Un système de reconnaissance faciale testé à l’entrée de deux lycées du Sud de la France
Sésame, reconnais-moi
Le 17 décembre 2018 à 14h19
4 min
Droit
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Deux lycées du Sud de la France vont expérimenter un système d’accès par reconnaissance faciale. Le système, élaboré après des échanges nourris avec la CNIL, sera testé auprès des seuls volontaires. Le gabarit facial sera stocké sur un badge ou sur smartphone.
Nice Matin nous apprend que deux lycées de PACA allaient tester un système de reconnaissance des visages au portillon. Les lycées Ampère à Marseille et Les Eucalyptus à Nice seront équipés de ces yeux électroniques dès janvier 2019. C’est Cisco qui gère la partie technique.
Selon la région, citée par nos confrères, ce portique aura pour mission d’ « apporter une assistance aux agents assurant l’accueil du lycée afin de faciliter et réduire la durée des contrôles, lutter contre l’usurpation d’identité et détecter le déplacement non souhaité d’un visiteur non identifié ».
Seuls 200 élèves « profiteront » de ce dispositif censé fluidifier les contrôles à l’entrée des établissements. D’après Nice Matin, toujours, la CNIL a « donné son feu vert ». Seul le Syndicat national des enseignements de second degré a émis des critiques, jugeant ce mécanisme trop coûteux. Outre la question centrale des fichiers, il considère que cette expérimentation ne sert à rien quant à la sécurité des élèves.
Pas de feu vert de la CNIL, pour cause de RGPD
Renseignement pris auprès de l’autorité de contrôle, la réalité est plus contrastée : « Nous n’avons plus de « feu vert » à donner comme c’était le cas pour les autorisations, mais nous les avons aidés à l’élaboration de leur projet d’expérimentation » nous explique la CNIL. Le dispositif niçois et marseillais est en effet basé sur le consentement des personnes concernées et un régime purement déclaratif, et non d'autorisation.
Les lycéens qui refuseraient ainsi d’un tel mécanisme ne verront pas leurs données biométriques aspirées. À cette fin, « il est prévu de mettre en place une séparation physique des chemins d’accès ou un moyen permettant de ne déclencher la prise de photo et le calcul d’un gabarit biométrique qu’après présentation par une personne d’un support contenant un gabarit ». Dit autrement, ceux qui ne consentent pas à ce traitement resteront sous le régime actuel des contrôles d'accès.
Les gabarits stockés sur supports individuels
La CNIL n’a pas découvert cette expérimentation à l’occasion de cet article. « Nous avons eu différents échanges avec les parties prenantes à l’occasion d’une demande d’accompagnement et discuté des modalités d’élaboration et de mise en place de ce projet d’expérimentation de « portique virtuel » dans deux lycées de la région ». Ces échanges ont eu pour vocation « d’évaluer la valeur ajoutée d’un contrôle d’accès par comparaison faciale à l’entrée d’un lycée ».
Selon la CNIL enfin, l’étude d’impact nécessaire à ce traitement n’a toujours pas été achevée et est en cours de rédaction. Néanmoins, les gabarits faciaux, qui servent de comparaison avec l’image captée par la caméra, seront « enregistré sur un support individuel », à savoir un badge ou une application smartphone. Ces données biométriques resteront donc entre les mains des utilisateurs. Un système qu'avait refusé le gouvernement lors de la mise en œuvre du fichier TES, préférant un fichier unique à un système décentralisé sur les titres d'identité.
Un système de reconnaissance faciale testé à l’entrée de deux lycées du Sud de la France
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Pas de feu vert de la CNIL, pour cause de RGPD
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Les gabarits stockés sur supports individuels
Commentaires (64)
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Abonnez-vousLe 19/12/2018 à 11h10
Non juridiquement, c’est le jour et la nuit s’opposer et consentir. Dans l’un des cas on ne peut rien faire sans ton consentement express, éclairé (et distinct). Dans l’autre, on part du principe qu’on lance le traitement à toi de t’y opposer au moment où arrive ton cas.C’est la raison pour laquelle, je te précise que l’article ne parle pas d’opposition mais de refus de consentir.
Le 19/12/2018 à 12h21
En fait, le problème, c’est pas « qu’on ne fait pas parce que ça risque de dégénérer ou d’être mal utilisé », c’est qu’on ne fait pas parce que ça a toujours dégénéré et que ça va dégénérer. C’est une certitude, maintes fois prouvée par le passé ou par d’autres.
