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Lutte contre la haine : un rapport invite le gouvernement à réformer le statut des hébergeurs

Poudre de Berlin pinpin

Lutte contre la haine : un rapport invite le gouvernement à réformer le statut des hébergeurs

Le 06 février 2018 à 09h43

Comment mieux lutter contre les messages de haine sur Internet ? Un rapport commandé par le Premier ministre formule plusieurs pistes. Parmi elles, une refonte du statut des hébergeurs, outre l'arrivée de brigades de veilles en ligne.

Après des travaux menés de septembre à décembre, l'Inspection générale de l'administration (IGA) et celle de l'éducation nationale constate aujourd'hui que « les statistiques disponibles fondées sur l’enregistrement des plaintes ne permettent pas en l’état de conclure à une augmentation massive des paroles et actes racistes ».

Ainsi, les appels à la haine ou à la discrimination représentent 10 % des 170 000 signalements faits en 2016 sur la plateforme dédiée Pharos. Un chiffre hasardeux car dépendant des faits d’actualité.

Malgré cette prudence, l'IGA considère qu’ « Internet semble être le réceptacle d’une explosion des contenus racistes notamment depuis le développement du web 2.0 ». Les causes ? Longévité, itinérance, « anonymat » des messages, extraterritorialité, viralité…

Si le rapport ne conteste pas que la législation s’est durcie notamment avec la loi relative à l'égalité et à la citoyenneté du 27 janvier 2017, il retient que le cadre actuel n’est plus vraiment adapté à cette lutte.

En particulier, les intermédiaires techniques bénéficient aux yeux de l'IGA d’un cadre beaucoup trop protecteur. Selon la loi sur la confiance dans l'économie numérique, ils ne doivent supprimer les contenus explicitement illicites qu’une fois alertés par un tiers.

Outre cette contrainte, instaurée pour ne pas casser dans l'oeuf ce secteur et protéger la liberté d'expression, les acteurs en ligne sont jugés trop peu coopérants, s’abritant derrière des conditions générales d’utilisations trop imprégnées de la conception américaine de la liberté d’expression... 

Le décor posé, plusieurs canaux sont imaginés pour aiguiser cette lutte.

Une loi coercitive envers les plateformes inspirée de l'Allemagne

Le rapport préconise en premier lieu de suivre l’exemple allemand et donc « d’adopter une loi coercitive envers les plates-formes » . Une piste jugée plus pertinente par exemple qu’une simple tour de vis des sanctions pénales.

Outre-Rhin, cette loi d’octobre 2017 portant renforcement de l’application de la loi sur les réseaux sociaux « impose aux opérateurs concernés d’établir un rapport détaillé des signalements, cadre précisément les procédures de mise en oeuvre des signalements, prescrit les conditions d’une autorégulation effective, prévoit un régime d’amendes réglementaires pouvant atteindre 5 M€. »

Une nouvelle catégorie d'intermédiaire

De notre côté du fleuve, l'IGA suggère dans le même temps de créer une nouvelle catégorie d’intermédiaire, aux côtés des traditionnels hébergeurs et fournisseurs d’accès.

Ces propos sont remarquables car ils renvoient directement à ceux de Mounir Mahjoubi. Il y a une quinzaine de jours, interrogé au FIC de Lille sur la future loi contre les fausses informations, le secrétaire d’État au Numérique a plaidé lui aussi pour ce « troisième statut ». Les sources d'inspiration connues sont plus anciennes : voilà des années que des propositions parlementaires, outre l’industrie culturelle, militent en ce sens... 

Sur sa lancée, le rapport demande également de revoir le formalisme jugé « excessif » des notifications adressées aux intermédiaires. L’enjeu au final ? « Poursuivre effectivement les plates-formes défaillantes, d’intégrer la responsabilité des personnes morales, obliger un rendu compte des moyens mis en oeuvre en matière de modération et, enfin, introduire des sanctions effectivement dissuasives pour les personnes […] concernées ».

Bien entendu, il serait judicieux que ce cadre législatif soit porté au niveau européen afin de propager la stratégie franco-allemande auprès de tous les États membres (p.46 du rapport). Accessoirement, cela permettrait surtout de solidifier ces régimes nationaux qui risquent de ne pas être dans les clous de la directive de 2000 sur la société de l’information…

Des « brigades de veilles » issues de la réserve citoyenne

D’autres solutions sont prônées comme un appel à projets visant « une forte mobilisation citoyenne (empowerment) en associant le tissu associatif et les professionnels de l’Internet ». Les auteurs imaginent même des « brigades de veille issues de la réserve citoyenne », outre « des démarches collectives de testing » et « des initiatives de contre-discours de type « Seriously » ou « Respect Zone » ».

