La DGCCRF ordonne le déréférencement de Wish, la plateforme contre-attaque
Wish you were hear
Le 24 novembre 2021 à 15h14
8 min
Droit
Droit
C’est une première. Bercy active l’une des nouvelles mesures prévues par le Code de la consommation afin de s’attaquer à la plateforme Wish. La DGCCRF va ainsi réclamer le déréférencement du site de e-commerce des principaux moteurs et des magasins d’application « afin de protéger au mieux les consommateurs ».
Début 2020, six associations de consommateurs du Bureau européen des unions de consommateurs (BEUC) lançaient une campagne de vérifications sur des produits vendus sur les principales places de marché, dont eBay, AliExpress, Amazon et Wish. Au total, 165 produits sur les 250 achetés lors de ce test furent jugés dangereux.
« Entre fausses remises et produits dangereux, ce vendeur en ligne très prisé des jeunes multiplie les pratiques à la limite de la légalité ». Deux ans plus tôt déjà, l’UFC Que Choisir épinglait en ces termes Wish, plateforme américaine fondée par Piotr Szulczewski, un ancien de Google, et Danny Zhang, autrefois directeur chez AT&T.
La plateforme éditée par Contextlogic Inc. était également à l’index du rapport annuel de la DGCCRF (ou Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes). Les services de Bercy ont déjà transmis au procureur de la République les conclusions de ses investigations concernant plusieurs pratiques : des réductions calculées sur un prix de référence trompeur, de bruyantes mises en avant de produits non disponibles, quand ce n’est pas la présence de produits aux logos et signes distinctifs s’apparentant à ceux de marques déposées notoires…
Une injonction sans réponse satisfaisante
En 2020, une enquête spécifique était ouverte concernant la question de la sécurité des produits. « Dans le cadre d’une campagne de prélèvements de plus de 140 produits vendus sur Wish, pour la plupart importés, l’enquête a permis de révéler la mise en vente d’un grand nombre de produits non conformes et dangereux, avec des taux de dangerosité particulièrement élevés pour certaines familles de produits comme les jouets (95 % non conformes, dont 45% dangereux), les appareils électriques (95 % non conformes, dont 90% dangereux) et les bijoux fantaisie (62 % dangereux) », écrit la Répression des Fraudes.
Depuis, se sont multipliés des faits peu glorieux. Ainsi, « il a été constaté que Wish n’effectuait pas les retraits et les rappels de produits de manière satisfaisante, comme elle en a pourtant l’obligation au titre de son statut de distributeur ».
Des pratiques pour le moins catastrophiques : « Si les offres concernant les produits notifiés dangereux sont bien retirées sous 24 h, dans une majorité de cas ces produits restent proposés sous une autre dénomination et, de surcroît, parfois par le même vendeur, la société ne conservant d’ailleurs aucun historique lié à la vente des produits non conformes et dangereux ». Et la plateforme d’être accusée d’alerter les consommateurs de manière beaucoup trop évasive, sans même mentionner les causes du rappel.
En mai 2021, Wish fut enjointe par la DGCCRF de se mettre en conformité « en cessant de tromper le consommateur sur la nature des produits, sur les risques inhérents à leur utilisation et sur les contrôles effectués et ce dans un délai de 2 mois ».
Un déréférencement en plein BlackFriday
Ce délai passé, les ministres Bruno Le Maire, Alain Griset et Cédric O ont décidé d’activer une mesure inédite, inscrite à l’article L.521-3-1 du Code de la consommation. Un texte issu de la loi du 3 décembre 2020 « portant diverses dispositions d'adaptation au droit de l'Union européenne en matière économique et financière » (dite loi DDADUE).
Ainsi, il a été demandé à la DGCCRF « d’enjoindre aux principaux moteurs de recherche et magasins d’application mobile le déréférencement du site de e-commerce Wish et de son application tant que cet opérateur ne se sera pas mis en conformité, afin de protéger au mieux les consommateurs ».
