Prise en main de Linux Mint 19 et de TimeShift, son outil de restauration
Let's go Marty !
Le 05 juillet 2018 à 07h57
14 min
Logiciel
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La très attendue version 19 de Linux Mint est disponible depuis peu. Son plus gros apport est le passage à Ubuntu 18.04, en lieu et place de l’ancienne base 16.04. Nous l’avons prise en main dans sa déclinaison Cinnamon, riche en nouveautés.
L’orientation de cette distribution a toujours été très simple : reprendre les bases d’Ubuntu, mais en gardant une ergonomie proche de l’ancien GNOME 2 et son menu principal. C’est le cas pour les deux environnements habituels fournis, Cinnamon et MATE. Une mouture Xfce est cependant proposée, davantage tournée vers les petites configurations.
Petit tour du propriétaire sur la version « historique » de Mint, c’est-à-dire Cinnamon. Les apports et améliorations sont particulièrement nombreux. Au-delà du renouvellement graphique via le thème Mint-Y, les utilisateurs pourront notamment compter sur des performances à la hausse et un système de restauration plus complet.
Une mise en garde cependant : les instructions de mise à niveau depuis les anciennes versions de Mint viennent tout juste d’être mises en ligne. C’est l’une des spécificités de la distribution, les développeurs déconseillant la migration pour « le seul plaisir d’avoir la dernière version ». En clair, si tout fonctionne, pas besoin de se précipiter.
L'équipe recommande aux utilisateurs de réfléchir avant de se lancer et fournit quelques conseils, dont la sauvegarde des données personnelles (évidemment), la création de snapshots (dans Mint 18.3) et le test de Mint 19 depuis le Live CD.
Nouvelles bases techniques et évolutions graphiques
Pour tous ceux qui utilisaient la branche 18.X de Linux Mint, le plus gros changement introduit par la version 19 est le passage d’Ubuntu 16.04 à 18.04 comme base du système. Mint maintient le principe de ne reposer que sur des moutures LTS (Long Term Support) de la distribution de Canonical, accompagnées par cinq ans de support. Celui de Mint 19 est donc assuré jusqu’en 2023.
Cette vaste modernisation du socle s’accompagne du kernel Linux 4.15, qui introduisait pour rappel les premiers correctifs pour les failles Meltdown et Spectre. Parmi les autres nouveautés, on trouvait un pilote AMDGPU nettement amélioré, dont le support de l'audio HDMI/DisplayPort sur les puces récentes et des Radeon RX Vega et APU Raven Ridge, le suivi thermique pour l'architecture Zen, un meilleur support d'AVX-512, la prise en charge de RISC-V ou encore celle de la partie graphique des processeurs Coffee Lake.
Avec Mint 19 viennent également de nouvelles versions des logiciels habituels. Ici, pas de surprise non plus : l’équipe de développement reste autant que possible sur des moutures dont la fiabilité a été prouvée et/ou disposant d’un support allongé. Cas type, Firefox, présent en version 60, estampillée ESR (Extended Support Release) par Mozilla, ce malgré la publication récente de Firefox 61.
Tara est bien sûr l’occasion d’introduire un nouveau thème graphique. Baptisé Mint-Y, il modernise encore l’interface, sans renier ses fondations. On reste donc dans un ensemble très propre, où les détails ont été particulièrement travaillés. C’est d’ailleurs l’une des marques de fabrique de la distribution, qui la rendent agréable au quotidien. Mint-Y s’accompagne pour l’occasion de nouveaux fonds d’écran et d’animations bien placées et réactives.
Au premier lancement, Mint vous accueille avec un nouvel écran, au contenu remanié et complété. Le deuxième onglet en particulier pointe à l’utilisateur les principales sections sur lesquelles il devrait se pencher : création de snapshots, gestion des pilotes, installation de codecs, mises à jour, paramètres système et ainsi de suite. Pratique, ne serait-ce que pour montrer les possibilités de la distribution. L’écran se relancera à chaque démarrage, à moins de décocher la case en bas de la fenêtre.
TimeShift veut promouvoir la restauration système
Le mécanisme de restauration système n’a bien sûr rien de nouveau. Pour Mint, il a été introduit dans la version 18.3 du système. Il permettait déjà de réaliser des snapshots (instantanés) du système, mais il est maintenant mieux intégré et plus présent.