« Ces actions impulsées par le ministère de l’Éducation nationale et mises en oeuvre par les établissements scolaires – mais également d’enseignement supérieur – pourront aussi porter sur les mécanismes de propagation des fausses rumeurs et informations », est-il ajouté en conclusion du volet dédié aux nouvelles technologies.

Ces quelques lignes permettent aujourd'hui de présager une grande loi fourre-tout, entre « fake news », lutte contre les appels à la haine en ligne et surtout, remise en cause du statut des intermédiaires.

Commentaires (46)

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OlivierJ a écrit :



Ces “brigades” sont des gens normaux sans aucun pouvoir particulier.





Tu as pourtant l’habitude d’argumenter sans feindre d’ignorer le sens des termes employés.



Tu ne peux pas prétendre que ces milices civiles/brigades “citoyenne-civique”, n’est pas une formule nécessairement connotée, qui en germe porte toutes les dérives possibles.


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C’est toi qui passe du terme de brigade au terme de milice, ce dernier étant effectivement assez mal vu en France depuis les année 40.

Je dis juste qu’il ne faut pas crier au loup et tout surinterpréter, on n’aura pas de “milice” du Net. On a des commentateurs qui agitent le spectre de la terrible censure à la moindre déclaration de vouloir contrôler un peu les débordements. On est en 2018 et je ne vois toujours pas de censure.



Enfin, d’une certaine façon, on a l’impression que sur Twitter par exemple on a très vite des groupes divers sur le dos dès qu’on écrit quelque chose qui peut déplaire à n’importe qui (je ne parle pas pour moi mais pour ce que je constate). Il faut dire qu’il suffit de 3 gugusses pour semer la mouise.



PS : et sur Twitter j’ai gardé dans ma liste un type de la patrio/facho/idiosphère histoire de ne pas être dans mon tunnel cognitif, quand je vois ce qu’il “like” ou RT, et les commentaires sur ces trucs, je peux te dire que la haine (plus ou moins marquée) se porte bien, et que la censure semble inexistante.

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En France comme en Allemagne l’extrême droite et la xénophobie montent à cause de la liberté d’expression sur Internet? <img data-src=" />



Et pas plutôt à cause des politiques de baisse des salaires, de monté du chômage, de délocalisation et de cadeaux fiscaux aux milliardaires? Internet bouc émissaire facile pour ceux qui n’assument pas leur servilité aux héritiers rentiers <img data-src=" />

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…des conditions générales d’utilisations trop imprégnées de la conception américaine de la liberté d’expression…



«testing » … « Seriously » ou « Respect Zone »





Ce n’est pas la cohérence qui les étouffe <img data-src=" />

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OlivierJ a écrit :



C’est toi qui passe du terme de brigade au terme de milice, ce dernier étant effectivement assez mal vu en France depuis les année 40.

Je dis juste qu’il ne faut pas crier au loup et tout surinterpréter, on n’aura pas de “milice” du Net. On a des commentateurs qui agitent le spectre de la terrible censure à la moindre déclaration de vouloir contrôler un peu les débordements. On est en 2018 et je ne vois toujours pas de censure.



Enfin, d’une certaine façon, on a l’impression que sur Twitter par exemple on a très vite des groupes divers sur le dos dès qu’on écrit quelque chose qui peut déplaire à n’importe qui (je ne parle pas pour moi mais pour ce que je constate). Il faut dire qu’il suffit de 3 gugusses pour semer la mouise.





Le terme de brigade est pour moi tout aussi connoté que celui de milice, ils sont d’ailleurs synonymes de mots très similaires voire des mêmes, puisque tu veux jouer sur les mots: milice brigade

&nbsp;

Pour la deuxième partie de ton propos tu illustres parfaitement le risque de dérive. Il est effectivement devenu très difficile de s’exprimer (sur twitter, facebook mais encore et tout simplement publiquement) sans rameter des myriades de militants de telles ou telles cause/opinion. Mais cela n’implique pas nécessairement des appels à la haine. Juste des invectives débiles ou des formules péremptoires et autres jugements de valeurs à l’aune d’idées préconçues, voire de superstitions.



