Le gouvernement veut que les « sites éducatifs soient gratuits », sans consommer le « forfait Internet »
Zéro rating vs zéro pointé ?
Le 23 novembre 2020 à 07h35
4 min
Internet
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Sur le même principe que les « numéros verts », qui se multiplient ces dernières années, la secrétaire d'État chargée de l'Éducation prioritaire veut que la consultation des « sites éducatifs » ne consomme pas le quota de données sur les forfaits Internet. Une déclaration qui soulève plusieurs questions.
En cette période de second confinement, les problématiques autour de l’éducation des enfants reviennent régulièrement sur le tapis. Si les écoles sont restées ouvertes cette fois-ci, parfois avec un mixte entre distanciel et présentiel pour les lycéens, l’utilisation des outils pédagogiques en ligne a toujours le vent en poupe.
Dans une interview accordée au Parisien sur un énième remaniement des Réseau d'Éducation Prioritaire (REP), la secrétaire d'État chargée de l'Éducation prioritaire, Nathalie Elimas, dévoile des mesures pour l’éducation en ligne.
Elle veut ainsi généraliser « avant la fin du mois » le service « "Devoirs faits à distance" pour permettre au plus grand nombre de bénéficier d'un service public d'aide aux devoirs en ligne, en dehors de l'école ». Elle souhaite aussi lancer un Bar « ou bureau d'aide rapide » pour permettre aux enseignants de répondre aux élèves à distance.
Alors que nos confrères demandent ce qu’il en est des familles « qui n'ont qu'un accès limité à Internet », la réponse de Nathalie Elimas pourrait surprendre certains : « On va faire en sorte que les sites éducatifs soient gratuits : le fait d'aller sur ces sites ne consommera pas leur forfait Internet, sur le modèle des "numéros verts" en téléphonie ».
Elle souhaite que cette mesure « très utile aux familles qui disposent de très petits forfaits » soit rapidement mise en place, « au plus tard à la rentrée prochaine ». De nombreuses questions sont soulevées par cette déclaration, à commencer par la définition précise de ce qu’englobe les « sites éducatifs ». Il faudra également voir si l’Arcep ne trouvera pas quelque chose à redire, notamment au niveau de la neutralité du Net.
On s’approche en effet du zero-rating, une pratique qui consiste « à ne pas décompter du forfait data du client final le volume de données consommé par une ou plusieurs applications particulières » selon la définition du régulateur des télécoms. Des FAI avaient déjà tenté l’expérience par le passé, comme YouTube en illimité chez SFR et Red.
Si l'intention est ici un peu plus louable, elle ne devrait pas moins être concernée. Cela semble néanmoins ne pas aller dans le sens de la fin des offres illimitées dans les offres fixes ou mobiles poussée récemment.
Pour rappel, la Cour de Justice de l’Union européenne s’était récemment penchée sur cette question : « Les exigences de protection des droits des utilisateurs d’Internet et de traitement non discriminatoire du trafic s’opposent à ce qu’un fournisseur d’accès à Internet privilégie certaines applications et certains services au moyen d’offres faisant bénéficier ces applications et services d’un « tarif nul » et soumettant l’utilisation des autres applications et services à des mesures de blocage ou de ralentissement ». Une décision qui avait été largement saluée.
Peu après la publication de notre article, Sébastien Soriano, actuel président de l'Arcep est intervenu pour indiquer que « les opérateurs télécoms sont très engagés pour apporter plus de forfait quand c’est nécessaire. S’il reste des difficultés, on doit pouvoir trouver des solutions pragmatiques dans le respect de la neutralité du réseau ».
- « Tout PC INpact en illimité chez SFR » : l'avenir d'un Net sans neutralité
- C’est une « belle journée » : la Cour de justice de l’Union européenne consacre la neutralité du Net
Commentaires (56)
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Abonnez-vousLe 23/11/2020 à 07h43
Le pays des lumières éteintes et des idées à la con.
Et Lumni c’est gratuit peut-être ?
Vu qu’on subventionne tout et n’importe quoi, pourquoi ne pas subventionner les cours particuliers à domicile ? Avec masques et autorisations de déplacement bien entendu…
Le 23/11/2020 à 08h00
ça faisait un moment qu’ils avaient pas remis une couche sur le traffic différencié.
Ou comment remettre l’internet à 2 vitesses sur la table… via une excuse
à la conplus louable.Le 23/11/2020 à 08h06
Et la neutralité du Net ? Comment votre opérateur sait que vous allez sur tel et tel site, surtout si vous êtes en https, et que vous utilisez DoH ?
Le 23/11/2020 à 08h14
Pas évident qu’il n’y ait des buts cachés à la manœuvre: Dans bien des lycées d’IDF ou les “laptops Pécresse” ont été distribués, le wifi dans les classes tarde à venir ou ne fonctionne pas/mal. Dès lors, ce sont les élèves ayant un gros forfait qui sont invités à faire point d’accès pour la classe…
Ce qui est certain, c’est que quand on a déployé des laptops OEM chinois rebrandés, dont les prix en volume seraient proche des 80€ de l’avis de ceux qui connaissent le secteur, pour un budget unitaire (certes support compris, mais en pratique visiblement pas grand chose pas même une assurance casse incluse) sur 2 ans dépassant les 500€… avec ce qui s’est perdu au milieu il peut en effet manquer de quoi installer le réseau sans lequel il ne peut fonctionner, vu que la plupart des contenus pédagogiques (manuels…) sont inutilisable sans connexion (DRM?).
