Rachat de la division mobile de Nokia : les enjeux et défis de Microsoft
Tant pis, YOLO
Le 03 septembre 2013 à 14h54
10 min
Économie
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Microsoft a annoncé cette nuit le rachat des activités mobiles de Nokia pour 5,44 milliards de dollars. Après plusieurs années de rumeurs, la firme se penche désormais sur l’intégration verticale des smartphones. Un tournant historique aux conséquences multiples, car le mouvement est autant porteur de promesses que de risques. Analyse d’une étape importante pour le marché mobile.
Un contexte très différent
Tout d’abord, il est utile de rappeler le contexte dans lequel prend place cette annonce. Le marché mobile n’a plus grand-chose à voir avec les années phares de Nokia. L’arrivée d’Apple a bousculé les constructeurs en créant un désir nouveau chez le consommateur. En quelques années, surtout avec l’arrivée d’Android, le marché grand public est devenu plus important que celui de l’entreprise. Un changement ayant de multiples conséquences.
C’est particulièrement le cas pour Microsoft. La firme est largement tournée vers le monde professionnel avec une très large gamme de logiciels tels que Windows Server, SQL Server, Exchange, SharePoint et ainsi de suite. L’éditeur vendait bien Windows et Office mais il s’agit de produits qu’un client se « doit » d’acheter le plus souvent, et non de créateurs de « désir ». Or, les règles ont changé : un produit se doit de générer une envie et c’est ici l’un des plus grands défis de Microsoft. Et le rachat de l’activité mobile de Nokia se place précisément dans ce contexte.
D’autre part, les ventes de modèles Windows Phone augmentent actuellement, comme nous avons pu le voir plus tôt dans la matinée. La réputation des Lumia de Nokia se fait graduellement, notamment pour les adeptes de « photophones ». Les ventes ne sont pas comparables à celles d’Apple, et encore moins de Samsung (de loin le plus gros vendeur de smartphones Android), mais l’aura de la marque grandit doucement. Un point essentiel également pour Microsoft.
Pourquoi racheter Nokia ?
La principale raison du rachat de l’activité mobile de Nokia est celle de l’unification. Avec cette opération, Microsoft possède pour la première fois un débouché clair sur l’ensemble des écrans : Windows sur les PC, la Xbox sur la télé, les tablettes avec Surface et les smartphones avec les Lumia. Il est évident qu’à terme la firme ne proposera plus qu’une plateforme unique (Midori ?) pour l’ensemble des produits, offrant enfin un environnement cohérent pour les développeurs tiers et les services associés.
Microsoft va en outre profiter des bénéfices de l’intégration verticale. La pierre angulaire du succès de l’iPhone repose dans la maîtrise totale par Apple du couple matériel/logiciel. Même si les Lumia avaient cet avantage clair d’être activement soutenus par Microsoft via l’accord avec Nokia, ils répondront désormais exactement aux attentes du géant.
Cette intégration profonde du matériel, du logiciel et des services se retrouve dans un document de 30 pages publié par Microsoft. Steve Ballmer, qui réalise sans doute sa dernière grande opération avant sa retraite, y détaille sa vision : les synergies entre les produits représentent la plus grande force permettant de combattre Apple et Google. « Les appareils aident les services et les services aident les appareils » peut-on ainsi lire page 15 de la présentation.
Un cercle vertueux où l’intégralité des composants de la chaine serait issue de la même entreprise, et pas seulement. Car réunir l’ensemble du processus sous une même tutelle présente également des avantages financiers. Une réduction des coûts de développement pour commencer, mais aussi une augmentation des marges. Ainsi, Microsoft empoche moins de 10 dollars par Lumia vendu aujourd’hui. Selon la présentation, ce chiffre pourrait passer à 40 dollars une fois la vente de smartphone dans son escarcelle. Selon les calculs actuels, il faudrait vendre 50 millions d’unités pour parvenir à l’équilibre. Sans plus de précision.
Comment y parvenir
La concrétisation de cette vision comprend avant tout le retour de Stephen Elop, PDG de Nokia, à la maison mère. Il sera remplacé par Risto Siilasmaa et deviendra vice-président de la division Appareils & Services, qui restera pilotée par Julie Larson-Green. Il est évident que l’énorme réorganisation interne chez Microsoft prenait en compte cette opération. Le calendrier ne laisse aucun doute à ce sujet. Quatre ingénieurs clés suivent Elop dans le transfert : Jo Harlow (Smart Devices), Timo Toikkanen (Mobile Phones), Stefan Pannenbecker (Design), Juha Putkiranta (intégration).
