Interrogée par la sénatrice Joëlle Garriaud-Maylam, la ministre des Armées confirme que l’accord passé avec Microsoft a été renouvelé, une nouvelle fois sans appel d’offres. L’exécutif déroule de nombreux arguments pour justifier ce choix, rabotant la question de la souveraineté et évinçant celle des coûts.
Voilà quelques mois, la sénatrice LR questionnait l’exécutif sur le sort du contrat dit « Open Bar », en cours de renouvellement entre le ministère régalien et Microsoft Irlande.
Elle demandait une suspension immédiate de cette procédure en mettant sur scène plusieurs arguments contre ce contrat : l’épisode du rançongiciel Wannacry, les liens considérés comme étroits entre la société américaine et le gouvernement Trump, l’article de la loi Lemaire visant à encourager les administrations à opter pour le libre. Elle demandait en outre qu’une clause soit prévue dans le contrat signé avec Microsoft Irlande pour que les profits issus de ce contrat soient fiscalisés dans notre pays plutôt qu’à Dublin. Enfin, elle demandait au ministère le calendrier de ce contrat en gestation et la mise en route d’un véritable appel d’offres où seraient pris en compte l’offre en logiciels libres.
Face à cette batterie de missiles, la Défense a sorti l’artillerie lourde pour plaider, bec et ongles, en faveur de cet accord-cadre né en 2009, élargi à l’ensemble des postes en 2013, à chaque fois pour quatre ans. « Cette solution a permis de soutenir une partie du parc Microsoft déjà déployé au sein du ministère au moyen d'un support contractuel désormais unique », s’enchante Florence Parly, avant de vanter les « importantes économies, ainsi que la mise en place d'une gestion centralisée, avec un nombre réduit de configurations ».
Des coûts « prévisibles » mais tenus secrets
Celle-ci repousse le détestable sobriquet « contrat open bar », termes qui « ne reflètent aucunement la réalité du fonctionnement de cet accord-cadre ». Plutôt que de s’éterniser sur la liberté de piocher dans le stock des logiciels maison, Florence Parly souligne que « cette évolution reste circonscrite par les strictes limites du plafond fixé ».
Du coup, pas d’inquiétude : « les coûts sont prévisibles et ajustés au strict besoin dans le cadre d'un pilotage continu de l'exécution du contrat ». Ces coûts sont tellement prévisibles, que la ministre oublie d’en révéler les montants à la sénatrice qui les réclamait. « Les conditions financières négociées de ce contrat ont été améliorées, entraînant, par rapport à la période précédente, une dépense annuelle inférieure ». Circulez !
Un contrat renouvelé le 1er juin 2017
Dans son envolée marketing, la ministre jure que Microsoft est la seule société « habilitée à fournir les prestations demandées, dans le cadre d'une offre globale et intégrée ». Même certitude s’agissant de la solidité juridique de cet accord-cadre passé sans appel d’offres. Elle révèle au passage que l’accord 2013 - 2017 est bien arrivé à échéance en mai 2017. Mieux : un nouveau contrat similaire est entré en exécution le 1er juin 2017.
Florence Parly a la certitude qu’ « au total, ces accords-cadres successifs ont permis au ministère d'acquérir une maîtrise croissante du déploiement, de la maintenance, de la qualité de service et des coûts de la partie de son socle technique commun reposant sur des produits Microsoft ».
Le contrat avec Microsoft et l’ombre de la souveraineté
Quant au risque WannaCry, pas davantage d’inquiétude : il « n'a pas impacté le ministère des armées ». Plus largement, « s'agissant du contrôle des risques en matière de cybersécurité, [l'exécutif] considère qu'il n'est ni réaliste ni indispensable de construire des systèmes d'information uniquement sur la base de matériels et de logiciels entièrement maîtrisés de façon souveraine ».
Balayée donc la question de la souveraineté ou tout autre sujet du même acabit, alors qu’on attend toujours la production du « rapport sur la possibilité de créer un Commissariat à la souveraineté numérique rattaché aux services du Premier ministre » programmé par la loi Lemaire.
