Pour Alain Weill (SFR), la neutralité du Net est un problème face à Google et Netflix
Bouc émissaire - définition.
Le 11 juillet 2018 à 08h15
6 min
Internet
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Pour le PDG de SFR, les géants du Net ne contribuent pas assez au financement du réseau. Un reproche connu, qui amène une nouvelle critique de la neutralité du Net. En parallèle, Xavier Bertrand plaide pour un démantèlement de Google.
Du 6 au 8 juillet, les Rencontres économiques d'Aix-en-Provence ont été l'occasion d'attaques en règles contre les géants américains du numérique, que la « naïveté » européenne aiderait à conquérir le Vieux Continent. Parmi les coupables, coincée entre la fiscalité et les lois audiovisuelles, figure la neutralité du Net. Selon Alain Weill, le président de SFR, elle empêcherait d'obtenir une juste rémunération des GAFAM pour financer les réseaux.
Il vise surtout Google et Netflix, les deux premiers pourvoyeurs de trafic et de contenus sortant de la chronologie des médias, deux sujets auquel le groupe Altice est particulièrement attaché. Pour autant, il reste encore à déterminer en quoi la neutralité du Net empêcherait les opérateurs d'obtenir un financement des services en ligne.
La neutralité du Net, « un vrai problème » pour SFR
Pour le patron de SFR, la neutralité du Net « est un sujet un peu tabou ». « Tout le monde doit avoir accès à Internet. Mais c'est quand même un vrai problème. Un vrai problème économique et de démocratie » estime-t-il.
Il prend l'exemple du câblo-opérateur newyorkais d'Altice : « À certaines heures de la journée, Netflix et Google représentent 80 % des flux qui circulent sur notre réseau. Est-il normal que les conditions d'accès au réseau soient les mêmes pour des acteurs qui pèsent aussi lourd que pour d'autres plus petits ? On peut se poser la question ».
Il lie ce poids sur le réseau au poids économique dans la vidéo à la demande, et dans la production audiovisuelle. Le succès de Netflix fragilise Canal+, donc le système du financement du cinéma français. De même, « en réunion avec les élus, qui demandent un déploiement rapide de la fibre, je leur dis que là, on travaille tous pour Google et Netflix, qui demandent que ça aille encore plus vite » sans payer.
« L'autoroute doit-elle est gratuite pour tout le monde ? Un 10 tonnes doit-il payer le même prix qu'une voiture électrique sur l'autoroute ? C'est du bon sens de se poser la question. Quand on parle de neutralité en France, on n'a parfois pas le droit de se la poser » ajoute le responsable de l'opérateur. Selon lui, donc, la neutralité empêcherait la contribution des services au maintien des réseaux.
Une contrainte gonflée
Adoptée dans un règlement européen début 2015, la neutralité du Net est sanctuarisée dans le droit européen. La loi Numérique de 2016 a chargé l'Arcep de son contrôle dans l'Hexagone. Son président, Sébastien Soriano, a mené les travaux sur le sujet au sein du Berec, le groupement européen des autorités des télécoms. Le principe de non-discrimination des internautes et contenus avait, à l'époque, fait l'objet d'un intense lobbying, jusqu'à la rédaction des lignes directrices du Berec en août 2016.
Malgré ce qu'avance ici SFR, la neutralité du Net n'interdit pas aux opérateurs de demander un financement aux fournisseurs de services Internet. Les accords commerciaux sont même une pratique habituelle en matière d'interconnexion (peering) entre grands acteurs du Net.
C'est ce que relève le rapport sur l'état d'Internet en France, publié en juin par l'Arcep. Fin 2017, les interconnexions privées (avec un éventuel accord financier) représentaient 46 % du trafic entrant chez les opérateurs. À noter que, selon l'autorité, près d'un tiers du trafic entrant provient de Google et Netflix, suivis par Akamai et Facebook.
Contactée, l'Arcep n'a pas souhaité faire de commentaire, considérant que le débat a déjà eu lieu au moment du vote du règlement européen et de la loi française. Sur Twitter, son président Sébastien Soriano avait dénoncé une « formule à l'emporte-pièce », en réaction à une première sortie d'Alain Weill dans Les Échos sur le sujet.
