Pluton : « une planète naine surprenante » et encore mystérieuse
Mais regardez Pluto !
Le 27 juillet 2015 à 12h41
7 min
Sciences et espace
Sciences
Après le passage de New Horizons à proximité de Pluton, les premiers résultats commencent à tomber. D'après le CNES, ils « surprennent la communauté scientifique », mais soulèvent également de nouvelles questions.
Il y a deux semaines, New Horizons passait à proximité de Pluton, une première dans l'exploration scientifique de notre système solaire. Après plus de neuf ans de voyage et 5 milliards de kilomètres parcourus, la sonde « frôlait » la planète naine le 14 juillet dernier, en passant à seulement 12 500 km. Depuis quelques jours, des résultats scientifiques sont publiés, avec quelques surprises à la clé.
Des montagnes de 3 500 m de hauteur
En effet, pour le CNES, « les premières images de Pluton prises par la sonde américaine New Horizons pendant le survol de la planète naine dévoilent des montagnes de glaces qui surprennent la communauté scientifique ». Le Centre national d'études spatiales ajoute qu'elles peuvent atteindre 3 500 m de haut, ce qui est relativement élevé pour un objet céleste dont le diamètre est deux fois plus petit que celui de notre Lune.
Selon Francis Rocard, responsable du programme d'exploration du système solaire au CNES, un autre point surprenant découle de cette découverte : « Ces montagnes sont constituées de glace d’eau et non d’azote et de méthane comme pourrait le faire penser la composition atmosphérique de la planète, car ces éléments ne seraient pas assez solides pour permettre de tels massifs ».
Une question reste tout de même en suspens : comment ses montagnes se sont-elles formées ? Pour le CNES, « cela reste un mystère, car il n’y a pas sur Pluton d’effets de marée suffisamment puissants pour fournir la chaleur nécessaire à l’apparition de montagnes. Il reste donc beaucoup à découvrir ». Bref, le centre spatial n'hésite pas à indiquer qu'il s'agit d'une « planète naine surprenante ».
Voici ce que pourrait donner le survol de Pluton (images simulées à partir des clichés de New Horizons) :
Des cratères qui brillent par leur absence
Mais ce n'est pas le seul point qui éveille la curiosité des scientifiques. Il y a également « l’absence notable de cratères » sur la surface de la planète naine, d'autant plus qu'elle est située dans la ceinture de Kuiper. Pour rappel, cette dernière est composée d'une multitude de petits corps, un peu comme la ceinture d'astéroïdes qui se trouve entre Mars et Jupiter. Elle devrait donc logiquement « être la cible de nombreux débris qui formeraient des cratères en percutant sa surface, mais aucun n’est visible sur ces premières images ».
Francis Rocard évoque une piste : « Il s’agit d’une surface jeune, typiquement 100 millions d’années, sans doute l’une des plus jeunes de notre système solaire, ce qui démontre que Pluton est une planète active ». Un point de vue partagé par François Forget, directeur de recherche au CNES et membre de la mission New Horizons, interrogé par nos confrères du Monde : « On voit que c'est une surface extrêmement récente, pour l'étude des planètes ça veut dire qu'elle a quelques millions d'années ».
Il ajoute que, en plus de l'absence de cratères, « ce qu'on voit c'est une surface avec des figures d'érosion ou de formations en forme de polygones, qu'on retrouve sur d'autres planètes, ce qui est la signature d'une activité importante ». Une double surprise donc.
De la glace, encore de la glace, toujours de la glace
Toujours selon François Forget, la surface de Pluton est principalement composée de glace, ce qui n'est pour le coup pas très surprenant étant donnée sa température moyenne de - 230 °C environ. Suivant les zones, on retrouve un important et « unique » dépôt de glace de monoxyde de carbone. « On peut s'attendre à avoir d'autres types de glace, comme de la glace de méthane, de la glace d'azote [...] et dans les régions montagneuses de la glace d'eau ».
