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Tumblr racheté 1,1 milliard de dollars, le retour de la bulle internet ?

Ou juste un gros pari

Tumblr racheté 1,1 milliard de dollars, le retour de la bulle internet ?

Le 25 mai 2013 à 07h09

L'évènement surprise de la semaine est sans aucun doute le rachat par Yahoo! pour 1,1 milliard de dollars de Tumblr, un réseau social de microblogage très populaire aux États-Unis. Une somme folle qui fait suite à l'acquisition déjà très onéreuse d'Instagram par Facebook l'an passé. Cela signifie-t-il pour autant que nous vivons une nouvelle bulle internet équivalente à celle d'il y a 13/14 ans ? Pas vraiment.

Tumblr

Dépenser un jour, sans retour ?

Après la folie de la fin des années 90 et l'éclatement de la bulle en 2000, le secteur informatique et en particulier du Web a pris du recul et la raison est revenue pour la plupart des investisseurs. Cela n'a toutefois pas empêché de voir certaines acquisitions impressionnantes. Si l'on se concentre uniquement sur les start-ups du web, les rachats les plus connus sont ceux de YouTube, croqué en 2006 pour 1,65 milliard de dollars par Google, ainsi que Skype par Microsoft en 2011 pour 8,5 milliards, Instagram par Facebook l'an passé pour 1 milliard (en fait entre entre 700 et 800 millions), et donc Tumblr cette année pour 1,1 milliard de dollars.

 

Toutes ces jeunes pousses rachetées ont pour point commun leur popularité immense avant leur acquisition. Et hormis Skype, ce qui peut expliquer sa plus forte valeur d'ailleurs, aucun de ces sites n'avait de réel modèle d'affaires. YouTube par exemple était déjà à l'époque un gouffre à serveur, tout en ne proposant aucun service payant et avec une publicité inexistante. Tumblr, pour sa part, a un modèle encore très léger, avec des thèmes payants et quelques (rares) publicités. La société n'a d'ailleurs réalisé qu'un chiffre d'affaires de 13 millions de dollars l'an passé selon la presse américaine. De ce point de vue, la somme mise sur la table par Yahoo! est insensée, quand bien même Tumblr serait visité par des millions d'internautes chaque jour, notamment sur mobile.

 

Mais une acquisition d'une start-up ne se base jamais sur son présent. C'est bien pour le potentiel et donc l'avenir de Tumblr que Yahoo! a consenti à payer plus d'un milliard de dollars. On parle ainsi d'un objectif de 100 millions de dollars pour cette année 2013, ceci grâce au développement de la publicité certainement. Une belle progression, mais qui devra être confirmée dans les années futures. Dans le cas contraire, Yahoo! pourrait nous faire une GeoCities, ce service d'hébergement de sites racheté 3,57 milliards de dollars par Yahoo! en pleine bulle internet, pour être fermé 10 ans plus tard suite à une mauvaise gestion et à une chute d'audience.

YouTube, l'exemple à suivre

YouTube, Instagram, Tumblr rachetés à prix d'or. Facebook valorisé à 60 milliards de dollars en bourse. Twitter estimé à 10 milliards de dollars. Sans oublier les folies Groupon et Zynga de ces dernières années, ou encore la rumeur Waze. Vivons-nous alors une nouvelle bulle internet ? Si à première vue, cela peut y ressembler, dans les détails, ce n'est pas forcément le cas. Prenons YouTube par exemple. En novembre prochain, la plateforme de vidéos fêtera ses sept ans sous le giron de Google. De société populaire mais dépensière et sans publicité, YouTube s'est transformée en un site incontournable, plus visité à lui seul que n'importe quel autre site web du globe (hormis Google lui-même et peut-être Facebook). Et surtout, les services et publicités se sont multipliés, au grand dam des visiteurs. Résultat, cette année, YouTube pourrait générer 4 milliards de chiffre d'affaires grâce à la publicité. Une somme loin d'être anodine : cela représente trois fois les recettes publicitaires de TF1, c'est quasi l'équivalent des recettes publicitaires de Facebook pour l'année 2012, et c'est deux fois les recettes publicitaires de Yahoo! hors moteur de recherche.

 

Et si cela ne suffisait pas, du fait des ambitions non dissimulées de Google de vouloir capter les budgets normalement dévolus aux chaînes TV, YouTube pourrait générer un chiffre d'affaires de 20 milliards de dollars d'ici 2020. C'est tout du moins ce que prévoit la banque d'affaires Morgan Stanley. Un résultat vertigineux, d'autant qu'il serait accompagné d'un bénéfice d'exploitation de 5 milliards de dollars. Si ces prévisions venaient à se confirmer, cela mettrait franchement en perspective la somme de 1,65 milliard de dollars dépensée par Google en 2006 pour acquérir YouTube.

 

YouTube Publicité

 

Néanmoins, tout le monde n'est pas Google, et tous les services ne sont pas YouTube. Si ce dernier est l'exemple même d'une réussite financière basée sur un business model proche du néant à ses débuts, cela ne signifie pas pour autant qu'Instagram, Tumblr et consorts en feront de même. Bien sûr, les résultats de Facebook, déjà supérieurs à ceux de Yahoo!, prouvent qu'il est possible de réussir à générer massivement de l'argent avec un réseau social, infirmant ainsi la thèse de la bulle basée sur du vent. Il en est de même pour LinkedIn, qui ne cesse de monter en puissance. Mais Twitter tarde encore à concrétiser les espoirs que les investisseurs ont en lui, la faute à une publicité plus complexe à vendre. Quant à Tumblr, comme précisé ci-dessus, il est encore un nain financier. À titre de comparaison, pour l'année 2012, le chiffre d'affaires de Tumblr a été 75 fois inférieur à celui de LinkedIn, et 391 fois plus faible que celui de Facebook. Si ces écarts se réduiront fortement dès cette année, il n'empêche que Tumblr, pour le moment, n'est qu'une machine à audience et rien d'autre.

Pas de bulle, mais...

