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Uber renonce à tester ses SUV autonomes à San Francisco

L'administration est aussi reine en Californie

Uber renonce à tester ses SUV autonomes à San Francisco

Le 22 décembre 2016 à 16h30

Les véhicules sans pilote d'Uber peuvent-ils circuler à San Francisco ? Ce n'était au départ qu'une question à 200 dollars, mais la situation s'est rapidement envenimée.

Remontons au 14 décembre dernier, date à laquelle Uber annonce fièrement avoir mis en place une flotte de 16 véhicules sans chauffeur, utilisables par ses clients à San Francisco. Une expérimentation qui fait suite à un autre essai réalisé à Pittsburgh, avec seulement 4 voitures. L'objectif pour Uber, est de tester ses carrosses dans différentes villes afin de mettre à l'épreuve ses technologies dans des conditions très différentes.

California dreamin'

Ces véhicules, bien que qualifiés de « sans pilote », sont toujours accompagnées d'un technicien Uber à leur bord, à la place du conducteur, afin qu'il reprenne le volant en cas de souci. Cependant, aux yeux du Californa Department of Motor Vehicules (CDMV), toutes les conditions ne sont pas remplies pour permettre ces essais. En effet, Uber n'avait pas contacté la CDMV au préalable, et n'avait donc pas obtenu de permis pour effectuer ses essais sur les routes californiennes.

Pour ce faire, Uber n'avait qu'à faire une demande auprès de l'autorité, accompagnée d'un chèque... de 200 dollars, ainsi que d'un certificat prouvant que l'entreprise est assurée en cas de dégâts causés par ses véhicules, avec un montant maximum de 5 millions de dollars. Cette étape n'ayant pas été remplie, la CDMV a envoyé une mise en demeure à l'entreprise, que The Verge a pu se procurer. Elle y explique qu'à défaut de licence, l'activité des véhicules autonomes d'Uber est illégale.

Réponse dans les colonnes de The Verge d'Anthony Lewandowski, responsable de l'Advanced Technology Group d'Uber : « Il est difficile de comprendre pourquoi le CDMV demande à Uber d'avoir un permis alors que l'Autopilot de Tesla n'en requiert pas. Nous avons demandé des clarifications, particulièrement pour savoir en quoi notre technologie est différente, mais le CDMV ne nous a pas répondu ». Comme les Tesla, les SUV Volvo équipés par Uber nécessitent la présence d'une personne derrière le volant pour circuler, mais l'argument n'a semble-t-il pas fait mouche.

Mauvais timing

Ce problème aurait toutefois pu s'arranger facilement si Uber n'avait pas joué de malchance. Dès le 14 décembre, un des SUV sans pilote d'Uber a été filmé en train de griller un feu rouge. Selon l'entreprise, c'est le technicien à bord qui était aux commandes de la voiture au moment des faits, innocentant ainsi le système de pilotage automatique. Cependant un témoin assure à The Guardian que le véhicule « avait l'air de se conduire seul », alimentant ainsi la controverse.

Le même jour, d'autres incidents ont été signalés, dont un autre concernant un feu rouge grillé. Cette fois-ci, selon la passagère d'un autre VTC (concurrent), le SUV autonome n'était pas loin de percuter son véhicule. Là encore, Uber reconnait l'incident, mais invoque une erreur humaine commise par le technicien à bord.

Uber cède

Après un bras de fer d'une semaine avec les autorités, Uber a finalement décidé aujourd'hui de retirer ses voitures autonomes de la circulation à San Francisco, selon une dépêche de Reuters. L'entreprise dit travailler « au redéploiement de ces véhicules », et espère encore trouver un terrain d'entente avec l'État de Californie. La CDMV, elle, campe sur ses positions et attend du spécialiste des VTC qu'il remplisse son dossier comme il se doit.

Commentaires (55)

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joma74fr a écrit :



À mon avis, les 1ers véhicules autonomes circuleront sur site propre – peut-être dans les couloirs de bus, avec les bus et les taxis (dont quelques-uns seront eux-même autonomes) – à une vitesse ne dépassant pas les 15-20 Km/h.



