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Flac

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20 commentaires

Le 08/02/2015 à 11h 59

Pour le ballons + shotgun, ca a déjà été fait il y a longtemps. Le mec avait dérivé et s’était retrouvé au dessus d’une zone d’aéroport à accès restreint … sur sa chaise avec les ballons, et sa carabine …



en.wikipedia.org Wikipedia

Le 04/12/2014 à 20h 48

Sinon y’a la version matheux :)



http://farm3.static.flickr.com/2174/2268237733_cda4a1dbb3.jpg?v=0

Le 13/11/2014 à 19h 29







IMPulsion a écrit :



Allez, soyons aussi cons qu’eux :



Soit un fichier mp3 de moyenne de 4 Mo, soit environ 10 titres sur un CD, soit un CD à environ 25€.



Maintenant que les bases sont posées, calculons :



1 To = 1 000 000 de Mo

1 To = 250 000 mp3

1 To = 25 000 CD

1 To = 625 000 € de musique.



Nous avons donc une taxe qui est calculée pour quelqu’un qui userait de son ‘droit’ de copie privée pour une discothèque d’une valeur de 625 000 € !!! N’oublions pas qu’on ne peut pas parler de ‘piratage’ puisque la redevance ‘Copie Privée’ ne s’applique qu’aux possesseurs de l’original.



Vous en connaissez beaucoup, vous, des gens qui possèdent 625 000 € de CD chez eux ?



J’ose même pas vous avancer les chiffres pour un disque de 6To !!!







Rhooooooo, mais on te dit que les chiffres de taxations sont basés sur des études d’usage tout à fait représentatives de la population !


Le 11/06/2014 à 18h 19







loser a écrit :



Ni de FLAC?







Quelqu’un m’a appelé ?


Le 06/05/2014 à 07h 58

Pas très frais tout ca … Le projet Giraff+ a commencé en 2012 et touche à sa fin, alors “la commission européenne a annoncé avoir financé à hauteur de 3 millions” ca fait un peu réchauffé.



Hop, voila une liste des projets similaires existants (pour une grosse partie déjà finis), certains ayant des partenaires Français :http://ec.europa.eu/information_society/newsroom/cf/dae/document.cfm?doc_id=950

Le 08/04/2014 à 09h 58







abasourdix a écrit :



Ceux qui voudraient remplacer MS office par libre office devraient se voir imposer de l’utiliser. Juste le temps qu’ils réalisent à quel point c’est lourd et balourd



En terme de fonctionnalités, on a peut-être les mêmes, mais en terme d’ergonomie, c’est un retour de 10 ans en arrière.



Bilan : on perd du temps ! Et le temps, c’est de l’argent, très vite rentabilisé par une licence MS office



Il y a qques années, le ministère du budget avait imposé open office aux autres ministères, en se gardant bien de s’appliquer la réforme à eux mêmes. Dans les ministère victimes, les cadres se battaient pour bosser avec les quelques licences Ms Office restantes.



Personne veut bosser avec libre office ou open office …

Son seul intérêt : l’avoir en version portable sur une clef usb dans la poche. Ce que je fais depuis des années



Je sais, je troll un peu. Mais je suis sincère.







Ergonomie je sais pas. Perso, je bosse assez rarement avec MS office et/ou Libre Office … Dans MS Office je ne trouve jamais mon chemin, je ne sais pas ou sont les fonctionnalités, et j’ai du mal à les trouver. Dans LibreOffice, ca va plutot bien.



Moralité : plus qu’une question d’ergonomie, il y a une question d’habitude je pense. Si c’était vraiment plus ergonomique, ca serait facile à utiliser rapidement, ce qui n’est pas vraiment le cas. Je me perds toujours en clics à travers les rubans (mettre les comments dans “review” plutot que dans “insert”, par exemple, c’est complètement contre-intuitif pour moi).



Ton exemple du ministère est également un peu biaisé, car les gens sont habitués à utiliser une plateforme, un logiciel. Imposer un changement de logiciel sans avoir une formation, c’est utopiste. Surtout au niveau d’une administration entière. Mais perso, je préfèrerais que l’Etat dépense des sous pour former ses fonctionnaires et entretenir/faire évoluer les logiciels qu’il utilise plutot que de donner des sous a une entreprise US via sa filiale Irlandaise qui ne paye pas d’impots sur les benefices réalisés.



