Retour sur les premières démonstrations 5G en « conditions réelles » de Bouygues Telecom
Un réseau (simple), deux antennes (basique)
Lire notre dossier sur les expérimentations 5G en « conditions réelles » de Bouygues Telecom :
Le 06 juillet 2018 à 14h20
9 min
Société numérique
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Bouygues Telecom avance sur la 5G et veut le faire savoir, démonstrations techniques à l'appui sur un réseau 5G minimaliste fonctionnant dans « des conditions réelles ». L'opérateur obtient des débits de plusieurs Gb/s pour une latence de quelques ms. Une première étape avant de passer la seconde.
Mardi, Bouygues Telecom organisait un événement à Bordeaux autour de la 5G. Selon l'opérateur, il s'agit du « premier pilote 5G en conditions réelles, en France ». Des expérimentations ont déjà eu lieu chez d'autres opérateurs (ici chez SFR, là chez Orange et même chez Bouygues Telecom) à grands coups de dizaines de Gb/s, en jouant de la surenchère à chaque fois. Mais il s'agissait selon l'opérateur des premiers essais avec des antennes et un cœur de réseau 5G, tels qu'ils seront déployés commercialement à partir de 2020.
Nous étions sur place et, au-delà quelques démonstrations et de courbes de débit, c'était surtout l'occasion d'échanger avec les équipes techniques sur la vision à long terme de l'opérateur. En plus des cas d'usages, de nombreux sujets ont été abordés : calendrier du déploiement, fréquences, accélérateur maison SmartX_5G, etc. Dans la première partie de notre dossier, nous allons nous intéresser aux démonstrations et plus particulièrement aux conditions techniques de celles-ci.
- Retour sur les premières démonstrations 5G en « conditions réelles » de Bouygues Telecom
- Déploiement de la 5G : les plans de Bouygues Telecom, « un service pas très différenciant »
Un vrai réseau 5G « unique » en France, mais...
Le choix de la ville de Bordeaux n'est pas anodin. Depuis le mois de février, l'opérateur dispose en effet d'une autorisation de l'Arcep (également valable sur Lyon et Villeurbanne) afin d'y mener des expérimentations sur la bande des 3,5 GHz. Elle est valable jusqu'au 30 septembre 2020, date à laquelle les premiers réseaux commerciaux devraient être en place.
Les dirigeants de l'opérateur l'ont répété à plusieurs reprises : il s'agit des « premiers tests 5G » sur un réseau en « conditions réelles ». Olivier Roussat, PDG de Bouygues Telecom, l'affirme : « On est vraiment dans les conditions normales d'exploitation des sites. On a quelque chose qui est tout à fait unique à l'heure actuelle en France ».
Pour la démonstration de mardi, deux antennes étaient installées à quelques kilomètres de distance sur des pylônes disposant déjà d'antennes 4G (utilisées pour le réseau commercial), reliées à un cœur de réseau 5G.
Une installation minimale pour l'instant, le temps de procéder aux « nombreux réglages » nécessaires, avant d'ajouter d'autres antennes et finalement proposer un réseau maillé plus complet. Après les deux antennes à Bordeaux, le groupe prévoit de passer à « quelques dizaines de sites dans les mois qui viennent », en s'appuyant sur son autorisation.
...s'appuyant sur la norme 5G « Non Stand Alone »
Dans un communiqué, Bouygues Telecom explique qu'il s'agit d'un « réseau 3GPP R15 NSA (Non Stand Alone) de bout en bout avec l’ensemble des composants 4G et 5G : accès, transport et cœur de réseau ». Vraie 5G et réseau « Non Stand Alone » mélangés ? Nous avons demandé des explications.
« Globalement, la 3GPP R15 NSA (Non Stand Alone), comme son nom l’indique, n’est pas autonome, elle a besoin de s’appuyer sur la 4G. C’est pourquoi, mardi, nous avions bien des antennes radio et un cœur 5G et ils étaient ancrés sur notre réseau 4G » nous précise le service presse.
Pour rappel, la première phase – 5G NSA – a été validée en décembre 2017. « Elle définit une architecture 5G Non-Standalone, qui consiste à utiliser une nouvelle radio pour transporter les données utilisateur (5G New Radio) et à réutiliser la signalisation de la 4G. Elle doit donc être déployée sur un site où il y a déjà de la 4G », ajoute l'opérateur.
