LDLC : entre chute du cours et tentatives de diversifications
Materiel.meh
Le 08 février 2019 à 09h20
9 min
Économie
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Ces derniers mois, Groupe LDLC connait une situation complexe en bourse. En l'espace d'un an, le titre a perdu les deux tiers de sa valeur, alors que l'entreprise a remis à plus tard ses objectifs pour 2021 et que ses dernières acquisitions n'ont pas eu l'effet escompté sur la croissance.
Le groupe LDLC a publié récemment son chiffre d'affaires pour le troisième trimestre de son exercice 2018 - 2019. Ce dernier apparaît en hausse de 3,3 % pour s'établir à 145,7 millions d'euros. Une croissance nettement plus basse que lors des deux précédents trimestres, où elle était comprise entre 8,2 et 9,4 %, mais également à celle observée il y a quelques années, avant l'acquisition de Materiel.net.
Cette situation commence à faire perdre patience aux investisseurs de l'entreprise, à en juger par la chute de 67 % du cours de l'action LDLC observée ces douze derniers mois. À la lecture des compte-rendus financiers fournis par l'entreprise, on pourrait penser que le sort s'acharne sur elle, que ce soit à cause de l'envolée des prix de la RAM, ou même des Gilets Jaunes.
L'occasion de faire le point sur la stratégie du groupe, ses déboires et espoirs.
Quand la RAM éternue, LDLC s'enrhume ?
Sur le podium des éléments mis en avant par l'entreprise, on retrouve en tête... le prix de la mémoire vive, notamment celui de la DDR4. Aux yeux du revendeur, la flambée des prix observée en 2017 puis 2018 aurait incité nombre de clients à repousser le montage d'une nouvelle machine et ainsi influé négativement sur ses revenus.
L'arrivée tardive des GeForce RTX et les soucis de production d'Intel ne sont peut être aussi pas pour rien dans de tels choix, mais la gamme de NVIDIA est désormais entièrement lancée et AMD propose de bonnes alternatives côté CPU. L'excuse de la mémoire vive ne pouvant plus non plus tenir depuis le redoux observé sur les tarifs ces derniers mois, LDLC trouve des circonstances atténuantes ailleurs.
Évolution du prix des kits de 4 x 4 Go de DDR4-2400 en dollars - Source PCPartPicker
Pour justifier la croissance molle du dernier trimestre, le revendeur évoque « un environnement de marché complexe à l’occasion des fêtes de fin d’année, marquées par le mouvement des Gilets Jaunes, et sans effet de report notable des achats physiques en magasin vers Internet ». Tout en indiquant que « les ventes du week-end du Black Friday qui concentre les premiers achats de Noël ont été records ». Les Gilets Jaunes étaient alors déjà de sortie.
Dans les faits, cette théorie tient tout de même la route. LDLC pointe une croissance annuelle de 11,1 % des revenus tirés de son réseau de boutiques, à 17,3 millions d'euros, mais sur le même laps de temps, le nombre d'échoppes est passé de 27 à 41. Le chiffre d'affaires moyen passe ainsi d'environ 580 000 euros par boutique à 420 000 (- 27 %). Si cette moyenne était restée stable, LDLC aurait pu compter sur 6,5 millions d'euros de recettes supplémentaires.
Une croissance portée par les rachats
Dans ses communications financières, le groupe LDLC met régulièrement en avant son chiffre d'affaires en hausse. On peut néanmoins le voir sous un autre angle : celui des acquisitions.
Si avant mars 2016 (noté Q4 2015 - 2016 sur le graphique ci-dessous) la progression était principalement le fruit du succès de LDLC.com, la suite s'est gâtée. Le bond observé sur l'exercice 2016 - 2017 est ainsi attribuable à l'intégration de Domysis (Materiel.net) dans les résultats de l'entreprise.
S'en suit une période creuse d'un an où les revenus s'effritent, avant que la croissance ne revienne au début de l'exercice 2018 - 2019... grâce à l'acquisition d'Olys. Mais à périmètre constant, les activités de LDLC connaissent un certain ralentissement, surtout du côté du B2C, où les revenus ont chuté de 15 % en un an (- 9,3 % en intégrant Olys).
