L’utilisation prioritaire du libre à l’école poussée en commission au Sénat
Petite commission
Le 17 mai 2013 à 08h34
6 min
Droit
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Après avoir été adopté fin mars par l’Assemblée nationale, le projet de loi pour la refondation de l’école de la République est arrivé sur les bancs du Sénat. La Commission de la culture, de l'éducation et de la communication vient d’ailleurs de publier un rapport concernant le texte de Vincent Peillon, qui a trait à plusieurs reprises au numérique et à l’internet.
Comme nous avons déjà eu l’occasion de l’évoquer, le texte concocté par le ministre de l’Éducation nationale, Vincent Peillon, procède à un toilettage en règle d’un reliquat de la loi Hadopi, l’article L. 312 - 9 du Code de l’éducation, lequel prévoit toujours :
« Tous les élèves sont initiés à la technologie et à l'usage de l'informatique.
Dans ce cadre, notamment à l'occasion de la préparation du brevet informatique et internet des collégiens, ils reçoivent de la part d'enseignants préalablement sensibilisés sur le sujet une information sur les risques liés aux usages des services de communication au public en ligne, sur les dangers du téléchargement et de la mise à disposition illicites d'œuvres ou d'objets protégés par un droit d'auteur ou un droit voisin pour la création artistique, ainsi que sur les sanctions encourues en cas de délit de contrefaçon. Cette information porte également sur l'existence d'une offre légale d'œuvres ou d'objets protégés par un droit d'auteur ou un droit voisin sur les services de communication au public en ligne ».
Si les parlementaires adoptaient les dispositions proposées par le gouvernement, cet article serait remplacé par des dispositions nettement moins tournées vers la protection de la propriété intellectuelle. Les enjeux liés au respect de la vie privée et plus globalement aux droits et devoirs sur les réseaux seraient également abordés :
« La formation à l’utilisation des outils et des ressources numériques est dispensée progressivement à l’école, au collège et au lycée. Elle comporte en particulier une sensibilisation aux droits et aux devoirs liés à l’usage de l’internet et des réseaux, notamment à la protection de la vie privée et au respect de la propriété intellectuelle. »
La commission adopte un article modifié sur l'information des élèves
Mais pour la commission de la culture du Sénat, la rédaction de cet article est « insuffisamment claire et juridiquement impropre ». Motif de ce carton rouge ? « La multiplication des objectifs tels que « progressivement » et « notamment » ainsi que le choix de termes imprécis comme celui de « sensibilisation » [qui] nuisent à l'intelligibilité du dispositif. Plus critiquable encore, l'expression « à l'école, au collège et au lycée » utilisée pour qualifier les lieux de la formation aux outils et aux ressources numériques a pour conséquence de sortir les établissements de l'enseignement agricole du dispositif » regrette ainsi la commission, sous la plume de la socialiste Françoise Cartron.
Même en approuvant « en tout point l'esprit » des dispositions initialement rédigées par Vincent Peillon, la commission a préféré approuver une version modifiée de cet article :
« La formation à l'utilisation des outils et des ressources numériques est dispensée dans les écoles et les établissements d'enseignement. Elle comporte une information sur la protection de la vie privée et le respect de la propriété intellectuelle. »
Évacuée donc la « sensibilisation aux droits et aux devoirs liés à l’usage de l’internet et des réseaux ». Les deux volets restants, ceux du respect de la propriété intellectuelle et de la protection de la vie privée, demeurent cependant intacts et feront l’objet d’une « information ». Et pour cause : d’après Françoise Cartron, « les insuffisances sont criantes dans le domaine de l'information relative aux droits d'auteur et droits voisins, auprès des enseignants comme des élèves, au respect desquels votre commission est particulièrement attachée », est-il précisé. La rapporteure fera ensuite valoir que « les supports visionnés en classe ne sont pas tous libres de droits et que de nombreux sites des écoles ne sont pas conformes à la réglementation, d'autant qu'elles utilisent souvent des hébergeurs privés ». Mais la sénatrice l’assure : ce nouvel article « ne modifie en rien le dispositif initial du projet de loi ».
Priorité au libre et aux formats ouverts
La commission de la culture a également jugé utile d’introduire de nouvelles dispositions ayant tout particulièrement trait aux logiciels libres. Alors qu’il était jusqu’ici uniquement question de « libre » en marge du projet de loi - l'annexe relative à la programmation des moyens précisant que « L’incitation au développement de ressources numériques se fera notamment en faveur de contenus et de services numériques dits "libres" »- les sénateurs ont souhaité aller plus loin. Ils ont ainsi adopté un article afin que soit ajouté la disposition suivante à l’article L. 131 - 2 du Code de l’éducation :
« Ce service public [celui de l’enseignement numérique, ndlr] utilise en priorité des logiciels libres et des formats ouverts de documents. »
Pour les sénateurs, il s’agissait « de permettre un développement rapide et aisé de l'utilisation des outils et ressources numériques par les enseignants ». Si cet amendement prenait valeur législative, il constituerait un pendant à la récente circulaire Ayrault sur le libre, dans laquelle le Premier ministre applaudissait l’usage de logiciels libres dans l’administration.