Bon sens ou café du commerce ? @Arcep résume ici en images les débats autour de la #NetNeutrality. Pour que chacun se fasse une opinion, loin des formules à l’emporte-pièce :
👉🏼 https://t.co/e8J8eDuPWg https://t.co/0T9ii07udH— Sébastien Soriano (@sorianotech) 4 juillet 2018
Aligner les lois entre acteurs traditionnels et en ligne
La neutralité n'est qu'un des griefs du groupe Altice, qui demande à l'Union européenne d'agir. L'iniquité de la régulation entre ces géants numériques et les acteurs historiques est « ce dont les télécoms et mes médias souffrent le plus » pour Weill. Il demande donc un alignement, de préférence en allégeant les contraintes.
Les sujets sont nombreux : droit d'auteur (après le report du vote d'une future directive), fiscalité, production de films à sous-traiter pour les éditeurs français, publicité télévisuelle interdite pour les films au cinéma, interdiction de diffuser des films à la télévision le mercredi... « Chez Netflix, ça les fait rire ».
Il se plaint également de l'interdiction de la publicité adressée à la télévision, alors que la personnalisation des réclames est le fonds de commerce de Facebook et Google. Notons tout de même que plusieurs opérateurs, en premier lieu SFR, l'expérimentent dans l'Hexagone.
Il espère « en finir avec la naïveté européenne face aux Américains et aux Chinois », décrivant un continent aux démocraties et aux marchés conquis par des acteurs venus de pays bien plus fermés. « C'est là où les législateurs doivent travailler. Ils le font, ils doivent aller plus vite. Sinon on est victimes de discrimination et c'est un danger pour toute l'économie. »
Il estime par ailleurs qu'une loi fake news n'aurait qu'un intérêt limité, et que le Règlement général sur la protection des données (RGPD), appliqué depuis le 25 mai, « n'a pas vraiment réglé le problème » de la collecte d'informations. Quand bien même aucune plainte n'a encore été traitée par les CNIL européennes.
Xavier Bertrand veut démanteler Google
Dans la même table ronde, le président du conseil régional des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, a aussi des mots très durs contre les géants numériques venus d'outre-Atlantique. « Il est temps de se demander quand et comment démanteler Google, qui est un danger pour la démocratie. Il faut se réveiller » pense l'élu.
Il estime que ces grands acteurs décideront à terme de grands sujets comme l'accès à l'énergie ou à la santé, sans contrôle démocratique. Aujourd'hui, la concurrence avec les entreprises traditionnelles serait déloyale. « Envisager le démantèlement de Google est un enjeu de société » a-t-il répété dans un entretien en aparté.
Pour Alain Weill (SFR), la neutralité du Net est un problème face à Google et Netflix
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La neutralité du Net, « un vrai problème » pour SFR
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Une contrainte gonflée
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Aligner les lois entre acteurs traditionnels et en ligne
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Xavier Bertrand veut démanteler Google
Commentaires (68)
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Abonnez-vousLe 11/07/2018 à 16h43
Le 11/07/2018 à 16h53
Le 11/07/2018 à 18h25
Je croyais que c’était le porno qui générait le plus de trafic. On m’aurait menti ? " />
Le 11/07/2018 à 19h30
Le 11/07/2018 à 20h56
Je me souviens qu’ils avaient sorti à une époque que la fibre optique ne sert qu’au téléchargement illégal. Ils n’ont pas changé…
Le 12/07/2018 à 07h48
Pour intermarché d’accord, ils sont connus pour ça, pour les autres ce n’est pas parce qu’une société possède une offre intégrée que c’est la même société qui effectue l’ensemble des prestations (typiquement foncia sous traite).
Et pour la sncf c’est un contre exemple, depuis les années 90 l’entreprise est splittée en entités dont les compétences se recouvrent pourtant et n’a plus aucun moyen, jusqu’à l’absurde, de faire des économies d’envergure (et d’échelle quelque part).
Je pense réellement que la concentration verticale n’est pas la norme, il y a autant de sociétés qui déconcentrent que de sociétés qui concentrent verticalement à ma connaissance ça n’a rien d’un mouvement de fond.
Le 12/07/2018 à 07h57
Plus maintenant, ne serai-ce que parce qu’on passe bien plus de temps devant une série télé que devant un porno…
Idem sur l’innovation en lecture vidéo, le porno a longtemps eu une longueur d’avance même sur youtube, c’est a priori fini.
