Service public : le plan pour favoriser les logiciels libres et l’ouverture des codes sources

Et si on commençait par Parcoursup ?

Service public : le plan pour favoriser les logiciels libres et l’ouverture des codes sources

Service public : le plan pour favoriser les logiciels libres et l’ouverture des codes sources

Abonnez-vous pour tout dévorer et ne rien manquer.

Déjà abonné ? Se connecter

Abonnez-vous

Afin de pousser les administrations à passer aux logiciels libres et à libérer le code source de leur application, Amélie de Montchalin présente un plan d’action en trois axes : faire connaitre, accompagner et renforcer l’attractivité. Cela passe notamment par la mise en ligne d’une plateforme dédiée : code.gouv.fr.

La ministre de la Transformation et de la Fonction publiques profite du salon Open Source Experience (qui se déroule en ce moment au Palais des Congrès à Paris) pour présenter « le plan d’action du gouvernement pour accélérer le recours aux logiciels libres et aux communs numériques dans l’administration ».

En amont, Antoine Michon, conseiller au cabinet de la ministre, en exposait les grandes lignes lors d’une conférence de presse. Il a commencé par rappeler trois principaux enjeux autour des logiciels libres : « qualité de service, à la fois pour les agents et aussi pour les usagers », « ouverture et transparence » et enfin « souveraineté ».

Le code source de France Connect dans quelques jours

Concernant le second point, il est précisé que, « dans les tout prochains jours, le code source de France Connect [qui est] utilisé au quotidien par 32 millions de Français » sera ouvert.

La ministre l’avait déjà annoncé en septembre dernier. Le conseiller rappelle aussi que le gouvernement s’est « engagé cette année à ouvrir le code source du calcul du prélèvement à la source ». Nous profitons de ces annonces pour demander quand il en sera de même avec l’intégralité du code source de Parcoursup ? Antoine Michon n’avait pas de réponse à nous apporter sur le moment, mais il nous précise qu’il reviendra vers nous prochainement.

Pour rappel, la Cour des comptes regrettait en 2020 que, « en dépit des actions de mise en transparence du ministère, le code de Parcoursup reste à 99 % fermé ».

Les bons points (et les hétérogénéités) de la France

Le conseiller rappele que « la France fait déjà figure d’exemple » sur la question de l’open source : « la Commission européenne, dans les récents classements qu’elle a publiée, plaçait la France en tête de son échantillon de pays ; à la fois au niveau de l’Union européenne mais aussi au niveau international, devant l’Italie, l’Espagne, le Royaume-Uni et les États-Unis sur le sujet de cette politique en matière de logiciel libre ciblant le secteur public ».

Il fait ici référence à un rapport de 390 pages déjà évoqué de manière optimiste par Amélie de Montchalin début septembre, qui, comme nous le notions alors, salue l'action publique depuis 2012 et le travail du tissu associatif. L'écosystème français a d'ailleurs une vision moins idéale en la matière.

Un plan d’action sur trois axes

Rebondissant sur le rapport d’Éric Bothorel, le conseiller reconnait néanmoins que « les administrations présentaient un niveau de maturité de recours au logiciel qui était hétérogène ». Le but de ce plan d’action est donc aussi de pousser les « mauvais élèves » à suivre le mouvement.

Il repose sur trois axes. Le premier est « de mieux faire connaitre, utiliser et concevoir les logiciels libres au sein des administrations. Ça passe, bien sûr, par un référencement et de la visibilité », via le catalogue GouvTech par exemple. C’est aussi l’occasion pour Antoine Michon de rappeler qu’on dispose déjà d’un « écosystème de logiciel libre qui en France est très dynamique ».

Le second « consiste à développer et accompagner l’ouverture des codes sources qui sont développés par les administrations ». C’était également un des points mis en avant par le député Bothorel dans son rapport. En effet, cette mise à disposition des lignes de code peut poser « un certain nombre de questions en matière de sécurité et d’architecture du code source » et d’« aider les ministères en la matière, via notamment une nouvelle plateforme » code.gouv.fr « qui aura vocation à référencer les codes et bibliothèques publiées par les administrations ».

Elle avait pour rappel été annoncée par Jean Castex dans une circulaire d’avril et doit aussi permettre de « valoriser les codes sources ayant un fort potentiel de réutilisation », de « construire un inventaire des codes sources non publiés mais susceptibles d’être réutilisés » et de « mettre en avant les contributions de l’administration à l’écosystème des logiciels libres et des communs numériques ».

Une « vitrine » pour recruter des talents (ou du moins essayer)

Enfin, le troisième axe de développement est de « s’appuyer sur ces logiciels libres et ce code source ouvert pour renforcer l’attractivité de l’État-employeur auprès des talents du numérique ».

Le but est cette fois de mettre en place une « vitrine technologique » afin de « montrer que ces bases technologiques sont à un haut niveau d’avancement [et] que la qualité des codes sources qu’on produit est bonne »… en espérant que le code sera de meilleure qualité que celui de Parcoursup.

La Cour des comptes était en effet montée au créneau sur ce sujet. Dans son rapport de 2020, elle parlait d’une « architecture complexe, inhabituelle et dépassée […] Le code actuel est en effet d’une facture plus artisanale [et] présente un niveau de complexité anormalement élevé ». Ambiance.

Ce troisième axe doit aussi permettre d’« animer le réseau d’échange d’information et d’expertise BlueHats » lancé en 2018, « attirer des experts du libre, de l’open source et des communs numériques dans l’administration en lien avec les autres actions de la mission TALENTS » et « valoriser les agents et les chercheurs ».

Questionné sur les salaires, le conseiller rappelle qu’il « y a un véritable plan d’action qui vise notamment à faire en sorte que l’État en matière de numérique puisse rémunérer correctement » les acteurs venant du privé… un problème que l’on retrouve aussi dans la science (IA et quantique par exemple).

« On est tout à fait conscient, mais aussi mobilisé, qu’il faut qu’on soit en capacité de bien rémunérer les garçons qui nous rejoignent », ajoute Michon. Reste à voir les actions qui seront réellement mises en place.

Une équipe de quatre personnes à la DINUM

Afin de passer de la théorie à la pratique, la ministre annonce « un renforcement des équipes du ministère chargé de la promotion et de l’animation en matière de logiciel libre et commun numérique ». La mise en place à la DINUM d’une équipe de quatre personnes a été proposée au Parlement. Il s’agit selon Antoine Michon de suivre « à la lettre » la « préconisation du député Bothorel dans son rapport ».

Une instance dédiée ouvrira un « dialogue partenarial et pérenne avec les acteurs de cet écosystème ». Une espèce de « Tinder » entre les experts de l’administration et les représentants de l’écosystème (éditeurs et entreprises de services de logiciels libres) pour qu’ils puissent travailler ensemble « sur des projets très concrets en matière de gouvernance, de mutualisation ou encore de partenariat ».

Durant la conférence, il a été demandé s’il était prévu d’imposer le recours aux logiciels libres (sauf exception) comme le préconisait Philippe Latombe dans son rapport : « L’enjeu de notre plan d’action c’est de favoriser le recours au logiciel libre et au commun numérique dans les administrations en les appuyant et les aidant à se saisir des opportunités ». En clair, la réponse est non : le mot n’est pas « imposer », mais « favoriser ». 

