Trump signe la fin des règles télécoms sur la vie privée, les opérateurs montrent patte blanche
Supprimer comme art de vivre
Le 04 avril 2017 à 12h30
5 min
Internet
Internet
Donald Trump supprime les obligations sur la vie privée imposées l'an dernier aux opérateurs. Une victoire pour ces derniers, qui réfutent vouloir vendre l'historique de navigation des internautes. Des mauvaises pratiques ont pourtant déjà été épinglées, alors que la FCC se prépare à remettre le dossier dans les mains de la FTC.
C'est officiel, Donald Trump a signé le retrait des mesures de protection de la vie privée des internautes, adoptées en octobre dernier par le régulateur des télécoms, la FCC. Après un passage très remarqué au Congrès américain (voir notre analyse), la résolution vise simplement à retirer des obligations des opérateurs sur la protection des données personnelles.
Parmi elles figuraient surtout l'obligation de consentement de l'internaute à la revente de ses données (comme l'historique de navigation), un niveau minimal de protection technique, ainsi que des notifications en cas de fuite massive. Ces mesures avaient été largement combattues par les lobbies télécoms outre-Atlantique, ainsi que par le secteur publicitaire, qui y voyaient une ingérence de l'État dans le marché, censé rester libre d'innover.
Face à eux, les associations de défense des libertés saluaient l'arrivée des règles de la FCC, en tentant de combattre la résolution les retirant. En vain. Les opérateurs télécoms, opposés à ces obligations, déclarent défendre eux-mêmes la vie privée des internautes, alors que certains ont déjà été sanctionnés pour de mauvaises pratiques. Désormais, le secteur et la FCC veulent remettre la régulation de la vie privée entre les mains de la Commission fédérale du commerce (FTC), dont l'action était jugée trop peu protectrice il y a quelques mois.
Un bon sens à géométrie variable
Comme la neutralité du Net, ces règles sur la vie privée marquent le clivage entre Démocrates et Républicains aux Etats-Unis. Comme nous l'expliquions, Donald Trump a engagé un large mouvement de dérégulation des télécoms. Ce mouvement est personnifié par Ajit Pai, un commissaire républicain de la FCC devenu son président, dont les premières actions ont été de supprimer des enquêtes sur le « zero rating » (différenciation de services sur mobile) et des mesures passées dans les dernières semaines de l'ère Obama.
Très rapidement, il a salué la dernière signature présidentielle. « Pour fournir une protection cohérente et complète, la FCC travaillera avec la FTC pour restaurer l'autorité de cette dernière sur les pratiques des opérateurs en matière de vie privée » complète le président de la FCC dans un communiqué. Rappelons qu'à l'arrivée des règles de la FCC, la FTC avait salué l'implication de l'autorité des télécoms sur la question, ainsi que le renforcement de cette protection.
Despite backlash from tens of thousands of people, the measure to repeal online privacy rules is officially law. https://t.co/yPJmME5Jq2
— EFF (@EFF) 3 avril 2017
Comme les opérateurs, il répète que ces règles avantageaient certains acteurs, au détriment du consommateur... À savoir les géants du Net. Une vision opposée à celle de Tom Wheeler, son prédécesseur à la tête de la FCC, qui rappelait l'accès privilégié des télécoms aux données des internautes.
Déréguler serait le choix de raison
Pour sa part, le commissaire républicain Michael O'Rielly tacle une campagne censée effrayer les Américains sur une protection des données « qui n'a jamais pris effet ». « Heureusement, nous retournerons bientôt dans un monde où une protection de la vie privée réfléchie ne sera pas outrepassée par des prises de pouvoirs de la FCC et des manipulations flagrantes » ajoute-t-il.
Il faut dire que le retrait de la protection des données personnelles collectées par les opérateurs est particulièrement impopulaire. Si des organisations comme l'Electronic Frontier Foundation (EFF), Free Press ou Public Knowledge sont montées au créneau, une part importante de la presse américaine a attaqué cette régression réglementaire, montrant peu de foi dans les garanties du secteur.