D’un outil optionnel, on passe à un composant clé, au cœur de la stratégie de fiabilité du système et présenté comme tel. Le plus difficile pour le non-initié sera sans doute de choisir entre les deux possibilités laissées au premier lancement : RSYNC ou Btrfs. Les deux ont leurs avantages et inconvénients.
Dans les deux cas, l’utilisateur pourra restaurer le système à un état antérieur. RSYNC a pour lui la possibilité de déplacer les snapshots sur un disque externe, quel que soit le système de fichier utilisé, tant qu’il est de type Linux (donc pas NTFS évidemment). Btrfs a une granularité plus importante et prend moins de place. Cependant, la partition système doit impérativement être elle-même en Btrfs (Mint formate par défaut en Ext4, comme de nombreuses autres distributions) et les sauvegardes ne peuvent pas être déplacées sur un support externe.
Dans notre cas, avec une configuration en Btrfs, l’opération s’est très bien déroulée. Le test était simple : une image du système après son premier démarrage, puis une autre après installation des premières mises à jour. La restauration de la première image a été pratiquement instantanée. Après redémarrage, les mises à jour devaient être réinstallées. Nous avons alors restauré la seconde image, elle aussi instantanément. Plus aucune mise à jour n’était disponible, prouvant bien que le système était revenu à son état d'origine.
Ce test ne prétend pas prouver la fiabilité sur le long terme de la fonction. Mint prévient d’ailleurs : « Ce logiciel est livré sans aucune garantie et l’auteur ne prend aucune responsabilité pour les dégâts occasionnés par l’utilisation de ce programme », l’utilisateur étant invité à ne pas continuer s’il refuse ces conditions. L’équipe semble cependant assez sûre d’elle, TimeShift étant poussé sous les feux des projecteurs dans l’annonce de Mint 19.
L’utilisateur devra surtout faire attention à l’espace disponible. Avec le temps et l’accumulation des données, il ne faudrait pas se retrouver à court de stockage pour les sauvegardes. On peut d’ailleurs supprimer les anciennes si l’on est sûr de soi.
Mises à jour : du neuf pour le système et les logiciels installés
Mint 19 répond également à l’une des principales plaintes faites à la distribution : la gestion des mises à jour, principalement celles du système.
L’équipe le reconnait : le nouveau gestionnaire ne « promeut plus la vigilance et les mises à jour sélectionnées ». Mint ne proposait en effet jamais le lot complet, se consacrant uniquement aux plus essentielles. Un comportement qui pouvait lui être reproché par une partie des utilisateurs.
Qu’est-ce qui a changé ? L’arrivée de TimeShift justement. Puisque l’outil permet de revenir simplement à un état antérieur, les mises à jour ne sont plus sélectionnées par l'équipe. D’ailleurs, si aucune sauvegarde n’a été effectuée avant de déclencher le téléchargement, une bannière orange avertit l’utilisateur qu’il aurait tout intérêt à le faire. On imagine que dans une prochaine mouture, le gestionnaire de mises à jour permettra de créer automatiquement un instantané (à la manière de Windows Update).
Au-delà du nombre de mises à jour, ces dernières sont désormais classées par type, avec de petites icônes sur la gauche. Les boucliers représentent des correctifs de sécurité et sont ainsi affichés en premier. Suivent l’éclair, pour signaler un nouveau kernel, ou encore des flèches vers le haut pour les mises à jour fonctionnelles. Pour ceux qui les ont autorisés, des paquets tiers peuvent également figurer dans la liste, marqués comme tels.
Côté mises à jour logicielles, le Gestionnaire reçoit une kyrielle de petites améliorations : une interface légèrement remaniée, des animations çà et là, un recherche plus réactive, un lancement plus rapide, une gestion uniforme des paquets classiques (APT) et Flatpak ou encore – et enfin – la possibilité de lancer des recherches dans des catégories précises.
Cinnamon 3.8 : des performances à la hausse
Même si les ajouts précédents sont bienvenus – et communes à toutes les éditions de Mint 19 – c’est bien Cinnamon dans sa version 3.8 qui concentre la majeure partie des nouveautés.
Plus gros point mis en avant : une amélioration générale des performances. Les développeurs assurent avoir identifié de nombreux goulets d’étranglement dans la version 3.6, tant dans le gestionnaire de fenêtres que dans le lancement général des applications. Ils affirment désormais que Cinnamon fait aussi bien que Metacity dans ce domaine.