Augmenter la surveillance vidéo et le contrôle des personnes honnêtes en supprimant le personnel qui s’occupait de la sécurité n’a encore jamais été efficace pour réduire les comportement malveillants.
Ça fait baisser les cambriolages parce qu’entre rien du tout et une caméra, la caméra est préférable.
Mais dans le cas du lycée, ça permet quoi de plus qu’un surveillant, honnêtement (à part un gain financier, mais si tu penses encore que l’avenir et le progrès c’est l’argent, c’est un problème) ? Ça empêchera pas une personne mal attentionnée d’escalader le grillage de la cours.
Le 17/12/2018 à 15h38
Je me demande comment on faisait jusqu’à présent.
Les pions payés seraient-ils donc devenus si chers que cela nécessite de mettre en place tout un système biométrique à plusieurs dizaines de milliers d’euros?
Le SMIC serait-il donc devenu si élevé?
Le 17/12/2018 à 15h38
J’ai du mal à suivre; le dispositif repose sur le consentement ou l’opposition ?
Si c’est sur le consentement préalable et express alors on peut vraiment lutter contre ces dispositifs disproportionnés, si c’est sur l’opposition alors la CNIL a totalement rétropédalé par rapport à son avis sur la smartcity de Nice et a même totalement renoncé à son objet.
Le 17/12/2018 à 16h02
Bonsoir,
Je peux comprendre, ayant été au collège république a Bobigny (1971-1976), y’a des jeunes des cités alentours qui passaient les grilles et pendant la récré venaient tabasser des gamins.
Pourquoi ? , je pense que ceux qui ont vécus en cité merdiques comprendrons.
Le 17/12/2018 à 16h03
Sur le consentement (l’article 9 2. a) du RGPD s’applique). Et comme il faut bien recueillir le gabarit facials de la personne, il est difficile de faire autrement. La CNIL indique qu’elle n’a de toute façon plus son mot à dire avec le RGPD : c’est un système de déclaration et plus d’autorisation.
Comme, d’une part, les données sont stockées sur le badge du lycéen et la vérification ne se fait qu’au portillon d’entrée, ce n’est pas comparable avec la smartcity de Nice où la surveillance était plus globale, il me semble.
Le 17/12/2018 à 16h10
Le système biométrique coûte cher à l’achat, mais (je suppose) nettement moins à l’entretien, et fait sûrement l’objet de prix de gros si tu en prends un sur chaque collège du département.
Le pion, même s’il est probablement nettement moins cher la première année, réclame à être payé tous les mois (le fourbe), et il n’y a pas de prix de gros (fussent-ils seulement enveloppés).
Le 17/12/2018 à 16h11
Le 17/12/2018 à 16h12
le pire étant quand le pion enfile un gilet jaune. là ça coûte encore plus cher.
Le 17/12/2018 à 16h14
Pour changer, plein de commentaires intelligent… Vivement que ce genre de dispositif se généralisent, sans consentement.
Si vous avez jamais eu de souci de sécurité, posez vous la question de pourquoi certain veulent ce genre de dispositif, au lieu de copier/coller les meme idioties au sujet de la biométrie…
En quoi un ajout de sécurité est un souci ?? D’autant que ce cas est exemplaire coté utilisation de la biométrie…
Le 17/12/2018 à 16h19
Ca sera marrant quant il y aura une coupure d’électricité.
Le 17/12/2018 à 16h20
Le 17/12/2018 à 16h24
Vu que ton message est bourré de fautes, j’ai peur de ne pas avoir tout compris, je me lance quand même :
Est-ce que tu es en train de dire que tu veux un système sans consentement qui serait non conforme au RGPD ?
Et cela juste pour accélérer l’entrée dans les lycées, parce que c’est bien de cela qu’il s’agit et non pas de sécurité.
Le 17/12/2018 à 16h33
Le 17/12/2018 à 16h34
Le 17/12/2018 à 16h35
Le 17/12/2018 à 16h38
Le 17/12/2018 à 16h46
Le 17/12/2018 à 17h04
Le 17/12/2018 à 17h10
Plein, non, mais quelques un, oui " />.
J’ai l’impression qu’on a aussi récupéré de Clubic. Pour un Flock dans l ‘équipe, pas mal de commentateurs moins intéressants, je dirais pour rester politiquement correct.
