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CommitStrip : c’est l’histoire d’une ampoule…

Ou plutôt d'une pelote de laine

CommitStrip : c'est l'histoire d'une ampoule...

Il y a des années, lorsque j'habitais un petit appartement lyonnais, j'ai eu l'idée d'automatiser l'allumage d'une ampoule. Une idée somme toute banale, le scénario de base étant : SI je suis présent ALORS la lumière s'allume.

Le 01 décembre 2020 à 12h37

Pour notre second magazine, nous avions demandé à l'équipe de CommitStrip de nous raconter une histoire, en lien avec l'un de nos sujets, accompagnée de leurs dessins. Ils ont choisi de nous parler de leur découverte des joies de la domotique et le goût qu'ils y ont pris.

Que n'avais-je pas pensé ! Sans le savoir, je venais de mettre le doigt dans un engrenage sans fin qui allait m'occuper pendant une décennie. Car l'exemple de l'allumage automatique de la lampe est l'un des cas emblématiques de la domotique. Simple à première vue, mais qui, en réalité, devient vite complexe. 

Je pensais que c'était le scénario le plus basique de la home automation. Mais j'ai eu le sentiment, en allumant cette lumière, de tirer le fil d'une pelote de laine infinie, celle de toutes les questions et enjeux que posent la maison connectée et intelligente au XXIe siècle. Il s'agit d'enjeux importants à de multiples niveaux, et notamment économiques.

Ce n'est pas pour rien que les géants américains se battent pour gagner la bataille de la nouvelle plateforme : la maison. Et ce n'est pas par hasard que des milliers d'objets, de services et d'entreprises ont vu le jour ces dernières années, rendant parfois illisible, complexe et obscur le monde de la domotique.

Depuis mes premières tribulations, j'ai déménagé plusieurs fois, j'ai passé des centaines d'heures sur le sujet, j'ai testé tous les protocoles, j'ai automatisé quasiment tout ce qui était possible dans la maison, avec pas mal de petites anecdotes. Mais avant d'aller plus loin, commençons par le commencement.

Et la lumière fût

Il y a une dizaine d'années, tout a commencé à cause de mon dressing (enfin, c'était plutôt un grand placard). Une toute petite pièce dans laquelle, un week-end d'hiver, je me suis posé cette question toute bête :

« Et si, au lieu d'allumer avec un interrupteur l'ampoule qui pendouillait au milieu du plafond, on l'allumait automatiquement avec un détecteur ? »

Ma première idée est donc d'aller à Leroy Merlin et d'examiner les différentes options qui s'offrent à moi. J'y trouve mon bonheur avec un banal interrupteur/détecteur de présence. Le principe de cet appareil est trivial : lorsque le détecteur détecte un mouvement, il actionne l'interrupteur pour une durée réglable grâce à une petite molette.

On peut aussi régler la sensibilité au mouvement. Cela semble répondre à ma problématique. Ravi de ma trouvaille, j'achète et j'installe. C'est le niveau zéro de la domotique, mais quand même de la domotique, non ? Désormais, quand j'entre dans le dressing, ça s'allume tout seul ! Autant vous dire qu'on est ravis, ma femme et moi.

Mais rapidement, je déchante et me rends à l'évidence : ce n'est pas optimal, et même pire, c'est totalement imparfait. Par exemple, lorsqu'on reste dans le dressing sans bouger, la lumière s'éteint toute seule au bout d'un moment. Ou bien, quand on entre dans le dressing alors que le conjoint dort, la chambre est trop illuminée. Sans parler du gaspillage d'énergie lorsque l'ampoule s'allume en plein jour.

Cela ne va pas du tout.

First world problem

Certains se moquent déjà : « Catastrophe, ton dressing ne s'allume pas tout seul, comment vas- tu faire ? Tu vas survivre ? ». Je l'admets, ça ressemble fort bien à un first world problem, superficiel dont se plaignent inutilement les habitants des pays riches. Toute cette domotique, est-ce bien utile ? Est-ce bien nécessaire ? On me rétorque même que « ça ne sert à rien ». C'est une vraie et légitime objection.

Car à l'heure du réchauffement climatique, où le concept de sobriété numérique émerge, chacun va questionner ses habitudes et ses usages pour décider, à la lumière de ces grandes évolutions, où il décide de mettre le curseur de son confort. Tout le cœur du sujet de la maison intelligente est là. Où placer le curseur du confort de la maison ? Qu'est-ce qui est un standard et qu'est-ce qui est superflu, voire luxueux ?

Aujourd'hui, on sait qu'avoir l'eau courante est un droit, qu'avoir l'eau chaude est une évidence, que le besoin d'électricité est indiscutable. Installer des interrupteurs et des lampes dans toutes les pièces, personne ne le questionnera. Avoir un congélateur, un réfrigérateur, un lave-vaisselle, un téléviseur, des ordinateurs portables et des smartphones, quasiment personne ne le remet en question.