La différence est qu’en cas d’appel à la haine (entre autre) les auteurs (et les intermédiaires sous certaines conditions) peuvent être sanctionnés pénalement, pour le reste il s’agit d’accepter l’expression de tous, même des cons (sachant qu’on l’est aussi soi-même aux yeux d’autres).


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ragoutoutou a écrit :



…le peuple a massivement voté pour mettre  certaines sources de certains maux au pouvoir…







18% des inscrits au premier tour pour Macron, le massivement est de moins en moins crédible <img data-src=" />


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ProFesseur Onizuka a écrit :



En France comme en Allemagne l’extrême droite et la xénophobie montent à cause de la liberté d’expression sur Internet? <img data-src=" />





Non, mais internet donne plus facilement de la visibilité. Avant, ça devait se limiter aux consommateurs présents au Balto, aux licenciés de clubs de foot, ce genre de chose. Il suffit de peu de gens (finalement) pour faire du battage sur les réseaux, au milieu de l’immense majorité silencieuse (et peut-être désabusée).



I.E. Avec 60-70% d’abstention, les ~10% de frontistes (du total des inscrits) ont tout de suite l’air plus importants/impressionnants (schématique).



La vraie question (qui rejoint un peu ton propos) est peut-être : « Pourquoi tous ces gens se sont-ils détournés du politique et sont-ils prêts à laisser la main à n’importe qui ? »


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crocodudule a écrit :



Pour la deuxième partie de ton propos tu illustres parfaitement le risque de dérive. Il est effectivement devenu très difficile de s’exprimer (sur twitter, facebook mais encore et tout simplement publiquement) sans rameter des myriades de militants de telles ou telles cause/opinion. Mais cela n’implique pas nécessairement des appels à la haine. Juste des invectives débiles ou des formules péremptoires et autres jugements de valeurs à l’aune d’idées préconçues, voire de superstitions.





Tu parles de risque de dérive, mais là je parlais d’une autre dérive, existante, qui n’a pas de rapport avec la lutte contre la haine.

Quand tu parles des myriades de militants, ce que je vois le plus souvent c’est que ce sont plutôt les modérés qui se “tapent” des militants d’un bord plus ou moins extrême ; alors que dans l’idiosphère, souvent ils sont assez tranquilles entre eux, les gens plus raisonnables hésitant à se lancer dans le marécage (parfois j’ose, en y allant mollo, pas encore reçu de menace de mort).







crocodudule a écrit :



La différence est qu’en cas d’appel à la haine (entre autre) les auteurs (et les intermédiaires sous certaines conditions) peuvent être sanctionnés pénalement





En théorie oui (ça arrive parfois), mais souvent c’est en toute impunité.



D’ailleurs j’avais lu un article où pour une fois des “haters”/trolls qui avaient posté des saloperies ou menaces de violences envers une femme ont été retrouvé et sont passés devant un juge ; étrangement ils faisaient moins les malins que derrière leur clavier. Je n’arrive pas à retrouver l’article, c’était comme celui-ci :

https://www.buzzfeed.com/davidperrotin/quand-des-trolls-tres-surs-deux-sur-twitt… c’est gratiné.

J’ai lu celui-ci qui se pose les questions de pourquoi la haine en ligne et comment essayer de lutter contre :

http://www.leblogducommunicant2-0.com/2017/02/12/trolls-haters-contenus-haineux-… .


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Je ne suis pas sur que l’extrême droite ait plus de voix, j’ai plutôt l’impression que ce sont les partis traditionnels qui en ont moins.

Les propos haineux ont toujours existé sur internet (10% me semble une bonne moyenne) et il existe des moyens de les contrer. Des Trolls attaquants Charlie Hebdo sur facebook ont ainsi été condamné à des peines de prison ou/et des amendes.

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OlivierJ a écrit :



Tu parles de risque de dérive, mais là je parlais d’une autre dérive, existante, qui n’a pas de rapport avec la lutte contre la haine.

Quand tu parles des myriades de militants, ce que je vois le plus souvent c’est que ce sont plutôt les modérés qui se “tapent” des militants d’un bord plus ou moins extrême ; alors que dans l’idiosphère, souvent ils sont assez tranquilles entre eux, les gens plus raisonnables hésitant à se lancer dans le marécage (parfois j’ose, en y allant mollo, pas encore reçu de menace de mort).





Mais je ne te dis pas le contraire sur le fait que l’expression sur twitter, facebook, voire dans des réunions publiques devient très difficile, et qu’il en ressort très rarement un débat constructif. J’en suis au point où je ne regarde plus les commentaires sur les sites d’actualité et même je préfère les sites (comme Marianne par exemple) qui masquent par défaut les commentaires.



