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Chrome : la prochaine version sera bien la 30.0

Est-ce bien raisonnable ?

Chrome : la prochaine version sera bien la 30.0

Le 24 juillet 2013 à 07h48

Chrome continue son évolution, et surtout l'inflation de ses numéros de version. Ainsi, la prochaine branche vient de faire son apparition dans le canal « Dev ». Il s'agit bien de la 30.0. On se demande alors où cela va-t-il s'arrêter, et si une telle dénomination a encore du sens.

Chrome a complètement chamboulé la façon qu'avaient les navigateurs de se mettre à jour, notamment au niveau de la gestion des versions et leur rythme de mise en ligne. L'équipe de Google a rapidement été suivie par celle de Firefox, qui était plutôt « pépère » en la matière, puis d'Opera. Au final, c'est l'utilisateur qui est gagnant puisqu'il se retrouve avec bien plus d'améliorations qu'auparavant, bien plus souvent.

 

Chrome 30

 

Pour autant, on peut se demander si ces appellations ont encore du sens et s'il ne faut pas revoir un peu les choses. En effet, le canal « Dev » de Chrome vient de recevoir la nouvelle branche 30.0 alors que la 29.0 était évoquée pour la première fois fin mai, il y a moins de deux mois.

 

À ce rythme, on se retrouvera à la version 42.0 d'ici environ deux ans, mais il nous reste tout de même un peu plus de dix ans avant d'en arriver à la 100.0 Il serait néanmoins intéressant que les développeurs trouvent une nouvelle façon de présenter la chose, d'autant plus que les améliorations ne sont pas toujours si majeures d'une branche à une autre. L'utilisateur pourra aussi se retrouver un peu perdu lorsqu'il devra choisir entre Internet Explorer 11, Firefox 24, Opera 16 et Chrome 30. 

Commentaires (55)

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Est-ce bien raisonnable ?





Avec un peu de chance, la version 33 sera un vrai chemin de croix pour les dévs et après une crucifixion publique, ils reviendront sur des bases plus raisonnables en terme de “versionnage”



<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />

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Surtout que technologiquement opéra 16 et chrome 30 seront très proche –’



Mais bien joué Google, vous avez la plus grosse…

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Au final, c’est l’utilisateur qui est gagnant puisqu’il se retrouve avec bien plus d’améliorations qu’auparavant, bien plus souvent.





Ca dépend, en tant qu’utilisateur de FF, j’aimerais bien qu’il arrête de vouloir cloner Chrome à tout prix.

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bah chrome c’est chrome, pas chrome 30 comme ie 10 ou opera 16. le numéro de version les gens s’en fichent (ne sont même pas au courant, à moins d’aller dans aide=&gt;a propos de) du navigateur) . l’avantage c’est qu’on a un navigateur mis a jour en permanence comme le dit l’article, et supportant le nouvelles technologies et spécifications. on attend plus 10 ans pour voir le navigateur évolué comme avec ie 6. entre la v. 3.6 et 4 de firefox, il s’est passé du temps également ;pourtant le nav était loin d’être parfait. si au final l’utilisateur est gagnant, un numéro de version type driver nvidia 658.964 me derange pas plus que ça =p

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Il serait néanmoins intéressant que les développeurs trouvent une nouvelle façon de présenter la chose, d’autant plus que les améliorations ne sont pas toujours si majeures d’une branche à une autre.

C’est justement ce raisonnement qui serait plutôt à changer : Chrome se définit plus comme un produit en constante évolution que comme un produit finalisé. A partir de là, la numérotation mineure/majeure a vraiment moins d’intérêt que le produit en lui même.



L’utilisateur, il veut chrome en dernière version. Le reste il s’en fout. Les updates réguliers sont toujours bons à prendre, qu’il y ait des grosses évolutions ou pas. Alors que le numéro de version s’incrémente tous les deux mois, on s’en cogne …



.

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Le numéro de version, on ne sait pas pourquoi ça fait autant parler tellement c’est insignifiant. Jamais mis en avant les gens ne savent même pas qu’ils vont avoir Chrome 30.

