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En dépit d’une fibre conquérante en France, la fracture numérique reste ouverte

JH cherche fibre

En dépit d'une fibre conquérante en France, la fracture numérique reste ouverte

Le 08 juin 2018 à 14h36

7,5 millions de logements sont abonnés au très haut débit, dont 3,6 millions à la fibre. Malgré le plan France THD et les efforts des collectivités, les zones rurales restent les moins bien desservies. Une situation qu'illustre la dernière carte des déploiements de l'Arcep, amenée à se préciser dans les prochains mois.

L'autorité des télécoms, l'Arcep, a publié son observatoire du marché fixe pour le premier trimestre. Malgré une consommation d'Internet toujours plus mobile, les abonnements et déploiements du réseau fixe se portent bien, portés encore et toujours par le très haut débit. Au 31 mars, 28,6 millions d'abonnements fixes étaient actifs, soit 175 000 sur le trimestre et 685 000 supplémentaires sur l'année.

Le haut débit (moins de 30 Mb/s descendant) compte encore pour 21,1 millions de lignes, dont 20,6 millions en DSL (ADSL et VDSL2). La baisse, constante depuis quelques années, s'accentue encore : 330 000 lignes de moins, contre 175 000 un an plus tôt.

L'autre quart des connexions Internet fixe est donc en  très haut débit. Fin mars, 7,5 millions d'internautes étaient abonnés à plus de 30 Mb/s. Soit 500 000 de mieux sur le trimestre et 1,7 million de plus en un an. Cette tendance continue aussi son accélération. Entre les premiers trimestres 2016 et 2017, cette hausse n'était « que » de 1,3 million de lignes.

41 % des locaux éligibles au très haut débit y sont abonnés, même si les disparités géographiques sont plus présentes que jamais.

La fibre tire toujours le très haut débit

Cette croissance est due à 70 % à la fibre, félicite le régulateur. Les opérateurs recensent 3,6 millions d'abonnés, soit 355 000 de plus sur le premier trimestre et 1,2 million en un an. Début 2017, 350 000 internautes avaient passé le cap, et 830 000 de mars 2016 à mars 2017.

Le câble rénové par SFR, qui fournit un débit descendant minimum de 100 Mb/s, n'en finit pas de stagner. Il a perdu 12 000 poussins sur le trimestre, et en a gagné 50 000 sur l'année. Maintenant que la marque au carré rouge s'est officiellement engagée sur la voie de la fibre, l'avenir commercial du réseau coaxial semble compromis.

Enfin, 2,5 millions d'abonnés disposent de connexions entre 30 et 100 Mb/s, via le VDSL, le câble non rénové ou la 4G fixe. Ce sont 165 000 de plus sur le trimestre et 408 000 de mars à mars. Ces réseaux devraient disposer d'une belle marge de manœuvre commerciale dans les prochaines années, d'une part avec l'objectif de 8 Mb/s pour tous d'ici 2020, et le très haut débit pour tous d'ici 2022 (dont 80 % en fibre).

Au total, 18,1 millions de logements sont éligibles au très haut débit, dont 10,9 millions en fibre. 668 000 locaux ont été déclarés raccordables sur le trimestre, et 2,7 millions en un an. Un coup d'accélérateur sera donc bien nécessaire pour tenir l'objectif 2020.

Selon l'Arcep, le très haut débit représente 49 % des locaux selon l'Arcep, et donc 26 % des abonnés. La fibre, elle, couvre 30 % des locaux, pour 13 % d'abonnés.

T1 2018 Arcep très haut débit
Crédits : Arcep

La fracture numérique se porte bien, merci

L'autorité fournit aussi un découpage par zones. Dans le plan France THD, les communes sont réparties en trois catégories. Les zones très denses sont les 100 agglomérations les plus peuplées, soit ce qu'il existe de plus rentable. Chaque opérateur privé y déploie (en principe) chacun son réseau.

Dans les zones moins denses, soit 14 millions de lignes en agglomérations moyennes, ils coinvestissent (Orange et SFR travaillant pour les quatre). Puis, dans ce qu'il reste, principalement des zones rurales, les réseaux d'initiative publique sont chargés de couvrir les 43 % de population les moins rentables, avec subventions de l'État.

Après cinq ans, le plan n'a pas encore vraiment contribué à réduire la fracture numérique, loin de là. Les zones très denses sont couvertes à 90 % en très haut débit (5,9 millions de lignes), et à 77 % en fibre jusqu'à l'abonné (5 millions). 27 % des logements sont abonnés à la fibre.

En zones moins denses, le très haut débit est accessible à plus de la moitié des locaux (7,8 millions de lignes), et la fibre à un tiers , pour 11 % d'abonnés fibre.

Les zones des réseaux d'initiative publique, celles qui auraient le plus besoin de la fibre, affichent un piteux bilan. 27 % des locaux sont couverts en très haut débit (4,4 millions), et à peine 8 % en fibre (1,3 million). Ils comptent 2 % d'abonnés à ce dernier réseau, malgré le démarchage actif de certains petits fournisseurs d'accès.

Les déploiements ne sont pas encore en leur faveur. Sur le trimestre, comme sur l'an passé, les zones moins denses concentrent les efforts de déploiements, les zones très denses étant globalement couvertes. Les zones très denses ont ainsi gagné 150 000 lignes, contre 413 000 pour les zones moins denses et 105 000 sur les réseaux publics.

Notons que, la semaine dernière, au dernier colloque de l'Avicca, une association de collectivités, l'Arcep a assuré vouloir lutter contre certaines pratiques des opérateurs-déployeurs (Orange et SFR), notamment le gel des déploiements dans des zones qui leur sont acquises.

Le choix des opérateurs est aussi un sujet qui peut fâcher en campagne. Si les quatre mastodontes nationaux arrivent peu à peu sur ces réseaux publics, le choix est bien moindre qu'en ville. Sur 10,9 millions de lignes fibre, 8,26 millions ont accès à au moins deux opérateurs (76 %). Sur les réseaux d'initiative publique en zones rurales, ce taux de mutualisation (deux opérateurs passifs au point de mutualisation) tombe à 19 %.

T1 2018 mutualisation fibre Arcep
Crédits : Arcep

La situation gagne d'ailleurs en incertitude pour certaines zones, que des départements et régions sont en train de remettre aux mains des opérateurs privés, via un Appel à Manifestation d'Engagements Locaux (AMEL). Des communes que ces collectivités devaient couvrir elles-mêmes sont mises sur le marché, les opérateurs intéressés pour les traiter en fonds propres devant se manifester. Le gouvernement valide (ou non) chaque choix.

Cette procédure risque de retarder leur couverture, et de briser l'économie de certains réseaux publics, pour lesquels ces zones « publiques » rentables financent les coûteux déploiements en zones rurales. La péréquation pourrait donc en prendre un coup, même si (en principe) départements et régions veilleront bien à l'équilibre économique de l'opération.

Une carte qui s'enrichit peu à peu

Avec cette édition de son observatoire, l'Arcep affine aussi sa carte des déploiements fibre, lancée en janvier. Pour mémoire, l'autorité reprend le travail de l'Agence du numérique, avec son observatoire France THD. L'agence nous déclarait ne pas avoir les moyens (ni l'assise légale) d'assurer cette diffusion.