De même, il n’est pas rare que certains fanatiques s’organisent en petit groupe pour squatter les fils d’actualités (et on pense inévitablement tous les deux à certains militants des extrêmes notamment à droite), avant de retourner ronronner entre eux sur leurs forums et sites dédiés.



Néanmoins, ce constat ne peut pas justifier que des polices de la pensée “labellisée” soit organisées pour répandre la bonne parole avec le soutien des pouvoirs publics.



L’impossibilité de débattre de façon constructive ne se résoudra certainement pas par ce moyen, qui en plus d’être potentiellement dangereux, renforcera le sentiment de tous les complotistes qui pensent que le gouvernement les manipule (en autres).



C’est l’enseignement du respect de l’expression de l’autre et d’un art du débat (qui d’ailleurs est enseigné depuis l’antiquité et encore dans certaines formations), qui permettra d’arriver à retrouver des espaces d’expression.



Il y a un constat simple que tu peux aller expérimenter: va à une audience de comparution immédiate et tu vas y voir une forte majorité de gens qui ne savent pas s’exprimer. Je ne parle pas de ne pas faire de PhAutteZ, mais qui sont simplement incapables de dialoguer. Certains prennent pour une agression la vérification d’identité faite par le Président du Tribunal en début d’audience, ou encore lorsque l’avocat interroge son client avant l’audience pour comprendre simplement les faits et connaître le parcours du type.



Regardes ici, combien d’interventions sans que le commentateur ne lise simplement l’article ?

&nbsp;





OlivierJ a écrit :



En théorie oui (ça arrive parfois), mais souvent c’est en toute impunité.



D’ailleurs j’avais lu un article où pour une fois des “haters”/trolls qui avaient posté des saloperies ou menaces de violences envers une femme ont été retrouvé et sont passés devant un juge ; étrangement ils faisaient moins les malins que derrière leur clavier. Je n’arrive pas à retrouver l’article, c’était comme celui-ci :

https://www.buzzfeed.com/davidperrotin/quand-des-trolls-tres-surs-deux-sur-twitt… c’est gratiné.

J’ai lu celui-ci qui se pose les questions de pourquoi la haine en ligne et comment essayer de lutter contre :

http://www.leblogducommunicant2-0.com/2017/02/12/trolls-haters-contenus-haineux-… .





Sauf cas particuliers (intermédiaires étrangers ou commentateur aux connaissances suffisantes pour se dissimuler via proxy etc…),&nbsp; nous disposons d’une réglementation suffisante permettant de poursuivre les auteurs de tels propos (voire les intermédiaires).

&nbsp;


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crocodudule a écrit :



Néanmoins, ce constat ne peut pas justifier que des polices de la pensée “labellisée” soit organisées pour répandre la bonne parole avec le soutien des pouvoirs publics.





Je précise un point important : la lutte contre la haine n’a pas de rapport avec la couleur politique du gouvernement en place (ou la critique de ce gouvernement), ça devrait être une volonté commune à l’essentiel des partis politiques (bon pour le FN c’est pas gagné, chez Méluche c’est pas toujours sympa non plus dans un style différent).







crocodudule a écrit :



L’impossibilité de débattre de façon constructive ne se résoudra certainement pas par ce moyen, qui en plus d’être potentiellement dangereux, renforcera le sentiment de tous les complotistes qui pensent que le gouvernement les manipule (en autres).





Pour les complotistes confirmés, c’est déjà “mort” de toutes façons :-) ( &lt;- en fait c’est pas drôle).

Mais il ne s’agit pas de débat ici, il s’agit de discours plus ou moins haineux ou menaçant. On peut très bien critiquer sans haine ni mots enflammés.







crocodudule a écrit :



C’est l’enseignement du respect de l’expression de l’autre et d’un art du débat (qui d’ailleurs est enseigné depuis l’antiquité et encore dans certaines formations), qui permettra d’arriver à retrouver des espaces d’expression.





Aller intervenir sur des forums où la haine se répand plus qu’ailleurs, c’est justement essayer de ramener à des propos plus respectueux, par la raison.