Mais les fachos, oui on en a eu quelques uns et ils sont décomplexés et souvent mauvais en français, ce qui est paradoxal mais explicable. " />
Le 17/12/2018 à 17h13
Grave ! On a l’impression que les lycées et collèges sont attaqués en permanence par des hordes de sauvages encagoulés là pour piller et violer. Alors que… non. C’est plutôt tranquille. Je ne doute pas qu’un très très très petit nombre d’établissements ont des problèmes avec quelques racailles locales (quand ces racailles ne sont tout simplement pas des gens qui fréquentent l’établissement.
Pour le reste j’ai encore une fois l’impression qu’on noie l’poisson. Protéger les lycéens, de quoi ? Ça reste à prouver/trouver dans bien des cas. Il faudrait encore que ce genre de contrôles soient efficaces. Il faudrait encore qu’on s’penche sur les raisons qui nous pousse à aborder des solutions absurdes et démesurées. Peut-être que la solution se trouve dans le traitement à la racine du problème, plutôt que d’édifier une énième barrière, aussi high-tech soit-elle.
Bref… ça me gonfle. J’pense qu’aucune technologie ne remédie aux problèmes d’ordre sociétaux, et quand j’vois ça j’pense plus à des gros contrats juteux passés avec des potes-de-potes ou bien un énième tour de moulin histoire de montrer qu’on brasse beaucoup de vent, qu’on est bien penché sur la question, qu’on s’affaire un max pour la sécurité de nos bambins. Oui, mais non.
Le 17/12/2018 à 17h16
Déshumanisation et infantilisation: le “progrès” en marche " />
Dans mon lycée c’était portes ouvertes et il n’y a jamais eu de problème, les trouillards et les marchands de trouille ont pris le pouvoir " />
Le 17/12/2018 à 17h19
Le 17/12/2018 à 17h20
Le 17/12/2018 à 18h23
Et l’extrême gauche aussi, on en a des pas mal ici ce qui contribue à la bonne ambiance des commentaires. " />
Le 17/12/2018 à 20h41
Tout ça c’est pas banal parce qu’à l’époque (je ne sais pas si c’est toujours le cas aujourd’hui), au lycée Ampère cité dans l’article, on pouvait :
1/ Passer les CCNA 1 et 2 (le lycée était partenaire Cisco, il y avait une belle panoplie de routeur et switch)
2/ Suivre une formation d’agent de sécurité
J’ai choisi le 1/ mais là n’est pas question…
Je me demande si c’est pas pour un sujet d’étude cette histoire de système d’accès. Ce lycée ayant toujours été très novateur.
Après c’est vrai qu’il y a des problèmes d’insécurité dans ce lycée également.
Le 18/12/2018 à 08h02
le premier qui va acheter une imprimante 3D et faire des masques des gars, ca va être jackpot pour lui lol
c’est toujours le meme delire laisser à des gens le pouvoir de décision d’un truc qu’il ne connaisse pas ça tourne en dictature.
si il y’a des jeunes à quartier sensible à coté je suis pas sur que les fichés comme des criminels soit le meilleur moyen de changer l’image d’eux meme.
Le 18/12/2018 à 08h03
J’ai fait les Eucalyptus aussi, il y a 15 ans.
J’ai vu la situation se dégrader aussi… vol, agression et tout le bordel.
A mon avis le mieux aurait été de renforcer la présence humaine plutôt que ce genre de dispositif mais bon…
Le 18/12/2018 à 08h19
ben ce style de portique peut participer à régler le problème de l’intrusion de personnes externes.
mais si les “vols, agressions et tout le bordel” viennent de personnes externes, ça ne changera évidemment rien.
Le 18/12/2018 à 09h01
Dans les cas que je cite, personnellement vu de près ou de loin, c’étaient bien des élèves.
Pire, dans le cas de l’agression, des élèves identifiés par la victime… qui a du changer de lycée vu que l’établissement n’a rien pu faire (agression en dehors du lycée, à 2 pas…). Pour ce qui s’en souviennent, c’était pendant la grande campagne à la TV sur le fait qu’il ne fallait pas hésiter à dénoncer les agresseurs/bully etc, joie de voir que ça n’avait rien donné.
Le 18/12/2018 à 09h27
Le 18/12/2018 à 09h43
Avant d’écrire n’importe quoi, tu pourrais lire l’article correctement ? Il n’est pas bien long.
Il faut aussi voler le badge contenant la gabarit du visage puis qu’il n’est pas stocké ailleurs.