Or, il y a ne serait-ce que cinquante ans, un tel équipement aurait été considéré comme d'un luxe total. Personnellement, vous l'avez compris, je pousse mon curseur assez loin car je pense que rendre sa maison intelligente est raisonnable par rapport aux économies à long terme et au gain de confort.

Le matériel nécessaire est relativement limité et peu coûteux par rapport à toute la maison. On peut équiper une habitation de quatre pièces pour quelques milliers d'euros, voire moins. Cela représente souvent une toute petite fraction du prix de l'achat du bien immobilier. Ce budget sera à mon sens bien dépensé, car il va permettre :

  • D'augmenter le confort général : interrupteur général avant de dormir, avant de partir au travail. Gestion automatique du chauffage/climatisation. Sécurité accrue.
  • De faire des économies : on va optimiser les dépenses d'énergie, surtout pour le plus gros poste, le chauffage et/ou la climatisation. La dépense sera vite amortie.

En résumé : à mon avis, rendre sa maison intelligente est un choix raisonnable car économiquement rentable et apportant en bonus du confort supplémentaire dans le foyer.

Une box pour la domotique

Revenons donc à mon ampoule de dressing. Je réalise alors qu'il faudrait séparer les deux concepts : d'un côté, on aurait l'interrupteur de l'ampoule, de l'autre, le détecteur de présence. De cette façon, on sépare l'actionneur du capteur, et on peut alors allumer l'ampoule en tenant compte de plusieurs capteurs.

Nous sommes alors en 2014 et j'ai recherché quelque chose du genre « capteur intelligent » et je suis tombé dans le trou du lapin blanc de la domotique ! Après pas mal de lecture, je prends la décision de passer à l'étape suivante de la maison connectée. Je venais de découvrir le principe de s'équiper d'une sorte de centrale domotique qui va jouer le rôle de cerveau et d'orchestrateur de la maison.

C'est assez simple : une « box » domotique reçoit toutes les informations des capteurs (thermomètre, détecteur de présence, etc.) et envoie des instructions aux actionneurs (interrupteur, serrure, vannes, etc.). Il ne s'agit ni plus ni moins que d'un petit ordinateur dédié à faire tourner un logiciel de domotique.

Je comprends que je vais devoir passer d'une solution hyper basique à un système avec un élément central. Je me demande alors si ce n'est pas un peu surdimensionné par rapport à mon besoin d'allumer une, voire quelques ampoules avec un peu plus de précision. Mais le concept me plaît alors je poursuis mes recherches.

Je découvre des marques comme Fibaro, Vera, Eedomus. Je découvre des protocoles sans fil comme le Z-wave, le Zigbee, Enocean et des protocoles filaires à première vue compliqués comme le KNX. Je lis, je compare, je pèse le pour et le contre.

Déjà, la question du protocole sans fil ou filaire est évidente : pour moi, ce sera du sans fil. Je loue un appartement ancien, il ne s'agit donc pas de tout défoncer pour créer des goulottes pour passer des câbles ! Mais il est vrai que dans une habitation neuve, on peut passer des câbles en avance partout et qu'on peut donc adopter un protocole câblé, qui est forcément plus fiable qu'un protocole wireless.

Après avoir bien réfléchi, je jette mon dévolu sur une box domotique Fibaro Home Center Lite, basée sur le seul protocole Z-wave. Les avis sont positifs et les modules, bien que chers, semblent robustes et fiables. Ce n'est pas open source, mais tant pis.

Fibaro Home Center Lite

Et pourquoi pas une simple ampoule connectée ?

Avant d'aller plus avant, étudions l'hypothèse d'un produit simple, qui aurait pu correspondre à mon besoin en théorique : l'ampoule connectée. Son principe est simple, elle intègre un micro-contrôleur qui va recevoir directement les ordres d'allumage ou d'extinction via une application mobile ou une centrale domotique.

Par définition, pour contrôler la lumière, ce contrôleur (i.e. cette ampoule) doit être alimenté en permanence. Vous voyez venir le problème : si quelqu'un appuie sur l'interrupteur (pour allumer) mais en réalité coupe l'alimentation de l'ampoule connectée, elle ne risque pas de s'allumer !

Cette approche ne me convenait pas. Je souhaitais conserver mes interrupteurs pour qu'ils jouent le rôle de capteur : quand quelqu'un appuie sur un interrupteur, cela ne doit pas ouvrir ou fermer le circuit, cela doit envoyer un signal à la centrale domotique qui ensuite décider quoi en faire.

À mon sens, les ampoules connectées autonomes type Philips Hue sont une bonne entrée en matière de domotique, mais restent un gadget, une sorte de pansement sur une jambe de bois.