Ce, contrairement au B2B qui enregistre une croissance organique de 9,1 % (+ 44,4 % avec Olys).
Une stratégie B2C complexe à comprendre
L'un des problèmes du Groupe LDLC s'appelle... Materiel.net. Lors du rachat de Domysis, LDLC expliquait qu'il permettrait aux deux entreprises de profiter de leurs « fortes complémentarités » pour se faire une place dans l'e-commerce en France.
Trois ans et une fusion (opérée cet été) plus tard... Materiel.net arbore certes un design très proche de celui de LDLC, mais leurs catalogues et leurs services ne se différencient en rien. Les promotions d'un site sont même répliquées sur l'autre, tandis que les comptes des deux enseignes sont encore distincts.
Bref, l'un a une entête rouge et arbore un petit logo French Tech en pied de page, l'autre se pare de bleu. Ajoutez à cela la boutique Hardware.fr lancée quelques années après le rachat, mais qui affiche des tarifs presque toujours moins élevés, et vous aurez bien du mal à comprendre le message que le groupe veut envoyer à ses clients.
Surtout que chaque entité ne semble pas montrer d'élément véritablement distinctif, hormi les prix bas pour HFR. Quel est donc l'intérêt pour le groupe de garder une deuxième enseigne qui ne se distingue absolument pas de son vaisseau amiral, si ce n'est de devoir doubler les efforts de communication pour faire parler des deux marques ?
Objectifs revus à la baisse
LDLC avait déclaré il y a trois mois renoncer à ses objectifs pour 2021, qui étaient d'atteindre un milliard d'euros de chiffre d'affaires annuel, avec un réseau d'une centaine de boutiques.
Si pour l'instant le rythme d'ouverture des locaux reste sur la bonne voie, du côté des revenus, la croissance molle enregistrée ces deux dernières années a semble-t-il fait prendre du retard au plan. Les acquisitions et le B2B permettent pour le moment à l'ensemble de tenir, notamment avec le développement actif en cours de la marque LDLC Pro. Mais il ne faudrait pas que ces activités viennent elles aussi à ralentir.
« Si les ambitions ne sont pas remises en question de manière globale, la dynamique pour les atteindre et les délais nécessaires sont eux difficiles à estimer aujourd'hui de manière fiable », commente sobrement l'entreprise dans son dernier rapport semestriel. Il aurait en effet fallu vendre énormément de sabres laser pour arriver au bon compte.
Pendant ce temps, le cours de l'action LDLC continue de dégringoler. Depuis début 2017, il a en effet perdu 82,5 % de sa valeur (- 45 % en 2017, puis - 68 % depuis début 2018) en passant d'environ 36,30 euros, à 6,2 euros hier.
Marc Prieur, fondateur de Hardware.fr et membre du directoire, a ainsi pu racheter 11 550 actions le 10 décembre à un prix moyen de 6,40 euros selon une notification faite à l'AMF, après en avoir vendu 10 000 quelques mois plus tôt à 20 euros l'unité. On peut y voir un signe de confiance, indiquant que les affaires reprendront de plus belle en 2019.
Quels signes pour les mois à venir ?
Justement, LDLC affirme que les effets des synergies entre les différentes enseignes du groupe commencent à montrer leurs effets bénéfiques, mais seulement en arrière-boutique. Ainsi, la fusion des plateformes logistiques et l'harmonisation technique des sites web permettraient environ 1,8 million d'euros d'économies par an.
D'autres gains sont attendus du côté de la communication et de la publicité « avec l’objectif de réaliser rapidement des économies de l’ordre de 1,2 million d'euros par an ». Aucun indice sur la méthode employée n'est toutefois donné.
La vente des murs de l'entrepôt de Nantes a quant à elle fait rentrer 6 millions d'euros de liquidités pour désendetter le groupe. Un autre entrepôt a par contre été ouvert en région parisienne, afin de réduire les délais de livraison dans le secteur, pour les clients particuliers comme pour les professionnels.
Le siège social « Campus » de Limonest, qui accueille l'école LDLC fait aussi partie de cette volonté de désengagement au profit du bilan financier. Dans ses résultats publiés fin 2018, le groupe précise ainsi que « le désengagement du siège social actuellement en crédit-bail permettra également une réduction de la dette de 22 millions d'euros ».