Il faut donc utiliser un cœur de réseau EPC (Evolved Packet Core) « compatible 5G », c'est-à-dire capable de gérer la 4G et la 5G. Or, « la plupart des cœurs 4G déployés à date par les opérateurs ne le sont pas » nous affirme Bouygues Telecom ; il faut donc en déployer un nouveau. C'est l'opération faite à Cadaujac, dans la banlieue de Bordeaux, pour les démonstrations.
La seconde phase de la 5G n'a été validée que mi-juin : « Elle définit une architecture 5G Standalone, avec non seulement la nouvelle radio 5G NR, mais aussi une signalisation dédiée et un cœur dédié, appelé 5GC ». Toujours selon Bouygues Telecom, « ce type d’équipement n’est pas disponible dans les roadmaps des constructeurs avant 2020 », une information à confirmer auprès des fabricants évidemment.
Il faudra donc certainement attendre encore plusieurs années avant de se lancer dans la « 5G Standalone », qui ne s'appuie pas sur la 4G.
Débits et latence améliorés, des cas d'usages concrets
Les démonstrations 5G du jour misaient sur les deux principales promesses revenant le plus souvent : le débit et la latence. Nous avions ainsi droit à des voitures télécommandées pilotées à distance via un casque de VR : l'une en 4G, l'autre en 5G pour apprécier les différences.
Dans le premier cas, la latence était de l'ordre de « quelques dizaines de ms », probablement entre 50 et 100 ms précisera par la suite un collaborateur de Bouygues Telecom, tandis qu'elle descend à « quelques millisecondes » seulement en 5G.
Si l'image en 5G est de meilleure qualité, c'est à cause de l'upload « limité » en 4G (150/160 Mb/s théoriques) nous explique l'équipe technique de l'opérateur. Un débit insuffisant pour renvoyer un flux HD à 360° de la voiture vers le casque de VR, alors que ce n'est pas le cas en 5G.
Il proposait également une démonstration avec 10 flux 4K UHD (environ 20 Mb/s chacun) envoyés depuis une voiture avec 10 caméras, là encore en passant entièrement par le réseau 5G. Nous avions aussi de la télémédecine en réalité augmentée avec Nomadeec et de la télémaintenance avec application 5G Remote Expert de HoloForge Interactive, dans les deux cas via un casque HoloLens de Microsoft.
L'idée derrière les démonstrations était toujours la même : la faible latence et les débits permettent une meilleure interaction. Lors de tests de débits purs, Bouygues Telecom est monté jusqu'à 260 Mb/s en upload, contre 2,3 Gb/s en download avec une latence de 7,5 ms environ. Loin des dizaines de Gb/s en laboratoire, mais nous sommes dans des conditions réelles cette fois-ci.
Bref, rien de bien nouveau. Au-delà des exemples, nous avons cherché à savoir comment était configuré le réseau 5G de Bouygues Telecom dans le cas présent.
Pas de slicing pour le moment, un même réseau pour toutes les démos
L'un des points forts de la 5G est en effet la possibilité de découper le réseau en tranches (slicing), chacune pouvant avoir des caractéristiques techniques différentes : très faible latence, débits très élevés, possibilité de connecter des milliers d'objets, etc. Les paramètres peuvent être ajustés finement afin de créer le réseau le mieux adapté à un usage.
Dans le cas des démonstrations à Bordeaux, aucun découpage n'avait été mis en place nous affirme l'opérateur. Le réseau 5G était le même pour les voitures télécommandées, dix flux 4K et l'assistance à distance, avec une configuration unique pour tout le monde.
Bouygues Telecom a fait le choix de diminuer la latence sous les 10 ms, tout en gardant une bande passante suffisante pour lancer ses différentes démonstrations. La latence pourra descendre encore plus bas à l'avenir, mais en sacrifiant de la bande passante.
Dans quelle mesure ? « Impossible à dire pour le moment ». Cela dépendra notamment des partenaires techniques de Bouygues Telecom : « On est dans les premiers jeux logiciels » des équipements Huawei utilisés mardi, nous explique un responsable.
