Impression 3D : au ministère de la Culture, une charte pour tracer l’ensemble des reproductions
.3mf>.stl
Le 20 mai 2019 à 14h16
8 min
Droit
Droit
Au ministère de la Culture, une charte sur l’impression 3D est sur les rotatives. Son objectif ? Faire respecter les droits de propriété intellectuelle, dont le droit d’auteur. Les prestataires seront invités d’ici la fin de l’année à la signer. Next INpact dévoile le document et ses annexes, qui plaident pour un numéro de série sur chaque reproduction.
L’impression 3D, nouvel Eldorado de la contrefaçon ? Une certitude : le ministère de la Culture entend anticiper ces éventuelles atteintes au Code de la propriété intellectuelle.
Pas plus tard que le 8 janvier 2018, une mission avait ainsi été confiée à Olivier Japiot et Vincent Ploquin-Duchefdelaville au sein du CSPLA (Conseil supérieur de la propriété intellectuelle), organe de conseil gorgé d’une majorité de représentants d’ayants droit. L’objectif ? Rédiger « une charte des bonnes pratiques portant sur l’utilisation des procédés de numérisation et d’impression tridimensionnelles et visant à prévenir les utilisations illicites d’œuvres ».
C'est l'ADAGP, société des auteurs dans les arts graphiques et plastique, qui est à l'origine de cette mission, si on en croit ce bulletin interne, suite à des travaux relatifs à la lutte contre les faux et contrefaçons.
Le document, en phase finale de rédaction, sera diffusé dans quelque temps pour inciter les prestataires du secteur à respecter une série de dispositions légales. L’adhésion à cette charte sera volontaire, mais permettra aux acteurs engagés d’apposer un « label 3D art confiance » (nom encore non définitif). Elle sera proposé pour signature d’ici la fin de l’année.
Que prévoit cette charte ?
Des obligations allégées pour les ayants droit et le marché de l'art...
Plusieurs acteurs sont concernés, mais les obligations varient considérablement selon les personnes impliquées.
Il est demandé par exemple aux sociétés de gestion collective du secteur de la 3D et de l’image de jouer un rôle de conseil (« fournir aux autres signataires de la Charte toute information pertinente sur les règles relatives au droit d’auteur et à la fraude artistique, dans leur domaine d’activité ») ou d’intermédiaire, histoire de mettre les signataires en relation avec des tiers.
Les professionnels du marché de l’art s’engagent aussi à une belle collaboration, à « faire leurs meilleurs efforts pour répondre aux questions des autres signataires relevant du champ de la présente charte ».
Mais en contraste, les prestataires de la numérisation, de la modélisation et de la fabrication 3D ont des obligations nettement plus lourdes. Qu'on en juge.
Une démarche proactive attendue des prestataires 3D
Selon le résumé dressé par les auteurs de la mission, ils devront « aborder une démarche proactive pour s’assurer que leur client a bien conscience du droit commun qui régit la commande qu’il entend passer, notamment afin de savoir s’il détient les autorisations concernant les œuvres dont il demande la reproduction ».
Ainsi, leur site devra reprendre cette charte sous forme de résumé, qui sera appelé dans chaque bon de commande. Une annexe (en deux versions) est proposée par la mission du CSPLA à cette fin. Au passage, l'une de ces versions indique, sans les nuances de la directive e-commerce, que le prestataire d’impression 3D « est tenu au respect du droit d’auteur, même s’il n’est pas celui qui a décidé de faire la copie ».
Les clients devront pour leur part certifier « que leur commande respecte les règles en matière de droit d’auteur et de fraude artistique, et en particulier s’il s’agit de la copie d’une oeuvre existante, qu’ils ont obtenu l’autorisation de l’auteur de l’oeuvre ou de son ayant droit pour effectuer une telle copie, qu’elle soit numérique ou physique à moins que l’oeuvre n’appartienne au domaine public ».
Les intermédiaires devront également demander systématiquement à chaque client « si l’objet dont la reproduction à l’identique est demandée est une oeuvre d’art originale déjà existante ».
