Framasoft nous parle de ses plans pour « le monde d’après »
« Travailler moins pour travailler mieux »
Le 06 mai 2020 à 13h17
8 min
Internet
Internet
Avec la crise sanitaire et le confinement, Framasoft a fait face à un afflux massif de demandes, obligeant l’association à réagir rapidement. Après avoir « plus travaillé que jamais », elle fait le point et revoit ses plans pour 2020. Peertube v3 change de mode de financement, Mobilizon prend un peu de retard et Framacloud est repoussé à 2021.
En novembre 2019, Framasoft publiait son carnet de route de l'année à venir. Il était notamment question de « l’éducation populaire au numérique, Peertube, Mobilizon [et] un service "tout-en-un" » : Framacloud, basé sur Nextcloud. C’était il y a cinq mois seulement, mais date surtout du « monde d’avant », avant la crise sanitaire causée par le virus SARS-Cov-2.
Confinement : « le monde n’était pas prêt »
« Nous vivons actuellement une pandémie mondiale. Qui a fait que #LesGens ont été confinés chez eux. Sauf que comme le monde n’était pas prêt (et l’Éducation nationale encore moins), les services en ligne de visioconférence, de tchat de groupe, et d’écriture collaborative se sont trouvés submergés », explique l'association qui a vécu cette situation.
Comme nous avons déjà eu l’occasion de l’expliquer, de nombreux services se sont trouvés incapables de tenir la charge et l’afflux massif d’utilisateurs, qu'il s'agisse d'acteurs publics, de plus ou moins grandes plateformes, etc. Si les craintes s'exprimaient sur le risque pour les tuyaux, ce n'est pas vraiment eux qui ont lâché, étant en général bien dimensionnés.
Nombreux sont ceux qui se sont alors tournés vers les solutions clé en main de l'association d'éducation populaire, qui n'était pas vraiment taillée pour ça. « Nous avons vu l’utilisation de certains services se multiplier par huit (lorsque l’Italie s’est confinée) puis par beaucoup-tellement-qu’on-compte-plus (quand la France a finalement suivi) » explique-t-elle.
- L’Internet français (et européen) saturé ? Pas si vite…
- Continuité pédagogique : des créneaux horaires pour « sauver » les ENT des collèges et lycées
Cette crise sanitaire mondiale a non seulement obligé Framasoft à s’adapter (matériellement et humainement) à cette situation, mais aussi à revoir ses plans pour les mois à venir.
Framasoft revoit ses priorités suite au « raz-de-marée »
L'équipe a rapidement « abandonné tous les projets en cours pour accueillir cette montée en charge, accompagner les usages et éviter que Skype, Zoom ou Google Meet ne profitent d’une pandémie pour se goinfrer des données des utilisateurs »… sans parler des nombreuses failles de sécurité sur Zoom, en majorité corrigées aujourd’hui avec la version 5.0
Début avril, le collectif CHATONS a mis en place une page « Entraide » regroupant des services libres et respectueux de la vie privée. On peut ainsi accéder à des instances Etherpad (écriture collaborative), Jitsi (visioconférence), Framadate (prise de rendez-vous), Lufi (partage de fichiers), Ethercalc (tableur)… L'aboutissement d'un projet de longue date visant à ce que Framasoft ne soit pas le point centralisateur de ses propres initiatives, mais « essaime » à travers d'autres acteurs.
« On a plus travaillé que jamais »
Pouhiou nous explique que certains changements d’anciens serveurs étaient déjà prévus pour cette année : « les gens ont été généreux, on avait les sous ». Cela n’a pas empêché certains couacs en plein confinement, comme un serveur de virtualisation qui est tombé en panne au mauvais moment. Mais le plus gros du travail était du côté des développeurs/administrateurs système avec les migrations et les optimisations de code, notamment sur Framapad.
Pouhiou nous confie d’ailleurs qu’il a fallu poser des barrières pour permettre à chacun de souffler et retrouver un rythme « normal » en cette période compliquée : « pendant les deux premières semaines [du confinement] on a plus travaillé que jamais ». Il ne s’en cache pas : après le rush intense, il était temps de « travailler moins pour travailler mieux ».
