ensemble est prometteur, comme nous allons le voir.

Création du compte et choix du forfait

Si vous avez lu notre prise en main de l’instance Storage Share d’Hetzner, vous mesurerez vite la différence avec Leviia. Outre une interface intégralement en français, on est dans une ambiance bien plus « ronde et accueillante ».

On commence donc par choisir un forfait parmi les formules proposées, réparties en deux catégories : Perso et Expert. En fait, rien ne les sépare sur un plan technique ou fonctionnel. Leviia les répartit seulement selon les besoins estimés en volumétrie : de 100 Go à 5 To pour les formules Perso, puis de 20 à 1 000 To pour les offres Experts.

Nous avons choisi la formule 100 Go pour notre prise en main. Elle est commercialisée 2,40 euros TTC. Attention d’ailleurs, tous les tarifs indiqués dans la grille sont hors taxes. Même ainsi, Leviia joue clairement dans la cour des prix raisonnables, puisque le téraoctet est vendu 6 euros TTC par mois. À noter également que les prix sont réduits de 10 % en cas d’achat annuel. Les offres mensuelles sont sans engagement.

  • Leviia
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Le choix de la formule invite ensuite à créer un compte : prénom, nom, adresse email, adresse postale ou encore numéro de téléphone sont demandés. Le paiement provoque l’arrivée de plusieurs emails, dont une première facture et un message de bienvenue invitant à télécharger le client de synchronisation sur ordinateur.

Capacités du client de synchronisation

Ne ratez d’ailleurs pas ce lien, car qu’il s’agisse du site officiel, de l’interface de gestion du service ou de l’espace de stockage, le lien n’apparaît plus. Il est disponible dans la documentation, qu’il faut donc penser à consulter. Dommage également, l’installeur du client est en anglais, mais cela n’a rien de bloquant. Autre regret, la fin de l’installation n’embraye pas directement sur la configuration du dossier dans le gestionnaire de fichiers.

Pour le configurer, il faut suivre cette procédure. Sous Windows par exemple, on obtient alors une entrée dans la colonne de gauche, comme le fait un OneDrive, Google Drive ou n’importe quel client de synchronisation cloud. Les versions Mac et Linux aboutissent au même résultat, même si la technique sous-jacente peut différer.

LeviiaLeviia

Si le client vous semble familier, c’est sans doute qu’il l’est : il est basé sur NextCloud. Si vous avez déjà ce dernier, vous n’avez pas besoin d’installer le client de Leviia. Il suffira d’ajouter le nouveau compte dans le client existant. L’adresse du serveur de Leviia est : https://cloud.leviia.com. NextCloud créera ensuite une deuxième entrée dans la colonne de gauche. Si vous n’avez pas NextCloud, le client Leviia fera le même travail.

Les capacités sont donc peu ou prou les mêmes : synchronisation des données, activation par défaut des fichiers virtuels (données téléchargées uniquement en cas de besoin), choix des dossiers à synchroniser, intégration dans le système, affichage des icônes représentant le statut de chaque fichier, etc. Si vous avez laissé les fichiers virtuels activés, on peut d’un clic droit demander à rendre disponible tout le temps un fichier ou un dossier. Une manipulation très classique.

Leviia
Statuts de synchronisation sous les fichiers : le même que OneDrive

On est donc en terrain familier avec des capacités courantes, mais pas moins que ce que l’on est en droit d’attendre. Pour les personnes utilisant déjà NextCloud, on peut même parler de terrain conquis.

Leviia propose également des applications mobiles pour Android et iOS. Là encore, rien n’empêche de vous servir du client mobile NextCloud si vous l’avez déjà.

L’interface en ligne : un savant mélange de NextCloud et OnlyOffice

Leviia prend un tournant plus original lorsque l’on arrive dans l’interface web. Là aussi on retrouve des éléments familiers puisque l’instance reprend dans les grandes lignes l’interface classique de NextCloud. Les manipulations sont là encore les mêmes… jusqu’à un certain point.

Nous ne reviendrons pas sur l’utilisation générale de NextCloud dont nous avons déjà parlé, notamment dans notre article consacré à Hetzner. Précisons quand même qu’à l’inverse de ce dernier, Leviia ne permet pas un accès à la boutique d’applications. Comme nous le dira Arnaud Meauzoone durant notre échange : « Nous préférons assurer une base solide avant d’ajouter d’autres fonctions ».