L'idée même d'une bulle appartient en réalité au passé, puisque son essence même est d'être généralisée, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. Le web est bien plus mature qu'il y a une quinzaine d'années, le nombre d'internautes s'est décuplé, et les revenus publicitaires n'ont jamais été aussi élevés d'un point de vue global, même si le prix au CPM n'est pas comparable à celui de l'époque. Lors de cette période, c'est bien toute la bourse technologique et tous les investisseurs qui avaient perdu la tête. Yahoo! valait ainsi fin 1999 quatre fois plus qu'aujourd'hui. Microsoft en valait deux fois plus. Oracle n'a jamais pu retrouver ses niveaux de l'an 2000. AMD vaut aujourd'hui dix fois moins qu'en 2000, et Intel 3,5 fois moins. Bref, cette période de la bulle des années 1999/2000 est incomparable à aucune autre en ce qui concerne les sociétés high-tech et du web. Il s'agissait d'une époque où des millions voire des milliards étaient investis dans des sociétés qui une poignée d'années après, voire parfois une poignée de mois plus tard, ne valaient plus rien.

 

Aujourd'hui, il n'y a donc pas de bulle à proprement parler, car la « folie » n'est pas généralisée. Il y a certes des sociétés qui sont ou qui semblent franchement surévaluées, mais pas de quoi pour autant annoncer l'éclatement d'une future bulle spécifique au Web. YouTube, LinkedIn et Facebook le prouvent pour le moment. Et même Groupon, que l'on pensait être l'icône même d'une nouvelle bulle, a réalisé une très belle année 2012 avec un chiffre d'affaires de 2,3 milliards de dollars en hausse de 45 %. Et s'il affiche encore des pertes (comme Amazon à ses débuts) et si son action en bourse est quatre fois inférieure à celle de son introduction, peu importe : la société est loin d'être morte et donc d'être enterrée. Plus que des bulles, il n'y a en fait que des coups stratégiques plus ou moins risqués. A posteriori, YouTube était un bon coup pour Google. En sera-t-il de même de Tumblr pour Yahoo! ? Nous n'en sommes qu'au stade de l'a priori pour l'instant. Rendez-vous dans six ou sept ans pour en avoir le cœur net.

Commentaires (39)

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J’aime votre optimisme, mais vous avez la mémoire courte. En 2001 aussi, les startups avaient l’air solide, et la croissance internet semblait éternelle. Mais, même cause, même conscéquence, pas de business modèle, pas de revenue, ça finit par péter. Pour l’instant ça tient, principalement parceque les banques centrales injectent des quantités massives de liquidité, qui en retour sont investit dans ces startups, mais quand les banques centrales vànt couper le robinet, les startups qui gagnent pas assez vont commencer à disparaitre, tout comme en 2001.

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Twitter, Facebook, Google, Yahoo, etc etc etc…



Que des boites américaines. On connait l’économie américaine, qui est principalement basée sur de la fraude (vu le niveau d’endettement, je ne sais pas si on peut le dire autrement).



À partir de ce point de vue là, dire que la bulle ne risque pas d’éclater me parai un peu trop optimiste : le problème ne vient pas des boites en elles-même, mais du système sur lequel elles sont basées.

Leur business modèle est viable uniquement dans un monde idéal, et ce n’est clairement pas le cas aujourd’hui.



Donc, pour simplifier mon point de vue : Voir le commentaire de Cyrilleberger qui me paraît pertinent <img data-src=" />

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110,2 millions de blogs… avec le rachat par Yahoo, je sens venir un gros nettoyage de contenu inapproprié et l’ajout massif de pubs, j’ai l’impression que ce chiffre va avoir du mal à monter <img data-src=" />

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il n’y a en fait que des coups stratégiques plus ou moins risqués.





Techniquement, on appelle cela des investissements. Ces achats ne sont que des paris d’un profit futur.











cyrilleberger a écrit :



J’aime votre optimisme, mais vous avez la mémoire courte. En 2001 aussi, les startups avaient l’air solide, et la croissance internet semblait éternelle. Mais, même cause, même conscéquence, pas de business modèle, pas de revenue, ça finit par péter. Pour l’instant ça tient, principalement parceque les banques centrales injectent des quantités massives de liquidité, qui en retour sont investit dans ces startups, mais quand les banques centrales vànt couper le robinet, les startups qui gagnent pas assez vont commencer à disparaitre, tout comme en 2001.





C’est tout le problème des manipulations monétaires de banques centrales : elles créent des bulles (IT, immobiliers) en injectant des liquidités à ZIR (taux nuls), et quand la manne se tarit, tout le business biberonné (qui n’aurait pas dû exister en premier lieu parce pas rentable avec des taux normaux) est ruiné et la bulle éclate.



Les quelques emplois perdus ici ou là par le jeu des restructuration des entreprises dans un environnement capitaliste normal font pâle figure à côté des destructions massives de capital et d’emplois causées par le contrôle monétaire des banques centrales sur l’économie : les (néo-)keynésiens (Krugman, Stiglitz and co.) et leurs parangons centraux sont les seuls à blâmer.


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tmtisfree a écrit :



Si c’était le cas (“que les banques s’appuient sur la théorie quantitative de la monnaie”), les politiciens et leurs banques centrales aux ordres n’auraient jamais utilisé des QE1/QE2/QE3 ad infinitum (US) ou des LTRO et des OMT là aussi ad infinitum vu les conséquences. En effet, comme l’a indiqué Ludwig von Mises,

Et Hayek a enfoncé le clou :

La politique des banques centrales occidentales (à part peut-être l’allemande) est de faire ce que les politiciens leur commandent. Ils ont depuis longtemps renoncé à toute tentative de comprendre quoi que ce soit à l’économie (à juste titre d’ailleurs, l’économie n’a pas besoin d’eux).



Leur seule possibilité est de faire tourner la planche à billets à la demande (c’est à dire à l’infini présentement) en espérant que l’économie réponde dans le sens voulu par les politiques (ce qui n’est jamais arrivé, et on en est là). Les politiques de relance (stimulus) sont typiques des économistes néo-keynésiens (op. cit.) et sont évidemment accueillies à bras ouvert par les politiques, ces derniers ayant comme unique but de caresser l’électorat dans le sens du poil, c’est à dire dépenser, dépenser et encore dépenser (après moi le déluge).



Mais comme vivre à crédit ne dure qu’un temps, le résultat au bout du compte est des dettes souveraines abyssales. Ajouté à cela, les nationalisations déguisées de secteurs économiques entiers ou les politiques de soutien à des industries obsolètes et immatures par la subvention, une économie réelle étouffée par les législations, régulations et autres règlements, et maintenant tout bonnement achevée par l’imposition et la taxation répressives, etc, bienvenue au bord du gouffre collectiviste.



Lire Atlas Shrugged s’impose.



Banques privées ? Où cela ? Les seules banques privées encore dignes de ce qualificatif existent seulement dans les paradis fiscaux. Les banques occidentales ne sont que des banques d’États déguisées en comptoirs commerciaux.





