La justice ordonne le blocage et le déréférencement de LibertyLand, StreamComplet et VoirFilms
Boulevard du stream
Le 22 septembre 2017 à 09h20
8 min
Droit
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Dans un jugement rendu en la forme des référés le 6 juillet dernier, le tribunal de grande instance de Paris a ordonné le blocage de Libertyland.tv, LibertyLand.co, StreamComplet.com, VoirFilms.org et VoirFilms.co. Next Inpact diffuse l’ordonnance en question.
En plein été, ces trois sites, représentés par cinq noms de domaine, ont été considérés par la justice comme massivement contrefaisants. Ils ont été bloqués et déréférencés.
La procédure a été initiée par la Fédération des distributeurs de films, le Syndicat de l’édition vidéo numérique, l’Association des producteurs indépendants, l’Union des producteurs de cinéma, épaulés par l’intervention du syndicat des producteurs indépendants.
En face, se trouvaient les principaux FAI français, à savoir Bouygues Télécom, Free, Numéricâble, Orange, SFR, outre le moteur Google.
Des courriers restés sans réponse
Le début du litige à 2015 et 2016 lorsque l’Association de lutte contre la piraterie audiovisuelle (ALPA) a dressé plusieurs procès-verbaux depuis ces services en ligne. Elle avait pris soin d’alerter leurs responsables respectifs dès mai et septembre 2016, vainement : soit les adresses mails indiquées généraient une erreur, soit les courriers sont restés sans réponse.
En décembre 2016, l’association a donc adressé une mise en demeure aux FAI précités, outre le moteur de recherche américain. En janvier 2017, le TGI de Paris a été saisi pour qu’il leur soit fait injonction d’empêcher l’accès à ces sites sur le fondement de l’article L336-2 du Code de la propriété intellectuelle, et ce durant un an.
Cet article, inspiré du droit européen et voté lors de la loi Hadopi, indique qu’en cas de contrefaçon sur Internet, le tribunal de grande instance peut imposer « toutes mesures propres à prévenir ou à faire cesser une telle atteinte » et ce, « à l'encontre de toute personne susceptible de contribuer à y remédier ». Une disposition déjà initiée avec l'affaire AlloStreaming notamment.
Les requérants demandaient en outre que ces mesures soient prises en charge par les seuls FAI et Google. À titre subsidiaire, ils daignaient les assumer eux-mêmes, mais seulement à hauteur de 60 euros par nom de domaine.
La défense des intermédiaires a été pour le moins similaire. Orange et Bouygues ont accepté la mesure sollicitée à condition principalement qu’elle soit limitée dans le temps. Free, SFR et Numéricable ont été sur la même veine, non sans rappeler la prise en compte de la liberté d’expression et de communication ainsi que la liberté d’entreprendre.
Des « sites structurellement contrefaisants »
Dans sa décision, le TGI de Paris va rappeler une évidence : « Ni le téléchargement, ni le streaming ne sont en soi une activité illicite et ils sont tout à fait légaux quand ils interviennent dans le cadre d’une cession légale des droits ».
Seulement, ici, dans les constats réalisés sur ces sites financés par de la publicité, les agents assermentés de l’ALPA ont constaté que 71,3 % des liens sur LibertyLand, 74,75 % sur VoirFilms et 97.99 % sur StreamComplet mènent à des reproductions non autorisées.
De là, le TGI considère que ces sites « sont structurellement contrefaisants ». Le 6 juillet, il a donc ordonné le blocage des noms de domaine durant un an.
Dans la décision, Google a exploré une ligne de défense plus « subtile » : il a sollicité que la désindexation soit limitée aux URL menant vers les œuvres contrefaites, afin d’éviter un coup de gomme sur l’ensemble des noms de domaine. À son goût, seule cette mesure chirurgicale permettrait de respecter le principe de proportionnalité cher aux juristes. Mieux : le moteur américain soutient que « le blocage opéré au niveau des FAI serait suffisant et […] la mesure de déréférencement par Google ne serait pas totalement efficace ».