Ne me méprenez pas : c'est en général du bon matériel, mais la plupart du temps, il vaut mieux domotiser le circuit électrique que l'ampoule, sinon, on multiplie les contrôleurs pour rien. Imaginons par exemple que vous avez une rangée de six spots pour éclairer la cuisine. Si vous les remplacez par six modèles connectés, vous vous équipez d'autant de micro-contrôleurs, alors qu'un seul aurait suffi : en effet, vous n'allumez jamais tous ces spots séparément les uns des autres. Vous vous êtes suréquipés pour rien, vous avez payé plus cher que nécessaire.

Le seul cas où cela pourrait se justifier, c'est en voulant changer la couleur de la lumière des ampoules, avec des ampoules à LED multicolores. Dans les faits, je me suis rendu compte que c'est une fonctionnalité qui m'était rarement utile. En règle générale, la possibilité de varier la puissance de la lumière suffit, et ça, je peux le faire avec les modules Dimmer (variateur). Alors je préfère limiter le nombre de contrôleurs et agir au niveau du circuit.

Interrupteur 2.0

Je reçois donc ma commande, composée de la box avec un micro-module à installer derrière l'interrupteur et un détecteur de présence sur pile. C'est une vraie petite révolution ! Je démonte donc l'interrupteur du dressing, j'insère le micro-module derrière. Puis j'accroche le détecteur au-dessus de la porte du dressing.

Dernière étape : je mets en route la box domotique, j'appaire le micro-module et le détecteur de présence, et c'est parti ! Maintenant, l'ensemble de l'appartement est baigné dans un réseau Z-wave, qui est en quelque sorte comme un réseau Wi-Fi, utilisant une fréquence plus basse (868 MHz par rapport au 2,4 GHz voire 5 GHz du Wi-Fi), ce qui permet au Z-wave d'avoir une meilleure portée et de passer à travers des murs plus épais.

Il est également adapté à la domotique car il crée un maillage entre les composants du réseau : un module ou une prise Z-wave font office de répéteurs pour transmettre les ordres venant de ou allant vers la box domotique. Même pour une vieille maison en pierre, on peut obtenir de bons résultats !

Commit Strip Vignette Objets connectés Modules Domotique
Crédits : CommitStrip

Pour ceux qui s'inquiètent des ondes, le Z-wave n’émet pas en permanence, seulement lorsqu'un équipement transmet une information. Par ailleurs, les transmissions radios Z-Wave sont faibles, 10mW maximum en général, soit 6 à 10 fois moins que du Wi-Fi. Cela a un avantage direct : une très faible consommation.

Revenons à notre interrupteur, dont le principe de base est d'ouvrir ou fermer le circuit électrique, physiquement. Or, désormais, dans mon installation, ce n'est plus le cas ! C'est le micro-module caché derrière l'interrupteur qui ouvre ou ferme le circuit. Le vieil interrupteur (le bouton physique sur lequel on appuie), devient ainsi une sorte de capteur qui permet d'envoyer un ordre au micro-module et à la box domotique.

On comprend alors que, dans la maison, tout est capteur ou actionneur. À ce stade de mon installation, j'ai donc :

  • Un micro-module, qui ouvre ou ferme le circuit électrique du dressing et qui permet d'alimenter l'ampoule
  • Un capteur de présence, qui envoie un signal à la box quand il y a quelqu'un
  • Un capteur bouton, qui envoie un signal à la box quand quelqu'un appuie sur l'interrupteur
  • Une box domotique, qui reçoit ces signaux et envoie des ordres en conséquence

Tout fonctionne comme prévu ! Mais ne pensez pas pour autant que l'aventure est finie. Dans la suite de cet article je vous raconterai comment le goût pris pour la domotique à travers cette aventure m'a mené à bien d'autres défis, passant des heures à m'arracher les cheveux pour constituer des scénarios, ajouter des modules, faire correspondre un peu plus l'installation à mes besoins... ce, même après un déménagement.

Commentaires (45)

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oh que c’est cruel d’arriver à la fin de de lire “la suite dans le magazine papier”
j’étais pas plus impatient que ça de le recevoir, maintenant je veux qu’il arrive vite XD



introduction qui donne envie de lire la suite, bien joué ;)

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Intéressant. Mais par pitié, ne parlez pas d’économie pour la planète que ça soit sur le court, moyen ou long terme.



Ce que ces appareils peuvent éventuellement faire gagner en conso électrique, ils le compensent par leur fabrication qui est bien plus coûteuse que l’énergie dépensée pour faire fonctionner nos appareils.
Le gain peut EVENTUELLEMENT se constater si on arrive à faire économiser beaucoup sur un frigo ou un chauffe eau, mais à part ces équipements, vous ferez éventuellement des économies sur la facture en achetant un produit connecté, mais pas pour la planète.