Et de fonctions, l’interface en ligne n’en est pas dépourvue. L’instance NextCloud est en effet matinée d’OnlyOffice, pour un mélange intéressant. L’idée est simple : être autonome dans ses documents. Leviia part du principe que si l’on veut pouvoir exploiter plus efficacement ses documents qu’avec une simple lecture, autant pouvoir les modifier. Dont acte.

  • Leviia
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L’hébergeur propose donc une instance hybride servant à la fois à visualiser, téléverser ou télécharger des données, mais également à ouvrir tous les documents provenant de la suite Office de Microsoft, ainsi que tous ceux en ODF (OpenDocument Format). En plus d’ouvrir et modifier les documents présents, le bouton «+» à droite du fil d’Ariane permet de créer un document, une feuille de calcul ou une présentation. Il donne également accès à la configuration du dossier des modèles.

Outre la gestion des fichiers à proprement parler, on trouve trois autres accès à gauche de la barre supérieure. D’abord Photos, qui permet de visualiser les images et vidéos sous forme de grille. Ensuite Agenda, qui pousse ainsi plus loin l’aspect « organisation » du compte. Les données peuvent être synchronisées avec un client local via CalDAV. Enfin, Deck est un outil de type kanban de gestion des tâches. Il s’agit de la même application que celle disponible dans NextCloud.

Leviia

Pour le reste, Leviia n’a pas réinventé la roue, et c’est tant mieux. Les connaissances acquises sur une précédente instance NextCloud seront utilisables telles quelles. La gestion des favoris, partages, fichiers supprimés et autres est donc la même. On s’attend cependant à trouver dans l’instance une gestion des contacts et une messagerie pour donner une dimension collaboration à l’ensemble. Interrogé sur le sujet, Arnaud Meauzoone nous a répondu que ces fonctions étaient en cours de test chez des clients professionnels.

Un mot bien sûr sur les vitesses de transfert. Dans notre essai, nous disposions d’une connexion fibre Orange 400/400. Via le client, l’envoi et la réception de données ont grimpé tous deux à plus de 40 Mo/s, en exploitant donc toute la connexion. Dans le navigateur en revanche, nous n’avons jamais dépassé 4,5 Mo/s en envoi de données, que ce soit dans Chrome ou Firefox. Le problème a été signalé à Leviia, qui va enquêter.

D’un point de vue pratique et performances, le client local est donc à privilégier.

Paramètres du compte et sécurité

Les paramètres du compte Leviia sont particulièrement bien faits. L’interface va à l’essentiel et on ne se retrouve pas noyés dans les informations et contrôles. Informations personnelles permet de revenir sur les données renseignées à la création du compte et de les compléter, notamment avec son site web personnel ou son compte Twitter.

  • Leviia
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Sécurité contient plusieurs éléments importants. On peut bien sûr y changer son mot de passe, mais on y trouve surtout l’activation de l’authentification à deux facteurs. Cette dernière ne peut pour l’instant être exploitée que par une application de type Authenticator, qui génère pour rappel des codes uniques à six chiffres valables 30 secondes. Ce deuxième facteur vous sera demandé pour toute connexion au compte depuis un nouvel appareil, dans le but d’empêcher toute connexion non désirée au cas où le mot de passe serait dérobé ou deviné. Le support des clés de sécurité (comme Yubico) est en cours de développement.

Dans ce panneau, on peut aussi garder un œil sur les sessions ouvertes, qu’elles passent par le web ou le client de synchronisation.

Accessibilité propose trois options : thème à contraste élevé, thème sombre et police pour dyslexiques. Point important, elles sont cumulables.

Data migration est plus original. On y trouve des fonctions pour rapatrier ses données depuis Dropbox, Google ou OneDrive. Dans le cas de Dropbox, Arnaud Meauzoone nous précise que la vitesse peut se révéler décevante, mais que cela tient au mécanisme proposé par Dropbox, qui limite volontairement la vitesse de transfert.

Stockage et sécurité des données

Leviia fait sa promotion sur la base de trois notions : les performances, le stockage en France et l’écologie. La promesse sur les performances semble respectée, modulo le problème de débit dans le navigateur.