Car sur le plan de la dette, les nouvelles ne sont pas toutes bonnes. À la fin du premier semestre, LDLC indiquait avoir « obtenu de la part de son pool bancaire une dérogation suite au bris de l’un de ses covenants ». En clair, l'entreprise s'était engagée à respecter certains critères économiques afin d'obtenir un ou plusieurs emprunts à un taux donné, et elle a enfreint une ou plusieurs de ces conditions. Un signal souvent mal perçu par les investisseurs.
Diversification tous azimuts
Comme nous l'avons indiqué dans une précédente analyse sur INpact Hardware, l'une des pistes de la croissance de LDLC pour les années à venir pourrait venir de son activité de conception de produits. Une bonne manière de se différencier de la concurrence, notamment de géants mondiaux comme Amazon.
L'embauche de Samuel « Doc TB » Demeulemeester, ancien rédacteur en chef de Canard PC Hardware, en tant que bidouilleur intransigeant en chef, montre la volonté du groupe de faire les choses bien, avec un regard critique sur son fonctionnement, ses procédures, ses produits en poussant vers plus de qualité.
Dans le même temps, Textorm est devenu Nemeio pour accueillir tout le travail effectué autour du clavier e-ink qui vient d'être annoncé au CES de Las Vegas. Il doit être financé dans quelques mois à travers une campagne participative. Une méthode déjà utilisée pour le sabre WAAN de Solaari, financé à plus de 100 000 euros par 400 contributeurs.
Des produits qui visent une clientèle capable de dépenser quelques centaines d'euros, permettant de monter en gamme en évitant les intermédiaires du fait de la conception maison. Ce qui n'empêche pas le groupe de proposer, à l'inverse, un nombre croissant de produits pour bidouilleurs comme des micro PC Raspberry Pi/Banana Pi.
Bref, le groupe est désormais dans une phase charnière. Sa stratégie de développement, malgré la montée en puissance des franchises, semble avoir montré ses limites sur le B2C, et doit désormais porter ses fruits. Tout comme la montée en gamme, les produits maison, et les efforts portés vers le marché professionnel.
Les mois à venir et les prochaines décisions nous diront si les paris de ces dernières années auront été payants ou non. Car si le cours de la société continuait de baisser, elle pourrait devenir une proie facile pour la concurrence. Les prochains résultats du groupe LDLC sont attendus pour le 25 avril 2019, après bourse.
Le 08 février 2019 à 09h20
LDLC : entre chute du cours et tentatives de diversifications
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Quand la RAM éternue, LDLC s'enrhume ?
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Une croissance portée par les rachats
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Une stratégie B2C complexe à comprendre
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Objectifs revus à la baisse
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Quels signes pour les mois à venir ?
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Diversification tous azimuts
Commentaires (65)
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Abonnez-vousLe 08/02/2019 à 09h26
#1
Mouai… ca pue !
Jamais compris pourquoi ils avaient racheté Materiel.net (que je préférais à LDLC) sans faire disparaitre l’un ou l’autre.
Entre LDLC qui est pas au top et Gamestop qui s’éclate la tronche, nos enseignes geek sont pas vraiment des bons placements en ce moment ^^
Le 08/02/2019 à 09h31
#2
En tout cas ils spamment avec leurs promos !
Le 08/02/2019 à 09h32
#3
surtout quand on voit les prix pratiqués par LDLC ….
même les petites boutiques de ville (pas les boutiques LDLC) ont des tarifs plus intéressant.
Le 08/02/2019 à 09h45
#4
J’ai pris mon NAS chez ldlc car avec la promo c’était moins cher qu’Amazon ^^ pour les enceintes ça m’a coûté 8 euros plus cher qu’amazon (97 contre 89) mais au moins je sais que c’est un groupe français qui paie ses impôts en France.
Le 08/02/2019 à 09h49
#5
Le 08/02/2019 à 10h07
#6
Leur siège est en France (près de Lyon), celui d’Amazon est au Luxembourg (pour l’UE)
Puis honnêtement à tarif/service équivalent, autant faire profiter une entreprise française.