Il faut également noter que Pluton a un cycle de rotation assez particulier autour du Soleil. À son périhélie, la planète se trouve à 4,4 milliards de kilomètres de notre étoile, contre 7,3 milliards à son aphélie. François Forget, toujours au micro du Monde, indique que le pole visible de la planète naine est « actuellement chauffé par le rayonnement solaire, assez fortement, donc s'il y a de la glace d'azote elle est en train de se sublimer, elle passe de l'état de glace à l'état de gaz d'azote. Dans quelques années, à partir de 2030, la nuit polaire va revenir, il va faire extrêmement froid et la glace va s'accumuler ».
Selon nos confrères de l'AFP qui ont pu s'entretenir avec des scientifiques prenant part à cette mission, il y a « des indices très nets de mouvements d'une plaque de glace de méthane, d'azote ou de monoxyde de carbone », qui pourraient encore se produire actuellement. De plus, pour Bill McKinnon, « de tels phénomènes sont similaires à ceux observés sur la Terre avec les glaciers ». Il ajoute que les observations de Pluton tendent à « indiquer que cette planète a un noyau dense entouré d'une épaisse couche de glace, ce qui accroît la possibilité de l'existence d'un océan liquide sous cette glace ».
L'atmosphère de Pluton « s'échappe »
La sonde met en avant un autre phénomène particulier de Pluton : son atmosphère d'azote « s'échappe » à cause des mouvements de la planète et des vents solaires. Le directeur de recherche au CNES explique que, « dans le passé, on pense que Pluton a perdu l'équivalent de 1 000, 2 000, 3 000 mètres d'épaisseur de glace d'azote qui se sont évaporé dans l'espace, mais il en reste ».
Pour rappel, Pluton tourne autour du Soleil en près de 248 ans (contre un an pour la Terre). La mission New Horizons ne permet donc d'en avoir un point de vue qu'à un instant donné, très court comparé à son cycle.
Une brume de 130 km autour de la planète
Il y a quelques jours, la sonde New Horizons envoyait une photo capturée par l'instrument LORRI (Long Range Reconnaissance Imager), sept heures seulement après avoir dépassé Pluton. On y voit la planète naine et son atmosphère éclairées par notre Soleil en arrière-plan (voir image en tête de l'actualité). « L'image révèle des couches de brume plusieurs fois plus importantes que les prédictions des scientifiques » indique la NASA.
Deux couches distinctes se détachent de cette image. La première se trouve à environ 80 km de la surface, tandis que la seconde est à 50 km de plus. La NASA rappelle que les scientifiques estimaient que ce genre de brumes ne pourraient probablement pas dépasser les 30 km de hauteur à cause de la température qui deviendrait trop importante.
L'exploration scientifique leur donnerait donc tort, les obligeant à revoir leurs modèles. Bref, « nous allons avoir besoin de nouvelles idées pour comprendre ce qui se passe », résume Michael Summers, chercheur sur le programme New Horizons à l'université George Mason en Virginie.
Comme nous l'indiquions en préambule, il ne s'agit que d'une première analyse concernant les informations qui ont déjà été renvoyées par la sonde, mais il en reste encore beaucoup. Il faudra en effet près de 16 mois à New Horizons pour envoyer sur Terre la totalité des données récoltées.
Pluton : « une planète naine surprenante » et encore mystérieuse
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Des montagnes de 3 500 m de hauteur
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Des cratères qui brillent par leur absence
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De la glace, encore de la glace, toujours de la glace
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L'atmosphère de Pluton « s'échappe »
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Une brume de 130 km autour de la planète
Commentaires (88)
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Abonnez-vousLe 28/07/2015 à 09h30
C’est ce genre d’article qui fait que je suis content d’être abonné :).
Le 28/07/2015 à 09h42
Le 28/07/2015 à 09h48
Oui oui, encore une fois, ça fait belle lurette que je sais ce qu’est al définition d’une année hein :)
Mais encore une fois, je répondais à l’origine à je ne sais plus qui, qui se demandait si ces 100 millions d’années devaient être converties en 100 millions d’années plutoniennes, ce qui était absurde dans le contexte, car évidemment on parlait bien de durée absolue.
Pour mieux te montrer : imagine qu’on aurait dit à la place 3 153 600 000 000 000 secondes … on se serait poser la question “oui, mais est-ce qu’on parle de secondes terrestres qu’il faut convertir en secondes plutoniennes ?”
Non, bine évidemment que non.