Le stockage s’appuie entièrement sur OVHcloud, dont Leviia se présente comme « un gros client » : « Nous avons une relation privilégiée », indique Arnaud Meauzoone. La jeune pousse dépense actuellement 10 000 euros par mois en serveurs bare metal dédiés (la société configure entièrement ces machines) chez le prestataire français. Les données sont réparties sur les trois sites d’OVHcloud (Roubaix, Gravelines et Strasbourg), chacun ayant une copie de ses données sur les deux autres. Comme tous les clients OVHcloud, Leviia profite de la protection DDoS du Roubaisien.

Le stockage en France est l’un des arguments forts de l’entreprise, qui insiste dans sa communication : pas de GAFAM ici. Personne ne se posera donc la question d’un éventuel cadre juridique de type Cloud Act. Ici, il s’agit des lois françaises et européennes en matière de respect de la vie privée, RGPD en tête.

La sécurité table pour sa part sur un chiffrement – décrit comme « militaire » – AES-512 pour les données à l’arrêt et un chiffrement des communications via SSL. Pas de chiffrement de bout en bout donc. Les clés sont générées sur le serveur et on ne peut pas soi-même les changer. En revanche, puisque le service accepte n’importe quel type de données, rien n’empêche de les chiffrer soi-même à l’aide d’outils comme Cryptomator.

Leviia face à la concurrence

L’offre de Leviia peut être comparée comme un simple espace de stockage. On peut s’en contenter comme d’un simple « drive », les formules rivalisant en tarifs avec les gros acteurs du marché. L’offre 2 To est ainsi commercialisée 12 euros TTC par mois, contre 9,99 euros pour Google Drive et iCloud par exemple. 

C’est un peu plus cher, mais beaucoup apprécieront l’idée d’avoir un espace de travail fourni avec (même si Google et Microsoft fournissent leurs propres suites en ligne), et surtout d’un stockage en France, performant de surcroit.

L’offre la plus rentable pour un particulier nous semble être celle de 1 To, proposée à 6 euros TTC par mois. Une somme modique pour cet espace de stockage et des outils qui « font le job », sans attendre et sans fioriture.

L’ensemble manque peut-être un peu de polish actuellement. L’entreprise a été lancée en octobre 2020 (nous allons y revenir), et on le sent par endroits. Nos remarques sur le téléchargement et la configuration du client local ont d’ailleurs été remontées à l’entreprise, qui nous a confirmé que les efforts s’étaient concentrés sur les bases techniques. Maintenant, elle consacre un peu plus d’énergie au marketing et à l’expérience utilisateur. On attend également un support complet de WebAuthn pour les mécanismes de sécurité liés aux facteurs multiples.

Manque d’offres en France ? Faisons-le nous-mêmes !

C’est en essence la décision qui a lancé la création de Leviia. À cette époque, Arnaud Meauzoone et son associé William travaillaient sur un autre projet. Ils avaient besoin de pouvoir stocker des données, idéalement sur des serveurs en France et via un prestataire écoresponsable. Ils n’en ont pas trouvé et ont décidé de le créer eux-mêmes.

Deux ans plus tard, Leviia rencontre un joli succès, selon son fondateur : « On voulait de la très haute disponibilité, de la redondance, des performances. On voulait concurrencer les GAFA. Aujourd’hui, on est vraiment fiers de ce qu’on propose. Surtout quand des mairies nous appellent pour nous dire que sans nous ce serait un vrai problème. Car elles doivent numériser de nombreux documents et ont obligation de stocker en France. Et tout ce qu’on leur propose est très cher ».

Depuis, un troisième associé s’est joint à l’équipe, qui s’est étoffée de trois employés supplémentaires.

Le fondateur et président nous a déjà donné plusieurs pistes de développement, notamment sur tout ce qui touche à l’expérience utilisateur. L’entreprise se montre d’ailleurs ouverte aux suggestions. Elle a bien sûr d’autres axes de développement. Par exemple, elle réfléchit avec Synology à intégrer Leviia comme cible de backup pour les NAS, ce pour quoi Leviia commence à se faire connaître d’ailleurs : « Nous avons de nombreuses entreprises qui prennent des forfaits chez nous pour s’en servir de sauvegarde de leurs NAS », confirme Meauzoone.

L'entreprise possède environ 1 500 clients particuliers (achats en libre service sur le site) et 75 pros, avec des formules personnalisées. D'ici la fin de l'année, elle vise les 5 000 particuliers et 150 pros. Concernant le chiffre d'affaires, et « si la croissance actuelle se poursuit », Leviia devrait atteindre les 300 000 euros, voire 500 000 euros si certains accélérateurs se manifestent au cours de l'année. Sur ce point, Arnaud Meauzoone n'a pas souhaité nous en dire plus.