Commentaires (77)


Tant que l’État n’augmentera pas les salaires…



Au CNRS, un informaticien débutant (IE BAP E) gagne 1800€ net/mois, toutes primes comprises (un ingé d’une autre discipline, c’est 1500€/mois…). La plupart des effectifs sont à Paris, et souvent ce sont des CDDs. C’est peu ou prou la même chose avec les universités, et probablement guère mieux dans le reste de la fonction publique. Ça n’attire pas les foules…


et même quand on veut rester : j’ai fait un postdoc de 3ans au CNRS, si je resignais (ailleurs), je perdais 400€ net/mois le tout avec toujours aucune chance d’avoir un poste (tout en faisant 50h + week end).



Maintenant je suis dans le privé, j’ai 1) négocié mon salaire 2) 35h/semaine (bon en vrai étant cadre c’est plutot 40) 3) mes week end.



Et tout mes collègues de promo de doctorat ont fait pareil.


Moi je suis informaticien à la DGFIP, c’est relativement bien payé ( par rapport au reste de la fonction publique … ) . Mais ce qui est vraiment difficile c’est le poids de l’administration … ils peuvent faire leurs beaux discours.. dans les faits, des que tu essayes d’innover tu te fais taper sur les doigts … c’est un parcours du combattant que de vouloir changer quoi que ce soit …



Et l’open source ils ne le voient que comme “je prends” .. jamais on nous laissera contribuer à des projets open source … C’est surtout un énorme changement de mentalité qui est nécessaire dans la FP … ( et arrêter de mettre des chefs qui n’y connaissent strictement rien … un CTO sans connaissances de base ca ferait rigoler dans le privé … )


Romain_Ph

Moi je suis informaticien à la DGFIP, c’est relativement bien payé ( par rapport au reste de la fonction publique … ) . Mais ce qui est vraiment difficile c’est le poids de l’administration … ils peuvent faire leurs beaux discours.. dans les faits, des que tu essayes d’innover tu te fais taper sur les doigts … c’est un parcours du combattant que de vouloir changer quoi que ce soit …



Et l’open source ils ne le voient que comme “je prends” .. jamais on nous laissera contribuer à des projets open source … C’est surtout un énorme changement de mentalité qui est nécessaire dans la FP … ( et arrêter de mettre des chefs qui n’y connaissent strictement rien … un CTO sans connaissances de base ca ferait rigoler dans le privé … )


+1



Usages des classiques Glpi/Fusioninventory, Debian, Munin/Shinken… et tous les autres logiciels libres gratuits. L’intérêt vu d’en haut est uniquement le côté gratuit, le côté sources ouvertes n’est vraiment pas un argument.



On ne peut qu’être d’accord d’ouvrir les sources des projets du service publique et en même temps en voyant une partie de l’intérieur de la fonction publique.



Informaticien dans la fonction publique hospitalière, service de 5 personnes, 2 informaticiens réels, les 3 autres dont le chef sont le nouveau genre de “Geek”.
Ils répètent des termes technique, ipsec, ip, registre… mais ne savent pas comment ça marche ni à quoi ça sert! A peur d’ouvrir un pc…


Romain_Ph

Moi je suis informaticien à la DGFIP, c’est relativement bien payé ( par rapport au reste de la fonction publique … ) . Mais ce qui est vraiment difficile c’est le poids de l’administration … ils peuvent faire leurs beaux discours.. dans les faits, des que tu essayes d’innover tu te fais taper sur les doigts … c’est un parcours du combattant que de vouloir changer quoi que ce soit …



Et l’open source ils ne le voient que comme “je prends” .. jamais on nous laissera contribuer à des projets open source … C’est surtout un énorme changement de mentalité qui est nécessaire dans la FP … ( et arrêter de mettre des chefs qui n’y connaissent strictement rien … un CTO sans connaissances de base ca ferait rigoler dans le privé … )


“Enfin, le troisième axe de développement est de « s’appuyer sur ces logiciels libres et ce code source ouvert pour renforcer l’attractivité de l’État-employeur auprès des talents du numérique ».



Le but est cette fois de mettre en place une « vitrine technologique » afin de « montrer que ces bases technologiques sont à un haut niveau d’avancement [et] que la qualité des codes sources qu’on produit est bonne »… en espérant que le code sera de meilleure qualité que celui de Parcoursup.”



+1000. Si on virait les 34 du middle management pour mettre des gens qui à défaut d’avoir plus de compétence managériale auraient au moins une compétence technique, ça ferait avancer.



Quant aux salaires, de ma petite lorgnette de contractuel c’est l’entubage total. Seul moyen d’être vraiment correctement rémunéré c’est d’être prestataire externe au forfait au travers d’une boîte qui te reverse une portion franche de la facturation (= soit t’es bon et reconnu comme tel dans ta boîte, soit… Tu es ton propre patron mais là en termes de reconnaissance t’es mal barré).



odoc a dit:


Maintenant je suis dans le privé, j’ai 1) négocié mon salaire 2) 35h/semaine (bon en vrai étant cadre c’est plutot 40) 3) mes week end.




40h/semaine, quand on a fait un doctorant et des post-docs en France, c’est tranquille, non ? :D




Et tout mes collègues de promo de doctorat ont fait pareil.




Et le CNRS semblent ne pas voir le problème :pleure:



L’admin sys/réseau dans mon ancien labo, après avoir fait un post-doc d’un an à l’étranger a décidé de se reconvertir dans cette branche car les salaires était plus attirant.



Rassure-toi, ça existe partout dans la FP. Le motto du CNRS, c’est juste une façade. En pratique, si tu as le malheur d’innover (par exemple en utilisant du matos “hors-marché” (hors lobby & corruption) pour réduire tes coûts de tes recherches), bah tu fais “démonter” par l’administration.
Pareil, si tu veux utiliser du budget tu ne peux pas convertir/caster du bugdet matériel en budget RH. Alors que le matos, on a une bonne dotation mais pas pour le RH. :mad2:



Et maintenant, ça devient difficile d’attirer de bons étudiants, que ce soit pour des thèses ou même pour des stages.



En somme, si j’apprécie l’idée de l’Open-Source et de l’ouverture des codes, je pense que c’est la priorité la plus importante selon moi.


Ah mais carrément, quand je vois le salaire de ma belle soeur dans le public à Paris avec ses 8 ans d’études (1800€ net), ça donne envie que d’une chose, aller dans le privé…


1800€ net / mois c’est que je gagnais ma première année dans le privé avec un niveau ingénieur. Ça ne me choque pas plus que ça.
Dans le public tu as pire, notamment les profs en première année c’est 1500€ net / mois avec un master avec une évolution de salaire quasi nulle (+100€ seulement après 5 ans d’ancienneté) bien en deçà de l’inflation. J’imagine que c’est le cas dans pas mal de jobs du service publics délaissés par l’état.



Problème : aucun gouvernement ni candidat à la présidentielle n’évoque le fait de revaloriser les salaires de la fonction publique. (disclaimer : je ne fais pas parti de la fonction publique).


“Et si on commençait par Parcoursup ?”
J’aurais plutôt dit: Et si on commençait ?
Parce qu’on ne nous a pas promis l’ouverture de codes seulement hier, c’est un peu plus vieux que ça.


il y a de nombreux projets dont le code est ouvert, par contre c’est dispersé. Ca sera effectivement mieux d’avoir un truc fédéré pour (espérer) éviter les redondances etc. (et le mettre ailleurs que sur Github :) )



exemples :





etc.


