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Pour la MPAA, les pirates ne peuvent plus s’approprier la liberté d’expression

Ma liberté de tancer

Pour la MPAA, les pirates ne peuvent plus s’approprier la liberté d’expression

Le 20 mars 2013 à 10h43

La semaine dernière, la Cour européenne des droits de l’homme a rejeté la procédure intentée par deux des cofondateurs de The Pirate Bay. Fredrik Neij et Peter Sunde avaient été condamnés par la justice suédoise à 5 millions d’euros pour complicité d’atteinte au droit d’auteur. La MPAA vient de féliciter la Cour de Strasbourg, estimant que le débat sur la liberté d’expression ne peut plus être détourné par les contrefacteurs.

MPAA

 

Les deux cofondateurs de The Pirate Bay estimaient que leur condamnation violait la liberté d’expression, telle que protégée par l’article 10 de la convention européenne des droits de l’homme. Cette liberté comprend effectivement la « liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu’il puisse y avoir ingérence d’autorités publiques ». Une juridiction nationale ne pouvait ainsi les condamner pour des atteintes au copyright commises par des tiers utilisateurs de The Pirate Bay.

 

La Cour européenne a repoussé leur demande pour « défaut manifeste de fondement ». S’il y a bien eu atteinte à leur liberté d’expression, cette ingérence est prévue par la loi. En outre, elle poursuit un but légitime, celui de la protection du copyright. De plus, dans la recherche de l’équilibre entre la liberté des uns et le droit des autres, les juridictions suédoises disposent d’une marge d’appréciation. Enfin, les deux cofondateurs de The Pirate Bay n’ayant pas retiré les données contrefaisantes pourtant dénoncées, la condamnation n’apparaît pas disproportionnée.

 

Après ce désaveu, la Motion Picture Association of America (MPAA)- qui représente les grands studios américains - se frotte les mains. « Dans le passé, le terme de liberté d’expression a été souvent détourné par ceux qui fournissent des contenus illicites sur des sites, au prétexte de le faire pour le plus grand bien de la société. Et l’industrie du divertissement a, elle, trop souvent été accusée d’opprimer cette liberté parce qu’elle voulait protéger les artistes et les créateurs qui ont investi du temps, leur talent créatif et de l’argent pour produire des films et des spectacles. » Avec ce rejet, les cartes sont redistribuées selon la MPAA qui félicite la Cour européenne des droits de l’homme de ne pas avoir été réceptive à de tels arguments. Elle redouble ses applaudissements quand cette même CEDH considère que « les informations en jeu [les contenus du site de The Pirate Bay, Ndlr) ne bénéficient pas du même niveau de protection que l’expression et le débat politique. » Une affirmation qui laisse présager une hiérarchie dans le principe même de la liberté d'expression.

 

Pour le lobby des studios américains, du coup, « on ne peut badiner avec le concept de liberté d’expression et ce qu’il représente. Il est trop important pour servir d’écran de fumée à une activité irresponsable et parfois même, illégale. » La MPAA tire la couverture à elle, considérant que la liberté d’expression est justement « la pierre angulaire » de son industrie, qui n’existerait pas sans elle. Une remarque qui fait sursauter TorrentFreak, qui rappelle que cette même industrie a tenté de bannir le VHS ou encore « utilise son système de classification pour exercer un lourd contrôle sur les contenus des films sortis aux États-Unis. Le créateur de South Park, Matt Stone ou de "This Film is Not Yet Rated" considèreront la MPAA différemment ». 

 

Mais peu importe du côté de la MPAA, qui conclut son communiqué dans une quasi envolée lyrique digne d’un happy end : « Internet est un élément central de nos vies. Les citoyens à travers le monde, en particulier les jeunes, prennent soin de ce sujet avec passion. Nous aussi. Nous voulons simplement nous assurer qu’Internet fonctionne pour tout le monde. Nous voulons un Internet où la propriété artistique des artistes et des créateurs soit protégée avec la vie privée et la sécurité de tous les utilisateurs. Un Internet où les valeurs sociales chères dans le monde hors ligne façonnent notre façon d'interagir en ligne. Et oui, cela inclut notamment la liberté d'expression, la liberté d'information et la liberté de défendre les choses que nous créons et possédons. Aujourd'hui, nous sommes un peu plus près de réaliser un tel Internet. »

Commentaires (54)

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Ces gens sont tellement méprisables qu’ils ne valent même pas l’effort d’écrire une insulte à leur égard.

J’ai hâte de voir leur petit système plein de magouilles leur retomber sur le coin de la tronche.

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“Aujourd’hui, nous sommes un peu plus près de réaliser un tel Internet.”



pas glop… <img data-src=" />

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Quelle bande d’en<img data-src=" /> ! <img data-src=" />



* This comment is rated R by the Motion Pictures Association of America

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Je trouve la titre un peu racoleur :P



Il n’empêche que ça illustre parfaitement les débats qui se passent dans les news de PCI ou il y a toujours quelqu’un pour crier à l’atteinte à la liberté d’expression dès qu’un site de partage (illégal) ferme…

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Et sinon, quand l’Arabie Saoudite condamnera à la peine de mort par décapitation publique à la tronçonneuse pour DL illégal de contenu sous copyright, ils applaudiront, la MPAA ?



Se torcher avec la liberté d’expression pour défendre leur business, ils sont les premiers à le faire ! L’hôpital MPAA qui se moque de la charité TPB, si j’ose dire…



Au fait, ils doivent bander quand ont leur parle de la Corée du Nord : se connecter à Internet sans ordre explicite du gouvernement, c’est douze balles dans la peau, là-bas…

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Voilà ce qui est tiré d ‘ un jugement controversé ; de la merde !



Que la MPAA crève !

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D’un côté, on peut comprendre le point de vue de la MPAA.



Utiliser la liberté d’expression comme “écran de fumée” ça peut paraître trop facile.



De l’autre côté quand on sait que le célèbre discours de Martin Luther King est sous copyright… Je suis bien content qu’un site me permettre de m’affranchir de ce genre de limitation, et quelque part il devrait être considéré d’utilité publique.






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Commentaire_supprime a écrit :



Et sinon, quand l’Arabie Saoudite

Se torcher avec la liberté d’expression pour défendre leur business, ils sont les premiers à le faire ! L’hôpital MPAA qui se moque de la charité TPB, si j’ose dire…

..







1 ils sont riche donc osef ils payent en mallettes : 2 je pense pas que les produits culturel américain soit apprécier en majorité <img data-src=" />


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ArchangeBlandin a écrit :



La durée des droits d’auteur est une bonne question. Si l’on considère la création artistique comme n’importe quel boulot, il n’y a pas de raison valable pour que l’on puisse profiter d’avoir eu une bonne idée pendant une éternité (au moins 50 ans dans la plupart des pays, c’est ça, non?).