Pour l'instant, Leviaa n'a réalisé aucune levée de fonds, mais se dit « ouverte » désormais à cette éventualité.

Compenser les émissions carbone

L’aspect écologie est lui aussi très revendiqué par le président : « Tout est réfléchi pour limiter autant que possible nos émissions carbone. Par exemple, tout le monde est en télétravail, nous mutualisons le plus d’équipements possible, etc. Mais on ne pourra jamais réduire ces émissions de CO₂ complètement, il y a une partie incompressible. Nous chiffrons tout ce que cela coûte en carbone et nous compensons pour 200 % de la somme en dons à Reforest’Action ».

Mais comment cette empreinte est-elle calculée ? « On prend toutes les caractéristiques techniques de nos serveurs – processeur, stockage, ram... – et on calcule sur cette base les émissions dues au fonctionnement. Reforest Action a également son propre outil permettant de calculer les émissions sur la base de ce que l'on dépense chez OVHcloud. Ça nous permet de comparer. Ensuite on multiplie par deux et on en ajoute encore un peu plus pour être toujours sûrs de compenser au minimum le double de ce qu'on produit  », nous explique Arnaud Meauzoone.

L'entreprise réfléchit également à un conseiller dédié sur tout ce qui touche à l'empreinte environnementale, si le nombre de clients continue de croître à ce rythme.

Si un stockage français et les efforts environnementaux vous parlent, Leviia mérite le coup d’œil. Si vous préférez en revanche avoir un maximum de stockage pour le moins cher possible, certaines offres comme celles d’Hetzner seront plus adaptées.

Commentaires (40)

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Merci pour cette série d’articles de découverte d’autres services que les habituels GAFAMs !

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Pour ce que je peux en voir, cela reste du Nextcloud maquillé.

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A noter qu’il est possible de faire des sauvegardes à partir de son NAS via le protocole WEBDAV.



Manque 2 éléments pour en faire une offre parfaite :




  • Une synchro temps réelle avec les NAS (Webdav ne l’est pas)

  • Une vrai interface travaillée pour l’affichage des photos à la Amazon Photos par exemple.



Pour le reste, côté rapidité et stockage chez OVH, ca roule :yes:

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La compensation par la plantation d’arbres est pratique, ça ne coûte rien et ça donne une bonne conscience pour un effet pourtant limité sur le réchauffement climatique.



En revanche il faut saluer les efforts de la boîte en termes d’organisation, même s’ils ont probablement commencé en télétravail pour des questions de COVID et de coûts, c’est bien de continuer dans cette lancée.

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Vu qu’il s’agtde Nextcloud modifié visiblement, on s’attendrait à avoir accès au code source, il n’y a visiblement rien sur leur site et sur github, j’ai trouvé ça, qui m’a pas l’air complet : github.com GitHub



Cet aspect est plus important pour moi que le greenwash… oups l’ecodurabilité à base de platations d’arbres de sylviculture…

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LeJuge a dit:


Pour ce que je peux en voir, cela reste du Nextcloud maquillé.


C’est même marqué dans l’article tiens !




Attention d’ailleurs, tous les tarifs indiqués dans la grille sont hors taxes.


Franchement, sur un produit destiné au grand public, c’est vraiment étrange (et dommage) de ne pas afficher le prix TTC.

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bilbonsacquet a dit:


Vu qu’il s’agtde Nextcloud modifié visiblement, on s’attendrait à avoir accès au code source, il n’y a visiblement rien sur leur site et sur github, j’ai trouvé ça, qui m’a pas l’air complet : github.com GitHub



Cet aspect est plus important pour moi que le greenwash… oups l’ecodurabilité à base de platations d’arbres de sylviculture…


L’app desktop semble être là. La partie serveur n’a pas à être open-sourcée puisqu’elle est exécutée chez eux. Après ce serait mieux on est d’accord.



Mais je leur donne le bénéfice du doute. Dans ma boite on a open-sourcé deux ou trois trucs (à nous, même pas des forks) et c’est pas mal de taf en plus pour 0 bénéfice en dehors de l’image (donc même pas quantifiable comme bénef). Donc je comprend que tu évites d’open sourcer des choses si t’as pas les moyens d’assumer la charge de travail que ça implique.