Je te trouve un peu dur. Beta.gouv fait déjà beaucoup de choses en open source.
Leur Github : https://github.com/betagouv (385 repo !)
Leur site avec tous les projets : https://beta.gouv.fr/ (même si pas tous open source)


zlamouche

Je te trouve un peu dur. Beta.gouv fait déjà beaucoup de choses en open source.
Leur Github : https://github.com/betagouv (385 repo !)
Leur site avec tous les projets : https://beta.gouv.fr/ (même si pas tous open source)


Là on ne parle pas d’Etalab, beta.gouv et consorts mais des autres.
Et le constat n’est pas très reluisant.


La différence avec le cas général c’est qu’une administration a le devoir de réaliser des appels d’offres, c’est la logique des marchés publics.



La réponse globale à cet appel ne peut donc pas systématiquement consister en des logiciels libres car il faudrait restreindre l’accès au marché a priori : ce serait du favoritisme.
D’autre part, la licence peut être modifiée par contrat. Ce qui explique pourquoi l’accès au code source peut lui être rendu public mais il n’est pas nécessairement issu d’un logiciel libre.
Un logiciel libre peut aussi être tenu secret selon le degré de liberté souhaité par l’administration, on aura pas l’OS du rafale sur github par exemple, même si il était “libre”. :ouioui:



qu’on soit en capacité de rémunérer bien les garçons qui nous rejoignent




“Les garçons”, c’est choquant de lire ça en 2021. S’il oublie la moitié de la population sur Terre, ça ne facilite pas le recrutement.
Pour rappel, les anglo-saxons sont en avance sur nous avec des initiatives telles que Girls who code
Ca arrive tout doucement en France, mais visiblement pas à l’initiative de M. Michon.


MERCI, j’allais écrire la même chose


Niveau salaires, le prové peut payer à minima 2 fois, voire 3 ou 4 fois mieux que le public. Il n’y a pas match …



qu’on soit en capacité de rémunérer bien les garçons




Sexiste et maternaliste, on n’est pas sorti de l’auberge :cartonrouge:



romainsromain a dit:


Moi je suis informaticien à la DGFIP, c’est relativement bien payé ( par rapport au reste de la fonction publique … ) .




La DGFIP c’est la meilleure administration pour les revenus sur les postes informatiques :chinois:




( et arrêter de mettre des chefs qui n’y connaissent strictement rien … un CTO sans connaissances de base ca ferait rigoler dans le privé … )




Tant que ce seront des membres de direction et des RH qui ne comprennent absolument rien dès que l’on sort de leur domaine de compétences (souvent assez limité), ce n’est pas prêt de changer malheureusement…


Vous oubliez souvent dans les salaires du public la sécurité de l’emploi voir l’emploi à vie… Ça ouvre les portes à la facilitation de la location immobilière et à l’accès au crédit… Ça ne fait pas tout c’est vrai mais ça a une certaine valeur qui n’est jamais comptabilisée.


Comme ça a été dit, les domaines (comme l’info) recherche des profils. Mais le niveau d’étude aide aussi. La sécurité de l’emploi est une garantie pour certaines personnes. Mais à partir d’un BAC+8 (en sciences [math, physique, bio…]), je connais personne qui, dans le privé, a été inquiétée par ces conditions de pertes d’emploi. Alors que des doctorants ou post-doc, c’était beaucoup plus précaire (tant que l’on obtient pas le sésame du poste permanent).



(quote:1912290:Idiogène)
La réponse globale à cet appel ne peut donc pas systématiquement consister en des logiciels libres car il faudrait restreindre l’accès au marché a priori : ce serait du favoritisme.




Et si dans le cahier des charges tu mets comme exigences un code auditable et réutisable par tous sans préinscription??
Le logiciel libre ce n’est du juridique sur un bien immatérielle (le code). L’État a le droit de dire si il préfère l’achat/propriété du code à une location, non??



(reply:1912290:Idiogène)




Non, imposer un modèle économique libre dans un appel d’offres n’est PAS du favoritisme. Quand l’État achète des voitures, les chauffeurs de taxis ne crient pas au favoritisme. C’est juste une différence de modèle économique, entre “achat” et “location”. Tout le monde peut concourir à l’appel d’offres, même Microsoft, pour autant que les répondants fournissent leur code sous licence libre (et facturent donc en conséquence).



Pour info : cela à déjà été jugé conforme au code des marchés publics.


De plus Idiogène apporte à la fois le “pseudo” problème et sa solution dans son même commentaire : il suffit de ne pas en faire une cause de choix de l’acteur mais de conclusion du contrat ; code source sous licence de type open source voire libre.


Décision en lien ? Source ? Jurisprudence ?



Rien n’empêche de spécifier un ou des droits voisins. C’est contestable mais pas illégal.
Et le contrat définitif peut aussi par suite dire le quoi du comment.



Indirectement tous les untels suceptibles de crier au favoritisme ne répondront pas (pas rentable), laissant nos PME faire commerce de leurs forks + honoraires le tout à partir de licences libres ou open ou CC.
C’est d’ailleurs moins cher et fiable que de laisser Michon (le cousin fonctionnaire de Michu) livré à lui-même face au dernier windows et ses maj tandis que Fleur attend son tampon à l’acceuil. :ouioui:



romainsromain a dit:


Et l’open source ils ne le voient que comme “je prends” .. jamais on nous laissera contribuer à des projets open source … C’est surtout un énorme changement de mentalité qui est nécessaire dans la FP … ( et arrêter de mettre des chefs qui n’y connaissent strictement rien … un CTO sans connaissances de base ca ferait rigoler dans le privé … )




Je te rassure c’est comme ça dans l’immense majorité du privé aussi. Le noyau Linux développé par des centaines d’ingénieurs de différentes entreprises est grosso modo une exception. Jamais un employeur (même les plus ouverts) ne m’aurait laissé du temps pour contribuer à de l’open source non maison. Alors, personne ne m’interdirait de faire une PR sur un bug que j’ai rencontré. Mais jamais on ne m’allouerait du temps pour ça.



ashmot a dit:


Vous oubliez souvent dans les salaires du public la sécurité de l’emploi voir l’emploi à vie… Ça ouvre les portes à la facilitation de la location immobilière et à l’accès au crédit… Ça ne fait pas tout c’est vrai mais ça a une certaine valeur qui n’est jamais comptabilisée.




LOL, l’accès au crédit ? OK, tu as la sécurité de l’emploi, mais quand ton salaire est bas, les 33% max d’endettement ne te permettent pas d’aller bien loin… donc c’est tout aussi mort ou presque pour acheter.



ashmot a dit:


Vous oubliez souvent dans les salaires du public la sécurité de l’emploi voir l’emploi à vie… Ça ouvre les portes à la facilitation de la location immobilière et à l’accès au crédit… Ça ne fait pas tout c’est vrai mais ça a une certaine valeur qui n’est jamais comptabilisée.




Fonction publique ≠ fonctionnaire. En tout cas, dans la recherche publique, les ingénieurs sont souvent des CDDs. Pas mal d’enseignants et de chercheurs aussi.



Après, certes, si on parvient à devenir fonctionnaire (après des années de CDD), la sécurité de l’emploi est cool. Mais en informatique, la sécurité de l’emploi n’est pas tellement un problème. Disons que ce seul avantage, en balance du salaire pas terrible et de la bureaucratie kafkaïenne, ça ne suffit pas à attirer des candidats.






