Le week-end dernier, c'était la Paris Games Week. Nous avons pu nous y rendre dès mardi afin de juger de ce qui était présenté sur place et de glaner quelques informations intéressantes. Voici le bilan de notre périple dans un salon qui a multiplié les polémiques sur place et suite à certains reportages.
Jusqu'à dimanche, les halls 2.2, 2.3 et 3 du Parc des Expositions de la porte de Versailles à Paris ont vibré au rythme des crissements de pneus, des fusillades et des explosions. Non, il n'est pas question d'un champ de bataille même si certains événements récents ont de quoi y faire penser, mais seulement de la Paris Games Week 2013, où nous nous sommes rendus la semaine dernière.
Chez Microsoft, Ryse Son of Rome faisait son show
La guerre des consoles a bien évidemment fait rage lors du salon parisien et chacun des constructeurs disposait d'un large espace pour présenter ses nouveautés, à commencer par Microsoft, qui a profité de l'occasion pour sortir Ryse : Son of Rome de sa besace.
Le titre était disponible à l'essai, le niveau proposé se déroulait en plein cœur du Colisée, où nous étions dans la peau d'un gladiateur. Diverses vagues d'ennemis ont été lancées à nos trousses, comprenant de frêles barbares, des archers et parfois des gladiateurs un peu plus aguerris.
Graphiquement le titre de Crytek dispose d'une réalisation très réussie. Les décors sont riches, les textures fines et les animations ne souffrent d'aucun ralentissement. Côté gameplay, la prise en main du jeu est assez simple et plutôt instinctive. Les coups se placent facilement, tout comme les parades, et ce sans que l'interface ne vous somme d'appuyer sur un bouton pour le faire.
Nous n'avons par contre pas pu nous rendre compte de la quantité de QTE présente dans le titre étant donné que le passage qui nous était présenté n'en comportait aucune phase de ce genre. Il conviendra donc d'attendre une version plus complète de avant de nous faire une idée définitive sur le sujet.
D'autres titres étaient également montrés comme Forza Motorsport 5, mais nous avons déjà donné notre avis à leur sujet la semaine dernière, sur notre article au sujet de notre prise en main de la PlayStation 4 et de la Xbox One, désormais en accès libre.
Sony met le paquet, tout comme Activision et son service de sécurité
Concernant Sony et Activision, si vous vous êtes rendu à la Paris Games Week cette semaine, vous en avez certainement appris plus que nous sur le contenu de leur stand puisque ces derniers nous ont tout simplement refusé l'accès à leur espace. Bien que la soirée de mardi était principalement consacrée à la presse (ainsi qu'à de très très nombreux blogueurs et YouTubeurs pas toujours majeur), pour entrer sur les stands des deux marques il fallait en plus faire partie d'une liste d'invités triés sur le volet. Dans le cas de Sony, nous n'étions pas de ceux-là.
Contrairement à l'Appartement 4 où nous avions pu tout de même nous rendre, nous n'avons donc pas pu approcher la moindre machine alors que, comme le souligne LtPaterson sur son blog, il n'y avait pas vraiment foule dans les zones dédiées aux jeux ce soir-là. Quoi qu'il en soit, nous avons depuis discuté avec l'équipe de SCEE qui nous a confirmé l'existence de cette liste et ne pas avoir pensé à nous inviter pour la Paris Games Week. Cela n'est donc que partie remise.
@LtPaterson le stand #Knack était accessible ainsi que le photomaton #Tearaway
— PlayStation France (@PlayStationFR) October 30, 2013
Des PlayStation 4 étaient bien en libre-service, avec divers titres à l'essai, certains issus de studios indépendants comme Resogun. Gran Turismo 6, bien qu'attendu uniquement sur PlayStation 3 disposait aussi d'un espace dédié. Knack était également disponible sur quelques bornes, nous l'avions d'ailleurs déjà essayé quelques semaines plus tôt, vous pouvez retrouver nos (plutôt bonnes) impressions à son sujet ici.
Chez Activision Destiny était à l'honneur et une présentation du titre, non jouable pendant le salon, était prévue mardi à 20 h. Là aussi, nous sommes restés à la porte faute d'invitation. Tout ce que nous aurons vu du jeu se résume donc à une statue géante. L'autre gros titre d'Activision sur le salon n'était autre que Call of Duty Ghosts, disponible depuis aujourd'hui.
D'ailleurs, il fallait déjà compter une heure d'attente avant d'essayer le jeu pendant la soirée de mardi, un succès qui s'est confirmé tout le week-end. Mais il a aussi été question de plus gros problèmes à l'occasion de la distribution de 500 éditions Prestige, que nous avons déjà évoqués dans une précédente actualité.