….





+1 !

Quand tu sais qu’un brevet sur les médicaments c’est 20 ans après le début de l’invention, et que le droit d’auteur c’est 70 ans après la mort de l’inventeur, il a comme une petite incohérence….


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Drepanocytose a écrit :



+1 !

Quand tu sais qu’un brevet sur les médicaments c’est 20 ans après le début de l’invention, et que le droit d’auteur c’est 70 ans après la mort de l’inventeur, il a comme une petite incohérence….







Jolie analogie avec un truc qui a un intérêt positif à être libéré pour la société.


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Oui enfin le droit d’auteur, c’est pas juste avoir une bonne idée hein.

Vu qu’on ne peut pas breveter de concept.



C’est d’avoir eut une bonne idée puis de bosser ensuite, parfois sur un temps très long (écrire un roman ca ne se fait pas en deux jours, même si on a une bonne idée. Composer une chanson ou encore tourner un film non plus)



Il faut bien rémunérer le travail à un moment ou l’autre et les créateurs millionaires, si on ne voit qu’eux à la télé, ca ne correspond absolument pas à la profession dont on n’imagine pas la difficulté d’en vivre pour certaines (musique et édition, bon courage…)



Je connais principalement le domaine du livre pour y travailler mais je peux vous dire que ce ne sont pas non plus les éditeurs qui s’en mettent plein les fouilles (même s’ils touchent plus que les auteurs…) mais les diffuseurs et les libraires qui a eux seuls ont déjà emporté dans les 60% du prix de vente quand ce n’est plus.



Après je suis tout de même de l’avis que le piratage ne nuit pas tant que çà aux créateurs tant qu’il reste relativement marginal (ce qu’il est la plupart du temps, les oeuvres des parfaits inconnus étant peu souvent piratées)

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ArchangeBlandin a écrit :



Jolie analogie avec un truc qui a un intérêt positif à être libéré pour la société.





La culture aussi a aussi intérêt à être libérée.

Dans l’absolu c’est pas les 20 ans de la pharma que je critique, mais les 70 ans de la “culture”.

C’est la disporportion entre les 2 qui me fait toujours tiquer….



Et les pharmaciens te diront que 20 ans c’est peu, il faut financer la recherche, etc… En pratique la vraie AMM c’est 8 ans, parce que la moyenne c’est 12 ans entre le dépôt d’une molécule et sa commercialisation.


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clownie a écrit :



Il faut bien rémunérer le travail à un moment ou l’autre et les créateurs millionaires, si on ne voit qu’eux à la télé, ca ne correspond absolument pas à la profession dont on n’imagine pas la difficulté d’en vivre pour certaines (musique et édition, bon courage…)







Justement, on ne parle pas d’abolir les droits d’auteurs mais vraiment de trouver un juste milieu. Pour quelqu’un qui sort un album à 16 ans (Justin Bieber au hasard), qui vit jusqu’à 96 ans, ça fait 150 ans de droits d’auteurs : est-ce bien nécessaire pour rémunérer le travail de l’artiste et de tous ceux qui l’ont aidé (maison de disques, …) ?







Drepanocytose a écrit :



le droit d’auteur c’est 70 ans après la mort de l’inventeur, il a comme une petite incohérence….







Oui d’ailleurs je me faisais une petite réflexion :





  1. Un album des Beatles en 1970 : ~30 Francs (prix d’un 33 tours) soit 4,5 €



  2. Un album démat’ des Beatles en 2013 : 13 €



  3. Soit une inflation de quasiment 300 % sur 43 ans. (l’inflation en France sur cette période est de 206,2 %)



  4. D’ici la fin des droits d’auteurs sur Abbey Road, on aura surement du 900 % d’inflation contre 400 % pour la France.



    Pourquoi une telle inflation sur un produit dématérialisé qui n’a nécessité aucun travail supplémentaire si ce n’est enregistrer le master en FLAC et le mettre sur un serveur ? La norme pour un produit dématérialisé ne serait-il pas 0 inflation ?

    Quid des plateformes en lignes ? Vont-elles continuer d’augmenter les tarifs comme l’a fait assez récemment itunes ? Quelles seront leurs justifications ?





    0 inflation car une ancienne appli, livre, video, … ne coutera pas plus cher à maintenir dans l’avenir vu que le matériel s’améliore au fil des années donc tendrait à faire baisser le cout de stockage/upload. A la limite on peut inclure l’électricité et la main d’oeuvre qui augmentent bel et bien.


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Tourner.lapache a écrit :



Disons que c’est l’exemple qui t’arrange le plus ! :P



Déjà Megaupload c’est un cas unique en soi car le site a été fermé de manière abusive. Mais il ne faut pas confondre l’outil/la technique -une ferme de serveur dédiée au stockage/partage accessible depuis le net- et l’entreprise qui les utilise.

Dans l’affaire megaupload ce ne sont pas les “clouds de stockage” qui sont attaqués : dropbox, box.net, google drive, rapdishare … dorment sur leurs deux oreilles. C’est la proportion d’utilisation du service dédiée à de l’illégal couplée aux revenus générés par megaupload (supposés) qui a fait qu’on a fermé le service.



Comme tu l’as dit, personne ne condamne les voitures car elles sont parfois utilisées comme béliers. Ici personne ne condamne les moyens de megaupload (serveurs de stockage), ce sont bien les fins qui sont condamnées. ($ via partage illégal) Reste bien sur à prouver que c’est bien le cas.



Oui enfin il en existe encore des centaines des services identiques qui te permettent de le faire.





J’ai l’impression que l’on pense à la même chose mais pas du même coté. J’ai pris megaupload parce que TPB est un cas que je ne connais pas trop en détail.



Déjà, “dorment sur leurs deux oreilles”, ce n’était pas vraiment pas le cas il y a 1 an, rapidshare en particulier faisait dans son slip (il me semble même que pendant un certain temps, il était impossible de partager un lien).



Bon, sinon, tu le dis par toi même, mégaupload en soit n’était pas condamnable, les services proposé et même leur présentation ne désignait pas l’outil comme un service de tipiakage. A mes souvenirs (j’en suis quasi sûr), il y avait dans le contrat d’utilisation une clause relative au contenu sous copyright. De plus, ils supprimaient les fichiers qui leur étaient notifiés. Le service fourni par Megaupload était donc relativement clean.



Le véritable coupable dans l’affaire de megaupload, c’est les utilisateurs qui ne respectaient pas la clause d’utilisation.