La discussion sur l’économie monétaire est un peu hors sujet, mais je me permet quand même de répondre <img data-src=" />

La nouvelle école kéynesienne ( c’est la NEK et non les neo-keynesiens qui “au pouvoir”) ne sont en effet pas des monétaristes et donc ne se basent pas strictement sur l’équation de Fischer, cette dernière reste quand même utilisé, ne serait-ce parce que l’agrégat monétaire (M3 pour les intimes) est surveillé. Et comme le rapportait Peter Praet dans les Echos du 21 mai dernier, il n’y a pas actuellement de croissance de la masse monétaire en Europe. Donc ZIR et masse monétaire ne sont pas irréconciliable.

Et pourquoi n’y-a-t-il pas croissance de la masse monétaire? Tout simplement parce que les banques préfèrent mettre les liquidités en dépôt à la Banque centrale plutôt que d’en avoir un usage utile à l’économie réelle! [l’argent ne rentre pas dans le système, comment voulez-vous qu’il y a de l’inflation?] C’est là que se situe le problème ; malgré les ZIRP, il n’y a pas de confiance, et on se retrouve dans une situation à la japonaise de trappe à liquidité.

ps: pour rappel les Banques centrales sont indépendantes dans la plupart des pays (stratégie de la crédibilité), et la BCE est la Banque centrale la plus indépendante qu’il soit possible d’avoir!


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roselan a écrit :



Tu me semble bien frustré président.



On a les politiques que l’ont mérite, et la nature des humains ne peut pas être changée, sauf avec une baguette magique. Mouliner des doigts ne fera pas avancer les choses.



Bref, avoir raison ne changera rien, bienvenue en idiocratie <img data-src=" />



mais je fais pas dans la provoque, nan nan <img data-src=" />





Pas frustré, juste ironique avec une pointe de dégoût pour les mécréants qui ruinent activement le monde et leur suiveurs qui en redemandent comme si le passé n’avait pas suffit. Les présidents c’est bon pour les moutons, et ils ont celui qu’ils ont choisi. Il n’y a pas de mérite à choisir un âne plutôt qu’un autre.



Je ne suis que résident sur une emprise géographique artificielle nommée France et en complet décalage par rapport à la pseudo-réalité qui est servie quotidiennement par les médias aux ordres des politiques. La hauteur ainsi gagnée (et une intense recherche) permet de voir à travers leurs actions fumeuses leur incompétence toute nue.



Le terme “idiocratie” est bien choisi.


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hp217 a écrit :



La discussion sur l’économie monétaire est un peu hors sujet, mais je me permet quand même de répondre <img data-src=" />

La nouvelle école kéynesienne ( c’est la NEK et non les neo-keynesiens qui “au pouvoir”) ne sont en effet pas des monétaristes et donc ne se basent pas strictement sur l’équation de Fischer, cette dernière reste quand même utilisé, ne serait-ce parce que l’agrégat monétaire (M3 pour les intimes) est surveillé. Et comme le rapportait Peter Praet dans les Echos du 21 mai dernier, il n’y a pas actuellement de croissance de la masse monétaire en Europe. Donc ZIR et masse monétaire ne sont pas irréconciliable.

Et pourquoi n’y-a-t-il pas croissance de la masse monétaire? Tout simplement parce que les banques préfèrent mettre les liquidités en dépôt à la Banque centrale plutôt que d’en avoir un usage utile à l’économie réelle! [l’argent ne rentre pas dans le système, comment voulez-vous qu’il y a de l’inflation?] C’est là que se situe le problème ; malgré les ZIRP, il n’y a pas de confiance, et on se retrouve dans une situation à la japonaise de trappe à liquidité.

ps: pour rappel les Banques centrales sont indépendantes dans la plupart des pays (stratégie de la crédibilité), et la BCE est la Banque centrale la plus indépendante qu’il soit possible d’avoir!





Je ne sais pas pour la BCE, mais la Fed n’utilise plus M3 depuis longtemps.



Je suis à peu près d’accord avec tout le reste. Aux US aussi les banques ont beaucoup de liquidité en réserve parce que ces réserves rapportent plus que l’injection de liquidité dans une économie où il n’y a plus de confiance. Ce qui fait que l’inflation est pour le moment maitrisée (entre 1 et 2% depuis 12 mois contre entre 2 et 4% avant la crise). De là à dire que cela durera.



Les banques centrales sont théoriquement indépendantes. Cependant, dans la réalité voilà ce qu’en pense Bernanke :

Like gold, U.S. dollars have value only to the extent they are strictly limited in supply. But the U.S. government has a technology, called a printing press (or today, it’s electronic equivalent), that allows it to produce as many U.S. dollars as it wishes at essentially no cost. By increasing the number of U.S. dollars in circulation, or even by credibly threatening to do so, the U.S. government can also reduce the value of a dollar in terms of goods and services, which is the equivalent to raising the prices in dollars of those goods and services. We conclude that, under a paper-money system, a determined government can always generate higher spending and hence positive inflation.




  • Ben Bernanke, 2002.



    Du côté de la BCE, c’est pareil. En 2011 la BCE a donné 1000 milliards d’€ (les fameux LTRO) aux banques centrales pour qu’elles achètent des obligations étatiques pour financer les dépenses souveraines. Comme cela n’était pas suffisant (ie pas illimité) et que les finances des États et des banques n’en étaient pas mieux pour autant (inscription au bilan de banques déjà intoxiquées et creusement des dettes souveraines), les gouvernements ont pris peur que la manne se tarisse et ont fait pression sur la BCE : résultat, les OMT sont maintenant illimités (comme QE3). Seuls les banquiers allemands ont résisté.



    Au Japon, la BoJ est aux ordres depuis peu.