Cette nouvelle mouture est pour le moment précise au point de mutualisation, soit le dernier maillon du réseau avant d'atteindre les bâtiments, donc les logements. Problème : chaque point de mutualisation peut couvrir des parties entières d'une commune. Ces données ne sont donc utiles qu'à des fins statistiques, pas pour vérifier la couverture de son logement.

Ce « tribunal de la vérité », dont s'est enorgueilli Sébastien Soriano la semaine dernière, devant les collectivités, devrait tout de même s'enrichir dans les prochains mois.  « L'Arcep poursuit en parallèle ses travaux préparant un observatoire complet de la couverture du territoire par les réseaux fixes toutes technologies confondues, à l'échelle de l'adresse » promet l'autorité dans son communiqué.

Arcep T1 2018 carte fibre
Une couverture fibre des plus clairsemées - Crédits : Arcep

Commentaires (61)

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Et dire que j’ai été dégroupé il y a 2 ans et que je suis passé de 2 à 8 mega… Mais bon, le Nord a un plan haut débit et on devrait avoir la fibre au plus tard en 2020.

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Comme l’ARCEP demande les données aux opérateurs privés (qui donnent ce qu’ils veulent dans le format qu’ils veulent), cette carte des déploiements fibre va être aussi pertinente que la carte de la qualité de la couverture des réseaux mobile. Il ne manque plus que le CSA sanctionne les fakenews et les contenus immoraux sur le web et le tableau de la France connectée sera complet.&nbsp;<img data-src=" />

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Heureusement que c’est le cas d’ailleurs, la plupart de ces zones qui sont fibrés ont a la bases un debit dégueu parfois voir souvent inférieur a 50 ko/s tandis que les citadins ont un bien meilleur debit. Donc on pourrait dire que les campagnards ont eux aussi payés pour que les citadins aient un meilleur debit. Donc oui il est légitime que les citadins payent aussi pour que les campagnards aient un internet decent.

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Mais il ne faut pas oublier non plus que certains ont eu l’électricité ou le téléphone 30 ans après les autres

On a tendance aujourd’hui à vouloir tout tout de suite

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Radithor a écrit :



Le nombre de locaux raccordables à la fibre FTTH a dépassé le nombre de locaux raccordables au câble, donc Orange va pouvoir souffler un peu : le retard dans le Très Haut Débit fixe d’Orange est enfin comblé.



NB: je suis mauvais langue en ce moment, mais il y a un fond de vérité quand même (ceci n’est pas une allégation trompeuse d’un fait).





Dans ce cas, pourquoi ne pas donner directement et uniquement ce fond de vérité ?

Ca épargnerait un décryptage de la part des lecteurs, en essayant de dégager le vrai du faux sans y parvenir, et ne pas alimenter les rumeurs et autres “fake news”.


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En préambule, chercher la vérité est un long chemin, dont les arguments en sont les virages et les démonstrations des raccourcis pas toujours plus rapide pour l’atteindre (bien que prendre des chemins de traverse peut aider à trouver plus vite son chemin).



Puisque ma référence semble incomprise, disons que bizarrement Orange a accéléré ses déploiements FTTH à partir de 2014, au même moment de la fusion NC-SFR (Très Haut Débit fixe + THD mobile), après 8 ans d’atermoiements et de promesses FTTH non-tenues des 4 principaux opérateurs privés nationaux.

&nbsp;

Mais, est-ce vraiment cela ou est-ce le plan France THD entré en application en 2013 qui a incité Orange à devenir le 1er réseau THD de l’Hexagone à la place de NC-SFR ? On peut s’interroger, et c’est bien là le remède aux rumeurs/fakenews/buzz/etc, non pas une définition légale de la “fausse information” (proposition de loi contre les fakenews qui en devient donc, et c’est un comble, elle-même une fakenews par ses objectifs ubuesques et démagogues).



NB: pour en savoir plus, lire les nombreux articles de Next inpact dont la recherche (dans le coin en haut, à droite de la page) permet d’extraire des articles intéressants et en accès libre (ce qui ne gâche rien).

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&nbsp;être dans une zone dense voir trop dense (lille) ne garantie rien non plus en matière de choix en maison individuelle.

3.8 km du NRA (ça a marché avec free pendant un temps), quartier et même rue fibré depuis … peut-être bien 2 ans avec des immeubles raccordés autour.

heureusement il y a miséricable et surtout RED pour pas trop cher et l’absence de services qui va avec.



Un jour peut-être qu’Orange nous fera une offre …



&nbsp;Mais sinon sur les cartes mon quartier Lillois est fibré. De l’art de la statistique administrative

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Tandhruil a écrit :



Donc ce qui était valable pour tous les français lors du déploiement de l’électricité ou du téléphone ne peut pas l’être pour la fibre ?

&nbsp;Désolé mais il est tout à fait normal que les habitants des métropoles denses payent pour les habitants des zones rurales.

Sachant que le ratio doit être environ de 80% de la population en zone urbaine contre 20% en zone rurale, le sacrifice des citadins n’est pas si important que ça.

&nbsp;





avant l’assainissement, tout ce qui était viabilité était à la charge des mairies maintenant c’est les contribuables (ce qui est plutôt malheureux vu que cela veut dire que tu payé pour les autres et que maintenant c’est à ta pomme)

je te parie que la connexion aux telecom et à l’élec sont payées par celui qui construit sa maison et par ceux qui construisent l’immeuble (qui facture les acheteurs ds le cadre de la transaction)

&nbsp;tu peux le regretter ou non, mais les temps ont changé après c’est effectivement pénible quand tu as une technologie de rupture (après pour la population urbaine, ce sont les opérateurs qui paient tout seul vu qu’il y a du cash)

&nbsp;

d’ailleurs contrairement à l’imagerie collective comme quoi ca coûte moins cher à la campagne qu’à la ville (dans une même zone), c’est plutôt l’inverse si tu prends en compte les charges. (pour Paris c’est peut être un cas à part)


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Tandhruil a écrit :



Donc ce qui était valable pour tous les français lors du déploiement de l’électricité ou du téléphone ne peut pas l’être pour la fibre ?

&nbsp;Désolé mais il est tout à fait normal que les habitants des métropoles denses payent pour les habitants des zones rurales.

Sachant que le ratio doit être environ de 80% de la population en zone urbaine contre 20% en zone rurale, le sacrifice des citadins n’est pas si important que ça. &nbsp;



Ah ben si c’est normal, pas de problème, alors ^^ Du reste, tu n’as pas tort, c’est normal, ou plutôt structurel: les habitants

des zones denses, particulièrement des villes, paient pour ceux des

zones moins denses dans presque tous les domaines.


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qu’appelle tu viabilité ?

Mes parents qui au début vivaient au bord d’un village en Vendée , ont du payer 50% des 6 poteaux amenant l’électricité, Le coût n’a pas été pris en compte entièrement par la communauté.

C’était ça ou tu continuais à la lampe à pétrole.