Le 12/07/2018 à 08h40
Le 12/07/2018 à 09h33
Le 12/07/2018 à 15h07
Je suis plutôt d’accord, c’est un raccourci facile à faire.
Néanmoins on ne dit jamais j’ai un mobile google mais bien un mobile android. C’est à Google n’améliorer son démantèlement ^^
Le 13/07/2018 à 06h19
Il ne me semble pas que le marché américain soit si friand de ces box TV, d’ailleurs peu les propose (c’est le cas de cablevision). Ils sont tous (ou presque) abonné à Netflix, ça c’est certains.
Je trouve amusant que pour appuyer un soit-disant problème Français, il cite un exemple de son cablo-opérateur new-yorkais…
Le 13/07/2018 à 10h16
Le 13/07/2018 à 13h37
Le 13/07/2018 à 13h54
Le 16/07/2018 à 07h36
Le Figaro" />
Le 11/07/2018 à 08h25
Ces mecs sont encore plus dangereux pour notre cyber liberté que les GAFAM …
Le 11/07/2018 à 08h42
Ils font leur lobbying pour gagner encore plus d’argent, c’est sur.
Après le démantèlement de Google est un sujet très sérieusement à l’étude depuis quelques années déjà pour l’Union Européenne, et ça devrait se faire d’ici quelques temps.
Xavier-Bertrand ne fait qu’enfoncer des portes ouvertes.
Pour rappel, MS avait déjà fait l’objet d’un démantèlement au début des années 2000, google a déjà fait bien pire que MS.
Le 11/07/2018 à 08h45
« L’autoroute doit-elle est gratuite pour tout le monde ? Un 10 tonnes doit-il payer le même prix qu’une voiture électrique sur l’autoroute ?“Heu il sort d’où lui ? Sur autoroute, un poids lourd paie déjà un prix différent qu’une voiture.
Rien n’interdit de faire payer différemment selon le gabarit du véhicule et la distance parcourue.
Par contre ce qui est interdit est de mettre un prix différent selon si c’est un Volvo ou un Renault, ou si ça transporte des frites ou des bananes…
Le 11/07/2018 à 08h51
Les opérateurs télécom veulent vendre des services, il ne veulent pas vendre de l’accès au réseau. C’est comme les opérateurs de distribution d’eau potable : ils veulent vendre de l’eau en bouteille, vendre de l’assurance fuite d’eau dans le logement (en aval du compteur) car vendre de l’eau au robinet n’est pas aussi rentable. On peut parler de Enedis et de son compteur Linky sur le réseau de distribution d’électricité…
Le 11/07/2018 à 08h58
Encore un guignol
Le 11/07/2018 à 13h53
Le 11/07/2018 à 13h54
Le 11/07/2018 à 14h06
Le 11/07/2018 à 14h31
Weill : « Tout le monde doit avoir accès à Internet. Mais c’est quand même un vrai problème. Un vrai problème économique et de démocratie »
Allez. Osons le dire. La neutralité du net est responsable de la faim dans le monde et du terrorisme (sans même parler de la pédopornographie)." />
Xavier Bertrand veut démanteler Google
Et moi je veux démanteler Xavier Bertrand. Mais on a pas toujours ce qu’on veut. " />
Le 11/07/2018 à 14h43
Le 11/07/2018 à 14h48
Le 11/07/2018 à 14h50
Le 11/07/2018 à 15h04
l’UE n’a pas le pouvoir de démanteler Google/Alphabet, c’est une entreprise américaine domiciliée en Californie.
Et Google n’a rien fait de suffisamment répréhensible et monopolistique pour provoquer une réaction similaire à ce qu’il s’est passé avec AT&T
Le 11/07/2018 à 15h11
Tu viens de découvrir les fondements du capitalisme décomplexé. Bravo.
Ça fait 40 ans que pour faire de l’argent, tous les moyens sont bon, maintenant, il serait peut être temps de tout remettre en question.
Le 11/07/2018 à 15h24
Je ne sais pas, les supermarchés ne possèdent pas leurs propres flottes de camions, les compagnies aériennes ne possèdent pas de sociétés de taxi etc.
La concentration verticale n’est pas si répandue justement dans l’économie non numérique. Enfin pas spécialement plus.
Par contre je suis d’accord avec toi les contraintes légale du métier font que les opérateurs télécoms ne sont pas juste des joint ventures de gros fournisseurs de contenus (ce qui serait le plus logique industriellement).