La différence est-elle perceptible ? En fait, tout dépend de la configuration matérielle de la machine. Sur notre ordinateur de test avec un Core i5 3,2 GHz, 16 Go de mémoire vive et un SSD, on « sent » un mieux, sans que ce soit flagrant. En revanche, dans une machine virtuelle dont la quantité de mémoire vive a été limitée à 1 Go, les gains sont nettement plus évidents. Sans qu’ils soient incroyables, l’ensemble fournit une réelle sensation de réactivité, ce dont personne ne se plaindra.
Une partie des améliorations provient de celles apportées à GNOME, et dont hérite Mint. Les fenêtres nécessitent notamment moins de calculs puisqu’elles sont moins souvent « redessinées ». La hausse de performances se propage en outre à d’autres aspects, comme l’affichage du contenu d’un dossier quand il contient de nombreux éléments et les copies de fichiers depuis et vers des stockages externes USB.
Une très longue liste de nouveautés
Les améliorations de Cinnamon 3.8 sont légion et couvrent pratiquement tous les aspects du système.
Dans l'explorateur de fichiers Nemo, on note en particulier une recherche plus pratique et surtout beaucoup plus rapide. Les résultats s’affichent presque instantanément, ce qui n’était pas le cas jusqu’à présent. Chaque recherche s’accompagne également d’une étoile pour la sauvegarder. L’utilisateur peut alors la relancer plus tard s’il doit régulièrement s’en servir. Un clic droit sur cette étoile permet d’accéder à la liste des recherches enregistrées (encore faut-il le savoir).
Les notifications reçoivent également une attention particulière. Autant le dire tout de suite : elles étaient jusqu’à présent très basiques. Des absences et comportements peu ergonomiques ont donc été gommés.
Elles sont ainsi enfin équipées d’une croix de fermeture. On peut dès lors s’en débarrasser sans avoir à attendre leur disparition ou cliquer dessus pour ouvrir l’application correspondante. D’autre part, une notification survolée par la souris ne disparaîtra plus. On note aussi une nouvelle option pour afficher les panneaux en bas plutôt qu’en haut.
Autre comportement bienvenu, l’effacement des notifications quand l’application concernée est ouverte au premier plan. Le nombre de notifications émises est par ailleurs affiné en fonction des cas. Pour une application classique, le nombre est désormais limité, pour éviter tout spam. Il y a certaines exceptions, notamment les navigateurs, puisque les notifications peuvent venir de nombreux sites.
La gestion du son évolue elle aussi pour adopter un comportement plus cohérent. Désormais, l’utilisateur va définir un niveau maximal sonore pour le système, compris entre 0 et 150 %. Il peut ensuite affiner pour chaque applet et application, entre 0 et le niveau maximal précédemment choisi. Jusqu’ici, Mint fixait ce dernier à 150 %, mais seulement de 0 à 100 % pour les sources individuelles.
Dernier petit bonus pour le son : l’applet permet maintenant de couper indépendamment le micro et les haut-parleurs.
Améliorations techniques et diverses
Comme à chaque nouvelle version de Mint, Tara améliore la prise en charge du HiDPI. Elle passe par exemple par l’utilisation de GTK3 pour tous les outils internes à la distribution. Il n’y a en fait plus que trois logiciels fournis avec la distribution à ne toujours pas supporter le HiDPI : Hexchat, Gimp et Tomboy Notes.
Le nouveau thème, Mint-Y, contient également des icônes en taille 2x, gardant leur niveau de détail en HiDPI et supprimant le désagréable effet de flou des moutures précédentes. Ces icônes ont par ailleurs été remaniées graphiquement pour leur donner un aspect plus symbolique, suivant la mode actuelle. Elles se veulent plus identifiables, et ont l’avantage de mieux supporter les thèmes sombres.
