Connexion
Abonnez-vous

Deux députés veulent taxer Airbnb, premier pas avant un impôt sur les « Gafam »

#TaxeAirbnb

Deux députés veulent taxer Airbnb, premier pas avant un impôt sur les  « Gafam »

Le 02 octobre 2018 à 09h04

Dans le cadre d’une future proposition de loi, les députés Philippe Huppé (LREM) et Daniel Fasquelle (LR) entendent faire payer aux plateformes de réservation installées à l’étranger leurs impôts en France. Ils mettent sur la table une taxe de 5 % de leur chiffre d’affaires.

La question de la fiscalité du numérique est un vieux serpent de mer. Le principe est connu : des entreprises s’installent dans de lointaines contrées pour proposer des services en France qui, après montages aux petits oignons, échappent en tout ou partie à l’impôt.

Cette optimisation fiscale génère ainsi une inégalité avec les acteurs installés ou souhaitant s’implanter dans notre pays, ceux-là étant soumis à des prélèvements beaucoup plus confiscatoires. 

Sur le terrain des plateformes de réservation en ligne comme AirBnb, le député Daniel Fasquelle remarque sans mal que « les plus importantes ne sont pas domiciliées en France et n’acquittent aucun impôt sur les sociétés ». « Il est inadmissible que Booking et Airbnb ne paient aucun impôt en France ! » ajoute Philippe Hyppé. 

À titre d'illustration, en Europe, les personnes qui louent leur bien avec Airbnb concluent un contrat avec Airbnb Ireland UC, installée à Dublin. En 2014, BFM Business notait que « l'argent que vous versez au site effectue (…) un périple passant par plusieurs pays, essentiellement des paradis fiscaux. Car l'objectif de ces circuits est bien sûr d'échapper à l'impôt, à commencer par celui du pays où est situé l'appartement ». 

Avec leur proposition de loi, qui fait suite aux travaux de la Mission d’information et de contrôle sur la « Loi Macron » d’août 2015, les élus LR et LREM comptent du coup « créer une taxe sur le chiffre d’affaires de ces plateformes, compatible avec le droit de l’Union européenne ». 

Un article unique, une taxe de 5 %

Le texte codéposé par chaque parlementaire s’appuie sur un seul article. Il prévoit que les plateformes de réservation en ligne ayant pour objet la location de logements aux particuliers soient assujetties à une taxe égale à 5 % de leur chiffre d’affaires hors taxes.

Un seuil jugé « raisonnable eu égard aux marges bénéficiaires des plates formes de réservation ». En effet, « il correspond à un niveau de taxation de 25 % pour une entreprise qui réaliserait une marge bénéficiaire de 20 % de son chiffre d’affaires, ce qui est cohérent avec le taux de l’impôt sur les sociétés ».

Le rendement espéré correspondrait selon les évaluations à 100 millions d’euros, « sans doute plus » toujours selon les évaluations.

Pour ne pas assommer les entreprises récemment installées en France, il est prévu que celles présentes depuis moins de cinq ans ne soient pas assujetties. De même, le montant payé serait déductible de l’impôt sur les sociétés. Par ces contorsions, celles installées à l’étranger et qui échappent encore à l’IS, ne pourraient esquiver la taxe de 5 %. 

 

 

PPL fiscalité numérique Feskel ppl huppé

La PPL Fasquelle, la PPL Huppé

Un premier pas, un contexte européen 

Si le texte se focalise sur les plateformes de réservation en ligne, Daniel Fesquel y voit « un premier pas vers l’établissement d’un prélèvement fiscal sur les GAFAM ». Il se souvient en particulier des évaluations de la Commission européenne au terme desquelles les géants du Net « paieraient un taux d’imposition inférieur de moitié aux entreprises traditionnelles ».

Cette initiative a peu de chance d'aboutir, mais ce texte d'appel veut susciter une série de réactions en France alors que le débat européen a été relancé au début de l'année. En mars 2018, partant de ce constat, Bruxelles a en effet proposé un plan pour « une fiscalité équitable de l’économie numérique ». 

