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La Hadopi peaufine son projet de rémunération proportionnelle du partage

Le partage est « consubstantiel à l’internet »

La Hadopi peaufine son projet de rémunération proportionnelle du partage

Le 20 novembre 2013 à 08h00

Mettre à contribution les différents intermédiaires tirant profit des échanges non marchands (sites de liens, hébergeurs de fichiers, réseaux sociaux...) au profit des ayants droit, et ce en l’échange d’une légalisation des pratiques de partage correspondantes. Voilà l’idée sur laquelle travaille la Hadopi depuis cet été. L’institution vient d’ailleurs de dévoiler les contours de son projet de « rémunération proportionnelle du partage ». Explications.

hadopi rémunération proportionnelle

 

En juin dernier, alors que le glas du rapport Lescure venait de sonner, appelant à la disparition de la Hadopi, l’institution surprenait son petit monde en annonçant qu’elle s’engageait sur la voie d’une analyse visant à « modéliser un système de rémunération compensatoire des échanges non marchands ». En clair, l’autorité administrative jusqu’ici chargée de lutter contre le piratage affichait son intérêt pour la mise en œuvre d’une solution de type licence globale ou contribution créative.

 

Si la manœuvre n’a pas forcément convaincu tout le monde, la Rue du Texel a quoi qu’il en soit dévoilé dès le mois de juillet les premiers résultats de ses travaux. En l’occurrence, elle récusait la validité de l’expression « échanges non marchands », estimant qu’il était tantôt difficile de parler de réels échanges (par exemple s’agissant du streaming), tantôt d’aspects non marchands- dans la mesure où certains intermédiaires tiraient profit de ces échanges indépendamment des internautes. Elle esquissait néanmoins un semblant de piste : mettre à contribution les différents intermédiaires bénéficiant du partage illicite de fichiers (sites de liens de téléchargement direct, réseaux sociaux, moteurs de liens torrent, hébergeurs de fichiers, webmail...). 

La Hadopi reconnaît que le partage est « consubstantiel à l’internet »

Depuis cet été, la Hadopi a continué de travailler son sujet et vient de rendre une nouvelle copie. En effet, au travers d’une note de cadrage dévoilée hier (PDF), la Hadopi affirme qu’à ce jour, « les utilisations gratuites des œuvres représentent environ 80 % des usages culturels numériques globaux ». L’institution reconnaît au passage que ces pratiques « résultent notamment du partage », lequel est « consubstantiel à l’internet »- selon ses propres dires.

 

L’autorité administrative poursuit surtout en expliquant qu’il faut partir du postulat que « l’exploitation des œuvres sur les réseaux est irrémédiablement affectée par le développement des usages de partage ». Selon elle, une solution doit de ce fait « être recherchée pour que le droit d’auteur et la rémunération des créateurs tiennent compte de cette situation, de fait, persistante et exponentielle, dans l’intérêt commun de la création et du public ». En creux, l’on peut percevoir l’aveu d’impuissance de la Hadopi, qui suggère qu’en dépit de ses efforts, le développement du partage illicite de fichiers sur Internet demeure à la fois persistant et exponentiel. Autrement dit, il continue et augmente.

 

D’un point de vue économique, le problème est cependant - toujours - le même : « Ces usages n’emportent aucune rémunération pour les titulaires du droit d’auteur et des droits voisins sur les œuvres protégées partagées », explique la Rue du Texel. En clair, tous les échanges illicites pouvant rentrer sous la dénomination d’échanges non marchands ne donnent lieu à aucune contrepartie pour les ayants droit.

Les contours d'un dispositif de « rémunération proportionnelle du partage »

C’est là qu’intervient la Hadopi, qui dévoile son ébauche d’une « rémunération proportionnelle du partage ». Ce dispositif est présenté comme une « rémunération due aux titulaires de droit en contrepartie de l’exploitation de leurs œuvres sur les réseaux ». D'après la Rue du Texel, il s'agirait de « créer une rémunération compensatoire à ces usages en contrepartie de laquelle ils deviendraient licites, réinscrivant de ce fait les titulaires des droits dans la chaîne de valeur alimentée par leurs œuvres, tout en permettant et le développement d’offres commerciales à forte valeur ajoutée et les innovations ». En clair, certaines pratiques de partage pourraient devenir légales, en contrepartie d’un prélèvement à l’encontre des intermédiaires (hébergeurs, annuaires de liens, etc.) et au profit des ayants droit. D’un point de vue pratique, il s’avère que l’idée d’une taxe « est d’emblée [exclue] » afin de mettre en oeuvre cette redistribution. Un recours à la gestion collective est en revanche « fortement envisagé ».