Voila, c’était mes 2 cents. <img data-src=" />


Le 17/02/2014 à 18h 32

Bon, c’est pas tout ca mais quand est-ce qu’ils s’attaquent à Myst et Riven ?

Le 15/05/2013 à 13h 32







dandrz a écrit :



De plus vu le paquets de fichiers excel, word et powerpoint qu’on a, à moins de dédier des gens à temps complets pour convertir et valider les conversions de fichiers de MS vers OO (et oui ça marche pas terrible de passer de l’un à l’autre faut tout reprendre à la main), il serait très difficile de tout reprendre sous un autre format.







C’est justement un des problèmes du proprio. Les formats sont souvent fermés et incompatibles (mention spéciale à des softs comme solidworks ou les pièces dessinées dans la version 2010 ne sont pas lisibles dans la version 2009, par exemple ..).



Il me semble (mais je peux me tromper) que :




  • les formats de MS office avant le 2007 sont fermés et ont été implémentés dans open office par rétroingénierie

  • MS a fait tout un foin pour faire un standard de son format OpenXMl (alors qu’un standard existait déjà, le format OpenDocument), qui est donc ouvert … mais ne l’implémente pas exactement dans sa suite office, ce qui crée (en partie) les problèmes d’import/export depuis et vers les autres softs.



    On a ici un exemple parfait du problème : les gens ont des milliers de fichiers dans un format tenu par un proprio et sont enfermés dedans. Et si un jour il se casse la gueule, plus personne ne pourra faire grand chose … Impensable, que microsoft se casse la gueule ? Et pourtant, qui croyait il y a quelques années à la chute de Lehman Brothers dans le milieu bancaire ?



    Le problème est le même dans plein de domaines. Qui dit logiciels proprio dit, dans 95% du temps, formats fermés et non ou mal interopérables. On s’enferme dans une solution qui n’est pas viable car si l’éditeur se casse la gueule dit fichiers inutilisables par la suite.


Le 27/03/2013 à 11h 19







Natsume a écrit :



Mais du coup, si dans un magazine, on fait référence à un article diffamatoire publié ailleurs 1 ans plus tot, ça compte aussi comme nouvelle publication de cet ancien article ?



Un lien hypertexte n’est pour moi qu’une référence vers un contenu.

Tout comme l’est une phrase “cf. l’article X du numéro Y de janvier 2010 de tel magazine” glissée dans un autre article.







Le bon sens voudrait (en tout cas le mien) que le lien vale nouvelle publication s’il est fait par la même personne.



Si je fais référence à un ancien article, pourquoi devrais être tenu responsable des propos tenus par une tierce personne ? Ce n’est pas moi qui les ai dits, ces propos.



En revanche, si j’ai publié des propos diffamatoires dans le passé et que j’y fais référence aujourd’hui, on peut effectivement interpréter ça comme une remise en ligne des propos … Mais bon, je ne suis pas juriste.



Le fond de tout ça est encore une fois qu’une loi instaurée à la fin du 19e siècle n’est plus du tout adaptée aux usages actuels, et en particulier sur le web. Du coup, on bricole …



Edit : just grilled <img data-src=" />


Le 20/03/2013 à 14h 48







Tourner.lapache a écrit :



Oki <img data-src=" />

Même s’il me semble que les échanges non marchands étaient impossible à l’époque. Enfin, les échanges issus de copies au sens où il est entendu dans cette news. A moins de posséder des imprimeries clandestines…



Bref, disons que la nécessite de protéger un revenu minimal à l’auteur est mon idée alors ;)







Oui, tu as raison sur le fait que les échanges non marchands étaient impossibles à l’époque tels qu’ils le sont aujourd’hui. Quoique, avec des représentations amateur de théatre, mais on ne va pas pinailler, même si eux ne s’en privent pas parfois ..



J’appuyais cependant sur un point qui me semble essentiel, et qui est largement oublié dans les débats sur le droit d’auteur : il a été complètement galvaudé, et il a glissé de champ. On est passé de la protection des auteurs face aux iéditeurs, imprimeurs, etc … à la protection desdits éditeurs (ou des majors, en l’occurence) face au public des auteurs.