Alors on va mettre à contribution les opérateurs, qui si cela passe répercuteront sur les autres utilisateurs.
AMHA, mieux vaudrait contrôler ce marché tant le gap coût/budget semble conséquent.
Le 23/11/2020 à 08h16
Et en attendant, les livres scolaires coûtent toujours une blinde pour les familles…
Le 23/11/2020 à 08h29
Je vois mal techniquement comment un opérateur pourrait ou non autoriser certains flux hors forfait et certains flux en forfait.
Une solution alternative serait de faire comme du temps de Compuserver et de AOL (avant Internet) : un abonnement gratuit pour les élèves qui le souhaiteraient (ou sélectionnés sur critères sociaux), subventionné par l’état (et par les impôts, du coup) en utilisant l’infrastructure d’un ou deux partenaires du secteur au travers d’un marché public, qui ne permettrait d’accéder à un kiosque de sites et de services sélectionnés.
Mais ce qu’il y a, c’est qu’avant de mettre ça en place, il faut voir ce qui est admis dans cette sélection, les débits que ça engendrerait, la complexité technique (changer de carte SIM c’est pas simple sur tous les téléphones)…
Bref, ça sent la fausse bonne idée…
Cela dit, c’est un réel problème qui pointe une fracture numérique très forte. Dès la 6e, les collégiens n’ont accès à leurs devoirs qu’au travers de l’ENT de leur établissement (géré par les régions et/ou les départements et/ou les rectorats pour des raisons d’échelle et de coûts) dans la plupart des cas. Les familles avec un seul terminal et plusieurs enfants scolarisés, voire les familles sans abonnement du tout sont dans des situations dramatiques (et le confinement a accentué la situation).
Le 23/11/2020 à 09h08
On en est déjà là ?? Eh beh ils ont dû avancer à marche forcée alors, parce que dans mes souvenirs il y a encore 5 ans le concept d’ENT était novateur pour la majorité…
Le 25/11/2020 à 11h34
On en est plus que là, même… Dans de nombreux collèges, toutes les salles sont équipées de vidéoprojecteurs, les élèves ne doivent plus se déplacer avec leurs manuels qui restent à la maison pour les devoirs et les révisions (le manuel est projeté au tableau). Les TBI (tableaux blancs interactifs) n’ont pas vraiment réussi à percer, par contre.
Dans les lycées, avec les opérations des collectivités territoriales (un ordinateur pour chaque lycéen et la dématérialisation totale des manuels scolaires en Occitanie, par exemple), c’est encore plus avancé, même dans les lycées pros. Mais ça crée des fractures autres (il y en a qui revendent - ou qui sont forcés à revendre - leur ordinateur et qui perdent du coup d’un coup l’outil de travail et les manuels, par exemple). Sans compter que c’est une manne financière pour les éditeurs de manuels scolaires (le tout dématérialisé est vendu à prix d’or, avec des DRM, des limitations, une durée de vie…) et une catastrophe pour les libraires locaux qui vivaient en partie de la vente (neuf ou occasion) desdits manuels (après, on peut débattre de l’utilité d’une économie basée là-dessus… mais pour le coup, ça permet à certains de bien s’enrichir).
Pour en revenir aux ENT, ça a percé beaucoup plus que dans le supérieur (après avoir pris beaucoup de retard), mais parce que ça a été pris en main à partir des années 2010 par les rectorats et les collectivités territoriales larges (régions) avec des infrastructures uniformisées pour un territoire donné. Mais avec un (très) grand gagnant dans l’histoire : Index-Education, qui a une situation de quasi monopole en France (comme les marchés sont réalisés pour des centaines d’établissements d’un coup - voire des milliers pour les collèges, c’est allé très très vite).
Le 23/11/2020 à 08h30
Déprimant
Le 23/11/2020 à 08h34
Ouaip c’est vrai qu’aider les familles à petits budgets à accéder aux site éducatifs en ligne c’est une idée à la con…
Le 23/11/2020 à 08h39
Faudrait arrêter de vouloir faire dire des choses aux gens et de comprendre les choses de travers …
Bien sûr que de vouloir aider les plus démunis et chercher à réduire la fracture numérique, c’est une bonne idée.
L’idée à la con, c’est la mise en oeuvre à coup d’internet différencié.
Le 23/11/2020 à 09h05
+10.
De même sur la remarque d’un autre INpactien sur le prix et volume des ouvrages…
Parvenir à un système où la diversité des situations est efficacement prise en compte sera compliqué, loin de moi l’idée de prétendre avoir la solution miracle, toute approche ayant avantages et inconvénients propres…
Cela dit, ll me semble que certaines approches seraient théoriquement bénéfiques sur le moyen et long terme…
1/ Proposition d’une liste de spécifications à suivre pour du matos informatique afin d’avoir une “certification minime” par l’état (pour déjà harmoniser le niveau minimum d’équipement). Eventuellement couplé dans un deuxième temps à une subvention partielle de l’Etat (même si perso je vois aucun système dans lequel on pourrait éviter les arnaques aux subventions).
2/ Encouragement / subvention “interne” pour les initiatives pour l’instant isolées de nombreux professeurs (= très faible en proportion de la masse totale, mais tout de même plusieurs centaines ou milliers) qui crééent des ressources ou plates-formes gratuites de A à Z (ce qui implique liberté de les télécharger pour usage hors ligne, les partager et les enrichir).