On pourrait citer pêle-mêle d’autres petits changements techniques :
- Les réglages réseau ont été importés de GNOME 3.24 en incluant des correctifs de la version 3.26
- Un meilleur support de GTK 3.22
- La prise en charge de elogind, systemd-timedated1 et du protocole admin://
- Une bascule des composants Python sur Python3, sauf les extensions Nemo
Ces apports, ainsi que ceux dédiés aux performances, rendent l’utilisation quotidienne plus souple. Des nouveautés diverses apparaissent ainsi un peu partout dans le système, comme sa capacité à générer des miniatures pour des fichiers pesant jusqu’à 32 Go, la possibilité d’éteindre immédiatement le portable en cas de niveau critique de la batterie et rabat de l’écran, ou encore le support des touches clavier pour la suspension, l’hibernation et la rotation d’écran depuis l’écran verrouillé.
Côté applications, citons aussi quelques mouvements. Par exemple, l’installation par défaut de GNOME Agenda, qui peut fonctionner localement ou en mode synchronisé (Google, Nextcloud ou Exchange). À l’inverse, le client de messagerie multiprotocole Pidgin n’est plus fourni par défaut avec la distribution, même s’il reste disponible dans les dépôts.
Enfin, les applications XApps reçoivent quelques bonus. L’éditeur de texte Xed dispose par exemple d’une nouvelle fenêtre de préférences et d’une interface affinée. Même chose pour le lecteur Xreader, avec en plus une option pour afficher les PDF/ePub récemment ouverts, la possibilité d’effacer les annotations ou encore le réglage de la taille des miniatures.
Une mouture agréable
Mint 19 est un très bon cru. L’utilisation du système au quotidien est plaisante, l’équipe confirmant son soin du détail. Une volonté particulièrement visible dans l’interface, par le choix des couleurs, la lisibilité générale des informations, l’alignement exact des pixels ainsi que les animations, discrètes, mais renforçant l’impression de qualité.
Mint ne conviendra cependant pas à tout le monde, comme les utilisateurs appréciant les toutes dernières versions des composants et logiciels. La philosophie de Mint n’a jamais changé : prudence est mère de toutes les vertus.
Cela étant, et en dépit des instructions, beaucoup seront sans doute tentés par cette mise à jour, puisque la base technique fait le grand saut d’Ubuntu 16.04 à 18.04, soit deux années complètes d’améliorations diverses. Mais les conseils des développeurs seront clairement à suivre : sauvegarde des données, instantanés du système pour ceux qui peuvent, et récupération de l’image ISO pour créer un DVD ou une clé USB de test.
Notez enfin, en cas d'hésitation, que de nombreux utilisateurs de Linux Mint attendent en général la première dot release, dans le cas présent la version 19.1
Prise en main de Linux Mint 19 et de TimeShift, son outil de restauration
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Nouvelles bases techniques et évolutions graphiques
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TimeShift veut promouvoir la restauration système
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Mises à jour : du neuf pour le système et les logiciels installés
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Cinnamon 3.8 : des performances à la hausse
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Une très longue liste de nouveautés
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Améliorations techniques et diverses
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Une mouture agréable
Commentaires (46)
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Abonnez-vousLe 05/07/2018 à 09h57
Le 05/07/2018 à 10h01
Juste pour aller un poil plus loin, et sauf erreur, la distribution Linux Mint intègre des drivers propriétaires. j’ai fait une install récente de la 17.2 (avant-hier) et j’ai eu au démarrage un chooser pour utiliser les drivers nVidia pour ma carte graphique, c’est pas grand chose, mais avec du matériel commun, ça évite d’aller farfouiller le net pour télécharger des trucs et des bidules (je me rappelle de galères pas possible avec le driver d’une Radeon 1900XT).
J’ai découvert la distro en 2008 et je la trouve plutôt bien foutue (pas besoin de tripatouiller 3h dans les paramètres de configuration ou d’installer pléthore de logiciels supplémentaires pour un usage basique, parce que c’est déjà dans la distro).
En gros, si tu veux un système gratuit et que les notions de libre te passent par dessus la tête parce que ce qui t’intéresse, c’est que ça marche, tu peux essayer Mint.
Le 05/07/2018 à 10h04
Sur lequel des deux il y a plus de logiciels privatifs ?
Edit : je pense que j’ai ma réponse avec le post juste au dessus " />
Le 05/07/2018 à 10h06
Le 05/07/2018 à 10h57
En fait, Mint tente au maximum de faciliter l’utilisation (de l’installation à l’usage) de la distribution (et en extrapolant, de GNU-Linux).
