« Taxe » sur les moteurs de recherche d’images : ça se précise
Joe le taxé
Le 06 septembre 2016 à 09h20
6 min
Droit
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La France devrait avoir sa « taxe » sur les moteurs de recherche d’images d’ici le début 2017. Le décret d’application de cette redevance au profit des sociétés de gestion collective est en effet dans les tuyaux.
Le ministère de la Culture semble bien plus pressé de prendre le décret d’application de l’article 30 de la récente loi sur la Création (publiée le 8 juillet au Journal officiel) que celui visant à l’indemnisation des FAI dans le cadre de la riposte graduée – ce qui lui vaut d’ailleurs d’avoir à payer une astreinte de 100 euros par jour. Le gouvernement a notifié hier à la Commission européenne son projet de décret relatif à la future « Taxe Google Images », qui visera en réalité bien d’autres services que celui du géant de l’internet.
Plus exactement, c’est une redevance sur les moteurs de recherche d’ « œuvres d'art plastiques, graphiques ou photographiques » qui se prépare Rue de Valois. Ses fruits iront d'abord dans les caisses des sociétés de gestion collective des droits d’auteur (de type SPRD) pour ensuite être répartis entre leurs affiliés, déduction faite des inévitables frais d’intermédiation.
Le texte s’applique à tout site « dans le cadre duquel sont reproduites et mises à la disposition du public, à des fins d'indexation et de référencement, des œuvres d'art plastiques, graphiques ou photographiques collectées de manière automatisée à partir de services de communication au public en ligne ». Autant dire que son périmètre est extrêmement large : Google, Qwant, Bing devraient notamment être impactés.
Une image publiée = mise en gestion collective
Là où le bât blesse, c’est que la publication d’une œuvre en ligne emportera automatiquement la mise en gestion, au profit d’une société de gestion collective, du droit de reproduire et représenter cette œuvre dans les moteurs. « C’est scandaleux, c’est fou ! » réagissait dans nos colonnes Nathalie Martin, la directrice exécutive de Wikimédia France. « Les sociétés de perception et de répartition des droits sont arrivées à annihiler complètement ce que pouvaient permettre les licences Creative Commons. Désormais, toute image apportera quelque chose à ces sociétés, sans même respecter le désir et le droit de l’auteur de décider de l’utilisation de son image. »
Conventions entre sociétés de gestion et moteurs
Mais quel sera le montant payé par les moteurs pour les millions d’images – libres ou non – référencées quotidiennement par les moteurs ? Impossible de le savoir pour l’instant. Et pour cause, les sociétés de gestion collective devront conclure avec les moteurs des conventions destinées à chiffrer les montants qu’elles percevront, à partir des recettes d’exploitation. À défaut (par exemple, un moteur dont les pages images seraient sans publicités), ces montants seront évalués forfaitairement. C’est une autre convention entre les sociétés de gestion collective et « les organisations représentant les exploitants des services automatisés de référencement d'images » qui fixera le barème et les modalités de versement de la redevance.
C’est là qu’intervient le projet de décret transmis hier à la Commission européenne : il fixe les modalités de désignation des sociétés agréées qui pourront conclure ces fameuses conventions et en récupérer les fruits... N’importe qui ne pourra pas entrer dans la danse puisqu’il faudra déposer un dossier attestant par exemple « de la diversité de ses associés à raison des catégories et du nombre des ayants droit », ou bien encore des « moyens mis en œuvre afin d’identifier et de retrouver les auteurs aux fins de répartir les sommes perçues ». C’est le ministère de la Culture qui décidera d’accorder (ou non) un agrément, lequel sera en principe valable pour cinq ans renouvelables.
Le texte concocté par la Rue de Valois précise surtout ce qu’il se passera dès lors qu’un auteur n’a désigné aucune société de perception et de répartition des droits pour le représenter (ce qui risque d’être ultra-fréquent). « L’exercice du droit d’autoriser la reproduction et la représentation de cette œuvre dans le cadre de services automatisés de référencement d’images est confié à la société réunissant le plus grand nombre d’œuvres gérées », indique le projet de décret. Autrement dit, les plus grandes organisations d’ayants droit vont pouvoir récolter les redevances perçues au titre des auteurs inconnus.
Manque de transparence
Dès que l’exécutif aura officiellement publié son décret au Journal officiel, les parties auront six mois pour conclure ces conventions. À défaut d’accord, le barème et les modalités de versement de la future « Taxe Google Images » seront arrêtés par une commission inspirée de la Commission copie privée. On y retrouvera en ce sens des représentants des deux camps en nombre égal.