Par la même occasion, nous voyons qu’il y a une certaine volonté de modifier le statut d’hébergeur pour les rendre responsable des fichiers qu’ils hébergent. Si l’on prend la classique analogie avec les voitures (il faudrait faire le “point Analogie au modèle automobile” qui serait une variante du point Godwin), c’est revoir le statut du constructeur pour le rendre responsable des accidents impliquant une voiture de leur marque. Or celui qui est responsable de l’accident n’est pas le constructeur, mais bien l’automobiliste qui était au volant. Alors pourquoi l’hébergeur serait responsable de ses utilisateurs ? Celui qui est dans l’illégalité, c’est l’utilisateur.



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tazvld a écrit :



Par la même occasion, nous voyons qu’il y a une certaine volonté de modifier le statut d’hébergeur pour les rendre responsable des fichiers qu’ils hébergent. Si l’on prend la classique analogie avec les voitures (il faudrait faire le “point Analogie au modèle automobile” qui serait une variante du point Godwin), c’est revoir le statut du constructeur pour le rendre responsable des accidents impliquant une voiture de leur marque. Or celui qui est responsable de l’accident n’est pas le constructeur, mais bien l’automobiliste qui était au volant. Alors pourquoi l’hébergeur serait responsable de ses utilisateurs ? Celui qui est dans l’illégalité, c’est l’utilisateur.







Vu comme ça je ne peux être que d’accord. (Bien vu pour le Point Automobile :P)


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Fredrik Neij et Peter Sunde avaient été condamnés par la justice suédoise à 5 millions d’euros pour complicité d’atteinte au droit d’auteur.





5 millions d’euros. Bah voyons. Et pourquoi pas 5 milliards aussi ?



La MPAA jongle tellement avec les milliards qu’elle a perdue toute notion de l’argent. Un peu comme les gouvernements.



D’ailleurs, je m’étonne que la Hadopi n’envoie pas directement des amendes de 1 million d’euros aux internautes, au lieu d’email gratuits. Ca remplirait les caisses de l’état. Idem avec les radars routiers.

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127.0.0.1 a écrit :



Idem avec les radars routiers.







Bah quoi, moi je suis d’accord si ma Ferrari rentre à 300 km/h dans le bâtiment du réacteur d’une centrale nucléaire le préjudice est de 5 milliards mini !



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es contenus du site de The Pirate Bay, Ndlr) ne bénéficient pas du même niveau de protection que l’expression et le débat politique.



Et ce, uniquement parce qu’ils ont véhiculé les films de propagande politique des studios américains.

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l’amende est disproportionnée et le délit discutable vu que d’une manière ou d’une autre les gens se concentrent maintenant sur l’achat de nourriture physique plutôt que de la culture.



Il est dit que la culture est gratuite pour tout le monde, avec la MPAA



Le jour ou la MPAA se remettra en question , il tombera des ronds.

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l’amende est disproportionnée et le délit discutable vu que d’une manière ou d’une autre les gens se concentrent maintenant sur l’achat de nourriture physique plutôt que de la culture.



Il est dit que la culture est gratuite pour tout le monde, avec la MPAA c’est déja moins sur…



Le jour ou la MPAA se remettra en question , il tombera des ronds.

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Moi je pense qu’ils s’en secouent allegrement les nouilles du piratage et du droit d’auteur, et que l’offensive vise surtout à réduire puis supprimer une concurrence dans la diffusion d’oeuvres culturelles.



Si ils avaient la moindre bonne foi, en tant que supposés acteurs culturels, ils auraient pu au moins une fois mentionné tout les échanges NON-PIRATES que le p2p permet et qui, croyez le ou non, representent pour ma part une grande proportion de mon usage.



Ettoufer le “piratage” c’est aussi ettoufer l’accès à des milliers de vieux(ou moins vieux) films et jeux qui sont purement et simplement introuvable dans le commerce par ce que plus personne n’y a un interet financier.



L’alternative non commerciale, voilà l’ennemi ! Et ils ne se préoccupent de subtilités morales et légales que dans la mesure ou ça sert leur propagande.

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MPAA: MAIS POURQUOI ACHETER AMÉRICAIN…

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Commentaire_supprime a écrit :



Et sinon, quand l’Arabie Saoudite condamnera à la peine de mort par décapitation publique à la tronçonneuse pour DL illégal de contenu sous copyright, ils applaudiront, la MPAA ?



Se torcher avec la liberté d’expression pour défendre leur business, ils sont les premiers à le faire ! L’hôpital MPAA qui se moque de la charité TPB, si j’ose dire…



Au fait, ils doivent bander quand ont leur parle de la Corée du Nord : se connecter à Internet sans ordre explicite du gouvernement, c’est douze balles dans la peau, là-bas…





À plusieurs reprises, des responsables de l’industrie culturelle ou des ministres de la culture ont évoqué la peine de mort pour les pirates… il y a eu des articles sur le sujet sur PCI d’ailleurs.


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Nous voulons un Internet où la propriété artistique des artistes et des créateurs soit protégée avec la vie privée et la sécurité de tous les utilisateurs





la vie privée et la sécurité de tous les utilisateurs





vie privée



DRM connectés, intimidation, dénonciations publiques. Décidément, il y a un vrai problème de communication chez ces gens.

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risbo a écrit :



D’un côté, on peut comprendre le point de vue de la MPAA.



Utiliser la liberté d’expression comme “écran de fumée” ça peut paraître trop facile.







C’est surtout, dans le cas de TPB, le faire à tort et à travers. Remarque pouvant aussi s’appliquer à la MPAA…





De l’autre côté quand on sait que le célèbre discours de Martin Luther King est sous copyright… Je suis bien content qu’un site me permettre de m’affranchir de ce genre de limitation, et quelque part il devrait être considéré d’utilité publique.





Il n’y a pas que du contenu dans ce genre qui passe sur TPB, mais je me garderai bien de les en condamner pour cela, ce serait de l’hypocrisie de ma part.



Et si l’industrie du divertissement audiovisuel avait fait son boulot il y a de cela quinze ans vis à vis d’Internet, TPB n’existerait pas, du moins sous sa forme actuelle.