Tu veux dire qu’il n’y a personne avec un cerveau au volant? <img data-src=" />


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sr17 a écrit :



&nbsp; La confiance qu’on accorde aux automatismes est tel qu’on leur donne aujourd’hui la prédominance sur les actions des pilotes.





Non, ces systèmes empêchent les pilotes de mettre l’avion dans des situations critiques (décrochage, voler sur le dos, …) mais le pilote fait ce qu’il veut dans les limites fixées : vol 9525.


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Conclusion: les techniciens de chez Über ne savent pas conduire. ça tombe bien, ce sont justement eux qui mettent au point de système de conduite autonome…

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sr17 a écrit :



Mais dès lors qu’un fabricant pourra argumenter de manière chiffrée sur un taux d’accident bien inférieur à ceux de la conduite humaine, le débat prendra de l’ampleur.





contrairement a l’idée reçue auqu’un fabriquant n’espère faire mieux qu’un humain.

&nbsp;pas avant plusieurs décennies en tout cas (30/40ans)


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OleaSTeR a écrit :



contrairement a l’idée reçue auqu’un fabriquant n’espère faire mieux qu’un humain.

 pas avant plusieurs décennies en tout cas (30/40ans)



Tant que les véhicules classiques seront majoritaires, ils ne pourront pas espérer faire mieux, en effet. Ils pourront seulement quand les conducteurs humains seront vraiment minoritaires…


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ça dépend, le fait de ne pas avoir de temps de réaction proche de la seconde, de soucis d’inattention, de fatigue, d’alcool, … Ce sont déjà des avantages non négligeables pour le système autonome. Il me semble que les statistiques des Google Car sont déjà très très bonnes.

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idées reçues et marketing sont les deux mamelles qui nourrissent la Silicon Valley&nbsp;<img data-src=" /> <img data-src=" />

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Tout à fait d’accord, comme par hasard le technicien conduisait à ce moment là&nbsp;<img data-src=" />&nbsp;Surtout que les personnes à bord sont surtout là pour intervenir en cas d’urgence et pas pour conduire plusieurs minutes. Si une caméra interne était présente, je veux bien voir la vidéo du mec entrain de conduire au même moment…

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C’est une bonne remarque : si on regarde comment s’est imposé l’automobile vis-à-vis du cheval (calèche, diligence, etc), au début il a fallu faire avec les inconvénients et les défauts de chacun des types de transport (notamment les défauts de jeunesse de la propulsion motorisée), en plus d’élaborer de nouvelles règles de circulation entre chaque utilisateur du domaine public (piétons, cycles, chevaux, automobiles).



Quand on pense que le permis à points a été mis en place environ 1 siècle après la 1ère automobile en circulation, ça laisse du temps avant que l’automobile autonome ne s’impose strictement dans le domaine public.

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Peu à peu, on peut voir le coût social d’une entreprise comme Uber qui capitalise ses profits et sociale(ra) ses pertes (humaines).

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.

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Patch a écrit :



Tant que les véhicules classiques seront majoritaires, ils ne pourront pas espérer faire mieux, en effet. Ils pourront seulement quand les conducteurs humains seront vraiment minoritaires…





Fuck les normes et l’administration, elles n’ont pas empêché la fusée SpaceX d’exploser.

Si la roue devait être inventée aujourd’hui, elle ne verrait pas le jour.

Les inventeurs ont peur à cause de l’administration, ce monde étouffe.



Les voitures autonomes fonctionnent.

Le seul blocage qui reste, ce sont les cons.


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psn00ps a écrit :



Le seul blocage qui reste, ce sont les cons.





Et comme ce sont les “cons” qui doivent les acheter … <img data-src=" />



Le blocage va durer un certain moment <img data-src=" />

A moins que les premiers “cons” dont tu parles, n’obligent les autres “cons” à rouler qu’en autonome.