Et petit détail sur le logement: si on parvient à devenir fonctionnaire, les emmerdes ne sont pas finies. Les fonctionnaires stagiaires (moins d’un an d’ancienneté) ne sont pas éligibles à la Garantie des Loyers Impayés. Donc on se fait jeter, aux yeux de pas mal de proprios ont est comme des chômeurs. Pour un locataire, il vaut littéralement mieux être en CDD que fonctionnaire stagiaire. Pas de GLI -> pas de logement. Bon OK, fonctionnaire stagiaire, ça dure juste 1 an, mais c’est 1 an de galère en + après les années de CDD.



Et à la fin, si on prévoit d’acheter, je ne suis pas sûr que ça soit plus avantageux dans le public, où on devient fonctionnaire tard avec un petit salaire, que dans le privé, où on peut avoir un CDI très tôt avec un meilleur salaire. Du moins en informatique.


C’est mieux que d’avoir ni l’un ni l’autre… La sécurité de l’emploi c’est quand même pas négligeable dans certains secteurs… Et ça a aussi des effets pervers parfois en gardant des tire-au-flac ou des mauvais, ce qui a malheureusement tendance à largement dévaloriser le travail des personnes assidues et sérieuses.


Pour ma part, je suis aussi titulaire mais au ministère de l’agriculture. Je peut te dire que l’emploi a vie ne compense pas tous. Au bout de 11 ans je suis a 1900¢ net Et en fin de carrière je serais a 2300. En plus du salaire merdique tu dois bosser avec tu matos hors d’âge {7 a 13 ans et 10 ans en moyenne}. Sans parler de tes supérieurs qui ne comprennent rien et te mette des bâtons dans les roux quand tu essai d’avancer.



DayWalker a dit:


LOL, l’accès au crédit ? OK, tu as la sécurité de l’emploi, mais quand ton salaire est bas, les 33% max d’endettement ne te permettent pas d’aller bien loin… donc c’est tout aussi mort ou presque pour acheter.




Si tu vas par là, avoir un bon salaire dans le privé et te retrouver du jour au lendemain avec un crédit à finir de payer avec les allocations chromage n’est pas plus enviable.


“la France fait déjà figure d’exemple” - Parle à ma main :




  • des milliards dépensés chez les GAFAM. Trois miettes pour soutenir le monde du Libre.

  • éducation nationale vendue à microsoft sous flamby 1er, à coup de partenariats sans appels d’offres.

  • tablettes windows distribuées chez les lycéens, alors que cet OS est inutile et dangereux, et que GNU/Linux pourrait et devrait être enseigné en masse dès le collège.

  • absence des logiciels libres et open source courants en post bac, dont LibreOffice en particulier, favorisant encore plus la suite de microsoft, le tout sans raison valable

  • protection du cheval de Troie solidatech qui mine les associatifs et les détourne des logiciels libres et gratuits, avec des dirigeants sans culture info, écoutant les sous-marins des GAFAM et les gens qui croient savoir

  • passe nazitaire empêchant désormais les associations libristes de se réunir normalement, car contrairement aux moutons/légumes sur canapé, certains français ont encore un cerveau et un esprit critique dans ce pays !



J’arrête là. Les promesses n’engagent toujours que les imbéciles qui y croient.



On a eu droit, hier soir à la télé, à un exercice d’auto-satisfaction ubuesque de plus. Je n’en ai vu que des extraits sur le web. Mais comment peut-on rester devant son téléviseur à écouter les aneries d’un tel pitre, qui ose encore aller à Colombey-les-deux-églises, cracher sur la tombe du Général ?


Chez nous ils attendent avec impatience que bleu propose ses offres pour pouvoir passer sur m365 pour la suite office et teams…



choukky a dit:


Si tu vas par là, avoir un bon salaire dans le privé et te retrouver du jour au lendemain avec un crédit à finir de payer avec les allocations chromage n’est pas plus enviable.




Possible, mais au moins, tu passes pas pour “pas assez riche” quand tu veux emprunter à la banque, qui, elle, mesure le risque encouru. D’ailleurs, l’assurance du crédit sert aussi à prévenir les soucis en cas de perte d’emploi, donc il se passe pas mal de temps avant d’être dans la grosse mouise, encore plus si tu as accéléré tes remboursements pendant que tu gagnais “bien” ta vie et que tu en avais la possibilité, puisque ce qui compte, c’est la durée initiale du crédit.


Si tu trouve que tu gagnes pas assez, saute le pas et va dans le privé.
Mon frangin est flic et il me rabat les oreilles qu’il n’est pas bien payé mais au final il se trouve bien dans le fonctionnariat et n’est pas prêt d’en partir.
A l’époque où il faisait des déplacements, l’état lui donnait une prime de déplacement équivalente à ce que je touchais, sauf que moi je payais la bouffe, le logement et le blanchissage avec pendant que lui était logé nourrit et trouvait à se plaindre.



Le monde ne tourne pas autour du milieu informatique.
En ce moment, la conjoncture vous est favorable, tant mieux pour vous.



choukky a dit:


Si tu vas par là, avoir un bon salaire dans le privé et te retrouver du jour au lendemain avec un crédit à finir de payer avec les allocations chromage n’est pas plus enviable.




Dans l’informatique, en ce moment (et, on est d’accord, je ne fais pas de prédiction sur le futur, même si ça m’a l’air parti pour durer), faut y aller fort pour rester longtemps au chômage. Y’a qu’à se baisser pour chopper un poste “alimentaire” en SSII. C’est sûr que c’est moins simple de trouver une boite qui te donne envie de rester, mais ça reste faisable. Et ton crédit sera payé.



Et depuis la montée en force du télétravail, t’as même plus besoin d’habiter en ville.


Dans les écoles de comm les étudiants sont formés avec la suite Adobe et uniquement le CMS Wordpress, dans d’autres université ils fournissent gratuitement des licences Microsoft, d’apprendre sur du matos CISCO. En fonction de l’age c’est plus moins facile de s’adapter à d’autres logiciels, quand j’en voie certains qui proche de la retraite ne veulent pas entendre parler de Windows 10 et d’autres qui ont leurs habitudes


L’état ne définit pas le programme.
Là ce sont les enseignants qui décident… (avec ou sans graissage de papatte :ouioui: )


Je suis resté avec l’idée que lors du passage du public au privé, si on a pas cotisé un certain nombre d’années à la retraite, tout ce qui as été cotisé est perdu ?



(reply:1912413:Idiogène)




Section 5.6.2 du bouquin “Droit des Logiciels” :
Arrêt 1222010 de la Cour constitutionnelle italienne.
Aux US, decision Wallace vs. IBM, 2006.
En France, décision partielle, arrêt CE no 350431, “Lillie”, sur la fourniture de prestations autour d’un logiciel libre déjà installé.



imrage a dit:


[..] des bâtons dans les roux […]




Ah ? Et ils se font pas arrêter ? Je ne savais pas que ce genre de pratique avait encore lieu en France…


Les roux echappent à ces traitements horribles par l’intercession de leur ange gardien, Oliver.
Car l’ange Oliver protège les roux…



BlackLightning a dit:


40h/semaine, quand on a fait un doctorant et des post-docs en France, c’est tranquille, non ? :D




vous avez mal lu ^^ 40h c’est maintenant dans le privé ^^ en doctorat/postdoct j’étais plutot à 50. (et meme souvent plus en 4eme année de doctorat :s )


J’avais bien lu, mais j’ai très mal retranscrit “ma blague” qui aurait du être plus dans le : “40h/semaine dans le privé ? Mais vous en aviez fait 50h/semaine en doctorat/postdoc, donc c’est tranquille maintenant.”