Sa réforme est double. Elle s’attaquerait d’abord à l’imposition des sociétés. L’idée ? Faire en sorte « que les bénéfices soient enregistrés et taxés là où les entreprises ont une interaction importante avec les utilisateurs par l’intermédiaire de canaux numériques ». En fonction du dépassement d’un seuil (plus de 7 millions de C.A. dans un État membre, ou de 100 000 utilisateurs ou 3 000 contrats commerciaux), la présence numérique ou l’existence d’un établissement stable virtuel servirait de socle à l’assujettissement.  

Le second volet tente d’instaurer une taxe provisoire de 3 % sur certains revenus tirés des activités numériques, dont les ventes d’espaces publicitaires ou de données générées à partir des informations fournies par les utilisateurs. 

Avec l’Espagne, la France soutient mordicus cette taxe, en attendant une réforme d’ampleur au niveau de l’OCDE. Cependant, ce chantier ne suscite pas l’unanimité, notamment en Irlande ou au Luxembourg, qui profitent des montages des géants du Net.

Commentaires (48)

Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.

Abonnez-vous
votre avatar

Sans parler des 100 milliards de niche fiscale

votre avatar







Vesna a écrit :



Vive la concurrence fiscale entre les États, et je le dis sans ironie, autrement il n’y aurait aucune limite à l’imposition de tous nos biens. Je le rappelle pour ceux qui ne comprennent pas : plus ces députés décident avec votre argent, moins vous avez de liberté.





Pourquoi pas mais pas au sein d’une union économique et monétaire.


votre avatar

Encore un fausse bonne idée.

Contournement légal extrêmement facile :

A - Créer une société A en France

B - Garder dans une société B à l’étranger, la propriété de la marque et des méthodes commerciales

C- Faire payer à la société A une licence annuelle à la société B pour exploitation de la marque et des méthodes commerciales en faisant en sorte de la mettre en déficit 2 années sur trois et la troisième années juste ce qu’il faut de bénéfices pour que l’impôt soit ridicule (avec coût de la licence = ou > au Chiffre d’affaire)



 Et on se retrouve dans la même situation. Car la société B ne sera plus une “plateformes de réservation” mais une société d’exploitation de licence

CQFD

votre avatar







RuMaRoCO a écrit :



Encore un fausse bonne idée.

Contournement légal extrêmement facile :

A - Créer une société A en France

B - Garder dans une société B à l’étranger, la propriété de la marque et des méthodes commerciales

C- Faire payer à la société A une licence annuelle à la société B pour exploitation de la marque et des méthodes commerciales en faisant en sorte de la mettre en déficit 2 années sur trois et la troisième années juste ce qu’il faut de bénéfices pour que l’impôt soit ridicule (avec coût de la licence = ou > au Chiffre d’affaire)



 Et on se retrouve dans la même situation. Car la société B ne sera plus une “plateformes de réservation” mais une société d’exploitation de licence

CQFD







ça existe déjà , ça s’appelle total, starbuck, mcdo…..


votre avatar







Drepanocytose a écrit :



Euhhh.

Ça mérite soit juste un Lol, soit 15 minutes de dissertation. Donc, lol





+1% <img data-src=" />


votre avatar

C’est bien cool 5%… Culé va !

votre avatar

Doit on y voir une envie d’harmonisation fiscale au niveau européen ?

je sais, réver ça peut faire mal.

votre avatar







barthous a écrit :



Doit on y voir une envie d’harmonisation fiscale au niveau européen ?

je sais, réver ça peut faire mal.





L’harmonisation fiscale ne peut fonctionner qu’avec une harmonisation sociale et au niveau des services publics.

Le problème est que la France n’est pas un exemple crédible au niveau européen et que ca signifierait une diminution de l’état, de la fonction publique et ds droits sociaux.


votre avatar







RuMaRoCO a écrit :



Encore un fausse bonne idée.