3/ Obligation pour les éditeurs de manuels de proposer une version numérique de leur ouvrage pour un prix inférieur d’au moins 30% à l’ouvrage papier (qu’ils n’essayent pas de faire croire que leurs ouvrages ne sont pas déjà entièrement conçus de manière numérique, donc le surcoût serait extrêmement faible).
A mon sens le gros problème dans toutes ces idées est de trouver des intervenants qui à la fois auraient le poids “administratif” pour faire bouger les choses, la capacité requise à coordonner des gens, et l’intégrité intellectuelle et financière (afin de pouvoir leur verser du financement en ayant la certitude que ce sera réellement utilisé pour ça, et bien utilisé)…
Mes expériences dans l’administration me font lourdement douter du dernier point, et pourtant ils restent les mieux placés pour mettre en branle ce type d’initiative, ou en tout cas les faciliter en ajustant le cadre réglementaire et en subventionnant)…:/
Le 23/11/2020 à 09h04
Aucun rapport.
Il y a moyen de passer par des subventions (de l’accès internet) ou de mettre à disposition des accès à des services sans chercher la moindre excuse pour écorcher la neutralité du net, par ignorance ou plus souvent par intérêt.
Le 23/11/2020 à 08h36
Ils connaissent l’adresse IP destination, mais elle peut être partagée avec plein d’autres services, et le nom du service est inconnu.
Il me semble que le nom de domaine passe en clair lors de la négociation TLS/SSL selon le protocole.
Avec DNS over https, plus grand-chose ne passe à part l’IP destination.
Le 23/11/2020 à 09h17
Le SNI passe en clair même en TLS 1.3 mais il y a des réflexions et même des propositions pour le chiffrer, voir le blog de bortzmeyer qui l’explique très bien : https://www.bortzmeyer.org/8744.html
Rajout :
Le chiffrement du SNI arrivera incontestablement un jour où l’autre au vu de l’enjeu de vie privée. A ce moment là, les opérateurs n’auront plus aucun moyen technique pour discriminer le trafic HTTPS et donc, pour revenir à l’article, la demande sera techniquement impossible.
Le 23/11/2020 à 09h05
Mais sérieux… Ce combat d’arrière garde….
On est en 2020, le fixe n’est pas limité en France. Les forfaits mobiles sont rapidement illimité ou avec une enveloppe conséquente.
On est plus au modèle wanadoo 56k… Et quand bien même la plupart des municipalités offfre un accès via les bibliothèques…
Le 23/11/2020 à 09h06
Je viens de tomber sur ce thread https://forum.hardware.fr/hfr/Hardware/Materiels-problemes-divers/ordinateur-portable-lycees-sujet_1044543_1.htm
C’est soit de la totale incompétence, soit un scandale politique…
Globalement je ne suis pas pour la dotation de pc à tous les étudiants Collégiens, lycéens. Déjà, ils passent suffisament de temps sur pc/tablette à la maison pour ne pas être tout le temps devant un écran (fatigue).
Le fait de ce faire entuber politiquement par des boites “”“”“Françaises”“”“” qui ne font qu’acheter de la merde Chinoise… C’est triste. Avoir un pc calle porte grille pain qui ne sert à rien. Autant aller vers des vrais fabriquants de pc durables. (on oublie les tablettes, c’est pas évolutif, et c’est trop vite dépassé).
Autant doter de pc les élèves qui n’ont pas des reçources suffisantes et laisser les autres se débrouiller.
De même, je peux confirmer que quand j’étais au lycée, nous avions parfois des recherches à faire en Français. Les “chanceux” qui avaient un forfait internet partagaient leur connexions pour les autres téléphones.
Pour revenir à l’article, le nom “bar” est bien choisi je trouve. Avec de la bonne volonté, les élèves vont croire qu’ils pourraient commander quelques boissons…
Pour ce qui est de la neutralité du net. Je ne vois pas comment cette mesure pourrait être viable et acceptée.
Là encore, on pourrait soit équiper les lycées de wifi si le besoin est présent (à visée éducative, charte et blocage des sites autre). Mais là je vois le problème: la plupart des lycées n’ont pas d’administrateur réseau pour effectuer le taf, ni même de wifi qualitatif.
Pour les élèves qui n’ont pas internet chez eux, on en revient à l’idée de forfait “solidaires” en 2012 ? Ce serait peu être plus interessant de négocier avec les opérateurs pour proposer des forfaits “élèves” pas cher pour travailler à distance.
Le gros souci des livres numérique, c’est aussi les prix pratiqués par les éditeurs, l’impossibilité et le vérouillage du marché d’occasion (on imagine une licence payée par élève, voir par abonnement, alors que le livre physique est acheté, revendu, rentabilisé quelques années tranquilement).
Le 23/11/2020 à 09h09
Donc c’est une idée (à la con on est d’accord), mais ils viennent seulement de l’avoir?
Plus de 6 mois après le début du premier confinement, où les gens ont dut prendre une forfait illimité pour que leurs enfants puissent suivre les cours…
C’est pas du tout long a la détente …
Le 23/11/2020 à 09h12
6 mois c’est rapide pour l’Etat.
par contre, il pourrait faire la même chose pour les services publics en général (du moins, ceux proposé par l’Etat Fr et non ceux proposé par un entreprise privée).
Après va falloir bien définir “sites éducatifs”, Acadomia en fait partie ? les formations en lignes aussi ? (MOOC, OpenClassRoms, etc.)
Le 23/11/2020 à 11h03
A tous les coups, il faudrait que les sites s’inscrivent auprès de l’état pour être sur la liste des sites considérés éducatifs, ou quelque chose du genre, ca ne me surprendrait pas.