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Vivement l’arrivée du beau temps que certains prennent l’air au lieu de rester devant leur écran le Samedi <img data-src=" />

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NiCr a écrit :



Vivement l’arrivée du beau temps que certains prennent l’air au lieu de rester devant leur écran le Samedi <img data-src=" />





J’ai fini de nettoyer la piscine ce matin (mais impossible de s’y baigner, à cause des températures glaciales dues au réchauffement climatique <img data-src=" />), j’ai traité les cerisiers, tondu la pelouse, mis du Sequestrène sur les agrumes et une branlée en 6 manches de ping-pong aux gamins. Si tout ça ce n’est pas la vie au grand air. <img data-src=" />


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Quelle société peut bien valoir autant de fric…



Si ces entreprises ont autant de cash, qu’elle le redistribuent intelligemment plutôt que de faire des coups de com’…

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chacalVSdundee a écrit :



Quelle société peut bien valoir autant de fric…



Si ces entreprises ont autant de cash, qu’elle le redistribuent intelligemment plutôt que de faire des coups de com’…

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C’est de l’argent virtuel. Arrête de te dire que ça correspond à quelque chose de physique/matériel, et ça ira mieux <img data-src=" />


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tmtisfree a écrit :



J’ai fini de nettoyer la piscine ce matin (mais impossible de s’y baigner, à cause des températures glaciales dues au réchauffement climatique <img data-src=" />), j’ai traité les cerisiers, tondu la pelouse, mis du Sequestrène sur les agrumes et une branlée en 6 manches de ping-pong aux gamins. Si tout ça ce n’est pas la vie au grand air. <img data-src=" />





C’est un matin digne d’une série américaine, fait gaffe à l’invasion extraterrestre du lendemain.


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RaYz a écrit :



C’est un matin digne d’une série américaine, fait gaffe à l’invasion extraterrestre du lendemain.





Le soleil est de sortie en ce moment, même pas eu besoin de retoucher numériquement le décors, c’est dire.


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lorinc a écrit :



C’est de l’argent virtuel. Arrête de te dire que ça correspond à quelque chose de physique/matériel, et ça ira mieux <img data-src=" />





Mwé c’est ce que se disent les banquiers, traders et autres voleurs travailleurs j’imagine.

Sauf que quand ça merde on s’aperçoit que finalement il y’a un lien avec la réalité. A un détail près, le “game over” n’est pas pour les mêmes personnes que le “mission succeed”, la bourse et toutes ces conneries ne sont pas un jeu.


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Après le rachat de instagram pour 1 millard de dollars par Facebook, plus rien ne m’étonne. Mais clairement, la bulle Internet est de retour.



L’économie est faite de cycles, ce n’est pas nouveau

fr.wikipedia.org Wikipedia

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cbdm23 a écrit :



En réalité, nous devrions être dans la situation de la Grèce et ce grâce à ton système économique appliqué depuis plus de trente ans maintenant, où les inégalités et donc la concentration de richesse ne fait que progresser.





C’est l’inverse.

Sans le système économique actuel, les chinois seraient toujours des agriculteurs en train de cultiver le riz dans leur rizières. C’est tout sauf égoïste ou inégalitaire.





cbdm23 a écrit :



Pourtant, une logique simple permet de se rendre compte que cette concentration empêche le fonctionnement de l’économie, surtout si son but est de satisfaire les besoins des gens et non de laisser un “divin marché” dicter sa loi soit-disant naturelle pour produire le plus possible.





C’est quoi ce délire communiste ?

Le système n’est pas “ultra-libéral” (si tenté que ça veuille dire quelque chose) car malheureusement l’état n’arrête pas d’intervenir dans l’économie.

Comme la crise des subprimes, due à Fannie Mae, et Freddie Mac, deux organismes publics américains.


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L’auto-régulation des marchés on voit ce que ça donne… des riches toujours plus riches et des pauvres toujours plus pauvres. Remarque, ce ne sont pas les riches qui vont s’en plaindre évidemment.



Le libéralisme type l’US est un vaste gâchis et laisse sur le côté ceux qui ne “réussissent” pas.

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tmtisfree a écrit :



Je ne sais pas pour la BCE, mais la Fed n’utilise plus M3 depuis longtemps.



Je suis à peu près d’accord avec tout le reste. Aux US aussi les banques ont beaucoup de liquidité en réserve parce que ces réserves rapportent plus que l’injection de liquidité dans une économie où il n’y a plus de confiance. Ce qui fait que l’inflation est pour le moment maitrisée (entre 1 et 2% depuis 12 mois contre entre 2 et 4% avant la crise). De là à dire que cela durera.



Les banques centrales sont théoriquement indépendantes. Cependant, dans la réalité voilà ce qu’en pense Bernanke : - Ben Bernanke, 2002.



Du côté de la BCE, c’est pareil. En 2011 la BCE a donné 1000 milliards d’€ (les fameux LTRO) aux banques centrales pour qu’elles achètent des obligations étatiques pour financer les dépenses souveraines. Comme cela n’était pas suffisant (ie pas illimité) et que les finances des États et des banques n’en étaient pas mieux pour autant (inscription au bilan de banques déjà intoxiquées et creusement des dettes souveraines), les gouvernements ont pris peur que la manne se tarisse et ont fait pression sur la BCE : résultat, les OMT sont maintenant illimités (comme QE3). Seuls les banquiers allemands ont résisté.



Au Japon, la BoJ est aux ordres depuis peu.







Mouais on voit bien que tu ne maitrises absolument pas ton sujet…









non je déconne . <img data-src=" />


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chacalVSdundee a écrit :



des riches toujours plus riches et des pauvres toujours plus pauvres.





C’est une mystification savamment entretenue par les activistes égalitaristes de l’INSEE avec leur définition caricaturale du “patrimoine”. Dans leur dernière enquête (2011), par exemple, il est calculé que le rapport entre le décile le plus riche et le décile le plus pauvre est de ~200:1 (ie les 10% plus riches sont 200 fois plus riches que les 10% plus pauvres).



En réalité les comparaisons sont faites sans prendre en compte l’âge, en excluant les retraites et aussi toutes les autres prestations sociales, des données qui sont pourtant traitées en permanence par l’INSEE. Quand on corrige de ces biais évidents, le rapport tombe à 9:1.



Mieux, si on pondère le patrimoine des risques industriels, commerciaux, etc, (ie les riches n’ont aucune garantie de le rester, alors que le patrimoine social a la plus haute garantie que l’on puisse trouver, celle de l’État), alors on constate que :

1/ le décalage entre les patrimoines des plus riches et des plus pauvres est même ordre que celui des revenus,

2/ que ce décalage n’a pas varié depuis une décade.



Mais dans une France droguée à l’argent public, dénoncer les travers d’un organisme comme l’INSEE noyauté par les syndicats à l’idéologie étatiste et dont la seule fin est de masquer les échecs de l’État-Providence et de ses principaux promoteurs, les fonctionnaires de Bercy, revient à toucher à la marotte électoraliste du politique : le sacro-saint égalitarisme.