L’équipe en charge des ventes sera tout bonnement laissée intacte et continuera donc d’être dirigée par Chris Weber. Par la suite, la section sera davantage intégrée et placée sous la tutelle de Kevin Turner, nouvellement directeur des opérations (COO) chez Microsoft. Terry Myerson restera évidemment à la tête de la division Operating Systems Engineering Group, qui se chargera des développements internes et tiers. En effet, et nous y reviendrons plus tard, Microsoft travaillera pour sa propre paroisse, mais laisse les portes ouvertes aux partenaires.
Le marketing va revêtir une importance capitale avec ce rachat. Tami Reller et Mark Penn en seront chargés et le travail sera conséquent. Microsoft va devoir en effet créer une nouvelle image : celle d’une société à l’intégration très forte et aux produits unifiés. Une marque unique pour les logiciels et le matériel, un écosystème cohérent et pensé comme tel : voilà l’idée qu’il faudra désormais vendre au grand public et aux entreprises.
L’absorption de Nokia par Microsoft est décrite essentiellement comme un changement de direction. Ainsi, le communiqué de la firme explique que la grande majorité des postes actuels resteront en place géographiquement, ce qui concerne donc les 4 700 employés de Nokia en Finlande. On imagine cependant que les responsables risquent de migrer à Redmond, dans le gigantesque campus près de Seattle.
Ce que Microsoft pourrait y gagner
L’intégration verticale a un avantage certain lorsque l’on est un challenger : Microsoft s’assure tout simplement de la présence de Windows Phone sur le marché. Même très lié à Nokia, le succès de la plateforme mobile ne dépend que des constructeurs tiers. Microsoft peut donc lancer les téléphones voulus sans attendre qu’un HTC en perte de vitesse ou qu’un Samsung peu volontaire ne fasse le travail.
L’autre avantage est que Microsoft va évidemment pouvoir choisir les composants voulus pour ses machines. La firme dispose sans nul doute d’une vision idéale pour des smartphones censés représenter Windows Phone, et il se pourrait donc qu’une évolution dans le design soit prévue. Microsoft pourrait par exemple rapprocher les designs de la Surface et des prochains Lumia pour accentuer l’impression de cohérence de la gamme. À ceci près que les tablettes resteront sous Windows, et les smartphones sous Windows Phone (en tout cas pour l'instant). Notez qu’il ne s’agit que d’une hypothèse, car Microsoft rachète avec la branche mobile l’ensemble des designs associés aux modèles Lumia et Asha.
L’objectif global est évidemment de gagner en parts de marché. Un pari qui ne sera pas moins difficile que pour Nokia, mais la pleine maitrise des choix pourrait raccourcir les temps de développement des produits. La hausse de la part de marché entraînerait mathématiquement celle du chiffre d’affaires. Ainsi, en 2018, Microsoft prévoit une part mondiale de 15 % et un chiffre de 45 milliards de dollars. En outre, l’unification du développement des produits réduira les coûts de production et de support, permettant le développement d’une nouvelle entrée de gamme.
L’entreprise pourrait également y gagner un nouveau PDG. Stephen Elop revient ainsi chez Microsoft par la grande porte, auréolé du succès de ce rachat. Il devient directement vice-président de la division Appareils & Services et deviendrait un prétendant sérieux au trône de la firme. Steve Ballmer lui-même a déclaré au Seattle Times qu’Elop était bien un candidat à examiner, surtout maintenant qu’il reprenait place dans l’entreprise. Il a toutefois précisé que le conseil d’administration se pencherait sur chaque dossier.
Ce que Microsoft pourrait y perdre
En dépit d’un prix d’acquisition que l’on pourrait qualifier de « faible », rien n’est gagné pour Microsoft. À commencer sur le terrain des constructeurs. Pour la première fois de son histoire sur le terrain de la téléphonie, Microsoft se retrouve dans une situation à mi-chemin entre Apple et Google : elle va produire des téléphones sous son nom, tout en fournissant la licence de son système aux partenaires (même si avec le rachat de Motorola, Google se rapproche aussi de ce modèle).
La question des partenaires est importante. L’arrivée de la Surface n’a guère été appréciée, mais la situation pour les smartphones est « pire ». Nokia réalise en effet plus de 80 % des ventes de modèles Windows Phone. Il se pourrait fort bien que les chiffres restent identiques si Microsoft réussit correctement cette transition. La firme a beau affirmer qu’elle collabore avec ses équipes internes et les partenaires externes de la même manière, ces derniers pourraient se demander à quoi bon se battre contre les avantages d’une intégration verticale. Sans parler des retombées en cas de victoire : la part de marché de Windows Phone est encore bien faible dans une majorité de pays.
