Ondes radio, infrarouge, induction (Qi) : la charge sans fil assurait le show au CES
Électrosensibles s'abstenir
Le 24 janvier 2018 à 15h40
10 min
Sciences et espace
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Si les produits Qi étaient nombreux au CES, d'autres solutions de charge sans fil se montraient également. Certains utilisent de l'infrarouge pour envoyer une poignée de watts à quelques mètres, tandis que d'autres passent par les ondes radio pour multiplier la puissance et la portée. Voici un tour d'horizon des projets qui nous ont marqués.
Juste avant l'ouverture du CES de Las Vegas, Powermat rejoignait le Wireless Power Consortium (WPC), en charge de développer le standard Qi. Une annonce importante puisque la société était jusqu'à présent très impliquée dans AirFuel, un autre consortium regroupant deux alliances sur la charge sans fil : PMA (Power Matter Alliance) et A4WP (Alliance for Wireless Power).
Charge sans fil : Qi gagne une bataille, mais pas la guerre
Comme prévu, le salon était donc l'occasion pour de nombreux fabricants d'annoncer des systèmes de charge sans fil compatibles Qi. Nous pouvons par exemple citer Corsair avec sa souris Dark Core RGB SE et son tapis MM1000, concrétisation du projet Zeus annoncé au Computex de l'année dernière. D'autres fabricants comme Razer et Logitech proposent également des souris sans fil, mais via d'autres technologies (nous y reviendrons).
Sous l'impulsion des iPhone 8 (Plus) et X – tous les trois compatibles Qi – plusieurs fabricants ont profité du salon de Las Vegas pour présenter des produits pensés pour les nouveaux smartphones d'Apple : des chargeurs chez Belkin avec la gamme BOOST↑UP, chez iOttie avec les iON/Easy One Touch, chez Anker, chez Scosche, etc.
Il y avait également une batterie externe WiBa chez Avido, une autre chez Mophie, un canapé connecté avec caisson de basse et chargeur par induction dans l'accoudoir chez Miliboo, etc. Bref, Qi était omniprésent.
Wi Surf veut « transformer n'importe quel meuble de la maison » en chargeur Qi
Ce standard n'est pour autant pas exempt de défaut. Premier d'entre eux, il faut que l'appareil soit très proche de la source, généralement à une distance de quelques dizaines de mm au maximum. Des sociétés tentent de contourner cette limitation, notamment la start-up française Rifft avec Wi Surf.
Il s'agit de plaques de chargement à induction modulables, personnalisables et compatibles Qi. Tous les détails techniques se trouvent par ici. Vous pouvez en assembler plusieurs entre elles afin de recouvrir un meuble, une table ou un bureau en large surface capable de charger un ou plusieurs appareils compatibles. Le fabricant annonce une puissance maximum de 60 watts par appareil.
Une campagne de financement participatif est en cours (elle se termine le 31 janvier). C'est déjà un succès avec 148 125 euros levés sur les 30 000 demandés, pour un total de 648 souscripteurs. Le lancement commercial est prévu au cours du premier semestre de l'année.
Mamba HyperFlux : une souris gamer sans fil et sans batterie chez Razer
D'autres ont décidé de se passer de Qi pour proposer une approche différente. Des constructeurs exposaient ainsi des technologies capables de transmettre du courant sur une distance de plusieurs mètres. Elles ne sont pour autant pas exemptes de défauts.
C'est le cas de Logitech avec son kit PowerPlay (tapis et souris avec charge sans fil) qui exploite la résonance magnétique. Razer s'est également lancé dans l'aventure avec sa gamme HyperFlux, là encore avec une autre technologie que Qi. Contrairement à Logitech et à Corsair, la souris n'intègre pas de batterie : le courant est transmis à la volée à la souris via un champ magnétique.
« Cette technologie est la première au monde à fournir de l'énergie directement à la souris, éliminant le besoin d'une batterie. Le résultat est une souris de jeu sans fil ultra-légère avec un poids traditionnellement atteint uniquement par des souris filaires » affirme le fabricant.