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tmtisfree a écrit :



C’est une mystification savamment entretenue par les activistes égalitaristes de l’INSEE avec leur définition caricaturale du “patrimoine”. Dans leur dernière enquête (2011), par exemple, il est calculé que le rapport entre le décile le plus riche et le décile le plus pauvre est de ~200:1 (ie les 10% plus riches sont 200 fois plus riches que les 10% plus pauvres).



En réalité les comparaisons sont faites sans prendre en compte l’âge, en excluant les retraites et aussi toutes les autres prestations sociales, des données qui sont pourtant traitées en permanence par l’INSEE. Quand on corrige de ces biais évidents, le rapport tombe à 9:1.



Mieux, si on pondère le patrimoine des risques industriels, commerciaux, etc, (ie les riches n’ont aucune garantie de le rester quelle tristesse mon brave homme…, alors que le patrimoine social a la plus haute garantie que l’on puisse trouver, celle de l’État Wéééé trop cool d’être sûr de toucher le RSA!), alors on constate que :

1/ le décalage entre les patrimoines des plus riches et des plus pauvres est même ordre que celui des revenus,

2/ que ce décalage n’a pas varié depuis une décade.

Et donc…? Les riches ont du patrimoine parce que de l’argent, et les pauvres n’ont ni l’un ni l’autre… intéressant comme constatation… après “l’avantage” c’est que la situation n’évolue pas. Cool… toujours positiver! Donc, reformuler en “les riches toujours aussi riches et les pauvres toujours aussi pauvres” serait plus correct?

Mais dans une France droguée à l’argent public, dénoncer les travers d’un organisme comme l’INSEE noyauté par les syndicats à l’idéologie étatiste et dont la seule fin est de masquer les échecs de l’État-Providence et de ses principaux promoteurs, les fonctionnaires de Bercy, revient à toucher à la marotte électoraliste du politique : le sacro-saint égalitarisme.







Il n’est pas question de faire du pilori de bas-étage en crachant sur l’argent, mais plutôt de s’interroger sur la signification d’une startup rachetée pour 1milliard de $, une somme que la plupart des presque 8milliard de bipèdes que nous sommes, ne réalise même pas.

Et tout cela pour un paris/investissement. Clairement ce n’est pas le même monde.


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En faite,Tumblr tout comme PcINpact, ce ne sont pas des blogs, ni une bulle financière. C’est un état d’esprit voilà pourquoi le rachat de yahoo succite le rejet.



Vu les récentes nouvelles sur Flickr, Tumblr est un blog avec une bonne communauté d’artiste AMHA, on pourrait se rejouir de cet immense espace de stockage qui sera couplé à Tumblr avec son système de licences.



Ou pleurer des oignons pour le peu de considération envers les photographes ayant fait la réputation de Flickr.

Et de notre coté, voyez-vous, PcINpact offre des T-shirts aux fidèles et une salle de suicide pour consoler les malchanceux. Un état d’esprit vous dis je ^^

Voilà pour la parenthèse :)

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Je me souviens qu’à l’époque, tout le monde considérait l’acquisition de Youtube comme hautement risquée et douteuse, à cause notamment des problèmes de droits.

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tmtisfree a écrit :



C’est tout le problème des manipulations monétaires de banques centrales : elles créent des bulles (IT, immobiliers) en injectant des liquidités à ZIR (taux nuls), et quand la manne se tarit, tout le business biberonné (qui n’aurait pas dû exister en premier lieu parce pas rentable avec des taux normaux) est ruiné et la bulle éclate.



Les quelques emplois perdus ici ou là par le jeu des restructuration des entreprises dans un environnement capitaliste normal font pâle figure à côté des destructions massives de capital et d’emplois causées par le contrôle monétaire des banques centrales sur l’économie : les (néo-)keynésiens (Krugman, Stiglitz and co.) et leurs parangons centraux sont les seuls à blâmer.







Sauf que dans ton magnifique système ultra-libéral à la Hayek, sans les “manipulations” des banques centrales, la pression à la baisse sur les revenus du travail aurait déjà provoqué l’effondrement par une dépression pire qu’en 29.

Et seul l’endettement massif de tous les acteurs du système et la spéculation que permet la dérégulation, donne l’illusion d’un système qui tient debout.

En réalité, nous devrions être dans la situation de la Grèce et ce grâce à ton système économique appliqué depuis plus de trente ans maintenant, où les inégalités et donc la concentration de richesse ne fait que progresser.

Pourtant, une logique simple permet de se rendre compte que cette concentration empêche le fonctionnement de l’économie, surtout si son but est de satisfaire les besoins des gens et non de laisser un “divin marché” dicter sa loi soit-disant naturelle pour produire le plus possible.


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tmtisfree a écrit :



Les quelques emplois perdus ici ou là par le jeu des restructuration des entreprises dans un environnement capitaliste normal font pâle figure à côté des destructions massives de capital et d’emplois causées par le contrôle monétaire des banques centrales sur l’économie : les (néo-)keynésiens (Krugman, Stiglitz and co.) et leurs parangons centraux sont les seuls à blâmer.







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Les banques centrales s’appuient sur la théorie quantitative de la monnaie, qui n’est pas trop d’inspiration keynésiennes / néo-keynésienne.



Deuxièmement, c’est facile de tirer sur celui qui injecte de l’argent, au lieu de pointer du doigt ceux qui investissent! Il me semble que les ZIR sont là pour investir dans l’économie réelle, pas pour spéculer sur du flan.



Quoi, c’est pas la fautes aux banques privée et aux financiers? Ils sont pas responsables des prêts qu’ils reçoivent?



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Pourquoi il y aurait une nouvelle bulle internet ? Il n’y a pas de raison particulière, techniquement ce qui a existé en 2001 n’existe plus aujourd’hui : il y a des utilisateurs, et donc des potentiels clients. Ce n’était pas le cas en 2001, les gens achetaient du vent, du vrai.



Aujourd’hui, ils achètent une base client, (qui n’est pas forcément la même que facebook ou gmail), et un concept qui a fait ses preuves, qui plait… Que le modèle économique soit connu, n’a que peu d’importance, la plupart des startups n’en ont pas (ou alors un truc très bancal).



De la même facon qu’un investisseur va parier sur une boite lors d’une levé de fond, non pas sur la valeur de la boite, mais sur l’équipe qui pousse le projet, et le potentiel à en espérer à 5 ans. Pour les sites internet, le résultat est sensiblement identique à cette idée : ils n’achètent jamais à la valeur réelle, mais au potentiel.

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cbdm23 a écrit :



Sauf que dans ton magnifique système ultra-libéral à la Hayek, sans les “manipulations” des banques centrales, la pression à la baisse sur les revenus du travail aurait déjà provoqué l’effondrement par une dépression pire qu’en 29.