Aujourd’hui, pour continuer d’avancer sereinement, l'association dit vouloir « revoir les plans du monde d’avant ». Des fermetures de services avaient déjà été annoncées en septembre dernier, avec Framanews et Framastory pour commencer mi-2020, puis d’autres en 2021 : « Nous allons poursuivre sur cette lancée, car nous avons plus que jamais besoin de tourner la page de certains services trop gourmands, trop anciens, etc. pour concentrer nos énergies sur l’essentiel ».
Pouhiou nous confirme que le calendrier dévoilé l’année dernière reste le même pour le moment. Framasoft se félicite au passage de ses choix : « nous avons eu le nez creux, car les services les plus utilisés durant le confinement font partie de la liste des services que nous maintenons, et dont nous avons grandement renforcé les installations » comme Framapad et Framatalk.
Une collecte de dons perlée pour Peertube v3
Ce mois-ci, l’association avait prévu de lancer une campagne de financement participatif pour la version 3.0 de Peertube (la 2.0 est sortie en novembre 2019), une alternative libre et surtout décentralisée à YouTube.
Finalement, dans ce contexte particulier et « alors que l’avenir est incertain pour bon nombre de personnes », elle ne sera pas lancée. Le projet n’est pas abandonné pour autant. À la place, une feuille de route sera mise en ligne, elle détaillera les nouveautés jusqu’à la sortie de la v3 prévue pour novembre prochain.
« Chaque étape, qui est en fait un cycle de développement, sera d’une durée d’un à deux mois, présentera son propre lot de fonctionnalités » comme la diffusion de vidéos en direct et en pair-à-pair. Pour le financement, une collecte de dons « perlée » sera mise en place : « Face à chacune des étapes, nous afficherons un coût, et ferons un appel aux dons, sans insister, et (comme toujours) sans culpabiliser. En effet, que les dons couvrent le coût de l’étape ou non, nous poursuivrons ce développement… quitte à ce que ce soit sur nos fonds propres (comme nous l’avons fait pour développer la v2) ».
Au total, le développement de cette v3 de Peertube nécessiterait environ 60 000 euros nous précise Pouhiou. Ce projet sera découpé en quatre étapes : deux d’un mois et deux autres de deux mois. Les détails de la première partie seront mis en ligne d’ici deux ou trois semaines normalement. Six mois qui nous amènent en novembre, le compte est bon.
Du retard pour Mobilizon,
L’association revient ensuite sur Mobilizon, une alternative libre aux événements Facebook financée avec succès par une campagne participative en 2019. Des bêtas ont été publiés en octobre et décembre, mais les outils de gestion des groupes et de pages prévus pour le printemps sont en retard.
Le calendrier table désormais sur le mois de juin pour la mise en place de toutes les fonctionnalités annoncées avec la campagne de financement. Il faudra encore attendre quelques mois pour la version finale : « Nous voulons prendre trois à quatre mois pour tester Mobilizon avec des hébergeurs volontaires, améliorer sa compatibilité et sa façon de fédérer les informations pour sortir une première version stable à l’automne ».
Ce délai important vient du fait que Mobilizon est un projet un peu particulier : il « explore des pans entiers du protocole ActivityPub », notamment sur la gestion des groupes. Mobilizon est ainsi « un des logiciels pionnier » exploitant ce protocole et Framasoft souhaite donc prendre le temps de « le construire avec les personnes intéressées ».
L'idée est ainsi de poser des bases solides et saines pour la suite.
Le « cloud Framasoft » pour 2021
Quant à la solution de « cloud Framasoft » basée sur NextCloud, ce ne sera pas pour cette année : « on ne le sent pas. Avec toute la fatigue que nous avons accumulée […], avec tout ce que nous avons en cours et tout ce qui nous attend… On préfère ne s’engager à rien sur ce projet… pour 2020 ».