 

Mais comment cette nouvelle forme de rémunération pourrait-elle fonctionner ? Premièrement, la Rue du Texel explique qu’il conviendra d’évaluer précisément les différents usages de partage, et ce « selon des méthodes non-intrusives et transparentes (i.e. librement consultables et accessibles à tous) ». L’institution précise au passage qu’il n’est « pas envisagé de placer des sondes sur Internet examinant les différents types de contenus qui y circulent » (ouf !).

 

Deuxièmement, il s’agira de déterminer, pour chacun de ces usages :

 

« a. le nombre d’occurrences (nombre de fois que l'usage amène à une consommation) ;

b. les différents intermédiaires permettant effectivement cet usage ;

c. le gain réalisé par chacun de ces intermédiaires par occurrence (obtenant ainsi le gain généré pour l’intermédiaire par usage concerné) ;

d. un coefficient, tenant compte :

• de l’impact de l’usage (à partir de critères tels que la qualité du contenu, sa récence, etc.) ;

• de l’implication de l’intermédiaire (aspect accessoire ou non de l’usage dans l’activité, etc.) ».

 

Troisièmement, la rémunération due par l’intermédiaire sera calculée, et ce d’après « son gain rapporté à son coefficient ». Le dispositif prévoit cependant un seuil plancher, qui ferait que les usages les plus faibles ne donneraient lieu à aucune rémunération (voir ci-dessous). Au-delà de ce seuil, ce mécanisme s’appuierait sur un principe de proportionnalité, de telle sorte que « si la totalité du modèle économique d’un site ou service repose sur l’usage de partage entraînant par là même un gain très important pour le site ou service concerné, le poids de la rémunération sera de facto très important ».

 

hadopi rémunération proportionnelle

 

La Hadopi vante déjà les mérites d’un tel dispositif. D’une part, l’autorité administrative estime que « l’association d’une rémunération à ces usages massifs devrait permettre de décongestionner le financement de la création, entraînant par là même une plus grande souplesse dans la négociation des droits et la possibilité pour les offres commerciales de concentrer leur R&D sur la création de services à forte valeur ajoutée pour les utilisateurs ». D’autre part, elle considère que ce système de seuil pourrait faciliter « l’entrée sur le marché de nouveaux acteurs et leur évolution en offre commerciale le cas échéant ».

Des chercheurs mis dans la boucle pour évaluer le dispositif

Reste maintenant à évaluer la faisabilité d’un tel dispositif... Pour épauler ses travaux internes, la Hadopi a justement annoncé qu’elle avait noué des partenariats avec deux établissements de l’enseignement supérieur et de la recherche : l'Institut de Recherche en Droit Privé (IRDP) de l'Université de Nantes - lequel se penchera sur les aspects juridiques de ce projet, et l’équipe « regularity » de l’INRIA, qui s’occupera quant à elle des aspects économiques d’un tel mécanisme.

 

Plus précisément, l’INRIA est chargée de « modéliser mathématiquement » d’ici avril 2014 le dispositif « afin, notamment, de vérifier sa viabilité théorique, sa capacité à générer des flux financiers suffisants, et ses externalités (négatives, neutre, positives) ». L’IRDP de l’Université de Nantes devra de son côté « vérifier les différentes possibilités existantes, ou non, d’inscrire un tel dispositif dans le droit français compte tenu de la persistance des pratiques de partage gratuit non rémunératoires pour les ayants droit et au regard notamment des normes de droit européen et international ». Les résultats de ses travaux et les propositions qui en découleront sont quant à eux attendus pour la fin du mois de juin de l’année prochaine.

Les travaux auront-ils abouti avant la suppression de la Hadopi ?

Alors que le rapport Lescure avait conclut que « la légalisation des échanges non marchands se heurte aujourd’hui à trop d’obstacles juridiques, économiques et pratiques pour pouvoir constituer, à court terme, une réponse crédible à la problématique du piratage », la voie dans laquelle s’engage la Hadopi s’annonce parsemée d’embûches. Sa tâche semble par ailleurs extrêmement considérable. L’institution montre à cet égard qu’elle a conscience des limites de son propre projet. « Le déploiement du dispositif repose d’abord sur son attractivité pour les acteurs du secteur » écrit-elle ainsi. En clair, certains acteurs, par exemple étrangers, pourraient refuser de jouer le jeu. Mais la Rue du Texel à déjà sa petite idée sur la façon de résoudre ce problème : elle affirme qu’il serait possible de « prévoir des modalités de sanctions formalisées envers les sites ou services refusant de s’acquitter de la rémunération ».

 

La Hadopi ne l’a cependant jamais caché : ces travaux ont vocation « à valider ou invalider la faisabilité d’un tel système et d’en évaluer la pertinence ». Cela signifie que l'intérêt affiché ne prédit en rien de ce qu'il adviendra ensuite... L'on notera néanmoins au passage que le ministère de la Culture s'intéresse lui aussi au sujet, Aurélie Filippetti ayant confié il y a peu que ses services avaient engagé « une réflexion visant à définir les contours de la notion de partage non marchand dans l'univers numérique ». 