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Question bête : qu’est ce que ça implique comme charge, d’open sourcer du code ? Je ne me rends pas vraiment compte de la complexité de publier son code (vu qu’au premier abord, ca parait simple de faire un git push ^^‘)

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De mon point de vue, rien. Et si effectivement ils réutilisent Nextcloud Server sans redistribuer et documenter les éventuelles modifications (conditions de l’AGPL), et j’imagine qu’il y en a eu ne serait-ce que pour le thème visuel qui n’est pas un natif, ils sont dans l’illégalité car en violation de la license.

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Ils n’ont pas l’obligation de diffuser “à tout va” les sources et les modifications. Ils ont l’obligation de le faire :




  • pour leurs utilisateurs

  • sur demande

  • uniquement en cas de modification



La configuration de l’application ne fait pas partie des modifications soumises à la licence (cf. la FAQ).



La mise au point d’un thème ne nécessite pas de modification de l’application : l’application les supporte nativement (installation d’un thème + configuration). Ce n’est donc pas, a priori, soumis à l’AGPL.



Crier de suite qu’ils violent la licence est un peu prématuré, surtout si tu n’es pas utilisateur de leur service (ils n’ont alors aucun compte à te rendre).



Pour terminer, si violation il y a, c’est à Nextcloud d’agir, car ce sont les seules à en avoir le droit.

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S’ils ont fait des modifications au code source, la republication et documentation est obligatoire. La FAQ que tu lies l’indique clairement.




As long as you did not make any modifications to the Nextcloud code, existing apps or write your own apps, you do not have to do anything.


Par contre, effectivement, si tout ce qu’ils ont fait c’est du param, il n’y a aucune obligation. Au vu des captures j’avais eu l’impression qu’ils avaient plus que ça, mais je me suis peut être trompé. Auquel cas il n’y a pas de problème.




Pour terminer, si violation il y a, c’est à Nextcloud d’agir, car ce sont les seules à en avoir le droit.


On a quand même le droit de le signaler quand ce genre de chose arrive, ou il faut se taire et attendre que le projet mainteneur le découvre ? Sans animosité aucune, je n’aime pas trop la dernière partie de ton message laissant comprendre “ça ne te regarde pas donc tais toi” alors que je considère le logiciel libre comme un bien commun.

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J’ai hésité entre eux et Hetzner et Leviia quand vous aviez publié la brève sur Hetzner. J’ai choisi l’allemand car la différence de prix est assez importante : 3,48 euros contre 6, pour 1 To de stockage.



L’aspect “plus vert que vert”, ça a tendance à me faire fuir… C’est très bien d’avoir ces préoccupations, mais quand l’argument est autant mis en avant (c’est ce qui s’affiche en premier sur leur page d’accueil), je trouve ça louche. Et je me suis toujours demandé si ces plantations d’arbre qu’on retrouve partout désormais était vraiment une bonne chose. Si c’est pour se retrouver avec de la mono culture sur des hectares entiers, qui seront décimés à la moindre maladie… Je préfère qu’on mette en avant des efforts sur les consommations, plutôt que de la “compensation”. Total aussi peut compenser en plantant des arbres, cela n’enlève rien au fait qu’ils polluent à mort.



Et j’ai du mal à voir la plus-value, s’ils sont chez OVH. Pourquoi je ne prendrais pas directement une offre chez le “vrai” hébergeur ? C’est juste qu’ils ont une solution clé en main pour du Nextcloud ? Ce n’est pas un argument suffisant pour moi. Ça fait un intermédiaire qu’il faut rémunerer. Mais je ne suis peut-être pas leur cible tout simplement.

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Encore une fois ce n’est pas que nextcloud, tu as en plus une réplication sur 3 serveurs + backup.



Donc tu peux le faire toi même oui, mais pas au tarif évoqué ici, il te faudrait prendre X serveurs, et gérer la réplication entre les nextclouds (se qui nécessite la version commercial si je ne me trompe pas, ou alors gérer une réplication en temps réelle au niveau du systême de fichier via glusterfs ou autre).



Le tout nécessitant pas mal de compétence et de travail en continu.



perso j’ai coupé la poire en deux, j’ai deux dédiés chez ovh + un serveur chez moi, et je réplique la vm seafile sur ses 2 autres points histoire de pouvoir repartir.
Mais ça demande pas mal d’organisation et de maintenance en continu…

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jpaul a dit:


L’app desktop semble être là. La partie serveur n’a pas à être open-sourcée puisqu’elle est exécutée chez eux. Après ce serait mieux on est d’accord.