Pourquoi une telle approche ? « Les mécanismes de sécurité mis en œuvre par le ministère ne reposent pas uniquement sur la confiance dans les logiciels et les matériels ». Florence Parly évoque d’autres murs pour protéger l’infrastructure des militaires français : « des choix d'architecture adaptés et des mesures organisationnelles, notamment dans la cyberdéfense, permettant de contenir les risques », outre des « sondes, dispositifs logiciels et matériels de chiffrement… » développés en collaboration avec l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI).
Sans négliger le risque de dépendance avec les solutions de l’éditeur américain, un risque « inévitable », le ministère préfère donc s’enorgueillir de sa vigilance quant à « disposer d'une visibilité pluriannuelle en matière de maîtrise et de prévisibilité des coûts et de qualité du service, concernant tout particulièrement le maintien des conditions de sécurité ».
Sur la fiscalité- les revenus de cet accord-cadre sont localisés en Irlande -, une petite phrase devrait rendre jalouse Google France, société empêtrée dans un contentieux fiscal avec Bercy : « le ministère des armées n'a connaissance d'aucun élément objectif qui conduirait à écarter Microsoft Irlande de l'attribution de marchés publics ou à appliquer à cet opérateur économique européen, en l'état actuel de la réglementation, quelque forme de discrimination que ce soit en la matière ».
Une future feuille de route pour se souvenir du logiciel libre
Aux tenants du logiciel libre, Parly annonce toutefois que son ministère est « conscient des potentialités offertes par le logiciel libre, va réexaminer la possibilité d'y avoir recours à l'avenir, plus largement ». Une « feuille de route » est prévue pour 2018. Elle décrira « le calendrier et les applications pour lesquelles il serait pertinent de passer au logiciel libre ».
Contacté, Étienne Gonnu, chargé de mission Affaires publiques à l’April, l’association de défense du logiciel libre, dénonce des réponses brumeuses, « à côté des questions posées » par la sénatrice. « Le contrat passé avec Microsoft Irlande est révélateur. La sénatrice évoque un problème politique et fiscal, sur lequel la ministre nous dit qu’il n’y a aucune difficulté. Elle reste en droite ligne des précédents locataires du ministère ».
L’intéressé relève cependant deux points névralgiques : d’une part, la confirmation du renouvellement du contrat. « Nous avons déjà déposé une demande de communication de ce nouveau contrat en juin dernier. Le ministère nous a opposé un refus tacite, nous contraignant à saisir cette fois la Commission d’accès aux documents administratifs ».
D’autre part, cette feuille de route prévue pour 2018. Le chargé de mission de l’April aurait préféré un changement de paradigme : « Pourquoi ne pas basculer sur le logiciel libre, et isoler des niches où un tel basculement serait compliqué ? » En attendant, une telle annonce servira de terreau aux futures actions de l’association, qui attend toujours le rapport sur la souveraineté promis de longue date par la loi Lemaire.
Commentaires (110)
#1
La sénatrice est rousse, surement envoyée par les Irlandais pour s’assurer le contrat " />
Plus sérieusement, je veux bien que NXI ait une ligne éditoriale (que je partage d’ailleurs) , mais encore une fois mettre le surnom “Open-Bar” dès le titre, je trouve ça moyen… Au moins ça annonce la couleur
#2
la seule société « habilitée à fournir les prestations demandées, dans le cadre d’une offre globale et intégrée ».
Sans appel d’offres on s’en doute bien que c’est la seule. " />Enfin, dans l’histoire merci Joëlle Garriaud-Maylam et Marc de nous avoir mis au courant, en espérant que ce genre d’histoire sorte au public.
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L’Etat coupe les budgets par manque d’argent, et signe des contrats avec les filiales d’entreprises situées dans des paradis fiscaux. Cherchez l’erreur…
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Cela ne date pas d’hier que l’Etat Français est schizophrène….
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On bouffe 5€ d’APL aux étudiants fauchés pour les refiler a microsoft…
#6
https://youtu.be/6Ohjyeb8q-A
120 Millions d’euros pour l’ancien contrat…
#7
Pas une thune pour financer les écoles et les hôpitaux, par contre 11 milliards pour réduire l’ISF des riches et pas mal de thunes encore pour laisser Microsoft nous piquer notre souveraineté…
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j’aurai plutôt dit hypocrite!