La mention « reproduction » sur chaque fichier, chaque objet
Dans l’objet même ou le fichier de numérisation, une mention « reproduction » sera impérativement insérée, « de telle sorte qu’elle soit clairement visible et indélébile sur l’objet en cas d’impression 3D de celui-ci à partir du fichier, à moins qu’exceptionnellement la configuration, la matière ou la taille de l’objet ne rende cette insertion matériellement impossible ».
Ces prestataires devront toujours refuser « de fabriquer une copie physique d’un exemplaire numéroté d’une oeuvre lorsque la matière, la finition et le numéro demandés par le client sont destinés à rendre l’apparence de la copie similaire à celle de l’exemplaire numéroté ». Ce qui supposera là aussi un contrôle approfondi sur l’ensemble des contenus à imprimer.
Ce n’est pas fini. Ces acteurs auront à contacter un organisme de gestion collective ou tout autre signataire de la charte « en cas de doute sur la conformité de la commande envisagée par le client aux règles en matière de droit d’auteur et de fraude artistique ». Une bonne idée pour mettre la puce à l’oreille de ces organismes, avant pourquoi pas d'éventuelles actions plus répressives. Le texte envisage plusieurs cas de figure comme la « création d’un moule à partir d’une oeuvre originale, la fabrication d’exemplaires numérotés susceptibles de recevoir la qualification d’originaux au sens de la loi (…), la reproduction à l’identique d’une oeuvre d’art (mêmes dimensions, même apparence) ».
Un numéro de suivi sur chaque reproduction, visible à l'oeil nu ou par rayon X
La charte plaide aussi pour une profonde traçabilité des œuvres reproduites. Un numéro de suivi devrait être appliqué sur chaque commande et « imprimé directement dans la matière ». Ce numéro pourra être visible à l’œil nu ou bien n’être lisible qu’« avec des outils comme le rayon X ou l’échographie ».
L’idée s’inspire de la législation prévue en matière de galerie d’art, mais aussi d'une proposition du Conseil économique, social et environnemental (CESE) qui en 2015 plaidait pour un marquage obligatoire des objets imprimés en 3D.
Avec ce numéro, les autorités pourront alors « retrouver l’auteur de la commande en cause » en cas de différend, via un registre où seront enregistrés nom, coordonnées de chaque client, accompagné bien entendu du numéro d’identification. Ce fichier sera « accessible aux personnes autorisées par la loi à constater les infractions au droit d’auteur », dixit la charte, donc à la police, mais aussi aux sociétés de gestion collective puisqu’elles sont chargées de représenter les intérêts de leurs membres.
Un Comité du Label, sans prestataire technique
Pour contrôler ces labels de confiance, voire décider de leur retrait, un « Comité du Label » sera instauré.
Sa composition n'est pas aussi nuancée que les couleurs d'un arc-en-ciel. Il sera composé d’un représentant de l’ADAGP (et donc une société de gestion collective en matière d’arts graphiques), un représentant du Syndicat Professionnel des experts en oeuvres d’art et objets de collection, un autre représentant du Comité Professionnel des Galeries d’Art (CPGA) et enfin deux personnalités qualifiées.
On retrouvera Olivier Japiot, conseiller d’État et coauteur de cette charte, mais aussi Tristan Azzi, professeur des universités, lequel avait déjà participé à une conférence sur le sujet avec l’inévitable Pr. Pierre Sirinelli, l'une des sources d'inspiration de la toute récente directive sur le droit d'auteur.
On ne trouvera donc aucun membre représentant des industriels ou des prestataires d'impression.
Le sujet de l’impression 3D soulève d’autres préoccupations. Les attentions des auteurs de la mission se portent sur les services de proximité, ces petites boutiques d’impression 3D qui, fleurissant, pourraient devenir « à échéance de cinq ou dix ans, un vecteur majeur de contrefaçon ».
L'espoir du format .3mf, cher à Microsoft, avec DRM inclus
Pour y remédier, « l’espoir réside dans le fait qu’un consortium d’entreprises, dont Microsoft et Dassault Systèmes, a défini il y a quelques années un format de fichier (.3mf) équivalent au PDF pour le texte, assorti d’un système de protection anticopie ». En contraste à ce consortium, le format .STL en est démuni.
