Le vote par Internet des Français de l’étranger ne durera que 30 heures, contre 5 jours en 2022
Le 03 juillet à 14h41
2 min
Société numérique
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Les Français de l'étranger sont invités à voter pour le second tour des élections législatives anticipées depuis ce mercredi 3 juillet à midi, et jusqu'au 4 juillet à 18 heures. Une fenêtre de tir « particulièrement courte », souligne BFM Tech&Co.
Organisation de dernière minute oblige, la plateforme ne sera dès lors disponible que pendant 30 heures, contre 48 heures au premier tour. Un délai bien plus court que lors des élections législatives de 2022, qui avaient donné aux Français de l'étranger cinq jours pour se connecter à la plateforme.
Et ce, alors que lors du premier tour, de nombreux internautes avaient expliqué ne pas avoir pu se connecter à la plateforme en raison d'une trop forte affluence : 416 000 Français s'y étaient connectés (soit 72% des électeurs basés à l'étranger), contre 250 000 en 2022. Un problème désormais réglé « après une mise à jour des serveurs », assurent des sources diplomatiques à Tech&Co sans que l'on sache en quoi cette mise à jour consiste.
Lors du premier tour, des internautes avaient par ailleurs déploré ne jamais avoir reçu de SMS permettant de confirmer leur identité sur la plateforme, et donc de voter. « Des difficultés ponctuelles » avec certains opérateurs téléphoniques, dans certains pays, pour relayer l'ensemble des SMS envoyés depuis la France, expliquent les sources diplomatiques. En cas d'absence de SMS, il est recommandé aux électeurs de retenter leur chance, en sollicitant l'envoi d'un autre SMS.
Le 03 juillet à 14h41
Commentaires (28)
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Abonnez-vousLe 03/07/2024 à 14h53
Le 03/07/2024 à 15h43
Le 03/07/2024 à 17h58
Le 03/07/2024 à 15h00
On n'est pas encore prêt pour le vote électronique en France.
Le 03/07/2024 à 15h36
C'est comme le site des impôts qui se mange des millions de connexion d'un coup, au lancement c'était pas top, maintenant c'est plutôt bien calibré. Cela n'évitera pas que si une jour il y a le double de connexion que les années précédentes (comme c'est le cas avec le vote) ca saturera surement aussi...
Le 03/07/2024 à 15h43
Et qu'on ne soit pas prêt pour le vote électronique, c'est parfait selon moi : il n'est pas auditable par n'importe qui, contrairement au vote papier : n'importe qui peut passer la journée dans le bureau et avoir la certitude absolue qu'il n'y a pas eu de fraude. Pas besoin de compétence technique. Il n'y a aucun moyen de garantir ça avec le vote électronique (y en a qui ont essayé, ils ont eu des problèmes [pour prouver la sincérité] )
Modifié le 03/07/2024 à 16h39
Et article ici même
Mes 2 cents
Le 03/07/2024 à 17h28
Qu'est-ce qui garantit que c'est ce code qui tourne sur les serveurs ?
Des chercheurs de l'INRIA, ce n'est pas n'importe qui.
En plus, leur papier est de 2023 et ils ont trouvé des vulnérabilités dans le code utilisé en 2022 (leurs correctifs ont été intégrés a priori).
Le 03/07/2024 à 17h47
Ben moi j'ai pas confiance.
Une urne (transparente) dont le dépouillement se fait à la vue de tous reste, à ce jour, le seul moyen remplissant son office de transparence permettant la sincérité du scrutin, et non pas des résultats pré-établis (disons avec un calcul du ratio sur le nombre de votants + un petit random histoire que ce soit pas trop "propre").
Par contre je ne serais pas contre une mécanisation du dépouillement, sous contrôle humain.
Par exemple faire marquer les bulletins d'un code barre ou d'un QRCode et les faire passer dans une trieuse; Ça reste parfaitement vérifiable/contrôlable humainement mais serait très rapide/efficace.
Le 04/07/2024 à 08h47
Et qu'est-ce qui te dit que le code-bare sera le bon :) Tu ne fais pas confiance à une machine auditée, mais tu aurais confiance, dans un QRcode falsifiable par n'importe qui et ce sans aucune compétence technique ;)
Le 04/07/2024 à 09h33
De deux, ce n'est que pour faciliter le travail de la trieuse, le bulletin reste visible/contrôlable à tout moment.