J’ai un pote pas mal à gauche (mais pas extrême) qui pendant la campagne allait avec des camarades militants commenter sur des forums FN ou assimilé, en mode sage pour essayer de faire évoluer les mentalités et démonter tranquillement les trucs faux. C’est un sacerdoce… et l’efficacité ne doit pas être énorme.







crocodudule a écrit :



Il y a un constat simple que tu peux aller expérimenter: va à une audience de comparution immédiate et tu vas y voir une forte majorité de gens qui ne savent pas s’exprimer.





Là tu soulignes le fait que ce sont souvent des gens peu outillés (et pas toujours très futés) qui se retrouvent devant la justice. Des avocats en parlent mieux que moi (Eolas l’a déjà fait par ex).

Mais pour les “haters” en ligne, ce n’est pas toujours ce genre de profil.







crocodudule a écrit :



Sauf cas particuliers (intermédiaires étrangers ou commentateur aux connaissances suffisantes pour se dissimuler via proxy etc…),  nous disposons d’une réglementation suffisante permettant de poursuivre les auteurs de tels propos (voire les intermédiaires).





Oui mais là on parle de faire mieux en terme de lutte contre ce type de propos, pas forcément purement par une réponse judiciaire, pas toujours possible (les tribunaux sont déjà bien occupés en plus).


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Et les législatives? Elles ne comptent pas?



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“Les gens doivent assumer leur paroles et écrits” : c’est exactement ça que je dis.Soit le site les assument, soit il exige de ses visiteurs leur identité pour ne pas avoir à assumer pour eux.

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Va donc signaler les 300 comm racistes/xénophobes sous un article du Figaro, ce n’est pas faisable et tout est fait pour te décourager (ça te fait quitter la page et quand tu reviens tu es tout en haut de la liste, faut cliquer 2-3 fois…etc).

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zeldomar a écrit :



Va donc signaler les 300 comm racistes/xénophobes sous un article du Figaro, ce n’est pas faisable et tout est fait pour te décourager (ça te fait quitter la page et quand tu reviens tu es tout en haut de la liste, faut cliquer 2-3 fois…etc).





Tu n’es pas obligé de signaler via le formulaire. C’est d’ailleurs un peu light si tu veux préserver tes recours contre les auteurs des commentaires mais encore le site.



Je fais d’abord un constat d’huissier, puis je fais un courrier AR avec l’ensemble des précisions exigées sur les commentaires, et éventuellement je fais un signalement via le formulaire du site s’il n’y a pas 36 coms.


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zeldomar a écrit :



Va donc signaler les 300 comm racistes/xénophobes sous un article du Figaro, ce n’est pas faisable et tout est fait pour te décourager (ça te fait quitter la page et quand tu reviens tu es tout en haut de la liste, faut cliquer 2-3 fois…etc).





Il y à pas de modération officielle ?


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Pour le coup je ne partage pas ton “optimisme” (ce n’est pas le mot approprié mais tu vois ce que je veux dire).



Autant je comprends que Macron aie tendance à mépriser les journalistes “en général” (je lis des torchons à peu près sur tous les “grands journaux d’information”, il y a des “journalistes” qu’il faudrait renvoyer en primaire), autant je ressens tout de même une tendance de fond à vouloir réellement contrôler l’information qui circule.



Si tu ajoutes à ce ressenti, tout à fait personnel il est vrai, la haine viscérale et factuelle que portent bon nombre de politiques et de dirigeants de grands groupes envers un média qui a, par essence, le moyen de 1) leur mettre le nez devant leur propre merde, comme les chatons et 2) s’assurer que les gros foutages de gueule réellement mauvais pour le monde en général persistent dans la mémoire collective…



Je trouve que ce type de disposition, sous couvert de “regardez on est raisonnable d’ailleurs on fait appel à des gens normaux” constitue un parfait cheval de Troie pour un contrôle d’opinion plus insidieux (et àma plus efficace) que de “simples” désindexations ou blocages.

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skankhunt42 a écrit :



Il y à pas de modération officielle ?





Si…. à L’Elysée.<img data-src=" />


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Citan666 a écrit :



Autant je comprends que Macron aie tendance à mépriser les journalistes “en général”





D’où tu penses que Macron aurait cette tendance ?

Perso je ne pense pas qu’on doive mépriser “les journalistes”, on ne peut pas mettre dans le mec sac ceux qui sont mauvais avec tous les autres qui font un travail correct.







Citan666 a écrit :



autant je ressens tout de même une tendance de fond à vouloir réellement contrôler l’information qui circule.