BlackLightning

J’avais bien lu, mais j’ai très mal retranscrit “ma blague” qui aurait du être plus dans le : “40h/semaine dans le privé ? Mais vous en aviez fait 50h/semaine en doctorat/postdoc, donc c’est tranquille maintenant.”


ah oui alors je confirme ^^, oui c’est tranquille et pire que ça, j’ai mes week end, mes soirées et jour férié.



Le tout pour un meilleur salaire.



Et le comble c’est que c’est l’état qui paye (alors quand postdoc c’était une fondation). vive le CIR et le crédit jeune chercheur



fp a dit:


Non, imposer un modèle économique libre dans un appel d’offres n’est PAS du favoritisme. Quand l’État achète des voitures, les chauffeurs de taxis ne crient pas au favoritisme. C’est juste une différence de modèle économique, entre “achat” et “location”. Tout le monde peut concourir à l’appel d’offres, même Microsoft, pour autant que les répondants fournissent leur code sous licence libre (et facturent donc en conséquence).



Pour info : cela à déjà été jugé conforme au code des marchés publics.




Pour cela, il faut bien spécifier s’il s’agit de logiciel complet déjà existant et qui nécessite une licence ou un logiciel développé sur mesure pour la fonction publique voire un mixte des deux.



Le marché est encadré, mais les spécifications de l’appel d’offre peut imposer la plateforme, l’outillage, les langages ou les progiciels utilisés.



Le problème, le plus souvent, étant que les personnes en charge des appels d’offre n’ont qu’une compétence limitée dans le domaine informatique et favorisent l’achat sur étagère plutôt que de s’appuyer sur les compétences de ses équipes de terrain en interne.



-



sephirostoy a dit:


1800€ net / mois c’est que je gagnais ma première année dans le privé avec un niveau ingénieur. Ça ne me choque pas plus que ça.




C’est 1800€/mois maintenant, mais après mes études il y a 12 ans :phiphi: , j’étais à 1500€/mois avec un niveau bac+8. Et en CDD hein, pas fonctionnaire. Attention, je dis pas que c’est le bagne, surtout hors Île-de-France. Mais si l’État veut “attirer les nouveaux talents”, dans un domaine où le privé embauche aussi, ça va être difficile avec des CDDs à 1800€/mois.




odoc a dit:


vous avez mal lu ^^ 40h c’est maintenant dans le privé ^^ en doctorat/postdoct j’étais plutot à 50. (et meme souvent plus en 4eme année de doctorat :s )




Holala, la fin de doctorat et les post-docs… Certaines semaines à 70h. Des fois j’atteignais les 35h dès le mercredi matin. Heureusement qu’il y avait aussi des semaines plus cool.


Pour ce qui est de la DGFIP :



On a un super salaire pour du public en informatique ( en tant que cadre A, j’ai commencé à 2600€ par mois, maintenant je suis a 3000€/mois je peux finir ma carrière à 4000€). Le matériel est top ( on a des pc portables lenovo ryzen 5 avec 16 go de ram et un ssd donc pas à plaindre ).



le seul problème c’est que l’informatique dans la FP c’est “tu es affecté à telle poste donc tu feras ça”. Tu as des compétences en plus ? tu sais faire des choses qui aide en local ? on va te laisser faire, tu seras encouragé, tu peux monter rapidement des solutions innovantes et en général, la hiérarchie locale va te laisser faire tant que ca reste dans le cadre de ton lieu d’affectation.



Mais des que tu produis quelque chose de pas mal, ou tu veux voir plus grand, tu vas te prendre très vite un mur :



“Votre développement ne respecte pas nos normes de dev”, “Quoi une api en RUST ? ca ne fait pas partie de notre matrice technologique…” bref, on va te casser très vite ton envie …



Et aussi un exemple tout simple : les mutations …



Prenons un jeune talent du privé, il a 2 choix pour rejoindre chez nous :




  • Un concours ( ou tu te tapes 1 ans à toulouse en formation loin de ta famille), ou ensuite tu es affecté à l’ancienneté ( qui est reprise en fonction de ton expérience passée ). Donc avec un jeune, il va finir très surement en région parisienne ( mais surement pas près de chez lui si il vient d’ailleurs ). ==> Faut être motivé, moi j’ai mis 5 ans avant de pouvoir rejoindre à nouveau le nord …



  • Contractuel : des CDD payés au rabais pour les mêmes postes que nous ( CDD de 3 ans à 1800€/mois versus mon salaire au dessus … ) Et ca tourne en permanence, donc on ne garde aucune compétence sur ces postes




choukky a dit:


Le monde ne tourne pas autour du milieu informatique. En ce moment, la conjoncture vous est favorable, tant mieux pour vous.




Nous sommes d’accord. Sauf que c’est le sujet de l’article, dont une partie entière est au sujet de la galère que c’est pour l’état de recruter des informaticiens.



Et si l’état galère c’est justement parce que la conjoncture est bonne pour les informaticiens, et qu’il n’arrive pas à s’aligner sur le privé.



chichillus a dit:


Holala, la fin de doctorat et les post-docs… Certaines semaines à 70h. Des fois j’atteignais les 35h dès le mercredi matin. Heureusement qu’il y avait aussi des semaines plus cool.




C’était la bonne époque, Les WE au labo aussi :mdr:



choukky a dit:


Si tu trouve que tu gagnes pas assez, saute le pas et va dans le privé.




Ce n’est pas forcément aussi simple.
Au bout de plusieurs années, je commence enfin à avoir un traitement qu’on peut qualifier d’à peu près correct. Je gagnerais probablement plus dans le privé, si j’arrivais à valider un diplôme informatique (systématiquement demandé, même si tu as les compétences sans… Merci la débilité francaise où un diplôme compte plus que l’expérience). Mais après avoir subi plusieurs années de chômage, clairement ca me ferait peur d’y retourner. Et c’est clairement la raison qui m’empêche de démissionner, alors que je n’ai qu’une envie, changer d’administration.




romainsromain a dit:


Prenons un jeune talent du privé, il a 2 choix pour rejoindre chez nous :




  • Un concours ( ou tu te tapes 1 ans à toulouse en formation loin de ta famille), ou ensuite tu es affecté à l’ancienneté ( qui est reprise en fonction de ton expérience passée ). Donc avec un jeune, il va finir très surement en région parisienne ( mais surement pas près de chez lui si il vient d’ailleurs ). ==> Faut être motivé, moi j’ai mis 5 ans avant de pouvoir rejoindre à nouveau le nord …




Sur ce point j’ai eu énormément de chance, je suis revenu chez moi après moins de 2 ans sur Paris :chinois:


Une des possibilités qui peuvent s’offrir à toi pour le privé si jamais, c’est le freelancing. Perso j’ai sauté le pas après une décennie en SSII et je ne le regrette pas.



Le portage salarial permet de ne pas avoir à se prendre la tête avec la gestion d’entreprise. Derrière on met à profit son savoir faire chez un client et dans le cas présent la culture du diplôme s’évapore (et je suis bien placé pour le savoir).



Après tout dépend du type de poste visé.