Le « retard français » en matière d’usages du numérique à l’école
Enfin, notions que Françoise Cartron insiste au travers de son rapport sur le « retard français » en matière d’usages du numérique à l’école. « La France enregistre un retard important et peine à intégrer, dans les enseignements dispensés, les changements pédagogiques induits par l'utilisation des nouvelles technologies (visioconférence, plateforme LMS - Learning management system - espaces numériques de travail, réseaux sociaux, tableau numérique interactif, etc.) ». Alors que plusieurs pays, notamment européens (Danemark, Suède...), « sont particulièrement avancés s'agissant de l'intégration des TICE dans l'enseignement et de la mise en oeuvre de pratiques pédagogiques innovantes », la France reste à la traîne selon la rapporteure de la commission de la culture. En dépit des efforts menés ces dernières années, les résultats sont jugés « encore insuffisants ».
L’utilisation prioritaire du libre à l’école poussée en commission au Sénat
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La commission adopte un article modifié sur l'information des élèves
Commentaires (52)
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Abonnez-vousLe 17/05/2013 à 10h42
commencer par leur apprendre la dactylographie, ca m’énerve de voir des personnes de 20-30 ans taper a 1 doigt dans une administration… " />
Le 17/05/2013 à 10h48
Le 17/05/2013 à 10h50
Le 17/05/2013 à 10h53
Le 17/05/2013 à 10h54
Le 17/05/2013 à 11h00
Le 17/05/2013 à 11h33
Le 17/05/2013 à 11h39
Le problème n’est pas dans la valeur intrinsèque du libre ou du propriétaire (on est vendredi, mais quand même " /> )
Il faut simplement se rendre compte qu’en étant “non marchand”, l’informatique libre est la seule à ne pas contrevenir à la loi qui, au nom du “Principe de neutralité de École Publique”, interdit toute pratique commerciale dans l’enceinte des établissement d’enseignement.
https://eduscol.education.fr/pid23377-cid48581/principe-de-neutralite.html
La publicité, même déguisée en subvention, y est donc totalement interdite :
http://instits.org/outils/pub_ecole.pdf?
C’est au nom du même Principe que le prosélytisme religieux est également interdit dans l’école laïque.
McDonnald rêverait d’opérer une cantine d’école primaire, je suis sûr qu’ils feraient cadeau des repas aux élèves; mais tous les parents hurleraient.
Alors, quand Microsoft dépense sans compter pour noyauter l’Éducation Nationale, il serait bien de s’indigner tout autant.
Microsoft
Le 17/05/2013 à 12h18
" />
Comment ? On ne va pas formater les jeunes esprits avec Win et Apple ?
Les futurs consommateurs risquent de ne pas se précipiter en troupeaux à la caisse des multinationales ?
Tout se perd, décidément…" />
Le 17/05/2013 à 12h25
Le 17/05/2013 à 12h33
Le 17/05/2013 à 12h47
Le 17/05/2013 à 12h47
Il faudrait qu’il commence à former les formateurs, au lieu de dépenser des sommes folles en matériel.
Le 17/05/2013 à 12h51
Le 17/05/2013 à 12h54
Le 17/05/2013 à 13h08
Le 17/05/2013 à 09h12
Et bien : c’est très bien….
Ou mieux qu’à l’école peut-on apprendre déjà que le libre existe, et se faire la main dessus pour constater que dans la plupart des cas, les outils libres n’ont rien à envier aux outils proprios, voire sont bien mieux dans pas mal de cas ?
Par outils, entendre à la fois OS et softs.
Le 17/05/2013 à 09h18
Le 17/05/2013 à 09h20
Le 17/05/2013 à 09h21
Le 17/05/2013 à 09h22
Le 17/05/2013 à 09h26
Et voila, des futurs chômeurs en prévision car ils ne sauront pas se servir de MS Office " />" />" />
Le 17/05/2013 à 09h29
Le 17/05/2013 à 09h30
« retard français » en matière d’usages du numérique à l’école. « La France enregistre un retard important et peine à intégrer, dans les enseignements dispensés, les changements pédagogiques induits par l’utilisation des nouvelles technologies (visioconférence, plateforme LMS - Learning management system - espaces numériques de travail, réseaux sociaux, tableau numérique interactif, etc.) ».
Là le pb est dans les IUFM plutôt et aussi dans l’offre assez minable ou trop chère de produits d’elearning.