Néanmoins, il me paraît important de pointer le fait que la défense du droit d’auteur ne doit pas non plus servir de cheval de Troie à des méthodes et des projets nettement liberticides. N’oublions pas qu’une médaille a deux faces…


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Pour la MPAA, les pirates ne peuvent plus s’approprier la liberté d’expression



Et la MPAA peut maintenant s’approprier la liberté de répression <img data-src=" />

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Ce qu’ils n’ont toujours pas compris, c’est que d’une part, ils produisent des martyrs en justice et d’autre part, on les déteste parce qu’ils aiment aussi faire la chasse aux particuliers et aux gens qui ne s’enrichissent pas, les mêmes qui d’après de études récentes relatées ici-même, font progresser leurs ventes en permettant de faire connaître les oeuvres…

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j’aime bien l’illustration, ça fait un peu Lincoln et Carmen Sandiego in Wonderland <img data-src=" />


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« Dans le passé, le terme de liberté d’expression a été souvent détourné par ceux qui fournissent des contenus illicites sur des sites, au prétexte de le faire pour le plus grand bien de la société. Et l’industrie du divertissement a, elle, trop souvent été accusée d’opprimer cette liberté parce qu’elle voulait protéger les artistes et les créateurs qui ont investi du temps, leur talent créatif et de l’argent pour produire des films et des spectacles. »





Je ne peux que plussoyer, après tout, la MPAA est un syndicat comme un autre qui protège ses membres..



Par contre pour l’envolée lyrique –&gt; <img data-src=" />

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De pire en pire <img data-src=" />

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En outre, elle poursuit un but légitime, celui de la protection du copyright.





Ils ont de drôles de priorité, ces juges. Pour eux, la liberté d’expression (le plus important des droits, sans lequel il ne peut pas y en avoir d’autres) est moins importante que la protection du copyright.

Je pense que le seul moyen qu’il reste, c’est de leur montrer le “droit de la kalachnikov”. Ca les ferait sûrement changer d’avis.

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Mais peu importe du côté de la MPAA, qui conclut son communiqué dans une quasi envolée lyrique digne d’un happy end : « Internet est un élément central de nos vies. Les citoyens à travers le monde, en particulier les jeunes, prennent soin de ce sujet avec passion. Nous aussi. Nous voulons simplement nous assurer qu’Internet fonctionne pour tout le monde. Nous voulons un Internet où la propriété artistique des artistes et des créateurs soit protégée avec la vie privée et la sécurité de tous les utilisateurs. Un Internet où les valeurs sociales chères dans le monde hors ligne façonnent notre façon d’interagir en ligne. Et oui, cela inclut notamment la liberté d’expression, la liberté d’information et la liberté de défendre les choses que nous créons et possédons. Aujourd’hui, nous sommes un peu plus près de réaliser un tel Internet. »





<img data-src=" /> Merci la MPAA pour cette franche rigolade.

Si possible j’en veux encore.

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Pour la MPAA, les pirates ne peuvent plus s’approprier la liberté d’expression



Normal, la liberté d’expression doit être reservés aux politiciens, aux médias officiels et aux lobbys associations de défense des animaux et des ayants droits. <img data-src=" />

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Vous voulez lutter contre les majors c est simple : ne consommez plus rien de ce qu ils vendent.

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moi1000 a écrit :



Pour eux, la liberté d’expression (le plus important des droits, sans lequel il ne peut pas y en avoir d’autres) est moins importante que la protection du copyright.







Où est-ce qu’ils disent que la liberté d’expression est moins importante que celle du copyright ?



Ensuite, la liberté (expression, mouvement, …) a beau être le droit fondamental le plus important elle est limitée par la loi, ne serait-ce que pour respecter la liberté des autres. Le droit d’auteur a été créé pour protéger l’auteur de la copie et lui permette de vivre de son métier. Si défendre ce droit c’est renier la liberté d’expression alors supprimons aussi le droit à l a propriété qui empêche tout un tas de personnes de jouir de leur liberté de mouvement.



Enfin, le droit d’auteur est aujourd’hui obsolète et clairement à l’avantage des majors (70 ans après la mort de l’artiste)… il n’empêche que s’il était plus raisonnable (10 ans après la sortie de l’oeuvre ?) The Pirate Bay serait toujours dans le faux et le partage d’œuvres protégées resterait illégal.



Bref ce qui m’énerve ce sont les commentaires qui parlent de la sacro sainte liberté de l’expression comme si elle n’avait pas de limites pour défendre tout et ni’mporte quoi comme le résume commentaire supprimé :





Commentaire_supprime a écrit :



C’est surtout, dans le cas de TPB, le faire à tort et à travers. Remarque pouvant aussi s’appliquer à la MPAA…













ArchangeBlandin a écrit :



Ce qu’ils n’ont toujours pas compris, c’est que d’une part, ils produisent des martyrs en justice et d’autre part, on les déteste parce qu’ils aiment aussi faire la chasse aux particuliers et aux gens qui ne s’enrichissent pas, les mêmes qui d’après de études récentes relatées ici-même, font progresser leurs ventes en permettant de faire connaître les oeuvres…







Moi je ne les déteste pas pour ça. Ils ont un droit et il est légitime : qu’ils le réclament. Le partage d’oeuvres protégées est illégal et ça ne me gène pas plus que ça. (à la durée de droit d’auteur près)

Ce que je n’accepte pas c’est qu’ils stigmatisent les clients honnêtes (DRM, vidéos “le piratage c’est mal”, …),qu’ils ne soient pas capable en 2013 d’avoir une offre demat’ acceptable, d’avoir des prix acceptables et se cachent toujours derrière le piratage pour essayer de taxer un peu plus.


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Tourner.lapache a écrit :



Où est-ce qu’ils disent que la liberté d’expression est moins importante que celle du copyright ?



Ensuite, la liberté (expression, mouvement, …) a beau être le droit fondamental le plus important elle est limitée par la loi, ne serait-ce que pour respecter la liberté des autres. Le droit d’auteur a été créé pour protéger l’auteur de la copie et lui permette de vivre de son métier. Si défendre ce droit c’est renier la liberté d’expression alors supprimons aussi le droit à l a propriété qui empêche tout un tas de personnes de jouir de leur liberté de mouvement.



Enfin, le droit d’auteur est aujourd’hui obsolète et clairement à l’avantage des majors (70 ans après la mort de l’artiste)… il n’empêche que s’il était plus raisonnable (10 ans après la sortie de l’oeuvre ?) The Pirate Bay serait toujours dans le faux et le partage d’œuvres protégées resterait illégal.



Bref ce qui m’énerve ce sont les commentaires qui parlent de la sacro sainte liberté de l’expression comme si elle n’avait pas de limites pour défendre tout et ni’mporte quoi comme le résume commentaire supprimé :







Justement, la liberté d’expression ne devrait pas être limitée. On devrait avoir le droit de dire tout ce qu’on pense. Après, c’est aux gens de faire le tri de ce qui est “écoutable” ou non, et pas à des pseudo-juges qui n’ont aucune légitimité.