Le président (« représentant de l’État ») et les membres de la commission, ainsi que les suppléants, seront désignés pour trois ans, poursuit le projet de décret. Celui-ci ne laisse cependant guère de place à la transparence... « Les séances de la commission ne sont pas publiques » est-il ainsi prévu. Seules ses décisions – et donc les barèmes – devront être publiées au Journal officiel, mais pas son règlement intérieur, par exemple. Ainsi, nulle question de publier un quelconque rapport annuel ou d’assurer une publicité des débats, tout se fera sous le sceau du secret. Les membres se verront même astreints à une « obligation de discrétion à raison des pièces, documents et informations dont ils ont eu connaissance ».
Curieusement, le texte préparé par le ministère de la Culture ne fait pas référence au nombre de membres siégeant dans cette nouvelle commission. Rien n'est non plus précisé concernant les représentants des moteurs, qu’on imagine pourtant très nombreux au regard de la largesse de la loi Création... Bref, on peut craindre une mécanique aux rouages explosifs.
La notification de ce projet de décret ouvrant une période dite de statu quo, durant laquelle la Commission et les États membres pourront émettre des réserves sur la copie française, aucune publication au Journal officiel n’aura lieu avant le 6 décembre.
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Une image publiée = mise en gestion collective
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Conventions entre sociétés de gestion et moteurs
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Manque de transparence
Commentaires (56)
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Abonnez-vousLe 06/09/2016 à 09h55
C’est beau les aspects de confidentialité.
C’est amusant les travers avec la mafia.
Le 06/09/2016 à 09h58
Et après ils se plaignent que la France n’attire pas assez, le pays est beau mais son gouvernement est à gerber " />
J’ai récemment appris qu’il y avait une taxe lorsque le propriétaire d’une entreprise voulait diffuser de la musique, même si c’est seulement pour les employés, je suppose que beaucoup de monde le sait ici mais ça m’a bien fait rire jaune personnellement " />
Le 06/09/2016 à 09h59
C’est une très bonne nouvelle !
Encore une ou deux décisions de ce genre, et leur “empire” verouillé commencera à s’effondrer.
Première étape, la fermeture de tous les services de recherche d’images en France " />
Le 06/09/2016 à 10h01
Je ne sais pas le niveau de collusion entre ces sociétés de gestion et les gouvernants, mais ça doit être vraiment sale… ce n’est pas possible autrement, c’est vraiment un transfert de fond des sociétés du net vers les sociétés d’ayants droit, grossièrement maquillé sous couvert d’un truc tout scabreux.
Et après on va donner des leçons aux pays africains…. je me demande si ce n’est pas nous lors de la colonisation qui leur avons appris ce genre de chose.
Le pire c’est que ça va passer ni vu ni connu ni révoltant.
Le 06/09/2016 à 10h08
La commission européenne ne pourrait pas avoir un peu plus de bon sens et interdire à la France une telle loi ?
Vraiment un boulet pour le progrès ces rentiers de sociétés de perception et de répartition des droits .
Le 06/09/2016 à 10h13
Je suis pas trop inquiet, vu la voracité sans bornes des AD, les moteurs de recherche d’images devraient bientôt disparaître du “web français”, je les vois mal devenir des “mécènes” de ce système mafieux qui va spolier >99,99999% de la population des producteurs d’images.
Payer une redevance en France pour des images crées et publiées ailleurs dans le monde, quelle stupidité !
Ubuesque…
Le 06/09/2016 à 10h17
ah ben on rince les copains au frais du privé, une fois de plus
Le 06/09/2016 à 10h20
franchement, ils vont reverser quoi ces guignols des sociétés de gestion ??
Que DALLE !
par contre ils vont avoir de quoi de payer des bons gueuletons et s’assurer de bons salaires a rien foutre
Le 06/09/2016 à 10h24
Certaines personnes sont encore vivantes uniquement parce que c’est illégal de les tuer " />
Le 06/09/2016 à 10h26
He ben… " />
Je l’avais oublié cette “taxe”, on a vraiment touché une strate tellement profonde, qu’on risque d’arrivé au centre de la terre !
Bon je vais publier 40 millions d’images par jour référencé avec n’importe quel mot clé avec publication automatique par un petit script qui va bien ! Après je peux envoyé la facture au AD pour mes millions d’images référencé ?!
Bref…. Triste politique corrompus…
Le 06/09/2016 à 10h28
wow.
après tous les déboires de la CCP, les mecs refont la même chose avec les images.
c’est dire le niveau d’impunité dans lequel ils évoluent.
le pire étant bien évidemment le non respect total des licences CC: les sociétés de perception arrivent à imposer une redevance (donc à s’arroger un droit) sur une image que l’auteur a rendue libre de droits, donc sur laquelle les ayants droits (qu’elles sont censées représenter) n’ont aucun droits!!