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Tandhruil a écrit :



&nbsp;Sachant que le ratio doit être environ de 80% de la population en zone urbaine contre 20% en zone rurale, le sacrifice des citadins n’est pas si important que ça.

&nbsp;



D’autant qu’en ville il y a des tas de services public qui sont subventionnés, donc payés par tout le monde même indirectement : Transports notamment, dépollution, santé, …



D’autre part, en campagne : faire des trous coûte moins cher , tant en administratif qu’en TP. Et il y a énormément d’aérien , pour lesquels les coûts administratifs sont important mais uniquement parce qu’on est une mauvaise bureaucratie (exemple ici des poteaux partagés Télécom - Energie)

&nbsp;

Au final j’aimerais bien voir un comparatif honnête et non biaisé des coûts dans chaque cas , et pourquoi on arrive à gérer ça sur l’électricité (qui nécessite des câbles & pylônes plus gros, plus lourds, plus chers) ou le réseau d’eau (enfin, +/-…) qui lui n’est jamais aérien et surtout enterré très profond (pour le gel & les dommages) , mais sur les télécom c’est “tellement différent”…. (Un point à regarder aussi , c’est la diversification & les profits des entreprises&nbsp; dans chaque domaine).



Le problème étant que , comma ça a été déjà dit ici, d’un coté certains on considère l’accès internet comme un “luxe” de citadin auquel les ruraux n’auraient pas droit, mais d’un autre coté, Internet devient indispensable au quotidien pour les particuliers ( éducation, démarches admin, …) et aussi et surtout pour les entreprises, notamment agricoles…





&nbsp;

Enfin, Bouygues Télécom, par exemple, applique une “surtaxe zone étendue” aux zones où ils ne sont pas présent en dégroupage (Bon, c’est sur le cuivre, et ça sert à louer les équipements d’Orange, certes).

Mais sur ce principe ça me choquerais pas d’avoir une surtaxe “zone rurale” sur ma connexion fibre : au moins on saurais où ça va.

Car actuellement, on a de grand plan de com’ avec “la fibre pour tous” , des tas d’accord de signés et d’auto-congratulation entre élus et patrons de boites privés dans les canards locaux… mais on a ni planning, ni travaux, de fait, et aucune infos de financement (notamment sur les impôts locaux , et/ou sur quel budget c’est imputé).

Ya pas de secret : Si la fibre est payée par les impôts locaux, c’est les résidents qui paient, et si c’est subventionné au niveau national ou européen , alors c’est nous tous, ruraux ou pas. Et dans ce dernier cas, ça m’emmerderais beaucoup qu’une (trop) grosse partie de cet argent aille dans les petits fours ou les BWM des patrons des “boites de conseil” , plutôt que dans les fibres , les tranchées et les poteaux.


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OB a écrit :



Enfin, Bouygues Télécom, par exemple, applique une “surtaxe zone étendue” aux zones où ils ne sont pas présent en dégroupage (Bon, c’est sur le cuivre, et ça sert à louer les équipements d’Orange, certes).

Mais sur ce principe ça me choquerais pas d’avoir une surtaxe “zone rurale” sur ma connexion fibre : au moins on saurais où ça va.

Car actuellement, on a de grand plan de com’ avec “la fibre pour tous” , des tas d’accord de signés et d’auto-congratulation entre élus et patrons de boites privés dans les canards locaux… mais on a ni planning, ni travaux, de fait, et aucune infos de financement (notamment sur les impôts locaux , et/ou sur quel budget c’est imputé).

Ya pas de secret : Si la fibre est payée par les impôts locaux, c’est les résidents qui paient, et si c’est subventionné au niveau national ou européen , alors c’est nous tous, ruraux ou pas. Et dans ce dernier cas, ça m’emmerderais beaucoup qu’une (trop) grosse partie de cet argent aille dans les petits fours ou les BWM des patrons des “boites de conseil” , plutôt que dans les fibres , les tranchées et les poteaux.





ca se fait déjà en FFTO, les prix sont nettement plus faibles en zones denses. (ou plus élevés en rural ca dépend comment tu le vois)


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oursgris a écrit :



ca se fait déjà en FFTO, les prix sont nettement plus faibles en zones denses. (ou plus élevés en rural ca dépend comment tu le vois)





En FTTO j’ai vu 3 zones :&nbsp;

&nbsp;- Zones très denses , où il y a un gros potentiel et où 3 ou plus opérateurs sont dispo : Oui, là les prix ont grave chutés

&nbsp;- Zones CELAN , donc où Orange a des offres plafonnées : On trouve une palanqué d’opérateurs qui soit revendent du CELAN , soit un opérateur local qui vend à CELAN-5% ,

&nbsp;- En dehors de ces zones , soit 95% du territoire, ya juste pas d’offre, du tout (non le SDSL compte pas :-) ) , même quand il y a des tas de NRA /NRA-MED / NRA-ZO , car il n’y a pas d’offres régulés régulation en ce sens :

&nbsp;&nbsp; - LFO est exclusivement entre NRA, et se paie au km,

&nbsp;&nbsp; - Le transport activé est hors de prix voire inexistant,

&nbsp;&nbsp; - Bcp d’offres intéressantes sont limités par l’usage (FTTH, racco de pylone, …) et non par la technique.&nbsp;



+&gt; à mon sens il y a bien une volonté du régulateur de créer une situation de pénurie dans les campagnes, notamment en évitant que ne se créé des opérateur locaux qui toucheraient une rentabilité pour des forfais entre 30 et 40€ HT mensuels.

&nbsp;

ma parano me suggère que le but est d’inciter au regroupement d’habitat et à la désertification des campagnes&nbsp; , dans un objectif de réduction des couts de structures (routes, élec, …) et de controle des habitants, mais ce n’est que moi)

&nbsp;


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Le nombre de locaux raccordables à la fibre FTTH a dépassé le nombre de locaux raccordables au câble, donc Orange va pouvoir souffler un peu : le retard dans le Très Haut Débit fixe d’Orange est enfin comblé.



NB: je suis mauvais langue en ce moment, mais il y a un fond de vérité quand même (ceci n’est pas une allégation trompeuse d’un fait).

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Quand je vois ma ville est à moitié fibré en FTTH car SFR n’a pas respecté son accord avec Orange… Faudrait peut-être déjà faire cracher un peu les opérateurs qui tiennent pas leur engagent.

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Donc :



1/&nbsp;Moins de choix d’opérateurs sur la fibre (graphique 2 de l’Arcep ci-dessus)



&nbsp;2/ Retard important de la France dans le déploiement du très haut débit quelle que soit la technologie au regard des autres pays européens&nbsp;http://ec.europa.eu/information_society/newsroom/image/document/2018-201_desi_report_connectivity_DFB52691-EF07-642E-28344441CE0FCBD1_52245.pdf

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Comme d’habitude, il se trouvera toujours des gens pour venir dire que les personnes qui vivent en zone rurale ont fait un choix de vie et que cela passe par des compromis. Les débits Internet est l’un d’entre eux.