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MPAA=MAFIA

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moi1000 a écrit :



Justement, la liberté d’expression ne devrait pas être limitée. On devrait avoir le droit de dire tout ce qu’on pense. Après, c’est aux gens de faire le tri de ce qui est “écoutable” ou non, et pas à des pseudo-juges qui n’ont aucune légitimité.







Oui je suis d’accord, j’adorerais une page d’accueil sur Youtube avec cote à cote :




  • Un épisode des bisounours

  • Une video Porno (de l’erotisme au hardcore en passant par le Pedoporno et les animaux, ..)

  • Un épisode de DBZ/One Piece / votre manga préféré

  • Une video des exactions commises lors des guerres

  • Un trailer du dernier JV à la mode

  • Un how to pour fabriquer des bombes



    Après tout j’aurais qu’à faire le tri et tant pis si ça permet à/motive des tarés de faire de mal.



    Puis bon, c’est pas comme si les pseudos-juges se contentaient de faire appliquer les lois que nos élus promulguent.


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Et l’industrie du divertissement a, elle, trop souvent été accusée d’opprimer cette liberté parce qu’elle voulait protéger les artistes et les créateurs qui ont investi du temps, leur talent créatif et de l’argent pour produire des films et des spectacles.





‘tain, il manque plus que la photo du petit cancereux et des chatons tristes pour accompagner ces propos….





Internet est un élément central de nos vies. Les citoyens à travers le monde, en particulier les jeunes, prennent soin de ce sujet avec passion. Nous aussi. Nous voulons simplement nous assurer qu’Internet fonctionne pour tout le monde. Nous voulons un Internet où la propriété artistique des artistes et des créateurs soit protégée avec la vie privée et la sécurité de tous les utilisateurs. Un Internet où les valeurs sociales chères dans le monde hors ligne façonnent notre façon d’interagir en ligne. Et oui, cela inclut notamment la liberté d’expression, la liberté d’information et la liberté de défendre les choses que nous créons et possédons. Aujourd’hui, nous sommes un peu plus près de réaliser un tel Internet.





Et ou toute personne ayant ne serrait-ce qu’un geste, un regarde ou même une pensée de travers, on l’écartèle, on l’égorge, on le viole on le brûle (dans l’ordre que l’on veut) en place publique.









Tourner.lapache a écrit :



Je trouve la titre un peu racoleur :P



Il n’empêche que ça illustre parfaitement les débats qui se passent dans les news de PCI ou il y a toujours quelqu’un pour crier à l’atteinte à la liberté d’expression dès qu’un site de partage (illégal) ferme…





Pas spécialement la liberté d’expression, non. C’est surtout la neutralité de la technologie qui est bien souvent atteint. Prenons l’exemple de megaupload. Megaupload, a la base, ce n’était qu’un hébergeur de fichier, avec la possibilité de diffuser des liens à tous le monde. C’était une version très grand publique et très accessible d’un serveur FTP. De ce fait, la technologie de Mégaupload est neutre.

Cependant, en le rendant aussi accessible, la facilité d’utilisation pour le grand publique, surtout à l’époque de la stigmatisation du P2P à rendu la plate-forme très utile dans le tipikage. Ca a arranger assez bien Kim, mais si on regarde bien, il n’a pas essayé de promouvoir ouvertement cette utilisation et les sous entendus était très très limité. Je ne sais pas si vous vous rappelez les pub pour les fournisseur internet d’il y a quelques années qui nous promettaient de télécharger musiques et films en un clic alors que l’offre légal de l’époque s’approcher du néant absolu. Je ne sais pas qui étaient les plus faux-culs.



Ca serait condamné le couteau car il peut être utiliser pour porter atteinte à l’intégrité corporelle d’une personne alors que l’utilité de bas d’un couteau est neutre : couper (feuille, légume, branche, viande, corps…). A contrario, une arme à feu n’est pas neutre : l’utilité principale, c’est de blesser des personnes. Le stand de tir n’est qu’une simulation de son utilité principale.


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moi1000 a écrit :



Justement, la liberté d’expression ne devrait pas être limitée. On devrait avoir le droit de dire tout ce qu’on pense. Après, c’est aux gens de faire le tri de ce qui est “écoutable” ou non, et pas à des pseudo-juges qui n’ont aucune légitimité.





Ils ont la force, ça suffit traditionnellement, la légitimité c’est quand tu as affaire à une institution démocratique ce qui n’est pas le cas en droit romain.



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nous sommes des monstres ! je vais me suicider de suite ! <img data-src=" />

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tazvld a écrit :



Pas spécialement la liberté d’expression, non. C’est surtout la neutralité de la technologie qui est bien souvent atteint. Prenons l’exemple de megaupload. Megaupload, a la base, ce n’était qu’un hébergeur de fichier, avec la possibilité de diffuser des liens à tous le monde. C’était une version très grand publique et très accessible d’un serveur FTP. De ce fait, la technologie de Mégaupload est neutre.

Cependant, en le rendant aussi accessible, la facilité d’utilisation pour le grand publique, surtout à l’époque de la stigmatisation du P2P à rendu la plate-forme très utile dans le tipikage. Ca a arranger assez bien Kim, mais si on regarde bien, il n’a pas essayé de promouvoir ouvertement cette utilisation et les sous entendus était très très limité. Je ne sais pas si vous vous rappelez les pub pour les fournisseur internet d’il y a quelques années qui nous promettaient de télécharger musiques et films en un clic alors que l’offre légal de l’époque s’approcher du néant absolu. Je ne sais pas qui étaient les plus faux-culs.



Ca serait condamné le couteau car il peut être utiliser pour porter atteinte à l’intégrité corporelle d’une personne alors que l’utilité de bas d’un couteau est neutre : couper (feuille, légume, branche, viande, corps…). A contrario, une arme à feu n’est pas neutre : l’utilité principale, c’est de blesser des personnes. Le stand de tir n’est qu’une simulation de son utilité principale.







Neutre ou pas neutre telle est la question ! <img data-src=" />



Une arme à feu c’est neutre dans la mesure ou son utilisation peut permettre d’abattre un animal ou quelqu’un de dangereux. Une arme à feu peu aussi bien sauver des vies qu’en supprimer. Pour toi ça ne parait pas neutre, pour la majeure partie des américain ça l’est.

Un peu comme le nucléaire, tant qu’il ne s’agit pas de fabriquer de bombes c’est neutre. D’ailleurs même les bombes on peut les considérer comme neutres : si l’on exclu l’excès de zèle des américains en 1945, ce sont les bombes nucléaires qui préservent la paix entre les nations puissantes.



Tout ça pour dire que même si on ne peut pas incriminer l’outil en lui même, ses usages en sont bien souvent indissociables : Si les gens se tenaient à carreaux et avaient un minimum de civisme sur la route, il n’y aurait pas besoin de code de la route.



