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[MàJ] RSF ouvre son « coffre-fort numérique » de documents censurés

Sans-abris

[MàJ] RSF ouvre son « coffre-fort numérique » de documents censurés

Le 27 novembre 2012 à 09h28

Article du 25 juillet 2012 : L’association Reporters Sans Frontières vient d’annoncer qu’elle allait mettre en place d’ici octobre un site Internet spécialement dédié à la lutte contre la censure. L’initiative, baptisée « We Fight Censorship » (pour « nous combattons la censure »), conduira à la publication de documents heurtés par la censure ou interdits de publication. Une aide relative aux moyens de contourner la censure sera également présente, notamment sous forme de wiki collaboratif.

we fight censorship

Comme l’indique le site dédié à l’opération, « wefightcensorship.org », le « premier round » est programmé pour le 1er octobre prochain. À partir de cette date, l’organisation explique que « grâce à un « coffre-fort » numérique ultra-sécurisé, les internautes auront la possibilité de faire parvenir à l'organisation, de manière anonyme, des documents frappés par la censure ou interdits de publication ». Le choix des éléments qui seront publiés sera alors soumis à une vérification « scrupuleuse » de la part de l’association fondée par Robert Ménard, qui apportera ensuite une contextualisation de ces documents. L’idée étant que ces articles, photos, vidéos... soient disponibles et compréhensibles par le plus grand nombre, rendant la censure caduque.

Lucie Morillon, responsable du bureau nouveaux médias chez RSF, l’a ainsi expliqué au Point : « Nous ne ferons pas de publication d'informations brutes comme WikiLeaks, mais du contenu contextualisé, et nous vérifierons les documents reçus dans notre coffre-fort numérique avant de les publier ». Elle a d’ailleurs précisé que ces documents devront être « liés au mandat de RSF », et que, « par exemple, si un blogueur est emprisonné après avoir publié un article, [RSF reproduira] cet article en ligne, avec sa traduction en anglais et en français, pour qu'il reste accessible ».

En plus de cette plateforme de publication de documents, l’organisation entend mettre à disposition du public différents « outils pratiques, des conseils et des éléments techniques pour apprendre aux net-citoyens à contourner la censure, sécuriser leurs communications et à conserver leur anonymat en ligne ». Lucie Morillon a indiqué à cet égard que l’association publierait « des guides et des conseils pour les activistes et dissidents du monde entier, et pas seulement sur Internet ». Un wiki serait ainsi mis en place, dont la consultation sera libre tandis que sa modification sera réservée à « un réseau d’experts ».

rsf fight censorship

Mise à jour du 27 novembre: Le compte à rebours pour l’ouverture de la plateforme de RSF touche à son terme. Aujourd’hui à 11 heures, WeFightCensorship devrait ainsi ouvrir ses portes au grand public. En attendant, nous avons pu observer que la version « bêta » du site permettait depuis plusieurs semaines d’accéder à différents contenus, répartis notamment en deux grandes rubriques : « Contenus interdits » et « Kit de survie numérique ».

En cliquant sur l’onglet relatif à la première rubrique, l’utilisateur est invité à choisir son type de contenu (article ou vidéo), ainsi que différentes catégories (corruption, droits de l’homme, politique et sécurité...) voire même un pays en particulier. Les documents présentés sont pour l’instant contextualisés et traduits si nécessaire par l’association.

rsf fight censorship

Le « Kit de survie numérique » propose quant à lui différents tutoriels, afin d’expliquer par exemple aux internautes comment créer un réseau virtuel privé ou comment assurer la confidentialité de ses courriels avec Thunderbird.

rsf censorship

Les utilisateurs sont également invités à contribuer au fonctionnement de la plateforme, que ce soit en envoyant des fichiers censurés, ou bien en hébergeant une ou plusieurs copies du site sur le principe des sites miroirs.

Commentaires (35)

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Nickel pour les documents commerciaux d’asus sur le thunderbolt AMD sinon <img data-src=" />

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Winderly a écrit :



Ah bon il y en a qu’une seule.





Le globish <img data-src=" />


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Mais si on est dans un pays qui censure, comment déposer des documents ? Ou y accéder quand ils sont republiés ? <img data-src=" />

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Fail <img data-src=" />

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Site planté à la fin du décompte, un coup de la HADOPI ? <img data-src=" />

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Ne marche pas, c’est con <img data-src=" />

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C’est passé en 404 <img data-src=" />



Epic fail <img data-src=" />

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Darkzealot a écrit :



C’est passé en 404 <img data-src=" />



Epic fail <img data-src=" />







https://www.wefightcensorship.org/



Ca marche <img data-src=" />


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Ils s’embêtent par sur les donations: de 70 à 500€ ou de 10 à 25€ par mois ( évidement on peux écrire autre chose mais ça montre qu’ils poussent à donner beaucoup )

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Le choix des éléments qui seront publiés sera alors soumis à une vérification « scrupuleuse »



Les places de ceux qui feront ces “vérifications”, seront des places statégiques.