Microsoft pourrait donc perdre plusieurs partenaires, ce à quoi la firme a nécessairement pensé. Nul doute donc que le rachat a été décidé en prenant ce risque en compte. S’agit-il d’ailleurs véritablement d’un risque ? Oui, car Microsoft pourrait tout simplement ne pas produire les Windows Phone les plus « désirés ».
C’est l’autre grand risque du rachat : ne pas réussir. La division mobile de Nokia doit servir à augmenter les parts de marché, ce qui n’a aucune garantie de succès. Car non seulement Microsoft devra travailler à cette intégration, mais il faudra tenir compte des concurrents. Or, Apple présentera très bientôt la relève de son offre téléphonique tout en lançant iOS 7. Du côté d’Android, la déferlante continuelle de nouveaux modèles est un puissant moyen de pression sur le marché, et Google développe lui aussi la future version de sa plateforme (Key Lime Pie).
Microsoft va en outre perdre une partie des employés de Nokia. Tout d’abord, aucune confirmation n’a été donnée sur la préservation de tous les postes. Ensuite, d’autres employés ne pourraient tout simplement pas accepter le changement radical dans leur entreprise et donc partir de leur propre chef. Enfin, au moins un responsable a déjà annoncé qu’il partirait, et pas des moindres : Marko Ahtisaari, jusqu’ici directeur du design chez le Finlandais.
Quoi qu’il en soit, le dossier de rachat a été envoyé aux autorités de régulation qui doivent encore donner leur aval. Microsoft espère que tous les feux seront passés au vert durant le premier trimestre 2014. D’ici là, les prochains téléphones de Nokia seront toujours bien des Nokia, et l’on devrait voir dans les prochains mois de nouveaux modèles, notamment une « phablette ». Cependant, le rachat par Microsoft signe la fin du dernier bastion européen de la téléphonie mobile.
Rachat de la division mobile de Nokia : les enjeux et défis de Microsoft
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Pourquoi racheter Nokia ?
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Comment y parvenir
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Ce que Microsoft pourrait y gagner
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Ce que Microsoft pourrait y perdre
Commentaires (68)
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Abonnez-vousLe 04/09/2013 à 06h13
Le 04/09/2013 à 07h18
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Le 04/09/2013 à 10h25
Le 04/09/2013 à 10h28
Le 04/09/2013 à 10h36
Singularity est disponible sur codeplex avec le code source.
je l’ai moi même testé c’est fonctionnel. Ensuite c’est juste un noyau accompagné d’un système basique donc ça ne dira pas grand chose pour l’utilisateur lambda. mais le noyau est bien fonctionnel.
Le 04/09/2013 à 11h16
un étudiant chercheur a développé en 2008 un driver ext2 pour Singularity. Sur le papier il explique bien que pendant le développement de son driver seul le SIP (Software Isolated process) du driver plantait mais le système récupérait.
source
Le 03/09/2013 à 16h00
Intégration verticale dans le cas ci dessus :
Regrouper sous l’égide microsoft l’entiere production de matériels logiciels et de services de nokia " />
Le 03/09/2013 à 16h01
Le 03/09/2013 à 16h05
Le 03/09/2013 à 16h10
Le 03/09/2013 à 16h20
Nulle part dans aucune new ou analyse je ne lis de mention sur les feature phones ou même les Asha, quel intérêt aurait ms de “s’encombrer” de ce marché qui lui est totalement étranger ?
Verra t’on l’arrêt de 65% des modèles Nokia actuels ? (12 Lumia, 13 Asha et 14 “autre” )
Le 03/09/2013 à 16h23
En dépit d’un prix d’acquisition que l’on pourrait qualifier de « faible », rien n’est gagné pour Microsoft. À commencer sur le terrain des constructeurs. Pour la première fois de son histoire sur le terrain de la téléphonie, Microsoft se retrouve dans une situation à mi-chemin entre Apple et Google : elle va produire des téléphones sous son nom, tout en fournissant la licence de son système aux partenaires (même si avec le rachat de Motorola, Google se rapproche aussi de ce modèle).
Ilv ont même pas avoir la paire de roubignolles a ne pas essayer de fourguer leur écosystème a d’autres partenaires " /> Epic Fail en vue " />
Le 03/09/2013 à 16h34
Le 03/09/2013 à 16h35
J’ai hâte de voir ce que ça va donner.