Idem avec les plateformes de partage en ligne, s’il n’y avait pas d’échanges de fichiers frauduleux il n’y aurait pas besoin d’inventer des dispositifs foireux comme Hadopi. Le seul problème avec l’échange de fichiers illégaux en ligne, c’est que ce n’est pas maitrisable sauf entrave majeure à la liberté d’expression ou au droit à l’anonymat sur le net. En gros, il faudrait interdire les VPNs et filer une IP fixe à tout le monde, IP associée à un nom, adresse, téléphone dans une base de données de l’état… (Qui bien sur ne sera partagée avec personne comme les immatriculations … <img data-src=" />)



Au final c’est parce que les gens ont une tendance naturelle à abuser qu’on en arrive souvent à des lois privatives.


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Mais vous n’aurez pas….

<img data-src=" />

Ma liberté d’expression !!!


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Tourner.lapache a écrit :



Le droit d’auteur a été créé pour protéger l’auteur de la copie et lui permette de vivre de son métier. Si défendre ce droit c’est renier la liberté d’expression alors supprimons aussi le droit à l a propriété qui empêche tout un tas de personnes de jouir de leur liberté de mouvement.







Le droit d’auteur a surtout été créé pour protéger les auteurs des éditeurs, afin que ceux-ci ne se fassent pas de fric sur leur dos.



L’esprit de la loi, à l’origine, nétait pas de punir les échanges non marchands …



On rappellera les paroles de Victor Hugo à ce sujet devant le congrès :





Messieurs, rentrons dans le principe : le respect de la propriété. Constatons la propriété littéraire, mais, en même temps, fondons le domaine public. Allons plus loin. Agrandissons-le. Que la loi donne à tous les éditeurs le droit de publier tous les livres après la mort des auteurs, à la seule condition de payer aux héritiers directs une redevance très faible, qui ne dépasse en aucun cas cinq ou dix pour cent du bénéfice net.







i l’un des deux droits, le droit de l’écrivain et le droit de l’esprit humain, devait être sacrifié, ce serait, certes, le droit de l’écrivain, car l’intérêt public est notre préoccupation unique, et tous, je le déclare, doivent passer avant nous


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Tourner.lapache a écrit :



Neutre ou pas neutre telle est la question ! <img data-src=" />

… Une arme à feu peu aussi bien sauver des vies qu’en supprimer…ce sont les bombes nucléaires qui préservent la paix entre les nations puissantes.





J’ai un avis diamétralement opposé au tien.





Tourner.lapache a écrit :



Tout ça pour dire que même si on ne peut pas incriminer l’outil en lui même, ses usages en sont bien souvent indissociables : Si les gens se tenaient à carreaux et avaient un minimum de civisme sur la route, il n’y aurait pas besoin de code de la route.





C’est beau de rêver. Avec des “si” on pourrait refaire le monde.





Tourner.lapache a écrit :



Idem avec les plateformes de partage en ligne, s’il n’y avait pas d’échanges de fichiers frauduleux il n’y aurait pas besoin d’inventer des dispositifs foireux comme Hadopi.





Donc tu admets que le dispositif est foireux mais tu prétends justifier qu’il y en a besoin, logique.





Tourner.lapache a écrit :



Le seul problème avec l’échange de fichiers illégaux en ligne, c’est que ce n’est pas maitrisable sauf entrave majeure à la liberté d’expression ou au droit à l’anonymat sur le net. En gros, il faudrait interdire les VPNs et filer une IP fixe à tout le monde, IP associée à un nom, adresse, téléphone dans une base de données de l’état… (Qui bien sur ne sera partagée avec personne comme les immatriculations … <img data-src=" />)











Tourner.lapache a écrit :



Au final c’est parce que les gens ont une tendance naturelle à abuser qu’on en arrive souvent à des lois privatives.





Je pense que ce n’est pas la cause unique, mais c’est bien un facteur aggravant.


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Winderly a écrit :



J’ai un avis diamétralement opposé au tien.







Ce n’est pas “mon avis”, juste des avis.







Winderly a écrit :



C’est beau de rêver. Avec des “si” on pourrait refaire le monde.







Avec des scies on coupe du bois en général. Sinon hors sujet, tu peux le prendre à l’envers et sans le “si” si tu le veux ça marche aussi : Il y a un code de la route car les conducteurs ne respectent pas tous l’utilisation qu’ont les autres de la route.







Winderly a écrit :



Donc tu admets que le dispositif est foireux mais tu prétends justifier qu’il y en a besoin, logique.







Je justifie le fait d’inventer des dispositifs pour contrecarrer le partage illégal et j’en profite pour dire que celui qui a été fait est foireux. Ça m’apprendra à compresser mes phrases. A vrai, dire je ne pense pas qu’il y ai de dispositif non privatif qui fonctionne.









Winderly a écrit :



Je pense que ce n’est pas la cause unique, mais c’est bien un facteur aggravant.







Autres causes ?







Flac a écrit :



Le droit d’auteur a surtout été créé pour protéger les auteurs des éditeurs, afin que ceux-ci ne se fassent pas de fric sur leur dos.



L’esprit de la loi, à l’origine, nétait pas de punir les échanges non marchands …



On rappellera les paroles de Victor Hugo à ce sujet devant le congrès :







Oki <img data-src=" />

Même s’il me semble que les échanges non marchands étaient impossible à l’époque. Enfin, les échanges issus de copies au sens où il est entendu dans cette news. A moins de posséder des imprimeries clandestines…



Bref, disons que la nécessite de protéger un revenu minimal à l’auteur est mon idée alors ;)


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Tourner.lapache a écrit :



Neutre ou pas neutre telle est la question ! <img data-src=" />



Une arme à feu c’est neutre dans la mesure ou son utilisation peut permettre d’abattre un animal ou quelqu’un de dangereux. Une arme à feu peu aussi bien sauver des vies qu’en supprimer. Pour toi ça ne parait pas neutre, pour la majeure partie des américain ça l’est.

Un peu comme le nucléaire, tant qu’il ne s’agit pas de fabriquer de bombes c’est neutre. D’ailleurs même les bombes on peut les considérer comme neutres : si l’on exclu l’excès de zèle des américains en 1945, ce sont les bombes nucléaires qui préservent la paix entre les nations puissantes.



Tout ça pour dire que même si on ne peut pas incriminer l’outil en lui même, ses usages en sont bien souvent indissociables : Si les gens se tenaient à carreaux et avaient un minimum de civisme sur la route, il n’y aurait pas besoin de code de la route.