Le 28/07/2015 à 10h03
Le 28/07/2015 à 10h29
Oui, mais non :)
La présence (ou pas) d’atmosphère autour d’un astre est due à plusieurs facteurs. La masse de l’astre, et donc sa gravité, n’est qu’un facteur.
Effectivement plus la masse est importante, plus l’atmosphère est importante. Mais il faut également prendre en compte également les vents solaires, la température de l’atmosphère et la composition de cette dernière.
Et il faut aussi savoir ce que l’on entend par “une atmosphère importante” parle-t-on de sa taille ou de sa densité. Dans l’article on parle de la hauteur de l’atmosphère de Pluton, pas de sa densité qui pourrait être faible.
Personnellement, mon instinct de scientifique n’est pas choqué par le fait que Pluton ait une atmosphère “haute”. L’idée que j’en ai c’est que comme Pluton est légère elle a du mal à garder son atmosphère proche d’elle, ce qui explique l’importance de la taille de l’atmosphère. Et comme Pluton est froide et éloignée du Soleil, cette atmosphère n’est pas “soufflée” par les vents solaires et n’est pas assez chaude pour s’échapper.
Le 28/07/2015 à 10h35
Le 28/07/2015 à 10h37
Le 28/07/2015 à 10h38
Le 28/07/2015 à 12h53
Le 28/07/2015 à 12h59
Le 28/07/2015 à 13h01
Le 28/07/2015 à 13h06
Oui effectivement, mais à la vitesse des ondes électro-magnétiques dans le vide (la vitesse de la lumière quoi) " />
Enfin, je voulais lui expliquer que “année” dans ce cas n’était pas à prendre au sens propre à la Terre … bref !
Le 28/07/2015 à 13h13
La vraie question, c’est quand ils disent 100 millions d’années, il s’agit d’années civiles, tropiques, sidérales, anomalistiques ou autre? Ils sont bien gentils, mais ça fait quand même de l’ordre de 10^21 oscillations du césium 133 de différence, c’est pas très précis.
Accessoirement, s’ils pouvaient préciser le référentiel de mesure, ça serait pas mal, la relativité, c’est pas pour les chiens.
Le 28/07/2015 à 13h57
Le 28/07/2015 à 14h14
Le 28/07/2015 à 14h21
Le 27/07/2015 à 14h46
Merci NXI ! " />
" /> Ce que je regrette, c’est que certains endroits n’aient pas été nommés d’après des nains célèbres : monts Sarkozy, plaine Ceausescu, et cetera… " />
Le 27/07/2015 à 14h53
“Activité importante”, comprendre que pour un astre aussi petit, aussi éloigné du Soleil, trouver de tel mécanismes d’érosion sont surprenant, tant par son atmosphère saisonnière que par d’autre mécanismes.
Et certains scientifiques pensent que l’activité souterraine est assez éloignée du caillou glacé et mort que l’on avait de Pluton.
Le 27/07/2015 à 15h01
Et salir Pluton." />
Le 27/07/2015 à 15h09
" />
Merci bien !
Le 27/07/2015 à 15h09
Déjà fait, toute la partie sombre est en fait une énorme couche de déchets de toutes sortes déposés ici par une race alien.
Le 27/07/2015 à 15h15
Le 27/07/2015 à 15h22
Le 27/07/2015 à 15h33
Le 27/07/2015 à 15h57
Le 27/07/2015 à 17h12
“Pour rappel, Pluton tourne autour du Soleil en près de 248 ans (contre un an pour la Terre)”
Ah oui, quand même !
Le 27/07/2015 à 18h05
C’est la glace de surface qui est sublimée (passage de l’état solide > gazeux).
Ensuite c’est les interactions des différentes forces qui va influencer le comportement des couches gazeuses de l’atmosphère:
Le cycle des saisons extrêmement long va amener la partie ensoleillée actuellement à passer dans l’ombre, le gaz va se refroidir aussi, se condenser puis former des particules… et il va peut être neiger sur Pluton (de la glace d’azote).
Du fait des mouvements de Pluton, sa faible gravité, le vent solaire et cette atmosphère particulière, on est pas très loin d’un phénomène semblable à une queue cométaire (même si très peu dense donc difficile à détecter)
Le 27/07/2015 à 20h09
Voilà pourquoi je suis abonné. :)
Merci pour l’article !
