Le cinéma français ne connaît pas la crise selon le dernier bilan du CNC
Sale temps pour le DVD
Le 15 mai 2017 à 14h58
8 min
Économie
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Le Centre national du cinéma et de l'image animée (CNC) a publié un épais rapport présentant un état des lieux de l'ensemble des secteurs qu'il pilote en France, de la télévision au cinéma, en passant par la distribution de DVD, et la vidéo à la demande. Nous l'avons épluché.
L'industrie du cinéma, et plus largement de l'image animée, est un secteur économique important en France. Le CNC n'a eu cesse de le rappeler dans son dernier bilan annuel.
En moyenne, chaque foyer français consacre en effet un budget de 373 euros par an pour les programmes audiovisuels, dont 199 euros pour la télévision, 92 euros pour le jeu vidéo, 50 euros au cinéma et 34 euros dans l'achat de vidéos, sur DVD/Blu-ray ou à la demande. Autant de marchés sur lesquels le CNC garde un œil attentif.
L'équipement des français évolue
Si globalement, les dépenses des français dans les contenus audiovisuels ont augmenté, passant de 10,3 à 10,4 milliards d'euros entre 2015 et 2016, l'équipement des foyers a quant à lui nettement évolué sur de nombreux points ces dernières années.
La télévision perd ainsi du terrain. Si en 2012 98,3 % des foyers étaient équipés d'un téléviseur, en 2016 ils n'étaient plus que 94,9 %. Concrètement, environ 400 000 ménages ont ainsi remis au placard leur petite lucarne. Avec le renouvellement progressif du parc, la part des modèles connectés gagne du terrain : 25,1 % des foyers en sont équipés aujourd'hui contre 20,9 % l'an dernier.
Les lecteurs de DVD n'ont plus la cote non plus, puisqu'on ne les retrouve plus que dans 70 % des foyers contre 86 % en 2012. Les platines Blu-ray (consoles et ordinateurs inclus) voient quant à elles leur taux de pénétration se stabiliser entre 28 et 29 % depuis quatre ans. Même évolution pour les consoles de jeux, qui stagnent autour de 51 - 52 % depuis 2013.
Les seuls appareils à enregistrer une forte croissance de leur taux de pénétration, ne sont autres que les tablettes et les smartphones, ou les ordiphones comme le CNC les appelle. Les premières sont présentes dans 43,5 % des foyers (41,4 % en 2015) et les seconds dans 72,5 % d'entre eux (62,3 % en 2015).
La bonne forme du cinéma français
Les salles de cinéma se sont bien remplies en 2016. Avec 213,1 millions d'entrées vendues, le CNC enregistre une progression de 3,8 % par rapport à 2015. Il s'agit en outre du troisième plus haut niveau enregistré depuis 50 ans, derrière ceux de 1966 (234,2 millions d'entrées) et de 2011 (217,2 millions).
Le prix moyen par place a lui aussi progressé de 0,4 % pour s'établir à 6,51 euros TTC en moyenne. Le CNC note tout de même d'importantes variations dans la structure du prix des entrées.
Ainsi, si 43,5 % des places vendues le sont à un tarif compris entre 5 et 6,99 euros, la part des extrêmes progresse aussi. 17,8 % des tickets ont trouvé preneur à des prix compris entre 4 et 4,99 euros, et 10,2 % des places ont été vendues à plus de 10 euros. 184 000 places ont par ailleurs été vendues entre 20 et 30 euros l'unité.
La répartition des recettes au guichet, qui a atteint 1,388 milliard d'euros en 2016 (+ 4,2 % sur un an), se fait entre cinq grands pôles. Les distributeurs ont empoché 42,4 % de ce pactole, tandis que les exploitants de salles ont récupéré un morceau légèrement plus petit, avec 40,3 %. Les miettes sont partagées entre la TSA (10,7 %), une taxe sur le prix des entrées reversée au CNC, la TVA (5,3 %) et une contribution à la SACEM pour 1,3 %.