La souris Razer Mamba HyperFlux et son tapis Firefly HyperFlux sont les premiers à exploiter cette technologie. La disponibilité est prévue en mars pour un tarif de... 249 dollars tout de même. Pour rappel, le tapis PowerPlay de Logitech est vendu 129 euros seul. Avec une souris G703/G903, il faut compter 248 ou 308 euros selon les cas.
Wi-Charge promet une portée de 5 m avec sa lampe Lights (infrarouge)
Wi-Charge est un habitué des salons internationaux. La société y vient régulièrement, toujours avec la même démonstration : un train électrique tournant inlassablement en rond et fonctionnant sans aucune batterie.
Comme avec la lampe MyLiFi d'Oledcomm, l'installation comprend un luminaire (à fixer au plafond) baptisé Lights et un récepteur. Le transfert d'énergie passe par l'infrarouge (le fonctionnement est détaillé par ici). Le fabricant profitait du CES pour rappeler qu'il avait obtenu une certification de la part de la FDA américaine (Food and Drug Administration) et présenter au passage sa lampe Lights dans la version qui sera commercialisée.
Comparée aux autres produits du fabricant, elle fait un bond en avant côté puissance, bien que celle-ci soit encore très faible avec 2,5 watts maximum (soit 0,5A sur 5V). De plus, il faudra la répartir entre les périphériques connectés à la lampe, au maximum quatre.
Une puissance très faible par rapport à Qi, mais avec un avantage de taille : la distance de transmission peut atteindre 5 mètres au lieu de quelques centimètres, avec un champ de vision de 100°. Le fabricant nous précise que la disponibilité de Lights est prévue pour cet été ou à l'automne, sans plus de précision. Il ne communique par contre pas de prix.
En plus de son luminaire, Wi-charge exposait sur son stand des stations de charge ainsi que des coques pour les terminaux mobiles en vue du moment (iPhone et Galaxy S8 de Samsung).
Energous : une portée de plusieurs mètres, en exploitant des ondes radio
Avec sa solution WattUp, Energous a le même but que Wi-Charge, mais avec une mise en œuvre différente : elle laisse de côté les infrarouges pour exploiter les ondes radio (dans la bande des 900 MHz). Trois produits sont référencés par le constructeur : WattUp Far, Mid et Near Field, avec une portée plus ou moins importante.
Selon les cas, la distance n'est pas du tout la même : plusieurs dizaines de mètres pour le Far Field, moins d'un mètre pour le Mid Fear et quasiment au contact pour Near Field. Bien évidemment, la puissance diminue lorsque la distance augmente. Le fabricant précise qu'il est possible de configurer de manière logicielle l'émetteur.
La société avait d'ailleurs pris les devants à quelques jours de l'ouverture du CES : son émetteur WattUp Mid Field est certifié par la Federal Communications Commission (FCC). Le cas des autres émetteurs n'est pas précisé.
Dans sa foire aux questions, le fabricant ajoute que sa solution ne déclenche son système de charge que lorsque des terminaux ayant besoin de courant se trouvent dans son rayon d'action. « L'exposition aux ondes radio est essentiellement nulle lorsque les appareils ne sont pas en charge. Lorsqu'ils sont en cours de charge, elle est toujours inférieure, et généralement sensiblement inférieure aux limites réglementaires imposées par la FDA et la FCC » affirme le constructeur.
Le CES était également l'occasion pour Energous d'annoncer des puces permettant de créer des émetteurs/récepteurs (ou d'intégrer cette technologie dans des produits existants), ainsi que présenter les premiers produits commerciaux fonctionnels. Ils seront mis en vente au cours des prochains mois, sans plus de détails sur les prix.
Chargeur sans fil Powercast : jusqu'à 3 watts de puissance, sur 25 mètres
Powercast profitait du salon de Las Vegas pour annoncer son PowerSpot (approuvé par la FCC américaine et l'ISED canadienne). Il s'agit d'une version plus compacte et pensée pour le grand public de son Powercaster dévoilé il y a déjà plusieurs années.
Avec son PowerSpot, le fabricant revendique une puissance de 3 watts seulement au maximum, mais avec une portée pouvant grimper jusqu'à 25 mètres environ (la puissance baisse avec la distance). Il exploite lui aussi les ondes radio (915 MHz). Des prototypes fonctionnels étaient en démonstration au CES.