Si le codebarre n'est pas celui reconnu (ou absent), le bulletin sort dans une poche de défaut (ni liste, A ni liste B).
Comme je le disais, cette mécanisation ne sert qu'à accélérer le dépouillement, elle n'empêche aucun contrôle visuel avant/après (vérifier que tous les bulletins tris de la poche A sont bien pour la liste A), la sincérité du scrutin reste donc totalement préservée, tout le monde peut contrôler le bon déroulement de ce dépouillement mécanisé.
Le 07/07/2024 à 18h06
Le 08/07/2024 à 02h23
ces reconnaissances sont particulièrement fiables, rapides, et n'entravent en rien la sincérité du scrutin.
émettre des bulletins volontairement faux (codebarre du candidat opposé, etc.) serait découvert dès le premier regard (même rapide) sur les bulletins triés ("mais pourquoi la poche de X à tous les bulletins avec le nom Y ? ->check des codebarres")
Le 04/07/2024 à 09h35
Cela va un peu au delà de simplement lire un nom sur un bulletin avant de le mettre dans l'enveloppe, mais reste totalement vérifiable et même si tout le monde ne le ferait pas je doute qu'une fraude d'ampleur permise par une vraie boite noire de machine à voter passe.
Cela obligerait aussi à faire des bulletins au même format que l'enveloppe au lieu d'avoir à les plier en 2 voir 4. Rien que cela économiserait à mon sens bien du temps de dépouillement d'ailleurs: Sortir/lire, au lieu de sortir/déplier/lire..
Le 04/07/2024 à 12h12
Modifié le 03/07/2024 à 16h22
Une plateforme web ne s'appuie plus sur une infrastructure matérielle monolithique achetée à prix d'or et entreposée au sous-sol d'un bâtiment administratif.
On est passé sur des infrastructures virtuelles qu'on peut redimensionner à sa guise en quelques clics en fonction des usages prévus et attendus. Par exemple: augmenter le CPU/Stockage/Bande-Passante pendant la période du vote. Dingue !
Et je ne parle même pas d'infrastructures qui s'adaptent automatiquement en fonction de la charge instantanée. Vous allez croire que c'est de la science-fiction.
Le 03/07/2024 à 16h44
Je réponds avec autant d'ironie que toi heiinnn... On peut échanger sans prendre les autres pour des c*.
Ce n'est pas si simple à cette échelle, on ne parle pas d'une infra qui fait face a un période de charge à cause des soldes ou d'un spot TV là.
Le 03/07/2024 à 19h15
Et on a eu le même genre de déconvenue pendant des années sur les résultats du Bac ou de parcoursup.
A un moment, on se demande si c'est fait exprès ou si c'est juste que les responsables s'en foutent.
Le 03/07/2024 à 20h36
À chaque fois que je lis que ça demande du calibrage etc, non : c'est un choix technique, sûrement pour des raisons de coûts. Car il existe maintenant des solutions qui sont scalables à la volée, quasi en temps réel. Que ce soit au niveau de l'architecture serveur tout comme au niveau du code.
Alors je ne vais pas crier à l'incompétence des SI, dont je ke doute pas qu'ils sachent cela. Mais sortir systématiquement les mêmes excuses pour justifier de choix techniques... non.
Que l'on assume clairement que ce sont des choix et qui sont, très certainement, liés à des contraintes budgétaires.
Le 04/07/2024 à 08h09
Oui, aujourd'hui on peut scaler une infra à, virtuellement, l'infini.
Mais pour cela il faut que l'application ait été conçue pour. Et il faut que tous les composants puissent scaler de la même manière.
Si ton application peut passer de 10 users à 10 millions en quelques minutes, mais qu'elle dépend d'un service tiers qui est limité à 200k, ça t'oblige à brider toi-même à 200k pour gérer cette limitation de manière plutôt propre.
Ici on parle en plus d'un service proposé par l'administration française.
Les commentaires NXi adorent basher les hyperscalers étrangers.