Si les Lumia continuent sur leur lancée, ils peuvent devenir des concurrents sérieux à Androïd/iOS.
L’intégration verticale est également un bon moyen de convaincre l’utilisateur néophyte, en lui offrant les mêmes repères du téléphone à la TV, en passant par le PC et la tablette.
Le 03/09/2013 à 17h25
Le point le plus marquent, c’est que maintenant, les prix vont pouvoirs baisser, objectif : dumping pour gagner des parts de marché et enclencher un cycle vertueux (+acheteur = +dev = +acheteurs = +devs =…).
Et pourquoi ce dumping ? Car ils en ont les moyens, comme avec les consoles! Les chiffres seront noyés dans la masse, et au global il restera quand même un (beau) bénef!
Normalement, d’ici quelques trimestres les chiffres de ventes devraient nettement s’améliorer.
Le 03/09/2013 à 17h34
Bon sinon, à part ça, je ne sais pas si ça été déjà dis, mais au vu des news et de l’édito sur Ballmer, il aura quand même un gros truc à mettre à son crédit.
Le 03/09/2013 à 17h40
Ce que je vois bien avec MS qui pilote officiellement le navire, c’est que MS va enfin sortir les vrais WP : ceux qui vont émerveiller le marché, pas ceux faits pour étouffer Nokia et le racheter pas cher (conspirationniste ici " />).
Maintenant, c’est vraiment une lutte à 3 (Le Bon, la Brute et …)
Le 03/09/2013 à 17h41
Le 03/09/2013 à 17h42
Le 03/09/2013 à 18h10
Le 03/09/2013 à 18h28
Le 03/09/2013 à 18h32
Le 04/09/2013 à 12h17
Le 04/09/2013 à 12h20
Le 04/09/2013 à 12h49
Je vais quand même le rééxpliquer pour la cinquantième fois. Mais a mon avis ça servira à rien…
Sur Windows les drivers tournent dans le même espace mémoire que le noyau.(ring 0)
Si un driver plante il altère l’image mémoire du noyau. Du coup Windows provoque un BSOD comme c’est irrécupérable.
Sur Singularity Les drivers,applications,services tous tournent dans des SIP. C’est l’équivalent d’un processus, sauf qu’il est scellé au runtime. On ne peut pas charger dynamiquement de code. l’isolation est effectué par le langage. le compilateur bartok à l’installation de l’application va compiler le code MSIL en code natif mais il va aussi vérifié que les SIP sont bien isolés.Et Pas de pointeurs .
Au final le code dans un SIP ne peut pas altérer un autre SIP. A noter aussi que sur Windows les dll sont chargées dynamiquement dans les processus. Sur Singularity toute extension se charge dans son propre SIP.(Fini aussi les plantages de l’explorer à cause d’une shell extension foireuse)
Donc si un driver ne peut pas planter Singularity c’est un concept premier à l’origine de la création de ce système.
Le 04/09/2013 à 12h53
Le 04/09/2013 à 13h15
Le 04/09/2013 à 13h41
Le 04/09/2013 à 13h42
Le 04/09/2013 à 14h15
Le 04/09/2013 à 14h43
Le 04/09/2013 à 15h42
Le 03/09/2013 à 14h59
Ou bien, Nokia rachette Jolla pour se relancer. Avec un budget marketing de 5 miliards " />
Le 03/09/2013 à 15h01
Tant pis, YOLO ">
Le 03/09/2013 à 15h06
Tant pis, YOLO
" />
Le 03/09/2013 à 15h10
Le 03/09/2013 à 15h10
À ceci près que les tablettes resteront sous Windows, et les smartphones sous Windows Phone.
Est-ce une supposition ou est-ce confirmé ? Parce que ce choix est radicalement différent de ISO/Androïd.
Si je peux comprendre ça pour la Surface Pro (plus business que end-user), c’est incompréhensible pour la Surface RT (acheter 2 fois les applis, quand elles existent, " />).
Le 03/09/2013 à 15h13
Le 03/09/2013 à 15h19
Le 03/09/2013 à 15h24
Le 03/09/2013 à 15h34
Microsoft continuera à développer des terminaux sous S40 dans la gamme Asha ?
Le 03/09/2013 à 15h34
On se plaignait de l’immobilisme de Microsoft il y a 2⁄3 ans mais là depuis 1 an ça bouge sévère : ils prennent beaucoup de risques.