Elles seront donc convoitées et occupées par qui ?

Des citoyens épris d’humanisme et d’égalité, ou par des lobbyistes ayant de forts appuis financiers pour arriver à ces places et pouvoir distiller seulement ce qui va dans le sens de leurs maîtres ?

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philoxera a écrit :



Ce que vous appelez “journalisme”, je l’appelle “propagande”.

Ce que vous appelez “sécurité” je l’appelle “surveillance”

Ce que vous appelez “assistanat”, je l’appelle “solidarité”.





et réciproquement…


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philoxera a écrit :



Ce que vous appelez “journalisme”, je l’appelle “propagande”.

Ce que vous appelez “sécurité” je l’appelle “surveillance”

Ce que vous appelez “assistanat”, je l’appelle “solidarité”.





Tu sais que tu es sur un site journalistique (dieu que ce mot est laid) là?


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Ils commencent bien <img data-src=" /> :




  • Tchad

  • Vietnam

  • Turkmenistan

  • Belarus

  • Iran

  • Maroc

  • Erythrée

  • Cuba



    La preuve que la liberté ne se trouve qu’en Europe (coté ouest du mur) et aux USA. <img data-src=" />

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canard_jaune a écrit :



Ils commencent bien <img data-src=" /> :




  • Tchad

  • Vietnam

  • Turkmenistan

  • Belarus

  • Iran

  • Maroc

  • Erythrée

  • Cuba



    La preuve que la liberté ne se trouve qu’en Europe (coté ouest du mur) et aux USA. <img data-src=" />







    Pas besoin de censure chez nous, le spectaculaire intégré suffit… C’est plus discret et plus efficace.


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Tout ça centralisé bien sûr… <img data-src=" />



Qu’ils foutent tout sur Freenet

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“nous vérifierons les documents reçus dans notre coffre-fort numérique avant de les publier”



en gros c’est de la censure… <img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />

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philoxera a écrit :



“nous vérifierons les documents reçus dans notre coffre-fort numérique avant de les publier”



en gros c’est de la censure… <img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />





J’ai pensé la même chose exactement.


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Le nom de domaine m’attriste un peu. On pouvait pas tendre à l’universalisme avec un nom français ?

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philoxera a écrit :



“nous vérifierons les documents reçus dans notre coffre-fort numérique avant de les publier”



en gros c’est de la censure… <img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />





Ben voilà, s’ils jugent une information non pertinente ou de source douteuse elle risque de passer à la trappe.

Sans compter qu’en faisant cela RSF sera plus ou moins vite infiltré par des gens qui en ont le pouvoir.

J’émet des doutes mais wait & see <img data-src=" />


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philoxera a écrit :



“nous vérifierons les documents reçus dans notre coffre-fort numérique avant de les publier”



en gros c’est de la censure… <img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />







Pas forcément, ça peut vouloir dire “recouper les sources”. C’est avant tout le travail du journaliste de recouper ses sources, pas de publier tout et n’importe quoi.


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Ce que vous appelez “journalisme”, je l’appelle “propagande”.

Ce que vous appelez “sécurité” je l’appelle “surveillance”

Ce que vous appelez “assistanat”, je l’appelle “solidarité”.

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fwak a écrit :



Pas forcément, ça peut vouloir dire “recouper les sources”. C’est avant tout le travail du journaliste de recouper ses sources, pas de publier tout et n’importe quoi.





Recouper auprès des autorités ? <img data-src=" />


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Super manque plus que des leaks sur la ligue des super vilain méchants, El-Assad, Ahmadinejad…<img data-src=" /> Faut pas se leurrer, ce genre d’initiative est totalement instrumentaliser.



Y’a énormément de chose a dire sur TOUT le monde mais ce genre d’organisation se bornera à fournir des informations mainstreams, c’est à dire les méchants ce sont les autres.

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MoonRa a écrit :



Super manque plus que des leaks sur la ligue des super vilain méchants, El-Assad, Ahmadinejad…<img data-src=" /> Faut pas se leurrer, ce genre d’initiative est totalement instrumentaliser.



Y’a énormément de chose a dire sur TOUT le monde mais ce genre d’organisation se bornera à fournir des informations mainstreams, c’est à dire les méchants ce sont les autres.





“Les autres”, par rapport à qui ?


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blob741 a écrit :



Le nom de domaine m’attriste un peu. On pouvait pas tendre à l’universalisme avec un nom français ?







RSF ne veux pas dire “nos Reporters Sont Français” :p. C’est une organisation Internationale, autant utiliser la langue internationale…


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A voir à l’usage, mais un bonne intention tout de même.









mr.tux a écrit :



Ben voilà, s’ils jugent une information non pertinente ou de source douteuse elle risque de passer à la trappe.