Le fabricant indique que l'envoi des premiers exemplaires de production est prévu pour le troisième trimestre de l'année. Le tarif est de 100 dollars, mais Powercast espère bien tomber à 50 dollars lorsque la production de masse sera lancée. De plus amples informations et une foire aux questions sont disponibles par ici.
FLI Charge : de la charge par « conductivité », avec un maximum de 40 watts
FLI Charge s'est lancé sur Indiegogo en 2016 avec son FLIway 40. La campagne de financement a été un succès avec 230 000 dollars récoltés (soit 219 % de l'objectif). Cette fois-ci, pas question de s'éloigner de la source puisque le récepteur doit être en contact sur la surface de charge (d'où le terme de conductivité)
En contrepartie, la puissance est bien plus élevée avec 40 watts maximum (20V, 2A). Le fabricant explique que vous pouvez poser la main ou jeter vos clés sur le pad de charge, c'est sans danger. Lorsqu'un objet inconnu est détecté, il s'arrête automatiquement.
Pour profiter de FLI Charge, il faut acheter une coque spéciale (disponible pour certains iPhone et Samsung Galaxy S), ou bien un adaptateur USB. Attention, tous les produits ne sont pas égaux en puissance : le fabricant annonce seulement 5 watts (5V, 1A) pour les iPhone 6 et 7, contre 15 watts pour les Galaxy S7/S7 edge (9V, 1,67A).
Du côté du FLICube (avec port USB Type-A), la puissance maximum est de 12 watts (5,2V, 2,4A). Dans tous les cas, la puissance combinée ne peut dépasser les 40 watts (un simulateur est disponible par ici).
Au CES, le fabricant espère trouver des partenariats afin de s'intégrer directement dans des produits mobiles ou des outils de bricolage. Sur sa boutique en ligne, le FLIway 40 est disponible pour 69 dollars, contre 29 dollars pour les adaptateurs USB. Pour les coques de protection, comptez également 69 dollars. Des kits complets sont vendus à partir de 149 dollars.
Qi pour la charge sans fil (proche), mais quid du reste ?
Le standard Qi a l'avantage d'être largement répandu avec des puissances de plusieurs dizaines de watts. On trouve des chargeurs « cachés » dans des meubles (Ikea s'est lancé il y a plusieurs années déjà), des canapés, des bureaux et il existe de nombreux accessoires pour la maison, la voiture, les magasins, etc.
Problème, cette technologie souffre de plusieurs limitations. Elle ne permet par exemple pas d'apporter du courant à des objets éloignés de plus de quelques centimètres ou même sur de larges zones. Plusieurs sociétés s'engouffrent donc dans cette brèche avec leurs solutions maison capables de grimper parfois jusqu'à plusieurs dizaines de centimètres, voire de mètres, mais avec des ondes radio.
Si la FCC a déjà donné son feu vert pour certains produits, il faudra voir si le régulateur en fera de même en France et surtout quel accueil les clients potentiels feront à ce genre de solutions. Dans tous les cas, celles-ci souffrent d'un manque d'uniformité pour le moment, chacun développant sa technologie dans son coin, quand Qi réussit justement à fédérer des acteurs de poids. Il faudra probablement attendre encore quelques années avant de voir si une solution viendra réellement concurrencer Qi sur le chargement sans fil.
Le 24 janvier 2018 à 15h40
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Commentaires (51)
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Abonnez-vousLe 24/01/2018 à 15h48
#1
Autant je suis pas sensible aux ondes, la 4G (etc…) ne me posent aucun soucis en terme d’exposition.
Là pour le coup, des ondes capables de transporter et de fournir des équipements en dizaines de watts sur de grosses distances quand même, je suis pas expert alors tant qu’on ne m’a pas certifié clairement (et pas via une agence mandatée par l’entreprise qui va mentir pour X $) que ca n’a pas d’impact sur la santé voire sur les autres produits électroniques, définitivement, je prends pas.