La commissaire démocrate Mignon Clyburn, habituée aux communiqués rapides, n'a pas encore réagi officiellement à cette signature. Tout juste s'est-elle exprimée hier sur la chaine MSNBC, après avoir dénoncé le retrait du texte qu'elle a voté l'an dernier, au moment du passage de la résolution au parlement.
Les opérateurs montrent patte blanche
Face au tollé médiatique, les groupes télécoms ont tenu à rassurer leurs clients. Dans des communiqués séparés, AT&T, Comcast et Verizon affirment ne pas prévoir de vendre l'historique de navigation des internautes. C'est le principal argument des défenseurs de la régulation actuelle, qui brandissent cette revente comme un chiffon rouge.
Pour AT&T, le retrait des règles de la FCC doit laisser place à une réglementation « plus favorable au consommateur ». Pour l'entreprise, ce texte ajoutait peu de protection concrète, tout en désignant les « vainqueurs et vaincus », entre télécoms et services Internet. Elle souhaite plutôt un cadre centré sur la sensibilité des données, plutôt que sur les acteurs qui les collectent.
Comcast propose lui des publicités ciblées (dont il est possible de se désinscrire) et réaffirme ne pas vouloir vendre l'historique de navigation de ses clients, même si la loi lui permet. Verizon suit la même ligne, rappelant qu'il est possible de sortir des programmes exploitant les données des internautes (sans les revendre). L'entreprise avait pourtant été un argument de poids pour la FCC l'an dernier, l'autorité l'épinglant pour l'utilisation de « cookies zombies », injectés de manière permanente dans le trafic web de ses clients mobiles.
Trump signe la fin des règles télécoms sur la vie privée, les opérateurs montrent patte blanche
-
Un bon sens à géométrie variable
-
Déréguler serait le choix de raison
-
Les opérateurs montrent patte blanche
Commentaires (40)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 04/04/2017 à 12h59
Tout à fait, d’ailleurs tous les techniciens réseaux, webmasters, et personnes se connectant à leur réseau d’entreprise, seront traités comme de vils terroristes ! En France faudra demander/remplir/retourner un CERFA pour pouvoir faire une demande d’utilisation de ces protocoles ! " />
Blague à part, dans des pays comme la Chine, malgré le grand firewall, des gens arrivent à s’en sortir à coup d’OpenVPN sur port 443 et obfsproxy pour brouiller les pistes côté trafic/protocole utilisé lors de la connexion, ça fonctionne aussi sur les réseaux mobiles & hotspots limitants les usages, via du DPI ou non. ;)
Va falloir qu’un jour tout ce petit monde réalise qu’à l’ère du tout réseaux, le contrôle de la population, c’est fini pour eux, ils le perdent progressivement et ne pourront rien faire pour contrer ça, à moins de totalement couper le web. (et tuer leur économie, par la même occasion)
C’était tellement simple pour eux à l’époque ou il n’y avait que la radio et la TV… " />
Le 04/04/2017 à 13h02
@von-block : la neutralité du net et la protection des données sont loin de faire consensus chez les Démocrates, alors que la déréglementation est le cheval de bataille des Républicains. La faible protection obtenue par la FCC tenait presque du miracle, et on imagine que la déception est grande chez les partisans de la protection des internautes.
Les prises de position du nouveau président de la FCC ont de quoi inquiéter sur l’avenir du net aux USA.
Le 04/04/2017 à 13h03
Le 04/04/2017 à 13h06
Le 04/04/2017 à 13h10
“America, FUCK YEAH!” " />
Le 04/04/2017 à 13h11
ouais enfin libre à la boite qui vend le VPN de vendre aussi les infos des clients. " />
après y’a beaucoup plus d’offre de VPNs que d’opérateurs, donc sans doute plus facile de trouver un opérateur VPN respectueux (enfin officiellement).