Pas d’accord, c’est de l’AGPLv3, cf le cas “Truth Social” & Mastodon qui est également en AGPLv3 :
nextinpact.com Next INpact

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Je ne savais pas que Nextcloud était en AGPL. Mea culpa si c’est le cas, en effet il doit y avoir republication.

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C’est intéressant. Je dois dire qu’en ce moment je cherche à me débarrasser de Microsoft 365 mais en l’état je me sens bloqué. Je suis passé sur Only Office et Nextcloud mais j’ai « besoin » de 365 pour Outlook notamment. Only Office ne m’a pas totalement conquis même si pour du docx je ne vois pas vraiment vers qui me tourner là.

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Ces histoires de plantation d’arbres, ça sent tellement le greenwashing…



Pourquoi des arbres auraient besoin d’être plantés ? Je ne comprends pas. Est-ce qu’il ne faudrait pas aussi arroser la mer pour donner à boire aux poissons ?

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C’est bizarre tous ces commentaires « c’est juste du NextCloud », bahh oui c’est clairement dit, personne ne le cache.
Une solution clé en mains, hybride Nextcloud / OnlyOffice, bien sécurisée et répliquée, le tout a un prix correcte.



Si vous pouvez le faire vous-même ailleurs, alors vous n’êtes pas la cible, point.



Sans parler de la partie environnemental, tu fais rien c’est mal, tu fais qqch, c’est du greenwashing. C’est un peu le syndrome de notre époque.



Si on ne détruisait pas des millions d’hectares par an, on ne serait surement pas obligé de replanter, ca sûr ! Mais ton meuble Ikea, ta table à manger, ou ta porte de chambre, doivent surement venir d’arbres coupés.
Sachant qu’en détruisant des forêts, on limite les compensation de CO2 mais on détruit également de la biodiversité, replanter ne doit pas faire de mal…
Alors oui, il y a des défauts également, par exemple la consommation d’eau. Mais aujourd’hui, il n’y a pas de solution miracle.
Oui, ca donne une bonne image au niveau Marketing, mais en même temps, ils le paient, pourquoi devraient-il s’en passer ? Avec tout cet argent donné a une fondation, ils pourraient peut être faire une campagne Marketing plus efficace..

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“Arnaud Meauzoone” … Y’a que moi que ça fait marrer ?…



OK, je retourne lire l’article, désolé …

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Jarodd a dit:


Et j’ai du mal à voir la plus-value, s’ils sont chez OVH. Pourquoi je ne prendrais pas directement une offre chez le “vrai” hébergeur ? C’est juste qu’ils ont une solution clé en main pour du Nextcloud ? Ce n’est pas un argument suffisant pour moi. Ça fait un intermédiaire qu’il faut rémunerer. Mais je ne suis peut-être pas leur cible tout simplement.


C’est du SaaS, donc si tu préfères souscrire toi même à un serveur chez OVH pour l’installer ainsi, non tu n’es pas la cible. Rares sont les opérateurs SaaS à avoir leurs propres infras, c’est généralement sous traité. Par exemple la version SaaS de OnlyOffice est hébergée sur AWS (page 5, third-party providers).



Il y a une plus value à ce qu’ils soient chez OVH, celle de ne pas avoir à monter tout son datacenter avec les normes et règles de sécurité qui vont avec. Quand t’es une entreprise naissante, c’est pas rien. La comparaison avec Hetzner dans le cas présent n’est pas pertinente puisque ce dernier est un véritable hébergeur disposant de ses infras comme OVH. Et pour le coup, OVHCloud ne propose pas (encore, ils ont un projet via une société dédiée) d’offre de ce type à ma connaissance.

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Un tableau comparatif des offres serait le bienvenu.

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(quote:2059871:dvr-x)
Sans parler de la partie environnemental, tu fais rien c’est mal, tu fais qqch, c’est du greenwashing. C’est un peu le syndrome de notre époque.


Le problème, c’est que ce n’est que de la compensation (bien qu’ils parlent de télétravail, mutualisation de certaines ressources,….)
(Re)plante des arbres, c’est bien, mais prendre le problème à la source c’est mieux. Certains datacenter fonctionnent avec beaucoup de matériel réparés/réutilisé/reconditionné. Ca permet de limiter les déchets et la production de matériel neuf (qui est ce qui pollue le plus dans le numérique)
C’est clairement pas pour tous les usages, mais pour faire tourner des VM qui hébergent des sites web, c’est probablement suffisant.