ça dépend des boites je dirais concernant les diplômes, il y a des boites ou ils ne jurent que par le diplôme de certaines écoles, et on se retrouve avec des personnes incapables de prendre une initiative, ou gérer un problème qu’ils n’ont jamais rencontré et qui viennent te voir toutes les 10 min pour une action…
Et dans certaines boite, on privilégie les compétences, mais surtout la capacité à faire face à des situations jamais rencontrées, la prise d’initiative, la motivation à apprendre de nouvelles choses.
Les diplômes ne sont pas spécialement pris en compte.



pour avoir vu les 2, la 2eme s’en sort beaucoup mieux niveau recrutement ^^



SebGF a dit:


Une des possibilités qui peuvent s’offrir à toi pour le privé si jamais, c’est le freelancing. Perso j’ai sauté le pas après une décennie en SSII et je ne le regrette pas.



Le portage salarial permet de ne pas avoir à se prendre la tête avec la gestion d’entreprise. Derrière on met à profit son savoir faire chez un client et dans le cas présent la culture du diplôme s’évapore (et je suis bien placé pour le savoir).



Après tout dépend du type de poste visé.




Pour faire de la gestion de parc / administration réseau / assistance aux utilisateurs, je ne suis pas sûr qu’il y a beaucoup de demande en ESN, qui aura du mal à justifier les coûts auprès des clients (je ne suis ni ingé ni développeur)…




eglyn a dit:


ça dépend des boites je dirais concernant les diplômes, il y a des boites ou ils ne jurent que par le diplôme de certaines écoles, et on se retrouve avec des personnes incapables de prendre une initiative, ou gérer un problème qu’ils n’ont jamais rencontré et qui viennent te voir toutes les 10 min pour une action… Et dans certaines boite, on privilégie les compétences, mais surtout la capacité à faire face à des situations jamais rencontrées, la prise d’initiative, la motivation à apprendre de nouvelles choses. Les diplômes ne sont pas spécialement pris en compte.



pour avoir vu les 2, la 2eme s’en sort beaucoup mieux niveau recrutement ^^




Ca je n’en doute pas, mais je ne suis encore jamais tombé dessus jusqu’à présent :chinois:


Ce genre de poste est sous traité chez la majorité des grands comptes où je suis passé. Ca a même été ma première mission en début de carrière il y a une quinzaine d’années :D



Pour le coup, le support de proximité c’est même l’un des rares postes externalisés à ne pas pouvoir être délocalisé à l’autre bout du monde. Là où tout ce qui est pilotage d’exploitation et support N1, voire admin N2, a tendance à finir en Europe de l’Est, ou au Maghreb quand c’est pas un Inde voire Vietnam. Dans le cas de l’Admin N2, ça revient vite avec du prestataire local quand le client se rend compte que c’est inefficace à en mourir.



Patch a dit:


Ce n’est pas forcément aussi simple. Au bout de plusieurs années, je commence enfin à avoir un traitement qu’on peut qualifier d’à peu près correct. Je gagnerais probablement plus dans le privé, si j’arrivais à valider un diplôme informatique (systématiquement demandé, même si tu as les compétences sans… Merci la débilité francaise où un diplôme compte plus que l’expérience). Mais après avoir subi plusieurs années de chômage, clairement ca me ferait peur d’y retourner. Et c’est clairement la raison qui m’empêche de démissionner, alors que je n’ai qu’une envie, changer d’administration.




As-tu pensé à la VAE pour ton diplôme ?



deathscythe0666 a dit:


As-tu pensé à la VAE pour ton diplôme ?




CPF vidé pour une autre formation, donc pas de prise en charge employeur avant un certain temps :D
Je prépare un budget pour voir avec le CNED ou le CNAM si je peux avoir une formation diplômante intéressante pour moi, dans le pire des cas même si ca ne fonctionne pas, ca me permettra d’apprendre des choses.



Patch a dit:


Je prépare un budget pour voir avec le CNED ou le CNAM si je peux avoir une formation diplômante intéressante pour moi, dans le pire des cas même si ca ne fonctionne pas, ca me permettra d’apprendre des choses.




Effectivement, c’est aussi une solution intéressante, le CNAM en cours du soir, ça marche bien.


+1 cnam en cours du soir c’est hard mais pas mal (j’ai abandonné suite à changement de job, et plus jamais repris :-()


pour y avoir travaié pendant 4 ou 5 ans, on s’entetait avec des solutions open sources snas les connaissances necessaire pour ce qui etait …. déploiement d’open office à l’epoque, et full rollback ensuite: les gens n’avaient pas adopté, et talon d’achille : ca ne gere pas les macros ni les tableaux croisés dynamique, (du coup il y en a plein qui sont apparu comme par magie”)
apres migrer le serveur telephonique sur un ipbx libre aussi…. (truc qui vagottait à tire la rigot, et fallait tjrs bidouiller dessus)
tout ça sur le dos “on va faire des économie de licences…..” bref, sachant qu’une licence open eduction ct peanuts (on y avait droit)



c’était il y a 15 ans ^^
entre temps j’ai quitté pour le privé (et je ne parle pas de paye, catégorié B à 1.1 smic)



(reply:1912415:Idiogène)
Faculté de Pharmacie de Lille, il y a 10-15 ans, on avait des cours de bureautique avec LibreOffice (ou OpenOffice je me souviens plus).
Nos profs d’informatique mettaient un point d’honneur à nous apprendre le fonctionnement et les principes d’un traitement de texte pour être capable de passer d’un logiciel à un autre.



Le libre peut apporter beaucoup plus avec le code source mais pas à ce niveau de lecture.



Le problème se regarde moins par l’interprétation des manips que par celui qui les groupe dans un environnement qu’il contrôle afin de contrôler l’usage et par suite, d’agir sur l’interprétation des manips (typiquement en forçant l’usage d’un cloud ou en pratiquant la logique des plug-in payants).



La bureautique n’est pas suffisament complexe pour induire une méthode privilégiée très favorable en termes de dépendance au bénéfice de l’éditeur je pense.
Sur des logiciels d’images vectorielles ou de 3D c’est bien plus difficile de décortiquer les fonctions sans passer par du code ou du hack sinon c’est la doc, le sponsoring ou les formations poussées par l’éditeur. Et il y a déjà moins de choix libre ou open source de ce côté des apps. D’où que sans graissage de papatte ça passerait pas les appels d’offre.


La première version de LibreOffice est sortie en 2011…



https://fr.m.wikipedia.org/wiki/LibreOffice


Soriatane

La première version de LibreOffice est sortie en 2011…



https://fr.m.wikipedia.org/wiki/LibreOffice


C’est bien pour ça que j’ai précisé entre parenthèse que je n’étais plus sûr … :phiphi:



deathscythe0666 a dit:


Effectivement, c’est aussi une solution intéressante, le CNAM en cours du soir, ça marche bien.




Le CNED aussi peut être intéressant, si on a envie de se remettre aux cours plus classiques.