Le 08/02/2019 à 10h17
#7
Le 08/02/2019 à 10h24
#8
Désolé, le SAV est incomparable… Quoiqu’on puisse penser de l’entreprise en elle-même, le SAV d’Amazon est à un niveau bien supérieur. AMHA.
Le 08/02/2019 à 10h25
#9
Le 08/02/2019 à 10h50
#10
Le 08/02/2019 à 11h06
#11
Des prix quasi-systématiquement supérieurs à ceux de beaucoup d’autres gros du secteur (voire ceux de boutiques de quartiers), un SAV qui est passé d’exceptionnel à à peine correct et 3 marques qui se différencient très peu entre elles (seul le shop HFR s’en sort un peu grâce à ses prix réduits)… Le résultat est tout sauf étonnant.
Le 08/02/2019 à 11h24
#12
remplacer un produit défectueux par un neuf ce n’est pas du sav ! tous ceux avec des rein solide peuvent le faire c’est facile. le vrai bon sav etait celui de darty (par ex) qui te réparer tout et ne te faisait pas payer la réparation en se déplaçant chez toi. dépanné en 48h00
maintenant sur amazon tu as les produit neuf, les neuf qui ont été réparé (ou pas) remis dans le circuit, et les occasions. bof
Le 08/02/2019 à 11h52
#13
Il me semble que les prix sont sensiblement les mêmes sur les deux boutiques. Après je préfère clairement materiel.net qui est un site beaucoup plus clair, moins fouilli que LDLC.
Le 08/02/2019 à 12h13
#14
Le 08/02/2019 à 12h35
#15
Le 08/02/2019 à 12h37
#16
Bonjour,
Le vrai problème c’est les prix.
LDLC est devenu la plus chère des boutiques.
Il faut toujours attendre des promos pour obtenir les tarifs vu sur tous les autres sites.
Il arrive même à avoir des tarifs plus élevés que sur le site du fabricants….
Résultat des courses j’ai acheté autant que en 2018 qu’en 2017 mais pratiquement plus rien chez eux..
Leur politique de prix est devenu affligeante… Pourquoi des prix différents avec Hardware.fr..
De plus les prix de leur propres produits est élevé…et à tarif équivalent à tort ou à raison ma préférence va à une grand marque…
Aujourd’hui je pense qu’il y a trop de boutique et que cela engendre des prix à la hausse et les gens s’en vont ailleurs….
Le 08/02/2019 à 12h52
#17
Bah moi je reste sur materiel.net, site clair, jamais eu de problème, emballage impeccable (attention certains ont eu de problèmes avec le livreur d’après ce que j’ai pu lire) et retour/changement de matos nickel.
Le 08/02/2019 à 13h22
#18
Rueducommerce/Topachat s’en sort mieux ?
Le 08/02/2019 à 13h23
#19
Le 08/02/2019 à 13h47
#20
C’est plus compliqué à dire sur leur activité en propre, vu que les deux sont intégrés au groupe Carrefour
Le 08/02/2019 à 14h29
#21
J’suis parfaitement en phase. J’ai tjrs été client LDLC (depuis 2004) et cela fait maintenant 2 ans que je prends presque tout sur Amazon grâce à des prix plus bas et aussi les livraisons gratuites grâce à Prime.
Sur une config à 400€ on peut gagner 50€ … ce n’est pas négligeable !
Le 08/02/2019 à 15h00
#22
Pareil, mais principalement parce qu’ils ont une boutique dans ma ville, pour le SAV au cas où. Par contre depuis qu’ils ont changé le site pour réutiliser le moteur de recherche de LDLC, c’est (beaucoup) moins pratique.
Et je ne sais pas si ça s’est amélioré mais le suivi de commande était aux fraises aussi.
Bref de mon point de vue de client, le rachat de Materiel n’a fait que dégrader le service et n’a rien apporté, c’est triste.
Le 08/02/2019 à 15h03
#23
Ils respectent sans doute plus la vie privée qu’Amazon, je dis ça, mais tout le monde s’en fiche de cette histoire de vie privée.