Autre souci, les objectifs de l’école restent d’apprendre des contenus et des méthodes de manière verticale. Pas d’apprendre à automatiser les traitements et structurer les contenus pour retrouver les informations dans l’échange ( ce qu’en gros permettent les ordinateurs modernes).
On est encore le cul entre deux chaises, on va continuer à reprocher aux jeunes de pas savoir bien lire et écrire et en même temps on leur demande aussi de le faire sur clavier, on va leur reprocher de pas connaitre les fondamentaux et on leur rajoute des contenus sur le droit d’auteur des trucs dans le genre… a un moment faudra trancher si on veut que l’école fasse apprendre ou apprenne à apprendre.
Là on demande à l’école garderie bourre crâne historique qu’est l’école française de sortir de son rôle, ça ne peut que coincer tant que les objectifs globaux restent quasi identiques à ceux d’il y a cinquante ou cent ans et que les méthodes d’enseignement frontal, avec le prof qui sait et les élèves qui font les perroquets et ont interdiction de s’entraider ne bougent pas.
Il y a certes de mini projets transversaux dans les écoles mais bon, on n’apprend bien l’informatique que s’il y a une réelle plus value à utiliser l’ordinateur et actuellement l’ordinateur est un gadget pour faire genre techno dans le cadre des apprentissages demandés qui ne peuvent absolument pas tirer parti de tout ce que permet un ordinateur et internet actuellement.
Le 17/05/2013 à 09h34
D’accord messieurs les politiques mais seulement le jour ou vous même ne vous exhiberez plus avec ordinateurs, tablettes et smartphones ou hard et soft sont intiment liés et propriétaire d’un des plus beau fleuron du capitalisme ultra libéral le plus brutal et champion de l’optimisation fiscale.
Car ce qui est bon pour vous l’est surement aussi pour les autres !
Le 17/05/2013 à 09h36
C’est pas idiot, mais pour moi ce n’est pas forcément la vocation d’un cours d’informatique que d’apprendre à utiliser uniquement des logiciels libre. Ici c’est clairement pour le côté souvent gratuit des licences d’utilisation que le libre est poussé. Pourquoi pas. Mais tous le débat autour des alternatives ou du libre/proprio a pour moi plutôt sa place dans un cours de stratégie d’entreprise (ce qui est actuellement le cas dans les formations école ingé/commerce, sans doute de même en Master uni).
Je ne sais pas si c’est pertinent que l’éducation nationale fasse ce genre de choix a priori. Je pense qu’il serait plus bénéfique d’enseigner sur ce qui est majoritairement utilisé à l’heure actuelle et de sensibiliser sur les alternatives. Après dans tous les cas, l’enseignement informatique au primaire/collège/lycée est très basique.
Le 17/05/2013 à 09h52
Le 17/05/2013 à 10h03
Le 17/05/2013 à 10h07
Le 17/05/2013 à 10h18
Le 17/05/2013 à 10h28
Cela me fait halluciner d’entendre des mots tel que « entreprise » alors qu’on parle d’école. Mais dans quel monde on vit ? L’école c’est fait pour apprendre à s’exprimer et à raisonner, c’est fait pour apprendre notre histoire, c’est fait pour se socialiser, mais ce n’est pas fait pour apprendre un métier. Un gosse de 8 ans, on s’en fout qu’il sache utiliser MS Word ou Writer, il ne va pas avoir à s’en servir en entreprise avant au moins 10 ans et d’ici là les logiciels auront largement évolués. Il faut juste lui apprendre le concept d’éditeur de texte, qu’il apprenne à utiliser des logiciels et puis voilà.
Alors favorisons plutôt les logiciels qui nous font faire des économies, et surtout les logiciels sur lesquels on peut garder la main sans que du jour au lendemain le prix des licences change. Ainsi, il faut favoriser les logiciels libres et même mieux, il faut investir une partie des économies dans le développement de ces logiciels si on veut qu’ils puissent tenir la route face aux alternatives commerciales.
Le 17/05/2013 à 10h33
Le 17/05/2013 à 08h42
Espérons qu’il ne se passe pas la même chose que lors du Référentiel général d’interopérabilité. Il n’y pas de détail des votes en commission, c’est dommage ça aurait permis d’avoir une idée des rapports de force sur ce point.
Le 17/05/2013 à 08h56
Installons des MO5 dans toutes les écoles pour ne plus être “à la traine” " />
Le 17/05/2013 à 09h04
Le 17/05/2013 à 09h08
Je ne comprends pas ce débat…Il y a une incohérence totale
1/ Utilisation du libre. Cela n’a aucun sens. C’est privilégier des solutions à faible cout et donc le plus souvent libre (mais c’est un détail) qui est à privilégier pour réduire les couts et la dépendance envers des éditeurs monopolistiques et ruineux
2/ L’école doit elle contribuer à préparer à un travail ? Si vous me dites non, c’est un choix mais cela peut aussi largement expliquer l’échec de notre système éducatif. Donc les isoler de tout ce qui existe en entreprise est aussi un non sens !