En clair ? Wish va être prochainement déréférencé de Google, Bing et les autres moteurs, outre des magasins d’applications, et ce tant que la plateforme n’aura pas répondu de manière satisfaisante à l’injonction initiale. « Les consommateurs réalisant des achats en ligne ne pourront ainsi plus être dirigés vers le site Wish à l’occasion de leur recherche de produits, dès lors que les risques d’acheter des produits non conformes et dangereux sur celle-ci sont importants », note la DGCCRF.
Pour Cédric O, « c’est avec détermination que nous avons pris aujourd’hui une décision forte et inédite. Il n’est acceptable pour une plateforme en ligne ni de vendre des produits qui ne sont pas au standard européen, ni de ne pas coopérer avec les autorités lorsqu’il s’agit de protéger les consommateurs »
Ceci dit, à l’approche du Black Friday, les consommateurs qui connaissent de longue date l’adresse de la plateforme pourront toujours y accéder directement depuis n’importe quel navigateur…
Pas de blocage
Pourquoi Bercy n’a-t-il donc pas enclenché une autre des modalités prévues par l’article L.521 - 3.1, à savoir le blocage du site dans son entièreté, si tant de produits dangereux sont proposés sur cette plateforme ? Questionnés par nos soins, les services rappellent que la loi de 2020 a effectivement prévu un système de réponse graduée, « en fonction de la gravité des manquements constatés et de leur persistance dans la durée ».
Au premier stade, la DGCCRF peut ainsi « ordonner l’affichage d’un message d’avertissement visant à informer les consommateurs du risque grave de préjudice pour leurs intérêts que représente un contenu illicite en ligne ». L’injonction peut être adressée aux comparateurs de prix, aux moteurs, aux places de marché voire aux navigateurs.
« Pour des infractions plus graves, la DGCCRF peut enjoindre les opérateurs en ligne de déréférencer les interfaces en ligne dont les contenus sont manifestement illicites, d’en limiter l’accès ou d'en bloquer temporairement l'accès ». Et en cas de persistance de l’infraction, « la DGCCRF peut alors délivrer une injonction de suppression ou de transfert du nom de domaine ».
Pour Bercy, la mesure visant à ordonner le déréférencement de Wish sur Google ou Bing est donc à ce stade « une réponse proportionnée aux manquements de l'opérateur mis en évidence par l'enquête et vise à protéger au mieux les consommateurs ».
À cet instant, même si les moteurs de recherche ont pu être destinataires de l’injonction de Bercy, Wish est toujours référencé par les moteurs.
Wish contre-attaque
La plateforme envisage d’ores et déjà d’attaquer la mesure qui sera mise en œuvre : selon un communiqué relayé par l’AFP, Wish assure toujours se conformer « aux demandes de retrait de la DGCCRF et est, par conséquent, perplexe face à l'approche excessive à l'égard de cette question. Nous avons essayé à plusieurs reprises d’engager le dialogue de manière constructive avec la DGCCRF. Nous entamons maintenant un recours juridique pour contester ce que nous considérons comme une action illégale et disproportionnée menée par la DGCCRF »
La loi du 3 décembre 2020, qui a organisé la mise en œuvre de ces pouvoirs de déréférencement voire de blocage, n’est pas une initiative franco-française. Le texte est venu mettre le droit interne au diapason de plusieurs règlements européens pris en 2017 et 2019.
En particulier, le règlement du 12 décembre 2017 sur la coopération entre les autorités nationales chargées de veiller à l’application de la législation en matière de protection des consommateurs. Son article 9 prévoit, au titre des pouvoirs minimums des autorités compétentes, une série de mesures qui doivent pouvoir être prises « lorsqu’aucun autre moyen efficace n’est disponible pour faire cesser ou interdire » une infraction, afin de prévenir le risque de préjudice grave pour les intérêts collectifs des consommateurs :
- « le pouvoir de retirer un contenu d’une interface en ligne ou de restreindre l’accès à celle-ci ou d’ordonner qu’un message d’avertissement s’affiche clairement lorsque les consommateurs accèdent à une interface en ligne »
- « le pouvoir d’ordonner à un fournisseur de services d’hébergement qu’il supprime, désactive ou restreigne l’accès à une interface en ligne »
- « le cas échéant, le pouvoir d’ordonner aux opérateurs de registre ou aux bureaux d’enregistrement de domaines de supprimer un nom de domaine complet et de permettre à l’autorité compétente concernée de l’enregistrer »
Des sanctions qui doivent impérativement être « effectives » et « dissuasives », mais aussi et avant tout « proportionnées ». Toute la question sera de déterminer s’il est toujours proportionné de déréférencer tout un site en raison de la présence de produits ne répondant pas à l’obligation de sécurité et aux autres normes du Code de la consommation, outre du défaut de réponse aux injonctions.