Huawei, Ericsson, Nokia : Bouygues Telecom discute avec tout le monde
Le choix de Huawei n'est d'ailleurs pas définitif. Ericsson était par exemple partenaire de Bouygues Telecom en mars, à Meudon-La-Forêt, et des discussions sont en cours avec Nokia. Le choix n'est donc pas arrêté. Chaque partenaire avançant par grands bonds réguliers, impossible de dire qui remportera ce marathon.
Concernant le futur réseau 5G de Bouygues Telecom, les clients grand public – y compris en 5G fixe – n'auront accès qu'à une seule tranche définie par l'opérateur. Elle proposera une meilleure latence et des débits supérieurs à la 4G, mais sans possibilité d'ajuster ses paramètres par les clients.
D'autres tranches seront proposées aux professionnels (B2B), éventuellement à destination de leurs clients finaux (B2B2C).
Voiture autonome et ville connectée en ligne de mire
Bouygues Telecom profite de cette série de démonstrations pour annoncer de nouveaux partenariats autour de la 5G.
Durant le second semestre de l'année, il fournira ainsi une connexion au circuit automobile de Linas-Montlhéry pour l'UTAC CERAM (Union Technique de l'Automobile du motocycle et du Cycle, Centre d'Essais et de Recherches Automobiles de Mortefontaine) en vue d'une homologation pour les voitures autonomes. Il rejoindra ainsi Orange, déjà partenaire de l'UTAC CERAM et largement impliqué dans les voitures autonomes/connectées (lire notre analyse).
L'opérateur travaille également avec Transpolis pour le déploiement de « sa ville laboratoire » du côté de Lyon, une zone où il dispose justement d'autorisation de la part de l'Arcep. Là encore, il fournira une connexion 5G.
Retour sur les premières démonstrations 5G en « conditions réelles » de Bouygues Telecom
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Un vrai réseau 5G « unique » en France, mais...
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Commentaires (42)
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Abonnez-vousLe 07/07/2018 à 01h31
Le 07/07/2018 à 07h27
Le 07/07/2018 à 10h00
Le 07/07/2018 à 10h31
Le 07/07/2018 à 13h58
La VoLTE hormis sur les Iphone ou c’est natif. Sur Android, il faut absolument un téléphone avec ROM opérateur et il y a seulement quelques modèles de compatibles. C’est pas possible sinon, ce qui déjà limite pas mal les choses.
Le 07/07/2018 à 22h55
Lecture intéressante. J’ai pas tout à fait compris la différence entre 5G “non stand-alone” et “stand-alone”.
S’ils atteignent déjà ce débit et cette latence en 5G “non stand-alone”, il faut s’attendre à quoi avec la 5G pure souche?
Le 08/07/2018 à 08h30
Le 08/07/2018 à 09h27
Le 08/07/2018 à 09h46
je parlais de la fibre, pas du téléphone.
Le 08/07/2018 à 16h40
“accélérateur maison SmartX_5G” : personne ne voit venir, mais je sens que dans la décennie à venir, nous allons en manger de la SmartCity, SmartMobility, SmartBuilding, IoT, etc. Enedis, Orange, maintenant Bouygues… Tous à vos incubateurs de Startup !
Le 09/07/2018 à 08h03
Les débits baissent en mutualisant, je ne suis pas certain que ce soit le cas pour les latences.
10ms c’est trop pour plein d’usages mais c’est suffisamment bas pour les usages majoritaires des réseaux (mails, vocal, apps sociales…).
Le 09/07/2018 à 08h10
quels usages ont besoin de moins de 10ms de latence ? (vraie question INside)
Le 09/07/2018 à 08h14
Tout ce qui concerne le temps réel type musique online, jeu.
5-6ms est a peu près la barrière où les latences deviennent perceptibles pour la plupart des humains.
Avec la fibre on peut être en dessous si les distances ne sont pas trop longues, d’où mon commentaire un peu inquiet, ça ne concerne pas beaucoup d’usages du réseau hors est déployé ce qui peut correspondre aux usages majoritaires…
Le 09/07/2018 à 08h40
tu es sûr ?