En termes de recettes, les films français ont cette année encore eu la cote auprès du public. 35,8 % des recettes en salles sont en effet attribuées à ces œuvres, qui totalisent 75,1 millions d'entrées. Le CNC rappelle par ailleurs qu'il s'agit de la part la plus élevée parmi les 5 grands pays européens, l'Italie arrivant en deuxième position avec 28,7 % de recettes pour les productions locales, et le Royaume-Uni à la dernière place, avec seulement 7,4 % de contenu national.
Le nombre de salles repart à la hausse
La France se distingue aussi de ses voisins européens avec un parc de salles de cinéma nettement plus denses. On compte ainsi 9,2 écrans pour 100 000 habitants, nettement plus qu'en Espagne (7,7) ou qu'en Allemagne (5,8) avec un total de 5 842 écrans, répartis dans 2 044 établissements.
Si le nombre de cinémas en activité n'est reparti à la hausse que depuis trois ans avec l'ajout d'une vingtaine de sites, la quantité d'écrans qu'ils proposent connait quant à elle une croissance continue, d'environ 10 % sur les dix dernières années. Le nombre de fauteuils disponibles a grimpé de 7,5 % sur la même période, à 1,099 million, soit une moyenne de 538 places par établissement (+ 8,1 % depuis 2007). Si les petites salles (celles générant moins de 80 000 entrées par an) sont nombreuses et comptent pour 73 % des établissements, elles ne représentent par contre que 15 % des entrées.
Une fiction bleu-blanc-rouge à la télévision
Le CNC s'est également penché sur la nature de l'offre de fiction à la télévision. Pour la première fois depuis 2009, si l'on regarde l'origine des œuvres diffusées en première partie de soirée, le nombre de fictions françaises (326) excède celui des œuvres américaines (316).
Les contenus européens ont quant à eux atteint un pic avec 158 soirées. Certaines de ces fictions ont connu un véritable succès, comme Le Secret d'Élise sur TF1, qui a compté 8,4 millions de téléspectateurs.
Du côté des films, 2 480 œuvres ont eu le droit à une diffusion télévision en 2016, dont 31 % d'inédits. Sur ce total, 45 % sont des films français. La meilleure audience de l'année pour un long-métrage est d'ailleurs à mettre au compte d'une œuvre hexagonale : Qu'est-ce qu'on a fait au bon dieu, avec 10,8 millions de téléspectateurs sur TF1.
Cela en surprendra peut-être certains, mais Arte est la chaîne nationale gratuite qui a diffusé le plus de films en 2016, avec un total de 458. La deuxième marche du podium est occupée par France 3, avec 178 films, la troisième par C8, avec 155 longs-métrages.
Le CNC note également un recours de plus en plus fréquent aux rediffusions dans les grilles de programmes des chaînes gratuites. 42,2 % des films diffusés en 2016 sur ces canaux l'avaient aussi été l'année précédente, contre 9,6 % en 2006.
Une petite surprise est par ailleurs venue se glisser parmi les œuvres les plus rediffusées à la télévision depuis 10 ans : Les 11 commandements de Mickaël Youn avec 17 passages en 10 ans, soit autant que Les Bidasses en folie et Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ.
La mort du disque, l'essor de la vidéo à la demande (par abonnement)
Si les audiences de la télévision se portent bien, on ne peut pas vraiment en dire autant pour la vente de DVD et de Blu-ray. Depuis 2010, elles sont en chute libre et 2016 n'a pas permis d'inverser la tendance. Avec 595,5 millions d'euros de recettes, le secteur enregistre un repli de 15,8 % par rapport à 2015.
Ce recul n'est pas seulement dû au désamour des Français pour le DVD, dont les ventes ont plongé de 16,8 %, mais également au marché du Blu-ray qui lui aussi fonce droit vers les abîmes, avec une contraction de 12,8 % sur un an.