Le 27/07/2015 à 21h44
Le 27/07/2015 à 22h07
merci !
Le 27/07/2015 à 22h49
Disons qu’il y a (ca c’est certain mais on n’est pas certain de la quantité, la mission devrait en dire plus) une perte régulière de l’atmosphère (l’article parle de l’équivalent de 2000 à 3000 m de glaces d’azote au sol qui s’est échappée au fur et à mesure) et une autre partie qui potentiellement se condense à nouveau (ca c’est à prouver)
On pensait sérieusement voir la Lune (objet aujourd’hui inerte qui se fait défigurer la face cachée par des astéroïdes) avec de la glace en plus et on se retrouve avec quelque chose complètement différent. Et ce qui est drôle, c’est que ces plaines “lisses” vont être expliquées par des hypothèses, elles même soumises à d’autres hypothèses… (mode château de carte activé)
==> Il faut aussi penser aux scientifiques qui attendaient depuis 10 ans la validation de leurs travaux et qui là sont en train de se dire “qu’est-ce qu’on a oublié dans notre modèle, bordel” " />
Le truc le plus certain de la mission, c’est que les scientifiques vont vouloir lancer une mission orbitale, il faudra savoir quand, avec quel budget, avec quels instruments mais une fois que les données seront arrivées, analysées et que de nouvelles hypothèses commenceront à émerger, on pourra commencer à définir le cahier des charges
Le 27/07/2015 à 23h18
Vraiment très agréable ce type de news :)
Le 28/07/2015 à 04h16
Le 28/07/2015 à 05h41
Le 28/07/2015 à 05h50
Oups, merci d’avoir relevé cette boulette de ma part " />
Le 28/07/2015 à 06h11
Le 28/07/2015 à 06h41
IA IA Chthulhu " />
Ces découvertes sont incroyables, ils ont bien fait de lancer la sonde vers Yuggoth Pluton, même après sa rétrogradation au statut de planète naine.
Mais le fait que la planète soit active a, de fait, annulé une autre mission: on pensait, vu l’éloignement de Pluton, qu’elle était inactive et que sa surface était aussi vieille que le système solaire, ce qui aurait permis de sonder des roches et de découvrir le statut initial de la formation du système solaire; mais là c’est rapé, vu que la planète renouvelle ses roches en surface.
Vivement des missions vers les autres planètes naines (Eris, Ceres, Sedna, etc..).
Bon, y’a ptet finalement pas de Grands Anciens sur Pluton, mais la sonde Dawn a repéré sur Ceres du brouillard, des points lumineux, et une pyramide, y’a encore de l’espoir " />
Le 28/07/2015 à 07h03
New Horizons fait quoi maintenant ? Il se dirige vers où et quel est sa nouvelle mission, une fois pluton dépassée ?
Le 28/07/2015 à 07h19
" /> :poulpe:
Le 28/07/2015 à 07h33
Elle se dirigera directement dans la ceinture de Kuiper. La NASA a jusque décembre pour déterminer l’objectif.
Le 28/07/2015 à 07h34
“Hey Cortana”
" />
Désolé c’est à cause de la photo du haut de l’article " />
Le 28/07/2015 à 07h35
Le 28/07/2015 à 08h27
16 mois ca va faire long. =:)
Le 28/07/2015 à 08h29
Je reprend ce que tu as écris:
“Non là on parle en tant que durée, pas en terme de nombre de révolutions de notre Terre autour du Soleil”
C’est pourtant bien la même chose. Une année = une révolution de la terre autour du soleil. Donc comme je le dis on a pas définit ça par hasard et eu de la chance que ça corresponde, on a définit 1 an = 1 tour autour du soleil.
Bien sûr que c’est pas le sujet mais comme tu m’as cité je te répond. Et oui bien sûr que quand on dit 100 millions d’années on parle bien d’années définit par l’homme donc d’année calculé sur terre. Je faisais juste une analogie pour dire qu’un “Plutonien” qui aurait utilisé le même modèle de calcul dirait que la surface de sa planète n’a que 403 225,8 an pour lui ou 1 millions d’années terrestre.