Le 08/02/2019 à 15h45
#24
Franchement, pour moi c’est vraiment le prix de la RAM qui m’a empêché de renouveler ma config (ce qui est quand même mieux écologiquement :p).
Alors qu’avec les Ryzen les prix avaient bien baissé, mais la RAM valait plus cher que le proc et s’ajoutait donc au toal : c’était un peu raid(e).
Le 08/02/2019 à 16h23
#25
Pour ma part, j’ai acheté régulièrement pendant des années sur matierel.net du matos pour la PME dans laquelle je travaille (PC, nas, réseaux, imprimantes, etc).
Depuis le rachat, j’ai remarqué que les prix avaient sensiblement augmentés (cartouche d’encre HP par exemple). Mais le coup de grâce a été le blocage de ma commande payée pourtant par CB (de société) tant que je n’envoyais pas :
- Copie récente d’un justificatif de domicile au nom de la CB et de la carte d’identité
Alors que ma commande n’avaient rien de spécial : même type de produits, même lieu de livraison…
Contacté, le service client a dit que c’était comme çà, que cela leur permettait de faire baisser la fraude.
J’ai refusé : tous ces documents circulant en clair par email, stockés je ne sais comment chez eux. Imaginez tout ce qui peut être fait avec cela, si cela tombe entre de mauvaises mains.
Du coup, j’ai fait un virement à la place (négocié avec le service client), mais je commande désormais sur Amazon et j’évite LDLC (c’est dur, ils sont bien présents). Ils l’ont bien cherché sur ce coup là. Même pas capables d’avoir une relation de confiance avec leurs clients fidèles, ils préfèrent les embêter et les mettre potentiellement dans la [BIP] à cause de leurs exigences pour LEUR sécurité (de paiement), au détriment de celles de leurs clients.
Le 08/02/2019 à 17h06
#26
Je n’échangerai ma boutique materiel.net et le service associé pour rien au monde pour ma part.
Dernière expérience en date : une erreur sur la RAM où j’ai cliqué trop vite et ait pris une version portable au lieu d’une normale. Je vais en boutique, renvoi de l’ancienne et achat d’une nouvelle sur place.
Perso ça ne me dérange aucunement que les prix soient plus élevés : le service y est pour mon expérience.
Le 08/02/2019 à 17h14
#27
Le 09/02/2019 à 08h22
#28
Perso ça m’étonne pas et ça me conforte dans mon idée.
Prix plus chers qu’ailleurs, SAV abyssal et qui se fout des clients.
Par contre faut reconnaitre que le choix est impressionnant.
LDLC ça fait longtemps que c’est mort pour moi !
Le 09/02/2019 à 08h24
#29
Plus le temps passe, et moins j’achète sur LDLC… leurs prix commencent à faire mal. RdC et CDiscount ont souvent des prix plus intéressants.
Mais Amazone, c’est clairement “le dernier recours”.
Le 09/02/2019 à 09h45
#30
Le 09/02/2019 à 10h42
#31
Perso, je remplace de plus en plus Amazon par LDLC et Topachat (impots, données etc).
Les boutiques physiques sont bien pratiques pour passer chercher le colis en rentrant du boulot. Par contre, au niveau des livraisons en boutique, y’a des améliorations à faire, j’ai commandé un PiZero récemment, colis de 40x20 complètement surdimenssionné alors que pour ce type de gabarit, on pourrait se contenter du carton du produit en lui-même.
Le 09/02/2019 à 11h07
#32
Parlons-en des boutiques…
Je cherchais des mètres de câble grade 3 tv, je me suis dit tiens d’aller voir chez eux.
Outre le fait qu’il n’y ait aucun câble au mètre, que des blisters hors de prix, le gars ne savait même pas de quoi je parlais.
Je suis allez chez Castoi car il y a tout ce qu’il faut, et même au mètre !
Dans la boutique LDLC je me suis cru chez Apple… hyper classieux, épuré, pas grand chose dans les vitrines mais bien cher…
Le 09/02/2019 à 11h48
#33
En même temps la GSB s’adresse à des besoins plus larges (dont les pro qui ont besoin de câblage diverse au mètre) que des petites surfaces spécialisées qui s’adressent au grand public. Quant à LDLC pro, c’est juste le même catalogue affichant des prix HT.