La base est Ubuntu, parce qu’elle fait déjà en grande partie le job, mais va plus loin en proposant/intégrant plus de logiciels proprio à l’installation. Par contre, ils virent quelques “dérives” d’Ubuntu, style la télémétrie ajoutée récemment.
C’est vrai qu’il est difficile d’y voir des différences profondes, outre l’environnement Cinnamon, mais ils ont choisi une voie légèrement parallèle par rapport à Ubuntu.
Au final, après être passé d’Ubuntu à Debian, j’ai fini sur Mint et au quotidien, c’est celle qui me convient le plus (pour les facilités apportées et les prises de tête en moins).
Le 05/07/2018 à 11h01
Bah écoute, c’est gentil de penser à nous. Pour ma part, mon ordi s’est mis à jour hier de la 1803 à version beta 1810 tout seul comme un grand en 10 min montre en main, sans pépin, calmement, sereinement, sans sourciller.
PS : pourrais-tu éviter de faire des fautes aux noms propres : c’est Redmond, avec un D, merci " />
Le 05/07/2018 à 12h03
Le 05/07/2018 à 12h21
Le 05/07/2018 à 12h48
Le 05/07/2018 à 13h03
Salut,
C’est un peu plus que cela, la gestion des dépots et des upgrades est un peu différente.
Sinon je viens de faire l’upgrade de Sonya (18.3) vers Tara (19) sans souci, c’est un peu long quand même !! (sur un portable Vaio core i7 4Go+SSD)
Mais ça tourne nickel.
A+
Le 05/07/2018 à 13h53
Le 05/07/2018 à 14h05
Je la fais tourner sur une VM (2 Coeurs / 8Go de ram) sur mon PC Pro et ça fonctionne pas mal.
Un freeze au tout début mais depuis RAS. Elle semble légèrement plus fluide que la 18.3 dont j’étais très satisfait.
Je suis sur la version Mate avec une installation propre (comme tous les 2 ans).
Le 05/07/2018 à 14h10
moi c’est l’inverse…
sous OSX je ne me retrouve pas du tout ( j’ai galere comme un porc a configurer le AIr de ma dame en debut d’annee)
Je l’utilise une fois chaque 36 du mois, mais je ne comprend que dalle " />. Ce n’est pas desagreable a l’utilisation mais je suis completement perdu.
Le 05/07/2018 à 14h11
Le 05/07/2018 à 14h46
Le 05/07/2018 à 14h46
Le 05/07/2018 à 14h57
Ce n’est pas qu’un avis, Il y a sous windows comme sous mac Os (et sous les logiciels issus de kde Gnome sous linux) une ergonomie unifiée et des principes récurrents de fonctionnement (onglets, listes, menus, popups etc.). Sous linux pendant longtemps l’ergonomie dépendait du développeur, c’était donc un vrai cauchemard de s’y retrouver d’une appli à l’autre.
Après je ne veux pas être méchant mais en 2018 être perdu sous Windows heu… sous NT4 je veux bien mais windows 10 même le 3eme âge y arrive :P
Le 05/07/2018 à 15h01
C’est integré comment KDE dans Mint ?
Le 05/07/2018 à 15h04
« Cas type, Firefox, présent en version 60, estampillée ESR (Extended Support Release) par Mozilla, ce malgré la publication récente de Firefox 61. »
Mis à jour aujourd’hui vers la 61.
Le 05/07/2018 à 15h41
il me semble qu’ils ont abandonné la version officielle
Le 05/07/2018 à 17h49
Le 05/07/2018 à 18h45
Le 05/07/2018 à 20h06
Le 05/07/2018 à 20h10
Le 05/07/2018 à 20h13
Le 05/07/2018 à 20h48
En tout cas, je ne remercierai jamais assez un utilisateur de ce site (dont j’ai oublié le pseudo) de m’avoir conseillé de tester Mint lorsque je cherchais une alternative quand windows 10 est sorti avec sa nouvelle politique sur la vie privée et les données personnelles.
Je suis 90% du temps désormais sous Mint, les 10% restants pour des logiciels incompatibles.
Encore merci utilisateur de Next Impact" />
Le 05/07/2018 à 21h22
Pour les 10% restant tu peux installer Wine ou au pire VirtualBox " />
Quels sont les logiciels?