A voir les conditions effectivement.
Ou sinon ,les ENT, wikipedia, et ils seront fiers .
Le 23/11/2020 à 09h46
il suffit de déléguer ces tâches à des sociétés tierces. Gérer un accès Internet de manière centralisée c’est largement faisable de nos jours.
Gestion des points d’accès, des règles de filtrages et sécurité ? Rien de bien difficile.
Si on peut signer des contrat à la con avec Microsoft, on doit bien pouvoir faire des appels d’offres pour des sociétés de support en France.
Le 23/11/2020 à 10h13
Malheureusement (mon passage au lycée a quelques années), c’était:
Administration réseau par le prof de physique (quand il avait le temps)
Install de soft (quand il avait le temps)
Windows XP, puis bien plus tard windows 7 (par ce que fin du support)
Aucune mise à jour, aucune politique de mise à jour (version windows 7 avec la première version sortie, son lot de bug et insécurité).
On va dire que la politique c’est d’essayer de tout faire marcher, en utilisant du microsoft bien sûr, et sans maintenance autre. J’éspère que ça a changé depuis, et que c’est des cas rares .
Le 23/11/2020 à 15h27
Ah mais je sais bien comment c’est actuellement… on est en 2020 et ca parle de donner des équipements à tout le monde parce que c’est l’avenir.. euh le présent mais par contre prendre des décisions pour faire évoluer l’existant vers une solution correcte, là il n’y a plus personne.
Pour essayer de ponctionner du pognon pour les zayansdroa y a du monde, mais pour demander des partenariats, subventions et autre pour apporter internet dans les écoles, c’est trop complexe tout d’un coup. D’un coté on manque de pognon pour financer l’accès à l’information dans les écoles, mais de l’autre il faut absolument financer les chaines TV public…
Le 23/11/2020 à 09h54
Ça leur fera une belle jambe d’avoir un gratuit à ceux qui sont en zone blanche, problème un peu plus prioritaire que cette idée pourrie.
Le 23/11/2020 à 09h55
Autant la gestion des ressources informatiques au niveau de l’EN est une blague à tous les niveaux ( Outillage, infra, formation , but, ..), autant la question en elle même n’est pas totalement dénuée d’intérêt.
A l’heure ou la data représente une part de plus en plus important dans les moyens de communications, imaginer une “data verte” sur l’idée de numéro vert n’est pas aberrante. Après reste la question du comment (Bloc IPV6 qui serait non facturable ? ) et du respect de la vie privée.
Des tas d’infrastructure devrait être accessible sans surcout Data (Impot, Sécu, Service de sécurité, Legifrance, .. tous les sites gouv en quelques sortes)
Le 23/11/2020 à 09h57
tuto du jour : comment niquer la neutralité du net
Le 23/11/2020 à 10h09
Quelle horreur !
C’est que pour la région Île-de-France, j’imagine que d’autres régions ont mis en place des politiques similaires ?
Le 23/11/2020 à 10h19
Déjà, je me pose la question sur le cadre légal car n’étant pas forcément majeur au lycée, est-ce légal pour quelqu’un d’autre d’accepter les conditions abusives d’utilisation de Windows alors que t’es mineur (peut-être qu’ils s’en sortent parce que c’est un “prêt” pendant la scolarité, auquel cas le lycéen devrait être en mesure de refuser me semble, au moins dans le public) ?
Mais même en dehors de ça, à priori c’est une énorme bouse pratiquement inutilisable en tant “qu’appareil de scolarité” tellement c’est lent, ça freeze, ça manque d’espace et à priori prends feu ou électrocute (il y en a un qui a réussi à installer Ubuntu, à priori c’est bien mieux à l’utilisation et pourtant Ubuntu bouffe plus que Lubuntu par exemple).
J’ai peur pour l’avenir des lycéens, les dégoutter directement de l’informatique….
Le 23/11/2020 à 10h33
Je pense pour ma part que l’aspect légal a sans doute été mieux étudié que l’aspect utilisable. Je n’ai aucun doute sur le fait que la convention de prêt signée par les parents, tuteurs légaux, ne couvre cet aspect licence.
Les manuels ne fonctionnant pas sans connexion, probable aussi que cela ait envoyé ces machines sous windows niveau OS car il doit y avoir du DRM n’ayant pas sa place sur une machine Linux.
Mais bon, pendant ce temps, ce contrat de 180M€ sur 2 ans permet de se mettre dans les 150M€ dans
la pochele “support” pour l’heureux fournisseur.A croire que la région avec Les Ripoux à sa tête se tire la bourre avec La Ripoublique En Marche et le sinistre Blanquer, sa réforme de merde et le financement d’un pseudo syndicat lycéen à sa botte pour la “fluidifier”, comme on dirait au Medef.
Surtout que le COVID est cette année un prétexte à avancer ce qui semblait être le but final de cette réforme: Un BAC au contrôle continu qui n’aura plus rien d’un diplôme national. Un prof peut pas vous piffrer, gare au BAC… On est dans un lycée “boite à BAC”, la notation sera adaptée afin d’avoir des scores de succès dignes de ceux d’une élection stalinienne.
Le 23/11/2020 à 10h45
Qui peut croire à la première option, à notre époque? Même quand cela balbutiait, les MO5 en réseau local avec le TO7 du prof étaient un meilleur choix pour l’époque que l’actuelle: Ça n’a jamais empêché de faire les cours de l’option info quand j’y étais.