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Tyneth a écrit :



C’est justement ce raisonnement qui serait plutôt à changer : Chrome se définit plus comme un produit en constante évolution que comme un produit finalisé. A partir de là, la numérotation mineure/majeure a vraiment moins d’intérêt que le produit en lui même.



L’utilisateur, il veut chrome en dernière version. Le reste il s’en fout. Les updates réguliers sont toujours bons à prendre, qu’il y ait des grosses évolutions ou pas. Alors que le numéro de version s’incrémente tous les deux mois, on s’en cogne …



.







+100


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à aucun moment quand tu télécharges et utilise Chrome tu ne vois le numéro de version (sauf en le cherchant dans à propos) donc je ne vois pas trop le problème <img data-src=" />

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zaknaster a écrit :



Le numéro de version, on ne sait pas pourquoi ça fait autant parler tellement c’est insignifiant. Jamais mis en avant les gens ne savent même pas qu’ils vont avoir Chrome 30.





Il y a quand même un interet à avoir des numéro de version Majeur.mineur : c’est particulièrement utile pour les suivit de compatibilité.

ex : le site www.html5enfolie.net/testdelamortquitue/ n’est compatible qu’avec chrome 42 ou plus ou IE 12 ou plus. C’est plus facile à retenir qu’on a une version de IE 12 que de connaitre son numéro de version chrome.


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le-gros-bug a écrit :



J’aime bien l’idée d’ubuntu d’ajouter un surnom à la version <img data-src=" />



Chrome Marmotte Agile ou Chrome Lapin Sanglant ça en jette grave <img data-src=" />





Chrome Killer Bunny, Caerbannog edition <img data-src=" /><img data-src=" />


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Bof meme en version 100 osef, tant qu’il ne me déçoit pas en terme de performances et fonctionnalités !

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carbier a écrit :



Car bien sur toutes les entreprises ont le temps et les moyens de maintenir un Intranet complètement à jour à H+1 <img data-src=" />





Perso je trouve ca tres bien quand un browser se met a jour régulièrement et pose des problèmes au Dev de l’intranet.

J’en ai trop bouffé des apps seulement compatible avec IE6 parce que programmées avec les pieds, mauvais choix techno, problème de compétence en interne (cocher la case qui convient).

Si cela peut forcer a arrêter le bidouillage, obliger a recruter des personnes compétentes et voir un peu plus loin en terme de standard, je trouve ça très bien.



La solution pour David, pour qui le versionning de Chrome bouleverse l’ordre établi, est de diviser la la version de Chrome par 10 et d’arrondir s’il le faut. Il devrait être possible de faire un plug-in qui le fait automatiquement. <img data-src=" />


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EngelGW a écrit :



Perso je trouve ca tres bien quand un browser se met a jour régulièrement et pose des problèmes au Dev de l’intranet.

J’en ai trop bouffé des apps seulement compatible avec IE6 parce que programmées avec les pieds, mauvais choix techno, problème de compétence en interne (cocher la case qui convient).

Si cela peut forcer a arrêter le bidouillage, obliger a recruter des personnes compétentes et voir un peu plus loin en terme de standard, je trouve ça très bien.



La solution pour David, pour qui le versionning de Chrome bouleverse l’ordre établi, est de diviser la la version de Chrome par 10 et d’arrondir s’il le faut. Il devrait être possible de faire un plug-in qui le fait automatiquement. <img data-src=" />





Dit le geek “utilisateur” qui ne développe pas l’Intranet…


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Plutôt qu’un numéro de version, pourquoi ne pas plutôt indiquer la date de compilation, genre 20130724

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trevisev a écrit :



La nécessité de stabilité de la version du navigateur en entreprise repose sur un double mythe :

1/ La stabilité apporte de la sécurité, l’entreprise ayant ainsi “la maîtrise” de son parc logiciel.

2/ Il ne peut y avoir qu’un navigateur “officiel” par poste de travail. Ou s’il y en a plusieurs, ils doivent faire fonctionner TOUS les services.