Le 24/01/2018 à 15h52
#2
Je suis plutôt d’accord… Se passer quelques Watt à travers le corps, faut vraiment être sûrs de pas en absorber au passage
Le 24/01/2018 à 15h55
#3
Quid du rendement ? Combien de watts consommé pour fournir les 2.5w de la lampe de recharge de Wi-Charge par exemple ?
Le 24/01/2018 à 16h02
#4
Certains utilisent de l’infrarouge pour envoyer une poignée de watts à quelques mètres
Procédé très en vogue dans les salons de coiffure il y a 20 à 30 ans !
Le 24/01/2018 à 16h12
#5
Sinon pour la souris sans fil ni batterie, il me semble que ça fait des années (au moins depuis les années 90) que les tablettes graphiques Wacom fonctionnent comme ça.
Le 24/01/2018 à 16h30
#6
Le 24/01/2018 à 16h38
#7
Le 24/01/2018 à 16h39
#8
Le 24/01/2018 à 16h48
#9
Le 24/01/2018 à 16h54
#10
Je sais que tu sais qu’on le sait en général, j’ajoute que pour avoir le plaisir d’un bain de soleil, je favorise soit le début de journée, soit après 18 h, quand le soleil est plus bas sur l’horizon et que les UV sont beaucoup plus filtrés (en été j’applique le plus possible la précaution d’éviter le soleil entre 12 et 16 h, voire 11 et 17 h).
Sinon, je vais me répéter, mais ça me fait toujours sourire ces gens qui parlent des dangers des “ondes”, alors que personne n’a peur d’un bon feu de bois qui chauffe bien, avec plein d’infrarouges.
Le 24/01/2018 à 16h55
#11
La vraie question est bien là en effet.. A l’heure d’un changement massif (certes lent et progressif) des modes de consommation, proposer de tels produits va à l’encontre de tout ça.
Pour certaines applications, il y a un réel besoin. Par exemple, charger une brosse à dent électrique sans fil, c’est quand même mieux en terme de sécurité à cause de l’eau, etc.
Mais pour un smartphone, tablette, pc, etc, le seul argument, le seul besoin, c’est “le confort”. Pas de raisons sous-jacentes.
Et cette question est assez difficile à éluder, les fabriquants ne détaillent pas grand chose…
Sur wikipédia, ça parle de “50 à 95%”. Cool, ça fait rêver finalement. Sauf que la référence vient d’un article clubic (lol) qui citait ….. Qi (re-lol).
Dans l’industrie, on dispose de rendements jusqu’à 65% dans des environnements bien contrôlés (le chargeur et l’appareil chargé). Alors dans les applications grand-public, personnellement je ne crois même pas aux 50% !
Vivement un test avec un ampèremètre de chaque côté qu’on soit bien fixé sur la chose !
Edit: Ikéa vend ce genre de chargeurs depuis un an environ, il doit bien y avoir des curieux qui ont déjà mesuré les rendements !
Le 24/01/2018 à 17h36
#12
Je pense qu’il parlait des ondes radio, pas de l’infrarouge.
C’est toujours dans le spectre electromagnetique ok, mais avoir plusieurs dizaines de V/m h24 sur la bande radio ne me plaît guère aussi.
Le 24/01/2018 à 17h43
#13
Dans la bande radio, franchement, rien à faire.
Vu qu’on est très loin des UV, on ne craint rien. Le seul truc qui pourrait arriver, selon la fréquence et l’intensité (surtout), c’est un effet thermique (comme un feu de bois ou un truc radiant chauffant, ou un four à micro-ondes en étant dedans). Le jour où ton chargeur à induction (ou à IR) te réchauffe, préviens-moi :-) .
Le 24/01/2018 à 17h57
#14
Le 24/01/2018 à 19h41
#15
Le 24/01/2018 à 19h41
#16
C’est quoi le pied d’éléphant à Tchernobyl ?
Note qu’on peut aller se faire bronzer à Tchernobyl, mais il ne faut pas y habiter à l’année (encore que certains y sont retourné, des vieux en tous cas, sans parler des animaux qui se portent d’autant mieux qu’il n’y a plus d’hommes dans la zone).
Les IR aussi pénètrent un peu, tout comme les UV. Ça n’est absolument pas un critère. Les neutrinos pénètrent aussi en permanence, par exemple.