Pour le moment, l’idée derrière le cloud Framasoft – alias Framacloud – est de proposer une solution « très large, très ouverte, mais suffisamment limitée » – peut-être avec une certaine quantité de stockage – pour pousser les utilisateurs à passer par une autre entité que Framasoft une fois la machine amorcée. L’association se présente ainsi « comme un marche pied » et cherche au passage des manières de faciliter les migrations entre des instances NextCloud.
Pouhiou nous explique que de nombreuses pistes de réflexion étaient déjà en cours, mais cela restait « purement sur la conception ». Cette solution permettrait de monter un projet « assez complet » nécessitant donc de s’y investir longuement et ce n’est pas la meilleure période. De plus, l’association préfère se prévoir un emploi du temps 2020 avec un peu de liberté afin de pouvoir s’adapter si besoin. Dans tous les cas, la volonté de proposer cet outil est toujours là.
Bref, Framasoft veut pour le moment se « concentrer sur des outils dont nous croyons qu’ils pourront servir à ce qu’une société de contribution prenne toute sa place dans le "monde d’après" ».
Framasoft nous parle de ses plans pour « le monde d’après »
-
Confinement : « le monde n’était pas prêt »
-
Framasoft revoit ses priorités suite au « raz-de-marée »
-
« On a plus travaillé que jamais »
-
Une collecte de dons perlée pour Peertube v3
-
Du retard pour Mobilizon,
-
Le « cloud Framasoft » pour 2021
Commentaires (36)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 06/05/2020 à 14h25
Le 06/05/2020 à 14h26
L’un des trucs qui m’intéressent c’est la diffusion en direct avec PeerTube, je suis curieux de voir s’ils vont trouver une solution qui fonctionne et comment ils vont faire techniquement (s’ils y arrivent) car autant avec un serveur (ou cluster de serveur) j’en ai une vision simple (le mec envoi son flux vers le serveur et le serveur transfert avec un petit délais).
Mais en P2P c’est une autre paire de manche pour avoir de la diffusion tout en ayant un délais faible entre le moment où le celui qui film envoi la vidéo et celui qui regarde la video.
Le 06/05/2020 à 14h31
Le fait est que je n’ai pas trouvé d’alternative simple à framacalc. J’ai monté une instance de Nextcloud qui fonctionne très bien mais j’ai été obligé de désactiver colabora. Comme pour jitsi-meet, il existe trop peu de documentation sur la manière de le configurer et donc, le moindre grain de sable fait tout foirer.
Le 06/05/2020 à 14h34
Oui, après on me souffle dans l’oreillette qu’on a eu un don récurrent de 2000 € en mars qui était une erreur (et qui a donc été annulé/remboursé/etc.) mais que nous n’avons pas pu enlever de nos stats (ce qui n’enlève rien au reste de la hausse des dons).
Pour info, nous avons commencé à regarder les dons de la période de confinement parce que tu viens de poser la question… nous n’étions pas allé voir jusque là (on a eu le nez dans d’autres guidons ^^).
Le 06/05/2020 à 14h34
Ce qui est le plus gros frein avec tout cela est que les non techniques n’on aps envie d’aider à tester, avec l’habituel “tu sais, moi la technique, je y comprend rien” qu’il faut traduire en “je me fout grave de tes problèmes”.
On passe du temps pour mettre en place un truc et on obtient en gros des reproches pour un truc qui marche pas aussi bien que zoom.
Le 06/05/2020 à 14h39
Je ne sais pas si la question a déjà été posée : existerait-il des associations, des coopératives ou des entreprises qui se revendiqueraient comme « affiliées spirituellement à » ou proches de Framasoft et qui proposeraient leurs services décentralisés contre un petit abonnement « pour la cause » ?
Je soutiens les projets de Framasoft ponctuellement mais n’ayant actuellement ni les compétences, ni le temps de les acquérir
pour mettre en place les initiatives décentralisées promues par
Framasoft (CHATON, NextCloud, etc.) chez moi ; s’il existait une entreprise/associations/coopérative qui soutient voire participe aux développement de Framasoft en proposant une mise en œuvre commerciale (support, pérénité du service) de leurs services décentralisés je serais prêt à participer.