Heureusement pour les ayant-droits, le marché de la vidéo à la demande compense en partie cette évolution négative des ventes physiques. Les recettes de la VàD s'élèvent ainsi à 344,1 millions d'euros, en progression de 8,3 % sur un an. Cette hausse le secteur le doit principalement aux revenus de la vidéo à la demande par abonnement (type CanalPlay ou Netflix), qui atteignent 109 millions d'euros, après avoir connu une hausse de 32 %. La location unitaire est par contre en recul (- 4,5 %) contrairement à l'achat (+ 13,3 %).
Avec tous ces chiffres en tête, le ministère de la Culture a réagi au rapport du CNC en soulignant que la France est « le premier marché européen du cinéma, en nombre de salles et en fréquentation ». Le ministère relève aussi qu'il s'agit d'un loisir toujours très apprécié par la jeunesse, 82 % des moins de 25 ans ayant été au moins une fois dans une salle obscure cette année, contre 67,8 % de l'ensemble des Français.
Dernier point satisfaisant la rue de Valois, plus d'un film exploité sur deux était classé Art et Essai. « un chiffre symptomatique de l’attachement profond à ce cinéma de cœur et d’esprit plus que d’argent » selon le ministère.
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Commentaires (61)
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Abonnez-vousLe 16/05/2017 à 04h42
Le 16/05/2017 à 05h54
Le 16/05/2017 à 07h30
Le 16/05/2017 à 07h35
Certes.
D’un autre côté, regarder la TV sur son PC avec le iPlayer est courant chez les jeunes au uk, avoir le site de france tv qui marche est une autre paire de manches… Bon après, je pourrais te chanter hexagone de renaud mais ce n’est peut-être pas approprié " />
Le 16/05/2017 à 07h36
je ne sais, mon écran fait 1366*768 et il est intégré à mon portable, donc bon…
Le 16/05/2017 à 07h37
Le 16/05/2017 à 07h39
exact !
Le 16/05/2017 à 07h43
Imparable comme logique… " />
Le 16/05/2017 à 07h48
Le 16/05/2017 à 08h20
s’il n’y a pas de parents…. y a de fortes chances qu’il n’y ait pas d’enfants… (oui oui y aura toujours un cas où le gamin vit chez tonton tatate mais bon).
Le 16/05/2017 à 08h21
petit joueur : sur son projecteur pour avoir une image de 3m de diag!
Le 16/05/2017 à 08h22
Ouais fin le 900p sur 3 mètres de diagonale, ça bave quoi " />
Le 16/05/2017 à 08h24
Le 16/05/2017 à 08h40
Exact, c’est surtout la façon de la regarder qui change…
Par contre personnellement je ne me vois pas regarder un film sur un smartphone, une tablette ou un PC, donc j’ai une TV 58” et si j’avais la place j’aurais bien aimé un vidéo-projecteur…
Pour les émissions TV, je ne supporte pas les coupures PUB, du coup ça limite pas mal au niveau des chaînes “regardables”. Donc quelques reportages et films sur les chaînes publiques et pas plus.
Sinon j’ai noté que ceux qui affirment ne jamais regarder la TV (peu importe sur quoi) savent souvent parfaitement ce qui s’y passe… " />
Je trouve ça assez paradoxal et ça donne l’impression que certains ont carrément honte d’admettre qu’ils regardent cette fameuse TV. " />
Le 16/05/2017 à 08h41
ha ouais je n’avais pas tilté sur le PS4….. c’est le genre de truc qui m’échappe étant un PC master race " />
Le 16/05/2017 à 08h55
Le 15/05/2017 à 15h07
On a la répartition en âge des gens qui n’ont pas de TV ? Parce que j’ai l’impression que le phénomène est plus fort chez les jeunes.