C’est juste énorme qu’il faille 2 siècle 1⁄2 quasiment (unité terrestre lol) pour faire un tour autour du soleil. La dernière fois que Pluton était à la position d’aujourd’hui Louis XV régnait sur la France et la révolution française n’avait pas encore eu lieu (1767).
Le 28/07/2015 à 08h59
Elle transmet des données (16 mois encore à attendre) en se dirigeant vers la ceinture de Kuiper. Elle pourrait alors l’explorer en partie, mais cela dépendra de ce que souhaite en faire la NASA (voir la fin de cette précédente actu)
Le 28/07/2015 à 09h07
Le 28/07/2015 à 09h09
J’ai pas compris pourquoi il faut calculer le ratio révolution plutonnienne / révolution française. " />
Le 28/07/2015 à 09h30
ça aide à comprendre, après on va convertir en longueur de terrain de foot ou en nombre de twingos alignées " />
Le 27/07/2015 à 12h45
La légende “40 miles” m’a fait saigner des yeux.
Le système impérial dans le domaine scientifique. " />
Le 27/07/2015 à 12h50
Le 27/07/2015 à 12h54
J’adore le gars qui a nommé la région sombre “Cthulhu Regio”
Le 27/07/2015 à 12h58
Le 27/07/2015 à 13h09
“On est américain, on en a rien à foutre !”
Mais c’est quand même vachement plus classe l’espace dans le système impérial
Le 27/07/2015 à 13h10
Pluton est en train de mettre a sac toute les prédictions et toute les hypothèse scientifique concernant son aspect et son atmosphère,pas mal pour un cailloux de 2 370 km de diamètre. " />
Le 27/07/2015 à 13h10
Le 27/07/2015 à 13h13
Il ajoute que les observations de Pluton tendent à « indiquer que cette planète a un noyau dense entouré d’une épaisse couche de glace, ce qui accroît la possibilité de l’existence d’un océan liquide sous cette glace ».
Ils disent ça pour toutes les planètes/satellites ou presque ! " />
Il faudrait songer à greffer des baguettes de sourcier sur les sondes spatiales.
Le 27/07/2015 à 13h16
Le 27/07/2015 à 13h18
Merci pour l’article synthétique :-)
Le 27/07/2015 à 13h19
Le 27/07/2015 à 13h21
C’est quand même ça qui rend la mission si intéressante à suivre :)
Si on était parti observer un truc juste pour avoir comme retour que c’était comme on l’avait prévu, ça aurait fait le cher la mission pour se dire “bon bah c’est comme on pensait”.
Encore que dans le cas présent, je pense que confirmer des prédictions qui tiennent à pas grand chose, l’étonnement aurait été le même " /> .
Le 27/07/2015 à 13h22
Elle a pas du apprécier de perdre son statut de planète.
“Ha ouais, vous le prenez comme ça?” " />
Le 28/07/2015 à 14h23
Le 28/07/2015 à 14h26
Le 28/07/2015 à 14h31
Le 28/07/2015 à 15h13
Et la relativité, tu la prends en compte où ? Faut pas espérer être pris au sérieux quand on se permet ce genre d’approximations. " />
(sinon, pour ceux qui ont encore un doute sur le fait que ce soient des années terrestres ou plutoniennes, calculez l’age de l’univers en années plutoniennes, ça devrait répondre à la question)
Le 28/07/2015 à 15h23
Depuis quand c’est définit qu’une année terrestre vaut x secondes ? les années bissextiles t’en fais quoi ?
Le 28/07/2015 à 16h17
La vraie raison, c’est que l’année (civile, sidérale, tropique…) n’a pas une durée constante.
Comment faire une unité avec quelque chose qui n’a pas une taille constante? C’est un peu comme si on essayait de mesurer les distances en pieds ou en pouces, c’est complètement con.
Le 28/07/2015 à 16h57
“Et pourtant le vent solaire reste relativement important.”
Je fais mon pénible, mais relativement par rapport à quoi ?
Par rapport aux autres planètes c’est quand même Pluton qui reçoit en moyenne le vent solaire le plus faible. Pour peut qu’il y ait un champ magnétique, les vents solaires seront pas mal déviés.