Les FAI, qui déploient la fibre optique, ne sont pas intéressés par les zones rurales. En tant qu’entreprises privées, elles recherchent le profit dans le déploiement de la fibre. Elles veulent un retour sur investissement et ce n’est pas les zones rurales, peu denses, qui vont le leur permettre.



L’Etat a fait le choix de ne pas déployer la fibre optique, afin d’économiser l’argent public. C’est une erreur. La rentabilité n’a pas que des avantages et ici, cela se voit très bien.



Sans parler de fibre optique, ces zones rurales sont loin de pouvoir profiter d’un haut débit digne de ce nom. Les débits de l’ADSL, dans les zones rurales, sont très bas, à comparer à ceux des zones urbaines. Le 18 mega, vous pouvez l’oublier dans la cambrousse ! Pire, certains doivent obligatoirement passer pas l’Internet par satellite car ils vivent dans une zone blanche. Et ça ne dérange personne… Quand je vois les prix des abonnements de l’Internet par satellite… et l’illimité limité, c’est encore courant chez les opérateurs satellitaires.



Les très bon débits des zones urbaines sont l’arbre qui cache la forêt. La France, c’est de l’Internet à trois vitesses (la fibre optique, l’ADSL correct et le mauvais ADSL). Sympathique comme constat… Je rappelle tout de même que le déploiement de la fibre optique dans les zones rurales pourrait potentiellement leur permettre de se redynamiser, avec l’arrivée de certaines entreprises. Des départements tel que la Creuse n’attende que cela !



Bref, le déploiement de la fibre optique en France, en plus d’être bordélique, avec des paradoxes incompréhensibles, met toujours plus à l’écart la campagne.

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Ce que je vois hélas c’est que les opérateurs ont sous estimé la demande.

Dans ma rue ( Paris) ou tous les immeubles sont fibrés et raccordables à tous les FAI , il ne se passe pas une seule semaine sans qu’ils rajoutent un fourreau de fibre dans la rue.

Une fois de temps en temps on pourrait comprendre, mais chaque semaine… ya un truc!

( Il faut dire qu’ils n’avaient mis que 24 fibres dans mon immeuble de 54 appartements , donc s’ils avaient fait pareil dans les grosses copros d’à côté, ils ont encore du boulot)

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Les RIP sont un sacré bazzard… ça n’avance vraiment pas vite, ça brasse beaucoup de vent pour encore pas beaucoup de résultats, sauf en ile de france ou dans l’ain…



Bref, on attend 2022/25/ou 30, ce serait pas étonnant d’avoir 1020 ans de retard par rapport aux objectifs initiaux qui ne seront surement jamais tenus.



La 4G est le lot de consolation en campagne, mais malheureusement, ce n’est que les début et quand l’antenne du coin à la chance d’être fibrée, elle sera très certainement saturée un jour.



Et oui, en 2018, ça existe encore les lignes ADSL racordées sur un NRA Montée en débit payé par le contribuable pour orange sur une collecte cuivre qui apporte un débit de merde, à toute heure de la journée. NRA non dégroupé bien sûr.

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o_O Qu’est-ce qui fait que Laval soit aussi bien couvert ?

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Paratyphi a écrit :



&nbsp;Mais bon, le Nord a un plan haut débit et on devrait avoir la fibre au plus tard en 2020.





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Elle est bien bonne cette blague.



… Quoi?

Tu ne blaguais pas?<img data-src=" />


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  • zone peu dense : Laval THD(RIP exploité par Orange)&nbsp;&nbsp;

  • commune de Laval : Orange (réseau propre) comme indiqué dans la carte de déploiement de l’Arcep



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À en croire les dernière nouvelles, c’est le délai qu’ils donnent. Dans notre coin en tout cas le planning est connu. Mais je suis pas le genre à espérer bêtement que ça arrive, ça arrivera quand ça arrivera. <img data-src=" />

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attention … vertical fibre installé en début 2010 avec promesses ici , connection réelle au NRO en mi 2012

je sais que ça s’est amélioré depuis mais bon comme je le disais plus tot … la photo d’en haut avec les 2 mecs en train de souder ou 2 mecs en train de rajouter un faisceau, je la vois chaque semaine en face de ma fenêtre

Je suppose qu’il faut parfois être patient

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Romaindu83 a écrit :



Les très bon débits des zones urbaines sont l’arbre qui cache la forêt. La France, c’est de l’Internet à trois vitesses (la fibre optique, l’ADSL correct et le mauvais ADSL). Sympathique comme constat… Je rappelle tout de même que le déploiement de la fibre optique dans les zones rurales pourrait potentiellement leur permettre de se redynamiser, avec l’arrivée de certaines entreprises. Des départements tel que la Creuse n’attende que cela !



C’est la même logique qui a déjà fait construire des autoroutes dans des endroits où le besoin n’était pas là (mais l’élu local très actif), ou des gares TGV en pleine campagne (aussi pour éviter les centres-villes, certes). Il n’y a pas d’effet magique d’Internet, et il ne me semble pas prioritaire de vouloir “fibrer les campagnes” par principe. Et de manière générale, pour les activités, il faut aussi faire le calcul entre l’utilité de décongestionner les zones denses saturées (ce qui a aussi des coûts indirects) et de ré-investir des zones peu denses (ce qui a un coût direct niveau réseaux, comme pour la fibre, et plein de coûts indirects, liés par exemple au tout-voiture).

Aujourd’hui, le consensus spatial intermédiaire, résultant des choix des individus comme des entreprises, est le développement du périurbain, ou de la “banlieue” en vocabulaire francilien. Je propose plutôt d’en prendre acte, malgré que j’en aie, tout en s’efforçant d’y créer des centralités plus durables et désirables (autre que le combo hyper + centre commercial du coin), et plus de densité. Réinventer les villes nouvelles, quoi ^^

Pour ce qui est de la Creuse, je connais pas tellement. Sans doute que ça vaudrait le coup de bien doter Guéret, au moins (préfecture, 13500 habitants), ce qui ne semble pas être le cas. Et encore, par principe.

Après, on ne parle peut-être pas des mêmes campagnes ? Le terme est un peu… large.


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Cool. Au prix de l’immobilier, ça peut faire un bon emplacement pour les télétravailleurs qui veulent de la campagne.

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Bon dans la Loire près de Saint Étienne on a aussi un plan Haut débit… Tout le départtemenet doit être raccordé à la fibre, le premier en France : fin prévue dans 1 an 12. Ca serai bien parce que dans ma campagne rurale j’ai un “petit” méga et encore parfois seulement 0.8. Quand j’ai besoin de télécharger un truc je passe par mon phone en 4g

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bein je ne déménagerai que dans une maison avec la THD, au mieux la fibre…

Si je télétravail c’est hyper compliqué en adsl… cependant de la thd en campagne à un tarif normal pourquoi pas.

Mon père voulait la fibre car elle passe dans sa rue, bilan des courses c’est 15 000€ si vous la voulez, bah oui il faut ouvrir la route, creuser la tranchée, passer le fourreau jusqu’a votre chambre de tirage… donc il reste en adsl pourrie.

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Romaindu83 a écrit :



Comme d’habitude, il se trouvera toujours des gens pour venir dire que les personnes qui vivent en zone rurale ont fait un choix de vie et que cela passe par des compromis. Les débits Internet est l’un d’entre eux.