En réalité, certaines entreprises (surtout les plus grosses) ont besoin de conserver une version stable de leur navigateur parce qu’elles utilisent de nombreux services qui s’appuient sur des fonctionnalités non-standard du Web (ex: contrôle ActiveX) et/ou sur des bugs du navigateur (essentiellement IE&lt;10).



La conséquence pour ces entreprises ainsi piégées : des coûts pléthoriques pour rendre compatible les nouveaux services avec leur vieux navigateurs, et de grosses failles de sécurité (connues, documentées et exploitées).







+1



et ajouter au fait qu’au sein d’un même navigateur, le comportement change au fil des versions et qu’aucun ne respecte le même standard au iota près, donc avec le code le plus clean du monde tu n’arrives pas à obtenir un truc interopérable, résultat, obligé de faire de la merde, et là ça marche partout …


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carbier a écrit :



Dit le geek “utilisateur” qui ne développe pas l’Intranet…





Si tu veux mais ce genre de commentaire n’est pas un argument.

Mon sentiment est que ce genre de situation, qui ne facilite pas le boulot des DEV on est d’accord, devrait permettre de profiter aux utilisateurs de l’intranet et a leur DEV sur le long terme en prohibant le bidouillage (qui était encore il y a peu la norme sur l’intranet que je fréquente).

J’observe que dans mon entreprise, la pression technologique mise par Firefox puis Chrome a assaini grandement notre intranet.


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Le mieux aurait été d’utiliser une nomenclature du genre : 24.x (par exemple)



Ou x représente le numéro des versions n’apportant que des changements mineurs.



Avec ça, il en serait a peine a la version 5 maintenant.



C’est bien beau de vouloir faire croire aux gens que le logiciel se développe vite, mais la c’est un peu abusé je trouve. <img data-src=" />

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Mudman a écrit :



Pas du tout d’accord.



La stabilité c’est bien aussi, surtout en entreprise, où on doit valider que la version s’intègre bien dans l’environnement et fait bien tourner l’intranet.



Je préfèrais largement le rythme de mise à jour de Firefox avant le changement.







Sauf que pour suivre Chrome en terme d’évolutions, Firefox n’a pas trop eu le choix que de faire comme Chrome : passé en méthode agile. Les mises à jour sont plus fréquentes, du coup on se rend moins compte que sur le même laps de temps, il y a maintenant beaucoup plus de nouveautés.



On a mis une pression énorme sur le W3C pour que les recommandations évoluent plus vite. En 3 ans, il y a eu plus d’apports que les 10 ans précédents, résultat, c’est autant de choses à intégrer dans les navigateurs.



Je suis les évolutions de Firefox depuis avant la version 1. La version 4 avait tellement d’ajouts qu’elle a fini par devenir un vrai problème au niveau des tests. C’est l’une des raisons qui a aussi poussé au changement : on ajoute dans le tronc quand c’est près, si ce ne l’est pas on peut attendre la suivante (6 semaines).



Avec l’ancien système, il fallait attendre pour pousser sur le tronc, voir s’il n’y avait pas de problème et s’il y en avait, ça repoussait la sortie de la version finale parce que certains modules ne pouvaient pas attendre 6 mois à 1 an pour être intégrés. Résultat, une période de test totalement hétérogène et tant que les tests n’étaient pas finis, ça bloquait le dév vu que tout le monde devrait se consacrer à ça.



Maintenant, chaque ajout a le droit à 12 semaines (Aurora + Beta) de tests (contre 6 semaines pour Chrome), ce qui n’était pas forcément le cas avant. C’est plus fragmenté et les tests ne bloquent plus le dév, sauf pour ceux qui ont des ajouts qui passent sur Aurora et Beta.



Le problème vient plus de ceux qui pensent qu’Internet est quelques choses de statique. Pour un Intranet qui ne sort pas vers l’extérieur, on peut se permettre de bloquer sur une version. Pour Internet, ce n’est pas possible, pour la sécu, mais aussi parce que tout bouge bien plus vite que dans le monde des applications lourdes. Le problème, c’est que MS a réussi à faire croire qu’on pouvait rester sans bouger 10 ans sur Internet, ce qui est totalement faux. Certaines boîtes ne l’ont toujours pas compris.