 

En ces temps menaçants pour l'institution, certains ayants droit voient quoi qu'il en soit d'un oeil amusé ces études diverses et variées. 

Commentaires (88)

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ActionFighter a écrit :



Merci Captain Obvious <img data-src=" />



C’est ce que je disais, alors je vois pas la nécessité de prendre ce ton…







Ah ok lu un peu vite, mes excuses,mais enfin ici je suis maintenant systématiquement censuré …


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jean391 a écrit :



Ah ok lu un peu vite, mes excuses,mais enfin ici je suis maintenant systématiquement censuré …







Oups, désolé, j’avais pas vu ton post sur l’autre news où tu as encore essayé de refiler ton vieux post de blog de 2011 … J’ai un peu modifié l’URL que tu avais mis, le lien correspond mieux à la vision que j’ai de toi <img data-src=" />



A l’avenir, PROMIS, je ne te modérerai plus, je modifierai juste ton URL <img data-src=" />



C’est pas de la censure, c’est du résumé <img data-src=" />


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atomusk a écrit :



Oups, désolé, j’avais pas vu ton post sur l’autre news où tu as encore essayé de refiler ton vieux post de blog de 2011 … J’ai un peu modifié l’URL que tu avais mis, le lien correspond mieux à la vision que j’ai de toi <img data-src=" />



A l’avenir, PROMIS, je ne te modérerai plus, je modifierai juste ton URL <img data-src=" />



C’est pas de la censure, c’est du résumé <img data-src=" />







Merci pour l’intervention ! <img data-src=" />



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maestro321 a écrit :



Dans ma vision des chose, le prix d’une œuvre devrais être calculer en fonction du prix de production + prix de distribution + marge.

Ce qui signifie que plus une œuvre serait distribuée plus son prix baisserai (jusqu’à atteindre la quasi-gratuité dans les meilleurs de cas).

Tout en ayant la possibilité de payer plus pour soutenir plus.



Tu veux donc forcer le montant maximum que rapporte une oeuvre à quelqu’un ?

Ca n’arrivera jamais.


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psn00ps a écrit :



Tu veux donc forcer le montant maximum que rapporte une oeuvre à quelqu’un ?

Ca n’arrivera jamais.





???

C’est quoi que tu n’as pas saisi dans :



tout en ayant la possibilité de payer plus pour soutenir plus.


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maestro321 a écrit :



???

C’est quoi que tu n’as pas saisi dans :







tout en ayant la possibilité de payer plus pour soutenir plus.



Comme tu le dis, c’est en plus.

Mais ce que tu dis au dessus tend à limiter à une valeur finie le “prix de l’oeuvre.”


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psn00ps a écrit :



Comme tu le dis, c’est en plus.

Mais ce que tu dis au dessus tend à limiter à une valeur finie le “prix de l’oeuvre.”





Oui, une valeur finie pour Mr tout le monde pour que la culture soit accessible au meilleur prix pour le plus grand nombre à moyen/long terme.

Et pour ceux qui le souhaitent / ont les moyens, un système de “don”.

Mais effectivement ça resterais “seulement” un plus.



Ça ne se ferra sans doute jamais car les ayants droits aurait trop à y perdre (fini les poules aux œufs d’or), mais le jour où on prendra des décisions en faveur des citoyens, on a peut-être une chance de mettre en place ce genre de rémunérations (qui me semble bien plus logique à l’heure de la dématérialisation).



Edit: Après rien n’empêche d’avoir un système de prix planché pour garantir des revenu à long terme pour le distributeur, mais ça on en est encore loin…


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atomusk a écrit :



Oups, désolé, j’avais pas vu ton post sur l’autre news où tu as encore essayé de refiler ton vieux post de blog de 2011 … J’ai un peu modifié l’URL que tu avais mis, le lien correspond mieux à la vision que j’ai de toi <img data-src=" />



A l’avenir, PROMIS, je ne te modérerai plus, je modifierai juste ton URL <img data-src=" />



C’est pas de la censure, c’est du résumé <img data-src=" />









Lol, si vous saviez …

Vous êtes des ignares dans la technique comme dans le reste, et borgnes comme pas permis.

Mais tout cela n’a pas grande importance.


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jean391 a écrit :



Lol, si vous saviez …

Vous êtes des ignares dans la technique comme dans le reste, et borgnes comme pas permis.

Mais tout cela n’a pas grande importance.