Je tourne entre 10 et 15 ms en général, et ça ne m’a jamais posé de problème pour ce genre d’activités. Maintenant, je ne fais pas dans le compétitif, c’est vrai.
Le 09/07/2018 à 08h47
Mouais, le retard d’une dalle tactile est de l’ordre des 50-100ms, une manette sans fil de console c’est 80ms.
Le vrai problème de ces technologies, c’est pas spécialement la latence, mais la variation. Avoir 10ms de moyenne mais des pics à 200ms c’est ce qui va poser problème.
Le 09/07/2018 à 09h08
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Le 06/07/2018 à 14h28
Avec des latences aussi basses la fibre a du souci à se faire pour plein d’usages.
Il faut espérer que ce ne soit pas un prétexte pour retarder encore plus les déploiements.
Le 06/07/2018 à 14h39
J’attends de voir ce que ça donnera en pratique dans mon salon, parce que la 4G > 1GHz c’est pas ça en intérieur.
Le 06/07/2018 à 14h39
Ouai.. latence ~10ms
Puis quand c’est lancé, 10k-100k dans la meme region puis ca commencer a osciller entre 50-1000ms
On veut la fibre, pas de 5G/6G/7G de mes co#!s
Le 06/07/2018 à 14h44
Le 06/07/2018 à 15h01
La vraie 5G c’est la Standalone, avec sa nouvelle radio. Nos opérateurs vont sortir de la fausse 5G commerciale qui est de la 4G++++, l’histoire se répète avec la LTE et la LTE Advanced. Et connaissant les opérateurs, ils ne vont pas nous vendre de la Standalone même quand ça sera disponnible car ils auront un bon réseau 4G. Déjà il suffit de voir la VoLTE qui reste marginale car la 3G fallback fait le job. Alors pourquoi investir se disent nos opérateurs.
Le 06/07/2018 à 15h42
2,3 Gbit/s avec des antennes à plusieurs kilomètres de distance. Ben put*, c’est une sacrée prouesse technologique. Maintenant, il ne reste plus qu’à croiser les doigts et espérer que Bouygues Télécom, SFR et Orange n’osent pas imposer de fair use sur leurs futurs offres 5G. Car une telle chose relèverait de l’arnaque totale, surtout quand on a des cellules capables de délivrer des capacités équivalentes à ce qu’on trouve dans un NRO Fibre classique en GPON. On va aussi espérer que pour l’occasion Free Mobile généralisera sa data mobile illimitée à l’ensemble de ses clients, et pas seulement les abonnés Freebox.
Après, je dis ça en ayant une petite pensée pour les abonnés qui n’ont pas la data mobile illimitée. Pour ma part, j’ai bien de la data mobile illimitée. Merci Free ! " />
Le 06/07/2018 à 16h17
Quid du nombre de périphériques connectés a une antenne avant de voir le ping/débit se dégradé grandement?
Le 06/07/2018 à 16h20
Qu’ils arrêtent de nous les briser avec leur 128G et qu’ils mettent déjà la fibre partout au lieu d’améliorer sans cesse les connexions de nos téléphones…
Le 06/07/2018 à 17h10
De la vraie fibre svp, le reste c’est marketing ou bien pour ne pas, justement, déployer celle-ci car trop cher.
Pour la pub je reviens sur ce que j’ai dis sur une autre communication : faire de la pub subliminal avec “basique” et “simple” sur, je crois au moins 4 articles, j’appel cela du matraquage mon bon monsieur " />
Le 06/07/2018 à 20h50
Et récemment, record de 10 millions de Gbps sur une fibre monomode. 5g en conditions “réelles” avec 2 utilisateur de l’antenne, incroyable! Non en vrai, c’est beau mais de là à dire que la fibre est en danger, il faut être un peu réaliste.
Et quid de la consommation énergétique pour envoyer à ces fréquences?
Le 06/07/2018 à 22h54
par contre j’ai du mal à suivre exactement ce qui fait que les débits se multiplient en permanence
est ce que c’est l’augmentation de la largeur de la bande de fréquence ? je ne parle pas de l’aggrégation de bande mais qu’est ce qui fait que ca change tellement.
quand on voit ce type de pdf ca fait rêver (page 2 par ex : 10 Tbps per Km2)
https://www.qualcomm.com/media/documents/files/qualcomm-5g-vision-presentation.p…
Le 09/07/2018 à 09h21
Les moteurs de jeu font en sorte de gommer ça je pense parce que tu continues à t’amuser avec des pings à 40-50ms (ce que j’ai avec mon adsl pourrie) sur la plupart mais c’est clairement nul niveau temps de réponse (je ne fais pas dans le compétitif non plus).