Un blocage qui vise l’ensemble des sites, non quelques URL
Ces arguments ont été balayés dans l’ordonnance : « il ressort des constatations faites par l’ALPA que le contenu éditorialisé des trois sites litigieux est dédié quasi exclusivement à permettre l’accès à des œuvres contrefaisantes ». Dès lors, « il n’est donc pas disproportionné au regard de la liberté d’expression de faire droit aux demandes de déréférencement de l’entier contenu des trois sites litigieux ».
Quant au manque d’efficacité, comme l’a déjà dit en substance la Cour de justice de l’Union européenne, ce n’est pas parce qu’il est impossible d’assécher le piratage qu’on ne doit rien tenter pour le diminuer. « Le déréférencement, anticipe l’ordonnance, privera un nombre considérable d’internautes de l‘accès par ce moteur de recherche aux sites litigieux et fera donc perdre à ces derniers une part d’audience substantielle ».
Fait notable, le tribunal de grande instance a refusé que les frais soient supportés par ces intermédiaires. Il a demandé en conséquence aux FAI et à Google de solliciter le remboursement des restrictions d’accès auprès des représentants de l’audiovisuel.
Un blocage même dans les Terres australes
Conclusion : Bouygues Télécom, Free, Numéricâble, Orange et SFR se sont vus contraints de bloquer :
- Libertyland.fr
- libertyland.co
- Streamcomplet.com
- Voirfilms.org
- voirfilms.co
… aussi bien en France métropolitaine, que dans les départements ou régions d’outre-mer ainsi que dans les îles Wallis et Futuna, en Nouvelle-Calédonie et dans les Terres australes et antarctiques, et ce durant un an, par tout « moyen efficace et notamment par le blocage des noms de domaine ».
Identiquement, Google Inc. (et non Google France) devra empêcher l’apparition sur l’ensemble des services de son moteur « l’apparition de toute réponse et tout résultat renvoyant vers l’une des pages respectivement des sites LibertyLand, StreamComplet et VoirFilms » sur la même zone géographique et selon le même calendrier.
Pourquoi cette décision sera frappée d’appel
La décision devrait sans trop de surprise être frappée d’appel par les demandeurs sachant que le même jour, la Cour de cassation a estimé que les FAI devraient en principe prendre en charge les coûts de ces mesures.
Ce 6 juillet, la haute juridiction a estimé en effet que ce n’est que « dans l’hypothèse où une mesure particulière devait s’avérer disproportionnée, eu égard à sa complexité, à son coût et à sa durée, au point de compromettre, à terme, la viabilité du modèle économique des intermédiaires techniques, qu’il conviendrait d’apprécier la nécessité d’en mettre le coût, en tout ou en partie, à la charge du titulaire de droits ».
Sans cette démonstration, aux intermédiaires d’assumer leur part de contribution dans « la lutte contre les contenus illicites ».
LibertyLand, StreamComplet et VoirFilms ont déjà contourné ce blocage
Un peu plus de deux mois après cette ordonnance du 6 juillet, Google a signé avec l’ALPA un accord visant non à désindexer, mais à déclasser les résultats « pirates » en réponse aux requêtes saisies sur son moteur. La ministre a cependant précisé que cet accord, signé sous l’égide du CNC, était sans effet sur les procédures en cours.
Quiconque pourra en faire le test : depuis cette décision, LibertyLand a changé de nom de domaine pour LibertyVF.com pas plus tard que le 7 août, soit à peu près au même moment que le déploiement des mesures de restrictions. Streamcomplet.com est lui aussi bloqué, mais StreamComplet.me, déposé de longue date, a pris la relève. Enfin, Voirfilms est accessible sur VoirFilms.info. Le nom de domaine a été déposé le 16 août 2016, mais ses caractéristiques ont été mises à jour le 1er août 2017.
Sans surprise, les requérants devraient donc déposer une nouvelle demande en la forme des référés devant le TGI afin d’actualiser la liste des sites à bloquer. Une démarche techniquement rapide, prévue par l’ordonnance, mais désormais tributaire d'un calendrier judiciaire surchargé.