=> les ayant droits ont donc des droits sur toutes les images, même sur celles sur lesquelles ils n’en ont pas…
on marche sur la tête dans ce pays.
Le 06/09/2016 à 10h43
Quel scandale. Quelle tristesse.
Ainsi donc, tous les photographes amateurs vont financer de fait les sociétés de gestion collective des droits, les plus grosses en tête, le tout au profit d’une poignée d’auteurs, déjà les mieux rémunérés, sans que les auteurs des photos ainsi taxées ne perçoivent le moindre centime.
Ce qui est réellement étonnant, c’est que Google, la principale cible de cette situation, n’ait rien fait de concret. Pourquoi, par exemple, ne pas avoir limité les résultats de recherche aux seules images CC ou du domaine public, par exemple, afin de couper l’herbe sous les pieds de ces… parasites ?
En effet, il aurait été plus difficile, pour les sociétés de gestion des droits, de taxer globalement des photos spécifiquement exclues de leur champ d’action.
Facebook et Twitter auraient aussi pu faire pression, rappelant que les images et photos mises à disposition sur leurs réseaux bénéficient déjà de licences d’utilisation compatibles avec leurs services. Rappelons enfin que Facebook est le service en ligne qui héberge, et indexe de fait, le plus de photos, le fait avant tout sur des images personnelles, que l’on peut, dans leur immense majorité, considérer comme libres de droits, à défaut d’originalité (difficile en effet de prétendre à un droit d’auteur sur un selfie lambda).
Bref, de quoi être dégoûté de poster des photos en ligne.
Le 06/09/2016 à 10h53
Le 06/09/2016 à 10h57
Donc si je créé une image, que je la met en ligne sur mon site, qu’elle se retrouve référencée par Google Image, des c#nnards lambdas vont toucher de l’argent de Google ?
Sinon j’espère que ça ne s’appliquera que sur les versions françaises des différents moteurs, qui vont se retrouver fermés, et qu’on pourra aller sur les versions étrangères de ces mêmes moteurs.
Le 06/09/2016 à 10h59
Le 06/09/2016 à 11h10
Je me demande franchement comment ils vont faire pour décider qui sont les bénéficiaires et à combien ils ont droit.
Parce que techniquement, chaque internaute qui a déjà posté une photo ou une image est probablement présent dans les résultats image des moteurs de recherche d’image.
J’ai fait une recherche rapide sur quelques pseudos que j’utilise pour publier des photos, je dois avoir des centaines de pages sur google image.
Du coup, serais-je en droit de les faire chier ? non pas pour quelques centimes, mais simplement par principe parce que je n’aime pas cette taxe de chie qui va encore une fois dans le sens de limiter les opportunités de créations d’entreprises et/ou d’outils en France du fait de nos politiques demeurés/attardés.
Le 06/09/2016 à 14h03
Abasourdi par ce que je viens de lire :-0. Les redevances des auteurs inconnus qui vont aux plus grosses sociétés de gestion de droit, les CC qui passent à la trappe.
Que je suis naïf !
Enfin pas totalement quand même. Pour l’aspect opaque de la commission, j’ai ris tellement c’était prévisible !
Le 06/09/2016 à 14h38
Du fury, c’est dans les « œuvres d’art plastiques, graphiques ou photographiques »?
Le 06/09/2016 à 15h31
Enfin là on parle aussi de toutes les images de pron qui traine sur le net (francophone?) ! Et là c’est la mine d’or ! Des millions d’images affiché tous les jours par plein de pervers !
Le 06/09/2016 à 18h25
Le 06/09/2016 à 19h30
C’est marrant d’associer pornographie et perversité… " />
Le 06/09/2016 à 21h32
Mais les photos ne sont pas publiées sur les moteurs de recherche, elles restent sur leurs serveurs d’origine …
Le 07/09/2016 à 06h00
Si on poste des images sous une license qui refuse leur monétisation, il n’y aurait pas une possibilité de poursuivre une telle loi dans son essence ? Bon il y aurait du boulot, mais…
Le 07/09/2016 à 07h33
c’est déjà le cas des images copyleft comme expliqué :
” la directrice exécutive de Wikimédia France. « Les sociétés de
perception et de répartition des droits sont arrivées à annihiler
complètement ce que pouvaient permettre les licences Creative Commons.