Il est probable que le service soit hosté directement ou via un partenaire franchouillard ayant suivi le processus habituel d'appel d'offre et avec une facturation spécifique à l'administration française.
Peu probable que le contrat inclue la notion de scalabilité illimitée.
Au final il est probable que comme dans la plupart des projets IT, encore plus dans l'administration, le cdc ait été de réutiliser du code legacy sur l'infrastructure la plus petite possible pour limiter les coûts.
Ou alors l'infrastructure se retrouve limitée par un service externe sur lequel l'équipe n'a pas la main.
Ou alors ils avaient un budget FAANG et ont utilisé l'argent pour se payer des bières.
Au final on n'en sait rien.
La seule certitude c'est qu'on est face à une situation exceptionnelle, tant sur les délais que sur la volumétrie des votants.
Le 03/07/2024 à 16h26
Les codes de validation qui n'arrivent ~14h
Le site injoignable ~15h45.
416000 connexions hummm
bizarre compte tenue de la participation totale
Largement inférieure à 40%
Modifié le 03/07/2024 à 16h46
Le 03/07/2024 à 16h53
https://votefae.diplomatie.gouv.fr/pages/identification.htm
took too long to respond. -> inaccessible.
et pas reçu le SMS avec le mdp.
Je ré essaie + tard...
Le 03/07/2024 à 19h08
J'ai eu les mêmes problèmes que tout le monde, SMS qui arrive pas, 404 sur le login, et temps dépassé sur la phase de vote...
Sinon lorsque ça fonctionne ça me paraitpas si mal :)
Modifié le 03/07/2024 à 20h58
Modifié le 04/07/2024 à 07h38
Ce qui m'étonne c'est que les mails officiels, envoyés par [email protected], contiennent des liens vers le portail France Diplomatie (https://www.diplomatie.gouv.fr/fr) qui passent par le tracker https://web-view.net/ qui est un site israëlien apparemment.
Les liens des mails sont sous la forme (j'ai modifié les 10 derniers caractères, je ne sais pas si ce sont des liens uniques pour chaque destinataire des mails): https://trailer.web-view.net/Links/0X4D5C06163BC1A27A4257C2299D4D16960B307629253FB10D6A5C51330113A3CD32CA7ACBA8CCF08AB515357E537EBB21DA4BC93EA4927A18A16E9EA4C3E0871B36C003XXXXXXXXXX.htm
Modifié le 04/07/2024 à 08h55
En fait :
"Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères
"Madame, Monsieur,
Le portail de vote par internet est désormais ouvert pour le second tour des élections législatives.
Le portail de vote est ouvert du mercredi 3 juillet 2024 à 12h (heure de Paris) jusqu’au jeudi 4 juillet 2024 à 18h (heure de Paris)."
Et je ne veux pas faire mon Maitre Capello ici mais je pense qu'il y a un souci avec l'emploi de l'impératif :
"VOTEZ "
au lieu de
"VOTER"
Une erreur fortuite ?? Ou bien sinon ils recrutent bien bas maintenant pour du Science-PO (+ENA ?)
Sinon le Markdown c'est trop de la merde et Next devrait vraiment s'occuper régler à ce bug absolument inacceptable en 2024 que quand il faut éditer un message, il faut insérer un espace pour voir tout le message sinon on ne voit que 2 lignes seulement...
Je suis tellement fatigué & extenué... qui va gagner ici ? Ce qui savent comprendront...
Le 04/07/2024 à 13h17
Login par email plusieurs jours avant, mot de passe par sms plusieurs jours avant, et code de vérification live par email au moment du vote. C’est simple pour mme Michu, rapide et pratique.
Surtout ça évite un trajet de plusieurs heures pour se rendre dans l’unique bureau de vote à l’autre bout du pays, faire la queue 3 heures à l’ambassade, et repartir dans l’autre sens. Faut être sacrément motivé.
Il est bien évident que sans cette option de vote par Internet, l’exercice de la démocratie serai bien entaché pour les résidents à l’étranger. Ça devrait être généralisé pour toutes les élections.
Je me souviens pour les présidentielles, le vote par Internet n’avait pas été autorisé. Ça fausse les résultats en éloignant des urnes une populations plutôt pro-européenne.