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Exact.
Argument qui en plus d’être faux n’est qu’une excuse pour dépenser de l’énergie… pour un placard. Et ça, on ne viendra pas me dire que c’est mieux pour la planète qu’un interrupteur.

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C’est plutôt qu’il existe déjà des systèmes mécaniques simples pour beaucoup de taches. Avoir un bouton déporté dans une UX alors qu’un ressort suffit c’est de l’idéologie.
Un interupteur avec une rallonge sur l’ouvranr de la porte du placard par exemple…
Des robinets thermostatiques….
Une rallonge pour un volet roulant…
etc.

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rendre sa maison intelligente est raisonnable par rapport aux économies à long terme et au gain de confort.


Pour le confort, cela dépend des individus. Ce qui apparaît simple à première vue peut se révéler complexe puis ennuyeux par la suite, justifiant l’abandon d’un confort minuscule ou vite lassant (l’effet Reine rouge).



Quant aux supposées économies, affirmer est facile mais le démontrer est une autre paire de manche : il faut les chiffrer. En se restreignant à la seule valeur du temps perdu à régler les soucis techniques pour installer, interopérer, dépanner tous ces gadgets dont, par émulation et ignorance volontaire du temps dépensé, le nombre finit par augmenter inlassablement, l’économie prévue se révéler une complète illusion au final (paradoxe de Jevons).



Un bon principe en matière technique est KISS.

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Au travail, on a ce genre de truc d’ampoule simple dans les WC, et bien sûr, ça s’éteint au mauvais moment. Donc, tu est coincé par une méchante constipation et la lumière s’éteint, et te voilà à remuer les bras pour signaler que tu est tjs là. C’est chiant :D

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spidermoon a dit:


… tu est coincé par une méchante constipation … C’est chiant :D


==> au moins ça règle ton problème :)

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ErGo_404 a dit:


Intéressant. Mais par pitié, ne parlez pas d’économie pour la planète que ça soit sur le court, moyen ou long terme.



Ce que ces appareils peuvent éventuellement faire gagner en conso électrique, ils le compensent par leur fabrication qui est bien plus coûteuse que l’énergie dépensée pour faire fonctionner nos appareils. Le gain peut EVENTUELLEMENT se constater si on arrive à faire économiser beaucoup sur un frigo ou un chauffe eau, mais à part ces équipements, vous ferez éventuellement des économies sur la facture en achetant un produit connecté, mais pas pour la planète.


+1000



Quant à la notion de gain de confort, elle est également modulable et discutable selon les situations. Concrètement, les gestes de routines participent à l’entretien humain, non seulement physique (même minime, ça reste un effort) et psychique (sentiment de contrôle et de maîtrise).



Je vois donc bien l’intérêt de la domotique pour les personnes qui sont d’ores et déjà en difficulté pour effectuer les gestes du quotidien (ex personne trop âgée avec des volets roulants mécaniques -> une motorisation avec télécommande se justifie. Pour un aveugle, des commandes à la voix d’interrupteurs ou équipement aussi)… Mais pour le commun des mortels, le gain de temps et de confort supposé me semble bien superficiel, si non faux.



La rigueur de gestion pour limiter la dépense d’électricité /gaz et d’eau (éteindre les lumières en sortant, ne pas laisser couler l’eau pour rien), c’est encore à notre portée d’humains (enfin j’espère Xd), faut juste l’intégrer, ce qui prend au pire quelques semaines d’attention consciente.
Et ça ne coûte que de l’huile de coude et de l’électricité humaine, énergie toujours renouvelable aux dernières nouvelles.



Tandis qu’installer des dizaines de capteurs, même si chacun consomme extrêmement peu, multiplier ça par la population… J’attends vraiment des études sérieuses de projection entre “tout domotique” et “personne raisonnable” en consommation sur 20 ans.



(Par gentillesse je mettrai de côté les aspects sécurité / perte d’autonomie cérébrale que peut impliquer ce rêve du tout-connecté).
(Ou le questionnement de la pertinence d’user de l’énergie, des matériaux parfois précieux, du temps et de l’argent à ça au lieu de se consacrer à l’amélioration des technologies et le rejet des pratiques d’obsolescence programmée ou gaspillage technologique de type “chacun son standard”, “matériel non réparable sans expert”)

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Très intéressant comme point de vue, ça laisse matière à réfléchir :)

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Merci NXI, ça a l’air passionnant à lire !
Faut que je me rappelle de terminer de lire l’article.
Et j’attendrai la suite.

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ErGo_404 a dit:


Intéressant. Mais par pitié, ne parlez pas d’économie pour la planète que ça soit sur le court, moyen ou long terme.