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La partie no limit peu être fustigée, par contre le choix de Microsoft… On peut pas vraiment faire autrement.
Rien qu’avec la partie OTAN, un seul exemple dans la partie logistique, la gestion des pipelines stratégiques sur le territoire.
nspa.nato.int
C’est comme si l’état forçait EDF dont il est actionnaire de demander à Siemens de développer les contrôleurs d’automates des centrales sous autre chose que Windows.
#12
Aujourd’hui je ne vois aucun autre éditeur à par Apple capable de fournir une solution complète de A à Z (De l’OS à la suite bureautique complète, en passant par l’hébergement et le mail) avec un contrôle total de la part de l’éditeur sur ses produits. Donc rien d’étonnant de choisir Microsoft.
Quand au libre comme il n’y a pas de société qui maîtrise le produit à 100% (relecture de l’intégralité du code et validation de celui-ci allant de l’OS à la suite bureautique, mail, etc… plus maintenance et évolution de celui-ci) ce n’est pas une solution viable et c’est bien dommage.
#13
Ces 5€ ils servaient pas à compenser la modification de l’ISF, à payer le cabinet de Brigitte et à diminuer les impots ?
A oui c’est vrai, l’argent qu’on donne s’applique à tout ce qui se passe en France :x
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Parly … est « conscient des potentialités offertes par le logiciel libre, va réexaminer la possibilité d’y avoir recours à l’avenir, plus largement »
En gros: Jamais.
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Et encore une victoire de canard !! " />
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Il faudrait effectivement un logiciel bien maitrisé , apportant une solution tout en un avec une sécurité élevée. Tout cela à un coût. On pourrait l’envisager via la france, mais il me semblerait plus logique de l’envisager à l’échelle de l’europe. Nous pourrions imaginer qu’une partie du budget européen serve à consolider, sur la base d’un logiciel libre, un espace de travail productif et sûr. Ainsi nous diminuerions notre dépendance aux USA et au risque d’espionnage industriel qui y est associé.
Les allemands, sensibilisés à la sécurité numérique depuis l’écoute du portable de Merkel, y seraient partants.
On rajoute l’estonie et sa civilisation numérique et voilà !
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Oui je le sais, hélas…
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Oui, ne pas oublier que MS et Apple ne sont pas gratuit en formation ni en licence.
Simplement, les conseillers de la ministre ne veulent pas se remettre en cause, ils veulent garder leurs MACs parfois même avec windows dessus, Iphones pour se montrer dans les gardens party. Il fallait voir les conseillers des ministères quand l’IPHONE est arrivé sur le marché, ils en voulaient tous un, même si cela fonctionnait pas sur notre SI. Juste de l’affichage
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L’intérêt d’avoir un interlocuteur unique ? Et bien à part le fait que tu ne peut pas trop jouer la concurrence pour faire baisser les prix tu n’a que des avantages.
Une soucis c’est Microsoft que tu contactes. Le nombre de projets que j’ai rencontré ou toto développe le module 1 et titi le module 2 et ils se renvoient la balle parce qu’ils ont tout les deux suivi les specs mais que ça ne communique pas. Pour finalement voir que le problème viens de Tata qui à cause de la mise à jour lambda le code ne fonctionne plus.
Ici il y a un problème tu as un interlocuteur qui le réglera au plus vite.
Des problèmes d’interconnexion entre tes logiciels : inexistants!
Donc certes pour négocier les tarifs c’est pas top pour tout le reste il n’y a pas mieux.
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“Le ministère des Armées renouvelle son accord « Open Bar » avec Microsoft Irlande”
Un jour, arrivera où ils trouveront la clef du boulet attaché aux pieds. (Wait and Scie)" />
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À Microsoft à qui on a déjà refilé les donnes des étudiants pour pas un sou (voir le contrat avec l’Éducation nationale).