Désormais, toute image apportera quelque chose à ces sociétés, sans même
respecter le désir et le droit de l’auteur de décider de l’utilisation
de son image. »”
J’imagine que Wikimedia regarde s’il y a un recours possible à faire à ce niveau.
Le 07/09/2016 à 08h53
Il a vu trop de “hentai”, il finit par traduire textuellement.
Le 07/09/2016 à 20h47
C’est marrant, confrontés à une telle évidence de magouilles et d’inéquité sociale, les INpactiens d’habitude prompts à nous traiter de réactionnaires parce que “regardez comme le monde de la culture a évolué, vous n’êtes que des chiens cupides qui veulent toujours plus pour toujours moins” (je simplifie, mais c’est l’idée générale) se tiennent cois ici… " />
Bon, sinon, sérieusement, ça vous dirait pas de monter un parti INpactien ? Au point où on en est de la politique française, ça ne peut que relever le niveau non ?
(je suis au moins à moitié sérieux " />)
Le 06/09/2016 à 09h22
Joe, les taxes, c’est sa vie, embouteillage toussa " />
Le 06/09/2016 à 09h27
Usine à gaz taxique.
Ça va mieux, pour les ayants-droits. Les mécontents sous licence CC n’auront qu’à désindexer leurs images à la place des autres.
Je note tout de même la combine pour la prochaine fois où quelqu’un regardera ma voiture, je pourrais lui faire payer la location.
Le 06/09/2016 à 09h30
Ah…. les systèmes de taxation à la Française, plus c’est compliqué et impossible à mettre plus ils kiffent.
Bon on notera qu’en France la puissance des lobbies du droits d’auteurs est d’une puissance… disons… exagérée. Du coup google et consorts vont financer tout un tas d’emplois dans ces officines de gestions des droits complètement opaques et à pas foutre grand chose en fait.
Sans oublier que le reversement se fera toujours aux mêmes.
Bref. A vomir.
Le 06/09/2016 à 09h32
Mon espoir : que les parties “Images” des moteurs de recherches soient fermées pour les versions françaises. Zéro roupie pour ces vautours.
Le 06/09/2016 à 09h34
Ça leur permet encore de magouiller et d’enc… bien profond le peuple. Et après ils s’étonnent que les gens votent FN, mais leur laisse-t’on vraiment le choix s’ils veulent se débarrasser de ses guignols ? (je ne suis pas pro FN hein…)
Le 06/09/2016 à 09h37
gros +1 ou plutôt avec que des images informant qu’il y a plus car c’est taxé
Le 06/09/2016 à 09h38
Et zou, une taxe supplémentaire. Je me disais aussi qu’on manquait de taxes en France. On est pas assez fiscalisés. Les entreprises non plus.
Ça ressemble quand même à un vaste foutoir destiné à enrichir des copains dans les commissions / “sociétés agréées” de façon opaque.
Le 06/09/2016 à 09h43
Vu que l’argent va dans les poches des ayants droits, c’est vraiment une taxe ?
Sinon autant je comprends le principe de la taxe pour rétribuer les auteurs des images (encore que je trouve ca faible comme arguments) mais la, l’argent va direct dans les poches des sociétés de gestion de droit sans que l’auteur sois rétribuer.
Le 06/09/2016 à 09h44
“En france” ?
Certes ils ont le bras long mais je crois qu’on a encore du chemin a faire par rapport aux US
Le 06/09/2016 à 09h44
“Redevance” + “sceau du secret” sont compatibles ?
C’est vraiment légal ?
Donc, si je comprends bien, les moteurs de recherche d’images devront payer une redevance pour laquelle personne ne sait réellement ce qu’il en devient ? Non pcq sans bilan, ou même sans chiffre, on ne sait rien de tout le pognon qui va être engrangé et surtout s’il est correctement distribué.
Et c’est vraiment légal ça ?
C’est du niveau d’une mafia sur des commerces locaux ce genre de chose.
Sans parler du problème des licences comme évoqué plus haut.
C’est grave, je trouve…
Le 06/09/2016 à 09h47
Y’a des têtes à couper dans ce pays…
Le 06/09/2016 à 09h48
Le 06/09/2016 à 09h53
Oui, en plein système mafieux là, vraiment. Pour une fois, ce n’est même pas exagéré ! Je ne pensais pas que l’opacité pouvait être possible.
Et bien entendu, ce n’est JAMAIS pour les artistes, que pour ces voleurs de sociétés de gestion de droits.
J’attends de pied ferme un web 3.0 démocratisé, bien caché, bien chiffré, où personne ne viendra nous les briser.