Autre piste. Il existe au niveau Européen un “Code of Conduct” des datacenter par rapport à la consommation d’énergie: https://joint-research-centre.ec.europa.eu/energy-efficiency/energy-efficiency-products/code-conduct-ict/code-conduct-energy-efficiency-data-centres_en

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Comme je le dis plus bas dans mon commentaire, il n’y a pas de mesure magique. Mais tout ce qui est mis en place est bon à prendre. Une compensation, c’est mieux que rien.



Dans TOUS les cas, un datacenter = pollution. Tu peux le rendre autonome en énergie, poser des normes, réutiliser du matos, ca ne changera rien, ca limitera un peu, tout comme la compensation.
Le problème à la source est difficilement réglable…

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(reply:2059914:dvr-x)
Je suis tout à fait d’accord avec ton message.
Mais une entreprise qui axe son message sur “on compense à 200%”, sachant que quoi qu’il arrive on peut faire mieux (mais pas parfait, on pourra jamais faire parfait dans ce domaine), je trouve ça bof


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Du moment ou ce n’est pas leur propre Datacenter, c’est difficile de faire plus.
Si, ils peuvent surement aller chez un autre partenaire, mais les gros ne seront pas mieux, et ceux qui ont une vrai réflexion sur le sujet seront surement plus cher. C’est compliqué car il faut réussir à le faire, sans que cela n’impacte le prix, donc le développement de l’entreprise.

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et un angle écologique, via une compensation de ses émissions carbone


Quel greenwashing ridicule…

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Vive l’inaction du coup ? :roll:



Oui il y a un côté marketing manifeste, il faut simplement en tenir compte. Tu as été voir ce que concrètement ils payent ? A quoi c’est utilisé précisément ?

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Et quel est la compétitivité en + comparer à l’offre d’infomaniak, meilleur sur la vie privée (suisse et possède ces propres serveurs) et aussi bon sur la compensation carbone, pas plus cher (même moins de mémoire) ?



C’est une vraie question

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Le vrais plus ça reste le full Français.
Forcément si ce n’est pas la priorité il est possible qu’infomaniak fasse mieux.

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Nextcloud arrive dans de plus en plus de Stacks. Chapeau. De l’Open Source avec stockage FR, chapeau j’y crois.. ça veut pas dire que je vais y aller, mais vu le prix c’est tentant.
C’est ce qui se rapproche le plus d’une alternative à mon hubic mourant.

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Burn2 a dit:


Le vrais plus ça reste le full Français. Forcément si ce n’est pas la priorité il est possible qu’infomaniak fasse mieux.


Ok merci donc 0 plus value technique ^^’



Pour moi le full français en terme de données n’est pas un plus vu la tendance de la France a la surveillance de masse et a ignoré la juridiction européene.



La Suisse ayant une législation plus stricte que l’UE, je privilégie la Suisse pour le stockage de mes données numériques.



Aussi Infomaniak ben c’est pas une jeune pousse, c’est une boîte solide.



Puis chez Infomaniak c’est j’ai vérifié c’est 5€/mois TTC les 2To.



Parcontre respect aux frenchy pour les offres pour les pro, + facilement scalable que chez Infomaniak

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via une compensation de ses émissions carbone.


Du greenwashing. Il existe du pétrole avec le même délire hey. Du pétrole éco-responsable donc… C’est Jean-Marc qui doit être content.

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SebGF a dit:


S’ils ont fait des modifications au code source, la republication et documentation est obligatoire. La FAQ que tu lies l’indique clairement.


Oui, tu l’indiques clairement, si modification il y a ;) La redistribution s’il n’y a pas eu de modification n’est pas obligatoire.




On a quand même le droit de le signaler quand ce genre de chose arrive, ou il faut se taire et attendre que le projet mainteneur le découvre ?


Tu peux le signaler au mainteneur du projet, mais c’est la seule action “légale” que tu puisses faire. Tu ne peux pas porter plainte pour violation de licence (seul le titulaire des droits peut le faire). C’était le sens de ma remarque.




Sans animosité aucune, je n’aime pas trop la dernière partie de ton message laissant comprendre “ça ne te regarde pas donc tais toi” alors que je considère le logiciel libre comme un bien commun.