Tellement débile ton commentaire, le pire c’est que le jours ou je te présenterais la facture tu sera le premier à dire non. Chaque zone de vie à ses inconvenant et ses avantage, et oui les zone rurale seront toujours en retard par rapport au grande ville.


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skankhunt42 a écrit :



Tellement débile ton commentaire, le pire c’est que le jours ou je te présenterais la facture tu sera le premier à dire non. Chaque zone de vie à ses inconvenant et ses avantage, et oui les zone rurale seront toujours en retard par rapport au grande ville.





La facture ? Fais-moi rire ! J’ai beau vivre dans une grande ville (Toulon, Var, PACA), j’estime que la cambrousse est laissée pour compte dans le domaine de l’accès à Internet. Que les zones rurales soient en retard par rapport aux zones urbaines n’est pas acceptable. J’avoue avoir un problème avec la rentabilité lorsque celle-ci laisse sur le carreau 35% de la population française, répartie sur 90% du territoire. En comptant les zones périurbaines, il est question de 27,4 millions d’habitants.



Les zones rurales de la France ne doivent pas devenir le tiers-monde de la France. Aujourd’hui, lorsque je m’aperçois du traitement auxquelles elles ont droit (cela va bien au delà de l’accès à Internet), ils y a de quoi se dire qu’elles sont totalement oubliées.


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Sur les réseaux d’initiative publique en zones rurales, ce taux de mutualisation (deux opérateurs passifs au point de mutualisation) tombe à 19 %.





Déjà que je n’ai pas besoin de la fibre (mon ADSL 10M me suffit), si en plus je perds le choix de l’opérateur, je ne suis pas prêt de changer <img data-src=" />

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Romaindu83 a écrit :



Les zones rurales de la France ne doivent pas devenir le tiers-monde de la France. Aujourd’hui, lorsque je m’aperçois du traitement auxquelles elles ont droit (cela va bien au delà de l’accès à Internet), ils y a de quoi se dire qu’elles sont totalement oubliées.







Regarde les nombreux états américains majoritairement remplis de pauvres (ceux qui ont élu Trump) et tu auras un bon aperçu de la France dans quelques années <img data-src=" />


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Quand on a un accès Adsl pourri et des antennes 4G pas loin, ce que dit Dark_star dans cette discussion est intéressanthttp://linuxfr.org/forums/general-general/posts/internet-par-satellite-quels-son…

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Eh oui. Le plan quinquennal de décisions de l’ état façon De Gaulle pour moderniser le pays n’ existe plus. Il n’ y a plus d’ ambitions nationales mais juste une ploutocratie à l’ œuvre qui domine de très haut l’ appareil technocratique administratif de l’ état pour permettre à ceux ci de pouvoir se recaser ailleurs dans de bonnes conditions. Ceux qui héritent des postes de direction d’ une entreprise d’ état comme Guillaume Pépy ont juste le droit de fermer leur gueule parce qu’ ils savent très bien qu’ils sont sur un siège éjectable.C’ est ce qui a mis la SNCF dans la merde.&nbsp; L’ obliger à construire des lignes TGV sans lui en donner les moyens en la forçant à emprunter plus et toujours plus sans reconnaitre ses torts quant aux dettes qui la rongent. Idem pour les dettes de l ‘état que nous allons tous devoir payer maintenant.

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La SNCF (hormis les filiales privées qui préparent la vente du groupe au marché) est plutôt le contre-exemple de la ploutocratie et un exemple du plan quinquennal des projets de l’État.



NB: quand on cessera d’agiter le mot “dette” comme un épouvantail honteux et dangereux, on commencera à parler des vrais enjeux.

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Je suis revenu chez mes vieux pour l’instant (rapidos j’avais déménagé pour un taf dans un autre pays, donc j’ai re-loué mon appart à quelqu’un, au final j’suis revenu en France, donc dans la baraque de mes vieux vu que j’allais pas dégager mon locataire à l’arrache).



Moi c’est l’énorme fracture que j’ai par rapport à d’autres dans une maison individuelle :




  • Fausse fibre Numéricable

  • Vrai fibre Orange

  • Antenne 4G free de l’autre côté de la route



    J’veux bien qu’on laisse la concurrence et le choix de l’opérateur, mais quand je vois que j’ai un tri-connexion (1 Gig + 100 meg + 70 meg) alors que certains galères en zone blanche avec un vieux satellite, j’me dit que c’est vraiment n’importe quoi, Orange s’occupe de fibrer une baraque qui à déjà le coaxial, mais pas certaines habitations qui n’ont rien (note, je m’en plaint pas).



    Perso ce que j’ai vu sur une instances peertube c’est un petit village de compagne où pratiquement l’ensemble des habitants se tire la fibre eux-même. Ils ont adaptés des tracteurs pour enterré le bordel, vraiment sympa à voir sachant qu’ils le font eux-même parce qu’ils ont en marre des fausses promesses <img data-src=" />

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L’état veut récupérer 35 milliards de dette de la SNCF, mais cela profite qu’aux marchés financiers et à personne d’autres. La dette de RFF n’avait pas été transférée à la SNCF ?


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Romaindu83 a écrit :



La facture ? Fais-moi rire ! J’ai beau vivre dans une grande ville (Toulon, Var, PACA), j’estime que la cambrousse est laissée pour compte dans le domaine de l’accès à Internet. Que les zones rurales soient en retard par rapport aux zones urbaines n’est pas acceptable. J’avoue avoir un problème avec la rentabilité lorsque celle-ci laisse sur le carreau 35% de la population française, répartie sur 90% du territoire. En comptant les zones périurbaines, il est question de 27,4 millions d’habitants.



Les zones rurales de la France ne doivent pas devenir le tiers-monde de la France. Aujourd’hui, lorsque je m’aperçois du traitement auxquelles elles ont droit (cela va bien au delà de l’accès à Internet), ils y a de quoi se dire qu’elles sont totalement oubliées.





C’est toujours plus simple de dépenser le pognon des autres <img data-src=" />

Du coup, on prélève sur quel budget pour fibrer tout le territoire du jour au lendemain ? Les hôpitaux ? L’éducation ?

A choisir, je suis plus pour investir dans la lutte contre la désertification médicale que la fibre.

Du coup, yaka forcer les opérateurs à le faire alors !

&nbsp;“Oh les charognes, 45€ mensuels pour un accès internet ! Voleurs!”



Bref, comme pour tout réseau, tout le monde doit avoir sa part du gâteau, mais cela prendra du temps. On peut imaginer une loi de Pareto : 20% des ressources (temps et argent) permettront de fournir le service à 80% de la population, pour les 20% restant, ça prendra 80% des ressources.

L’urgence c’est de résorber les zones blanches, et ce n’est pas la fibre qui permettra de faire ça avec des ressources raisonnables.



&nbsp;





Romaindu83 a écrit :



&nbsp;Je rappelle tout de même que le déploiement de la fibre optique dans les zones rurales pourrait potentiellement leur permettre de se redynamiser, avec l’arrivée de certaines entreprises. Des départements tel que la Creuse n’attende que cela !