Ouf, je serai mort avant <img data-src=" />

&nbsp;


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Les cons, ce sont les administrations et les normes.

Ca fait 4 ans et demi qu’un aveugle peut aller faire ses courses en voiture.

4 ans et demi.

EDIT: 4 ans et demi qu’on le sait.

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En tant que con, je t’aurai bien répondu qu’il ne faut pas confondre nouveauté et progrès.

Google c’est nouveau comme Uber c’est nouveau mais question progrès (humain) c’est un retour aux pratiques sociales du XIXe.

Donc, selon ton point de vu je reste un con plus attaché au progrès pour l’humanité qu’aux nouveautés vénérées par quelques privilégiées..

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Annuler un essai en conditions réelles pour ne pas avoir fait une démarche administrative toute conne qui prend dix minutes… Si leurs programmeurs sont au niveau de leur service juridique, ça promet !

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À mon avis, les 1ers véhicules autonomes circuleront sur site propre – peut-être dans les couloirs de bus, avec les bus et les taxis (dont quelques-uns seront eux-même autonomes) – à une vitesse ne dépassant pas les 15-20 Km/h.

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Cela se fait de temps en temps pour le président US.<img data-src=" />

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Uber plaide l’erreur entre la chaise et le clavier, car la machine ne commet aucune erreur <img data-src=" />

&nbsp;

Une excuse bidon pour garder la confiance du consommateur envers les initiatives d’Uber au lieu de reconnaître que la machine n’est pas au point (ça me rappelle la fameuse scène du film Robocop de Paul Verhoeven, pendant laquelle la machine a une défaillance aux conséquences tragiques).

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Ami-Kuns a écrit :



Cela se fait de temps en temps pour le président US.<img data-src=" />





C’est vrai. Mais ils ne parlent pas de la fantastique boîte de vitesse capable de rouler à 4 Km/h <img data-src=" />


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(Pour clarifier c’est 200 $ pour l’ensemble des véhicules <img data-src=" />)

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Uber renonce à tester ses SUV autonomes à San Francisco





Selon une source imaginaire, l’algorithme n’arriverait pas a prédire les mouvements des piétons drogués.



Mais tout cela est à prendre avec les pincettes du conditionnel. <img data-src=" />

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San Francisco est une ville étonnante et déroutante (même pour un algorithme) <img data-src=" />

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Et pour quoiqu’onques qui a bossé sur la thématique est une insulte tellement ca marche mal :/

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Ewil a écrit :



Et pour quoiqu’onques qui a bossé sur la thématique est une insulte tellement ca marche mal :/





Je ne faisais que relayer, et je ne suis pas allé tester. Mais j’ai lu les comm’s…


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joma74fr a écrit :



À mon avis, les 1ers véhicules autonomes circuleront sur site propre – peut-être dans les couloirs de bus, avec les bus et les taxis (dont quelques-uns seront eux-même autonomes) – à une vitesse ne dépassant pas les 15-20 Km/h.





Peut-être… mais rien n’est sûr, même si c’est en site propre, sur des voies réservées et à petite vitesse. Tant que les constructeurs ne pourront pas démontrer la fiabilité de leurs systèmes de pilotage automatique, les autorités resteront frileuses. Et démontrer qu’un système de pilotage automatique est fiable en se contentant de faire rouler une voiture autonome sur un circuit long et ouvert (autrement dit, sur la voie publique, en compagnie d’autres véhicules et de piétons) ne suffira pas.



Tout le problème réside dans les algorithmes du guidage automatique. C’est de la programmation et les autorités le savent : il peut y avoir des couacs dans la programmation d’un système, quel qu’il soit. Et ces couacs peuvent avoir de dangereuses conséquences pour une voiture autonome. Et je ne parle même pas de la possibilité de pouvoir pirater à distance ces systèmes de pilotage automatique.