Ce n’était pas mon intention. Ce n’est pas que cela ne te regarde pas, c’est que tu n’as simplement pas ton mot à dire, légalement parlant. Le principe du logiciel libre est d’accorder des droits à celui qui reçoit (pour l’AGPL, la clarification précise qu’il s’agit également des utilisateurs).



Le message auquel je répondais était assez péremptoire (il y a une violation, ils sont dans l’illégalité). Sauf que si tu n’es pas utilisateur, si tu n’as pas demandé les modifications expressément ou si elles ne t’ont pas été refusées, tu ne peux pas prétendre cela. Car la famille des licences GPL est claire la dessus : elle dit que les sources doivent être mises à disposition, mais elle ne précise pas comment. La mise en place d’un dépôt ou d’une archive en libre téléchargement est donc une possibilité, mais absolument pas une obligation.



Tu confonds moral (je considère le logiciel libre comme un bien commun) et légal (la licence). Les “cela devrait ainsi”, “je considère”, “c’est pas moral” etc… n’ont pas de place dans le domaine du respect des licences et de leur potentielle violation.



S’il y a des doutes, des incertitudes, des zones de flou, alors il faut faire évoluer la licence. C’est, par exemple, ce qui s’est passé avec la GPLv3 (pour lutter contre la tivoïsation) ou l’AGPL (pour inclure les utilisateurs d’un service comme étant des utilisateurs du logiciel sur lequel repose le service et donc rendre la licence opposable pour eux).



Mais ce n’est pas le cas ici. La licence est claire (AGPL). Si tu n’es pas utilisateur des services de Leviia, tu n’as légalement aucun moyen de faire respecter la licence (même en étant utilisateur d’ailleurs). La seule chose que tu puisses faire, c’est de contacter Nextcloud et leur dire que tu as des doutes (n’étant pas utilisateur, tu ne peux pas prouver que la licence a été violée). A eux d’étudier et d’y donner suite ou non et de prouver qu’il y a bien violation et d’agir en conséquence le cas échéant.



C’était le sens de ma remarque initiale (plus claire ainsi développée je l’espère) :chinois:

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Bhasher a dit:


Vive l’inaction du coup ? :roll:



Oui il y a un côté marketing manifeste, il faut simplement en tenir compte. Tu as été voir ce que concrètement ils payent ? A quoi c’est utilisé précisément ?


L’action fausse ou mal adaptée ne sert à rien voire peut être contre-productive.
Donc ouais, je préfère l’inaction au greenwashing.

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fdorin a dit:


C’était le sens de ma remarque initiale (plus claire ainsi développée je l’espère) :chinois:


Malentendu levé, merci :chinois:

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Leur solution est bien dé carbonné de base grace au mix énergétique Français.
L’impact de vos données en CO2 sera 8 fois supérieur en Allemagne qu’en France
Planter des arbres c’est du bonus dont l’efficacité peut se débatre en effet.

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infocast a dit:


Leur solution est bien dé carbonné de base grace au mix énergétique Français.


Avec génération de déchets dont on ne sait quoi faire, hormis les enterrer pour des millions d’années en espérant que le sol ne bouge pas (il bougera…)



Et on l’a bien vu très récemment, un site nucléaire est une cible privilégiée lors de conflit…



Mais oui, tout va bien…

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Hello !
Merci pour cet article, prestataire intéressant effectivement.



Question probablement stupide mais tant pis : cette offre me permettrait-elle de copier des dossiers sur le serveur distant en conservant leur date de modification ?



C’est vraiment le truc que je n’ai encore trouvé nulle part et ça me freine considérablement pour mettre en place une stratégie de “copie conforme” de mes données sur un service tiers (au lieu de juste “en vrac sur une partition de disque dur”) : dans la majorité des cas la date de modification est signifiante pour moi, et j’ai pas envie de faire un contournement à la main de type “je renomme chaque dossier en prefixant de sa date de modification”.

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C’est du nextcloud derrière, donc avec la synchro la date de modification est normalement conservée.
Par contre on parle bien là de synchronisation, pas de copie. ;)



Mais ça reste à confirmer. (sinon je ne vois pas comment il fait pour savoir quel fichier doit écraser l’autre s’il ne sait pas lequel est le plus récent)

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Je parlais effectivement de la copie “initiale” pas des modifications subséquentes…

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