Un petit rituel pour apaiser sa conscience, comme d’autres jettent une pièce pour faire un vœu : les croyants se raccrochent à ce qu’ils peuvent pour accepter les difficultés à être. Ou suivent la meute, ce qui moins fatigant que de chercher à comprendre. On a même eu aussi droit au couplet « climastroréchaufiste », c’est dire la profondeur et le signifiant de leur existence. :roll:

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spidermoon a dit:


Au travail, on a ce genre de truc d’ampoule simple dans les WC, et bien sûr, ça s’éteint au mauvais moment. Donc, tu est coincé par une méchante constipation et la lumière s’éteint, et te voilà à remuer les bras pour signaler que tu est tjs là. C’est chiant :D


Ah, alors moi j’ai la version level up où le seul détecteur se trouve dans la partie “commune” et contrôle tout l’éclairage y compris ceux propres aux chiottes.



Du coup, même remuer les bras est vain.



Et tu n’as plus qu’à prier pour que personne n’entre pendant que tu sors honteusement de ton WC dans le noir.

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Il manque juste le couplage à un haut parleur “votre crédit pause toilette est épuisé” :D

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Mince, j’ai cru que ça allait être tout en BD ! Mais non !

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Non, par contre on a des planches de Flock dans le magazine ;)

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billylebegue a dit:



Et pourquoi pas “Amende de 1 crédit pour pollution olfactive”


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Pour ceux qui souhaitent se lancer, je me permet de recommander la solution d’éclairage connecté d’Ikea:




  • très facile à mettre en oeuvre

  • très bon rapport qualité-prix, moins cher que Phillips pour la même qualité ou presque

  • zéro maintenance en plus d’un an

  • fonctionne hors-ligne avec Zigbee



C’est sûr que pour controller uniquement l’allumage, l’optimal est de connecter l’interrupteur plutôt que l’éclairage, comme discuté dans l’article. Mais pour faire plus, comme contrôler la couleur, il faut bien communiquer plus finement avec les ampoules. Et changer une ampoule est plus simple que de changer l’interrupteur.



Mon expérience est que le contrôle intégral (RGB) de la couleur est rarement utile. En revanche le contrôle de la teinte de blanc est un vrai plus.



En effet, changer la teinte de blanc change vraiment l’ambiance et l’état d’esprit, pour rester concentré un blanc-bleu va mieux, pour une soirée tamisée un blanc rouge créé une ambiance agréable qui permet de s’endormir sur le canapé.

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Ikea qui croit une fois de plus s’intéresser au quotidien… Un abat-jour rotatif multicolore pas possible ? XD

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wagaf a dit:


Pour ceux qui souhaitent se lancer, je me permet de recommander la solution d’éclairage connecté d’Ikea:




  • très facile à mettre en oeuvre

  • très bon rapport qualité-prix, moins cher que Phillips pour la même qualité ou presque

  • zéro maintenance en plus d’un an

  • fonctionne hors-ligne avec Zigbee



C’est sûr que pour controller uniquement l’allumage, l’optimal est de connecter l’interrupteur plutôt que l’éclairage, comme discuté dans l’article. Mais pour faire plus, comme contrôler la couleur, il faut bien communiquer plus finement avec les ampoules. Et changer une ampoule est plus simple que de changer l’interrupteur.



Mon expérience est que le contrôle intégral (RGB) de la couleur est rarement utile. En revanche le contrôle de la teinte de blanc est un vrai plus.



En effet, changer la teinte de blanc change vraiment l’ambiance et l’état d’esprit, pour rester concentré un blanc-bleu va mieux, pour une soirée tamisée un blanc rouge créé une ambiance agréable qui permet de s’endormir sur le canapé.


Et encore, le petit plus au top avec l’écosystème Ikea, c’est que pour les scénarios simples, il n’y a pas besoin de pont. Si votre projet c’est juste de contrôler quelques lumières avec un interrupteur, il est possible de les appairer directement ensemble. Hyper pratique pour l’éclairage de la cuisine ou quand le câblage électrique ne correspond plus au besoin.

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Citan666 a dit:


Tandis qu’installer des dizaines de capteurs, même si chacun consomme extrêmement peu, multiplier ça par la population… J’attends vraiment des études sérieuses de projection entre “tout domotique” et “personne raisonnable” en consommation sur 20 ans.


D’autant que les constructeurs prennent souvent des raccourcis un peu faciles genre ampoules connectées … en WiFi (c’est sur, ça permet d’éviter une gateway, qui est principalement un problème car, hors geek, il faut une gateway par marque ce qui est très ch…) donc qui va consommer un max en permanence.