Idem avec les plateformes de partage en ligne, s’il n’y avait pas d’échanges de fichiers frauduleux il n’y aurait pas besoin d’inventer des dispositifs foireux comme Hadopi. Le seul problème avec l’échange de fichiers illégaux en ligne, c’est que ce n’est pas maitrisable sauf entrave majeure à la liberté d’expression ou au droit à l’anonymat sur le net. En gros, il faudrait interdire les VPNs et filer une IP fixe à tout le monde, IP associée à un nom, adresse, téléphone dans une base de données de l’état… (Qui bien sur ne sera partagée avec personne comme les immatriculations … <img data-src=" />)



Au final c’est parce que les gens ont une tendance naturelle à abuser qu’on en arrive souvent à des lois privatives.





J’aimerai bien ne pas trop aller dans le débat sur les armes car là n’est pas le sujet, mais juste une illustration. Disons que tu montre tout a fait mes propos (dans le sens inverse) avec un lien entre le but initial (pouvoir partager un fichier/pouvoir blesser autrui) et un but secondaire (partager un film sous copyright/me protéger d’autrui).



Avec le tipiakage, c’est bien souvent une utilisation secondaire de la technologie de base qui est fait. C’est donc un détournement, un hack, de la technologie qui condamne l’intégralité de cette technologie.

C’est pour ça que pour moi, l’utilisation détournée d’une technologie devrait considéré comme une exception au lieu d’un cas général.



Pour le reporter sur l’exemple des technologie,

L’abus devrait être traité comme une exception et non comme une normalité


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Tourner.lapache a écrit :



Ce n’est pas “mon avis”, juste des avis.











Tourner.lapache a écrit :



Avec des scies on coupe du bois en général. Sinon hors sujet, tu peux le prendre à l’envers et sans le “si” si tu le veux ça marche aussi : Il y a un code de la route car les conducteurs ne respectent pas tous l’utilisation qu’ont les autres de la route.





Je comprend pas ce que tu veux dire.







Tourner.lapache a écrit :



Je justifie le fait d’inventer des dispositifs pour contrecarrer le partage illégal et j’en profite pour dire que celui qui a été fait est foireux. Ça m’apprendra à compresser mes phrases. A vrai, dire je ne pense pas qu’il y ai de dispositif non privatif qui fonctionne.











Tourner.lapache a écrit :



Au final c’est parce que les gens ont une tendance naturelle à abuser qu’on en arrive souvent à des lois privatives.



Je pense que ce n’est pas la cause unique, mais c’est bien un facteur aggravant.





Autres causes ?

Tu le fais exprès, je vois pas d’autre explication.


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tazvld a écrit :



J’aimerai bien ne pas trop aller dans le débat sur les armes car là n’est pas le sujet, mais juste une illustration. Disons que tu montre tout a fait mes propos (dans le sens inverse) avec un lien entre le but initial (pouvoir partager un fichier/pouvoir blesser autrui) et un but secondaire (partager un film sous copyright/me protéger d’autrui).



Avec le tipiakage, c’est bien souvent une utilisation secondaire de la technologie de base qui est fait. C’est donc un détournement, un hack, de la technologie qui condamne l’intégralité de cette technologie.

C’est pour ça que pour moi, l’utilisation détournée d’une technologie devrait considéré comme une exception au lieu d’un cas général.



Pour le reporter sur l’exemple des technologie,

L’abus devrait être traité comme une exception et non comme une normalité







C’est bien le cas non ? Je ne crois pas que les plateformes de partage soient interdites en France. On coupe celles qui ont franchi la ligne jaune, et encore, pas le protocole ou le mode de fonctionnement, juste les outils utilisés à mauvais escient. Enfin, c’est la personne qui a utilisé l’outil à mauvais escient qui trinque, pas l’outil.



Ex : Si on fait fermer The Pirate Bay, ce n’est pas le protocole Torrent ou le principe de Tracker qui est condamné, c’est bien la plateforme The Pirate Bay qui utilise ces outils à mauvais escient.



Par contre, pour les armes, vu que c’est le point du vue français (ton point de vue), on a dit que l’utilisation principale devait être réglementée donc accès restreint. C’est ce que je voulais dire dans mon message précédent : l’usage principal d’un outil est relatif en fonction des sensibilités des populations. Aux USA une arme à feu est un outil de défense, en France c’est un dispositif servant à tuer.







Winderly a écrit :



Je comprend pas ce que tu veux dire.







Bah écoute je ne vais pas me fouler, comme toi :







Winderly a écrit :



Tu le fais exprès, je vois pas d’autre explication.





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Tourner.lapache a écrit :



Oki <img data-src=" />

Même s’il me semble que les échanges non marchands étaient impossible à l’époque. Enfin, les échanges issus de copies au sens où il est entendu dans cette news. A moins de posséder des imprimeries clandestines…



Bref, disons que la nécessite de protéger un revenu minimal à l’auteur est mon idée alors ;)







Oui, tu as raison sur le fait que les échanges non marchands étaient impossibles à l’époque tels qu’ils le sont aujourd’hui. Quoique, avec des représentations amateur de théatre, mais on ne va pas pinailler, même si eux ne s’en privent pas parfois ..



J’appuyais cependant sur un point qui me semble essentiel, et qui est largement oublié dans les débats sur le droit d’auteur : il a été complètement galvaudé, et il a glissé de champ. On est passé de la protection des auteurs face aux iéditeurs, imprimeurs, etc … à la protection desdits éditeurs (ou des majors, en l’occurence) face au public des auteurs.



C’est un glissement qui est lourd de sens, et la conséquence directe est l’allongement des durées de protection. Si on est dans une logique de protection de la valeur marchande, on peut dire “OK, allez vous l’avez bien mérité, il faut que vous viviez, rallongeons encore de 20 ans la durée pour protéger mickey” (cf ce qu’il s’est passé aux USA).



Maintenant, si on est dans une logique de concession, on peut voir le problème inverse : le droit d’auteur, par essence, est une régression temporaire du droit du public qui ne peut accéder à une oeuvre. On crée ce droit pour inciter les gens à créer, qu’ils puissent en vivre et ensuite au bout du compte avoir un domaine public vaste (et les citations d’Hugo montrent que c’était le but premier).



Dans ce cas là on recherche l’équilibre entre les privations de droits d’un côté et de l’autre. Je suis d’avis que c’est un préalable important pour avancer.



Désolé de ce long post, mais il me semblait qu’en parlant d’équilibre de droits et de liberté d’expression vs propriété intellectuelle, ce débat a toute sa place ici.


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Flac a écrit :



Commentaire précédent.