La DGCCRF ordonne le déréférencement de Wish, la plateforme contre-attaque
-
Une injonction sans réponse satisfaisante
-
Un déréférencement en plein BlackFriday
-
Pas de blocage
-
Wish contre-attaque
Commentaires (44)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 24/11/2021 à 15h32
Je comprend que l’article soit payant mais ils auraient pu laissé la liste des articles dangereux en libre accès :-/
https://www.test-achats.be/hightech/internet/news/achats-sur-internet
Le 24/11/2021 à 17h21
pas mieux ton site belge:
“Tableau des problèmes de sécurité
Exclusivité membres
Accédez à ce contenu
Découvrez ce contenu et de nombreux autres !
“
Le 25/11/2021 à 13h01
test achat (test aankoop en Flandre) ezt un peu l’équivalent de l’ufc que choisir ou 60 millions de consommateurs en Belgique.
Comme ils sont financés par les abonnements, il y a des contenus réservés aux membres
Le 30/11/2021 à 13h27
Tu n’a pas compris, je parle justement du site belge en lien, ces eux qui sont a l’origine de la liste.
Le 24/11/2021 à 16h19
Ce n’est pas étonnant concernant Wish qui vends principalement de la camelotte comme le font Joon, ils font croire que leurs prix défient la concurrence alors que vous payez exactement ce pour quoi vous achetez, tandis que sur eBay, AllieExpress et Amazon, on trouve du bon comme du mauvais.
Le 24/11/2021 à 17h15
Ah ! Si cette plateforme à merdouilles en plastique à usage unique pouvait disparaitre totalement… J’espère qu’ils vont bien se casser les dents sur leur procédure…
Le 24/11/2021 à 18h03
Voilà un acte fort ! Bravo M. le ministre, merci de protéger les consommateurs avec autant d’énergie !
Ah, ok…
Le 24/11/2021 à 18h38
Bah déjà si on bloquais tous ce qui viens directement de chine durant des gros évenement comme le black friday noel etc, ca serait plus efficace.
Psk les chinois sont connu pour les copie de merde a bas prix. (genre un souris qu’on achette et qui ne marche plus correctement après 2 jours.
Le 24/11/2021 à 18h51
Et les trucs qui viennent de Chine mais qui sont conforment? On les bloque aussi?
Le 28/11/2021 à 15h30
heu… y a t-il des choses qui ne viennent pas de Chine ?
Le 24/11/2021 à 19h13
non je me suis mal exprimé je voulais entendre par la un controle systématique de la validité des produit, cela tuerais les mauvais éleve tel que wish tout en laissant passé (avec un peu de retard) les site qui eux n’importe que des produit valide conformément au droit européen.
Le 25/11/2021 à 13h03
Je n’ai pas connu ça, mais la grève du zèle aux douanes c’était paraît-il une horreur pas possible. Au vu des flux qui passent, c’est infaisable en pratique de tester tous les produits.
Par contre tester des échantillons et exiger une mise en conformité rapide est beaucoup plus faisable
Le 25/11/2021 à 15h53
Ou sinon tu bloques la vente au détail venue de Chine et tu vérifies la conformité des produit qui du coup ne peuvent rentrer qu’en lots.
Le 25/11/2021 à 17h43
Si on veut rompre les relations diplomatiques avec la Chine, reconnaître Taïwan, et pousser la Chine hors de l’OMC, on peut aussi. J’y serais plutôt favorable, ne serait-ce que pour soutenir la Lituanie.