Je ne pense pas, car n’importe qui avec un peu d’expérience sait que c’est impossible, encore moins possible à notre époque avec tous les moyens de communications, avec des médias divers (télés, radios, journaux, sites), et où on aime le “buzz”.







Citan666 a écrit :



Si tu ajoutes à ce ressenti, tout à fait personnel il est vrai, la haine viscérale et factuelle que portent bon nombre de politiques et de dirigeants de grands groupes envers un média





Oui c’est personnel parce que je ne vois pas ça du tout. Tu parles du “média” que serait le Web ? Mais ça n’est pas un média, c’est tous les médias possibles, des classiques à tous les blogs obscurs, en passant par Twitter, FB et compagnie.







Citan666 a écrit :



qui a, par essence, le moyen de 1) leur mettre le nez devant leur propre merde, comme les chatons et 2) s’assurer que les gros foutages de gueule réellement mauvais pour le monde en général persistent dans la mémoire collective…





À ce sujet, une des rares émissions qui le fait assez bien régulièrement, c’est Quotidien de Yann Barthès (qu’on l’apprécie ou pas). C’est même pas le Web.







Citan666 a écrit :



Je trouve que ce type de disposition, sous couvert de “regardez on est raisonnable d’ailleurs on fait appel à des gens normaux” constitue un parfait cheval de Troie pour un contrôle d’opinion plus insidieux (et àma plus efficace) que de “simples” désindexations ou blocages.





Faut pas pousser non plus.

Ça ne tient pas.


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OlivierJ a écrit :



D’où tu penses que Macron aurait cette tendance ?



Les journalistes sont riches? Non. Ca suffit largement pour qu’il les méprise.


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C’est même pas drôle.

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OlivierJ a écrit :



C’est même pas drôle.

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Normal, ce n’était pas censé l’être.


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Si, les commentaires sont validés à priori, mais bizarrement censure ceux qui critiquent les comm raciste, mais laisse tout à fait passer ces dernier.

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zeldomar a écrit :



Si, les commentaires sont validés à priori, mais bizarrement censure ceux qui critiquent les comm raciste, mais laisse tout à fait passer ces dernier.





Oui c’est pas vraiment normal… C’est quand tu vois ce genre de truc ( entre autres ) que tu te dis qu’une “police du net” serais une bonne idée.


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si on ne peut même plus appeler au meurtre tranquillou dans la section commentaires du Figaro … effectivement: la liberté d’expression est en danger.

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Et,allez ….encore une liberté en moins et on crache sur la neutralité du net …



Et, pis , quid de la définition de la moralité … que chacun a sa sauce et même un pays ne sait même pas la définir correctement.



Et un hébergeur n’aura que cela a faire de surveiller ce que les gens font ….



Un peu comme qqun qui tue avec sa voiture ,faut condamner le constructeur …allez zou .



Pour moi,si des gens se trouvent sur des sites douteux …c’est qu’ils le cherchaient ….



On ne tombe pas par hasard sur un site prônant tel ou tel chose …à un moment faut assumer ses actes et ne pas donner d’importance à des dires d’autrui m’enfin.

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Oui bien sur l’hebergeur va surveiller tout le contenu du web, non seulement il a que ca a fouttre, et puis techniquement j’en parle même pas.

Sur fond de bonnes pensées y a tellement de médiocrité et de bétises dans la plupart de ces assoc que ca en devient lamentable.

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Papa Panda a écrit :



Et,allez ….encore une liberté en moins et on crache sur la neutralité du net…





Sans me prononcer sur la pertinence de ce type de réforme, elle n’a rien à voir avec la neutralité du Net.


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Ben à grand coup de filtres, d’IA, de minage d’information, les hébergeurs les plus riches mettront en place un système de censure automatique. Les hébergeurs les moins friqués où ayant un sens éthique par rapport aux libertés individuelles ne pourront pas suivre et disparaîtront.



Il suffit de voir comment pour les questions de droit d’auteur, l’équilibre n’a pu être trouvé avec un curseur pointant lourdement vers le ‘dans le doute on supprime’, alors à quoi s’attendre dans l’éradication des propos.



La nuance, l’ironie, l’humour, voilà des choses qui sont directement menacées par cette volonté maladive de censure. Ne subsisteront que les propos sans ambigüité et en ligne avec le pouvoir en place.



Le gros problème de nos jours, c’est qu’il n’y a presque plus d’attachement aux droits humains, et certainement pas dans le monde politique.



On est mal, mais pas de panique: ça va empirer.

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Comment mieux lutter contre les messages de haine sur Internet ?