(Par gentillesse je mettrai de côté les aspects sécurité / perte d’autonomie cérébrale que peut impliquer ce rêve du tout-connecté). (Ou le questionnement de la pertinence d’user de l’énergie, des matériaux parfois précieux, du temps et de l’argent à ça au lieu de se consacrer à l’amélioration des technologies et le rejet des pratiques d’obsolescence programmée ou gaspillage technologique de type “chacun son standard”, “matériel non réparable sans expert”)


En fait, il n’y a pas si longtemps que ça, j’étais assez facilement emballé par ce genre de truc (smart home, smart grid, quand tu écoutes les discours marketing et que tu bosses dans l’info, ça te caresse bien dans le sens du poil).
Et puis, j’ai appris à faire des bilans carbone :D

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“Or, il y a ne serait-ce que cinquante ans, un tel équipement aurait été considéré comme d’un luxe total. ”
Avec une logique pareille on justifie n’importe quel pillage supplémentaire des ressources de la terre. Pratique…

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(quote:1840668:Tony crousty)
“Or, il y a ne serait-ce que cinquante ans, un tel équipement aurait été considéré comme d’un luxe total. ” Avec une logique pareille on justifie n’importe quel pillage supplémentaire des ressources de la terre. Pratique…


Avec une logique pareille, on pourrait te dire : “Retourne donc dans ta grotte, et restitue la peau de bête qui te tiens chaud a l’animal a qui tu l’a piqué”

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Quand j’ai refait l’électricité de ma maison en 2013 j’ai réfléchi à automatiser les volets électriques j’en ai 4 : deux au premier donnant sur deux chambres, deux dans le salon au rdc. Après réflexion j’ai mis des inter tout bête un par rideau je ne regrette rien :




  • l’ouverture se fait selon la saison (chaleur / lumière) j’ouvre tout ou au contraire je laisse fermé pour conserver la fraicheur / chaleur à l’intérieur.

  • la fermeture, je préfère avoir un visuel avant d’appuyer sur le bouton fermer histoire de vérifier qu’il n’ya rien en dessous (un chat, un pot de fleur…)

  • même les deux stores du rdc donnant sur la même pièce ne sont pas ouverts simultanément : en hiver on ouvre côté jardin uniquement et allume la lumière, dés que la lumière extérieure, le permet on éteint et ouvre coté rue.



Bref ça semble automatisable mais ça aurait nécessité un investissement considérable :




  • en temps : trouver des actionneurs compatibles et assortie à mes équipements Legrand Céliane

  • en argent : au premier abord c’est kif-kif entre 4 inters manuels, et une station de centralisation, sauf qu’il faut rajouter les capteurs en tout genre (temp, luminosité)



Avec un apport très discutable de confort :




  • En quoi est-ce compliqué d’appuyer sur un bouton ?

  • Passer des week-ends à paramétrer le truc, parce que le store se ferme au mauvais moment. Par ex : si je reçois des amis je laisse le store côté jardin ouvert, pour que les fumeurs puissent nous voir pendant la pause clope :)
    Sans parler de la fiabilité, je suis informaticien la règle d’or de la fiabilité est “keep it simple” : de la domotique c’est :

  • des bugs de programmation : la lumière qui s’éteint quand tu passes trop de temps aux chiottes, ou encore le dressing qui s’allume quand tu pars tôt avec Chérie qui dort encore, le store qui se ferme quand mes amis fument une clope…

  • des trucs en plus qui peuvent tomber en panne : la station qui centralise les actionneurs +/- dangereux/chinois cachés derrière les inters, des piles à remplacer partout.

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Rhaaa j’ai trouvé ça trop court 😢.



Pourtant la domotique n’est pas un domaine qui m’intéresse plus que ça, mais j’ai trouvé l’article très intéressant.

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Ce genre de système, c’est très bien pour accroître l’autonomie des personnes très handicapées. Ce qui est formidable. Pour le reste, les économies d’énergies me laissent dubitatives et, comme cela a été dit, il est douteux que cela compense le bilan carbone de tout le fourbi. Donc, sur le plan environnemental, ce n’est sûrement pas une bonne idée.

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XXC a dit:


Avec une logique pareille, on pourrait te dire : “Retourne donc dans ta grotte, et restitue la peau de bête qui te tiens chaud a l’animal a qui tu l’a piqué”


Macron et tmtisfree sortez de ce corps !! :eeek2:

Emmanuel, c’est pas parce que tu ne parles pas des amish et des lampes à huile qu’on t’a pas reconnu !! :mdr:

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Mais les Amish pillent les ressources de la terre de la même façon !
Ces charrettes et autres outils n’existe que par le pillage de ressources précieuse. Et on peut très bien s’ en passer. Transporter ses récoltes a dos d’homme permet un maintient de la forme physique sans égal. Les reste est pour les fainéant et autre paresseux.
La vrais symbiose, c’est le chasseur cueilleur, et encore. Seul le charognard serait a peu prêt intégrable a la nature bien qu’il prive d’autres organismes peut être plus méritant de substance.



Ouvre les yeux !

