Je n’ai pas lu les 69 pages de commentaires, donc je ne saurais dire si quelqu’un a déjà soulevé ce point mais la Cour de cassation n’est pas forcément en accord avec la solution de la Cour d’Appel ; il est notamment indiqué “ a justifié ” et non “a exactement déduit” (autre indice, la solution n’est pas publiée). La Cour de cassation juge par rapport aux points de droits qui lui sont soumis (en l’occurrence un petit fondement). En précisant que “l’arrêt est régulier en la forme”, la Cour indique, à mon sens, qu’avec une autre base de pourvoi elle aurait peut-être cassé la décision…
Si c’était le cas (“que les banques s’appuient sur la théorie quantitative de la monnaie”), les politiciens et leurs banques centrales aux ordres n’auraient jamais utilisé des QE1/QE2/QE3 ad infinitum (US) ou des LTRO et des OMT là aussi ad infinitum vu les conséquences. En effet, comme l’a indiqué Ludwig von Mises,
Et Hayek a enfoncé le clou :
La politique des banques centrales occidentales (à part peut-être l’allemande) est de faire ce que les politiciens leur commandent. Ils ont depuis longtemps renoncé à toute tentative de comprendre quoi que ce soit à l’économie (à juste titre d’ailleurs, l’économie n’a pas besoin d’eux).
Leur seule possibilité est de faire tourner la planche à billets à la demande (c’est à dire à l’infini présentement) en espérant que l’économie réponde dans le sens voulu par les politiques (ce qui n’est jamais arrivé, et on en est là). Les politiques de relance (stimulus) sont typiques des économistes néo-keynésiens (op. cit.) et sont évidemment accueillies à bras ouvert par les politiques, ces derniers ayant comme unique but de caresser l’électorat dans le sens du poil, c’est à dire dépenser, dépenser et encore dépenser (après moi le déluge).
Mais comme vivre à crédit ne dure qu’un temps, le résultat au bout du compte est des dettes souveraines abyssales. Ajouté à cela, les nationalisations déguisées de secteurs économiques entiers ou les politiques de soutien à des industries obsolètes et immatures par la subvention, une économie réelle étouffée par les législations, régulations et autres règlements, et maintenant tout bonnement achevée par l’imposition et la taxation répressives, etc, bienvenue au bord du gouffre collectiviste.
Lire Atlas Shrugged s’impose.
Banques privées ? Où cela ? Les seules banques privées encore dignes de ce qualificatif existent seulement dans les paradis fiscaux. Les banques occidentales ne sont que des banques d’États déguisées en comptoirs commerciaux.
La discussion sur l’économie monétaire est un peu hors sujet, mais je me permet quand même de répondre " />
La nouvelle école kéynesienne ( c’est la NEK et non les neo-keynesiens qui “au pouvoir”) ne sont en effet pas des monétaristes et donc ne se basent pas strictement sur l’équation de Fischer, cette dernière reste quand même utilisé, ne serait-ce parce que l’agrégat monétaire (M3 pour les intimes) est surveillé. Et comme le rapportait Peter Praet dans les Echos du 21 mai dernier, il n’y a pas actuellement de croissance de la masse monétaire en Europe. Donc ZIR et masse monétaire ne sont pas irréconciliable.
Et pourquoi n’y-a-t-il pas croissance de la masse monétaire? Tout simplement parce que les banques préfèrent mettre les liquidités en dépôt à la Banque centrale plutôt que d’en avoir un usage utile à l’économie réelle! [l’argent ne rentre pas dans le système, comment voulez-vous qu’il y a de l’inflation?] C’est là que se situe le problème ; malgré les ZIRP, il n’y a pas de confiance, et on se retrouve dans une situation à la japonaise de trappe à liquidité.
ps: pour rappel les Banques centrales sont indépendantes dans la plupart des pays (stratégie de la crédibilité), et la BCE est la Banque centrale la plus indépendante qu’il soit possible d’avoir!
Je ne sais pas si quelqu’un a déjà soulevé ce point, mais 30 000 abonnés ça me semble a priori inatteignable (même s’il s’agit d’un exemple et non du chiffre que PCInpact compte atteindre).
Mediapart en compte à peine 70 000 (et encore, dont +10 000 suite à l’affaire Cahuzac), pour une notoriété et un public potentiel beaucoup plus larges que ceux de PCInpact (même si les structures ne sont pas comparables).
De plus, comme il est noté dans l’article, il n’y a aujourd’hui qu’un millier d’abonné. S’il est sûr qu’avoir une plus-value en terme de contenu pour les abonnés permettra d’augmenter le taux de conversion, je ne suis pas sûr que le nombre d’abonné grimpe tant que cela. Pour pouvoir véritablement estimer l’augmentation, il serait intéressant de connaitre, par exemple, les taux de conversion en terme d’achat d’articles pour des sites comme Le Monde par exemple.
3 commentaires
La Cour de cassation confirme la condamnation d’un élu FN pour des commentaires sur Facebook
25/03/2015
Le 30/03/2015 à 12h 36
Je n’ai pas lu les 69 pages de commentaires, donc je ne saurais dire si quelqu’un a déjà soulevé ce point mais la Cour de cassation n’est pas forcément en accord avec la solution de la Cour d’Appel ; il est notamment indiqué “ a justifié ” et non “a exactement déduit” (autre indice, la solution n’est pas publiée). La Cour de cassation juge par rapport aux points de droits qui lui sont soumis (en l’occurrence un petit fondement). En précisant que “l’arrêt est régulier en la forme”, la Cour indique, à mon sens, qu’avec une autre base de pourvoi elle aurait peut-être cassé la décision…
Tumblr racheté 1,1 milliard de dollars, le retour de la bulle internet ?
25/05/2013
Le 25/05/2013 à 18h 34
Retour sur 10 ans d’INpactitude, et sur notre avenir incertain
06/05/2013
Le 06/05/2013 à 12h 55
Je ne sais pas si quelqu’un a déjà soulevé ce point, mais 30 000 abonnés ça me semble a priori inatteignable (même s’il s’agit d’un exemple et non du chiffre que PCInpact compte atteindre).
Mediapart en compte à peine 70 000 (et encore, dont +10 000 suite à l’affaire Cahuzac), pour une notoriété et un public potentiel beaucoup plus larges que ceux de PCInpact (même si les structures ne sont pas comparables).
De plus, comme il est noté dans l’article, il n’y a aujourd’hui qu’un millier d’abonné. S’il est sûr qu’avoir une plus-value en terme de contenu pour les abonnés permettra d’augmenter le taux de conversion, je ne suis pas sûr que le nombre d’abonné grimpe tant que cela. Pour pouvoir véritablement estimer l’augmentation, il serait intéressant de connaitre, par exemple, les taux de conversion en terme d’achat d’articles pour des sites comme Le Monde par exemple.