C’est un glissement qui est lourd de sens, et la conséquence directe est l’allongement des durées de protection. Si on est dans une logique de protection de la valeur marchande, on peut dire “OK, allez vous l’avez bien mérité, il faut que vous viviez, rallongeons encore de 20 ans la durée pour protéger mickey” (cf ce qu’il s’est passé aux USA).



Maintenant, si on est dans une logique de concession, on peut voir le problème inverse : le droit d’auteur, par essence, est une régression temporaire du droit du public qui ne peut accéder à une oeuvre. On crée ce droit pour inciter les gens à créer, qu’ils puissent en vivre et ensuite au bout du compte avoir un domaine public vaste (et les citations d’Hugo montrent que c’était le but premier).



Dans ce cas là on recherche l’équilibre entre les privations de droits d’un côté et de l’autre. Je suis d’avis que c’est un préalable important pour avancer.



Désolé de ce long post, mais il me semblait qu’en parlant d’équilibre de droits et de liberté d’expression vs propriété intellectuelle, ce débat a toute sa place ici.


Le 20/03/2013 à 13h 50







Tourner.lapache a écrit :



Le droit d’auteur a été créé pour protéger l’auteur de la copie et lui permette de vivre de son métier. Si défendre ce droit c’est renier la liberté d’expression alors supprimons aussi le droit à l a propriété qui empêche tout un tas de personnes de jouir de leur liberté de mouvement.







Le droit d’auteur a surtout été créé pour protéger les auteurs des éditeurs, afin que ceux-ci ne se fassent pas de fric sur leur dos.



L’esprit de la loi, à l’origine, nétait pas de punir les échanges non marchands …



On rappellera les paroles de Victor Hugo à ce sujet devant le congrès :





Messieurs, rentrons dans le principe : le respect de la propriété. Constatons la propriété littéraire, mais, en même temps, fondons le domaine public. Allons plus loin. Agrandissons-le. Que la loi donne à tous les éditeurs le droit de publier tous les livres après la mort des auteurs, à la seule condition de payer aux héritiers directs une redevance très faible, qui ne dépasse en aucun cas cinq ou dix pour cent du bénéfice net.







i l’un des deux droits, le droit de l’écrivain et le droit de l’esprit humain, devait être sacrifié, ce serait, certes, le droit de l’écrivain, car l’intérêt public est notre préoccupation unique, et tous, je le déclare, doivent passer avant nous


Le 30/01/2013 à 12h 00

Cette proposition est mort-née et ce pour une raison bien simple : la jurisprudence du conseil constitutionnel sur la loi DADVSI.



Il avait été proposé à l’époque, de punir d’une manière particulière les infractions au droit d’auteur sur internet : c’est le début de la riposte graduée. Le CC a censuré ce passage, parce qu’on ne peut pas créer une peine particulière pour un même délit (contrefaçon), pour la seule raison qu’il est commis d’une manière particulière (sur internet). C’est une histoire d’égalité devant la loi, si je me rappelle bien.



Conclusion : si on veut garder la qualification de “contrefaçon” pour le téléchargement, on ne peut pas le punir d’une simple amende pour la raison qu’il a été commis sur internet. On a donc trois solutions :




- déqualifier le téléchargement sur internet et créer un nouveau délit, pour que ca ne soit plus une contrefaçon. J'en doute, car ca empêche les procès dans le cas de gros téléchargeurs   






- punir la contrefaçon dans son ensemble d'une amende de 140€ : j'en doute également !   






- tenter une loi bancale et se faire censurer par le CC : déjà fait avec DADVSI.   





C’est exactement pour cette raison que la loi Hadopi est passée par le délit de “négligence caractérisée” dans la sécurisation de son accès internet.

Le 16/01/2013 à 16h 29







Tourner.lapache a écrit :



Certaines personnes ne doivent pas savoir ce que veut dire “factice” ! La belle surprise qu’il va avoir en ouvrant son colis de 20g à tout casser ^^







Ouh la grosse arnaque ! En bas de l’annonce y’a écrit “En enchérissant sur cette annonce vous comprenez l’exactitude des termes utilisés, aucune réclamation ne sera prise en compte.”


Le 08/01/2013 à 09h 59







hicario a écrit :



Ça change rien, c’est pas parce que tu l’as téléchargé et que tu as une clé valide que la licence t’appartient <img data-src=" /> :

-certains logiciels sont proposés gratuitement à usage personnel et payant si tu gagnes quelque chose avec.