La justice ordonne le blocage et le déréférencement de LibertyLand, StreamComplet et VoirFilms
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Des courriers restés sans réponse
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Des « sites structurellement contrefaisants »
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Un blocage qui vise l’ensemble des sites, non quelques URL
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Un blocage même dans les Terres australes
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Pourquoi cette décision sera frappée d’appel
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LibertyLand, StreamComplet et VoirFilms ont déjà contourné ce blocage
Commentaires (80)
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Abonnez-vousLe 22/09/2017 à 13h46
Le 22/09/2017 à 14h34
Le 22/09/2017 à 15h38
Le 22/09/2017 à 15h43
Le 22/09/2017 à 16h05
Le 22/09/2017 à 17h02
Le 22/09/2017 à 17h30
Je viens d’essayer . Seul les DNS semblent bloqués, avec 8.8.8.8 ça passe.
D’ailleurs je sais que au moins la livebox empêche de placer son propre DNS , je sais pas pour les autres box. Moi j’ai un microtik en tant que routeur principal et soit un mode bridge (Free) soit une box bouygues avec la microtik en DMZ, du coup j’ai pas le problème c’est moi qui choisi mes DNS. Mais j’imagine que si ce genre de mesure se multiplie , ça va être la fête aux changements de DNS , et c’est google qui va remercier l’état français de ce surcroit de données perso “gratuites” :-)
Le 22/09/2017 à 17h38
Le 22/09/2017 à 17h52
Oui, tu filtres tout (requête cross-site, javascript etc) et tu autorises petit à petit.
J’utilise aussi un fichier hosts modifié pour bloquer les domaines de pub. Ça à des effets marrant sur certains site car si la pub ne répond pas parce que le domaine répond pas, ils skip (genre crunchyroll en mode non connecté, il refresh le player 3 fois au moment où il devrait mettre la pub et skip à chaque fois).
Le 22/09/2017 à 17h52
Le 22/09/2017 à 17h55
Recherche google ok sur les trois sites, donc soit le déréférencement n’est pas encore en place soit il ne résiste pas à mon profil de recherches habituelles. " />
Pour le reste, pas de surprise, j’ai mon propre résolveur. " />
Le 22/09/2017 à 17h59
" /> Je voulais mettre “à la française” mais je me suis ravisé pour ne pas froisser la susceptibilité des “seigneurs” qui nous ont pondu ça. " />
Le 22/09/2017 à 19h43
Le 22/09/2017 à 20h13
Le 22/09/2017 à 20h24
Le 22/09/2017 à 21h11
Il faudrait un tuto avec une image pour rPi préconfigurée en serveur DNS. Une boite noire pour faire le bien…
Le 27/09/2017 à 06h08
La naïveté n’est pas un crime.
Sois heureux d’être le produit…
Le 27/09/2017 à 06h21
Sois heureux d’être parano…
Tu devrais t’arrêter un peu de juger, les gens ont le droit de ne pas partager tes principes extrêmes.
Ce n’est pas parce qu’on ne partage pas ton avis qu’on ne comprend rien à ce qu’on fait.
Le 27/09/2017 à 06h30
Aurais-je heurté ta sensibilité ?
Tes conseils, j’en veux bien, mais réfléchis avant stp.
J’aime bien les gens qui ne partagent pas mon avis, cela me fait avancer.
Néanmoins le comportement fainéant du gars qui mise tout sur une marque qui lui «offre» des services et en est ravis sans voir le pourquoi du comment, je ne trouve pas ça digne " />
Le 27/09/2017 à 06h31
Quant à la paranoïa, c’est parfois une vertu.
Sans évoquer le programme PRISM.