Un équilibre doit être trouvé.
3/ Le libre est il synonyme de qualité et de déontologie ? Parfois oui, mais aussi non. Et Google en matière de déontologie douteuse en est le parfait exemple.
donc attention aux décisions à l’emporte pieces
Le 17/05/2013 à 09h11
Pour les retards “français” sur le numérique c’est quand même abberant. J’ai bossé un peu en mairie et même les écoles primaires ont des pc. Dés l’age de 5ans les gamins ont accès au PC, ça me parait quand même tôt. " />
Par contre le retard est aussi peut-être lié au manque de profs formé, quand je voit dans les collège c’est parfois encore, un profs référant pour l’informatique … Faut recruté " />
Le 17/05/2013 à 13h08
Oui le manque premier à l’école me semble être d’avoir des profs d’info au lycée (pour mémoire, il n’y a pas de concours capes / capet / agreg qui soit purement info), et des profs formés au numérique au collège et en primaire. Si presque toutes les écoles primaire on des pc, ils ne sont presque jamais utilisable (et je ne vous parle pas de la manière dont les mairies gèrent la maintenance coté finance ! C’est une poule aux œufs d’or pour certaines personnes / entreprises peu scrupuleuses qui profite de l’ignorance de leur client).
Petit document sérieux (lui) à lire, à diffuser et à commenter :
http://www.academie-sciences.fr/activite/rapport/rads_0513.pdf
Le 17/05/2013 à 13h38
Le 17/05/2013 à 13h46
erf " />
(moi c’était un KAYPRO 10)
Le 17/05/2013 à 13h49
Le 17/05/2013 à 15h01
Le 17/05/2013 à 15h24
Le 17/05/2013 à 16h18
Le 17/05/2013 à 20h13
Quelqu’un de l’éducation nationale ou d’un ministère pour ajouter des compléments, et corriger les propos ci dessous ?
J’ai entendu parler de la façon dont ça se passe dans une école primaire. De mémoire, ça se passe comme ça :
1/ Matériel
Les ordinateurs ne sont pas tous les mêmes, et ne sont pas tous installés pareil. Seuls quelques uns arrivent à imprimer.
Le nombre d’ordinateurs dépend strictement d’un ratio basé sur le nombre d’élèves.
2/ Un directeur connait linux, et voudrait avoir du linux en standard sur les machines de son école. Non, le standard pour lequel les techniciens sont formés, c’est Windows.
3/ Quand il faut mettre à jour un logiciel, ou faire une intervention quelconque :
Alors si vous imaginez que tous les PC seront sous linux en septembre 2013 …
Le 17/05/2013 à 22h53
En primaire, dans certains villages, ce sont des vieux ordinateurs de l’enseignement supérieur qui sont “recyclés”
pas de dépense en matériel
l’état doit réduire son déficit donc :
Le 17/05/2013 à 23h43
Le 18/05/2013 à 08h28
Le 18/05/2013 à 09h44
@GruntZ effectivement, elle semble très intéressante. J’émettrais quand même des réserves, mais j’adhère à la majorité du discours.
J’ai bien peur que l’école des esclaves soit en train de prendre de plus en plus de place en université. Avec les soi-disant besoins de professionnalisation :
Il est grand temps qu’en amont de l’université, il y ai des profs d’Info (donc via une reconnaissance d’un status d’enseignant en informatique) donnant aux élèves aient une base de sciences du numérique. Pour se libérer des aspects pervers du système de propriété, mais pour plus de décision en toute liberté de conscience.
Le 19/05/2013 à 12h46
Le 20/05/2013 à 23h28
Le 21/05/2013 à 08h56
Le but est de les former à l’utilisation d’un traitement de texte, d’un tableur, pourquoi pas d’un logiciel de traitement d’image … quel qu’il soit, et non de les former à utiliser libroffice, office ou autre …
Les envolées lyriques sur les valeurs et les vertus du libre, ça m’en touche une sans faire bouger l’autre.
Office est peut-être payant et propriétaire, mais derrière les contrats MS/éducation ya des offres de maintenance, maj … Ca peut aussi être un choix technique qui se justifie.
La cohabitation entre libre et propriétaire a aussi ses limites et on ne pourra de toute façon pas y couper (le jour où une gamine était en pleurs parce q’uelle avait fait son rapport de stage avec office chez elle et que la mise en page a explosé quand elle l’a ouvert avec ooo au bahut pour l’imprimer, elle était contente que j’ai office sur mon pc pour lui remettre d’aplomb - elle avait fait l’erreur de l’enregistrer dans ooo).
Bref, utiliser du libre juste pour dire qu’un utilise du libre, encore une fois, c’est du simplisme. Le problème et le débat est bien plus profond que ça.