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A 41’30 pour ceux que ça intéresse
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Ben quand tu vois ça d’un côté et de l’autre dans l’école de mon fils ils en sont à se partager les bouquins parce qu’on nous explique que “vous comprenez il n’y a plus d’argent” c’est juste révoltant. Oui c’est une école publique, et plutôt bien située, donc j’imagine ce que ça doit être pour les autres…
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Bon au moins on est fixé; on fera une feuille de route qui permettra de créer un groupe de travail qui établira un calendrier pour qu’une commission puisse rédiger un rapport sur le logiciel libre en matière de défense, puis une feuille de route sera dressée pour que le ministère de la justice réfléchisse à la création d’une commission sur le logiciel libre qui rédigera un rapport… ad lib pour chaque ministère et in fine, une commission regroupant toutes les commissions par ministère fera un rapport sur les rapports des ministères pour demander un symposium du logiciel libre dans les administrations d’état qui décidera d’une commission sur le logiciel libre dans les collectivités territoriales etc… ad nauseam
Comme leurs prédécesseurs, ils sont toujours aussi nuls en convention touchant à l’informatique et n’ont strictement aucune vision à long terme.
Localhost enfin 127.0.0.1 disait vrai hier, j’étais encore fois candide …
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Je trouve cela scandaleux. Windows est une passoire niveau sécurité.
Je préfère investir dans des gens compétent en informatique et géré en open source qu’avoir un contrat en open bar.
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Le problème, c’est qu’ils ne cherchent même à défendre un format universel libre, on se fout du logiciel qu’ils utilisent (par facilité d’usage)
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OSEF l’OTAN on n’en faisait pas partie jusqu’à Nicolas Soumis, on peut donc très bien en claquer la porte à nouveau.
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Pourquoi? Depuis qu’il est arrivé micron nous dit tout et fait son contraire….il est donc bon de dessiller les yeux de ses midinettes.
C’est bien simple mon père que je prenais pour un mec sensé ressemble depuis son élection à une ado pré pubère ayant son premier titillèrent dans son slip petit bateau devant la sortie du nouveau Twilight
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Si on en faisait partie, le général de Gaulle avait juste retiré la France du commandement intégré.
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On dirait les arguments d’un ministre africain qui défend la vassalité de son pays " />
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C’est un peu dommage. il y a beaucoup de pour et de contres dans chaque cas de figure et choisir ce type de contrat peut parfaitement se justifier suivant la pondération des différents besoins mais j’ai un peu le sentiment que personne a vraiment fait le point là dessus.
Ils se sont simplement contentés de renouveler le contrat précédent par flemme.
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On ne connait pas le prix des licences Windows achetées et RedHat n’a pas eu l’opportunité de faire une offre faut d’appel d’offres. Donc on ne sait pas.
En revanche, dire qu’il n’y a que MS et Apple qui peuvent fournir une suite d’outils d’entreprises est complètement faux.
Changer d’environnement coûte effectivement cher les premières années, mais il faut réfléchir à long terme, au moins 10 ans.
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En parlant de “petit truc dans un garage”, j’ai récemment capté que ma coiffeuse tourne sous une version modifiée d’ubuntu (oui c’est à plus petite échelle que la gendarmerie " /> ).
Après le problème c’est que avec nunux, tu peux faire la même chose, mais pas forcément de façon plus efficace.
C’est un peu un cercle vicieux, c’est moche et ça marche moins bien, donc peu utilise. Peu utilise donc moins de don pour le développement, moins de don donc moins de possibilité de développement donc c’est moche et moins bien.
Perso, depuis que j’ai arrêté mon abonnement o365, mes vieux ont du passer sous libre office. Ça a râler quelques semaines et maintenant ils font exactement la même chose qu’avant " />
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Et à part raconter des bêtises sur l’OTAN, et déformer les noms des présidents en supposant que ça te met au-dessus d’eux ? Du concret ?
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Cette news après le sondage sur la machine principale prouve qu’il y beaucoup plus d’INpactiens qui ont monté leur PC tout seul que d’INpactiens qui ont géré un budget informatique au cours de leur existence
" />
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Il y a eu tellement de dit sur le fait que la gendarmerie soit passée sur le libre.
Après même en entreprise lorsque l’on voit que les gens utilisent les outils Micorsofts pour un rien alors qu’il y a mieux à coté suivant l’application qui en est fait…
Puis avec le gouvernement Américain qui récupère les failles 0-day puis décide quelles failles doivent être réparées et lesquelle non… on peux se poser des questions niveau sécurité…
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Le débat n’est pas uniquement technique ou financier mais peut être plus encore “humain”.