Le 22/09/2017 à 09h28
Boulevard of broken streams
Le 22/09/2017 à 09h32
71,3 % des liens sur LibertyLand, 74,75 % sur VoirFilms
J’ai du mal à voir comment plus du quart de ce genre de contenus est légal. Ils diffusent des films du domaine public, des productions sous creative commons, des bande-annonces ?" />
Le 22/09/2017 à 09h36
Le 22/09/2017 à 09h38
Je vois, merci de la précision " />
Le 22/09/2017 à 09h43
Bon, j’ai été sur le site et il y a souvent des bandes annonces youtubes, je n’étais pas loin " />
Le 22/09/2017 à 09h56
Un de ces 4 histoire de rigoler, j’irais sur ces sites " />
(Histoire de voir si le blocage est efficace …)
Le 22/09/2017 à 10h01
OVH, le FAI, jamais concerné par les blocages. J’ai bien mon idée du coup " />
Le 22/09/2017 à 10h01
Petite question qui a un rapport lointain avec la news.
J’ai vu passer une informations selon laquelle un rapport demandé par la commission européenne avait été mis sous le tapis car plutôt “favorable” au piratage. Il mettait l’accent sur les effets promotionnel de la chose et sur le peu d’impact qu’il avait sur la majorité des produits culturel, a l’exception des blockbuster.
L’eurodéputée du parti pirate, Julia Reda, a publié le rapport sur son blog.
Y’a une news de prévu de la part de nextinpact là dessus? (j’ai un peu la flemme de me lire les 300 pages de rapport ou l’histoire qui vas autour)
lien du blog de Mme Reda:https://juliareda.eu/2017/09/secret-copyright-infringement-study/
Le 22/09/2017 à 10h06
=>https://www.nextinpact.com/a-propos.htm#nouscontacter_section ;)
Le 22/09/2017 à 10h11
Ce qui est fou c’est de voir le nombre de popup et autre “malwares” quand ont va sur ces sites… J’ai testé voir film et c’est pas jojo :
. Je clic sur série et hop un popup !
. Je clic sur une série et hop un autre popup !
. Je clic sur regarder ( ha merde en fait c’est une pub ) et hop un popup !
. Je clic sur une saison hop un popup !
. Je clic sur un épisode et encore un popup !
. “Le contenu ne peut être lu” , encore un popup. Ha c’est une pub, il faut cliquer sur la random croix grise…
. Je clic par trouver et clic sur le bouton play ( open load ) et hop 3 popup
. Je clic sur pause et hop un popup !
Je pense que ça serais clairement un meilleur angle d’attaque que le piratage en lui même… Bloquer un site si il abuse de pop up et hop plus d’argent pour eux… Reste un abonnement payant qui démontrerais le besoin d’une licence globale.
Le 22/09/2017 à 10h13
Je connaissais pas ce sites. Merci pour les liens." />
Le 22/09/2017 à 10h59
Le 23/09/2017 à 07h27
Le 23/09/2017 à 08h15
Le 23/09/2017 à 10h21
" />
Le 23/09/2017 à 11h22
Ou une image de carde SD…
J’pense que ca peux déjà exister :
 https://yunohost.org/#/install_on_raspberry
Yunohost contient déjà un serveur autorité :https://yunohost.org/#/dns_resolver_fr .
C’est pas bien compliqué (j’imagine même que sous windows ça doit bien exister les serveurs DNS locaux facile à mettre en place)…. mais ça reste déjà trop pour beaucoup de monde :-(
Le vrai problème c’est la fuite en avant : Si le blocage DNS “marche plus”, très rapidement on va voir arriver les blocages d’IP, puis de plage d’IP.
A long terme ce qui me ferais vraiment chier ce serait que les 4 FAI nationaux en arrivent à un système de “liste blanche” de plages IP “autorisé” , où t’aurais du OVH, du Amazon, du cloudflare et une poignée d’autre, et tout le reste refusé par défaut - en gros l’idée étant, pour les AD comme pour l’état, d’avoir toujours un “gros acteur solvable” à qui réclamer du pognon , contrairement au petit sous-sous-sous hébergeur lituanien.