Mais ce n’est pas du tout la même chose d’un point de vue géopolitique. Il faut faire ça proprement, quoi
Le 28/11/2021 à 18h52
Il y a un moyen propre. Vous avez tué 5 200 000 personnes avec votre foutu covid, vous serez donc mis au banc des nations durant X année et comme en plus vous avez fait blocage envers l’OMS et leurs enquêteurs votre siège permanent au conseil de sécurité de l’ONU est supprimé. Et voilà la facture mondiale à régler….
C’est géopolitiquement très propre.
Le 24/11/2021 à 19h15
Je suis gêné par la conclusion de l’article : ce n’est pas 140 articles qui compte mais la proportion de dangereux et le fait que malgré les signalements il n’y a pas de retrait effectif.
Le 25/11/2021 à 08h57
Je pense surtout que la conclusion était d’un point de vue juridique :
Ne pas oublier que du point de vue de Wish il y a deferencement pour « seulement » 140 articles et c’est cela qu’ils vont faire jouer : est ce disproportionné pour ce nombre ? Oui/Non
Donc en soit je ne trouve pas la conclusion mal faite mais justement cela amène à la question suivante : la justice retiendra t’elle seulement le nombre de 140 ou justement la proportion ?
Le 24/11/2021 à 19h51
Ah mais Pink Floyd va porter plainte contre l’auteur de l’article pour contrefaçon !
Le 24/11/2021 à 20h34
Je me suis fait exactement la même remarque en arrivant sur la conclusion, dommage de tout bien expliquer dans l’article pour finir sur cette conclusion erronée…
Le 24/11/2021 à 20h52
Pour le bien des gens qui ne sont pas capables de réfléchir par eux même et achète sur ce site, cette nouvelle est une bonne nouvelle.
Le 24/11/2021 à 20h55
wish you wear ears !
But it smokes in the sky with (fake)-diamonds.
Le 24/11/2021 à 22h50
pas sur si c’est du 2nd degré ou quoi pour le sous titre mais la chanson c’est “Wish you were here”
Le 25/11/2021 à 09h02
C’est un titre de contrefaçon :)
Le 25/11/2021 à 06h45
Pour une fois bravo. J’aurai même été jusqu’au blocage DNS…
Le 25/11/2021 à 06h59
Il faudrait même confiner les hypers, supers et discounters… les 140 articles visés c’est un peu l’aiguille dans la boite d’houzeaux.
Le 25/11/2021 à 08h09
Et encore, ils ne se sont pas penchés sur la contrefacon. Quand je vois des gants Furygan à des prix défiant toute concurrence et surtout inférieurs au coût de production en sortie d’usine pour les vrais…
En effet, c’est dommage ce petit raté…
Le 25/11/2021 à 08h39
(à supprimer)
Le 25/11/2021 à 08h40
Pareil : je trouve cette dernière phrase un peu malheureuse…
Le 25/11/2021 à 09h36
Tous les moteurs ?
DuckDuckGo va aussi déférencer ?
Comment ça se passe ne vrai ? Les moteurs reçoivent une lettre ?
Est-ce qu’il y a des moteurs qui ne déférencent rien ?
Le 25/11/2021 à 13h16
Pour défier un état il faut des reins solides. Je suis pas sur que les moteurs de recherche enfournent leur destrier de la liberté pour que Wish fourgue des merdes non conformes en France.
De toute facon tant que Google et Microsoft coopère, le reste est marginal (Surtout si on le croise avec les utilisateurs de Wish).
Le 25/11/2021 à 09h39
Très bien que l’action publique avance avec une approche proportionnée. C’est normal et très important que seule la mise en conformité arrête la procédure.
Contrôle=>injonction=>rien fait=>coercition suivante
Curieux de voir comment la plateforme pourra s’en sortir, à part avec cette com genre “c’est même pas vrai on a passé un coup de fil pour essayer de continuer
à fourguer tout ce qui traîne sortie d’usine sans contrôle sans normed’être constructif.”Le 25/11/2021 à 09h55
Vous avez raison. J’ai corrigé cette partie, mes excuses.