Tout ça pour faire fermer la chaîne YT de Dieudo’ ? ‘tain quelle débauche de moyens… /sarcasme

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Au final, si ça peut pousser les gens à héberger leurs propres contenus et contribuer à faire mourir le marché des plateformes, c’est pas plus mal.

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Dans un premier temps, ceux qui vont héberger leurs propres propos risquent de crier dans le désert faute d’indexation si les moteurs sont obligés de désindexer…



… et je ne suis pas sûr qu’il y ait un deuxième temps à court terme.

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il y a beaucoup plus simple : à terme il n’y aura plus de plate-forme d’hébergement en Europe. Quand il faudra dire à une plate-forme hébergée en Russie (et qui respecte la loi russe, évidemment, pas taper sur Poutine ou ses copains), ou même dans les îles anglo-normandes, qu’il faut supprimer tel ou tel contenu on va bien rigoler.

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&nbsp;S’ils dépensaient autant de temps et d’énergie pour lutter contre l’évasion fiscale, la pauvreté et la justice sociale, la France aurait sans doute fait d’énormes progrès largement suffisant pour lutter contre cette haine.



Comme d’habitude, c’est toujours la même logique idiote: plutôt que de prévenir les problèmes en s’attaquant aux causes, on préfère s’attaquer aux conséquences sans guérir les sources des maux.

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un peu si. Elle dit à un hébergeur ce qu’il doit faire dans son métier…et dans l’occurrence, qui héberger ou pas … ce n’est pas neutre.

Après certes, certains sites sont douteux ou extrêmes.

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Désolé mais tu es hors sujet.

On parle par exemple de la masse de commentaires racistes sous bien des articles du figaro.



Avec cette loi, le Figaro ne pourra plus faire comme aujourd’hui et “fermer les yeux”.

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js2082 a écrit :



Comme d’habitude, c’est toujours la même logique idiote: plutôt que de prévenir les problèmes en s’attaquant aux causes, on préfère s’attaquer aux conséquences sans guérir les sources des maux.





D’un autre côté, faut pas s’étonner de la situation puisque le peuple a massivement voté pour mettre&nbsp; certaines sources de certains maux au pouvoir…


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Des brigades citoyennes de surveillance de ce qui est publié et de testing… on est vraiment dans le plus parfait n’importe quoi.



Si j’admets sans mal le manque de coopération de certains intermédiaires notamment à l’étranger, cela soulève non pas le problème du statut de l’intermédiaire mais l’absence de coopération efficace entre les systèmes judiciaires.



Le sophisme est devenu la règle dans le débat public: partant d’une difficulté avérée, on ne va surtout pas y répondre, mais utiliser une rhétorique djeuns avec des vrais morceaux de blockchain dedans ou encore en se disant le chevalier blanc pourfendeur des injustices, pour en réalité promouvoir la surveillance collective du peuple par le peuple comme une solution souhaitable…

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crocodudule a écrit :



Des brigades citoyennes de surveillance de ce qui est publié et de testing… on est vraiment dans le plus parfait n’importe quoi.





C’est pas ça qu’ils ont en Russie pour dépister les propos faisant l’apologie de l’homosexualité?


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je ne suis pas d’accord…

Encore une fois ,c’est déporter la responsabilité.

Ce n’est pas le site / hébergeur etc… qui est responsable des propos des gens.

Les gens doivent assumer leur paroles et écrits. Et ,si nous allons plus loin, où va s’arrêter ce que les gens peuvent dire ou non.

Si un propos ne plait pas alors il suffira de condamner un hébergeur, j’appelle cela de la censure pur et simple.

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zeldomar a écrit :



Désolé mais tu es hors sujet.

On parle par exemple de la masse de commentaires racistes sous bien des articles du figaro.



Avec cette loi, le Figaro ne pourra plus faire comme aujourd’hui et “fermer les yeux”.





Mais s’ils ferment les yeux c’est uniquement parce que les contenus n’auront pas été signalés et/ou que les personnes susceptibles de saisir la Justice ne le font pas.



Chaque fois que sur un site européen j’ai poursuivi des auteurs de commentaires, j’ai entre temps toujours obtenu le retrait des publications, à une exception où j’ai alors poursuivi le site (je parle de commentaire d’incitation à la haine raciale, homophobe ou encore glorifiant le terrorisme, naturellement s’agissant d’opinion limite l’intermédiaire est en droit d’attendre qu’un Juge se prononce avant de retirer une publication sinon on tombe dans l’autocensure préventive).