Corleone57 a dit:




Ah c’est clair c’est du costaud. Mais si tu arrives à t’accrocher, ca donne un excellent niveau dans les matières concernées :chinois:
(Il y a qques années sur une formation j’ai réussi à valider 5 UE sur 6… La 6eme (qui portait sur la compression des fichiers zip ou équivalents), je n’y ai absolument rien compris :transpi: )


Parallèlement à ça, il y a également https://communs.numerique.gouv.fr/ qui a ouvert mercredi. Et notamment ça: https://communs.numerique.gouv.fr/communs/



SebGF a dit:


Ce genre de poste est sous traité chez la majorité des grands comptes où je suis passé. Ca a même été ma première mission en début de carrière il y a une quinzaine d’années :D



Pour le coup, le support de proximité c’est même l’un des rares postes externalisés à ne pas pouvoir être délocalisé à l’autre bout du monde. Là où tout ce qui est pilotage d’exploitation et support N1, voire admin N2, a tendance à finir en Europe de l’Est, ou au Maghreb quand c’est pas un Inde voire Vietnam. Dans le cas de l’Admin N2, ça revient vite avec du prestataire local quand le client se rend compte que c’est inefficace à en mourir.




Je n’aurais pas pensé que l’externalisation soit aussi courante sur ce genre de postes, surtout vu le coût que ca implique…
Pour le nearshore/offshore, l’efficacité est au niveau du prix payé :D


Le degré d’externalisation reste variable, mais les plus extrêmes que j’ai pu voir n’avaient plus que du manager en interne et tout le reste c’était du presta.



C’est typique des DSI qui croient encore que l’IT n’est qu’un centre de coût.



chichillus a dit:



Holala, la fin de doctorat et les post-docs… Certaines semaines à 70h. Des fois j’atteignais les 35h dès le mercredi matin. Heureusement qu’il y avait aussi des semaines plus cool.




oui j’ai fait aussi, après perso j’adorais mon taf surtout en postdoc où javais des moyens incroyable et en bio avec de l’argent on fait de sacré manip.



Ce qui m’a tuer c’est de faire tout ça pour rien : au bout de 3ans on coute trop chère (donc faut accepter une diminution de salaire sinon on perd le taf), au bout de 6 on n’a plus le droit de travailler pour le meme ministère. et en bio la moyenne d’embauche c’est 36-38ans, le tout pour un salaire minable.



Lors de mon passage dans le privé, je suis resté 2 mois au chomage, c’est une entreprise qui m’a démarché (en fait plusieurs) et j’ai pu donner mes conditions de salaire.



Faire des heures, perso ça me dérange pas (je suis en startup donc je suis pas du tout à 35h), mais quand c’est pour rien, là par contre ça me pose un problème. et le public c’est ça. Mon ancien chef vient d’ailleurs de me demander du taf pour analyser des données (gratuitement et pour le lendemain….), ma réponse fut salée


C’est terrible tout de même à quel point j’ai l’impression d’entendre à peu près le même constat
de toutes les personnes ayant travaillé dans le public, quelque soit le statut juridique et le domaine d’activité : salaire insatisfaisant par rapport aux qualifications et (souvent) coût de la vie surtout quand on prend en compte les perspectives d’évolution, prises d’initiative au mieux tolérées au pire étouffées, zéro vision de plan à long terme pour renforcer et exploiter les compétences…



QUelqu’un a-t-il une idée de comment on pourrait, au moins peu à peu, changer de dynamique ?



Jamais trop compris le portage salarial, quelle est la différence avec a) sous-traitance classique et b) être missionné au forfait en tant que salarié classique ?
Vraie question, je suis retourné voir vite fait une description mais ça veut pas s’éclaircir… xd


Citan666

C’est terrible tout de même à quel point j’ai l’impression d’entendre à peu près le même constat
de toutes les personnes ayant travaillé dans le public, quelque soit le statut juridique et le domaine d’activité : salaire insatisfaisant par rapport aux qualifications et (souvent) coût de la vie surtout quand on prend en compte les perspectives d’évolution, prises d’initiative au mieux tolérées au pire étouffées, zéro vision de plan à long terme pour renforcer et exploiter les compétences…



QUelqu’un a-t-il une idée de comment on pourrait, au moins peu à peu, changer de dynamique ?



Jamais trop compris le portage salarial, quelle est la différence avec a) sous-traitance classique et b) être missionné au forfait en tant que salarié classique ?
Vraie question, je suis retourné voir vite fait une description mais ça veut pas s’éclaircir… xd


Pour faire simple, par rapport à ma situation personnelle, le portage salarial permet d’éviter d’avoir à monter sa propre structure avec une société qui s’occupe de tout ce dont un employeur s’occupe en temps normal (cotisations sociales, gestion RH, comptabilité, etc). Tel que je le conçois, j’achète ma tranquillité avec une entreprise qui s’occupe de l’administratif pur et je peux me concentrer sur mon taff.



Ce qui fait une petite cascade de prestations entre :




  1. Ma prestation est facturée au client par la société de portage commercial (un peu obligé car les grands comptes ont tendance à référencer leurs fournisseurs, certaines petites sociétés ou des indeps se voient obligés de passer par des SSII, perso je passe par une société de portage commercial elle-même référencée pour éviter ça car la comm’ d’une SSII est trop élevée)

  2. Le porteur d’affaire prend sa comm au passage (dans mon cas, réduite car j’ai apporté moi-même mes missions)

  3. La société de portage salarial récupère mon chiffre d’affaire et prend sa comm au passage

  4. La société de portage salarial verse les charges patronales et me reverse mon salaire brut

  5. Le reste est comme du salariat classique avec l’assurance maladie et le chômage en cas de perte d’activité, ce qui est un peu plus rassurant pour démarrer



La différence principale est qu’un jour travaillé (facturé) = un jour payé, pas de RTT, les congés payés me sont versés directement (charge à moi de mettre de côté pour mes vacances, si je pars 2 semaines c’est 50% de CA en moins sur le mois). Côté frais, ça varie selon la société de portage salarial, certaines acceptant les frais de fonctionnement du porté (abo tél, etc), d’autres n’acceptant que ce qui est refacturable au client.



Du point de vue du client, c’est la même chose que recruter n’importe quel prestataire depuis une SSII car il contractualise avec la société de portage commercial (qui possède un contrat cadre en général). Ayant apporté moi-même mes missions, j’ai une réduc sur la commission du porteur d’affaire. Je ne saurais pas expliquer comment ça marche si le porté salarial ne passe pas via un porteur d’affaires, je n’ai pas d’expérience sur le sujet pour la raison évoquée précédemment.



D’un point de vue salaire, le portage salarial ayant un minimum légal, en gros tu as un salaire de base qui s’appuie dessus (2900€ brut mensuels si je me rappelle bien), et celui-ci possède une part variable en fonction du chiffre d’affaires réalisé. Ce qui implique un revenu en dent de scies (en février on travaille moins, en mai aussi quand les jours fériés sont en semaine), mais certaines sociétés de portage salarial peuvent lisser les revenus moyennant une comm’ plus élevée.



J’espère que ce retour d’expérience t’éclaireras un peu plus. :chinois:


SebGF

Pour faire simple, par rapport à ma situation personnelle, le portage salarial permet d’éviter d’avoir à monter sa propre structure avec une société qui s’occupe de tout ce dont un employeur s’occupe en temps normal (cotisations sociales, gestion RH, comptabilité, etc). Tel que je le conçois, j’achète ma tranquillité avec une entreprise qui s’occupe de l’administratif pur et je peux me concentrer sur mon taff.