Ça reste à prouver.&nbsp; L’exode rural ne date pas d’internet, et s’il y a concentration dans les grandes ville, c’est pour d’autres facteurs : les transport, soins, éducation, activités culturelles…

Si les entreprises se concentrent autour des grandes villes, ce n’est que pour s’adapter à cette tendance. Demain si une startup tente de se monter dans la creuse, elle va bien galérer à faire venir sa main d’œuvre, fibre ou pas fibre.



&nbsp;





Romaindu83 a écrit :



Les débits de l’ADSL, dans les zones rurales, sont très bas, à comparer à ceux des zones urbaines. Le 18 mega, vous pouvez l’oublier dans la cambrousse !





Même en ville il y a beaucoup de logements avec un ADSL moyen. Alors oui, du fait de la densité supérieure, il y a plus de monde avec un très bon ADSL en ville qu’en campagne. Les lignes de longueur extrêmes sont également quasiment inexistantes.

Mais il ne faut pas croire que les citadins profitent tous de 18mégas (le débit ADSL le plus pourri auquel j’ai pu prétendre, c’était dans le 92 avec une ligne de 3.6km…)

Carte interactive de degrouptest pertinente.&nbsp;





ProFesseur Onizuka a écrit :



Déjà que je n’ai pas besoin de la fibre (mon ADSL 10M me suffit), si en plus je perds le choix de l’opérateur, je ne suis pas prêt de changer <img data-src=" />





Le paradoxe du THD résumé en une phrase.

Quasiment tous les inpactiens attendent la fibre comme le graal, mais la réalité est tout autre : pour le moment, il y a 59% des foyers éligibles qui n’ont pas basculé.

Le consommateur lambda semble avant tout vouloir garder son offre (chaines TV, matériel, prix) qui lui convient et n’est pas prêt à chambouler tout ça pour avoir un gain de débit.


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La dette de la SNCF est une dette d’infrastructure qui n’est pas rentable et ne l’a jamais été. C’est la même chose pour l’infrastructure routière : les routes sont financées par les collectivités locales (les impôts des contribuables). Donc, dans le cas où le groupe SNCF serait privatisé, il n’y a pas de raison de handicaper une entreprise de transports&nbsp;(que ce soit sur route, rail, aérien, mer)&nbsp;alors que toutes les autres ne paient pas autre chose que les impôts/taxes que tout le monde paie (d’autant que l’État sait, le cas échéant, inventer des impôts spécifiques comme l’IFER qui est un impôt assis sur l’exploitation de réseaux).

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Bonjour depuis ma ligne en ville à ↓0.8mbps avec 2300ms de ping en zone AMII, qui devait selon le SDANT monter en débit en 2015 mais pour laquelle Orange n’a rien branlé depuis qu’ils ont décroché l’exclusivité des infrastructures.

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Et pour donner mon avis, ce que je trouve scandaleux, c’est plutôt de créer de gros propriétaires d’infrastructures ou de gros concessionnaires nationaux, comme Orange, Altice, RTE/Enedis, Suez, Engie, les sociétés d’autoroute, SNCF Réseau (qui sera privatisée comme le reste), etc. Alors que ça devrait être beaucoup plus sérieusement piloté et contrôlé par l’État et les Collectivités locales, et notamment appartenir à l’État ou aux Collectivités locales (ce qui est quand même le cas des concessions comme les autoroutes, les réseaux locaux de distribution électrique).




  Ces grosses entreprises (multi-)nationales sont beaucoup trop puissantes/influentes par rapport aux États et surtout par rapport aux Collectivités locales.
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Romaindu83 a écrit :



La facture ? Fais-moi rire&nbsp;&nbsp;



&nbsp;

Tirer des lignes coute cher et d’autant plus quand une ligne est longue et touchera peu d’habitant. Sois tu présente une facture de malade à ses habitant sois tu lisse sur l’ensemble des français ce qui coutera quand même très cher.

&nbsp;





Romaindu83 a écrit :



J’avoue avoir un problème avec la rentabilité lorsque celle-ci laisse sur le carreau 35% de la population française, répartie sur 90% du territoire. En comptant les zones périurbaines, il est question de 27,4 millions d’habitants.





Je comprend tout à fait, une ville de 30.000 habitant devrait être fibrés par contre un hameau de 100 habitant il ne faut pas rêver. Après j’aurais aussi tendance à dire que la fibre n’est peut être pas la solution et quand dans beaucoup de cas le haut débit est largement suffisant sauf si bien sur utilisé pour la télévision mais je pense que internet n’est pas vraiment fait pour ça.







Romaindu83 a écrit :



Les zones rurales de la France ne doivent pas devenir le tiers-monde de la France. Aujourd’hui, lorsque je m’aperçois du traitement auxquelles elles ont droit (cela va bien au delà de l’accès à Internet), ils y a de quoi se dire qu’elles sont totalement oubliées.





Pour avoir trainé pas mal dans un village du sud et de normandie je confirme totalement mais j’aurais tendance à dire que c’est de la faute des “vieux”… A force de ne rien vouloir faire “ les jeunes qui passent leur temps en scooter” n’ont qu’une seule envie, celle de partir.



Et bien entendu à chaque fois que de l’argent public est dépensé il l’est n’importe comment et les jeunes passent pour des gens systématiquement insatisfait…


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Charly32 a écrit :



C’est toujours plus simple de dépenser le pognon des autres <img data-src=" />

Du coup, on prélève sur quel budget pour fibrer tout le territoire du jour au lendemain ?





Je doute fortement que demander à 4 acteurs privés (dont il faut rémunérer les actionnaires, financer les campagnes de pubs et 4 structures administratives) dont les intérêts sont loin du service public, et c’est très légitime qu’une entreprise aille où est son marché, et intervenir en pompier en subventionnant certains travaux (17000€ pour mon bled de 4000 âmes) coûte moins cher qu’une grande infrastructure d’envergure.



Ce qui a fait la force du réseau téléphonique français (on l’oublie trop) c’est que en chaque point du territoire national, le même droit d’accès au réseau était garanti à chacun et pour le même prix, que tu sois dans une tour de centre-ville ou au fin-fond du Larzac.



Pour financer cela, il est très légitime de recourir à l’emprunt: c’est de l’investissement. Et sur ce réseau national, on laissait les opérateurs privés opérer. Le modèle existant pour l’électricité, et annoncé pour le transport ferroviaire.



On nous parle de mobilité, de télé-travail, la télé déclaration des revenus par écrit va être pénalisée, au sortir du bac, c’est une application informatique, pour toute entreprise, même une petite exploitation agricole, exister sans Internet (pas que le web) est impossible (même dans les ZAD). Quels sont les moyens mis en place pour satisfaire à ces ambitions? On subventionne les opérateurs pour les aider à atteindre les objectifs qui conditionnent leurs accords de licences! On marche sur la tête, tout simplement.



&nbsp;Si les objectifs ne sont pas tenus, il y a des amendes à appliquer, pas des subventions à distribuer ou envisager des accords de mutualisation pour encore maintenir artificiellement un marché à 4 sur le mobile.