Sans compter qu’en faisant cela RSF sera plus ou moins vite infiltré par des gens qui en ont le pouvoir.

J’émet des doutes mais wait & see <img data-src=" />











fwak a écrit :



Pas forcément, ça peut vouloir dire “recouper les sources”. C’est avant tout le travail du journaliste de recouper ses sources, pas de publier tout et n’importe quoi.







Si c’est pour faire du déballage de ragots et de théories fumeuses étayées par du néant et vérifiées par personne, il y a déjà des sites qui le font.



Quand des infos sortent, il faut justement les vérifier, les sourcer et les recouper afin de voir s’il s’agit de faits ou de propagande.



Inventer de belles histoires, avec un peu de talent, d’assiduité et de culture générale, pas mal de gens peuvent y arriver, et en produire des crédibles, mais totalement fictives. Vérifier des faits et les rapporter, c’est un autre métier, et cela demande pas mal de compétences et de boulot…



A suivre…


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orklah a écrit :



RSF ne veux pas dire “nos Reporters Sont Français” :p. C’est une organisation Internationale, autant utiliser la langue internationale…







C’est une ONG française, le français est une langue de l’ONU, avec un nombre de locuteurs assez important. La DDHC, elle était en français mais elle a eu un petit succès à l’export quand même !


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blob741 a écrit :



C’est une ONG française, le français est une langue de l’ONU, avec un nombre de locuteurs assez important. La DDHC, elle était en français mais elle a eu un petit succès à l’export quand même !







On s’en fout un peu d’ou ca vient, ce qui compte c’est qui ca vise. C’est clairement à vocation internationale. Quel interet d’utiliser un nom de domaine francais que les 34 des gens a l’étranger ne comprendront pas/ne retiendront pas?

Ils auraient pu prendre un nom de domaine pour la france et un pour l’étranger mais ca frise le chauvinisme…


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moicpit a écrit :



“Les autres”, par rapport à qui ?





Généralement RSF est plus critique vis à vis des adversaires de l’OTAN qu’à l’interne, mais ce n’est pas valable à 100% non plus et du boulot de qualité peut être fourni quand même. Disons que cette association se bonifie avec le temps je trouve.


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yvan a écrit :



Généralement RSF est plus critique vis à vis des adversaires de l’OTAN qu’à l’interne, mais ce n’est pas valable à 100% non plus et du boulot de qualité peut être fourni quand même. Disons que cette association se bonifie avec le temps je trouve.







Le départ de Ménard a dû jouer


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orklah a écrit :



RSF ne veux pas dire “nos Reporters Sont Français” :p. C’est une organisation Internationale, autant utiliser la langue internationale…





Ah bon il y en a qu’une seule.


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@orklah : c’était un simple regret, on va pas ergoter dessus, mais je trouve dommage qu’une initiative française se laisse aller à ça, même avec une vocation internationale.

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Commentaire_supprime a écrit :



Si c’est pour faire du déballage de ragots et de théories fumeuses étayées par du néant et vérifiées par personne, il y a déjà des sites qui le font.





Eh oui et c’est bien ça le problème dans ce cas, si personne ne pratique un tri et une vérification des infos le site sera vite noyé par des infos foireuses.

S’ils font un tri sommaire, des infos sont susceptibles de passé à la trappe.

C’est pour cette raison que je suis ne suis pas convaincu, mais attendons la suite pour se prononcer <img data-src=" />


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Winderly a écrit :



Ah bon il y en a qu’une seule.







De facto, oui. Surtout en informatique.

Officiellement, pas vraiment, faudrait surtout pas blesser la fierté nationale des pays qui ont une langue ultra complexe ou imprononçable.

Vivement que tout le monde laisse tomber sa langue nationale… On achète nos slips au chinois et on serait incapable de discuter avec eux…

Dans notre société mondialisée, il n’y a plus que la langue qui ne l’est pas…


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mr.tux a écrit :



Eh oui et c’est bien ça le problème dans ce cas, si personne ne pratique un tri et une vérification des infos le site sera vite noyé par des infos foireuses.

S’ils font un tri sommaire, des infos sont susceptibles de passé à la trappe.

C’est pour cette raison que je suis ne suis pas convaincu, mais attendons la suite pour se prononcer <img data-src=" />







C’est la qualité du tri et de la constitution des dossiers qui fera la différence.



J’espère qu’ils garderont sous le coude les infos rejetées en premier tri afin, s’il y a lieu, de les ressortir s’il s’avère qu’elles sont vérifiées par la suite. Certes, c’est la base du boulot, mais c’est toujours bon de la rappeler.



Après, c’est comme toute bonne idée, il faut juger sur pièces.


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