Et sinon un grand bravo à arte qui fournit bien souvent des documentaires d’une grande qualité" />
Le 15/05/2017 à 15h08
On a la preuve que peu importe la situation économique, le cinéma est mis sous perfusion de subventions… même quand la santé ou l’éducation perdent ses subsides, y’a des lobbystes sur la brêche pour assurer une continuité du revenu du “milieu”
Le 15/05/2017 à 15h21
Le 15/05/2017 à 15h24
oui, pas les enfants " /> merci de la précision
Le 15/05/2017 à 15h27
tu remarqueras qu’on peut avoir un foyer sans parents ;) " />
Le 15/05/2017 à 15h38
Et un foyer sans enfants aussi " />
Le 15/05/2017 à 16h42
C’est toi qui disait “pour le même prix” ! Je suis resté dans cette hypothèse.
Le 15/05/2017 à 16h46
Le 15/05/2017 à 16h48
“On voit bien avec ces chiffres que le secteur du cinéma est encore et toujours en crise. Une crise due uniquement aux pirates qui pillent et violent tous les artistes et techniciens et mettent en danger les 87 millions d’emplois français indirects liés à ce secteur vital pour l’économie de la France.
Nous demandons aux pouvoirs publics, et à Mr le Président Macron en particulier, une politique ferme et ambitieuse contre l’ensemble des jeunes de moins de 72 ans visant à traquer, attraper et donner aux chiens tous ceux qui oseraient ne serait-ce que raconter le synopsis d’un film à un ami sans autorisation (ni paiement)”
J’ai bon ?
Le 15/05/2017 à 16h49
J’avoue, ça fait peur votre ville :
http://www.allocine.fr/salle/cinemas-pres-de-117737/
Un seul ciné Gaumont. Les places de ciné subventionnées par les CE doivent être très recherchées !
Après, il y a le système de l’offre et de la demande.
Si personne n’achète de place à 12€, ils se poseront des questions. Et si le client trouve que c’est trop cher, qu’il n’en achète pas et passe son chemin.
Mais je vois que la carte Gaumont de 5 places est à 43€, donc ca fait 8€ l’unité en fait. C’est déjà un prix + normal, et il suffit de revendre la carte aux gens de derrière dans la file ou à des amis, si on ne pense pas y revenir.
Le 15/05/2017 à 16h57
Le 15/05/2017 à 17h40
Une petite surprise est par ailleurs venue se glisser parmi les œuvres les plus rediffusées à la télévision depuis 10 ans : Les 11 commandements de Mickaël Youn avec 17 passages en 10 ans, soit autant que Les Bidasses en folie et Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ.
Ils ne parlent que des films ?
Pake niveau série, il devient dur de voir autre chose que des rediffusions à la télé (salut paris première qui rediffuse les même épisodes de kaamelott du lundi au vendredi ^^)
Le 15/05/2017 à 18h06
Le 15/05/2017 à 18h12
Le 15/05/2017 à 18h14
T’as oublié la demande d’augmentation des subventions et et diminution des taxes auprès de Mr le Président Macron, lequel nous le savons est un amoureux des lettres et des arts.
Le 15/05/2017 à 18h47
Sur son écran de PC pardi
Le 15/05/2017 à 20h59
Le 15/05/2017 à 21h35
Et faut toujours attendre 12 ans pour avoir un film qui nous intéresse sur les plateformes de VOD que l’on paie.
" />
Le 15/05/2017 à 22h39
A la source : http://bofip.impots.gouv.fr/bofip/2117-PGP.html
Le 15/05/2017 à 23h25
Normal
Si le marché va mal, c’est à cause du piratage, donc il faut accentuer la répression
Si le marché va bien, c’est grâce à la lutte contre le piratage qui se montre efficace, il faut continuer à accentuer la répression.
Pure logique " />
Le 15/05/2017 à 23h54
15-24 ans: 13,8% en 2015, 6,6% en 2016 ==> ce chiffre m’intrigue. Le nombre de jeune non équipé de tv aurait il ete divisé par deux en un an?