Encore aujourd’hui, malgré les évolutions faites dans ce domaine, les autorités préfèrent faire confiance à un conducteur humain, malgré que lui aussi ne soit pas fiable. Mais un conducteur humain sait réagir lorsque cela est nécessaire. Il peut anticiper la plupart des situations. Est-ce que l’algorithme d’un système de pilotage automatique peut rendre une voiture autonome aussi sûr, voire plus sûr qu’un conducteur humain ? Pour le moment, les autorités ont leurs avis là-dessus et se moquent éperdument de tous ces développeurs, informaticiens, professionnels et technophiles qui prétendent le contraire.





&nbsp;



kade a écrit :



Ne pourrait-on pas faire comme à l’époque des débuts de l’automobile : mettre une personne à pieds devant la voiture ?





Mieux vaut prendre son temps avec la généralisation des véhicules autonomes, quitte à ce que cela mette 50 ans, plutôt que d’avoir de fâcheuses conséquences. Et puis, comme je l’ai dit, pour que des véhicules autonomes circulent, il faudra revoir les grandes règles de circulation au niveau mondial qui sont régit par la Convention de Vienne. Et chaque pays devra ensuite adapter son Code de la route en conséquence, en le solidifiant éventuellement, et donc, à fortiori, revoir la gestion des responsabilités en cas d’accident avec un véhicule autonome.

&nbsp;

Via ton ironie, dois-je comprendre que cette frilosité des autorités t’agace ou te fait bien rire ? Si c’est le cas, il faut que tu saches que la circulation des véhicules autonomes va changer bien des choses. Autoriser ceux-ci à circuler librement ne peut pas se faire d’un claquement de doigt.


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Romaindu83 a écrit :



Les véhicules autonomes sont-ils vraiment pour demain, comme le disent les observateurs ? A lire de plus en plus d’actualités, comme celle-ci, il semble que non. Certes, des prototypes de voitures autonomes existent et sont testés, sur des circuits fermés ou sur des circuits ouverts, comme les Google Cars aux Etats-Unis. Certes, la France vient de se doter de son premier centre d’essai pour véhicules autonomes (le CEVA) à Linas-Monthéry.



Mais… les autorités de tous les pays restent encore très frileuses quand à l’utilisation de tels véhicules sur les voies publiques. Ainsi, aux Etats-Unis, les Google Cars sont autorisées à rouler sur les voies publiques uniquement si un conducteur peut reprendre le contrôle du véhicule si nécessaire. Et tous les Etats n’ont pas donné cet accord. En France, les autorités n’envisagent toujours pas dans un avenir proche ou lointain d’autoriser la circulation de véhicules autonomes sur les routes.



Malgré l’intense lobbying qui existe dans ce domaine, notamment aux Etats-Unis, les constructeurs devront démontrer que le risque 0 n’existe pas avec ce type de véhicules. Ils devront démontrer que leurs systèmes de pilotage automatique ne présentent aucun risque pour le conducteur, ses éventuels passagers, pour les autres les véhicules et, bien sûr, pour les piétons. Des questions sont également toujours sans réponses, notamment en ce qui concerne le Code de la route et la gestion des responsabilités en cas d’accident, qu’il soit mineur, grave ou mortel.



Bref, certains annoncent la généralisation des véhicules autonomes dans moins de 10 ans. Ceux sont des rêveurs, des technophiles qui veulent mettre la charrue avant les boeufs. Les plus positifs estiment que la généralisation des véhicules autonomes devrait  débuter (et seulement débuter) à partir de 2030. En attendant, il faudra revoir la Convention de Vienne, qui régit les grandes règles de circulation au niveau mondial. Et cela ne sera pas une mince affaire de le faire, car tous les pays devront se mettre d’accord.







Il est assez normal que les autorités prennent des précautions avec des technologies qui sont aujourd’hui encore en phase expérimentale. C’est d’ailleurs nécessaire pour éviter des accidents marquants qui pourraient générer des peurs et un rejet.



Mais dès lors qu’un fabricant pourra argumenter de manière chiffrée sur un taux d’accident bien inférieur à ceux de la conduite humaine, le débat prendra de l’ampleur.