Nintendo capitalise toujours sur ses licences phares
Nintendo occupait également un large espace dans le salon parisien, et la plupart des derniers titres sortis sur 3DS et Wii U étaient de la partie. De nombreuses bornes étaient à disposition pour s'essayer à The Legend of Zelda : The Wind Waker HD, ou encore à Pokemon X et Y.
Quelques titres à venir étaient également au programme comme Mario Kart 8, et à peu près l'ensemble des jeux annoncés lors du dernier Nintendo Direct. Nous n'avons pas eu l'occasion de tous les essayer, mais certains comme Mario & Sonic aux Jeux Olympiques d'Hiver de Sotchi 2014 ont quelques arguments à faire valoir aux adeptes de jeux multijoueur hors ligne, à condition de ne pas regarder de trop près à sa réalisation. Certains réalisent par contre un parcours quasi sans faute comme The Legend of Zelda : A Link Between Worlds, qui ravira très certainement les fans de la franchise.
Ubisoft est venu avec son Crew, mais a oublié Watch_Dogs en chemin
Ubisoft s'est également doté d'un stand plutôt spacieux pour cette Paris Games Week, puisque la plupart de ses titres actuels et à venir étaient présentés. Les retardés Watch_Dogs et The Crew étaient de la partie, tout comme le ponctuel Assassin's Creed IV : Black Flag. Les jeux free-to-play étaient également à l'honneur avec Duel of Champions et The Mighty Quest for Epic Loot, toujours en bêta fermée.
Si vous vous attendiez à pouvoir mettre la main sur Watch_Dogs, c'était peine perdue. Ubisoft ne montrait qu'une bande-annonce et quelques morceaux de gameplay du titre. Mais pour cela il fallait faire la queue, plutôt longtemps comme vous pouvez le constater sur la photo ci-dessous :
La file d'attente est longue chez Ubisoft, mais certains ont trouvé un bon moyen de gagner du temps
Contrairement à Watch Dogs, The Crew était jouable pendant la Paris Games Week. Une démonstration de quelques minutes, issue d'une version Alpha du jeu et fonctionnant sur PC, vous permettait de vous essayer au pilotage de deux véhicules assez différents. Deux épreuves d'adresse, une course et une mission vous demandant de neutraliser un véhicule étaient proposées.
Côté réalisation, The Crew nous a paru mieux fini que lors de sa présentation à l'E3, où les scènes de gameplay dévoilées nous avaient franchement déçues. Les décors manquent peut-être encore d'un peu de détails, mais globalement l'impression est plutôt bonne. Concernant le gameplay, les amateurs de simulation s'arracheront les cheveux, tandis que ceux de titres plus « Arcade » comme Burnout devraient trouver leur compte. Enfin, sachez que si Ubisoft vante le principe d'ultra personnalisation des véhicules présent dans son titre, rien n'est visible pour le moment.
La caisse noire des DLC !
Quelques bornes étaient également à disposition du public pour qu'il s'essaye à deux des titres free-to-play de l'éditeur : Duel of Champions, un jeu de cartes comme il s'en fait de plus en plus dernièrement, et The Mighty Quest for Epic Loot, qui se veut être un mélange entre Diablo et un Tower Defense.
Bethesda mise sur The Elder Scrolls Online et Wolfenstein, EA sur Battlefield 4 et FIFA 14
Bethesda aussi était présent avec deux de ses prochains titres : Wolfenstein : New Order ainsi que The Elder Scrolls Online, son MMORPG basé sur ce qui peut être considéré comme sa franchise la plus bankable. Le titre était jouable sur le stand de l'éditeur et vous proposait de créer votre personnage pour parcourir l'une des premières zones du jeu. Côté gameplay, les adeptes de Skyrim ne seront pas vraiment dépaysés puisque les combats se font de manière dynamique et à la souris.
D'un clic gauche, votre personnage donnera des coups d'épée ou de gourdin tandis que le clic droit lui permettra de parer à l'aide d'un bouclier. On attendra tout de même de voir un aperçu du contenu « end-game » et de ses mécaniques de jeu avant de se faire un avis définitif sur la question.
The Elder Scrolls Online
Le système de classes est quant à lui entièrement flexible, exactement comme dans Skyrim. Utiliser une épée vous rendra plus fort au corps à corps, lancer des sorts augmentera vos aptitudes magiques et ainsi de suite. Seul gros manquement au titre, l'absence d'un système d'artisanat qui ne sera implanté qu'après le lancement, prévu l'an prochain. En effet un représentant de Bethesda nous a confié que cette partie du jeu n'était pas dans ses priorités, et que l'accent serait plutôt mis sur le contenu PvP et PvE.