Le 24/01/2018 à 19h43
#17
Non, 1000 W/m².
C’est une puissance reçue, en plein soleil (plutôt pas trop bas dans le ciel).
(ironique de mettre un “capello” quand on se plante royalement)
Les Wh sont une mesure d’énergie, pas de puissance. On peut effectivement avoir les statistiques sur le nombre de kWh/an reçus en moyenne au sol dans différents endroits (j’ai plusieurs cartes de France du genre).
Pour être complet : « le calcul et les mesures par satellite montrent que la Terre reçoit de sa part un rayonnement d’une puissance moyenne de 1361 W/m². C’est la puissance reçue par une unité de surface qui serait perpendiculaire aux rayonnements juste au-dessus de l’atmosphère terrestre. […] Du fait de l’atmosphère, 70 % environ arrivent au sol » -> environ 1000 W/m²
Le 24/01/2018 à 22h01
#18
J’ai quand même du mal à imaginer qu’on puisse générer du courant électrique exclusivement avec de l’infrarouge …
Le procédé est le même avec les panneaux solaires ?
Le 24/01/2018 à 22h10
#19
De ce que j’ai vu sur leur site, l’idée est comparable. Le récepteur génère de l’électricité avec une cellule photovoltaïque à partir de la lumière infra-rouge reçue.
Le 24/01/2018 à 23h20
#20
1361 W/m² c’est le rayonnement qu’on recevrait si la terre était un disque plat perpendiculaire au soleil. " />
Cinq lignes plus sur le même article de wikipedia, après prise en compte de l’aspect sphérique de la Terre, on a bien: “Soit une puissance moyenne de 340 W/m² au sol”
Et comme la terre tourne sur elle même, on ne reçoit cette puissance que pendant 12 heures (en gros),. On obtient une énergie moyenne reçue par jour = 340 W/m² x 12h = 4080 Wh/m²
En France on est en dessous de la moyenne dans le nord (3000 Wh/m²) et au dessus dans le sud (4600 Wh/m²). Environ 3200 Wh/m² en moyenne.
Le 24/01/2018 à 23h24
#21
" />
Punaise mais faut arrêter le sketch à un moment.
On s’en fout de la puissance moyenne, je parlais de ce que tu recevais sur le corps quand le soleil est relativement haut dans le ciel, et ça correspond à 1000 W/m². C’est un chiffre qui n’a pas changé depuis que je suis né (évidemment) et que j’ai retenu depuis que je suis ado (et c’est le bon chiffre, qui n’est pas indiqué explicitement dans l’article, mais qu’on trouve ailleurs et qui correspond à ~ 70 % de 1360 W/m²). " />
Le 24/01/2018 à 23h34
#22
SI tu es si certain de toi, va corriger l’article de wikipedia en remplaçant “une puissance moyenne de 340 W/m² au sol” par “une puissance moyenne de 1000 W/m² au sol”.
Remarque bien que ton chiffre permettrait d’expliquer le réchauffement climatique: c’est une erreur de calcul faite par des amateurs en physique. #ironie
Le 24/01/2018 à 23h36
#23
MAIS CE N’EST PAS LA PUISSANCE MOYENNE DONT JE PARLE.
Là tu trolles c’est pas possible.
(dernière tentative : l’article de wikipedia est correct, c’est même là-dessus qu’on peut se baser pour le chiffre de 1000 W/m² au sol - AU SOL - dont j’ai rappelé le calcul 2 fois déjà. Faut lire tous les mots dans une définition ou affirmation)
Le 24/01/2018 à 23h55
#24
Ah… tu ne va donc pas corriger l’article de wikipedia ? Ni les cartes de mesure de l’irradiation.
Je suis déçu… " />
Bisous quand même… " />
Le 25/01/2018 à 06h41
#25
« Cette technologie est la première au monde à fournir de l’énergie directement à la souris, éliminant le besoin d’une batterie. Le résultat est une souris de jeu sans fil”
Mouais, je me souviens très bien avoir acheté une souris sans fil et sans batterie dans le passé. Certes c’était une merdouille chinoise mais c’était il y a bien plus de 10 ans et ça m’avait pas coûté 20 balles.