Après, je ne sais pas comment certains se démerdent pour que la compatibilité pète avec le temps. Je n’ai jamais eu de problème avec les nouvelles versions des navigateurs, sauf sur des trucs « pas standard » ou qui ne le sont pas encore. Mais là, je savais à quoi m’attendre. J’ai plus eu des problèmes avec les frameworks, mais surtout parce que je n’ai pas la moindre idée de ce qui se passe dernière et que je n’ai pas franchement le temps de décortiquer leur code.


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Bof, ce n’est qu’un numéro, je comprends pas que ça vous perturbe. 29 ou 2.9.123.895 quelle différence ça peut faire?

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Mudman a écrit :



Et puis c’est quoi cette manie de vouloir forcer le changement à tout bout de champ ?

Avant en informatique, on avait un truc qui fonctionnait, on le gardait !

On pouvait garder un OS Unix 20 ans. Si une version de navigateur marche, je vois pas pourquoi je le changerai.







ça explique pourquoi Chrome s’intéresse moins aux entreprises qu’aux particuliers.

Les entreprises restent de toute façon sur IE…


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posté en Version 30.0.1568.0 (211949) <img data-src=" />



déjà vieille de 6 jours <img data-src=" />

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Rien que de poser la question dénote d’un esprit fermé.

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+1 Nusita, ce n’est qu’un numéro, l’essentiel étant de pouvoir distinguer deux versions différentes. C’est un peu comme dire que le change EURO - YEN n’a pas de sens car 1 € = 132 Yens alors qu’il faudrait que le taux de change soit situé entre 0,5 et 2. Franchement, ce débat autour du numéro de version de Chrome est complètement débile.

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paisible ruminant a écrit :



systemd est en version 206 depuis hier. Quand systemd 44 a absorbé udev 182, la fusion s’est appelée systemd 183.





<img data-src=" />


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Dans mon boulot, on a des tests qui tournent avec Selenium. Ce truc pilote le navigateur en automatique pour cliquer à notre place sur certains liens des pages pour vérifier que tout réagit comme prévu.

Le problème, c’est qu’une fois sur 3 environ, une nouvelle version du navigateur fout ce système en vrac en attendant un update. Du coup, je reste sur firefox ESR pour limiter les mauvaises surprises. Et encore, certains n’ayant pas les droits admin sur leur machine sont toujours bloqués sur un Firefox 4 portable pour être sur que ca continue de fonctionner.



Les navigateurs ont tendance a croire qu’ils sont des applis “finales”, qu’ils peuvent tout casser en interne et que ca ne genera personne, ce qui n’est pas le cas.

J’ose même pas imaginer si ces upgrades se faisaient silencieusement (comme pour chrome).

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“Mais non seule la version 76 rev.a marche pour ce que vous voulais faire “

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xjqt a écrit :



MEH !

Google a fait le choix de transformer son navigateur en un service. Quand on lance Chrome, on ne lance par Chrome 27 mais juste Chrome & il faut aller voir dans les options pour trouver le numéro de version.

L’idée est que c’est un service qui s’améliore de lui même au fil du temps. Je ne connais pas non plus le numéro de version de mon webmail, ça n’est pas mon problème j’emploie juste le service webmail & derrière c’est le fournisseur qui s’occupe des versions.

Le numéro est juste là au cas pour ceux qui ont vraiment besoin de savoir sur quelle version ils sont (geeks qui veulent être sur la dernière version le jour de la sortie, devs qui ont besoin de vérifier la compatibilité entre leur site & une version de Chrome. Pour monsieur tout le monde, c’est juste Chrome, point.

Et tant qu’à faire, pour les rares fois où on doit vérifier ce numéro, autant mettre quelque chose de lisible plutôt que 2.5.3.7.21546.