Contournement légal extrêmement facile :

A - Créer une société A en France

B - Garder dans une société B à l’étranger, la propriété de la marque et des méthodes commerciales

C- Faire payer à la société A une licence annuelle à la société B pour exploitation de la marque et des méthodes commerciales en faisant en sorte de la mettre en déficit 2 années sur trois et la troisième années juste ce qu’il faut de bénéfices pour que l’impôt soit ridicule (avec coût de la licence = ou &gt; au Chiffre d’affaire)



 Et on se retrouve dans la même situation. Car la société B ne sera plus une “plateformes de réservation” mais une société d’exploitation de licence

CQFD



Toi tu parles d’imposition sur les bénéfices. Eux, sur le chiffre d’affaires. Donc tu peux même foutre ta filiale dans le rouge chaque année, il y aura quand même cet impôt.


votre avatar

non, car le projet de loi concerne les plateformes de réservation il suivi que la société B ‘celle qui détient la marque” ai une autre finalité comme “exploitation de propriété intellectuelle” et elle n’est plus concerné par ce projet de loi…

&nbsp;

votre avatar







RuMaRoCO a écrit :



non, car le projet de loi concerne les plateformes de réservation il suivi que la société B ‘celle qui détient la marque” ai une autre finalité comme “exploitation de propriété intellectuelle” et elle n’est plus concerné par ce projet de loi…



J’ai rien compris.

Tu peux la refaire en francais?


votre avatar







Patch a écrit :



J’ai rien compris.

Tu peux la refaire en francais?





il suivi =&gt; il suffit

ai une autre =&gt; ait une autre



En revanche sur le fond, je suis d’accord que c’est le CA qui devrait être imposé et pas le bénéfice, sinon les boites peuvent s’inventer des charges


votre avatar







barthous a écrit :



il suivi =&gt; il suffit

ai une autre =&gt; ait une autre



Même avec ca pour le rendre (à peu près) compréhensible, je ne vois absolument pas le rapport avec l’article de loi…


votre avatar

bourgpat a écrit :

L’harmonisation fiscale ne peut fonctionner qu’avec une harmonisation sociale et au niveau des services publics.

Le problème est que la France n’est pas un exemple crédible au niveau européen et que ca signifierait une diminution de l’état, de la fonction publique et ds droits sociaux.



et si on harmonisait en visant un niveau correct ?

Par exemple entre celui de l’irlande et celui de la france.

Histoire d’avoir un état assez sécurisant mais pas trop contraignant.

votre avatar

C’est comme si on demandait aux français de payer leurs impôts non sur le net mais sur le salaire brut. Tu verrais les français dire que ce que l’on leur a piqué, ca n’est pas des revenus disponibles.

&nbsp;

votre avatar

C’est déjà le cas avec la CSG, la TVA sur une partie de l’electricité…

votre avatar

Deux députés veulent taxer… comme c’est étonnant.

votre avatar

J’espère que l’état mettra autant de verve à lutter contre l’évasion fiscale des entreprises françaises… Oh wait, ça ne concerne que les entreprises des méchants étrangers pardon.

votre avatar

Faut quand même reconnaître qu’Airbnb fait aussi du mal chez nous. Leur business est ingénieux mais la dérive est catastrophique et ils font tout pour maintenir la situation en l’état.



Quand on voit qu’ils ont été jusqu’à proposé des cartes de crédits hébergées dans des paradis fiscaux pour les propriétaires…

votre avatar

Il y a un je-ne-sais-quoi de bancal dans cette proposition, ça me fait penser à l’interdiction de livraison gratuite des livres par amazon qui avait été contournée en 2 temps 3 mouvements.

votre avatar

Vivement une harmonisation fiscale en Europe, que des petits pays de merde arrêtent de tirer la couverture à eux en faisant régresser la totalité de l’union

votre avatar

A combien est estimé la perte de recette fiscale pour Airbnb ? C’est de l’ordre de ces 100 millions ?