Graphiquement parlant, The Elder Scrolls Online propose un niveau de détail assez proche de celui de Skyrim, sans packs de texture optionnels bien entendu. La configuration requise pour le faire fonctionner ne devrait pas être très élevée, puisqu'il serait question « d'un Core i3 et d'une GTX 470 pour faire tourner le jeu en Ultra » nous a-t-on expliqué.
Wolfenstein New Order pouvait également être testé sur place, mais il fallait par contre se contenter d'une manette Xbox 360 pour en profiter, au grand dam des habitués du clavier et de la souris que nous sommes. Étant donné notre aisance toute relative avec les FPS à la manette, on s'abstiendra toutefois de commenter le gameplay. Quoi qu'il en soit, il nous a été possible de parcourir un des niveaux du jeu, qui nous a notamment mis aux prises de robots géants fabriqués par les nazis, tout un programme.
Chez Electronic Arts, c'est Battlefield 4 qui occupait la plupart de l'espace, avec une zone ou trônait une petite cinquantaine de Xbox One afin de s'adonner à une petite partie en multijoueur. La démonstration présentée étant la même que lors de l'Area One, nous vous invitons à jeter un œil à cet article. Il en était de même pour FIFA 14, également proposé sur le stand de l'éditeur.
BigBen se lance sur le marché des tablettes pour « joueurs »
Les éditeurs de jeux n'étaient pas les seuls à vouloir montrer leurs nouveautés puisque les fabricants d'accessoires étaient également sur place. BigBen par exemple plus connu pour ses manettes de jeu présentait sur le salon une tablette dédiée à la pratique des jeux vidéo sur Android : la Gametab-One.
Celle-ci dispose d'un écran IPS capacitif de 7 pouces, n'affichant que 1024 x 600 pixels. Sous ce dernier on retrouvera un SoC Rockchip RK3188, doté de quatre cœurs Cortex A9 cadencés à 1,8 GHz accompagnés d'un GPU Mali-400 MP4 et de 2 Go de DDR3. Côté stockage, il est question de 16 Go, extensibles grâce à un lecteur de cartes micro-SDXC.
Si la configuration matérielle de cette ardoise n'a rien de très original et se veut plutôt d'entrée gamme, il faut noter qu'elle est fournie avec une manette venant se clipser sur l'ensemble. Celle-ci dispose de deux sticks analogiques, d'une croix directionnelle, de quatre boutons et d'autant de gâchettes. Pas question de Bluetooth ici puisqu'un connecteur propriétaire permet la liaison entre la tablette et le pad. Une application maison permet également d'associer chaque touche à une action.
Pour l'heure la Gametab-One n'est pas encore disponible sur le marché, mais BigBen vise une commercialisation avant les fêtes de fin d'année : « le but c'est de ne pas louper Noël », nous explique-t-on. Côté tarif, il est question de 199 euros, ce qui semble peut-être un petit peu cher en comparaison d'une Gamepad 2 d'Archos par exemple.
L'eSport occupe le terrain et ne parle pas de ses petits travers
Enfin, la Paris Games Week, c'est aussi un peu la fête du sport électronique en France avec notamment la tenue de l'Electronic Sports World Cup ou ESWC, une des compétitions parmi les plus prestigieuses au monde. Si bien que des centaines de joueurs viennent de tout le globe pour s'y affronter.
Crédit photo : Benoît Bellegarde
Cette année plusieurs jeux sont représentés, dont FIFA, Trackmania² Stadium, DOTA 2 ou Counter Strike Global Offensive. Starcraft II fait figure de grand absent, ce en raison de la proximité du salon avec les finales mondiales des World Championship Series organisées lors de la Blizzcon.
Si l'ESWC ne propose pas de compétitions sur League of Legends, les amateurs du titre auront quand même de quoi se consoler avec la tenue d'un tournoi sponsorisé par ASUS où participaient quelques équipes renommées comme les Copenaghen Wolves.
C'est aussi l'occasion d'une trêve pour le milieu en France, actuellement secoué de toutes parts avec les changements ayant lieu du côté des Web TV consacrées au jeu vidéo, qui sont pour certaines adossées à une équipe compétitive.
La télévision s'intéresse au phénomène et parle parfois d'addiction
Le plus grand salon de France dédié aux loisirs vidéoludiques n'est évidemment pas passé inaperçu dans les médias, y compris les plus généralistes. Ainsi, chaque JT ou presque y est allé de son petit reportage sur place afin de montrer ce qu'était venu voir cette foule se massant près du hall 3 du Parc des expositions la porte de Versailles ignorant joyeusement le salon du chocolat, pourtant tout proche.