Ce qui fait une petite cascade de prestations entre :




  1. Ma prestation est facturée au client par la société de portage commercial (un peu obligé car les grands comptes ont tendance à référencer leurs fournisseurs, certaines petites sociétés ou des indeps se voient obligés de passer par des SSII, perso je passe par une société de portage commercial elle-même référencée pour éviter ça car la comm’ d’une SSII est trop élevée)

  2. Le porteur d’affaire prend sa comm au passage (dans mon cas, réduite car j’ai apporté moi-même mes missions)

  3. La société de portage salarial récupère mon chiffre d’affaire et prend sa comm au passage

  4. La société de portage salarial verse les charges patronales et me reverse mon salaire brut

  5. Le reste est comme du salariat classique avec l’assurance maladie et le chômage en cas de perte d’activité, ce qui est un peu plus rassurant pour démarrer



La différence principale est qu’un jour travaillé (facturé) = un jour payé, pas de RTT, les congés payés me sont versés directement (charge à moi de mettre de côté pour mes vacances, si je pars 2 semaines c’est 50% de CA en moins sur le mois). Côté frais, ça varie selon la société de portage salarial, certaines acceptant les frais de fonctionnement du porté (abo tél, etc), d’autres n’acceptant que ce qui est refacturable au client.



Du point de vue du client, c’est la même chose que recruter n’importe quel prestataire depuis une SSII car il contractualise avec la société de portage commercial (qui possède un contrat cadre en général). Ayant apporté moi-même mes missions, j’ai une réduc sur la commission du porteur d’affaire. Je ne saurais pas expliquer comment ça marche si le porté salarial ne passe pas via un porteur d’affaires, je n’ai pas d’expérience sur le sujet pour la raison évoquée précédemment.



D’un point de vue salaire, le portage salarial ayant un minimum légal, en gros tu as un salaire de base qui s’appuie dessus (2900€ brut mensuels si je me rappelle bien), et celui-ci possède une part variable en fonction du chiffre d’affaires réalisé. Ce qui implique un revenu en dent de scies (en février on travaille moins, en mai aussi quand les jours fériés sont en semaine), mais certaines sociétés de portage salarial peuvent lisser les revenus moyennant une comm’ plus élevée.



J’espère que ce retour d’expérience t’éclaireras un peu plus. :chinois:


Je te remercie beaucoup :smack: pour ce retour d’expérience. Ayant enfin fini mon CDD, je suis un peu entre deux eaux (l’année dernière j’avais la gniak, j’avais tellement la haine envers mes harceleurs que j’arrivais à me projeter dans l’utilisation de cette énergie négative de manière constructive. Comme ça c’est calmé un peu entretemps et que j’ai décompensé, paradoxalement là je suis plus dans le flou et la “motivation molle” xd).



Et notamment pas sûr d’avoir l’énergie de chercher moi-même les missions + assurer toute la gestion client classique en sus en montant ma boîte. D’où ma curiosité pour ce système. :)


Citan666

Je te remercie beaucoup :smack: pour ce retour d’expérience. Ayant enfin fini mon CDD, je suis un peu entre deux eaux (l’année dernière j’avais la gniak, j’avais tellement la haine envers mes harceleurs que j’arrivais à me projeter dans l’utilisation de cette énergie négative de manière constructive. Comme ça c’est calmé un peu entretemps et que j’ai décompensé, paradoxalement là je suis plus dans le flou et la “motivation molle” xd).



Et notamment pas sûr d’avoir l’énergie de chercher moi-même les missions + assurer toute la gestion client classique en sus en montant ma boîte. D’où ma curiosité pour ce système. :)


Mais de rien :chinois:



C’est clairement l’approche que je préfère car n’ayant pas de comptes à rendre à une SSII qui me voit comme de la marchandise, et donc pouvant me concentrer sur mon taff auprès du client, tout en bénéficiant d’un fonctionnement similaire où une entité gère l’administratif (dans mon cas, la comm salarial est à 6%, ce qui est négligeable).



Et pour le coup je prends beaucoup plus de plaisir à échanger régulièrement avec mon commercial puisque la relation est donnant-donnant et égalitaire. Accessoirement, quand on est freelance on représente la meilleure marque qui soit : soit-même. Ce qui motive à toujours s’améliorer :D


Citan666

C’est terrible tout de même à quel point j’ai l’impression d’entendre à peu près le même constat
de toutes les personnes ayant travaillé dans le public, quelque soit le statut juridique et le domaine d’activité : salaire insatisfaisant par rapport aux qualifications et (souvent) coût de la vie surtout quand on prend en compte les perspectives d’évolution, prises d’initiative au mieux tolérées au pire étouffées, zéro vision de plan à long terme pour renforcer et exploiter les compétences…



QUelqu’un a-t-il une idée de comment on pourrait, au moins peu à peu, changer de dynamique ?



Jamais trop compris le portage salarial, quelle est la différence avec a) sous-traitance classique et b) être missionné au forfait en tant que salarié classique ?
Vraie question, je suis retourné voir vite fait une description mais ça veut pas s’éclaircir… xd


j’ai durant ma thèse fait bcp de lobbying via une asso de doctorant national, le constat est simple : ça fait 20ans que c’est de pire en pire, certaine chose s’améliore un peu mais la balance va vers le pire.
Et quelque soit le gouvernement ça s’arrange pas (ce fut meme pire sous la gauche vu que Hollande a failli détruire le contrat doctoral, a diminué la rémunération des missions complémentaire des docteurs, en a supprimé d’autre et à fait une seconde loi d’autonomie pire que Sarko).



Bref à court terme le seul moyen d’améliorer le système c’est de le fuir. Ca améliorera rien mais ça évitera le burn out (perso j’ai testé, je conseille pas)



Et bcp de titulaire sont ravi de la situation : s’ils font parti des élus à avoir facilement des financements, ils ont en prime une main d’oeuvre corvéable et jetable (via l’obligation d’avoir un bon dossier). Preuve rapide : ça fait 1an que j’ai fini mon postdoc et la semaine dernière mon ancien chef m’écrit pour que je lui fasse un taf sur un jeu de donné, gratuitement et pour le lendemain.



Citan666 a dit:


QUelqu’un a-t-il une idée de comment on pourrait, au moins peu à peu, changer de dynamique ?




Un haut commissariat à la simplification administrative comme le propose Zemmour ? :troll:




SebGF a dit:


C’est clairement l’approche que je préfère car n’ayant pas de comptes à rendre à une SSII ESN qui me voit vend comme de la marchandise viande, […].




:-D



Citan666 a dit:


QUelqu’un a-t-il une idée de comment on pourrait, au moins peu à peu, changer de dynamique ?




Je propose de changer la mentalité des huiles (i.e., de ceux qui ne mettent pas un pied [dans mon cas, un labo] mais qui disent comment faire ton boulot parce qu’ils savent mieux que tout le monde).



Citan666 a dit:


QUelqu’un a-t-il une idée de comment on pourrait, au moins peu à peu, changer de dynamique ?




Mon ancien directeur il avait une machine sous windows 7, il ne voulait pas entendre parler de windows 10 donc il a gardé sa machine sous windows 7 jusqu’à son départ à la retraite. Quand ceux qui dirigent freinent le changement



sephirostoy a dit:


Problème : aucun gouvernement ni candidat à la présidentielle n’évoque le fait de revaloriser les salaires de la fonction publique. (disclaimer : je ne fais pas parti de la fonction publique).




Si, la FI en parle a minima, avec également un réel intérêt de longue pour les logiciels libres et une certaine souveraineté numérique. Y’a un livret thématique numérique sur le sujet. Ils sont assez proches de la quadrature du net aussi. Bref, ça les intéresse.


Fermer