Le 06/09/2016 à 09h55
si enfin non… enfin si… c’est censé. Disons que la société de gestion de droit est censé chercher à qui appartient l’image pour lui redonner une juste rétribution…. mais, car il y a un petit “mais” qui devrait représenter 95% des cas voire plus (au doigt mouillé), en fait, si l’auteur a dit que son image était libre de droit (donc pas besoin de lui reverser des sous) ben pas grave la société de gestion empoche tout de même, si c’est Mme Michu qui a mis une photo, idem la société de gestion va empocher l’argent : et honnêtement je ne les vois pas envoyer quelques sous à toutes les Mme Michu qui auront poster une photo de leur petit dernier sur internet.
Je ne parlerais même pas des singes qui se prennent en photo " />
Enfin bref, c’est encore plus loin, encore plus fort que la copie privée. En résumé c’est : on touche des sous et ensuite peut-être qu’on en redonnera à l’auteur, si on le connaît, s’il veut vraiment en toucher, mais disons qu’on en* les mouches la grande grande majorité du temps. Elle est pas belle la vie?
Le 06/09/2016 à 11h12
Le droit à l’image n’est pas taxé. Qui plus est, en effet, les CGU des divers sites impliquent d’accorder la mise à disposition. De plus, c’est aussi, et en premier lieu, au photographe d’obtenir l’accord du sujet ainsi photographié. Enfin, pour ce que j’en sais, chaque membre de Facebook ou de Twitter peut s’opposer à son identification, et donc son indexation, sur ces réseaux sociaux (insuffisant, mais salutaire).
Le 06/09/2016 à 11h24
de ce que j’avais en tête c’est que tout ce qui est posté sur Facebook est la propriété de Facebook et qu’ils peuvent revendre ta photo comme bon leur semble : que c’est comme ça qu’un mec s’est retrouvé comme l’égérie d’un produit contre l’acné ….(enfin sa photo a servi pour la campagne de pub et peut-être sur les flacons je ne me souviens plus).
Le 06/09/2016 à 11h31
Al Capone serait fier.
Taxer l’utilisation de truc qui ne t’appartiennent pas.
Magique.
Le 06/09/2016 à 11h33
Le 06/09/2016 à 11h38
Le 06/09/2016 à 11h40
Le 06/09/2016 à 11h41
j’ai failli chercher puis je me suis souvenu que je sortais de table…
Le 06/09/2016 à 11h46
Le 06/09/2016 à 11h54
Et concrètement ça fait quoi si je m’inscrit a la SAPD en tant que photographe afin de publier mes œuvres sur le net via mon blog ?
Et si tous les gens qui postent leur photos sur le net font pareil, ça donne quoi ?
Le 06/09/2016 à 12h00
Au hasard, je dirais : ça enrichit l’AD de divers droits et frais d’inscription. " />
Qu’il te sera loisible d’espérer récupérer/amortir au bout de quelques années (décennies ?).
Le 06/09/2016 à 12h01
ça donnera probablement une explication complètement rationnelle (à base de “c’est compliqué” entre autres) qui te démontrera pourquoi il est juste que vous tous ne touchiez rien " />
Le 06/09/2016 à 12h02
Je suppose que tu as un droit d’inscription a payer. Et que, bien sûr, il sera supérieur à ce que Google apportera pour toi. Et donc, au final, tu paye, Google paye, ils profitent…
Je crois que la SACEM fonctionne plus ou moins déjà comme ça. A part pour quelques artistes très connus (mais seulement un petit nombre).
Le 06/09/2016 à 12h05
Le 06/09/2016 à 12h25
Le 06/09/2016 à 12h38
ce n’est pas ce qui est dit " />
Le 06/09/2016 à 12h39
A ce niveau là faut de la publication automatique sinon c’est trop compliqué.
Mais en dehors de cela je n’arrive même pas à imaginer intellectuellement comment un tel bousin peux marcher.
Ils vont toucher des taxes que sur les contenues Français? Que sur des contenues copyright et référencé dans leur bases ? Enfin je sais pas, j’imagine pas que ca puisse marcher sur le web en générale! Sinon autant calculé une somme fixe sur la mise a disposition d’une image, de prendre le nombre d’images display par Google (pour l’exemple ) par mois, et de multiplier par la somme que ces charognard auront décidé. Et vu l’opacité du bousin @CCP tout le monde l’aura dans l’os sauf eux ^^
A ce niveau là c’est facilement 1 petit milliard à se départager par mois ^^
Bon on s’éloigne beaucoup d’un web libre et de partage. Mais ça ils ne voient tous que le coté marchand et pistage. Il ne faut pas attendre une époque des Lumières avec eux, on se rabat directe dans l’Obscurantisme le plus sévère…