La boutique materiel.net où je vais n’a que 70m2 (à vue de nez) de surface de vente et le reste c’est de l’arrière boutique. Quel intérêt de stocker (et donc supporter un coût) pour un besoin extrêmement ponctuel ?
Je préfère les voir comme étant des points de livraison et dépannage pour des besoins très courants : stockage, RAM, périphériques, etc. Ils deviennent limités dès que c’est trop spécifique.
Le 09/02/2019 à 12h12
#34
Moi je me demande à quoi sert le SAV ?
A part un HDD de temps en temps que j’envoie directement chez Seagate ou WD qui en renvoient un neuf je n’ai jamais eu besoin de SAV
la chance peut-être
Le 09/02/2019 à 12h23
#35
Le 09/02/2019 à 12h53
#36
Le 09/02/2019 à 13h24
#37
Ok, vu comme ça et avec le nom de la société figurant dans le compte c’est effectivement un peu “bizarre” et pas très logique comme réaction… " />
Le 09/02/2019 à 14h13
#38
le stagiaire
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Le 09/02/2019 à 14h36
#39
OK je pige
Mais bon un truc qui est perdu par le livreur, vu que t’as pas signé la réception, je ne pensais pas qu’on pouvait mettre ça dans la catégorie SAV (un livreur avait perdu ma freebox et Free m’en a envoyé une autre
quand j’ai appelé)
Une CM ? un pote a eu sa CM ASROCK qui a dégagé et LDLC lui a fait renvoyer au constructeur directement, ce qu’il aurait pu faire sans demander à LDLC comme je fais avec mes HDD ( dont un seagate 2T cette semaine c’est tout frais )
D’ailleurs c’est pas ça qu’ils t’ont demandé de faire ?
Le pb de config , oui j’admet à l’évidence c’est plus simple d’appeler un SAV
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Le 09/02/2019 à 15h05
#40
Le 09/02/2019 à 15h46
#41
Un peu HS mais le couple Darty-Fnac se défend très bien je trouve.
Certes on est loin du catalogue LDLC, mais niveau prix et sav ils sont pas dégueu du tout.
La Fnac m’a intégralement remboursé un nas syno à 700 balles que j’avais depuis 3 ans.
Au motif de vice caché (bug Atom)
Forcément j’ai dû montrer les crocs mais pas tant que ça.
Pas eu besoin de lrar de menaces, juste 2 ou 3 mois de patience.
Je tenais à le souligner.
Puis pareil, on peut acheter en ligne et retirer au mag, sav présent physiquement, etc…
Et pour ceux que ça branche, c’est français et les données privées ben j’en sais rien en fait…
edit: rgpd powaa
Le 09/02/2019 à 19h21
#42
Pas facile tout ça mais quand t’as Amazon (.it/.fr/.de/…) qui proposent des prix beaucoup sur plus interessant bah tu réfléchi pas hein.
Meme Cdiscount se sont bien rattrapé côté offre et SAV. L’occasion aussi est pas mal par moment.
Hormis de grosse / belle promo côté LDLC, je n’achete pratiquement rien chez eux ni Materiel.net. Pour finir, leur prix pratiquer sont bien trop gonflés, donc les excuses de Ram / gilet jaune, c’est du vent
Le 09/02/2019 à 19h37
#43
Le 09/02/2019 à 19h55
#44
Le 09/02/2019 à 20h04
#45
Pourtant tu t’en plaignais des impôts il y a quelques temps :
Le 09/02/2019 à 20h06
#46
Le 09/02/2019 à 20h10
#47
Enorme je sais pas ou tu l’as trouvé celui la ;)
Ouais bah le sujet devait être tout autre, cependant j’en paie déjà trop à mon gout en France donc comprends mon envie de faire des économies
Le 09/02/2019 à 20h12
#48
Les mots Amazon et Gilets jaunes dans le même argumentaire, c’est bizarre, bizarre.
Le 09/02/2019 à 20h14
#49
Et le CICE, vous en pensez quoi ?…
Le 09/02/2019 à 20h26
#50
C’est quoi le rapport?
Sinon l’article mentionne les Gilets jaunes aussi, t’as lu l’article avant ou bien?