C’est dans le B.a.-Ba de la politique qu’on doit fournir sous le manteau en sortant de l’ENA:
Toujours faire en sorte que si on se fait prendre, cela puisse être pris pour de l’incompétence. En justice, le cas échéant, c’est moins cher!
Le 23/11/2020 à 10h59
On ne peut en effet financer des laptops inutilisables pour 180M€ dans la seule région IDF (dont 150M€ de “support” au vu du cout matériel estimé de la merde en question!!!) ou un syndicat lycéen fantoche pour faire passer la réforme de la fin du BAC (en temps que véritable examen national) et utiliser l’argent pour financer l’affaire directement.
Alors on sort un truc improbable, voir impossible!
Mettez un LREM devant chaque éolienne et l’électricité verte pourrait devenir réaliste. Je propose que tu t’y colles et donne l’exemple, vu que malgré le confinement Macron n’a pas daigné surseoir à la fermeture de Fessenheim (ce qui aurait été une vraie décision politique) et qu’on commence à nous annoncer que cet hiver, on va logiquement au devant de problèmes qui auraient pu être facilement limités. Et encore les VE qu’on vends aux forceps ont des chances de pas mal rester au garage.
Gouvernement de branques, on en revient toujours là.
Le 23/11/2020 à 11h25
L’état dans toute sa splendeur : Après avoir interdit l’illimité sur mobile, il se pose la question de remettre l’illimité pour les sites de formation uniquement.
Comme d’hab, l’art de provoquer des problèmes pour mieux apporter ses solutions qui apporteront aussi leur lot de problèmes etc.
Le 23/11/2020 à 11h54
Grand-Est aussi: Celeron N4000, 4Go de RAM, SSD 128Go. Sérieusement, ils font largement le taf. Ils fonctionnent très bien et ont une autonomie qui couvre la journée très limitée des lycéens.
1- on parle surtout des connxeions à la maison
2-quels prestataires sont capables de gérer des réseaux Wifi qui tiendront la connexion simultanée de 600 équipements toutes les heures, sur un intervalle de 5min, le tout passant par une fibre à 100Mb/s?
Parce que c’est le problème dans les collèges/lycées: si en entreprise on voit souvent les phénomènes de ralentissement de 8hà9h et 17h-18h quand les gens arrivent et partent, dans un établissement scolaire c’est toutes les heures sur une période de 5min. Une fibre à 100Mb/s pour 600 personnes, c’est 160kb/s. Toutes les sites plantent, paretent en timeout…
Centraliser? Avec un proxy? c’était le bon temps, avant le HTTPS, maintenant on ne peut plus mettre en cache.
Et combien de bornes wifi pour couvrir une salle de classe? Une ne suffit souvent pas: si un borne peut gérer 256 clients en même temps, elle ne gère pas que 30 clients veuille du débit en même temps… Qui plus est si on permet aux élèves d’avoir le Wifi de l’établissement sur le portable et leur ordi: 2 clients par élève…
Et les établissements scolaires n’ont pas le budget d’un aéroport.
N’importe quel administrateur réseau sérieux verra immédiatement que l’équation est difficile à tenir pour avoir un service utilisable.
Le 23/11/2020 à 12h16
C’est déjà mieux. Les specs sont plus que correctes pour de l’entrée de gamme, et 128 Go sont suffisants pour travailler à l’école.
Windows est-il installé de force dessus ? De façon générale, quels logiciels sont inclus ?
Est-ce possible d’accéder au BIOS et de changer de système d’exploitation. ?
Le 23/11/2020 à 12h32
Windows est installé, c’est à peu près tout à part quelques outils pour l’accès aux livres numériques. Accès au BIOS et accès admin sur windows sans restriction. L’étudiant est responsable de l’ordi. Si l’étudiant finit son lycée, l’ordi est à lui.
Le 23/11/2020 à 12h58
D’accord, merci pour les précisions.
Il y a peut-être une différence supplémentaire avec la région ÎDF, de ce que j’ai lu à la fin de la scolarité il y a l’obligation de rendre le PC, mais en pratique personne ne le demande.
De toutes façons, après trois ans d’utilisation régulière, ce n’est plus vraiment un produit neuf que quelqu’un aimerait reprendre après ^^
Le 23/11/2020 à 13h05
Et il va y en avoir de plus en plus des familles à petits budgets avec ce gouvernement et ses décisions…
Mais oui pourquoi pas, ajoutons donc une 3ème vitesse à l’éducation républicaine nationale !
Et sinon investir dans l’éducation c’est pas une bonne idée ? Bah non, ça rapporte pas du pognon immédiatement donc ça va pas.
Cette manie qu’a ce gouvernement de faire payer aux autres ses lacunes et manquements.
Et concernant les “laptops pécresse”, j’espère qu’ils sont équipés de cam et micro histoire de surveiller si les minutes de silence sont bien respectées !
Le 23/11/2020 à 14h46
ça a été discuté mais ce n’est pas fait.
Le 23/11/2020 à 15h02
Dans l’absolu, quand un abonnement est limité, est-ce qu’on peut encore dire que la neutralité s’applique? Certes, la limitation du traffic n’est pas faite du coté du FAI, mais elle est tout de meme faite. Donc, ça me parait une bonne chose de laisser des services essentiels: éducation, services publics, courses essentielles en ligne par temps de pandémie (c’est a dire pas amazon). Par contre, en effet, il ne faut pas que ça devienne une excuse pour ne plus offrir des offres illimitées.