Après avoir tous eu tour à tour la tentation de vouloir refaire infonie (free et ses pages perso, orange et ses acquisitions médias, sfr et ses acquisitions presse) ils devraient avoir compris…
Le 11/07/2018 à 15h32
Le 11/07/2018 à 15h49
Le 11/07/2018 à 15h56
Le 11/07/2018 à 15h57
Le 11/07/2018 à 16h13
Le 11/07/2018 à 16h41
Le 11/07/2018 à 09h00
Alain Weill, ex patron de BFM, principe de vie ? “faire cracher le pognon le plus possible à nos clients”. Dans la droite lignée de leur patron, M. DRAHI, des voleurs en col blanc.
Le 11/07/2018 à 09h03
Référendum d’initiative populaire, imposition des sociétés, démantelement de Google, zone blanche.
Intéressant le Xavier Bertrand, vivement qu’il arrive au gouvernement un jour " />
Le 11/07/2018 à 09h12
Les GAFA, Google en tête, ont bon dos. SFR, Free, la SACD, etc : même bouc-émissaire et même argument fallacieux d’une régulation castratrice. Si la loi sur les fakenews pouvait les rendre plus honnêtes, elle servirait à quelque chose.
Le 11/07/2018 à 09h17
C’est moi ou il n’a pas compris ce qu’est la neutralité du net (c.a.d. un principe qui ne concerne pas son financement) ?
Il n’y a aucune garantie qu’avec un accès discriminant à internet il ait de meilleurs accords de peering. Possiblement pire même au contraire puisque les gens ne voudrons payer que pour ce qu’ils utilisent.
Le 11/07/2018 à 09h19
Le 11/07/2018 à 09h21
Pourquoi Netflix ne “finance” pas le cinéma français…? Honnêtement, regardez l’accueil qu’ils ont eu quand ils sont passés à Cannes. Le résultat a été : “ah ben non, vous comprenez, on ne peut plus les réinviter, leurs films ne sortent pas en salle”.
Quant à la raison pour laquelle leurs films ne sortent pas en salles en France elle leur passe loin au-dessus…
Le 11/07/2018 à 09h33
Microsoft, non. AT&T oui.
Le 11/07/2018 à 09h44
Donc ils arrivent à vendre des offres fibre ou des offres avec beaucoup de data sur les mobiles grace au GAFA mais ils veulent qu’en plus ils paient alors que c’est eux qui génèrent le besoin chez le client SFR???
Un peut comme si les fabricants de pull voulait faire payer les fabricants de CLIM car ils ont trop de demande…
Le 11/07/2018 à 09h50
Plus exactement, ils veulent vendre au client final et les pulls, et la clim (et plein d’autres services) : être le distributeur commercial unique sur le réseau de distribution (qui relie le client final au reste du réseau) qu’ils exploitent.
Le 11/07/2018 à 10h13
Donc si je comprends bien SFR regrette le minitel
Le 11/07/2018 à 10h19
ah mais à mort.
ils regrettent tous le minitel. " />
Le 11/07/2018 à 10h21
Le 11/07/2018 à 10h44
L’autoroute doit-elle est gratuite pour tout le monde ? Un 10 tonnes doit-il payer le même prix qu’une voiture électrique sur l’autoroute ?
Analogie bagnolesque, cet homme a-t-il un compte sur Next Inpact? " />
Le 11/07/2018 à 11h03
Je n’arrive pas à comprendre pourquoi ils s’acharnent à mettre en avant les débits “généré par les gafa”.
Tel que je comprends Internet, c’est pas Google ou Netflix qui poussent au hasard des flux vers SFR, mais les clients SFR qui ‘tirent’ des flux depuis Google et Netflix. Ce sont donc bien les clients SFR qui génèrent ces flux.
Si ça ne finance pas les coûts d’infrastructure, c’est que SFR s’est vautré dans sa politique tarifaire. Sauf erreur de ma part, ils ont tout loisir de la corriger (et de faire payer plus les gros consommateurs s’ils le jugent pertinent), et je vois mal ce qu’on peut reprocher aux GAFA à ce niveau.