Combien de temps pour voir la conduite autonome se généraliser ? Pour ma part, je rappellerais que dans le monde de la technologie, tout ceux qui se sont amusés à faire des spéculations dans un sens ou dans l’autre se sont souvent trompés.


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Pour compléter, j’ai travaillé 6 ans sur un proto de véhicule autonome dans un labo de recherche.



On sait faire un véhicule autonome qui se fond dans la circulation et avec zéro risque de collision (démontré formellement). Les techniques utilisé par uber&co ce base essentiellement sur de la perception extrinsèque(gps par exemple) et de la communication… Ce qui en fait des véhicules non oas autonome mais communiquant et dépendant.



Pour avoir un vrais véhicule autonome il faut regarder du côté des IA reactives ( une recherche google scholar donne tout ce qu’il faut).



Mon proto roulait en ville a une moyenne de 22km/h sans dépendre du GPS et sans communiquer.

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Romaindu83 a écrit :



Peut-être… mais rien n’est sûr, même si c’est en site propre, sur des voies réservées et à petite vitesse. Tant que les constructeurs ne pourront pas démontrer la fiabilité de leurs systèmes de pilotage automatique, les autorités resteront frileuses. Et démontrer qu’un système de pilotage automatique est fiable en se contentant de faire rouler une voiture autonome sur un circuit long et ouvert (autrement dit, sur la voie publique, en compagnie d’autres véhicules et de piétons) ne suffira pas.



Tout le problème réside dans les algorithmes du guidage automatique. C’est de la programmation et les autorités le savent : il peut y avoir des couacs dans la programmation d’un système, quel qu’il soit. Et ces couacs peuvent avoir de dangereuses conséquences pour une voiture autonome. Et je ne parle même pas de la possibilité de pouvoir pirater à distance ces systèmes de pilotage automatique.



Encore aujourd’hui, malgré les évolutions faites dans ce domaine, les autorités préfèrent faire confiance à un conducteur humain, malgré que lui aussi ne soit pas fiable. Mais un conducteur humain sait réagir lorsque cela est nécessaire. Il peut anticiper la plupart des situations. Est-ce que l’algorithme d’un système de pilotage automatique peut rendre une voiture autonome aussi sûr, voire plus sûr qu’un conducteur humain ? Pour le moment, les autorités ont leurs avis là-dessus et se moquent éperdument de tous ces développeurs, informaticiens, professionnels et technophiles qui prétendent le contraire.





 

Mieux vaut prendre son temps avec la généralisation des véhicules autonomes, quitte à ce que cela mette 50 ans, plutôt que d’avoir de fâcheuses conséquences. Et puis, comme je l’ai dit, pour que des véhicules autonomes circulent, il faudra revoir les grandes règles de circulation au niveau mondial qui sont régit par la Convention de Vienne. Et chaque pays devra ensuite adapter son Code de la route en conséquence, en le solidifiant éventuellement, et donc, à fortiori, revoir la gestion des responsabilités en cas d’accident avec un véhicule autonome.

 

Via ton ironie, dois-je comprendre que cette frilosité des autorités t’agace ou te fait bien rire ? Si c’est le cas, il faut que tu saches que la circulation des véhicules autonomes va changer bien des choses. Autoriser ceux-ci à circuler librement ne peut pas se faire d’un claquement de doigt.







Peut être faudrait t’il rappeler que la plupart des avions modernes sont complètement gérés par des ordinateurs et la “programmation”. La confiance qu’on accorde aux automatismes est tel qu’on leur donne aujourd’hui la prédominance sur les actions des pilotes. Pour arriver à ce niveau de confiance, il y a des procédures de certification.



Une procédure de certification de plusieurs mois de tests impliquant de nombreux essais en situation reproduite, puis en situation réelle “sous surveillance” de conducteurs devrait pouvoir donner aux autorités suffisamment d’éléments pour savoir si on peut faire confiance à ces automatismes.