Sinon, cela ressemble fortement à une proposition de Mélenchon dans son programme de 2017. Les députés LFI devraient donc la soutenir.

votre avatar

L’état encourage la libre circulation des capitaux dans les paradis fiscaux (referundum 2005) et fait la même chose avec les entreprises nationales qui placent de l’argent en Belgique ou ailleurs, ces 2 députés sont coupables du problème qu’ils disent vouloir résoudre <img data-src=" />

votre avatar

Vive la concurrence fiscale entre les États, et je le dis sans ironie, autrement il n’y aurait aucune limite à l’imposition de tous nos biens. Je le rappelle pour ceux qui ne comprennent pas : plus ces députés décident avec votre argent, moins vous avez de liberté.



Que ces députés s’intéressent plutôt à réduire les dépenses de l’État, et il y a de quoi faire, à commencer par les frais délirants de l’Assemblée Nationale, avant de s’intéresser à prendre toujours plus dans les poches des contribuables.

votre avatar







Vesna a écrit :



Vive la concurrence fiscale entre les États, et je le dis sans ironie, autrement il n’y aurait aucune limite à l’imposition de tous nos biens. Je le rappelle pour ceux qui ne comprennent pas : plus ces députés décident avec votre argent, moins vous avez de liberté.



Que ces députés s’intéressent plutôt à réduire les dépenses de l’État, et il y a de quoi faire, à commencer par les frais délirants de l’Assemblée Nationale, avant de s’intéresser à prendre toujours plus dans les poches des contribuables.





Euhhh.

Ça mérite soit juste un Lol, soit 15 minutes de dissertation. Donc, lol


votre avatar

Je ne comprends pas en quoi ta proposition contourne quoi que ce soit. Ce que tu décris me semble être justement l’optimisation fiscale ‘classique’.

Justement le texte évoqué consiste à taxer A sur son chiffre d’affaire, donc le fait que A soit déficitaire n’a plus d’importance, on le taxe sur son activité réelle et pas sur le bénéfice affiché. Et A est bien une plate-forme de réservation.

votre avatar







Sirodo a écrit :



Deux députés veulent taxer… comme c’est étonnant.





Ivres, deux députés veulent taxer … <img data-src=" />


votre avatar

Sauf que le CA, c’est l’ensemble des gains d’une entreprises et la CSG est une sorte de flat Tax non progressive, là ou l’impôt peut aller au delà de 45%.

&nbsp;

La TVA n’est pas payée par les entreprises mais directement par les clients à travers une augmentation des tarifs. Ca se voit clairement sur le carburant par exemple. Donc l’entreprise ne gagne rien dessus mais fait le percepteur pour l’État, et ca n’est pas réellement des revenus de l’entreprise.

votre avatar

Chaque société constitué le fait pour un but une activité principal

Par exemple un garage son activité principale c’est “réparation de véhicule automobile” c’est à ça que correspond le&nbsp; code APE.&nbsp; Pour ce projet de loi, seul serait concerné les sociétés donc l’activité principale seraient “plateforme de mise en relation”&nbsp; (Ou qlq choses s’y approchant) donc il suffit que la société B de mon exemple (celle qui détient la marque commercial) ai une autre activité et la loi serait inopérant sur elles.



(C’est un peu ce que fait (faisait) Disney vis-à-vis d’Eurodisney car une très grande parti du bénéfice est amputé par le paiement des “royalities”.&nbsp;

&nbsp;

votre avatar







Drepanocytose a écrit :



Vivement une harmonisation fiscale en Europe, que des petits pays de merde arrêtent de tirer la couverture à eux en faisant régresser la totalité de l’union





Exactement, c’est assez dingue d’avoir une monnaie unique, une zone de libre échange, mais avec des fiscalités totalement différentes entre les pays. Les arbitrages financiers sont nombreux et ne profitent pas à tout le monde…


votre avatar

Taxer le CA pose problème parce que les acteurs économiques sont trop inégaux.

Entre la grande distribution qui a des marges inférieures au pourcent et les sociétés type Apple qui margent à 30% ou plus, quel est le taux juste? Même au sein d’un secteur d’activité, taxer le CA va comparativement largement avantager les entreprises qui marchent bien par rapport à celles qui sont un peu justes (et qui se font du coup mettre la tête sous l’eau).