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ragoutoutou a écrit :



C’est pas ça qu’ils ont en Russie pour dépister les propos faisant l’apologie de l’homosexualité?





Oui par exemple, même si le schéma est plus celui d’une police politique, mais la dérive que cela implique est exactement la même.


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Ce n’est pas de la censure pure et simple, c’est de la censure hypocrite et vicieuse par proxy: l’état ne censure pas, il intimide des intermédiaires techniques pour qu’ils le fassent à sa place, sans débat contradictoire et avec un cadre de pénalité ne pouvant que les inciter à avoir la main lourde.

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js2082 a écrit :



S’ils dépensaient autant de temps et d’énergie pour lutter contre l’évasion fiscale, la pauvreté et la justice sociale





Ça tombe bien, ils en dépensent énormément plus.







js2082 a écrit :



on préfère s’attaquer aux conséquences sans guérir les sources des maux.





La haine en ligne contribue à la haine en général, c’est aussi une source de maux. La haine qui n’est jamais très loin du complotisme qui corrompt la jeunesse en particulier, à un âge où on est encore plus perméable aux influences.







Papa Panda a écrit :



un peu si. Elle dit à un hébergeur ce qu’il doit faire dans son métier…et dans l’occurrence, qui héberger ou pas … ce n’est pas neutre.





Non toujours pas.

Un hébergeur n’est pas un FAI. La neutralité du Net concerne les fournisseurs d’accès, ceux qui possèdent et gèrent les tuyaux.







ragoutoutou a écrit :



D’un autre côté, faut pas s’étonner de la situation puisque le peuple a massivement voté pour mettre certaines sources de certains maux au pouvoir…





Ah ouais, carrément…

C’est sûr qu’avec le vote FN, on n’aurait eu aucun maux. Moi c’est le vote massif FN qui me fait craindre le pire.


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crocodudule a écrit :



Des brigades citoyennes de surveillance de ce qui est publié et de testing… on est vraiment dans le plus parfait n’importe quoi.







L’article parle de :



D’autres solutions sont prônées comme un appel à projets visant « une forte mobilisation citoyenne civique (empowerment) en associant le tissu associatif et les professionnels de l’Internet ». Les auteurs imaginent même des « brigades de veille issues de la réserve citoyenne », outre « des démarches collectives de testing » et « des initiatives de contre-discours de type « Seriously » ou « Respect Zone » ».



Je trouve que ce serait une bonne idée de contrer les discours haineux et mensongers avec des commentaires raisonnés et factuels, comme certains le font ici régulièrement. Déjà qu’on peut être mobilisé en tant que citoyen en signalant à la plateforme Pharos les contenus illégaux, les appels à la haine, etc.

Ces “brigades” sont des gens normaux sans aucun pouvoir particulier.







ragoutoutou a écrit :



C’est pas ça qu’ils ont en Russie pour dépister les propos faisant l’apologie de l’homosexualité?





Je ne sais pas mais c’est autrement plus grave ce qu’on risque en Russie pour homosexualité (ou apologie présumée).


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La Neutralité du Net concerne a priori uniquement les opérateurs télécom. Je sais qu’il existe différentes définitions, je me réfère donc à celle de La Quadrature du Net :



&nbsp;      

&nbsp;« La neutralité du Net est un principe fondateur d'Internet qui garantit que les opérateurs télécoms ne discriminent pas les communications de leurs utilisateurs, mais demeurent de simples transmetteurs d'information. Ce principe permet à tous les utilisateurs, quelles que soient leurs ressources, d'accéder au même réseau dans son entier. Or, la neutralité est aujourd'hui remise en cause à mesure que les opérateurs développent des modèles économiques qui restreignent l'accès à Internet de leurs abonnés, en bridant ou en bloquant l'accès à certains contenus, services ou applications en ligne (protocoles, sites web, etc.), ainsi qu'en limitant leur capacité de publication. »

&nbsp;

&nbsp;Pour ce qui est des hébergeurs, comme écrit dans l'article ci-dessus, il y aurait plusieurs statuts qui vont du simple hébergeur à la plateforme qui hiérarchise des contenus.

Lutte contre la haine : un rapport invite le gouvernement à réformer le statut des hébergeurs

  • Une loi coercitive envers les plateformes inspirée de l'Allemagne

  • Une nouvelle catégorie d'intermédiaire

  • Des « brigades de veilles » issues de la réserve citoyenne

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