&nbsp;Évidemment, cette façon de voir n’est pas celle de BFM TV, l’organe officiel de LREM.

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Cumbalero a écrit :



&nbsp;Et sur ce réseau national, on laissait les opérateurs privés opérer. Le modèle existant pour l’électricité, et annoncé pour le transport ferroviaire.





Ça me parait aussi être le fonctionnement optimum pour tout réseau destiné au service public (communications au sens large, électricité, etc) . Mais ça ne change rien à la logique de déploiement : il faut commencer par les zones plus denses, et donc rentables pour pouvoir financer plus facilement les zones moins rentables.


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Cumbalero a écrit :






Quels sont les moyens mis en place pour satisfaire à ces ambitions? On subventionne les opérateurs pour les aider à atteindre les objectifs qui conditionnent leurs accords de licences! On marche sur la tête, tout simplement.        






 &nbsp;Si les objectifs ne sont pas tenus, il y a des amendes à appliquer, pas des subventions à distribuer ou envisager des accords de mutualisation pour encore maintenir artificiellement un marché à 4 sur le mobile.        

...








 Les réseaux télécom privés ne sont pas subventionnés (c'est interdit par l'Union européenne, on appelle ça le libéralisme économique selon lequel l'État ne se mêle pas du marché). En France, le Plan France THDde 2013 organise le déploiement de la fibre FTTH sur l'Hexagone qui aurait dû couvrir initialement 100% du territoire en 2022. Le territoire hexagonal est divisé en 3 types de zones:      







  • zones très denses (les 21 métropoles de l’Hexagone) où la concurrence par les infrastructures s’exerce. Chaque opérateur est propriétaire de son propre réseau local FTTH.

  • zones moyennement denses : les opérateurs privés ont annoncé les zones de déploiement FTTH qui les intéressaient en 2011. ce sont les zones “AMII” (Appel à Manifestation d’Intention d’Investissement).

  • zones peu denses : les Réseaux d’Initiative Publique (RIP) qui déploient la fibre FTTH sur le reste du territoire, financés exclusivement par l’impôt (État, Collectivités locales, Union européenne), et exploités en concession par Covage, Axione (filiale de Bouygues), Altitude Infrastructures, Orange ou SFR Collectivités, etc. Les RIP existent car aucun opérateur privé n’a souhaité déployer dans ces zones et parce que l’État souhaite un aménagement du territoire qui permette l’essor économique de la France. Il n’y a donc pas de concurrence par les infrastructure quand un RIP existe, mais n’importe quel FAI (notamment Orange, Free, SFR, Bouygues) peuvent y offrir leurs services aux habitants.



    On peut retrouver ces 3 zones et le nom des opérateurs qui déploient leur réseau local FTTH sur la carte de déploiement de l’ARCEP dont parle l’article ci-dessus.


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Charly32 a écrit :



Ça me parait aussi être le fonctionnement optimum pour tout réseau destiné au service public (communications au sens large, électricité, etc) . Mais ça ne change rien à la logique de déploiement : il faut commencer par les zones plus denses, et donc rentables pour pouvoir financer plus facilement les zones moins rentables.





Oui, on commence à déployer un réseau dans les zones de population les plus denses, car plus rapidement rentabilisé. Ce qui permet de financer en partie le déploiement dans des zones de moins en moins denses à fur et à mesure que le déploiement progresse. D’ailleurs, le problème actuel du déploiement de la fibre FTTH est que les délais de déploiement initiaux ne seront pas tenus, laissant des territoires dans l’incertitude (et pas seulement les campagnes, mais aussi des poches de basse densité dans les zones AMII et dans les zones très denses).


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Trog a écrit :



Donc :



1/&nbsp;Moins de choix d’opérateurs sur la fibre (graphique 2 de l’Arcep ci-dessus)



&nbsp;2/ Retard important de la France dans le déploiement du très haut débit quelle que soit la technologie au regard des autres pays européens&nbsp;http://ec.europa.eu/information_society/newsroom/image/document/2018-201_desi_report_connectivity_DFB52691-EF07-642E-28344441CE0FCBD1_52245.pdf



j’ai un ami connecté via le réseau rosace

il a le choix entre les 7 opérateurs suivants : Comcable, Videofutur, Ozone, Wibox, Coriolis Telecom, Vialis, K-Net&nbsp;



je ne dis pas qu’ils font de la mauvaise qualité mais les prix sont élevés et les offres de bouquet TV sont moins sympa qu’un bouygues ou autre opérateur national.

au final il préfère rester sur sa liaison ADSL 8 Mo


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Cumbalero a écrit :



Je doute fortement que demander à 4 acteurs privés (dont il faut rémunérer les actionnaires, financer les campagnes de pubs et 4 structures administratives) dont les intérêts sont loin du service public, et c’est très légitime qu’une entreprise aille où est son marché, et intervenir en pompier en subventionnant certains travaux (17000€ pour mon bled de 4000 âmes) coûte moins cher qu’une grande infrastructure d’envergure.



c’est pas très couteux la subvention de 17 000 € pour 4 000 personnes.

à l’échelle d’une commune c’est peanuts.

après pour les hameaux éloignés je doute effectivement que ce soit solvable autrement

maintenant dans les zones un peu denses, il semblerait que les liaisons fibre aient un % d’abonnement plus important que les zones très denses où l’ADSL marchait bien

il semblerait que la différence coût / ROI ne soient pas si importante.


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Cumbalero a écrit :



… On subventionne les opérateurs pour les aider à atteindre les objectifs qui conditionnent leurs accords de licences! On marche sur la tête, tout simplement.



 ...








 Pour rejoindre votre avis à propos des réseaux mobile, effectivement, les licences mobile sont relativement mal utilisées par l'État et les opérateurs. Les négociations entre l'État et les opérateurs sont en quelque sorte un marché de dupes :        







  • Par le passé, des obligations qui n’ont pas été tenues (exigences de couverture de la 2G/3G, désimlockage des terminaux vendus par les opérateurs après un délai minimal d’utilisation).

  • Aujourd’hui, desavantages négociés avec l’Étatpour augmenter la couverture de la 4G plus rapidement (prolongement de 10 ans des licences 4G sans redevance supplémentaire et l’impôt IFER qui n’augmentera pas).&nbsp;&nbsp;



    D’ailleurs,&nbsp;si l’ARCEP a défendu, avant 2010, l’attribution d’une 4e licence mobile, c’est en partie à cause du non-respect des engagements de couverture 3G des 3 opérateurs de l’époque. Aujourd’hui, si le président de l’ARCEP n’a plus d’objection à un retour à 3 opérateurs nationaux (donc à 3 licences mobile), c’est parce que les déploiements de la fibre ont accéléré et que les déploiements mobile sont respectés. Et tout ça se fait sans réelle transparence avec des promesses publiques de part et d’autres qui sont bien souvent surévaluées.


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De plus de plus de bouquets TV son accessible sur la toile. Molotov.tv, Apple TV vont réduire l’intérêt des bouquets TV dans les box.