Le 25/01/2018 à 08h37
#26
Le 25/01/2018 à 09h02
#27
Le 25/01/2018 à 09h11
#28
Moi j’attendrai de connaitre la/les frequence(s) précise(s) des ondes émises, et plusieurs études sur leur impact.
Raisonner en macro-blocs de fréquence (IR, radio, etc) n’a pas de sens, en chimie les molécules absorbent des fréquences precises
Le 25/01/2018 à 09h24
#29
Le pied d’éléphant, c’est le surnom donné à la chose qui a coulé dans les sous-sols du réacteur. Mélange de combustible, des équipements destinés à le manipuler et de cuve/béton fondus. Probablement un des trucs les plus radioactifs sur terre. Il me semble avoir lu que la DL50 de radiation s’obtient en quelques minutes à côté de ce truc. Même en faire des photos a longtemps été compliqué.
Sinon bien sûr que si la pénétration est un critère de la dangerosité d’un onde.
Exemple les micro-ondes. C’est dangereux ‘primairement’ parce que ça rentre en résonance avec l’eau, mais si ça pénétrait pas dans le corps, ça le serait nettement moins : exposés, on aurait la surface de la peau qui chauffe, ça serait vite désagréable (voire carrément brulant), et on réagirait immédiatement. Avec la pénétration, ça chauffe l’intérieur, là où il n’y a pas de récepteur de chaleur, et ça peut faire bien plus de dégâts avant qu’on ait une chance de s’en apercevoir (surtout avec l’effet qui fait que ça chauffe pas de façon homogène).
Pour ‘les ondes’ de façon plus générales, ceux qui en ont peur ont généralement peur d’effets à long terme, notamment du cancer. Cette peur n’est pas forcément justifiée, mais il faut reconnaitre qu’il est bien plus raisonnable de craindre ce genre de choses si ça peut toucher des cellules au renouvellement plus lent que la peau, qui serait la seule touchée s’il n’y a pas de pénétration des ondes dans le corps.
Je ne dis ni ‘si ça pénètre c’est dangereux’ ni ‘si ça pénètre pas c’est pas dangereux’, mais qu’il semble logique d’être plus craintif vis-à-vis des ondes qui pénètrent. De même qu’il semble plus logique d’être plus craintif par rapport à un flux de quelques dizaines de W que par rapport à un flux de quelques mW.
La vérité étant évidemment dans les études épistémologique (je ne connais pas l’état de l’art en la matière, à ma connaissance, transférer quelques dizaines de W par ondes électromagnétiques dans tous les foyers, c’est quelque chose d’assez nouveau, sauf pour certaines plages de longueur d’ondes bien connues, notamment visible et IR).
Enfin, je sais bien qu’en choisissant soigneusement ses longueur d’ondes, on peut éviter l’absorbion par les tissus humains. Je sais aussi qu’en apportant du soin à la conception de ses batteries au lithium on peut éviter qu’elles explosent… pourtant il existe des tas de batteries low-cost mal foutues qui explosent. C’est plus ça qui m’inquiète que la théorie qui permet sans aucun doute d’imaginer des appareils sans danger : comment est-ce que ce sera implémenté? est-ce que les fabricants low-cost feront des efforts suffisants pour taper dans les longueurs d’onde qui ne sont pas absorbées? Quelles garantie on pourra avoir que ce qu’on achète a été conçu avec soin de ce point de vue-là…
La question se posait moins avec les téléphones, à la fois parce que la puissance en jeu était bien plus faible, mais aussi parce qu’une qualité minimale était requise pour que le système ait une chance de fonctionner (si tu tapes pas suffisamment proche des longueur d’ondes de l’antenne, c’est 0 communications).
Bref, c’est un peu plus compliqué qu’une simple affaire de W/m²
Le 25/01/2018 à 09h24
#30
Le 25/01/2018 à 09h38
#31
Le 25/01/2018 à 09h38
#32
Sauf erreur de ma part, le 340W/m² de moyenne prend déjà la nuit en compte, soit ~3000kWh/m²/an. Par contre, il ne prend pas en compte la réflexion / absorption par l’atmosphère (dont les nuages), la latitude à la quelle on se trouve, etc… ce qui explique vraisemblablement le facteur 2 entre ma version et la tienne.