Le 09/02/2019 à 20h39
#51
Je crois que c’est le seul reproche qu’on peut faire à Amazon.
Et encore, s’ils le font c’est parce qu’on leur permet.. du moins pour le moment.
J’arrête ici car ya une news dédiée à ce sujet.
Le 09/02/2019 à 23h10
#52
aucun rapport, désolé. Merci quand même, j’ai ma réponse.
Le 10/02/2019 à 06h43
#53
pas du tout d’accord ! Justement l’interet d’acheter chez LDLC/Materiel c’est d’etre tranquil au niveau du suivi et des retours. Tout l’inverse d’amazon et ses vendeurs obscurs.
Le 10/02/2019 à 09h35
#54
Perso je suis client LDLC depuis 2002. J ai arrêter de commander chez eux quand en comparant un refresh de config de 750 €, ca me coûtais 150 € moins cher chez Amazon. Maintenant je suis full Amazon. Et livraison et service retour parfait pour moi.
Le 10/02/2019 à 18h01
#55
Le 10/02/2019 à 20h46
#56
J’évite le plus possible Amazon, par principe. Je suis plutôt Materiel.Net, j’ai jamais eu de soucis et la boutique a Rennes permet de recevoir tout rapidement avec des horaires équivalentes au point retrait, en plus de se fournir en matos rapidement (cables, clés usb…)
Je suis assez d’accord avec les problèmes de tarifs sur de nombreux composants qui figent un peu l’activité de la boîte. J’ai une GTX 970 depuis 2015, je ne voulais pas changer de CG pour les 10xx histoire de sauter une génération, et avec les 20xx au rapport perf/prix immonde, et à des tarifs complètement dingues, pareil qu’Amazon, pas de changement par principe.
Donc on attend que le marché se régule et que les stratégies bleues et vertes soient revues. Intel m’a définitivement perdu tant que Zen se porte bien, mais si AMD ne revient pas dans la course, j’ai moins de scupule à passer chez Nvidia (seulement pour une 2080Ti sous les 700€, faut pas déconner non plus).
Le 10/02/2019 à 22h27
#57
Décidément c’est peine perdu face à de tels internautes
Le 10/02/2019 à 22h28
#58
Tu es sur? Ton autre commentaire inutile en est la preuve.
Comme je le disais, des internautes comme toi, c’est difficle internet.. Allez déconnect, tu fera moins perdre de temps et d’énergie à d’autre. merci et aurevoir.
Le 10/02/2019 à 22h41
#59
Pour info, je viens de relire le commentaire avec le context derrière, je ne me suis pas plains, bien au contrairte j’ai donné mon avis sur le sujet et qu’il valait mieux un autre status.
Bref, vous faites une belle paire avec le zigoto qui t’as suivi dans la chute.
Bonne soirée à vous deux.
Le 10/02/2019 à 22h58
#60
Désolé, je ne comprends pas votre agressivité. Il y a un gros malentendu… On a le droit de vous poser des questions ou c’est interdit ?
Le 10/02/2019 à 23h06
#61
Je présume que je suis le “zigoto” en question. Mon intention n’était pas de soutenir la réprobation de fred42 à votre encontre : je n’ai aucun lien avec cet inpactien qui, me semble-t-il, est opposé aux Gilets Jaunes contrairement à moi. Moi, ce qui m’intéressait était de savoir si vous-même aviez un avis sur les Gilets Jaunes (j’avais en tête le récent appel au boycott de Amazon). Et le sujet des Gilets Jaunes vous désintéresse visiblement.
Fin du débat. Bonne soirée à vous.
Le 11/02/2019 à 14h31
#62
Wut ? Doc TB est chez LDLC ?
Cela a été évoqué ailleurs auparavant et je débarque, ou bien c’est un “scoop” que tu nous sers ?
Le 11/02/2019 à 19h56
#63
Samuel Demeulemeester (Doc Teraboule) quitte Canard PC Hardware - 15/10/2018
Le 12/02/2019 à 14h51
#64
Le 13/02/2019 à 09h22
#65
Mes excuses, je n’ai pas compris tes commentaires et j’ai pris une mauvaise décisions.
Bonne journée,