TF1 s'est par exemple largement étalé sur le sujet notamment sur son site MyTF1 News, où Fabrice Collaro, le spécialiste high-tech maison est passé sur chaque stand du salon pour présenter aux internautes l'ensemble des produits apportés par les constructeurs et les éditeurs. Le journal de 13 heures de la chaîne s'est quant à lui intéressé au portrait d'AHL écrit par Julien Chièze actuel rédacteur en chef de Gameblog, qui prépare sa nouvelle version.
M6 (14'00'') et France 3 (14'50'') ont profité de l'occasion pour s'intéresser au phénomène du sport électronique en proposant à chaque fois un reportage sur l'équipe Millenium, fraîchement devenue vice-championne du monde sur Call of Duty : Black Ops II. Au programme une visite des locaux de l'équipe, de l'équipe de rédaction et de son site web, que M6 décrit comme « le plus visité de France ». Devant Google et Facebook ?. Sur France 3 l'accent est plutôt mis sur les joueurs professionnels, dont les mieux rémunérés en France peuvent toucher « jusqu'à 3 000 euros par mois ».
Si ces reportages ne sont pas encore une ode au jeu vidéo, on remarquera quand même que les médias semblent s'attacher à vouloir montrer une image objective de ce milieu, ce qui il y a encore peu n'était pas imaginable. En effet, les mêmes clichés revenaient souvent, concernant les addictions, la dépendance ou encore la violence. Un changement d'attitude que l'on avait déjà pu constater lors du lancement de GTA V où il a plus souvent été question de ses bons résultats financiers que de la fameuse scène de torture de Trevor.
Dans le cas de France 2, le résultat a par contre été un peu plus mitigé tant les retours négatifs ont été nombreux, notamment sur Twitter. La chaîne nationale a gratifié ses téléspectateurs de cinq reportages de six minutes sur le salon du chocolat tandis que la Paris Games Week, dont le nom a été écorché à l'antenne n'a eu le droit qu'à deux minutes d'antenne (11' 40'') durant lesquelles le bien culturel qu'est le jeu vidéo est dépeint... comme une drogue.
Ivre de jeux vidéo, elle ne sait plus tenir sa manette correctement
Dès les premières secondes, le ton est donné, « assouvir sa passion », « addiction », « drogue », les mots sont lâchés en une petite vingtaine de secondes, alors que la journaliste assène son réquisitoire. Des durées de jeu quotidiennes de 3 à 4 heures sont décrites comme importantes, alors que les Français passent en moyenne 3h50 par jour devant leurs téléviseurs sans que cela soit décrit par les journaux télévisés comme une addiction ou une dépendance. « Game Over, un retour à la vie réelle s'impose », conclut le reportage qui a forcé la rédaction de France 2 à faire de même et à réagir notamment par la voix de son rédacteur en chef adjoint, Olivier Siou.
Seule consolation, le montage réalisé par nos confrères d'Arrêt sur Images mêlant les images du reportage de France 2 sur le salon du chocolat, avec la voix off de celui sur la Paris Games Week :
Commentaires (35)
#1
Watch Dogs
Watch_Dogs ! " /> " /> (tout le monde fait la faute, même chez Ubi’)
Bon je vais lire le reste maintenant " />" />
#2
J’ai pu tester la PS4 hier, il commencent a sortir les bornes de démo dans les carrefour (du moins il y en a une a saint Quentin ^^)
Bah franchement …
Graphiquement => pas de Wahou !
Niveau fludité => pas de Wahou !
Niveau gamepad => une dualshock avec très peu de changement
en gros pas de grosse claque visuelle, pas de grosse claque dans la jouabilité, pas de grosse claque avec un controleur exeptionnel
A part les exclus, absolument rien ne me fera acheter cette console du coup :/
#3
haha, le bonus est énorme!
c’est la cerise sur le chocolat! " />
#4
#5
#6
Merci pour cet article détaillé.
Concernant France 2, rien d’inhabituel dans leur propos.
Etre une larve devant le téléviseur en mode passif et pour eux plus enrichissant et moins inquiétant que de participer de manière active à un jeu vidéo quel que soit le genre.
Sinon, concernant les stands à l’accès restreint, seuls les blogueurs/journalistes/youtubeurs ayant une préférence affichée abondamment sur le web obtiennent facilement patte blanche pour rentrer.
#7
Et on sait si les PS4 en libre service étaient des “vraies” ou les kit de dévs comme dans l’appartement 4 ?