Le 25/11/2021 à 10h04
DDG utilise l’index de Bing, donc oui : si Bing déréférence Wish, DDG va par conséquent être aussi concerné (et d’ailleurs, je crois qu’il fait partie des moteurs ayant reçu l’injonction).
Des moteurs qui ne déréférencent rien ? S’il y en a (et on parle de vrais moteurs avec leur propre indexeur, pas juste des surcouches utilisant l’indexeur des autres, tels StartPage, DDG, Ecosia, Qwant…), ils doivent être tellement confidentiels (parfois parce que payants, comme Neeva) que seule une niche doit les connaître.
Après, tu peux tenter ta chance en essayant de faire croire que tu te trouves dans une région où l’injonction ne s’applique pas.
Le 25/11/2021 à 10h33
DDG n’est pas juste une sourcouche à Bing. Une minute de recherche suffit pour trouver l’information.
Le 25/11/2021 à 13h00
Ouch, le taux de non-conformité est monstrueux !
Je me pose également la question de la pertinence du déréférencement par rapport au blocage…
Le 25/11/2021 à 16h06
C’est pas pour les autres, c’est juste pour moi
J’aimerais bien voir un moteur de recherche non-censuré pour rechercher des sites de torrents, DDL, toussa…
Le 25/11/2021 à 17h04
Tellement de la merde sur ce site. Et quand on voit des youtubeurs qui en font la promo, c’est abérant.
Il y a longtemps que wish devrait être bloqué…
Le 25/11/2021 à 19h11
J’espère que wish n’a pas recruté ses avocats sur sa propre plateforme
Ils contre attaquent ? c’est quand même fort alors que le simple nom Wish est devenu un meme tellement ce market place est un tas d’arnaques.
Le 27/11/2021 à 23h28
Je suppose même (mais n’ai pas vérifié) qu’il suffit d’utiliser google.com au lieu du .fr pour retrouver Wish xD
Ça ne doit pas gêner beaucoup de monde non plus, sur les sites de torrents ils expliquent comment se débloquer l’accès avec ce type de blocage.
Le 29/11/2021 à 10h18
.com redirige sur .fr, donc ça ne changera rien.
Mais taper « wish.com » dans la barre d’adresses continue à fonctionner, hein. On n’est pas obligé de passer par un moteur de recherche pour accéder à un site Web.
Le 29/11/2021 à 20h51
Mouaip: on fait l’effort de passer outre ces blocages pour des torrents et parce qu’on est un peu geek. Vous pensez vraiment que à grand mère du Cantal va utiliser un VPN juste pour accéder à wish’?
Le 29/11/2021 à 22h00
Je me mettais à la place du grand public, qui utilise malheureusement cette méthode .. Il doit y avoir un moyen d’empêcher la redirection de .com vers .fr non ? Mettre la langue anglaise en prio dans son navigateur ?
Là ça devient plus technique je suis d’accord, peu d’utilisateurs sauront le faire.. sauf avec un tuto comme on en trouve sur les sites de DDL pour changer de DNS sur un Windows/Mac
Non, justement, je me mettais à leur place et il n’y a pas beaucoup de difficultés à contourner ce premier niveau de blocage.
Le 30/11/2021 à 09h15
Taper « wish.com » dans la barre d’adresses, c’est technique et nécessite un guide pas-à-pas ?
(En vrai, je ne compte moi-même plus le nombre de fois où j’ai dû montrer à ma mère comment accéder directement à des sites pourtant pas compliqués à taper, comme DoctoLib et autres sites de journaux locaux… Et pourtant, même si elle ne pratique plus trop depuis qu’elle est à la retraite, elle est pas une bille totale en informatique et peut comprendre quand on lui explique les choses avec les bonnes métaphores !)
Le 01/12/2021 à 11h54
Non, mais ils ne le font pas/n’y pensent pas/sont formatés par les moteurs qui mélangent barre d’adresse et barre de recherche (tous maintenant)/ne veulent pas retenir les noms de domaine même s’ils vont très souvent sur les sites..
Il y a de l’éducation et de la sensibilisation à faire