Mais en même temps, 300, 800, 2000W, on s’en fout, l’idée est qu’on reçoit nettement plus en puissance de la part du soleil que ce qu’il est question de transmettre ici… ce qui illustre que ‘les ondes’ ne sont pas toutes dangereuses, mais oublie que la puissance n’est qu’un facteur de dangerosité parmi bien d’autres.
Le 25/01/2018 à 09h43
#33
Le 25/01/2018 à 09h43
#34
Le 25/01/2018 à 09h46
#35
Le 25/01/2018 à 09h54
#36
Le 25/01/2018 à 09h56
#37
Le 25/01/2018 à 10h00
#38
Note que vu le rendement d’un panneau solaire, de l’ordre de 20 à 25 % dans le grand public, ça explique pourquoi ce n’est pas si intéressant, car avec 1 m² de panneau solaire, au mieux tu as 250 W en plein soleil autour de midi et vers l’été, ce qui est peu au vu des besoins d’un ménage (on a des abonnements qui permettent en pointe d’avoir 6 ou 9 kW), et en considérant que si tu stockes cette énergie, il y a des pertes.
De nos jours, si c’est juste pour l’éclairage, avec les LED ça pourrait suffire, mais il y a tout le reste ; et un joueur avec un gros PC avec carte graphique a besoin de nettement plus, par exemple :-) .
Le 25/01/2018 à 10h08
#39
Le 25/01/2018 à 10h42
#40
Le 25/01/2018 à 12h08
#41
La vrai question est le rendement, comme indiqué précédemment et en condition réelle, parce que des milliards d’appareils rechargé comme ça quotidiennement, ça fait une belle perte énergétique par rapport à un chargeur classique… et ça doit représenter un paquet de centrales…
Le 25/01/2018 à 13h27
#42
Le 25/01/2018 à 15h49
#43
Le 25/01/2018 à 15h59
#44
Le 25/01/2018 à 16h20
#45
Le 25/01/2018 à 16h26
#46
Effectivement il y avait la touche un peu complotiste sur l’agence de certification, mais sinon il était bien question de puissance :
« Là pour le coup, des ondes capables de transporter et de fournir des équipements en dizaines de watts sur de grosses distances quand même ».
Bref, passons à autre chose.
Le 25/01/2018 à 16h57
#47
Euh oui, ça parle de puissance, et alors?
Son message est en substance ‘il existe des conditions dans lesquelles une forte puissance m’inquiète’. Ta réponse est ‘he ducon, regarde une condition dans laquelle une forte puissance est inoffensive’, ce qui est factuellement vrai (en dehors des deux premiers mots qui sont hautement subjectifs), mais ne contredit absolument pas son affirmation.
Il me semblait pourtant t’avoir déjà vu te présenter comme un scientifique, pour tout, il existe, et leurs négations respectives, ça devrait te parler.
Le 26/01/2018 à 07h05
#48
Le 26/01/2018 à 10h26
#49
Il faut dire que déployer en masse de grands panneaux solaires en orbite (je ne sais laquelle, géostationnaire probablement, ce qui est plus cher qu’en orbite basse), ça doit coûter extrêmement cher.
Le 26/01/2018 à 13h45
#50
pour des panneaux solaires en orbite le géostationnaire ne serait pas optimum - quand la “station” passe dans l’ombre de la Terre elle ne donne plus grand chose…
Du point de vue spatial, le mieux serait sans doute le point de Lagrange L1 du système Terre/Soleil. Avec du coup la question de l’envoi de l’énergie au sol… pas simple ! L4 ou L5 éventuellement, mais ça ferait loin pour transmettre le faisceau…
Ou alors, avec la même question, une orbite polaire qui permettrait une exposition constante au Soleil.
Ah, et sur le coût d’envoi… clairement, envoyer au point L1 doit être plus cher qu’en géostationnaire… bon, on oublie pour l’instant, j’imagine…
Le 26/01/2018 à 14h29
#51