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Si on pouvait éviter de tourner en boucle sur des arguments à trois sous qu’on s’envoie au visage sans trop d’intérêt ce serait sans doute pas plus mal pour le débat, merci :chinois:

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+100000
Mais quand la moité des 10 premières interventions sont encore sur le sujet du “cestpasbienonpillelanature”, a un moment on craque !
Et on peu supprimer mes messages ;)

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(quote:1840862:Idiogène)
Un abat-jour rotatif multicolore pas possible ? XD


:mdr: Un peu compliqué pour changer la couleur des 4 éclairages de la pièce principale, dont trois plafonniers.



Après, c’est clairement un petit luxe, rendu abordable pour presque tout le monde par Ikea. Leur solution est propre, fiable, plutôt complète (ils proposent aussi un détecteur de mouvement et des stores motorisés).

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Il suffit de laisser le plafonnier tranquille. Autant intégrer le règlage dans la gaine en filaire en premier lieu. Il y a aussi les salles de concert pour du vrai RGB !



Leur solution serait encore plus top moumoute si on pondait une norme applicable… mais là on va constater que personne n’a les sous (sauf Legrand, la marque hein) pour assumer les risques d’assurance associés !

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J’ai la sensation que cet article se finira comme celui-là :)



Je pense que tant que ce n’est pas une techno 100% ouverte, ce n’est pas la peine dans la plupart des cas. Sans parler des soucis de fiabilité, même si c’est attrayant :)

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Meh.



Les arguments sur les ressources sont entendables et légitimes. Mais ce qui me fait tiquer, c’est combien de ceux qui en parlent ici ont un NAS ? Ou pire, un serveur linux fait maison, qui sert à bidouiller et de NAS, de lecteur media, etc. ? Moi ça me semble être une histoire de poutre tout ça…



J’ai mis en place de la domotique, et je suis revenu sur certains usages (la lumière), mais je vais plus en avant sur un autre : la gestion des volets. Oui c’est simple d’utiliser un bouton, mais c’est aussi pratique, et utile, de fermer ou d’ouvrir les volets en notre absence, soit pour simuler une présence, soit pour améliorer la gestion énergétique de la maison. Il y a du soleil ? On ouvre les volets. Il fait trop chaud ? On les ferme. Il fait froid dehors . On garde les volets fermés. Ça permet de réduire la facture de chauffage, d’améliorer le confort de vie sans consommer plus. Alors certes je n’ai pas de valeur chiffrée à donner, mais j’ai constaté une amélioration du confort et une baisse de la facture… Est-ce que c’est gagnant ? Je ne sais pas, mais c’est sûr que ça consomme beaucoup moins que le NAS que je possède par ailleurs.

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Krystanos a dit:


Est-ce que c’est gagnant ? Je ne sais pas, mais c’est sûr que ça consomme beaucoup moins que le NAS que je possède par ailleurs.


Un ACV couplé à une étude thermique de ton logement pourrait répondre à ta question. C’est le seul domaine où l’effet de serre ne risque pas de poser trop de problèmes et c’est donc en connaissance de cause qu’une partie des domoticiens ou assimilable comme tel se font concurrence pour supposément faire mieux que des réponses déjà techniquement réglées.



C’est donc pas un problème de poutre, c’est un problème d’effet de serre artificiel ou non…

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Krystanos a dit:

Je ne sais pas, mais c’est sûr que ça consomme beaucoup moins que le NAS que je possède par ailleurs.


Et infiniment plus que d’ouvrir/fermer tes volets ou allumer/éteindre manuellement.
Oui moi aussi je suis capable de sortir des trucs débiles sans aucun rapport.

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Lire l’ensemble du commentaire c’est mieux, ça évite de sortir des trucs débiles. Il indique bien avoir constaté une baisse de consommation d’énergie de la maison (fermeture / ouverture des volets de manière plus optimale), donc effectivement il n’y a pas de bilan chiffré complet, mais ça confirme que le coût énergétique de la domotique peut être contrebalancé sur les autres consommation. Est-ce que le bilan est bénéfique au global ? On ne sait pas. Est-il totalement en défaveur de la domotique ? Cela prouve que non.

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Je suis d’accord avec Patch : je suis capable d’ouvrir/fermer mes volets manuellement, par contre je ne sais pas faire ce que fait mon NAS manuellement :transpi: (ni autrement)…
Donc la remarque sur « ça consomme beaucoup moins que le NAS », n’a vraiment aucun sens.

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On n’a pas la même compréhension du propos alors, j’avais compris “la domotique consomme beaucoup moins que le NAS”, par rapport au reproche d’avoir une box domotique qui consomme en permanence.