Quand au risque de piratage, il est très simple a gérer. Il suffit de ne pas relier les calculateurs en question au web…


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Le plus dur sera la transition. Avec tout sans pilote ça sera beaucoup moins compliqué à gérer.

Là les algos doivent gérer le comportement humain, qui pour rappel la 1ere cause de mortalité devant l’alcool (source : stage sécurité routière…)

Et j’aurais toujours plus confiance en une machine qu’un mec bourré pour me rentrer…

Mais ce n’est pas pour maintenant. Par contre uber fait dans le transport de marchandises, et leurs camions roulent sans pilote 👍

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Des milliards engloutis et leur système n’est pas fichu de voir un feu rouge…

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Dès le 14 décembre, un des SUV sans pilote d’Uber a été filmé en train de griller un feu rouge.





Normal qu’ils arrêtent l’expérimentation, le véhicule n’est pas au point.



Il n’a pas fait un “FUCK YA” en zig-zagant avec des appels de phare et klaxon au milieu de la route comme tout bon conducteur se doit de faire dans cette situation.

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psn00ps a écrit :



Les cons, ce sont les administrations et les normes.

Ca fait 4 ans et demi qu’un aveugle peut aller faire ses courses en voiture.

4 ans et demi.

EDIT: 4 ans et demi qu’on le sait.





Donc ça fait 4 ans et demi que le gus à la place passager bosse pour l’aveugle ?

Elle est où l’autonomie dans ton exemple ?&nbsp;


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On a eu en France:

Limite du nombre de taxis et spéculation sur les licences

Interdiction de la géolocalisation pour les VTC

Retard sur la loi pour permettre les tests de voitures autonomes.

Manque d’autos écoles, prix prohibitifs =&gt; des conducteurs flashés et en danger.



Et on n’avance pas.

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Pour ceux qui pensent que la France est en retard ou en blocage, il y a déjà des véhicules autonomes en circulation dans les villes françaises.



À la Rochelle par exemple et d’autres qui sont prévus pour les liaisons centre ville aéroport.



Et personne ne râle ni n’en parle.

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Certes mais là le remède que tu proposes est pire que le mal et traiter de con ceux qui sont malades n’est pas terrible comme entrée en matière..

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kade a écrit :



Je croyais qu’aux US le feu orange c’était pour annoncer le vert, pas le rouge.





J’imagine mal le feu passer du vert au rouge directement.


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psn00ps a écrit :



On a eu en France:

Limite du nombre de taxis et spéculation sur les licences





Et tu crois que c’est la faute des autorités uniquement ? Pas des syndicats de taxis ?


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fred131 a écrit :



Pour ceux qui pensent que la France est en retard ou en blocage, il y a déjà des véhicules autonomes en circulation dans les villes françaises.

À la Rochelle par exemple et d’autres qui sont prévus pour les liaisons centre ville aéroport.

Et personne ne râle ni n’en parle.





Tu as un lien ? J’ai comme un gros doute vu la législation actuelle.


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Le technicien à bon dos.<img data-src=" />



L’administration est aussi toujours reine en Californie. partout.

<img data-src=" />

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Vous oubliez de précisez que si l’on veut faire parti du programme de test californien, on a obligation de signaler tous les accidents.



Ce qui les a peut être refroidit aussi, plus que les 16 licence à 200 dollars et l’assurance.

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En même temps les voitures précédentes passent royalement au feu orange&nbsp;<img data-src=" />



Bon après il est clair que la voiture d’Uber passe tout debout sans ralentir ^_^ Peut-être était elle en mode suivi du véhicule de devant qui est passé avant,…

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Adhrone a écrit :



En même temps les voitures précédentes passent royalement au feu orange <img data-src=" />





Je croyais qu’aux US le feu orange c’était pour annoncer le vert, pas le rouge.


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Je crois que c’est les deux : vert &gt;&gt; orange &gt;&gt; rouge ou rouge &gt;&gt; orange &gt;&gt; vert. A confirmer.