-certains logiciels fonctionnent avec une simple clé qui n’a pas besoin d’activation en ligne et qui te donne droit à deux installations (ordi fixe et portable) non utilisables en même temps

-d’autres encore sont des licences par utilisateur et peuvent être installées sur autant de machine que tu veux, du moment que c’est toujours le même utilisateur physique qui l’utilise mais nécessite plusieurs licences sur une même machine si plusieurs utilisateurs vont l’utiliser.



Dans tous ces cas, rien n’empêche de suivre ou non la licence mais légalement, tu dois t’y tenir, c’est tout.







Justement, si on regarde la licence d’utilisation, on peut lire ça :







  1. Concession de Licence. Si vous avez obtenu le Logiciel auprès d’Adobe ou de l’un de ses licenciés agréés et pourvu que vous respectiez les dispositions du présent contrat, Adobe vous concède une licence non exclusive d’utilisation du Logiciel conformément à la Documentation et aux fins qui y sont décrites, dans les conditions décrites ci-après. Veuillez vous reporter à l’Article 14 relatif aux dispositions spécifiques à certains composants.





    On remarquera le terme “obtenu auprès d’Adobe”. Pour moi, si on a obtenu le logiciel auprès d’Adobe avec sa clé d’activation (téléchargé depuis une page publique du site officiel), et qu’on l’installe en acceptant les conditions d’utilisation, je ne vois pas vraiment sur quelle base Adobe pourrait dire que tout ceci n’est pas légal. En tout cas, ce n’est clairement pas un post de forum, fût-il fait par un employé de chez Adobe, qui va déterminer le statut légal de tout ça.



    Cette réflexion a été faite sur ledit forum (ici : http://forums.adobe.com/message/4975443#4975443 ). Pour l’instant, pas de réponse du mec de chez Adobe.






Le 08/01/2013 à 09h 27







jon1138 a écrit :



Premiere Pro 2.0 est gratuit aussi ? Je vois qu’il y a une clé etc donc je suppose que c’est le cas ?



Perso, je suis plus montage vidéo etc donc je suis plus intéressé par un soft de montage. D’ailleurs, est-ce qu’il existe un soft gratuit dans la veine de Premiere ? Car s’il est facile de trouver des alternatives pour les soft 3D (Blender) ou de retouche photo (Gimp), il semble plus difficile de trouver des soft de montage et/ou compositing pour 0€…







Lightworks ! Il est gratuit mais pas open source, et cross-platform (version linux en alpha, la beta devrait sortir rapidement)



http://www.lwks.com/index.php?option=com_content&view=article&id=45&…



Le 24/10/2012 à 14h 08







psn00ps a écrit :



Je ne suis pas d’accord.

Son démarrage fulgurant s’est fait par le bouche à oreille, il n’était pas sur la homepage à ce moment là.







Chrome est sorti en décembre 2008. En janvier 2009, il y avait un spot de pub à la télé aux USA. Dès le lancement, les gens sous IE6 et IE7 avaient un encadré sur la page d’accueil de google et sur youtube. Ca a été étendu aux gens qui avaient firefox en septembre 2010.



En janvier 2010, il y a eu de la pub un peu partout en Europe (dans la rue, dans le métro sur le net et dans les journaux). A ce moment là, Chrome avait 5% de parts de marché…



Bref, il faut être honnête. Chrome est un bon navigateur et c’est une bonne chose qu’il soit là. Mais la pub et la réputation de google ont fait beaucoup dans son développement rapide.



Il faut maintenant veiller à ce que ca continue à stimuler l’innovation et qu’une situation de concurrence saine (3 navigateurs vers 20-30% de marché) perdure. Il ne faudrait pas que Chrome écrase le marché et que les gens pensent “Chrome = internet” comme il y avait “IE = internet” il y a quelques temps. Cette situation serait dommageable pour tout le monde.


Le 24/10/2012 à 13h 45







zogG a écrit :



Chrome est supérieur sur beaucoup de points à Firefox, même si c’est plus forcément vrai dans les dernières version. Donc son succès est mérité. Un bon produit qui s’impose, c’est le concept du mérite.



Si Google avait imposé une bouse grâce à ses $$$, tu aurais pu dire que ce n’était mérité.