Le 11/07/2018 à 11h03
Quant SFR est en position de force, il n’hésite pas à s’entendre avec ses concurrents pour voler ses clients, et quant SFR est en position de faiblesse il va pleurer dans les jupes de maman état: on ne va pas plaindre un voleur qui se plaint de se faire voler son butin " />
Le 11/07/2018 à 11h08
« L’autoroute doit-elle est gratuite pour tout le monde ? Un 10 tonnes doit-il payer le même prix qu’une voiture électrique sur l’autoroute ? C’est du bon sens de se poser la question. Quand on parle de neutralité en France, on n’a parfois pas le droit de se la poser »
Sauf qu’à la fin la voiture ou le camion reste bloqué s’il y a des bouchons :)
Le 11/07/2018 à 11h10
Xavier Bertrand…Aujourd’hui, la concurrence avec les entreprises traditionnelles serait déloyale.
C’est le principe du capitalisme que tu défends corps et âme… sauf quant c’est toi qui te fait manger par plus gros " />
Le 11/07/2018 à 11h11
J’aime " />
Le 11/07/2018 à 11h33
Il est débile ce mec… Il y à l’offre et la demande c’est tout ce qu’il faut retenir, le reste c’est du pipeau…
Prenons l’exemple de google ( youtube en fait ) : Ils ne font quasiment aucun profits car chaque minutes c’est des centaines d’heures de vidéos à encoder / stocker / diffuser, alors si en plus il va falloir les faire raquer pour du peering l’accès deviendra payant et ça va coincer.
Le 11/07/2018 à 11h34
Merci d’avoir exprimer simplement cette notion. :-)
On oublie qu’internet n’est qu’après tout qu’un agrégat de réseaux ou dit autrement le réseaux des réseaux.
Il y a des accords entre pairs faits pour chacun puisse s’interconnecter. Sans frais d’accheminement pour chacun des parties quand on reste dans un môdele équilibré.
Dans ces mêmes accords entre opérateurs, lorsqu’un déséquilibre ce constate celui qui en subit la conséquence à le droit de demander conpensation ou bien limiter le traffic (sans décrimination à l’interieur de ce traffic, normalement).
Donc si SFR ce sent laissé ce que leur contrat n’a pas été bien fait donc pour moi c’est entierement de leur faute.
Le 11/07/2018 à 11h45
Le 11/07/2018 à 11h54
Le 11/07/2018 à 12h40
Sinon autre chose que je ne comprends pas, c’est l’absence de cache pour netflix, ils n’ont pas non plus un volume délirant de vidéos différentes comme youtube donc les coûts pour diffuser du netflix devraient être bien moindres?
Je me trompe quelque part?
Le 11/07/2018 à 12h40
Le 11/07/2018 à 12h43
Le 11/07/2018 à 12h56
Pour la neutralité du Net, Alain Weill (SFR)est un problème
Fixed " />
Le 11/07/2018 à 13h05
Une belle brochette d’approximations.
La dernière fait sourire… “démanteler Google” au lieu de “démanteler Alphabet”.
Le 11/07/2018 à 13h06
L’article parle de 3PO, même si c’est 10 aujourd’hui on reste sur des volumes gérables sachant que le cache a surtout vocation à être utile sur ce qui est massivement demandé (genre les nouveautés).
Je n’ai pas de stats précises pour netflix mais pour youtube les quelques dizaines de vidéos les plus populaires du jour à elles seules faisaient quasi la moitié du débit il y a quelques années…
Le 11/07/2018 à 13h10
Ce qui est très drôle c’est qu’il montre du doigt Netflix comme étant le service qui dérange les flux… sauf qu’il ne faut pas comprendre trop vite!
“À certaines heures de la journée, Netflix et Google représentent 80 % des flux qui circulent sur notre réseau. ”
A certaines heures… pas forcément “aux heures les plus chargées” !!!
Aux heures les plus chargées, je suis sur que ce sont les flux des Box TV qui sont les plus gourmandes… donc à taxer plus (selon son raisonnement)!
Et oui, selon son raisonnement, si à 3h du matin ce sont les voitures qui représentent 80% du trafic d’une autoroute, il faudrait qu’elles paient toute la journée plus cher?
Le 11/07/2018 à 13h43
Le 11/07/2018 à 13h44
Bon en fait ton article est génial " />, il détaille parfaitement le fait que netflix propose gratuitement des serveurs cache pour que les FAI les placent dans leur infra.
Du coup sauf à vouloir faire payer à netflix le débit vers l’abonné final je ne vois pas trop ce qu’Alain Weill reproche à leur système…
Le 11/07/2018 à 13h49