Lyto a écrit :



+1

Dès le départ, Google a présenté Chrome comme un navigateur “différent”. L’idée était qu’internet évolue en permanence, les technologies qui vont avec aussi. Du coup les concepteurs souhaitaient que le Navigateur se mettent à jour le plus souvent possible afin de coller au mieux à cette évolution. On peut critiquer mais comme le dit si bien Xjqt, personne ne connait la version de son webmail, sauf à aller le chercher, et pourtant ça ne gêne pas. <img data-src=" />





Pur point de vue de geeks “utilisateurs” qui ne développent rien surtout pas en entreprise…


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carbier a écrit :



Pur point de vue de geeks “utilisateurs” qui ne développent rien surtout pas en entreprise…





Google n’a jamais présenté son navigateur comme un outil pour les entreprises…


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Lyto a écrit :



Google n’a jamais présenté son navigateur comme un outil pour les entreprises…





Fallait oser <img data-src=" />


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carbier a écrit :



Fallait oser <img data-src=" />





J’ai déjà vu cette page. Mais as-tu suivis le lien ? Ca dit juste qu’il existe une version spécifique de Chrome (pas la version grand public donc…) avec un déploiement simplifié et une gestion des droits spécifiques.

Je te renvoie vers la page wikipedia de Chrome. Tu pourras y retrouver l’historique du développement du navigateur et les motivations qui ont été celles de Google lors de la mise au point de cet outil <img data-src=" />


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Les numéros de version, ça n’était pas destiné aux clients finaux avant que les marketeux s’en mêlent. Google est juste la démonstration d’un retour aux sources. En plus, la distinction entre version majeure et version mineure n’a plus de sens quand tu ne fais plus que des versions mineures, en limitant le volume d’évolutions entre deux releases.

Bref, c’est juste logique par rapport à leur cycle de release.

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Pourquoi les mecs utilisent pas la date de la release comme n° de version.

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Mudman a écrit :



La stabilité c’est bien aussi, surtout en entreprise, où on doit valider que la version s’intègre bien dans l’environnement et fait bien tourner l’intranet.





Dans mon esprit, développer un Intranet accessible avec un navigateur suppose au contraire que seule une version minimale de chaque navigateur est requise.

Si c’est pour en arriver à imposer un navigateur précis dans une version précise (voire un OS précis en plus), ça redevient du client lourd classique avec les problèmes et les surcouts qu’on connait.

C’est donc un Intranet pas très … Net <img data-src=" />



Un Intranet, surtout s’il se revendique 2.0, se doit d’avoir toutes les caractéristiques d’Internet, mais en se cantonnant au sein d’un réseau privé (d’ou le préfixe Intra).

Les applications qui y sont déployées devraient ressembler au services SaaS accessibles sur Internet, comme Gmail, GoogleDoc, BaseCamp et bien d’autres, et n’imposer aucune contrainte supplémentaire que ces services.


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GruntZ a écrit :



Dans mon esprit, développer un Intranet accessible avec un navigateur suppose au contraire que seule une version minimale de chaque navigateur est requise.

Si c’est pour en arriver à imposer un navigateur précis dans une version précise (voire un OS précis en plus), ça redevient du client lourd classique avec les problèmes et les surcouts qu’on connait.

C’est donc un Intranet pas très … Net <img data-src=" />



Un Intranet, surtout s’il se revendique 2.0, se doit d’avoir toutes les caractéristiques d’Internet, mais en se cantonnant au sein d’un réseau privé (d’ou le préfixe Intra).

Les applications qui y sont déployées devraient ressembler au services SaaS accessibles sur Internet, comme Gmail, GoogleDoc, BaseCamp et bien d’autres, et n’imposer aucune contrainte supplémentaire que ces services.





Quand je dis intranet, je parle aussi des sites des clients. Et ils sont développés avec nombre de technologies différentes (on a un client qui a tout développé en SilverLight), et de qualité variable.



Imagine que tu es une petite PME de 50 personnes. Ton plus gros client (Auchan par exemple, qui fait 60% de ton chiffre d’affaires), t’impose d’envoyer tes factures dématérialisées via une plateforme web.

Tu vas appeller le DSI d’Auchan pour lui dire “votre site pourri ne passe pas sous mon Chrome 55 qui vient de se mettre à jour automatiquement sur mon PC” ?