Et seul l’endettement massif de tous les acteurs du système et la spéculation que permet la dérégulation, donne l’illusion d’un système qui tient debout.

En réalité, nous devrions être dans la situation de la Grèce et ce grâce à ton système économique appliqué depuis plus de trente ans maintenant, où les inégalités et donc la concentration de richesse ne fait que progresser.







Au cas où tu ne l’aurais pas remarqué, nous y sommes déjà, en dépression, et c’est la conséquence prévisible du système actuel centralisé, hyper-régulé et collectiviste où :

1/ les États peuvent dépenser à loisir parce que les règles de bonnes gestion ont été et sont bafouées par ceux qui les ont mis en place (dettes souveraines qui seront remboursées par les générations futures) ;

2/ le monde de la finance, dont l’existence est consubstantielle à celle des banques centrales, peut prospérer et s’engraisser en toute impunité en profitant le premier des largesses monétaires avant ses répercussions réelles mais tardives en bout de chaine (baisse du pouvoir d’achat = vol légal des individus) ;

3/ l’économie réelle est disloquée et les fondamentaux économiques sont parasités par le politique (augmentation drastique du coût de l’énergie en Europe suite à l’hystérie climatique), ce qui entraine la disparition et/ou la fuite des entrepreneurs (baisse de la production, dépression, chômage) ;

4/ les cycles bulles/crahes sont exacerbés parce que les businesses non rentables trouvent facilement des financements quand l’argent ne vaut rien. Sous la pression de l’endettement, les taux seront forcés de remonter, même marginalement, et ces businesses seront les premiers laminés.



De plus l’érosion du pouvoir d’achat par la dépréciation monétaire n’est même pas compensée par les hausses de salaires.



Le réalité est que nous sommes déjà en “endettement massif”, nous sommes déjà “dans le cas de la Grèce” et nous sommes encore “dans l’illusion d’un système qui tient debout” parce que manipulé au gré des fanfarons qui créent de la monnaie sans valeur.



La vrai richesse est crée uniquement par la production de biens et de services, et quand les entreprises disparaissent, tout le monde s’appauvrit. Ce qui fait que ce n’est pas en relançant la consommation de biens qui n’existent pas avec de la monnaie qui perd de sa valeur que l’on s’enrichit.



Alors venir accuser un système ultra-libéral qui n’a jamais existé, que dans les affabulations des collectivistes ou autres keynésiens ineptes, des maux mêmes du système actuel collectivistes de banques centrales et de liquidité permanente et infinie, c’est vraiment de la mauvaise foie caractérisée (ou de l’ignorance crasse).


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tmtisfree président !! tmtisfree président !!



en plus ton logo est photogénique <img data-src=" />

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Avoir forcément raison sur tout, quel que soit le sujet, c’est en effet la première qualité d’un présidentiable… ça doit pouvoir le faire.

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linkin623 a écrit :



Les banques centrales s’appuient sur la théorie quantitative de la monnaie, qui n’est pas trop d’inspiration keynésiennes / néo-keynésienne.



Deuxièmement, c’est facile de tirer sur celui qui injecte de l’argent, au lieu de pointer du doigt ceux qui investissent! Il me semble que les ZIR sont là pour investir dans l’économie réelle, pas pour spéculer sur du flan.



Quoi, c’est pas la fautes aux banques privée et aux financiers? Ils sont pas responsables des prêts qu’ils reçoivent?





Si c’était le cas (“que les banques s’appuient sur la théorie quantitative de la monnaie”), les politiciens et leurs banques centrales aux ordres n’auraient jamais utilisé des QE1/QE2/QE3 ad infinitum (US) ou des LTRO et des OMT là aussi ad infinitum vu les conséquences. En effet, comme l’a indiqué Ludwig von Mises,

changes in purchasing power of money cause prices of different commodities and services to change neither simultaneously nor evenly, and that it is incorrect to maintain that changes in the quantity of money, yield simultaneous and proportional changes in the ‘level’ of prices.



Et Hayek a enfoncé le clou :

Lord Keynes has always appeared to me a kind of new John Law. Law, like Keynes, had been a financial genius who made some real contributions to the theory of money. (Apart from an interesting and original discussion of the factors determining the value of money, Law gave the first satisfactory account of the cumulative growth of acceptability once a commodity was widely used as a medium of exchange.) And, like Law, Keynes could never free himself from the false popular belief that, as Law expressed it, ‘as the additional money will give work to people who were idle and enabled those already working to earn more, the output will increase and industry will prosper’.

It was against the sort of view represented by Law that Richard Cantillon and David Hume began the development of modern monetary theory.



La politique des banques centrales occidentales (à part peut-être l’allemande) est de faire ce que les politiciens leur commandent. Ils ont depuis longtemps renoncé à toute tentative de comprendre quoi que ce soit à l’économie (à juste titre d’ailleurs, l’économie n’a pas besoin d’eux).



Leur seule possibilité est de faire tourner la planche à billets à la demande (c’est à dire à l’infini présentement) en espérant que l’économie réponde dans le sens voulu par les politiques (ce qui n’est jamais arrivé, et on en est là). Les politiques de relance (stimulus) sont typiques des économistes néo-keynésiens (op. cit.) et sont évidemment accueillies à bras ouvert par les politiques, ces derniers ayant comme unique but de caresser l’électorat dans le sens du poil, c’est à dire dépenser, dépenser et encore dépenser (après moi le déluge).



Mais comme vivre à crédit ne dure qu’un temps, le résultat au bout du compte est des dettes souveraines abyssales. Ajouté à cela, les nationalisations déguisées de secteurs économiques entiers ou les politiques de soutien à des industries obsolètes et immatures par la subvention, une économie réelle étouffée par les législations, régulations et autres règlements, et maintenant tout bonnement achevée par l’imposition et la taxation répressives, etc, bienvenue au bord du gouffre collectiviste.



Lire Atlas Shrugged s’impose.



Banques privées ? Où cela ? Les seules banques privées encore dignes de ce qualificatif existent seulement dans les paradis fiscaux. Les banques occidentales ne sont que des banques d’États déguisées en comptoirs commerciaux.


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Reznor26 a écrit :



Avoir forcément raison sur tout, quel que soit le sujet, c’est en effet la première qualité d’un présidentiable… ça doit pouvoir le faire.