Le 05/07/2018 à 22h04
Le 06/07/2018 à 07h21
Le 06/07/2018 à 08h09
Le 06/07/2018 à 08h12
Le 06/07/2018 à 08h15
24h pour passer à la 1803 ? Et une demie-journée en moyenne par version majeure ?!
Heu… C’est pas ton PC qui a un soucis ? " />
C’est juste hallucinant comme durée là. Déjà que je peste quand ça traine sur certains PC que je fais (dont le mien) parce que ça prend plus de 30 minutes… " />
Sinon ça fait un moment que Windows ne t’impose plus les mises à jour. Faut juste penser à configurer Windows Update convenablement ;)
Le 05/07/2018 à 08h04
Je suis utilisateur de Mint depuis plusieurs années. J’adore cette version. J’ai hâte de la passer en version 19. Le rendu graphique a l’air trop beau.
Le 05/07/2018 à 08h25
Bonjour,
Au niveau des paquets snap, mint fait-il le même choix qu’ubuntu? A savoir diffuser pas mal d’application par snap et non plus par les packages habituels?
J’hésite à revenir à mint, mais leur côté “non pro” et débutant côté infra serveur me refroidi.
(cf en 2016 ou 2017 quand leurs serveurs ont été compromis, que des isos vérolés on circulés etc)
Le 05/07/2018 à 08h40
TimeShift, je l’utilise avec ArchLinux et il fait vraiment bien le travail.
Cinnamon n’intègre toujours pas un support correct du HiDPI. Soit trop grand (200%), soit trop petit(100%).
Et c’est son plus gros défaut. Je ne peux pas utiliser un seul environnement basé sur GTK à cause de la mauvaise gestion des hautes résolutions.
Le 05/07/2018 à 09h13
Bon article. Merci pour les infos. Perso, je conseillerai plutôt timeshift avec rsync, histoire d’avoir la paix - et tant pis si la granularité est un peu plus forte.
En tout cas, il serait intéressant que ceux qui tentent la mise à jour vers la 19, sans réinstallation, nous disent si ça passe ou pas. Ubuntu a fait d’énormes progrès dans ce domaine, avec un sans faute de la 16.04 vers la 18.04 sur de multiples configurations.
En cette sympathique journée, ayons une pensée émue à toutes les victimes de la vente forcée, dont ces pauvres usagers windows, qui galèrent entre leurs mises à jour, leurs virus, leurs anti-virus, les délires ergonomiques et télémétriques de l’éditeur de Redmont, etc.
Le 05/07/2018 à 09h21
Merci de garder ta condescendance à 2 balles pour toi.
Le 05/07/2018 à 09h27
Petite question, sans vraiment de lien avec l’article (bien que) : quelle différence entre Ubuntu et Mint concrètement ?
Comme cette dernière est basée sur la première.
Je ne suis pas un de ces experts linux barbu, même si je l’utilise quotidiennement pour le boulot.
Autant je vois la différence entre Debian et Ubuntu, qui est assez marquante malgré l’héritage, autant là j’ai un peu plus de mal à cerner ce qui différence réellement ces deux distrib ^^
Le 05/07/2018 à 09h30
Le 05/07/2018 à 09h38
Le 05/07/2018 à 09h39
Je pensais que ça allait quand même plus loin qu’un simple Cinnamon vs Unity/Gnome, que c’était plus profond ^^
Merci :)
Le 06/07/2018 à 09h11
Ce n’est pas un foudre de guerre mais ce n’est pas le mien. Je n’ai jamais utilisé 10 au quotidien (mais, au boulot, on va devoir y passer).
Sur le mien, je lance Windows peut-être deux fois par an pour… les mises à jour.
Le truc des mises à jour qui prennent la matinée, ce sont des connaissances qui m’en parlent parce qu’elles ont 10 au boulot. On y éteint les ordis le soir donc pas possible de programmer des mises à jour automatiques en plein week-end.
Le 06/07/2018 à 10h07
Le 06/07/2018 à 11h44
Ce sont des fonctionnalités débrayables à ma connaissance.
Tout comme l’usage “cloud” du logiciel n’est pas obligatoire.
Le 06/07/2018 à 11h59
Le 11/07/2018 à 10h25
@SebGF
x2 pour Mate, qui reste le meilleur GUI, loin devant le finder du mac qui n’a plus évolué en 20 ans, et les délires tactiles/solllications de microsoft, qui sont une insulte à l’efficacité sur le poste de travail.