Le 04/04/2017 à 13h13
Guénael, il me semble qu’il y a une erreur dans l’article : Ajit Paï n’est pas Démocrate mais Républicain, même s’il a été nommé commissaire par Obama.
(Je n’ai pas trouvé le bouton de signalement dans la version mobile du site)
Le 04/04/2017 à 13h20
La liberté c’est surfait " />
Drahi aime cette news
Le 04/04/2017 à 13h29
Oula oui, c’est une vilaine coquille, c’est corrigé ! " />
Comme d’habitude, je rappelle qu’il vaut mieux passer par le bouton en haut de page pour être sûr(e) qu’on traite les éventuelles corrections. " />
Le 04/04/2017 à 13h41
La population a su se mobilier contre des projets de loi liberticides, y compris sous Obama : Wikipedia
Avec le même genre d’argument tu aurai victimisé Sarko qui serai revenu sur le non cumul des mandats : “il ne fait que revenir aux même règles qu’avant et on le traite comme Satan !”
Bah oui, les gens n’ont pas besoin d’être PhD pour voir que cette loi ne leur est pas favorable, mais plutôt favorable aux quelques monopoles dans les telecoms qui distribuent de l’argent aux parlementaires (légalement bien sûr, c’est aux USA).
Le 04/04/2017 à 15h12
il est très simple de forcer les clients à utiliser le serveur dns voulu, peu importe vers où la requête est envoyée.
Le 04/04/2017 à 16h49
Le 04/04/2017 à 16h54
Le retournement de la situation était prévisible : à trop vouloir tuer le naturel, il revient au galop. Ajit Paï devrait être un bon président, vu le travail de fond effectué sous la difficile ère précédente, plus caractérisée par des impositions de style soviétiques par des agences gouvernementales noyautées par des activistes et extrémistes que par ce qui aurait dû rester leur préoccupation primordiale : être au service des gens plutôt que d’être au service de leur idéologie absurde. Des têtes doivent encore exploser à l’heure actuelle.
Le 04/04/2017 à 16h55
Trump a bien gagné l’élection dans les règles, mais avec environ 2 millions de voix en moins que Clinton.
Le 04/04/2017 à 17h32
Est-ce que ce n’est pas ce que fait Google pour quiconque utilise Chrome? Au final les données des historiques de navigation se démultiplient, ce qui en fait baisser la valeur?
Le 04/04/2017 à 19h48
Le 05/04/2017 à 07h13
Le 05/04/2017 à 07h14
Sauf que l’algo de 1024bits sert juste a l’échange de clef (en plus d’avoir une taille de clef faible)
l’algo de chiffrement symétrique est tout aussi important (voir plus) et la il fait eviter le CBC utiliser du DH et dans le pire des cas mettre en doute AES grand gagnant du NIST …
Sans parler de Courbe Elliptique théoriquement plus sur mais sans assurance sur la sécurité d’une courbe plutôt qu’une autre :-)
Le 05/04/2017 à 07h59
+1000
C’est évident qu’on s’achemine vers la surveillance totale avec le total consentement de la plupart des “surveillés”.
Et l’ère du “tout connecté” va grandement faciliter la tâche des surveillants.
Tant qu’on reste en démocratie (même souvent décriée comme la nôtre) il y a moindre mal mais les démocraties sont loin d’être éternelles, ce ne sont pas les exemples qui manquent dans le monde où de plus en plus de tarés sont élus par le “bon peuple” ou prennent le pouvoir violemment si le “bon peuple” ne veut pas suivre.
C’est juste incroyable que certains puissent encore croire le contraire. " />
Le 05/04/2017 à 08h01
D’autant qu’Obama a pas été un enfant de coeur vis à vis des diverses révélations d’espionnage et de respect de la vie privée chez ses “alliés” notamment.
Ce qui est particulièrement intéressant dans cette affaire, c’est plus la publicité massive qui a été faite autour de cette modification.