J’écris les choses comme je les vois. Que j’ai raison ou pas n’a vraiment aucune importance parce que j’estime que les gens doivent se faire une opinion par eux-mêmes à partir de sources diverses, et certainement toujours vérifier ce qui est affirmé.


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tmtisfree a écrit :



Au cas où tu ne l’aurais pas remarqué, nous y sommes déjà, en dépression





Manifestement non, on est juste en récession, la dépression c’est en Grèce actuellement, mais c’est vrai que c’est ce qui nous attend.



1/, 2/, 3/ et 4/ Tu confonds juste la cause et la conséquence du libéralisme économique, de sa dérégulation et des inégalités massives qui en découle, donnant toujours plus de pouvoir à une minorité (ploutocratique) qui par la suite peut contrôler l’État, directement ou par corruption.

Et donc, la création monétaire aberrante n’est qu’une conséquence de politiques qui essaye de se rattraper aux branches dans un système ou dérégulation et libre-échange ont totalement déséquilibré l’économique. Notamment en empêchant toutes “hausses de salaires” qui auraient pu absorber la production, qui contrairement à ce que tu sous-entends, ne manque pas dans nos sociétés hyper-productiviste.







tmtisfree a écrit :



Le réalité est que nous sommes déjà en “endettement massif”, nous sommes déjà “dans le cas de la Grèce” et nous sommes encore “dans l’illusion d’un système qui tient debout” parce que manipulé au gré des fanfarons qui créent de la monnaie sans valeur.





Manifestement, d’une part, t’as mal lu, j’ai écrit:



Et seul l’endettement massif de tous les acteurs du système et la spéculation que permet la dérégulation, donne l’illusion d’un système qui tient debout.



D’autre part, tu te contredis, si on était déjà dans la situation de la Grèce, cela voudrait dire que l’illusion se serait envoler. Mais il est vrai que tu penses que “nous y sommes déjà, en dépression”…







tmtisfree a écrit :



Alors venir accuser un système ultra-libéral qui n’a jamais existé, que dans les affabulations des collectivistes ou autres keynésiens ineptes, des maux mêmes du système actuel collectivistes de banques centrales et de liquidité permanente et infinie, c’est vraiment de la mauvaise foie caractérisée (ou de l’ignorance crasse).





Ne pas vouloir voir les conséquences des politiques mises en place par des thuriféraire de Friedman ou d’Hayek depuis plus de 30 ans et continuer en accusant “un collectivisme de banques centrales” comme si les banquiers étaient devenu des communistes en puissance, je ne sais pas si c’est de la “mauvaise foie” ou plutôt un aveuglement quasi religieux dans le divin marché, mais ça implique que la discussion est impossible entre nous.


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dette = monnaie. croissance de la dette = inflation.



La situation actuelle n’a pas vraiment changé en 20 ans. Tout est question de confiance (ou d’ignorance diront les cyniques).



je vais pas tartiner, mais les problèmes de la France ne viennent pas de ses économistes…

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cbdm23 a écrit :



Manifestement non, on est juste en récession, la dépression c’est en Grèce actuellement, mais c’est vrai que c’est ce qui nous attend.





Une récession est un ajustement conjoncturel normal et limité dans le temps. Quand cela dure (depuis 2008, 6 ans quand même), c’est que les problèmes sont structurels (distorsions économiques et monétaires permanentes), caractéristiques d’un début de dépression. On va dire alors que la récession (selon la définition officielle) est le début de la dépression actuelle (selon ma définition).







cbdm23 a écrit :



1/, 2/, 3/ et 4/ Tu confonds juste la cause et la conséquence du libéralisme économique, de sa dérégulation et des inégalités massives qui en découle, donnant toujours plus de pouvoir à une minorité (ploutocratique) qui par la suite peut contrôler l’État, directement ou par corruption.

Et donc, la création monétaire aberrante n’est qu’une conséquence de politiques qui essaye de se rattraper aux branches dans un système ou dérégulation et libre-échange ont totalement déséquilibré l’économique. Notamment en empêchant toutes “hausses de salaires” qui auraient pu absorber la production, qui contrairement à ce que tu sous-entends, ne manque pas dans nos sociétés hyper-productiviste.





Où ça du libéralisme économique ? Où cela un système dérégulé ? Quand les prix, les salaires, les taux d’intérêt sont régulés et manipulés, quand les outils de productions sont pilotés à distance par les subventions publiques, quand les gagnants sont choisis par le politique au lieu d’être choisis par le consommateur, quand la valeur de la monnaie est volée par les politiques et leur bras armé bancaire, et quand tous les autres sont écrasés par les normes, les régulations, les réglementations et les législations plus envahissantes les unes que les autres, cela s’appelle et est l’apanage distinct de l’économie centralisée, ce qu’on nomme très justement par le vocable “collectivisme”, càd l’anti-thèse d’un système libre. Tu iras réviser les classiques avant de t’essayer au révisionnisme.



La seule entité clairement dérégulée dans l’économie, c’est l’État.







cbdm23 a écrit :



Manifestement, d’une part, t’as mal lu, j’ai écrit:



D’autre part, tu te contredis, si on était déjà dans la situation de la Grèce, cela voudrait dire que l’illusion se serait envoler. Mais il est vrai que tu penses que “nous y sommes déjà, en dépression”…



La situation de la Grèce à laquelle je faisais référence est sa situation en début de crise, quand le bon peuple était encore socialement drogué aux aides publiques et vivait à crédit sur le dos de ceux qui travaillent, comme nous actuellement en fait. La dure réalité des chiffres est en train de rattraper la clique politique française électoralement dépensière. Pas de contradiction là dedans.







cbdm23 a écrit :



Ne pas vouloir voir les conséquences des politiques mises en place par des thuriféraire de Friedman ou d’Hayek depuis plus de 30 ans et continuer en accusant “un collectivisme de banques centrales” comme si les banquiers étaient devenu des communistes en puissance, je ne sais pas si c’est de la “mauvaise foie” ou plutôt un aveuglement quasi religieux dans le divin marché, mais ça implique que la discussion est impossible entre nous.





Cites-moi donc un économiste influent se réclamant d’Hayek qui a vu ses prescriptions économiques mises en œuvre ou même seulement un politique soutenant publiquement les travaux d’Hayek et qui a conduit une politique en ce sens. … Oui … J’attends … Pas de réponse ? Effectivement cela ne sert à rien de perdre son temps avec des individus malhonnêtes dont les faussaires intellectuels sont la pire espèce.


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roselan a écrit :



dette = monnaie. croissance de la dette = inflation.