Le 23/11/2020 à 15h23
Je répondais à un message sur les écoles. A la maison, qui n’a pas d’illimité ? Je sais bien qu’il y a des zones blanches, mais c’est vraiment peu de cas, et comme d’habitude il y a des solutions…
Franchement pas si complexe ou impossible. Le plus chiant sera effectivement la couverture WiFi. Après des bornes Aruba ou Unifi ne coutent pas si cher.
Ensuite il faut voir de quoi on besoin les élèves comme contenu. La mise en cache n’est pas si impossible que ca, même en HTTPS (mais il y a des prérequis oui).
En entreprise, ce qui fait ramer la connexion le matin, c’est qu’a l’allumage tout le monde reçoit plein de mails, synchro de nouveau fichier etc. Dans la journée c’est plus calme après la grosse vague. C’est un peu pareil à l’école, la connexion/déconnexion des appareils n’est pas spécialement lourde pour un réseau.
Mais finalement, ce que l’on constate, c’est que c’est une question de moyen : et soit on y va, soit on ne fait pas du tout. Ici on a vu qu’une partie de l’équation (l’équipement utilisateur) et rien du tout coté connectivité, car comme d’habitude, cela a été décidé par une bande de nulles.
Le 23/11/2020 à 16h03
Bien plus de gens qu’on ne pense en fait. Constaté par ma femme (prof de maths) pendant le 1er confinement: beaucoup de parents seuls n’ont que leur téléphone portable, sans internet. Compte sur une classe de 6ème un bon 10% d’effectifs qui n’ont soit pas internet dispo pour tout le monde à la maison, soit pas d’ordi (milieu rural, et encore pas rural profond/montagne!)
Mais cher, très cher pour un établissement scolaire.
Je suis curieux, tu as quoi comme solution cache HTTPS sans décrypter/réencrypter? (question vraiment sans aucune agressivité, j’aimerais savoir ce qui se fait - je ne suis plus admin, ça nuisait à mes relations avec mes collègues :) )
Le problème à l’école, c’est quand plusieurs profs veulent faire un cours avec des ressources en ligne: compte environ 25Mo par ordi pour le démarrage, l’établissement de la connexion, la synchro onedrive, … x34 élèves pour une classe, x5 classes pour être gentil. Ca fait 4Go à télécharger, soit à 10Mo/s (fibre 100Mbit/s) soit environ 400s. Oui, mais cela se produit tout en même temps sur un intervale de 5 minutes, soit 300s, on est juste.
Il suffit d’avoir d’autres consommations comme l’administration qui télécharge les mails, les profs qui se connectent pour faire l’appel… Tout rame pendant ces 5 minutes totalement incompressible, endébut de quasi chaque heure.
Ou par une bande d’informaticiens dans leur bulle ultra privilégié qui ne savent pas évaluer le déploiement sur des infrastructures réelles. Ce que je rencontre trop souvent.
Il suffirait d’héberger les ressources numériques sur place (il faut en début d’année plus d’une semaine de cours pour télécharger les manuels scolaire en hors ligne au lycée - tout simplement parce que la ligne est saturée et qu’à chaque timeout il faut recommencer depuis 0)
Les tablettes en collège semblaient bien faites, avec une valise qui fait pont wifi et proxy pour les APK, sauf que par manque de formation j’imagine, les profs utilisent des apk depuis internet (oui, on forme les profs à extraire les apk des applis qu’ils aiement bien…)
Le 23/11/2020 à 17h35
La plupart le font déjà, le problème n’est plus là. Maintenant, c’est plutôt la manière et la qualité qui ne vont pas.
Hormis https://www.lelivrescolaire.fr, utiliser un de ces outils est une punition.
Ils obligent à installer une appli propriétaire qui affiche souvent très mal une image de la double page du livre. C’est lent, lourd et totalement anti-ergonomique : on zoome et on doit se déplacer dans une grande image avec une appli proprio mal foutue et peu stable. Sans parler des applications android / ios qui exigent une géolocalisation avant d’ouvrir un document …
Et je ne parle même pas de ceux qui refilent des applis shockwave qui datent d’il y a 10 ans et ne sont plus supportées par les macs modernes (qui ont moins de 10 ans).
Le 23/11/2020 à 17h35
Le double de stockage change tout, ainsi que les droits admin. Quand tu as une machine qui en a la moitié et qui à la première connexion charge ses MAJ et un tas d’applicatifs pas forcément utilisables et non désinstallables (zéro droits)… avec un reste de SSD à peine supérieur à 1GB… forcément le bilan est différent (j’ai dû acheter une µSD, seul moyen d’étendre un peu l’affaire).
Si on ajoute que des laptops ont commencé à fumer dès la 1ère recharge, ce n’est plus seulement un pb de machin inutilisable mais de risque incendie. Ceci dit, comme ils sont nombreux à ne pas avoir vu la seconde recharge en raison des problèmes précédents (absence de réseau au lycée = zéro manuels consultables même préchargés), cela évitera peut-être de fâcheux accidents.
Le 23/11/2020 à 18h49
Sûr, j’ai déjà dû mettre à jour un Windows 10 sur 32Go … Les commandes COMPACT /COMPACTOS et DISM /ONLINE /CLEANUP-IMAGE /Startcomponentcleanup /resetbase sont utiles
Mais utiliser des ordis avec 64Go et moins sous Windows est un sport.
Pareil ici, des batteries gonflées au point que les claviers sont bombés et que l’écran en souffre - et les élèves accusés de ne pas prendre soin du matériel même quand ce n’est pas leur faute…
Le 23/11/2020 à 19h07
Pas forcément, ils se sont débrouillés comme ils ont pu.