Une grande quantité de gens ont appris qu’à présent leurs données personnelles pouvaient être scrutées par les fournisseurs, et gueulent là dessus parce qu’ils ne trouvent pas ça normal.
C’est un très bon contre-exemple à ceux qui prônent le fait que tout le monde s’en fout de ses données personnelles. Quand ils sont proprement informés, ça les gêne.
Le 05/04/2017 à 11h37
Le 05/04/2017 à 12h47
Le 05/04/2017 à 14h55
Je suis navré mais ça me fait tiquer quand des gens laissent supposer que l’élection américaine n’était pas “démocratique”. Du coup je saute un peu sur l’occasion.
Les grands électeurs n’ont pas “inversé” le résultat final. Les règles de l’élection étaient connues à la base.
Dans la situation des USA, on est loin de l’Etat nation à la française unique et indivisible et où le pouvoir est ultra-centralisé, ce qui rend les comparaisons scabreuses. Les Etats-Unis sont, comme le nom du pays le rappelle avant tout un état fédéral composé d’Etats relativement souverains qui ont décidés de s’unir sous une constitution qui leur garantit une certaine autonomie (notamment dans le choix de qui les gouvernera).
Le système des grands électeurs prend en compte à la fois la volonté de la population dans son ensemble, mais fait en sorte que les Etats peu peuplés ont quand même leur mot à dire parce qu’il y a une sorte d’égalité entre eux, et le président est élu à la tête d’une fédération d’Etats, pas d’un Etat tout court.
Seuls les habitants du district fédéral de washington n’avaient à l’époque pas le droit d’élire le président, et je crois qu’ils ont encore quelques empêchements vis à vis du législatif.
La simple majorité mathématique est pas plus ou moins démocratique (les candidats qui se concentrent sur quelques villes et ignorent complètement les zones moins peuplées en sont un symptome) qu’un suffrage indirect (quand celui-ci est clair). D’ailleurs, chaque Etat décide de comment ses grands électeurs voteront (certains ont fait le choix de la proportionnalité, d’autres le “winner takes all”).
Une autre question est celle des situations où les grands électeurs ont voté contre la volonté populaire de leur Etat, mais ça a fait couler beaucoup d’encre et ça ne s’est pas présenté en novembre dernier.
voilà désolé pour la tartine, ainsi que dans le cas où j’ai surinterprété tes propos.
Le 05/04/2017 à 14h59
Le 05/04/2017 à 18h26
Le 05/04/2017 à 18h52
Le 05/04/2017 à 19h16
Le 05/04/2017 à 19h57
Clinton, c’est un peu la fille cachée de Sarkozy (belliciste énervé) et de Fillon (grand bourgeois méprisant), alors que Trump c’est un peu un croisement entre Berlusconi (capitaliste véreux) et Beppe Grillo (pour l’ensemble de son œuvre). Finalement, on peut comprendre les Américains…
Le 05/04/2017 à 20h22
Le 06/04/2017 à 06h57
Dans ce cas là navré pour la surinterprétation.
Le 06/04/2017 à 08h46
bof c’est surtout le bipartisme qui pose problème. Pour les membres du GOP ou des démocrates, la procédure de sélection leur permet de faire valoir leur voie (En France, les primaires “ouvertes” sont quelque chose de très récent en comparaison) même s’il est vrai que la tradition peut être assez bizarre.
Hors situation exceptionnelle, le représentant choisit par les membres du parti d’un Etat votera pour le candidat qu’il représente. c’est un peu la même chose pour les grands électeurs: sauf cas très exceptionnel, ils ne peuvent pas outrepasser leur consigne de vote.
En ce qui concerne les candidatures tierces, elles peuvent exister, mais le système vis à les faire disparaître. Au contraire des deux tours à la française, il n’y a qu’un seul tour. un troisième parti ferait le jeu du camp opposé en diluant les voix d’une sensibilité. En plus, c’est presque impossible d’exister médiatiquement sans le soutient d’un parti. Ceci dit, il y avait toute une série de candidats non alignés, mais ils ont fait des scores très faibles partout, ce qui leur a interdit les grands électeurs dans les Etats qui font du “winner takes all”, et je crois même qu’ils n’ont pas fait assez de voix dans ceux qui font de la proportionnelle. En théorie ça reste possible qu’il soient élus, c’est juste très très peu probable, mais c’est un problème partagé par tous les systèmes à la majoritaire.