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Une box domotique consomme moins si c’est aussi un NAS je pense… tu peux ainsi partager ton lieu de vie avec tes amis. Il manquera plus que des émetteurs d’odeur pour atteindre la promiscuité maximale en confinement. …. :D

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(reply:1840977:Patch)


non pertinent.
moi aussi je peux sortir des réponses hors sol en une phrase… :fumer:

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(reply:1840963:Idiogène)


Quand je dis que c’est un problème de poutre, c’est que, souvent, je constate des commentaires sans prise de recul. Évidemment pas tout le monde, mais limiter la domotique à sa consommation, c’est réducteur… Si tes vitres sont mal isolées, la bonne solution est évidemment de les changer, mais ça a un coût loin d’être négligeable. Si la domotique permet d’améliorer l’isolation, ça reste certes moins bien que de changer les vitres, mais ça reste mieux que de ne rien faire…



Et puis la domotique, ça permet d’agir aussi (et surtout !) quand on est absent, alors les commentaires il suffit d’appuyer sur le bouton lool noob!, ça se pose là comme argument de mauvaise foi…



Mais je suis d’accord que domotiser la lumière d’un dressing c’est hyper overkill… Pour autant, faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain, c’est un peu trop facile…

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Oui c’est réducteur de limiter la domotique à la consommation. Mais il va y avoir un problème de contenu et de contenant qui ne concerne pas que la domotique. D’où que la domotique à distance est bien le seul point sur lequel il y a un gain significatif… mais cela n’a rien à voir avec l’objet initial du terme domotique puisque la domus peut très bien être un entrepôt équipé de vidéo-surveillance.



J’ai donc la forte impression qu’il faudrait systématiquement prendre en métaphore ou en otage (selon le ressenti culturel de chacun) une partie de “ce qui existe déjà” pour à court terme y trouver un gain… j’y vois effectivement une absence d’autonomie d’où que le bébé sera bien toujours jeté avec l’eau du bain à cause de ce constat que les augmentations (peu importe leur type) seront toujours liées par définition avec leur objet détourné.



La seule issue en l’état reste donc non pas la consommation, mais le pilotage de la ressource. Ici je pense qu’on peut raisonnablement mettre des ressources en commun, pondre des normes utiles aux autres et pas parler dans les placards… :D

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Dans la série fausse bonne idée, le bâtiment de mon école d’ingé a été conçu à la base pour être autorégulé : surfaces vitrées partout avec des ventelles motorisées, 80cm derrière les ventelles il y a une deuxième épaisseur de vitrages coulissants, manuels ceux-cis pour faire un genre de double vitrage xxl



L’idée : quand il fait chaud les ventelles s’ouvrent pour avoir de l’air qui circule entre les deux vitrages, et elles se ferment quand il fait froid



La réalité : l’automatisation n’a jamais fonctionné et aujourd’hui les trois quarts des ventelles sont au choix bloquées ou uniquement actionnables manuellement



Résultat on crève de chaud l’été et l’hiver ce cerceau thermique de bâtiment coûte les yeux de la tête en chauffage à la fac :mdr:



Lot de consolation : c’est le bâtiment le plus lumineux que j’ai jamais vu, et faut admettre que c’est super agréable



(Pour les curieux il s’agit de l’ENSIM au Mans)

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mtaapc a dit:


J’ai lu en entier. Et je maintiens entièrement mon commentaire.




Krystanos a dit:


non pertinent. moi aussi je peux sortir des réponses hors sol en une phrase… :fumer:


Ca on l’avait déjà remarqué avec ton précédent commentaire justement…
Et tu as bien fait de noter que ton message était non pertinent, au cas où certains seraient passés à côté.

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Suites aux différents échanges quant à l’utilité de la domotique et du rapport gain/coût/confort ; je pense que le vrais rôle de la domotique n’est pas tant dans le gain mais plutôt dans l’optimisation.



En effet, l’utilisation de la domotique pour de l’éclairage est limite “overkill” (toute pièce confondu) mais est le plus accessible pour commencer dans la domotique.
Après, je trouve que la domotique a tout son rôle pour :




  • La détection de fuite d’eau (car il ne faudra pas compter sur votre fournisseur pour vous alerter)

  • La gestion et l’optimisation d’un arrosage automatique, couplé à des données météos.

  • L’alerte d’un niveau bas d’une cuve de récupération d’eau de pluie

  • La création de présence virtuel en cas d’absence (éclairage, volet, etc)

  • Gérer un retour d’absence avec le redémarrage d’un chauffage, ballon d’eau chaude, etc

  • etc



En gros, pour pour une supervision de l’ensemble des installations de la maison en local ou à distance et de pouvoir agir sur certaines choses à distance.

CommitStrip : c’est l’histoire d’une ampoule…

  • Et la lumière fût

  • First world problem

  • Une box pour la domotique

  • Et pourquoi pas une simple ampoule connectée ?

  • Interrupteur 2.0

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