Donc, pour le fichage, tu repasseras.
Ce machin technologique n’est que la transposition moderne du badge avec photo que l’on montre au pion pour entrer dans le lycée.
Le 18/12/2018 à 10h01
Le 18/12/2018 à 10h20
globalement c’est peu ou prou les mêmes arguments utilisés par le gouvernement chinois pour ficher tout le monde et pondre un joli système de notation sociale.
c’est pour leur bien, ils avancent et corrigeront les erreurs après, ça apporte du bon puisque les gens traversent au passage piéton quand le petit bonhomme est vert, et s’en passer “juste au cas où”, ça serait dommage.
quant à l’argument qui consiste à dire “il faut le faire sinon le gouv ou les boites privées vont le faire”, dis toi bien que c’est justement parce que ce style de mesure s’installe au niveau des jeunes que ça finira par être généralisé partout par le gouv et les boites privées. En habituant les gosses à être surveillés en permancence, on joue sur l’accoutumance. le but étant surtout de faire du blé, plutôt que d’améliorer réellement la sécurité.
un bien bel avenir qu’on nous prépare.
Le 17/12/2018 à 14h26
Si seuls les élèves détiennent les données, ca peut être une solution technique valable ( mais pourquoi ne pas juste mettre un pion …. ). J’espère juste que ces données sont en plus chiffrés et que l’établissement est le seul à détenir la clé de chiffrement …
Le 17/12/2018 à 14h30
Juste après avoir montré que les visages imprimés 3D contournaient l’authentification sur smartphone, ingénieux! " />
Le 17/12/2018 à 14h31
Le gabarit de chaque élève pourrait être stocké sur… un badge ? « Un badge… Un badge… » Ça m’fait penser à une solution qui pourrait être moins chère et moins intrusive… mais quoi ? Mystère…
Le 17/12/2018 à 14h34
Parce que le badge tu peux te le faire piquer ou tu peux aussi le préter ?
Le 17/12/2018 à 14h38
Néanmoins, les gabarits faciaux, qui servent de comparaison avec l’image captée par la caméra, seront « enregistré sur un support individuel », à savoir un badge ou une application smartphone. Ces données biométriques resteront donc entre les mains des utilisateurs.
Depuis quand les apps mobiles se contentent de stocker les informations personnelles sur le mobile, sans les transmettre sur un serveur distant ? " />
Le 17/12/2018 à 14h41
Pour être totalement efficace il faudrait interdire à tout le monde l’accès au lycée. Et même, pour être certain que personne ne s’introduise il faudrait détruire le lycée. Comme ça, plus de problèmes de “sécurité”. Et même ! Encore plus efficace : on éradique toute vie humaine comme ça on a plus du tout de problèmes de sécurité !!
Vois-tu où je veux en venir ?
Le 17/12/2018 à 14h44
J’aurai été circonspect si ça avait été une boîte française qui gérait ça, mais alors si c’est une boîte US comme Cisco ça me rend hostile au projet " />
Le 17/12/2018 à 14h48
Pour avoir été étudiante au Lycée des Eucalyptus il y a une dizaine d’années, la descente aux enfers est flagrante. Avant le portail était toujours ouvert. Puis il a été fermé, l’entrée se faisant sur présentation d’un document. Et maintenant la reconnaissance faciale…
Je peux comprendre une telle volonté de sécuriser l’entrée, déjà à l’époque il y avait beaucoup de dégradations (tags, mobilier abîmé, …).
Cela dit, loin de moi l’idée de faire des raccourcis, mais le lycée est juste à côté d’un quartier dit « sensible » dont beaucoup d’étudiants sont issus.
Le 17/12/2018 à 14h52
Sérieusement, à force de traiter les gosses comme de la merde ou du bétail, de les ficher, de les humilier, de leur tirer au flashball dans la tronche, de leur faire un avenir professionnel proche de la servitude et avec en couronnement une planète quasi-inhabitable qu’on va leur léguer, faudra pas s’étonner si la haine contre nos générations atteindra un niveau inédit.
Le 17/12/2018 à 14h54
on est entrain de jouer aux apprentis-sorciers !
j’attends de voir “comment ça va être détourné” par des p’tits malins* ?
* des rusés ! " />
Le 17/12/2018 à 15h00
Dans un premier temps on parle d’une expérimentation, sous volontariat, donc logique dans les faits.