Ne dites pas que c’est pas possible - si rien n’est fait c’est ce qui arrivera car techniquement, absolument rien d’autre ne peux fonctionner (Blocage par DNS - risible , blocage par IP - ingérable & avec le fast-flux non pérenne…)
Le 23/09/2017 à 17h53
Le 23/09/2017 à 18h09
Le 23/09/2017 à 23h55
Le 24/09/2017 à 12h59
Prends une tisane et change toi les idées.
Le système que tu décris est digne d’une dictature et ne pourra jamais être mise en œuvre dans nos contrées.
Le blocage serait tel que même Mme Michu s’en rendrait compte.
Nos élus couchent avec les AD certes, mais ils sont aussi carriéristes et ils ne risqueront pas de se faire dégager alors qu’il suffit de donner quelques pièces aux AD pour les calmer un temps.
Le 24/09/2017 à 14h33
Le 24/09/2017 à 22h25
Je sais pas toi mais j’achète pas un PC aussi souvent qu’une tomate.
Les chiffres de vente de PC ne signifient rien amha.
Le 25/09/2017 à 07h22
Le 25/09/2017 à 07h24
Le 25/09/2017 à 07h34
Bah utilisé depuis plusieurs années, je n’ai jamais eu à m’en plaindre, aucune raison de changer.
Bon, il parait que je suis un peu fanboy de google.
Le 25/09/2017 à 08h04
" />
Le 25/09/2017 à 08h13
Le 25/09/2017 à 08h21
Ok, donc ça sert pas à grand chose cette décision. Surtout pour les utilisateurs d’Opera XD
Le 22/09/2017 à 11h08
http://www.numerama.com/pop-culture/291719-lue-est-accusee-davoir-dissimule-une-etude-qui-refute-le-lien-entre-piratage-et-baisse-des-ventes.html
Le 22/09/2017 à 12h01
Je clique sur installer ublock et hop, plus de popup !
Le 22/09/2017 à 12h03
Le 22/09/2017 à 12h11
Question bête, en passant par un VPN ces sites sont accessibles ?
Le 22/09/2017 à 12h16
C’est une simple phase de transition… Le modèle économique est déjà en train de changer.
Les sites ne vont plus gagner de l’argent grâce aux publicités affichées mais grâce aux rémunérations directes (abo, micro-paiement, …), au placement produit/sponsoring, ou à la monétisation des données personnelles collectées (directement par le site, ou indirectement par la plateforme d’hébergement).
Le 22/09/2017 à 12h27
Libertyland.tv, LibertyLand.co, StreamComplet.com, VoirFilms.org et VoirFilms.co site fermer qui renvoi sur une page HADOPI vous avertissant que vous avez été flashe pour consultation de site interdit . " />
Flashé 5 fois , j’ai perdu combien de point sur mon permis internet ?
Le 22/09/2017 à 12h31
J’ai presque envie de dire que c’est surtout que tu surfs à pwal en eaux troubles.
Perso j’suis un habitué des sites de torrent / DDL etc, donc je suis équipé. (Je pirate en complément des mes abonnements Netflix, Amazon, Wakanim, ADN, Crunchyroll etc quand je trouve pas mon bonheurs. Comme d’hab, l’offre légal n’est toujours pas à la hauteur).
Le 22/09/2017 à 12h32
ça te redirige vers quel URL juste par curiosité ?
Le 22/09/2017 à 12h57
Chez moi, (Orange), voirfilm.co se résout en 127.0.0.1 ce qui fait qu’il n’affiche rien.
Edit : c’était une réponse à Kazer2.0, le plantage firefox n’a pas gardé le répondre
Le 22/09/2017 à 13h04
Je ne peux pas dire , des que j’ai vu l’avertissement HADOPI avec heure de flashage et mon adresse Ip, j’ai fermer les pages sans regarder l’adresse , mon navigateur est configurer pour ne garder que les pages 4 dernières pages consulter , vu que j’ai ouvert d’autres sites après ….pffff pas d’historique.
Le 22/09/2017 à 13h05
Je viens de tester LibertyLand.co, mais bien sur avec des DNS autres que ceux d’orange, ça marche très bien (redirection vers libertyvf.com) - Y’a pas à dire le blocage c’est super efficace ..