Le 24/11/2020 à 08h22
Principe de base : ne jamais croire que c’est de la pure méchanceté, quand ca peut s’expliquer par l’imbécilité et l’incompétence…
On l’a encore vu il y a qques jours, où un journaliste néerlandais a pu rentrer sans problème dans une conférence secrète de représentants de l’UE sur Zoom (le nom de la salle et 5 chiffres sur les 6 du code d’entrée étaient visibles sur une affiche accrochée au mur, dans une vidéo d’une institution néerlandaise…).
Le 24/11/2020 à 09h25
Souvent c’est basé sur un navigateur -> j’ai fait un navigateur qui rend en 4000x4000, clique pour passer les pages et vire les bandes blanches, et j’ai téléchargé des captures grand format de toutes les pages. Du coup, on imprime au besoin. C’est pour quand c’est trop lourdingue de zoomer partout.
Tu peux aussi naviguer en mode “test” du navigateur, tu crées un périphérique qui affiche en 4000x4000: le zoom du navigateur est infiniment plus pratique.
Le 24/11/2020 à 09h40
C’est pas très sécurisé ça
Le 24/11/2020 à 10h22
Les enfants royalistes espagnols, néerlandais, belges… n’ont pas le droit à l’éducation ?
Si du jour au lendemain la France devenait une monarchie constitutionnelle, comme le Royaume-Uni, ça changerait quoi que ce soit à l’éducation ?
La Corée du Nord, l’Érythrée ou l’Iran sont des républiques. Le Danemark ou la Norvège sont des royaumes. Desquels pays penses-tu que l’éducation française est la plus proche ?
Je ne te jette pas la pierre, c’est la dernière mode chez la classe politique de sortir le mot république à tort et à travers (tenue républicaine à porter à l’école, police qui ne saurait être raciste puisqu’elle est républicaine, polygamie républicaine à Mayotte et j’en passe).
Le 24/11/2020 à 10h38
C’est bien d’avoir réagi là dessus, mais t’as mal saisi mon propos. Si j’appuie sur ce mot, c’est justement parce qu’à mes yeux l’éducation ne doit pas être celle de la raiepublique, ou de ses valeurs blabla.
L’éducation doit être universelle et pas celle d’une secte, quelle qu’elle soit !
Un exemple, les minutes de silence raiepublicaines n’ont pas leurs places à l’école.
Mais on dérive un tantinet du sujet.
Le 24/11/2020 à 13h56
Je sais bien qu’il y a des exceptions. Mais 1/ on parle du WiFi à l’école, et pour le home… il y a des forfaits pas cher, la 3/4/5G etc. Des solutions, il y en a.
On vit dans un pays qui s’appuie de plus en plus sur Internet pour tout, il serait temps de penser qu’avoir Internet à la maison est nécessaire. (je suis un peu bourrin mais l’idée est là )
On a rien sans rien c’est sur. Mais quelle idée de vouloir équiper les élèves (ce qui n’est pas gratuit il me semble), si on ne prend pas en compte l’exploitation et ses requis ?
Sans chiffrer/rechiffrer, aucune je pense (ou en tout cas, vraiment rien qui ne puisse être efficace). Si on accepte le chiffrement/déchiffrement (au moins sur les ressources “lourdes” de l’école par exemple), alors évidement plein de solution existe, et notamment (mais ca à un coup) des solutions avec déduplication, optimisation de trafic etc.
Si le cours est préparé un peu à l’avance, on peut synchro le soir, la semaine etc. Alors oui c’est pas forcement évident, l’anticipation n’existe plus dans notre monde du “tout tout de suite”.
La solution du caching (voir NAS) local est effectivement bien pratique aussi comme alternative.
Mouais, alors au bout d’un moment faudra m’expliquer comment ils travaillent dans les entreprises… parce que moi j’en connais qui s’en sortent plutôt pas mal, y compris avec des connexions inférieur à 10Mbits et une centaine d’utilisateur. Et donc pour une école ce ne doit pas être bien pire.
Il n’y a pas de miracle, mais la QoS ca existe aussi, et les services “locaux”…
Je ne dis pas non plus que c’est réalisable en deux jours. Il faut évidemment penser à plein de détails mais pour ces détails, il faudrait encore se poser les bonnes questions… mais apparemment offrir des ordi portables passe mieux dans les média que réfléchir aux connexions internet
Disons que quand on voit les dernières décisions liées à l’informatique dans l’éducation nationale, j’ai un peu peur que les informaticiens soient les derniers consultés
Le 24/11/2020 à 14h17
Non, ici on parle bien de rendre le traffic gratuit sur les forfaits à la maison. Quand à internet à la maison, c’est parfois bien cher (je ne suis pas dans une zone difficile, mais le plus petit forfait qu’on me propose en ADSL c’est 35€/mois et ça frise les 50 chez les autres). Tout le monde n’a pas forcément les moyens d’ajouter x abonnements.
RAS, tout à fait d’accord sur ce point. Et comme les décisions se répartissent, il ne semble pas y avoir de mise en cohésion/cohérence. (exemple: fournir un budget d’achat de licence une année, alors que tout est sur abonnement maintenant…)
Et donc déployer un certificat racine sur tous les postes, y compris BYOD, et en se permettant de déchiffrer des flux potentiellement personnels… Merci de fournir ta charte d’utilisation des moyens informatiques :-)
Les lycéens eux-mêmes ne sont pas prêt à comprendre ce genre d’utilisation (et en équivalent “BAC S” en plus)
Oui, déjà fait/vécu, mais avec un proxy cache HTTP, moins de services en ligne, une séparation des flux internet des flux nécessaires à l’entreprise, une plus grande cohérence des outils. Une pratique quotidienne qui permet de gérer de bonnes pratiques. Une centralisation des mises à jour, une synchro locale de nuit… Ca dépasse largement ce qu’on le temps de faire des équipes au lycée je pense. Sans compter les investissements.