Pour la suite en second degré, je trouve ça aussi absurde ce principe de contrôle dans le monde de l’éducation qui commence à ressembler à une prison haute sécurité …
Le 17/12/2018 à 15h09
Si c’est francais OK, si c’est uen boite etrangere NON NON NON NON, et honte a NextInpact pour ne pas s’etre offusqué
Le fion ca s’exporte bien hein
Le 17/12/2018 à 15h15
Ah quand le badge remplacé par une puce intradermique ?
Le 17/12/2018 à 15h19
Les lycéens, ces dangereux futurs terroristes " />
Mais bon, ce n’est “pour l’instant” pas généralisé, donc tout va bien !
Le 18/12/2018 à 10h24
Le 18/12/2018 à 10h27
Le 18/12/2018 à 10h32
D’ailleurs ça me rappelle ce qui s’est passé quand j’étais au lycée (qui était aussi un collège).
Pour sanctionner plus durement les retards (ou par “sécurité”, je ne sais) l’entrée est devenue interdite en dehors des heures de début/fin de cours. (en gros 5mn autour des heures piles).
Un gamin qui n’avait pas pu rentrer est donc resté devant le lycée en attendant l’heure pile, et il s’est fait agressé. (le responsable est l’agresseur, on est d’accord)
Solution: ne pas revenir sur la fermeture des portes, mais installer une caméra à l’extérieur. (je ne sais même pas si ça serait légal actuellement, elle filmait la voie publique) Caméra cassée à de multiples reprises évidemment. Et qui éloignait les élèves de l’entrée au début et à la fin des cours, pour ne pas être observés durant leurs instants de répit.
Donc on se retrouve avec un cocon protégé, surtout côté chiffres de l’administration, et une éventuelle insécurité/délinquance éparpillée un peu plus loin. Et le respect de l’école ne vient plus d’un lieu moralement “sacré”, mais de portes blindées et de caméra.
Bref, du flan, du vent, un “progrès” vers la décadence.
Le 18/12/2018 à 11h05
Le 18/12/2018 à 11h53
Le 18/12/2018 à 14h59
Alors déjà, merci beaucoup " />Ensuite, oui, un peu de sécurité au début, mais beaucoup a la fin. Pour prendre un extrême, si tout le monde avait un suivi GPS très précis, ou que tout était filmé, bien des crimes serait impossible à commettre sans se faire prendre. Chaque brique de surveillance jusque-là est peut être insignifiante, mais dans leur ensemble on peut fortement augmenter notre sécurité.Enfin, au-delà de ça il y a aussi tous les avantages et confort que nous permettrons ces technos. Je pense par exemples, aux possibilités de se débarrasser de vieux outils archaïques, comme les clefs, facile à perdre ou à contourner et souvent pénible à utiliser. Chaque petit truc n’est pas grand chose, mais au final, ça apporte un confort non négligeable, comme nos technologies actuelles.
Le 18/12/2018 à 15h19
Le 18/12/2018 à 15h22
Le 18/12/2018 à 15h41
Toujours le même argument donc… “ça peut dériver, donc on fait pas” et au final, ça nous sera imposé par d’autre moyen, et on sera coincé…
Le 18/12/2018 à 15h49
Le 18/12/2018 à 15h53
Le 18/12/2018 à 16h18
Le 18/12/2018 à 17h15
A mon sens, Marc parle de “refuser”. Ce n’est pas en soi s’opposer, c’est simplement ne pas donner son consentement. Ce qui reste dans la lignée du RGPD.
Concernant la suppression de l’autorisation, il faut comprendre qu’avec le RGPD, si le système des autorisations avaient été gardé, la CNIL aurait été très vite débordée par les demandes, ce qui n’aurait pas été plus efficace.
Ensuite, l’absence d’un contrôle a priori, ne signifie pas qu’il n’y a pas de contrôle a posteriori, comme tu le précise.
Dans notre exemple, une étude d’impact est en cours, dans certains cas il sera nécessaire d’aborder la CNIL à la suite de l’étude. Et reste bien sûr la possibilité d’un contrôle. On peut penser que c’est open bar, mais j’ai plus l’impression que l’on essaye de faire grandir les entreprises en les rendant plus responsables. Si les entreprises veulent de l’Open bar, qu’elles assument les conséquences en cas de contrôle. " />
Le 18/12/2018 à 17h26
Le 19/12/2018 à 08h56
Le 19/12/2018 à 09h07
" />