« Olivier Japiot s’étonne du fait que très peu de prestataires 3D utilisent le format .3mf , qui permet pourtant de préciser la couleur, la texture », note le rapport du CSPLA. Ce format serait à ses yeux « beaucoup plus riche ». Il aimerait en conséquence que l’INPI et le ministère de la Culture s’emparent du sujet pour relayer les charmes de ce format verrouillé.
Impression 3D : au ministère de la Culture, une charte pour tracer l’ensemble des reproductions
-
Des obligations allégées pour les ayants droit et le marché de l'art...
-
Une démarche proactive attendue des prestataires 3D
-
La mention « reproduction » sur chaque fichier, chaque objet
-
Un numéro de suivi sur chaque reproduction, visible à l'oeil nu ou par rayon X
-
Un Comité du Label, sans prestataire technique
-
L'espoir du format .3mf, cher à Microsoft, avec DRM inclus
Commentaires (53)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 20/05/2019 à 14h53
Quand tu dis “tu” imprimes… C’est dans le confort de ta maison et de ton intimité ? Ou comme l’a souligné quelqu’un avant : par le biais d’un prestataire professionnel de l’impression 3D ?
Petite question bien évidemment orientée. Ça me ferait mal aux fesses de pas pouvoir reproduire un Donald (le personnage Disney, pas l’autre) par le biais de mes propres moyens. Ça peut être une pièce d’imprimante, aussi… par exemple.
Le 20/05/2019 à 14h58
Le 20/05/2019 à 15h01
Que tu imprimes chez toi ou chez un prestataire ne change rien à la question de la propriété intellectuelle. Et de ce point de vue, son créateur est mort en 1990, donc il est loin d’être passé dans le domaine public.
Par contre, la charte ne concerne que les prestataires, pas les gens qui impriment chez eux.
Le 20/05/2019 à 15h02
Même si c’est toi qui fait la modélisation 3D du Donald (l’équivalent d’un Fanart en 2D) ?
Le 20/05/2019 à 15h07
Le 20/05/2019 à 15h15
Le 20/05/2019 à 15h25
Le 20/05/2019 à 15h38
Il y a encore des gens qui croient sérieusement que les DRM emmerdent quelqu’un d’autre que les honnêtes gens?
Le 20/05/2019 à 15h38
Entre nous, l’autre aussi ça peut en soulever… Par le biais du droit à l’image. " />
(Après j’avoue, à part un américain profond je vois pas qui imprimerait une réplique réaliste de Trump pour l’exposer publiquement. En revanche en version nain de jardin… :sifflote:)
Le 20/05/2019 à 15h56
oh la bonne idée
je suis sur qu’il y a un marché avec des caricatures d’un bon paquet de politiques à convertir en accessoires de déco pour jardin XD
Le 20/05/2019 à 15h57
L’originalité d’une œuvre est appréciée par le juge en cas de litige. Pour qualifier l’empreinte de la
personnalité, celui-ci tient compte notamment des choix faits par l’auteur : choix de la couleur, de
la matière, de la forme, du point de vue adopté, etc. En raison du très large spectre de protection
par le droit d’auteur, il est préférable de considérer qu’une œuvre est protégée tant qu’aucun
jugement n’est rendu en sens contraire
Sorti du PDF.
J’imagine que ca va se solder par une case à cocher sur les factures : “je certifie blabla bla”.
Le 20/05/2019 à 16h16
Le 20/05/2019 à 16h41
Le 20/05/2019 à 16h42
Donc je vais imprimer une pièce qui a cassé sur ma machine à laver et …
DRM3D CONTENT PROTECTION, you’re not allowed to print/repair.
rachète, paie, jette et pollue.
Je le sens tellement venir…
Le 20/05/2019 à 16h48
Pour des pièces “géométriques”, c’est facile de les concevoir soi-même. Et il ne peuvent pas empêcher quelqu’un de la faire pour toi au pire.
Le 20/05/2019 à 17h00
Sur un sujet connexe, la protection des pièces automobiles a pour conséquence logique la flambée des prix :https://www.lesechos.fr/economie-france/conjoncture/vers-une-liberalisation-du-m…
L’intérêt d’une imprimante 3D c’est d’imprimer une roue d’aspirateur, un cache-piles ou autre bitoniau en plastique qu’il est quasi-impossible de remplacer sinon, si on blinde ça de droits d’auteur, ça va flinguer l’intérêt.