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“renonce” : on leur a pas laissé le choix en révoquant leurs permis, si je peux permettre :p



Par contre il me semble que les réels problèmes constatés par les autorités californiennes viennent de l’incapacité des Uber autonomes de gérer les vois cyclables et donc les cyclistes.

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Sinon à Lyon, on peut tester gratuitement la navette autonome Navly (après le métro autonome qui existe déjà).

&nbspyoutube.com YouTube

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Tu dois avoir raison, j’ai trouvé ceci vite fait

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Ho mais il est génial ce lien, y’a pleins de trucs que je ne savais pas !&nbsp;<img data-src=" />

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Uber n’a pas trouvé la bonne société d’assurance peut-être ?

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joma74fr a écrit :



Sinon à Lyon, on peut tester gratuitement la navette autonome Navly (après le métro autonome qui existe déjà).

&#160youtube.com YouTubeIci aussi <img data-src=" />


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Encore un coup des vtc pour se venger d’uber

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kade a écrit :



Je croyais qu’aux US le feu orange c’était pour annoncer le vert, pas le rouge.









Adhrone a écrit :



Je crois que c’est les deux : vert &gt;&gt; orange &gt;&gt; rouge ou rouge &gt;&gt; orange &gt;&gt; vert. A confirmer.







En tout cas, ce n’est pas le cas dans l’Indiana, le Kentucky et l’Ohio.

Par contre en Allemagne c’est le cas.



Aussi, contrairement à la France, passer à l’orange mûr est ok aux USA.


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Selon l’entreprise, c’est le technicien à bord qui était aux commandes

de la voiture au moment des faits, innocentant ainsi le système de

pilotage automatique







Là encore, Uber reconnait l’incident, mais invoque une erreur humaine commise par le technicien à bord.





Uber recrute ses chauffeurs sur GTA ou bien ? <img data-src=" />

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Les véhicules autonomes sont-ils vraiment pour demain, comme le disent les observateurs ? A lire de plus en plus d’actualités, comme celle-ci, il semble que non. Certes, des prototypes de voitures autonomes existent et sont testés, sur des circuits fermés ou sur des circuits ouverts, comme les Google Cars aux Etats-Unis. Certes, la France vient de se doter de son premier centre d’essai pour véhicules autonomes (le CEVA) à Linas-Monthéry.



Mais… les autorités de tous les pays restent encore très frileuses quand à l’utilisation de tels véhicules sur les voies publiques. Ainsi, aux Etats-Unis, les Google Cars sont autorisées à rouler sur les voies publiques uniquement si un conducteur peut reprendre le contrôle du véhicule si nécessaire. Et tous les Etats n’ont pas donné cet accord. En France, les autorités n’envisagent toujours pas dans un avenir proche ou lointain d’autoriser la circulation de véhicules autonomes sur les routes.



Malgré l’intense lobbying qui existe dans ce domaine, notamment aux Etats-Unis, les constructeurs devront démontrer que le risque 0 n’existe pas avec ce type de véhicules. Ils devront démontrer que leurs systèmes de pilotage automatique ne présentent aucun risque pour le conducteur, ses éventuels passagers, pour les autres les véhicules et, bien sûr, pour les piétons. Des questions sont également toujours sans réponses, notamment en ce qui concerne le Code de la route et la gestion des responsabilités en cas d’accident, qu’il soit mineur, grave ou mortel.



Bref, certains annoncent la généralisation des véhicules autonomes dans moins de 10 ans. Ceux sont des rêveurs, des technophiles qui veulent mettre la charrue avant les boeufs. Les plus positifs estiment que la généralisation des véhicules autonomes devrait&nbsp; débuter (et seulement débuter) à partir de 2030. En attendant, il faudra revoir la Convention de Vienne, qui régit les grandes règles de circulation au niveau mondial. Et cela ne sera pas une mince affaire de le faire, car tous les pays devront se mettre d’accord.

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Ne pourrait-on pas faire comme à l’époque des débuts de l’automobile : mettre une personne à pieds devant la voiture ?

Uber renonce à tester ses SUV autonomes à San Francisco

  • California dreamin'

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