C’est le type de retour que j’avais eu d’une amie travaillant dans la logistique au sein d’une PME. Le DSI (sans doute très zélé… ou très courageux… à vous de choisir) avait déployé OpenOffice pour remplacer MS Office. Je la vois encore râler contre OpenOffice : les formules excel ne marchaient plus, c’était super lent, les bouton étaient plus au même endroit, etc…
Quand bien même un environnement Open Source serait pleinement satisfaisant techniquement et le gens correctement formés dessus, il y aurait systématiquement un lever de bouclier d’une partie des utilisateurs. Les gens n’aiment simplement pas le changement.
Alors rester dans la lignée Microsoft, c’est s’éviter tout cela, c’est acheter la paix sociale en quelque sorte…
Personnellement, je le déplore, mais ce qui me choque plus encore, c’est que nos enfants utilisent Microsoft à l’école. Là on pourrait forcer l’utilisation de logiciels Open Source : les élèves sont suffisamment curieux, ouverts et pas encore formatés pour qu’on puisse leur exposer des alternatives.
Autre point : les administrations devraient se voir imposer d’utiliser le format ouvert Open Document (au lieu d’Open XML de Microsoft), même s’ils utilisent des outils Microsoft. Je crois avoir lu quelque part que c’était imposé en Angleterre.
Pour ma part, j’ai installé une distribution Linux et Libre Office pour le PC perso de ma femme. J’ai eu du support à lui faire dessus au début mais elle prend ses marques petit à petit.
#79
J’admire cette belle continuité entre le précédent gouvernement et le nouveau.
Continuez de voter pour des voleurs !
#80
C’est con à dire mais je taffé dans un lycée. Donc je comprend que les gens avec le libre office voulais pas changer leurs habitudes mais du coup, je mettais du linux avec le pack office dessus.
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Ce n’est plus la ministre de la Défonce,
c’est la ministre Désarmée …
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#85
ha na! spa moi " />
#86
d’experience, libre ou pas il faut de la formation quelquesoit le type de licence du logiciel (bon après mes utilisateurs ne sont peut être pas des fleches non plus).
Après c’est vrai que l’immense majorité des utilisateurs sont sous windows à titre perso, ce qui facilite l’utilisation des fonctionalités de l’os donc ca fait ça en moins niveau formation (ce qui doit être vraiment pas grand chose par rapport à la formation sur les applis métiers).
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Même topo:https://www.gov.uk/government/news/open-document-formats-selected-to-meet-user-n…
Après j’ignore si les gouvernements UK suivants ont poursuivit dans cette voie. En tout cas en 2014, cette décision avait fait quelques remous.
Il y a beaucoup de déclarations ou de décrets qui disent qu’ils faut passer à ODF (UE, OTANT, etc ..) Dans les faits, il y a clairement un manque de volonté politique pour s’affirmer sur le sujet.
https://joinup.ec.europa.eu/community/osor/news/ec-recommends-supporting-open-do…
http://ec.europa.eu/idabc/en/document/3197.html
https://enterprisearchitecture.dk/resource/3074
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#89
Pas de commandement intégré pas de logiciels Microsoft pour piloter le “machin”
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Étant donné que pour toi du concret est un argument allant dans ton sens ça risque d’être difficile.
Mais essayons quand même bien que je connaisse déjà ta reaction qui va être de balayer tout cela d’un revers de main car pas concret. Donc ISF versus APL? Pas concret ? Mais à qui comptes tu faire avaler que 5€ de baisse des APL vont réduire les loyers ? Ôn n’avait qu’à baisser l’ISF de 5€, nan?
Allé encore du concret? Le limogeage du chef des armées faisant son boulot devant la commission parlementaire. Maintenant va chercher un militaire qui dira la vérité à la représentation nationale… mais pour toi toujours pas de problèmes.
On parles du budget des communes pour rigoler un peu?
Bon sur ceux à dans 4heures j’ai 18 bornes de gorges à me taper a pince
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#92