On voit bien la contorsion qui est faite ici pour essayer de ne pas trop pénaliser les jeune sociétés (pas encore rentables) à cause de ces défauts.



Taxer les bénéfices n’est pas très satisfaisant non plus à cause de l’optimisation…

votre avatar

Mais souvient-toi dans mon exemple la société A (celle qui a l’activité de plateforme de mise en relation ) est en France et donc ne rentre plus dans le cadre de cette loi, car à ce moment là il y aurait une double imposition ce qui serait illégale.&nbsp;

votre avatar

“Pour ne pas assommer les entreprises récemment installées en France, il est prévu que celles présentes depuis moins de cinq ans ne soient pas assujetties. De même, le montant payé serait déductible de l’impôt sur les sociétés. Par ces contorsions, celles installées à l’étranger et qui échappent encore à l’IS, ne pourraient esquiver la taxe de 5 %. ”



&nbsp;Oula, ils ont manifestement zappé le cour sur l’égalité devant l’impôt ^^

votre avatar

Je ne suis pas très bon en fiscalité, je ne sais donc pas dire ce qui est légal ou non.

Par contre, ce qui est décrit par l’article prévoit très explicitement de taxer les entreprises basées en France (le problème de la double-imposition semblant traité par l’aspect déductible de l’IS)

votre avatar







crocodudule a écrit :



“Pour ne pas assommer les entreprises récemment installées en France, il est prévu que celles présentes depuis moins de cinq ans ne soient pas assujetties. De même, le montant payé serait déductible de l’impôt sur les sociétés. Par ces contorsions, celles installées à l’étranger et qui échappent encore à l’IS, ne pourraient esquiver la taxe de 5 %. ”



&nbsp;Oula, ils ont manifestement zappé le cour sur l’égalité devant l’impôt ^^







Quelle égalité ? On est égaux devant l’impôt sur? Alors a quoi sert le service de Bercy dédié aux grandes fortunes pour “négocier” leur impôts?



La seule chose pour laquelle on est égaux, c’est la TVA. Pourtant ce n’est pas forcément plus juste.


votre avatar







RuMaRoCO a écrit :



Chaque société constitué le fait pour un but une activité principal

Par exemple un garage son activité principale c’est “réparation de véhicule automobile” c’est à ça que correspond le  code APE.  Pour ce projet de loi, seul serait concerné les sociétés donc l’activité principale seraient “plateforme de mise en relation”  (Ou qlq choses s’y approchant) donc il suffit que la société B de mon exemple (celle qui détient la marque commercial) ai une autre activité et la loi serait inopérant sur elles.



Et ils mettraient quoi? Industrie automobile?









RuMaRoCO a écrit :



(C’est un peu ce que fait (faisait) Disney vis-à-vis d’Eurodisney car une très grande parti du bénéfice est amputé par le paiement des “royalities”.



Ou pas. Le code APE d’Eurodisney est 9321Z (Activités des parcs d’attractions et parcs à thèmes). Ce qui correspond exactement à ce qu’ils font. Donc non, ce n’est pas du tout ce que fait Disney avec Eurodisney.


votre avatar

Cette loi va être déclaré non conforme à la législation donc ou ils vont laisser tomber ou alors les entreprises françaises vont se prendre une méga taxe de 5% supplémentaire ce qui serait génial

votre avatar

Une règle simple en matière fiscale, 5% du CA pour tous.

Reste plus qu’à y ajouter des exemptions par centaines avant de paraître au JO.

votre avatar







Patch a écrit :



Donc non, ce n’est pas du tout ce que fait Disney avec Eurodisney.







Je crois que la comparaison vise le montage fiscal et non le type d’activités.

Le parc d’attraction Dineyland Paris est régulièrement en déficit. Une forte part du chiffre d’affaires part en redevances/droits d’auteur/royalties pour Disney.

Dans l’affaire, Disney perd de l’argent via le parc, mais en regagne via les royalties.