On tourne en rond, là .. Personnellement, je les trouve relativement équivalents. Il est assez bon d’avoir une concurrence saine, avec 3 navigateurs vers 20-30% de marché et un vers 10, ca pousse à innover.



Maintenant, je le répète, si Google n’avait pas le renom qu’il a et des moyens illimités de pub via sa propre homepage, le succès aurait probablement été moins rapide.


Le 24/10/2012 à 13h 29







SFX-ZeuS a écrit :



Chrome a autant de mérite que firefox de mon point de vue il a amplement participé à faire évoluer les produits de tout le monde dont firefox.







Oui, mais il a bénéficié de l’effet “ca vient de chez Google” et de la pub sur la homepage de google. Pub gratuite, Google faisant de la pub pour son propre produit sur sa propre page web. Si Google n’avait pas été (et de loin) le moteur de recherche numéro 1 sur internet, Chrome aurait-il progressé si vite en termes de parts de marché ? Très probablement, non.


Le 24/10/2012 à 13h 18







bledin4 a écrit :



Déposer un brevet pour ça..

Mais où va-t-on? Peut-on m’expliquer où est l’innovation ?



C’est comme le pull down to reload.. C’est juste de l’ergnomie, pas une innovation…. <img data-src=" />







Il faut bien comprendre que ce qu’on dépose, ce n’est jamais une idée. C’est une technique ou un algorithme ayant l’effet technique recherché. Cela doit, pour être brevetable, avoir une applicabilité industrielle, être nouveau par rapport à ce qui existait (critère bête, est-ce que ca existait avant : oui ou non ?) et relever d’une activité inventive (critère subjectif : est-ce que c’est une simple combinaison de trucs existants ? Le “simple” a beaucoup de poids ici).



Ce qui est breveté dans ce cas, ce n’est pas le rebond en fin de page en lui même, c’est une méthode d’implémentation permettant de créer cette fonctionnalité. Si on tente de breveter l’idée elle même de rebond en fin de page, ca risque fort de ne pas passer (du moins en Europe. Aux USA, peut-être que ca peut passer …) ou d’être invalidé au premier procès.



Pour illustrer, le brevet d’Apple dont on parle ici parle uniquement de “touch screen displays”. Si on implémente exactement la même chose (rebond en fin de page) avec un scrolling qui est fait non pas par défilement du doigt sur l’écran mais dans l’air (par exemple en bougeant sa main de haut en bas avec une détection par caméra), on ne tombe plus sous le coup de ce brevet. Pourtant, on a bien implémenté une méthode pour faire un rebond en fin de page.


Le 24/10/2012 à 13h 07







Yzokras a écrit :



Pareil en France, n’importe qui peut enregistrer un brevet, il n’y a pas de vérification qu’il soit valide, ni même que l’invention a déjà été brevetée.

Il n’y a vérification que le jour où il y a plainte, c’est aussi pour ça que plein de constructeurs copient des inventions brevetées, ils se disent que devant le tribunal tel ou tel brevet ne tiendra pas tellement il n’invente rien de très nouveau ou que ça existait avant.







Tu as déjà tenté de déposer un brevet ? Parce que bon, il y a quand même un examen assez poussé lorsqu’on dépose une demande de brevet en France.



Aux états unis ca a l’air assez laxiste effectivement (sans compter certaines règles scandaleuses qui perduraient jusqu’à pas si longtemps), mais en France et généralement dans le reste du monde, ca reste quand même assez sérieux.



Sinon, en ce qui concerne ce cas précis, il s’agit d’une demande de rééxamen. En gros, quelqu’un a été voir l’USPTO et a dit “il me semble que ce brevet n’était pas nouveau, veuillez le rééxaminer à la lumière de tels et tels documents qui existaient au moment du dépot, SVP”. L’examen a été fait, et les conclusions ont été publiées récemment.



Par contre, il y a une petite erreur dans la news : il me semble (en tout cas c’était le cas quand j’ai regardé ce matin) que rien n’est officiel quant à l’annulation de ce brevet (en tout cas sur espacenet, rien n’est indiqué en ce sens). Simplement, le document (disponible ici) de conclusions de l’examinateur conclut que rien n’est inventif là dedans. Cela devrait aboutir à l’annulation du brevet rapidement. Apple peut ensuite faire appel, mais avec un rapport comme ça dans la boucle ça ne sent pas bon pour eux.