Le 20/05/2019 à 14h22
Et si je fais une impression 3D en chocolat, ça compte ? " />
Le 20/05/2019 à 14h24
Blague à part, on le sentait venir…
Le 20/05/2019 à 14h25
Ils s’attaquent à un vrai problème de copies d’œuvres ou ils jouent juste à se faire peur ?
Le 20/05/2019 à 14h26
De quelles œuvres parlons nous en fait, dans cette loi ?
Le 20/05/2019 à 14h27
Quelqu’un pour expliquer si vraiment .3mf>.stl ?
Le 20/05/2019 à 14h27
Je trace…
Je trace…
Des heures qui nous séparent…
Le 20/05/2019 à 14h31
Dassault Systems… C’est pour ne pas imprimer de Famas qu’ils sont engagés dans la démarche ? :p
Le 20/05/2019 à 14h34
Dites .. j’ai une question. J’ai sur mon bureau au boulot plusieurs objets fait par mon pére avec une imprimante 3D :
* un porte crayon
* Un casse tête (En fait c’est 2 casse tête en un mais bon …)
J’ai la certitude qu’ils sont uniques en leur genre. Je risque quoi avec leur anneries ? " />
Le 20/05/2019 à 14h37
Rien ça ne concerne à prioris que les prestataire qui t’imprime par exemple un fichier stl que tu leur aurais fournit.
Le 20/05/2019 à 14h38
Le FAMAS (Fusil d’Assaut de la Manufacture d’Arme de Saint Etienne) c’est Manufrance, pas Dassault.
Le 20/05/2019 à 14h44
Euh attention, si vous faites allusion à l’impression 3D d’armes, c’est bien souvent le droit des brevets qui s’applique et non le droit d’auteur. Je pense assez clairement que le ministère de la culture ne souhaite absolument pas s’occuper des armes, qui relèvent d’un tout autre domaine.
Le 20/05/2019 à 14h48
Le 20/05/2019 à 17h33
on dirait la même chose qu’avec la photocopie des livres à l’EN.
Pourquoi pas mettre les choses au clair maintenant, mais si c’est encore pour imposer le format Microsoft… L’impression (dsl " /> ) que depuis l’open bar de la défense, MS essaye de placer partout ses services/formats en disant qu’il y a pas mieux.
La danse du serpent…
Le 20/05/2019 à 18h44
Il permet de préciser la texture et la couleur… Mais on s’en tape. On fait rarement de la couleur en impression 3d. Et quand c’est le cas on peut avoir 2 fichiers STL, un pour chaque couleur (plus de deux couleurs ? Virtuellement inexistant avec les méthodes standard actuellement).
Et la force du STL est justement sa simplicité et sa compatibilité.
À part peut-être pour le support des courbes, le STL remplit parfaitement sa tâche.
Le 20/05/2019 à 18h45
Le 20/05/2019 à 18h47
Ah ça, j’en suis persuadé, l’impression 3D ouvre grand la voix à la contrefaçon. Mais comme toujours, les férus de technologie me diront c’est voir le mal partout.
Je sais, je sais… la France aime mettre des cadres légaux pour tous les domaines. Nous légiférons sur tout. Nous légiférons même trop. Cependant certains domaines méritent que le législateur s’y attarde plus que les autres.
L’impression 3D permet, en tout permettra, de reproduire à l’identique des oeuvres protégées par le droit d’auteur. Je pense notamment aux sculptures, à l’art plastique, ect…
Même si la propriété intellectuelle est honnie par un certain nombre de personnes, un artiste, quel qu’il soit, a le droit de voir son oeuvre protégée. Un artiste vit de la création de ses oeuvres ! C’est un métier comme un autre. Si tu veux reproduire son oeuvre, tu dois passer à la caisse… et encore faut-il qu’il autorise cette reproduction.
Je trouve ça normal. Pas d’autres. L’art doit être accessible à tout le monde, ce qui ne veut pas dire que l’art doit être gratuit. C’est un mode de pensée qui me dépasse, dans un monde mercantiliste comme le nôtre.