Et puis c’est quoi cette manie de vouloir forcer le changement à tout bout de champ ?

Avant en informatique, on avait un truc qui fonctionnait, on le gardait !

On pouvait garder un OS Unix 20 ans. Si une version de navigateur marche, je vois pas pourquoi je le changerai.


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Seazor a écrit :



Dans mon boulot, on a des tests qui tournent avec Selenium. Ce truc pilote le navigateur en automatique pour cliquer à notre place sur certains liens des pages pour vérifier que tout réagit comme prévu.

Le problème, c’est qu’une fois sur 3 environ, une nouvelle version du navigateur fout ce système en vrac en attendant un update. Du coup, je reste sur firefox ESR pour limiter les mauvaises surprises. Et encore, certains n’ayant pas les droits admin sur leur machine sont toujours bloqués sur un Firefox 4 portable pour être sur que ca continue de fonctionner.



Les navigateurs ont tendance a croire qu’ils sont des applis “finales”, qu’ils peuvent tout casser en interne et que ca ne genera personne, ce qui n’est pas le cas.

J’ose même pas imaginer si ces upgrades se faisaient silencieusement (comme pour chrome).







On a le même problème : du coup, on installe la version de Firefox compatible avec Selenium depuis le site FTP de Mozilla.

Cela dit, je pense que le problème n’est pas la politique de release de Firefox, c’est que la façon dont Selenium se connecte à Firefox qui a quelque chose de pourri.


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Au final, c’est l’utilisateur





On ne le dira jamais assez : C’est une expression orale donc on ne l’utilise pas à l’écrit et encore moins dans un article.



Et surtout… le mot “final” n’existe pas dans notre langue.

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Mudman a écrit :



La stabilité c’est bien aussi, surtout en entreprise, où on doit valider que la version s’intègre bien dans l’environnement et fait bien tourner l’intranet.







La nécessité de stabilité de la version du navigateur en entreprise repose sur un double mythe :

1/ La stabilité apporte de la sécurité, l’entreprise ayant ainsi “la maîtrise” de son parc logiciel.

2/ Il ne peut y avoir qu’un navigateur “officiel” par poste de travail. Ou s’il y en a plusieurs, ils doivent faire fonctionner TOUS les services.



En réalité, certaines entreprises (surtout les plus grosses) ont besoin de conserver une version stable de leur navigateur parce qu’elles utilisent de nombreux services qui s’appuient sur des fonctionnalités non-standard du Web (ex: contrôle ActiveX) et/ou sur des bugs du navigateur (essentiellement IE&lt;10).



La conséquence pour ces entreprises ainsi piégées : des coûts pléthoriques pour rendre compatible les nouveaux services avec leur vieux navigateurs, et de grosses failles de sécurité (connues, documentées et exploitées).


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Et bien…. Plus qu’à trouver une solution pour renommer ces changements de version<img data-src=" />

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J’aime bien l’idée d’ubuntu d’ajouter un surnom à la version <img data-src=" />



Chrome Marmotte Agile ou Chrome Lapin Sanglant ça en jette grave <img data-src=" />

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Je trouve ça même plutôt pas mal. Pour les rares personnes qui ont besoin de telle ou telle fonctionnalité, c’est beaucoup plus simple de dire “Vous avez besoin de Chrome à partir de la version 25” que “Vous avez besoin de Chrome à partir de la version 3.4.576.”

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OSEF, sérieux, qui s’en branle du numéro de version .. chrome se met a jours tout seul ..

On va mettre ca sur le dos des vacances hein

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La justification est plutôt bonne…

Effectivement, les gens ne choisissent pas Chrome 30 vs Internet Explorer 11. Ils choisissent Chrome ou Internet Explorer. Point.



La version a un intérêt pour ceux qui veulent gérer plus d’une version (je veux garder la 29, pour une raison étrange, mais ça doit arriver, notamment avec IE 6.5 par exemple).