La situation actuelle n’a pas vraiment changé en 20 ans. Tout est question de confiance (ou d’ignorance diront les cyniques).



je vais pas tartiner, mais les problèmes de la France ne viennent pas de ses économistes…





Plutôt : croissance de la monnaie = inflation.



La situation n’a pas changé parce que la politique n’a pas changé : interventionnisme à gogo, subventionnement aveugle, ‘créationnisme’ monétaire outrancier, ‘régulationnisme’ généralisé, etc. Les milliards d’€ déversés dans l’économie sont impuissants quand les agents de la croissance, càd ceux qui pourraient créer la richesse et les emplois, sont les entrepreneurs que les politiques ont promis d’appauvrir pour se faire élire.



Les économistes en France font seulement illusion : des laquais du pouvoir politique. Ils ne vont quand même pas mordre la main qui les nourris (prestige, pouvoir, pognon : les 3 mamelles de l’économiste ‘mainstream’).


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Tu me semble bien frustré président.



On a les politiques que l’ont mérite, et la nature des humains ne peut pas être changée, sauf avec une baguette magique. Mouliner des doigts ne fera pas avancer les choses.



Bref, avoir raison ne changera rien, bienvenue en idiocratie <img data-src=" />



mais je fais pas dans la provoque, nan nan <img data-src=" />

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cyrilleberger a écrit :



J’aime votre optimisme, mais vous avez la mémoire courte. En 2001 aussi, les startups avaient l’air solide, et la croissance internet semblait éternelle. Mais, même cause, même conscéquence, pas de business modèle, pas de revenue, ça finit par péter. Pour l’instant ça tient, principalement parceque les banques centrales injectent des quantités massives de liquidité, qui en retour sont investit dans ces startups, mais quand les banques centrales vànt couper le robinet, les startups qui gagnent pas assez vont commencer à disparaitre, tout comme en 2001.









Non mais ca ca s’arrêtera jamais parce que si les banques centrale arrêtent d’injecter des billets de Monopoly, l’économie mondiale meurent, le “end of the game” comme l’appelle Delamarche.



Pour ca que les QE sont illimité et éternelle.


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chacalVSdundee a écrit :



Donc, reformuler en “les riches toujours aussi riches et les pauvres toujours aussi pauvres” serait plus correct?







Pas plus.



Relativement pauvres. Le revenu médian et le seuil de pauvreté sont définis de manière relative : càd qu’il y existera, par définition, toujours des pauvres (la magie des statistiques).



En valeur absolue, le revenu mensuel moyen en France est 6 fois celui d’un roumain, 36 fois celui d’un Africain et 245 fois celui d’un Congolais. Comment doit-on qualifier le Congolais qui est du mauvais côté de la moyenne ?



Avec ta logique au yeux du Congolais moyen, ton français ‘pauvre’ est un sale profiteur qui se goinfre au frais du monde tout en se plaignant en permanence de son sort de ‘pauvre’ miséreux exploité qu’il est par ceux qui produisent la richesse qui lui permette de vivre confortablement. Un hypocrite en fait.


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tmtisfree a écrit :



Pas plus.



Relativement pauvres. Le revenu médian et le seuil de pauvreté sont définis de manière relative : càd qu’il y existera, par définition, toujours des pauvres (la magie des statistiques).

Au-delà d’être une statistique, la pauvreté est également le fait concret de ne rien avoir dans l’assiette et au-dessus de la tête.



En valeur absolue, le revenu mensuel moyen en France est 6 fois celui d’un roumain, 36 fois celui d’un Africain et 245 fois celui d’un Congolais. Comment doit-on qualifier le Congolais qui est du mauvais côté de la moyenne ?



Avec ta logique au yeux du Congolais moyen, ton français ‘pauvre’ est un sale profiteur qui se goinfre au frais du monde tout en se plaignant en permanence de son sort de ‘pauvre’ miséreux exploité qu’il est par ceux qui produisent la richesse qui lui permette de vivre confortablement. Un hypocrite en fait.

Ce n’est pas une question de profiteur, d’exploiteur ou autres, mais plutôt de relativiser un peu les choses et ne pas se focaliser sur son nombril.



Cas concret, un pays d’Afrique de l’Ouest dans lequel le revenu moyen est de.. 50euros, pour un Français lambda, c’est le budget essence.

Alors forcément, quand on compare les 2 situations, il y’a comme un malaise, d’un côte c’est un salaire, de l’autre c’est une charge +/- indispensable.

Je pense que le type avec ces 50euros serait très certainement heureux d’inverser les comptes en banques/salaires/niveau de vie. Et que quand le béret~pinard se plaint parce que le litre d’essence augmente de 0,1cts, j’imagine que le Congolais doit franchement rire jaune.





Bref, tout ça pour dire que le rachat d’une boîte pour une valeur du PIB équivalent à celui d’un bon paquet de pays en galère, c’est quelque peu… perturbant et montre à quel point les inégalités sont abyssales.


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chacalVSdundee a écrit :



Au-delà d’être une statistique, la pauvreté est également le fait concret de ne rien avoir dans l’assiette et au-dessus de la tête.





Le seuil de pauvreté a été multiplié par 2 pendant les 40 dernières année, càd que les plus pauvres ont doublé leur richesse : si on considère que la pauvreté est rampante en France, alors au vu des centaines de milliards absorbés par la protection sociale au niveau national, on doit se poser la question de l’utilité de dépenser autant pour si peu de résultat.

La pauvreté en France, c’est une quantité epsilon érigée en problème national pour des raisons purement idéologiques (électoralistes).







chacalVSdundee a écrit :



Bref, tout ça pour dire que le rachat d’une boîte pour une valeur du PIB équivalent à celui d’un bon paquet de pays en galère, c’est quelque peu… perturbant et montre à quel point les inégalités sont abyssales.





C’est perturbant pour les fainéants, les jaloux, les parasites, les bonimenteurs professionnels et ceux qu’ils élisent. Les entrepreneurs qui ont créé cette boîte ont pris des risques (souvent avec leur propre argent) et rien ne garantissait une issue satisfaisante : tu n’imagines tout de même pas qu’ils devraient avoir honte de leur réussite, d’avoir créé des emplois et d’en faire profiter les actionnaires qui les ont financés ? Ou à l’inverse que le monde serait bien plus accueillant si tous les gens crevaient de faim ?



C’est précisément cela le problème français : la surenchère de grands sentiments dégoulinant d’hypocrisie comme autant d’outils de manipulation émotionnelle.


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