Le 09/07/2018 à 09h29
Le 09/07/2018 à 09h30
Tu es sûr de toi pour les latences de manettes sans fil? Quand je compare avec ce que j’ai sur un clavier maitre en MAO j’ai l’impression que c’est beaucoup moins sur console.
Genre si tu klaxon à mario kart " /> le son est quasi immédiat, je dirais plus que la latence totale (incluant la manette) est dans les 10-15 ms pour entendre le son. Mais je délire peut être…
Pour les dalles tactiles tu es sur de toi aussi? Selon moi une latence pareille exclurait un usage stylet par exemple. Il y a 5-6 ans quand les premiers galaxy notes sont sortis ça me semble réaliste, aujourd’hui je pense que c’est très en dessous. A moins que les modèles stylet aient un autre mode de détection du stylet…
Le 09/07/2018 à 09h34
Moi, j’attends de voir le ping à moins de 10 ms, comme sur de la fibre ou du cable.
J’ai tendance à croire que cela sera dans tres longtemps, en situation réelle (intérieur d’un batiment, beaucoup de gens connectés).
J’ai aussi tendance à croire que près des antennes on aura le cerveau grillé façon petit déjeuner ?
Le 09/07/2018 à 09h37
Le 09/07/2018 à 09h58
C’est difficile de trouver des sources fiables. Je ne retombe pas sur la source que j’avais trouvé à l’origine, mais je suis tombé sur ça pour les consoles :https://displaylag.com/console-latency-exploring-video-game-input-lag/
On arrive à des latences assez élevé pour le coup, et personnellement je trouve ça presque genant à ce niveau (j’ai une Xbox One originale).
(Peut être que les consoles Nintendo sont plus rapides sur ça ?)
Pour la réactivité des dalles tactiles, c’est encore plus difficile, tout le monde ne semble pas d’accord sur les résultats, notamment ceux de LesNumériques :https://www.reddit.com/r/Android/comments/5fp5cx/comparison_of_touch_latency_pix…
Mais en croisant avec d’autres, on tombe dans les mêmes ordres de grandeur (la critique semble plutôt porter sur la latence de certains téléphones).
Ceci dit, on est d’accord que c’est perceptible : je n’ai jamais vu un scroll qui suivait instantanément mon doigt, peu importe le modèle de smartphone.
Pour le son, je pense comme toi que quelques millisecondes peuvent poser problème. Mais c’est certainement une question de décalage entre 2 sons. Rien que pour la stéréo, l’oreille est très sensible au décalage qu’il y avoir entre les 2 oreilles.
Mon point étant que j’ai du mal à voir quelle utilisation de la 5G pourrait être faite pour mettre en avant ces limitations.
Le 09/07/2018 à 11h35
Le 09/07/2018 à 11h35
Et c’est aussi légèrement plus important…
Le 09/07/2018 à 12h24
De mémoire, la différence temporelle en fait aussi partie, et c’est ce que lis ici :http://www.cochlea.eu/son/psychoacoustique/localisation
Le 09/07/2018 à 13h10
Merci pour le lien, mais à quel passage tu as lu ça ?
(suis peut-être fatigué)
Le 09/07/2018 à 13h13
Partie “Différence de temps interaurale (ITD)” " />
Le 09/07/2018 à 13h24
Ah oui, je suis vraiment fatigué, je pensais avoir lu la partie déphasage, alors qu’il n’en est aucunement question dans toute la page " />
“l’ITD sera maximal lorsque la source sera aux azimuts +- 90° soit environ 0,7ms (pour la taille moyenne d’une tête d’être humain).” : du coup 0,7 ms (qui est le max) ça paraît extrêmement faible (c’est traité à bas niveau par les neurones auditives).
Le 12/07/2018 à 08h57
Le 12/07/2018 à 09h18
Le 12/07/2018 à 11h05