Au total, elle n’a pas à payer d’impôts sur les bénéfices du parc s’il n’y en a pas, tout en gagnant des sous « à côté »



Je ne suis malheureusement pas super au fait du dossier, cet article :https://www.huffingtonpost.fr/2014/10/06/disneyland-paris-faillite-walt-disney-p… explique sans doute mieux que moi le principe.


votre avatar







teddyalbina a écrit :



les entreprises françaises vont se prendre une méga taxe de 5% supplémentaire ce qui serait génial







« génial »



ou pas…


votre avatar

C’est de bonne guerre. Tu me taxes, je te taxe. Le premier qui taxera aura une tapette.

votre avatar







tpeg5stan a écrit :



Je crois que la comparaison vise le montage fiscal et non le type d’activités.

Le parc d’attraction Dineyland Paris est régulièrement en déficit. Une forte part du chiffre d’affaires part en redevances/droits d’auteur/royalties pour Disney.

Dans l’affaire, Disney perd de l’argent via le parc, mais en regagne via les royalties.

Au total, elle n’a pas à payer d’impôts sur les bénéfices du parc s’il n’y en a pas, tout en gagnant des sous « à côté »



Je ne suis malheureusement pas super au fait du dossier, cet article :https://www.huffingtonpost.fr/2014/10/06/disneyland-paris-faillite-walt-disney-p… explique sans doute mieux que moi le principe.



Je connais ce principe et ses mises en applications, merci. Mais ca n’a absolument rien à voir avec ce que proposent les députés, qui visent uniquement le CA…


votre avatar







Vesna a écrit :



Vive la concurrence fiscale entre les États, et je le dis sans ironie, autrement il n’y aurait aucune limite à l’imposition de tous nos biens. Je le rappelle pour ceux qui ne comprennent pas : plus ces députés décident avec votre argent, moins vous avez de liberté.



Que ces députés s’intéressent plutôt à réduire les dépenses de l’État, et il y a de quoi faire, à commencer par les frais délirants de l’Assemblée Nationale, avant de s’intéresser à prendre toujours plus dans les poches des contribuables.





C’est vrai qu’avant l’UE et la libre circulation des biens, l’Etat n’était pas en concurrence et taxait sans limites…


votre avatar







teddyalbina a écrit :



J’espère que l’état mettra autant de verve à lutter contre l’évasion fiscale des entreprises françaises… Oh wait, ça ne concerne que les entreprises des méchants étrangers pardon.





Lire la news c’est bien aussi plutôt que de raconter n’importe quoi.

Le but est de taxer le CA de toutes les entreprises qui font des affaires en France, si l’objectif avoué est de taxer les entreprises étrangères qui font de l’optimisation fiscale, cela touchera TOUTES les entreprises (y compris les françaises) <img data-src=" />


votre avatar

Si ce n’est pas exactement pareil, le principe est pourtant le même.

Faire payer un impôt sur une taxe.



Je pense qu’on est d’accord sur le fond mais pas sur la forme du cas précis.

Bonne journée.

votre avatar

merci pour ton aide sur la réponse.

votre avatar

tpeg5stan en répondant à donné une parti de la réponse.



Concernant l’activité de la société étrangère qqch resemblant à ça :&nbsp;

Location-bail de propriété intellectuelle et de produits similaires, à l’exception des oeuvres soumises à copyright (7740Z) …

votre avatar







RuMaRoCO a écrit :



tpeg5stan en répondant à donné une parti de la réponse.



Il a juste expliqué ce que tu as voulu dire. Ce qui ne veut pas dire que c’était juste.







RuMaRoCO a écrit :



Concernant l’activité de la société étrangère qqch resemblant à ça : 

Location-bail de propriété intellectuelle et de produits similaires, à l’exception des oeuvres soumises à copyright (7740Z) …



Ca tombe bien, puisqu’on s’en fout… Etant donné que c’est la filiale qui est visée par l’article.


Deux députés veulent taxer Airbnb, premier pas avant un impôt sur les « Gafam »

  • Un article unique, une taxe de 5 %

  • Un premier pas, un contexte européen 

Fermer