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oursgris a écrit :



j’ai un ami connecté via le réseau rosace

il a le choix entre les 7 opérateurs suivants : Comcable, Videofutur, Ozone, Wibox, Coriolis Telecom, Vialis, K-Net&nbsp;



je ne dis pas qu’ils font de la mauvaise qualité mais les prix sont élevés et les offres de bouquet TV sont moins sympa qu’un bouygues ou autre opérateur national.

au final il préfère rester sur sa liaison ADSL 8 Mo





J’ai laissé les offres de bouquet TV des opérateurs pour :





  • Un NAS avec clé USB bi-tuner TNT pour voir la TNT live ou enregistrée

  • Une Android TV box NVIDIA TV shield pour accéder à d’autres chaînes de TV et offres VOD



    Fini les offres de bouquet via opérateurs. Je ne paye que l’accès internet filaire et des offres VOD en passant directement par internet.


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Il existe des subdivisions qui sont pas neutres en terme de déploiement comme les poches de basse densité des zones denses qui ne sont pas traitées à égalité par les opérateurs…



Nous sommes à 500 m de zones alimentées en fibre, mais on ne sait pas quand elle sera déployée dans notre résidence qui fait partie d’une ensemble de 8 résidences qui représentent environ 500 logements.

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Soriatane a écrit :



De plus de plus de bouquets TV son accessible sur la toile. Molotov.tv, Apple TV vont réduire l’intérêt des bouquets TV dans les box.









Trog a écrit :



J’ai laissé les offres de bouquet TV des opérateurs pour :

Un NAS avec clé USB bi-tuner TNT pour voir la TNT live ou enregistréeUne Android TV box NVIDIA TV shield pour accéder à d’autres chaînes de TV et offres VODFini les offres de bouquet via opérateurs. Je ne paye que l’accès internet filaire et des offres VOD en passant directement par internet.





bonne idée toutes ces applis, ca donne des idées

pour molotov il me semble qu’il faut encore utiliser chromecast avec le smartphone

maintenant le service qui plait à ma compagne c’est tout simplement le replay (même si elle programme la majorité) ça marche peut être avec nvidia&nbsp; tva shield ?

parce que bon les replay avec chromecast j’ai déjà essayé je ne crois pas avoir réussi à démarrer celui de tf1



&nbsp;donc en temps que geek/informaticien n’ayant pas besoin de télé, c’est tout de même l’adéquation entre tv et tarif qui va guider mon choix car je ne ferai pas spécialement la différence entre 500 Mbs et 1 Gbs (évidemment y a l’upload) et pourtant je ne demande pas énormément juste le replay des chaines basiques (qu’on utilise même pas si souvent)


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skankhunt42 a écrit :



&nbsp;

Tirer des lignes coute cher et d’autant plus quand une ligne est longue et touchera peu d’habitant. Sois tu présente une facture de malade à ses habitant sois tu lisse sur l’ensemble des français ce qui coutera quand même très cher. &nbsp;





après ça dépend où tu places ton curseur

ne pas fibrer 20% / 10% / 5% des villes (représentant cb de % de la population) ?

quel est le coût par prise acceptable ou non ?

d’ailleurs est ce que l’on prend en compte le réseau existent ?

si il y a déjà un réseau THD câble, est-ce qu’on l’installe ? si les gens sont en 8 Mbs, qu’accepte t’on ? si ils sont à 1 même question ?

&nbsp;

j’ai un fichier devant les yeux qui est certes terriblement daté (2012) pour l’alsace une des régions les plus denses de france. on a la particularité d’avoir en plaine des villages qui se touchent, et pas trop de population totalement isolées dans le relief

les coûts par prise sont aux 23 en dessous de 1000 € par prise, 95% des cas en dessous de 1500 € par prise

tu as effectivement 40 villages au dessus et 20 villages (tous de moins de 300 habitants) au dessus de 2000 € (5 au dessus de 3000 €)



après le soleil pour les communes entre les deux c’est peut être les travaux de renouvellement de voirie, si ils sont bien pensés, les gens vont peut être ajouter les fourreaux manquants, j’espère qu’ils le font partout maintenant

&nbsp;

tout ça pour te dire que ce n’est pas évident d’avoir une règle de traitement “équitable”

je doute que le village de lucelle dans le 68 dans le jura qui a 40 habitants / logements dont le coût par prise est à 6000 € avec internet à 1 Mbs se fasse fibrer. (gloups pour eux d’ailleurs)


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Ca m’étonnerai qu’à Paris on n’ai mis que 24 fibres pour 54 logements :)

Les opérateurs prévoient 50% de raccordement max par immeuble, mais celà ne monopolise qu’une ou deux fibres (système de couplage), en verticalité tous les logements sont “câblés”, si le nombre d’abo dépasse les 50%, l’entreprise vient poser une nouveau coupleur dans les parties communes. Cela reste quand même rare.

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nan nan je persiste 24 c’était en 2010 ( Orange ) c’est moi qui m’en suis occupé car j’étais le président du conseil syndical

Free en avait mis 48 ( j’ai 2 opérateurs d’immeuble pour le vertical )



Orange est revenu depuis et on a eu des cables supplémentaires.( d’ailleurs en mettant le supplément ils ont réussi à casser le support des goulottes à cause du poids de tous les opérateurs , mais bon ils sont revenus réparer ).


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Erreur très peu commune alors, les fiches d’états immeubles depuis 2007-2008 font état du nombre de logements, d’étages, de colonnes montantes, etc…

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En dépit d’une fibre conquérante en France, la fracture numérique reste ouverte



Hum, une fracture ouverte qui n’est pas convenablement réduite, c’est un terreau fertile pour la gangrène…

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skankhunt42 a écrit :



&nbsp;

Tirer des lignes coute cher et d’autant plus quand une ligne est longue et touchera peu d’habitant. Sois tu présente une facture de malade à ses habitant sois tu lisse sur l’ensemble des français ce qui coutera quand même très cher.

&nbsp;



Donc ce qui était valable pour tous les français lors du déploiement de l’électricité ou du téléphone ne peut pas l’être pour la fibre ?

&nbsp;Désolé mais il est tout à fait normal que les habitants des métropoles denses payent pour les habitants des zones rurales.

Sachant que le ratio doit être environ de 80% de la population en zone urbaine contre 20% en zone rurale, le sacrifice des citadins n’est pas si important que ça.

&nbsp;


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Peut-être peu commune je ne sais pas <img data-src=" />

Mais c’est comme 2 verticaux différents c’est pas commun non plus et pourtant c’est ce que nous avons.

Et ce matin il y a encore 2 mecs devant ma fenêtre avec un camion et un rouleau de cable de 3 tonnes en train de faire des 8 pour insérer de la fibre dans la rue ( mais bon si ça se trouve c’est pour rajouter de la capacité en proche banlieue ).

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graphseb a écrit :



Hum, une fracture ouverte qui n’est pas convenablement réduite, c’est un terreau fertile pour la gangrène…





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En dépit d’une fibre conquérante en France, la fracture numérique reste ouverte

  • La fibre tire toujours le très haut débit

  • La fracture numérique se porte bien, merci

  • Une carte qui s'enrichit peu à peu

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