Totalement d’accord. Pour moi, le seul moyen de justifier ces droits d’auteur (et donc la “traque” du partage illégal), c’est qu’ils soient juste : la question est qu’il reste à définir ce “juste”. Ce qui est clair c’est que la situation actuelle n’est pas juste.



Du coup je propose de rappeler Hugo pour qu’il nous donne son avis sur la situation une fois qu’il aura intégré toutes les nouvelles données ! <img data-src=" />


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Tourner.lapache a écrit :



C’est bien le cas non ? Je ne crois pas que les plateformes de partage soient interdites en France. On coupe celles qui ont franchi la ligne jaune, et encore, pas le protocole ou le mode de fonctionnement, juste les outils utilisés à mauvais escient. Enfin, c’est la personne qui a utilisé l’outil à mauvais escient qui trinque, pas l’outil.



Ex : Si on fait fermer The Pirate Bay, ce n’est pas le protocole Torrent ou le principe de Tracker qui est condamné, c’est bien la plateforme The Pirate Bay qui utilise ces outils à mauvais escient.



Par contre, pour les armes, vu que c’est le point du vue français (ton point de vue), on a dit que l’utilisation principale devait être réglementée donc accès restreint. C’est ce que je voulais dire dans mon message précédent : l’usage principal d’un outil est relatif en fonction des sensibilités des populations. Aux USA une arme à feu est un outil de défense, en France c’est un dispositif servant à tuer.





Je préfère l’exemple de megaupload que TPB (TPB, c’est pour moi la même chose que les vieilles pubs de FAI). L’outil d’hébergement n’est pas à condamner. Ce sont les utilisateurs qui utilisaient cette outils pour tipiaker qui étaient condamnable. Or c’est le service entier qui a été fermé. Or de nombreux utilisateurs l’utiliser aussi pour un usage légal et qui était dans l’usage “normal” de l’outil ( c’était bien pratique pour envoyer un fichier de plus de 10Mo ou mettre a disposition un fichier, genre une sauvegarde d’un jeu).


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tazvld a écrit :



Je préfère l’exemple de megaupload que TPB (TPB, c’est pour moi la même chose que les vieilles pubs de FAI). L’outil d’hébergement n’est pas à condamner. Ce sont les utilisateurs qui utilisaient cette outils pour tipiaker qui étaient condamnable. Or c’est le service entier qui a été fermé. Or de nombreux utilisateurs l’utiliser aussi pour un usage légal et qui était dans l’usage “normal” de l’outil ( c’était bien pratique pour envoyer un fichier de plus de 10Mo ou mettre a disposition un fichier, genre une sauvegarde d’un jeu).







Disons que c’est l’exemple qui t’arrange le plus ! :P



Déjà Megaupload c’est un cas unique en soi car le site a été fermé de manière abusive. Mais il ne faut pas confondre l’outil/la technique -une ferme de serveur dédiée au stockage/partage accessible depuis le net- et l’entreprise qui les utilise.

Dans l’affaire megaupload ce ne sont pas les “clouds de stockage” qui sont attaqués : dropbox, box.net, google drive, rapdishare … dorment sur leurs deux oreilles. C’est la proportion d’utilisation du service dédiée à de l’illégal couplée aux revenus générés par megaupload (supposés) qui a fait qu’on a fermé le service.



Comme tu l’as dit, personne ne condamne les voitures car elles sont parfois utilisées comme béliers. Ici personne ne condamne les moyens de megaupload (serveurs de stockage), ce sont bien les fins qui sont condamnées. ($ via partage illégal) Reste bien sur à prouver que c’est bien le cas.







tazvld a écrit :



c’était bien pratique pour envoyer un fichier de plus de 10Mo ou mettre a disposition un fichier, genre une sauvegarde d’un jeu).







Oui enfin il en existe encore des centaines des services identiques qui te permettent de le faire.


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Tourner.lapache a écrit :



Moi je ne les déteste pas pour ça. Ils ont un droit et il est légitime : qu’ils le réclament. Le partage d’oeuvres protégées est illégal et ça ne me gène pas plus que ça. (à la durée de droit d’auteur près)

Ce que je n’accepte pas c’est qu’ils stigmatisent les clients honnêtes (DRM, vidéos “le piratage c’est mal”, …),qu’ils ne soient pas capable en 2013 d’avoir une offre demat’ acceptable, d’avoir des prix acceptables et se cachent toujours derrière le piratage pour essayer de taxer un peu plus.







La durée des droits d’auteur est une bonne question. Si l’on considère la création artistique comme n’importe quel boulot, il n’y a pas de raison valable pour que l’on puisse profiter d’avoir eu une bonne idée pendant une éternité (au moins 50 ans dans la plupart des pays, c’est ça, non?).

Au début c’est une nouveauté, ensuite, ça devient de la culture, et ça devrait être accessible à tous. 10 ans me parait un maximum, mais ça n’engage que moi. D’un autre côté, il y a tout le système autour des droits qui est fait de revente de droits et d’exclusivité (d’une maison de disque) qui nuit à l’artiste (l’investissement de la maison de disque n’étant pas à la hauteur des revenus après coup, mais les revenus de l’auteur non plus).



Ensuite, toute leur théorie de la protection, je trouve ça aussi complètement aberrant. Ils dépensent donc des sommes folles pour que leurs clients ne puissent pas écouter la musique qu’ils vendent comme ils le veulent, et ne vendent pas la musique sur tous les types de support et tous les formats dont on peut avoir besoin, du coup, on est obligés de copier l’oeuvre pour l’utiliser, mais ils nous refusent ce droit.



Le seul droit que je leur accorde est de poursuivre les gens qui se font de l’argent (on a un exemple avec megaupload, je ne connais personne qui avait pris un abonnement pour télécharger des trucs légaux ou pour partager des trucs légaux) grâce à leurs oeuvres sans leur reverser leur part, attaquer en justice dans ce cas a un sens, et doit se faire clairement par rapport au bénéfice retirer plus le coût de la dissuasion.

Mais poursuivre un particulier parce qu’il a fait du partage dans emule (en passant il n’a pas vraiment compris les détails de ce qu’il faisait) et que donc il a été diffuseur, mais n’a pas gagné un copec, c’est aberrant. Et ça donne les résultats aberrants qu’on a aux états-unis avec des vies ruinées à coups de k$ par disque partagé, alors qu’ils auraient dû juste leur faire payer assez pour pouvoir leur dire “regardez, vous auriez pu acheter 10x plus de musique pour le prix de cette amende”. Bien que le partage ait potentiellement pu leur rapporter des clients par ailleurs qui offriront/achèteront le CD/iront aux concerts.


Pour la MPAA, les pirates ne peuvent plus s’approprier la liberté d’expression

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