#8
#9
J’ai lu un peu les réponses du type sur twitter… En fait c’est un bon gros troll quoi…
Et dire que c’est nous qui le payons en partie… " />
#10
" /> la vidéo " />
#11
#12
#13
#14
Des durées de jeu quotidiennes de 3 à 4 heures sont décrites comme importantes, alors que les Français passent en moyenne 3h50 par jour devant leurs téléviseurs sans que cela soit décrit par les journaux télévisés comme une addiction ou une dépendance.
Me suis fait la même remarque en voyant le reportage l’autre jour.
Le type dit qu’il joue 2 heures tous les soirs et le journaliste reprend les « 2 heures » comme si c’était énorme, alors que passer 2 heures devant sa télé c’est juste normal. Pathétique…
#15
Un gros foutage de gueule ce PGW…
Impossible de tester quoi que ce soit sans faire au moins 1h d’attente. Résultat, le tour du salon est fait en 30mn parce qu’il n’y avait rien à faire. Seule consolation, les consoles rétro qui n’étaient pas assaillies et l’ESWC (ce pour quoi j’étais venu) plutôt bien organisée.
Quand on s’appelle MS ou Sony ou que l’on prépare la sortie de sa prochaine console, il faut mettre le paquet sur le nombre de bornes, sinon, autant ne rien faire.
Résultat, une ambiance de merde parce que les gens ne faisaient rien d’autres que la queue ou étaient frustrés et blasés comme moi avec l’envie de repartir tout de suite après avoir payé 14€ pour attendre. Même si mon but était d’aller regarder Dota 2 en live, j’espérais quand même rentabiliser mon billet un peu plus que ça (sinon j’aurais pu mater le live dans mon canapé…)
En plus de ça, il n’y avait pas de conférences (rien de sérieux en tout cas), quasi néant côté dédicaces,…
A ne jamais refaire, ou en tout cas pas dans ces conditions…
#16
Concernant Sony et Activision, si vous vous êtes rendu à la Paris Games Week cette semaine, vous en avez certainement appris plus que nous sur le contenu de leur stand puisque ces derniers nous ont tout simplement refusé l’accès à leur espace. Bien que la soirée de mardi était principalement consacrée à la presse (ainsi qu’à de très très nombreux blogueurs et YouTubeurs pas toujours majeur), pour entrer sur les stands des deux marques il fallait en plus faire partie d’une liste d’invités triés sur le volet. Dans le cas de Sony, nous n’étions pas de ceux-là.
Sérieux, on croit rêver… Tu m’étonnes que les éditeurs les choient, cette bande d’ados qui se prostitueraient pour un jeu gratos. On va bientôt voir fleurir en page d’accueil de YouTube les superbes reportages de Cyprien and co en train de répéter leur texte sous l’œil paternel du commercial de chez Sony. Même plus besoin de payer pour de la pub, suffit de balancer un os à ronger et en plus ils en redemanderont.
#17
Sony a oublié de présenter GT6. " />
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Ben au vu des commentaires et de l’article, je préfères aller à mon petit salon retro gaming Rennais et vraiment accès culture “geek” qui de plus me permets de jouer à des bornes d’arcades sans faire 3h de queue que cette foire commercial représentant plutôt les kikoo beauf du gaming français.
Bon bien sur ma vison du truc donc elle peut paraitre dure pour certains.
Sinon le reportage de FR2 c’est quoi ce monticule de bip, un truc au bon gros relent de propagande anti jeux vidéos pour faire peur à la pauvre ménagère de 50 ans.
PS: c’est mon premier commentaire sur ce site. " />
#23
Pour les passages “presse-citron”, ben non, dsl, même à la Gamescom, je n’ai vu ça que très très ponctuellement, et seulement pendant certaines distributions de goodies (de grandes absentes de la PGW là aussi " /> )
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#25
(Wolfenstein) Quoi qu’il en soit, il nous a été possible de parcourir un des niveaux du jeu, qui nous a notamment mis aux prises de robots géants fabriqués par les nazis, tout un programme.
Grandeur et décadence " /> (depuis Quake Wars)
La vidéo ASI " />
#26
#27
Le montage de ASI est juste savoureux. " />
Sinon tant qu’on parle de jeux vidéo à la TV, il y a un truc sympa qui est passé sur Arte ce week-end : Game Over, le règne des jeux vidéo. Il n’est sans doute pas parfait, mais c’est visiblement plusieurs niveaux au-dessus du reportage de France 2, en terme de maturité du propos.
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#35
Par rapport à la couverture TV, on peut aussi citer que, il y a environ 2j, M6 a fait un reportage sur l’e-Sport dont la première partie concernait une finale de l’ESWC qui s’était déroulée pendant l’évènement :-)