Par exemple une sorte d’AMAP mais numérique qui proposerait un pack instances Peertube, Mastodon, Diaspora, Etherpad, etc. mais financé par ses adhérents/sociétaires, cela existe-t-il ?
Le 06/05/2020 à 14h51
Bonjour @ps12r, vous venez de donner la définition des… CHATONS, justement :)
Jetez donc un œil sur chatons.org pour découvrir la liste des assos/Coop/particuliers qui proposent des services (tout, partie ou autres) que Framasoft, gratuitement ou non !
Après y’a aussi des structures qui ne sont pas (encore) CHATONS, (attention petite pub éhontée) comme ma coopérative avec tadaa.cloud qui proposent des offres !
Le 06/05/2020 à 14h53
… que nous restons circonspect·es bien sûr !
Le 06/05/2020 à 14h57
Ah voilà ! C’est ça ! (non parce que je me suis creusé la tête, là dessus)
Merci pour les corrections !
(Pouhiou)
Le 06/05/2020 à 14h58
Le problème c’est d’avoir laissé les gens penser que c’était gratuit et sans contrepartie. Qui se soucie franchement de savoir qui donne pour soutenir l’asso ? Le service est dispo, il fonctionne : ok je l’utilise. D’autres le gèrent, d’autres le financent, “c’est pas mon problème”.
C’est pour cela que je pense de plus en plus que les chatons c’est une fausse bonne idée. On pense tout avoir pour rien en échange. Les utilisateurs sont redirigés vers de l’amateur, sans garantie derrière, pour éviter la centralisation chez Framasoft. Je comprends le mouvement, mais c’est très risqué à long terme. Quand ça déconnera (car ça déconne toujours à un moment), ils n’auront que leurs yeux pour pleurer, et au final ils reviendront chez les GAFAM, car même “si c’est moi le produit”, au moins il y a des garanties.
Je sais que c’est un désaccord avec Framasoft, j’ai déjà échangé là dessus avec certains. Perso je préfère mettre mes données dans une structure où je paye (j’y mets la somme de mon ancien don récurrent), plutôt que faire confiance à JeanMiDu63 qui héberge mes données dans son garage (je grossis le trait). Avec l’hébergeur pro, j’ai plus de garantie de dispo, de mise à jour des services, j’ai un contrat qui décrit ce qu’il peut faire et ce qui est interdit, ou vers qui me tourner en cas de gros pépin. Mes données sont trop précieuses pour risquer d’en perdre l’accès du jour au lendemain.
Plein de <3 datalove quand même à Framasoft, même si je me suis éloigné d’eux " />
Le 06/05/2020 à 15h13
« CHATONS est le Collectif des Hébergeurs Alternatifs, Transparents, Ouverts, Neutres et Solidaires.
Il rassemble des structures souhaitant éviter la collecte et la centralisation des données personnelles au sein de silos numériques du type de ceux proposés par les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft). »
https://chatons.org
Le 06/05/2020 à 15h20
Les Chatons, on paie un abonnement… En tout cas, perso, j’utilise les services de DediKam, je paie le service…
https://www.dedikam.com/qui-sommes-nous/
Pourquoi toujours penser qu’il n’y a que les grosses entreprises à but lucratif qui font le job ? C’est un préjugé désobligeant pour les autres structures. Il en faut pour tous les goûts. Pourquoi il n’y aurait que Carrefour pour trouver à manger ? Les Amap, les achats directs au producteur sont des solutions tout aussi efficaces (c’est un peu plus contraignant pour qui cherche seulement à consommer avec de belles publicités sur TF1 ou Cnews, c’est tout).
Le 06/05/2020 à 15h23
Je parle des chatons associatifs voire particuliers.
Le 06/05/2020 à 16h16
Le 06/05/2020 à 16h53
Exactement, tu as la bonne page. " />
A toi de voir ce que tu cherches il y a tout type d’assos/structures, mais si je peux te recommander un chaton que je trouve chouette et qui offre de bonnes prestations pour un particulier (mails, nextcloud, photo, transfert de fichier…) pour un prix très raisonnable : https://www.zaclys.com/
Le 07/05/2020 à 07h57
Franchement c’est super ce que vous faites ! Fier d’avoir contribué à Peertube v1 en tout cas. Bravo et continuez !