Par ailleurs c’est quoi ce concept absurde de “chef de famille”, surtout pour une coloc étudiante? ca se passe comment? y a un vote pendant le dîner? des putsch dans la cuisine? des trahison dans le boudoir ?
Le 16/05/2017 à 03h05
Pas de stats sur les films français qui gagnent de l’argent (il y en a-t-il ? " /> ) ou sur les cachets des stars…
Le 15/05/2017 à 15h39
C’est quoi des parents jeunes ? 12⁄13 ans ?
Le 15/05/2017 à 15h49
foyers non équipés TV:
15-24 ans: 13,8% en 2015, 6,6% en 2016
25-34 ans: 26,6% en 2015, 31,9% en 2016
35-49 ans: 30,3% en 2015, 29,9% en 2016
+50 ans: 29,3% en 2015, 31,6% en 2016
Ainsi, la baisse relative du nombre de téléviseurs est probablement moins due à un retrait des équipements qu’au fait que les moins de 35 ans ont moins tendance à s’en équiper au profit d’écrans alternatifs.
http://www.csa.fr/es/content/download/224737/600565/file/Observatoire+de+l%27equ…
Le 15/05/2017 à 15h51
Mais ça va pas empêcher les majors du cinéma de râler, de demander plus de Hadopi, etc.
Sinon je regarde que Arte de temps en temps (en replay), le contenu des autres chaînes de télé me désole plus qu’autre chose …
Le 15/05/2017 à 15h52
Le 15/05/2017 à 15h52
Le 15/05/2017 à 15h56
Merki " />
Le 15/05/2017 à 15h59
HS total mais le papier utilise toujours la notion de chef de famille, supprimée depuis 1970 " />
Le 15/05/2017 à 16h03
Le 15/05/2017 à 16h05
il me semble, si je ne dis pas de bêtise, qu’un moniteur de PC ou console, même s’il a un grand écran, n’est pas considéré comme une TV, s’il n’a pas de tuner.
Me trompé-je ?
Le 15/05/2017 à 16h06
Heureusement que le cinéma français ne connait pas de crise, quand le seul cinéma de ma métropole (Amiens) vend les entrées simples à 12€… Et ça n’en fait pas un cinéma propre, accueillant ni au point niveau confort/technologie.
Le 15/05/2017 à 16h12
Le 15/05/2017 à 16h23
Non. Le gain viendra en n’ayant pas à payer la redevance. Le tuner te coûte très cher au final si tu n’en as pas d’autre dans ton foyer.
Le 15/05/2017 à 16h24
le CSA est noyauté par “Familles de France”. " />
Le 15/05/2017 à 16h25
La chute des ventes des DVD et surtout des BR est assez inquiétante car c’est le seul moyen d’avoir quelques films qu’on peut garder avec une bonne qualité pour les revoir de temps à autre…
D’ailleurs les “télé-chargeurs” devraient s’en inquiéter aussi car ils constituent probablement les sources principales de ce qu’ils téléchargent…
Ça serait bien dommage qu’ils finissent par disparaître, d’autant que la plupart des BR coûtent moins chers qu’une place de ciné.
Le 15/05/2017 à 16h27
Le 15/05/2017 à 16h29
Le 16/05/2017 à 09h10
Donc on pourrait plutôt dire que c’est une bouteille…vide qui est responsable… " />
Le 16/05/2017 à 09h40
a nan, pour “toujours debout” il était à jeun " />
Le 16/05/2017 à 10h33
Il suffit de voir le Yacht de Mimi mathy au cap d’agde pour se rendre compte que les subventions doivent pleuvoir par milliards d’euros. Ce n’est pas avec 5 épisodes de mimi mathy par an que l’on peut se payer un tel yacht…
Le 16/05/2017 à 10h49
Le 16/05/2017 à 11h54
Le 16/05/2017 à 12h19
Le 16/05/2017 à 13h49