Le 29/07/2015 à 08h04
Le 29/07/2015 à 09h37
“Relativement important par rapport au fait qu’il a une influence sur Pluton. ”
Je pinaille, mais avoir une influence ne veut pas dire avoir une influence importante. Et d’ailleurs les faits laissent à penser que l’influence des vents solaires n’est pas si importante, sinon Pluton n’aurait pas d’atmosphère.
En ce qui concerne l’hypothétique champ magnétique, même si il serait plus petit/faible que celui de la Terre, il faut se méfier avant de dire qu’il ne permettrait donc pas de protéger les hautes couches de l’atmosphère de Pluton. Principalement parce que les vents solaires n’ont pas du tout la même puissance au niveau de Pluton qu’au niveau de la Terre. Ce qui implique qu’on ne peut déduire de la simple comparaison des champs magnétiques, la protection effective de la planète face aux vents stellaires.
Le 29/07/2015 à 09h44
Le 29/07/2015 à 14h30
Super article, qui me conforte et me rend heureux de payer pour lire ça :)
Le 27/07/2015 à 13h24
Le but d’une hypothèse est d’être infirmée ou confirmée. C’est ça la science, aller plus toujours plus loin.
Le 27/07/2015 à 13h24
merci pour l’article, continuez ! " />
Le 27/07/2015 à 13h25
Le 27/07/2015 à 13h26
Merci pour ces premiers retours, très intéressant " />
Le 27/07/2015 à 13h27
Le 27/07/2015 à 13h29
Tout à fait. Ici ma remarque tiens plus du fait qu’on ne savait presque rien de Pluton. J’ai pas l’impression qu’il y avait grand chose à confirmer, mais plutôt le besoin d’en savoir suffisamment pour commencer à se poser des questions.
Le temps des vrais hypothèses à mon sens arrive maintenant avec des informations relativement précises. Il y a matière à se demander comment à évoluer Pluton par le passé, et comment elle évolue aujourd’hui.
Le 27/07/2015 à 13h35
Le 27/07/2015 à 13h36
« Il s’agit d’une surface jeune, typiquement 100 millions d’années, sans doute l’une des plus jeunes de notre système solaire, ce qui démontre que Pluton est une planète active »
100 millions d’années terrestre? Soit seulement 403 225,8 année Plutonienne (elle prend 248 année terrestre pour faire 1 rotation)?
Le 27/07/2015 à 13h44
Pluton : « une planète naine surprenante »
Hallucinating Pluto !!!
Le 27/07/2015 à 14h12
Elle devrait donc logiquement « être la cible de nombreux débris qui formeraient des cratères en percutant sa surface, mais aucun n’est visible sur ces premières images ». […] Il ajoute que, en plus de l’absence de cratères, « ce qu’on voit c’est une surface avec des figures d’érosion ou de formations en forme de polygones, qu’on retrouve sur d’autres planètes, ce qui est la signature d’une activité importante ». Une double surprise donc.
Il me semble avoir lu que du fait de son orbite excentrée et de sa forte inclinaison, les saisons sont très marquées et une bonne partie de l’atmosphère alterne condensation et sublimation. La surface est donc renouvelée sur une bonne épaisseur chaque année plutonienne. Ce n’est pas plutôt ça l’explication ?
Le 27/07/2015 à 14h23
Le genre d’articles qui me donne envie d’être abonné :-)
Merci NI !
J’ai une question : Comment l’atmosphère de Pluton fait pour rester en place ? Comment expliquer la différence en taille avec la Terre, plus volumineuse (la planète) mais moins “atmosphérique” ?
Le 27/07/2015 à 14h27
Le 27/07/2015 à 14h27
La première idée que j’aurais c’est que la gravité de Pluton étant plus faible, l’atmosphère peut aller plus haut que sur Terre, où la gravité écrase l’atmosphère.
Et il faut compter aussi sur les vents solaires plus faibles au niveau de Pluton qui “arracheront” moins l’atmosphère.
Le 27/07/2015 à 14h30
Perdue entièrement ?
Dans le paragraphe sur l’orbite, il est dit “la glace va s’accumuler”, ce qui laisse à penser qu’une partie de l’atmosphère se condense.
Le 27/07/2015 à 14h33
Le 27/07/2015 à 14h34