Après il y a tout ce qui peu influencer la décision des gens mais c’est quelque chose qui existe dans tous les systèmes.
Il faut aussi se rendre compte que les président des USA ne dispose pas des même pouvoirs que le président de la France par exemple. Le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire sont tous les deux beaucoup plus indépendants que dans beaucoup d’autres systèmes, et ils peuvent bloquer l’action du président. l’élection a donc potentiellement et relativement moins d’importance pour les électeurs que par exemple l’élection du président français.
Le 06/04/2017 à 09h08
Trump est aux US ce que la majorité de nos candidats sont en France, c’est à dire une caricature qui est en train de transformer son pays en grosse caricature.
Espérons juste que ça restera “drôle” mais rien n’est moins sûr…
Le 04/04/2017 à 12h39
Heureusement, y’a la NSA pour protéger la vie privée de ces bons américains… " />
Le 04/04/2017 à 12h42
Face au tollé médiatique, les groupes télécoms ont tenu à rassurer leurs clients. Dans des communiqués séparés, AT&T, Comcast et Verizon affirment ne pas prévoir de vendre l’historique de navigation des internautes. C’est le principal argument des défenseurs de la régulation actuelle, qui brandissent cette revente comme un chiffon rouge.
Non non, à la place, ils utiliseront ça pour leur propre société publicitaire. Aucune raison de refiler de telles infos à un concurrent !
‘MERICA !
Le 04/04/2017 à 12h43
Peut-être que les gens se bougeront enfin pour passer aux DNS alternatifs (si c’est du profilage DNS) et à la généralisation du HTTPS (si c’est de la lecture des pages consultées)…
…
Qui sait, peut-être que comme les bloqueurs de publicité, ce sera la conséquence logique de cette politique intrusive.
Le 04/04/2017 à 12h49
Les mecs doutent de rien quand même, ils font du lobbyisme pour faire sauter une loi chiante qui leur permet d’enfiler à sec avec du gravier leurs clients. Et à côté, ils te disent “oui oui promis on va pas vous la mettre bien profond”
Tiens ça me fait penser à un politique bien de chez nous qui est le seul à penser qu’il est pas crevé.
YouTube
Le 04/04/2017 à 12h49
D’ici à ce que les FAI aient le droit d’analyser les paquets DNS (meuhhh non, c’est pas du DPI) , j’ai bien peur qu’il n’y ait qu’un pas x)
Et puis, anyway, la majorité des gens continuera d’utiliser les DNS fournis via le DHCP de leux box hein. Donc, bon, perdre quelques pourcents d’utilisateurs parce qu’ils vont sur des alt-DNS, c’est pas super grave pour eux je pense.
Le 04/04/2017 à 12h51
C’est tellement comique sur les forums du genre Reddit au USA.
Ils font comme ci les Républicains venaient de détruire toute leur vie privé alors qu’il ne font que revenir aux même règles qu’avant.
Lorsque tu leur demande pourquoi il ne critiquaient pas durant les 8 années Obama avec ces mêmes règles, tu te fais traiter de fasciste.
Bref, vive le brain washing! Les médias commencent à gagner la bataille.
Le 04/04/2017 à 12h52
Un VPN type OpenVPN chiffré 1024bits, ça fera les pieds des FAI et du gouvernement US aussi.
Après ils vont venir chialer parce que le chiffrement se généralise, se banalise, et qu’ils ne peuvent plus repérer aisément les vilains cybercriminels, mais entre le tracking et la lutte contre le téléchargement, ils ne récoltent que ce qu’ils sèment !
Le 04/04/2017 à 12h55