J’ai le problème sur un site d’environ 40personnes: ralentissement fréquents, timeout. LA ligne fait 10Mb/s, mais parfois des jobs d’impression passent et sont un peu lourd… Pas de solution immédiate, on n’est pas magiciens.
+1
Le 25/11/2020 à 07h59
Super : nos impôts servaient déjà à payer des huîtres numériques minables sous vente forcée. Voilà qu’ils vont servir en plus à payer des forfaits internet - problème qu’on n’avait pas avec des livres scolaires classiques ou des photocopies. Et bien entendu : ils ne peuvent pas copier l’exercice au collège/lycée et le ramener à la maison sur clé USB à quelques € : ce serait de la copie illégale - voyons ! Et ce même si nous, contribuables, avons déjà largement payés ces vieux phoques d’éditeurs, complètement dépassés, et qu’on trouve des ressources bien plus pédagogiques sur le net, faites par des profs sur leur temps libre.
Je passe sur l’ergonomie minable de moodle qui est une insulte à l’efficacité et au bon sens. Il est heureux que les parents n’y comprennent rien, sinon ils se révolteraient. Et puis rien n’est trop cher pour la jeune génération : désormais, il faut des exercices animés et de la vidéo, qui vont consommer des Mo de bande passante - parce que quelques images ne suffisent plus ! Vous commencez à bien la comprendre, l’arnaque du forfait qui pousse à la consommation ?
Je vous rappelle quand même le triste résultat du numérique : -3 points de Q.I. en augmentation dans le sens négatif. On est en train de crétiniser les jeunes, en les transformant en parfaits japonais : des adulescents qui suivent les règles de la hiérarchie eurofasciste (dont l’étendard flotte désormais dans les établissements, ce qui est illégal au regard de notre constitution), et se soumettent platement aux mensonges honteux de leur gouvernement, en tenant les professeurs réfractaires en laisse, au nom d’un droit de réserve autrefois réservé à l’armée ! Oui : le prof est devenu un soldat malgré lui.
Merci aux économies forcées par les GOPÉ (Grandes Orientations de Politique Économique) annuelles de Bruxelles d’avoir détruit nos services publics, notre système de santé, et d’avoir transformé l’école républicaine en usine à consommateurs béats. Il est vrai que le IV Reich des banques et autres fascistes associés n’a pas besoin de gens libres et indépendants doués d’un cerveau…
Le problème n’est pas la “fracture numérique”. Le problème, c’est qu’on a oublié les bienfaits de la feuille de papier, du crayon, de la gomme, et du temps nécessaire de réflexion et d’apprentissage. À force de zapper devant les écrans, les jeunes ne sont plus capables de se concentrer. C’est exactement comme un journal télé : on vous bombarde d’informations, sans vous laisser le temps de les analyser. Et c’est fait pour : vous ne devez pas critiquer, juste gober les conneries officielles qu’on vous raconte.
C’est ce qui se passe aujourd’hui en milieu scolaire - au moins vous ne pourrez pas dire que vous ne saviez pas. Et tant qu’on restera dans l’UE, ça ne changera pas - parce que c’est exactement leur programme.
Le 26/11/2020 à 06h34
je déterre le post mais imaginez ça pour les lycées français à l’étranger?! A Pékin, on fournit le vpn avec ?
Le 26/11/2020 à 08h13
Oui l’article parle de la maison, mais moi à la base je répondais au WiFi dans les écoles
En fait ca reste un “faux” problème pour moi : en ce moment ca a du sens à cause du confinement, mais théoriquement, on travaille à l’école, on se repose à la maison.
Dans mon idée, on n’utilise pas ses propres devices pour accéder aux ressources “à mettre en cache”. De plus, mais ca c’est mon avis, le déchiffrement/rechiffrement au sein d’une même appliance ne donne pas accès au flux en question, y compris aux admins. Après évidement, il peut y avoir du piratage… Mais bon si on limite le déchiffrement/Rechiffrement aux éléments à mettre en cache, donc les supports de cours, tout va bien.
On est dans une école, pas à la maison, ou dans la rue…
Tu peux dire tout le monde le “bon sens”, l’anticipation… suivre des règles même perd de plus en plus de sens en France j’ai l’impression. On met en avant les rebelles de la TV réalité, les complotistes se répandent sur la toile, les ado pensent gagner des millions en faisant influenceur et les cons en ligne… pourquoi se préparer la veille pour le lendemain ? Une idée de boomer…
D’où l’externalisation vers des sociétés spécialisés. On peut imaginer un rack très réduit sur site (un serveur de cache, etc. , un réseau wifi maillé…) et le tout gérer en central, par ville ou plus. C’est pas si impossible si on s’organise. Bon ok, l’informatique, l’état ,et l’organisation, ca fait 3.
A mais tout à fait… surtout avec la mode du cloud. Mais réfléchir, à l’échelle d’un pays, voir même d’une région, à une solution “hybride” standard, peut changer la donne.
Le 26/11/2020 à 21h34
Toujours très amusant de lire les commentaires.