Le 11/05/2020 à 14h05
Le 07/05/2020 à 08h17
Le 07/05/2020 à 11h20
60000 € pour PeerTube 3.0, c’est que dalle. Surtout quand on sait que l’état français s’appuie sur ce logicielpour ses sites. Il me semble que l’éducation nationale s’appuie aussi sur PeerTube. Quand est-ce qu’on aura un financement public du logiciel libre ?
Le 07/05/2020 à 11h24
Le 07/05/2020 à 19h04
Désolé mais je ne peux pas faire de dons à une association qui communique en écriture inclusive.
Le 08/05/2020 à 07h32
J’avais utilisé Framagenda.
Et puis j’ai vu dans mes propriétés que Jean Marcel Bidule et Roger Duchmont avaient accès à mon agenda.
J’ai envoyé un mail à Framasoft pour leur demander qui étaient ces gens et s’ils avaient accès au contenu de mon agenda.
On m’a répondu que oui oui, ils ont accès au contenu de mon agenda, mais contrairement à Google, eux, ils sont gentils et on peut leur faire confiance.
J’ai donc dit merci, au revoir, et je suis retourné sur Google Agenda.
Le 08/05/2020 à 08h32
Le 08/05/2020 à 08h56
Le 08/05/2020 à 09h06
Le 08/05/2020 à 09h44
C’était les admins. Je n’avais fait aucune manip.
J’ai bizarrement davantage confiance en Google qui aura un vrai budget sécurité et des contrôles internes, et qui en plus est administré a l’étranger.
En tout cas, cela montre que ce n’est pas davantage sécurisé, et probablement même encore moins.
Le 08/05/2020 à 12h04
Le 08/05/2020 à 17h19
Ca c’est un argument de fond, enfin !
Le 08/05/2020 à 19h17
Et t’as l’air de t’y connaître en fond, vu ta pdp !
Le 09/05/2020 à 01h17
Le 09/05/2020 à 14h34
Le 10/05/2020 à 05h23
Je ne préfère rien, je constate qu’un client est parti vers une solution moins respectueuse de ses données et de sa vie privée, alors même que l’objectif de la page Privacy est, je suppose, d’informer pour inspirer confiance.
Le résultat est donc contraire à celui recherché, c’est une constatation tirée du témoignage de taxalot.
Supprimer la page Privacy serait donc moins transparent mais peut-être plus productif en terme de confiance du client, paradoxalement.
Le 10/05/2020 à 06h26
“d’un client”. Un particulier de surcroît.
Le 06/05/2020 à 13h49
Est-ce que l’on sait si Frama a eu, en plus d’un afflux d’utilisateurs, un afflux de dons ?
L’Enseignement National, par exemple, avait, me semble-t-il, recommandé les outils de Framasoft sur leur page. Se sont-ils fendus d’un don au passage ?
Cela aurait été correct et poli de leur part, même si je doute que ça a été le cas.
Le 06/05/2020 à 14h14
Je te laisse voir par toi-même : FramasoftAprès, concernant l’Éducation Nationale, on espère moins des sous que de de les voir sortir de la règle du “consumérisme digital open bar GAFAM” par défaut, alors qu’il y a des initiatives formidables, des talents et des savoirs-faire en interne, et qu’il manque juste dune volonté politique forte et de la souplesse administrative pour les laisser s’exprimer et doter nos académies d’outils numériques performants, résilients et libres.
Mais bon, ça fait des années qu’on a fait l’historiquehttps://framablog.org/2016/11/25/pourquoi-framasoft-nira-plus-prendre-le-the-au-… et qu’on reste circonspect·es sur un changement de paradigme (ne plus “consommer” de la solution numérique mais la co-construire).
(pouhiou)
Le 06/05/2020 à 14h23
@Framasoft : oki, donc on note bien une hausse(pratiquement doublé par rapport à 2019, sur les mois de mars et avril) :). Cool :)