Chrome a lancé ce principe de manière transparente, ils n’ont jamais communiqué sur le numéro de version. Ce qui n’est pas le cas de Firefox, qui a changé sa manière de gérer les versions uniquement pour ne pas présenter une version 4 versus une version 15 chez les concurrents.



Il existe un principe, celui du semantic versioning. Chrome s’en fout complètement, et Firefox, lui, a inventé le marketing versioning… <img data-src=" />



Il faudrait que Firefox, Internet Explorer et Opera arrêtent de communiquer sur le numéro de version, comme le fait Chrome, et finalement, on pourra revenir à du semantic versioning pour ceux qui en ont besoin.

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A plus savoir à quoi correspond les versions on se retrouve avec des sites qui ne savent plus sur quoi jongler pour être compatibles, parce qu’en particulier avec FF et IE même avec des wrappers genre prototype t’es obligé de hacker dans tous les sens pour que ça marche partout (et je ne parle même pas du CSS et du rendu de page en général, la dernière version de Firefox est catastrophique avec leur bidouille sur les DPI).



Chrome de ce côté a l’air plus “stable” mais je ne sais pas si c’est à cause de sa nature incrémentale ou si c’est parce qu’ils ne touchent qu’à l’interface.

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pyrignis a écrit :



Il y a quand même un interet à avoir des numéro de version Majeur.mineur : c’est particulièrement utile pour les suivit de compatibilité.

ex : le site www.html5enfolie.net/testdelamortquitue/ n’est compatible qu’avec chrome 42 ou plus ou IE 12 ou plus. C’est plus facile à retenir qu’on a une version de IE 12 que de connaitre son numéro de version chrome.





Mouais…

Si je puis me permettre, il faudrait suivre le numéro de version, uniquement pour les sites qui sont assez mal codés pour ne pas avoir de compatibilité descendante ?

C’est pas aux navigateurs de gérer ces cas. Eux, ils doivent se concentrer sur la gestion des standards. Les problèmes de compatibilité, c’est aux développeurs web. Tant pis pour eux s’ils mettent du code spécifique. En 2013 ça n’a aucun sens.


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Au final, c’est l’utilisateur qui est gagnant puisqu’il se retrouve avec bien plus d’améliorations qu’auparavant, bien plus souvent.



Pas du tout d’accord.



La stabilité c’est bien aussi, surtout en entreprise, où on doit valider que la version s’intègre bien dans l’environnement et fait bien tourner l’intranet.



Je préfèrais largement le rythme de mise à jour de Firefox avant le changement.

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Mudman a écrit :



Pas du tout d’accord.



La stabilité c’est bien aussi, surtout en entreprise, où on doit valider que la version s’intègre bien dans l’environnement et fait bien tourner l’intranet.



Je préfèrais largement le rythme de mise à jour de Firefox avant le changement.





Encore une fois, c’est pour faire marcher des sites dégueulasses avec les navigateurs.

Oui je sais, on n’a pas forcément le choix en tant que DSI. La faute aux développeurs de l’intranet… <img data-src=" />


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Mudman a écrit :



Pas du tout d’accord.



La stabilité c’est bien aussi, surtout en entreprise, où on doit valider que la version s’intègre bien dans l’environnement et fait bien tourner l’intranet.



Je préfèrais largement le rythme de mise à jour de Firefox avant le changement.





+1







Krystanos a écrit :



Encore une fois, c’est pour faire marcher des sites dégueulasses avec les navigateurs.

Oui je sais, on n’a pas forcément le choix en tant que DSI. La faute aux développeurs de l’intranet… <img data-src=" />





Car bien sur toutes les entreprises ont le temps et les moyens de maintenir un Intranet complètement à jour à H+1 <img data-src=" />


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Je suis d’accord que la problématique de l’entreprise est différente, surtout avec les sites développés à une époque où il y avait des spécificités. Mais pour des intranets développés en 2012-2013, c’est une problématique qui ne devrait pas exister.



Et dans ce cas en général, ils n’utilisent pas Chrome. En tout cas, là où je bosses, Chrome est proscrit. Firefox est à peine toléré. Full Internet Explorer…



ça pique… <img data-src=" />

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C’est un article sur de l’enculage de mouche, non?