Je ne pensais pas que ce rachat arriverait aussi tôt, comme dit dans un autre article, le risque est de “casser” ce frémissement qui commence à naitre sur les Lumias et Windows Phone. MS n’a pas la même image que Nokia et se traine (encore) ses vieilles casseroles que chaque troll ici ne manque pas de nous rappeler à chaque news.
On ne peut pas dire que MS n’a pas d’ambition sur le hard. La Surface a été un ballon d’essai - manqué - mais qui a certainement fait progressé les équipes dans leur analyse de la situation et du marché des tablettes. Le partenariat Nokia a certainement aussi suivi le même processus. La Xbox les a précédés dans ce “processus” d’apprentissage (plus que discutable, c’est toujours mieux de réussir du premier coup).
La roue tourne, et MS met en place ses cartes pour faire partie de cette roue, sans refaire les “erreurs” qui ont forgé la réputation que l’on nous rabâche.
Après il ne faut pas attendre de résultats immédiats de tous ces changements, ça me fait penser à la période creuse d’Apple dans les années 90, le retour de Jobs se fait en 97 mais Apple ne commence vraiment qu’à décollé suite à l’iPod et surtout grâce à l’iPhone - presque 10 ans plus tard -. A la différence près que MS se porte très bien, grâce aux services business - et oui, Ballmer n’a rien loupé dans le secteur pro contrairement au secteur grand public -.
En attendant, le phone c’est Nokia pour la période des fêtes et là, j’espère que Nokia fera un très bon Q4 dans la vente de Smartphone (15 millions de Lumia ça serait chouette).
Le 03/09/2013 à 15h35
Et une unification des stores est tout à fait possible sans qu’une unification des OS soit nécessaire …
Le 03/09/2013 à 15h38
Le 03/09/2013 à 15h44
Le 03/09/2013 à 15h53
Le 03/09/2013 à 15h57
Le 03/09/2013 à 18h33
Le 03/09/2013 à 18h36
Le 03/09/2013 à 18h38
Le 03/09/2013 à 18h39
Le 03/09/2013 à 18h40
Le 03/09/2013 à 18h45
Le 03/09/2013 à 19h01
Le 03/09/2013 à 20h01
Le 03/09/2013 à 20h23
Le 03/09/2013 à 20h43
Le 03/09/2013 à 21h41
Très Très jolie coup de poker de Microsoft même si cela été prévisible. Je ne sais plus qui a dit “Microsoft ne crois pas en Windows Phone” mais là clairement il nous prouve le contraire.
Dans mon entourage (monde pro) j’entend énormément Microsoft revenir dans le monde serveur et déloger du BES pour du Exchange + WP + Office etc ….
Madame Michu elle s’en tape de la réputation de Microsoft, pour moi seul les personnes au courant la connaisse ou alors les hate boys continues de vomir sur Microsoft qui d’ailleur est passé de “Je ne prend aucun risque” à “J’ai loupé le train et plutôt que de le voir partir j’agi”. Certains peuvent ne pas accepter cette vision mais de mon point de vue c’est aujourd’hui la seule société qui possède une synergie telle aussi bien Pro que Grand Public. Apple à l’OS Desktop + l’OS Mobile mais pas de soft. Google à l’OS Mobile + un semblant d’OS Desktop (hey oui on développe pas un OS Desktop en 2 ou 3 ans) pas de vrai soft … . Le monde libre à Ubuntu sur l’ensemble des plateforme mais encore et toujours cette image de “faut faire en ligne de commande” qui lui colle à la peau.
Bref pour moi mon choix ce portera sur Microsoft et vous pouvez me traiter de fan boy si vous le souhaitez " />
Le 03/09/2013 à 21h43
Tiens l’exemple le plus flagrant … Regardez M6 …. Ya meme pas 6 mois c’était de l’Ipad et maintenant c’est de la Surface (certainement pro)
Le 03/09/2013 à 22h18
Le 03/09/2013 à 22h41
Le 03/09/2013 à 22h42
Le 03/09/2013 à 23h12
Ca fait un paquet d’années que je me demande pourquoi MS n’a pas emboité le pas de Apple et IBM et décidé de vendre majoritairement du matériel ou du service.
Je sais bien que les licences logicielles sont la vache a lait du groupe MS, mais ca semble de plus en plus évident que le logiciel devient un “accessoire” du hardware/service.
J’aurais pensé que l’expérience de la Xbox leur aurait montré l’importance de proposer du hardware+service plutot que de la licence logicielle. Ms aurait même du depuis longtemps proposer ses propres PC et serveurs.
A mon sens, c’est un pas dans la bonne direction pour MS. Espérons que ca ne soit pas trop tardif.