Le 22/09/2017 à 13h10
Ouai donc Orange avec la livebox et les DNS par défaut font plus subtile, ils te disent pas tu es sur un site bloqué pour cause de bla-bla, ils résolves dans le vent.
Le 22/09/2017 à 13h23
La page de flashage Hadopi, c’est juste une page 404 de NXI ^^ :
Next INpact
Le 22/09/2017 à 13h26
C’est super subtil " />
Le 22/09/2017 à 13h29
Le 22/09/2017 à 13h37
Le 25/09/2017 à 08h22
Le 25/09/2017 à 08h54
Ca ne change rien sur le fait que je n’ai jamais eu à me plaindre des DNS de google :)
Et comme j’ai tendance à appliquer le principe “ne pas réparer quelque chose qui fonctionne”, je reste dessus.
Le 25/09/2017 à 09h03
Le 25/09/2017 à 09h55
Qu’est-ce qui te gène dans la politique sur la vie privée de Google quand on utilise ses DNS ?
C’est une vraie question, j’ai étudié tout ce qu’il garde et manifestement, c’est anonymisé au bout de 24 à 48 h, il n’y a aucun recoupement avec les autres données personnelles que Google a de toi et ce qu’ils gardent après anonymisation, c’est un échantillonnage réduit qui me semble-t-il leur sert à optimiser leur service d’un point de vue technique.
Mais, j’ai peut-être raté quelque chose,donc, si toi ou un autre peut donner son point de vue, il est le bienvenu.
Le 25/09/2017 à 10h16
Le 25/09/2017 à 10h18
Le 25/09/2017 à 10h46
Franchement !
Les ayants droits sont bien mal défendus et surtout bien mal conseillés sur la stratégie à mettre en oeuvre .
Il y a des solutions . Il faut déjà se mettre autour de la table , et il faudra faire des concessions .
Pour l’instant , je vois que les “gagnants” sont les sites d’hébergements et les sites diffusant les liens . Et là , tout est bien “perdus” pour les ayants droits . Le mal est s’y profondément installé , la tâche sera encore plus hardu !
Excellent article , Marc ;) . Le dernier paragraphe est bien la réalité . A quoi , tout cela leur a servi ?
Le 25/09/2017 à 10h47
Le 25/09/2017 à 11h52
Le 25/09/2017 à 11h58
Le 26/09/2017 à 17h08
Le fameux «ne pas toucher tant que cela fonctionne» de ceux qui suivent un tuto sans savoir ce qu’ils font ?
Le jour où tu comprendras pour l’aspirateur à données qu’est Google, tu n’auras plus rien à leur cacher…
Le 26/09/2017 à 18h01
Tu as lu leur politique sur la vie privée pour ce service avant de parler d’aspirateur à données ?
Le 26/09/2017 à 18h13
Tu crois à la petite maison dans la prairie au sujet de Google ?
Il y a toujours des raisons techniques pour eux comme d’autres ont des raisons morales.
J’ai aucune raison d’avoir foi dans leur déclarations.
Le 26/09/2017 à 18h25
C’est un texte qui les engage, donc oui, j’y crois. S’ils se font prendre en mentant, ça serait très mauvais pour eux.
Quand ils utilisent les données, ils le disent dans leurs documents, il n’y a aucune raison de mentir.
L’intérêt pour eux d’offrir un service DNS est dans l’accessibilité pour tous des sites qu’ils référencent.
Par contre, je n’ai jamais regardé la petite maison dans la prairie. Il faut dire que j’étais déjà trop vieux quand c’est passé en France.
Le 26/09/2017 à 20h46
Le 27/09/2017 à 05h58
Heu non, je sais très bien ce que ça implique (absolument rien en fait), j’avais pris le temps de lire les règles de confidentialités de ce service, et elles me conviennent parfaitement.
Cracher sur un service sans aucune autre raison que “c’est google” je trouve ça assez ridicule en fait. " />