Le 20/05/2019 à 18h54
Ouais, mais bon, une copie de statue en plastique, ce n’est pas vraiment ce que j’appelle une œuvre d’art. Perso, ça ne me donne pas envie.
Le 20/05/2019 à 19h05
Le 20/05/2019 à 19h08
Le 20/05/2019 à 19h34
Le 21/05/2019 à 06h00
mais par contre, si je place un fichier sur Thinkiverse, c’est donc cette plateforme qui est visée par ce projet ?
imaginons que ce soit une oeuvre d’art (bon, je préfère les conceptions utilitaires, mais admettons), Thingiverse va donc être obligé de modifier le document pour y insérer un numéro ? Et par là même dénaturer mon oeuvre ?
si c’est une pièce technique, l’insertion d’un numéro quelque part va nuire d’une part à la qualité mécanique de l’impression, voire la remettre en cause.
c’est vraiment n’importe quoi. Non seulement le fichier STL est juste parfaitement simple à utiliser, un fichier avec des DRM, non merci. Puis, avec eux, je distribue également les sources .rsdoc qui permettent à ceux qui le souhaitent d’ouvrir le fichier natif pour le modifier. Bien mieux !
Le 21/05/2019 à 07h03
Pirates !
Bientôt on nous interdira de reproduire la roue parce que Michelin aura mis un droit d’auteur. Tout boucler, tout tenir, asservir. Pas de créativité possible sans un peu de liberté. Je vais mettre un copyright sur l’ O² pour en produire, faudra payer. D’autres voulaient le faire pour le génome humain.
La propriété intellectuelle doit être rémunérée, mais je me sens corseté par tout types de directives, droits, licences etc…Le moindre contrat doit être discuté par les services juridiques des deux parties. C’est lourd !
À moins que ce ne soit encore une énième commission pour rémunérer des gens à ne rien faire, comme mettre 5 ans pour pondre un clavier AZERTY et rappeler que le Bépo existe ( je le sais, il est sur mon bureau " />)
Le 21/05/2019 à 07h10
Le 21/05/2019 à 07h45
Un article faisant le point sur l’impression 3D (techno, composants, etc) serait le bienvenu !
Le 21/05/2019 à 07h57
Le 21/05/2019 à 08h13
pour moi : SEUL l’original reste ‘une œuvre d’art’ (dans le sens 1 jet)
une “Copie’ peut s’en approcher à 99.99 %, mais……. " />
Le 21/05/2019 à 08h20
Le problème est le “Pop Art” qui a fait de la copie détournée une forme d’art.
Le 21/05/2019 à 09h33
Le 21/05/2019 à 09h36
Le 21/05/2019 à 09h37
Le 21/05/2019 à 09h49
Le 21/05/2019 à 10h41
Tu confonds licence et artiste. Tu peux avoir un artiste qui a modélisé un Iron Man ou un Mickey sans être payé par Disney.
Le 21/05/2019 à 14h21
Impression 3D : au ministère de la Culture, une charte pour taxer, censurer, racketer l’ensemble des reproductions
Le 21/05/2019 à 20h30
Le 22/05/2019 à 07h20
Le 22/05/2019 à 08h01
Le 23/05/2019 à 09h28
Pour les pièces d’électroménager imprimées en 3D une société bien connue réfléchit sérieusement à simplifier ses coûts de réparation par l’impression 3D et ainsi de se donner une image écolo auprès du client.
En revanche concernant les œuvres je crois surtout que c’est une affaire de coût d’impression/originalité. Il ne sert à rien de paniquer, seules les boutiques des musées sont impactés par l’impression 3D et je ne vois pas bien ce qu’elles auraient à perdre à proposer des copies mais de là à s’inquiéter pour les formats de fichiers non.
En revanche au motif de lutte contre la fraude hors art, là je crains en effet des atteintes à la liberté de création comme pour photoshop et son algo visant à interdire l’édition des billets de banque… Tant qu’il y aura du choix en matière de logiciels, tout ira bien, mais si l’un des poids lourd du secteur fini par s’imposer dans 5 ou 10 ans nous aurons des merdiers de ce genre.