Pourquoi vouloir donner un sens à un numéro de version (si aucune contrainte fait qu’on doive plutot respecter le semantic versionning :http://semver.org/ )? Ne pas avoir droit de dépasser tel numéro? etc.

Au contraire c’est peut-être plus facile de retenir qu’un seul chiffre, non?


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De toute façon, le pourquoi du comment du numéro de version, c’est de l’enculage de mouches.



La diff. entre des versions majeures à la FF dans le temps etles versions à changements rapides de numéro, c’est la même différence qu’entre une version majeure d’Ubu tous les 6 mois et des rolling releases…

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MEH !

Google a fait le choix de transformer son navigateur en un service. Quand on lance Chrome, on ne lance par Chrome 27 mais juste Chrome & il faut aller voir dans les options pour trouver le numéro de version.

L’idée est que c’est un service qui s’améliore de lui même au fil du temps. Je ne connais pas non plus le numéro de version de mon webmail, ça n’est pas mon problème j’emploie juste le service webmail & derrière c’est le fournisseur qui s’occupe des versions.

Le numéro est juste là au cas pour ceux qui ont vraiment besoin de savoir sur quelle version ils sont (geeks qui veulent être sur la dernière version le jour de la sortie, devs qui ont besoin de vérifier la compatibilité entre leur site & une version de Chrome. Pour monsieur tout le monde, c’est juste Chrome, point.

Et tant qu’à faire, pour les rares fois où on doit vérifier ce numéro, autant mettre quelque chose de lisible plutôt que 2.5.3.7.21546.

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systemd est en version 206 depuis hier. Quand systemd 44 a absorbé udev 182, la fusion s’est appelée systemd 183.

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@David_L “À ce rythme, on se retrouvera à la version 42.0 d’ici environ deux ans”



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xjqt a écrit :



MEH !

Google a fait le choix de transformer son navigateur en un service. Quand on lance Chrome, on ne lance par Chrome 27 mais juste Chrome & il faut aller voir dans les options pour trouver le numéro de version.

L’idée est que c’est un service qui s’améliore de lui même au fil du temps. Je ne connais pas non plus le numéro de version de mon webmail, ça n’est pas mon problème j’emploie juste le service webmail & derrière c’est le fournisseur qui s’occupe des versions.

Le numéro est juste là au cas pour ceux qui ont vraiment besoin de savoir sur quelle version ils sont (geeks qui veulent être sur la dernière version le jour de la sortie, devs qui ont besoin de vérifier la compatibilité entre leur site & une version de Chrome. Pour monsieur tout le monde, c’est juste Chrome, point.

Et tant qu’à faire, pour les rares fois où on doit vérifier ce numéro, autant mettre quelque chose de lisible plutôt que 2.5.3.7.21546.





+1

Dès le départ, Google a présenté Chrome comme un navigateur “différent”. L’idée était qu’internet évolue en permanence, les technologies qui vont avec aussi. Du coup les concepteurs souhaitaient que le Navigateur se mettent à jour le plus souvent possible afin de coller au mieux à cette évolution. On peut critiquer mais comme le dit si bien Xjqt, personne ne connait la version de son webmail, sauf à aller le chercher, et pourtant ça ne gêne pas. <img data-src=" />


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Krystanos a écrit :



C’est pas aux navigateurs de gérer ces cas. Eux, ils doivent se concentrer sur la gestion des standards. Les problèmes de compatibilité, c’est aux développeurs web. Tant pis pour eux s’ils mettent du code spécifique. En 2013 ça n’a aucun sens.







La compatibilité dépendance on ne devrait plus à s’occuper si les clients était à jour. Quand je vois qu’il y a encore de type avec Firefox 3 sur la toile.



De plus, d’ici peut, la rétro risque d’être sacrement compliqué à mettre en œuvre. Si tu décide d’utiliser les flexbox (en CR), c’est limite impossible de faire une rétro décadente, car il n’y a aucun équivalent chez IE sauf à partir de la version 11.


Chrome : la prochaine version sera bien la 30.0

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