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atomusk a écrit :



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T’es gentil, il m’inspire plutôt ça comme réaction…



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Je vais garder ce thread comme bon exemple de la veulasserie ignare geekounette et du fait que la plupart n’ont jamais dépassé le stade de l’“affreux rire de l’idiot”(comme dirait l’autre) ;)

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tybreizh a écrit :



<img data-src=" />



Celle d’en bas, hormis la TVA, ne paie rien (comme taxe s’entend)





tout dépend où tu places le curseur du “bas” <img data-src=" /> , hein je pense que la classe moyenne + (CSP+) fait toujours partie de la France d’en bas (ne pas oublier que plus on est et moins y a de riz à se partager -tu peux remplacer riz par brouzoufe et/ou pouvoir -les deux allant ensemble dans la quasi totalité des cas… bizarrement…)


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HarmattanBlow a écrit :



Évitons en effet d’aborder des sujets pour lesquels tu n’as aucune solution. Sauf si on considère que réduire les budgets de production au niveau de l’argent de poche d’un enfant d’Allemagne de l’Est derrière le rideau de fer est une solution.





Aucune solution. <img data-src=" />

Tu vas bientôt me sortir le T.I.NA ?







HarmattanBlow a écrit :



La promotion rapporte plus qu’elle ne coûte, tu veux absolument tuer le cinéma ou quoi ?





Avant oui, mais l’on sais aujourd’hui que c’est faux.

Tu auras beau mettre autant de milliard en pub que tu veux, s’il a mauvaise réputation sur les réseaux sociaux à sa sortie, c’est des millions mis à la poubelle.



En puis franchement…

Financer des centaines de film français (dont une très grosse partie de bouse à gros cachet) chaque années pour avoir seulement une petite dizaine qui marchent au box office…

Ce ne serais qu’achever les souffrances de la bête.









HarmattanBlow a écrit :



Si le piratage devient légal alors un film pas encore sorti au cinéma sera sur la page d’accueil de ta freebox, j’ai donc comme un doute sur la pérennité de ces autres sources de financement dans cette optique. Des gens iront toujours au cinéma mais beaucoup moins.





Le piratage ne peux devenir légal qu’avec une licence global, et effectivement on en est encore loin.







HarmattanBlow a écrit :



Cool, plus que par an à trouver. Comment ? C’est de la triche parce que c’est la TV et pas seulement le cinéma ? Mais les séries TV sont bien piratées à fond, non ? Ce ne sont pas les jeux TV qui coûtent cher dans l’histoire mais bien les séries, docus, films et compagnie. Mais si tu veux seulement considérer le cinéma, c’est [url=http://www.boxoffice.com/latest-news/2013-01-21-ihs-consumer-spending-on-movies-reached-624-billion-in-2012-up-21]62 milliards. 80$ par an et par américain.







La TV va mourir (lentement, mais surement) alors au lieu de vouloir conserver une industrie du siècle dernier autant parler d’avenir et d’internet.



Quand aux 481/62Milliards combien sont dépensés uniquement en cachet/promotion?

Combien dépensés pour des droit de diffusion de match pour pouvoir payer des joueurs de foot des millions?







HarmattanBlow a écrit :



Il va falloir un peu plus que quelques clampins payant 2€ par mois.





Ça c’est certain, mais perso je suis près à mettre plus de 2€… pour ne pas voir Nabilla dans le prochain astérix et obélix. <img data-src=" />



Que le budget TV ou cinéma soit divisé par 2 ou par 50 j’en ai rien à foutre du moment que la production soit de qualité (et je ne doute pas un seul instant que ce soit possible).



Et il n’est pas question ici de trouver un financement alternatif à une industrie du siècle dernier, mais de trouver un nouveau modèle de financement qui permettent aux producteurs de produire, aux distributeurs de distribuer et aux artiste de se produire, et au client d’avoir accès à un maximum de culture.







HarmattanBlow a écrit :



Et pourquoi retrouve t-on ça partout ? Parce que l’humanité est grégaire ! Pas à cause de vilains-méchants-pas-beaux, simplement parce que c’est la nature humaine de ressasser ce qui est connu jusqu’à s’en lasser, de fabriquer des stars, de prendre davantage de plaisir en entendant une musique dont le refrain est familier.





Et alors?

En quoi ça justifie le montant des cachets?



Je ne suis pas sûr que ce soit en filant un cachet de 1Million à Nabilla pour son apparition dans le prochain astérix et obélix que le film gagnera en qualité et que le cinéma sortira de la “crise”.

[/quote]


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NonMais a écrit :



tout dépend où tu places le curseur du “bas” <img data-src=" /> , hein je pense que la classe moyenne + (CSP+) fait toujours partie de la France d’en bas (ne pas oublier que plus on est et moins y a de riz à se partager -tu peux remplacer riz par brouzoufe et/ou pouvoir -les deux allant ensemble dans la quasi totalité des cas… bizarrement…)







donc tu penses qu’il n’y a plus de classe moyenne ? <img data-src=" />


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tybreizh a écrit :



donc tu penses qu’il n’y a plus de classe moyenne ? <img data-src=" />





Ben si mais pour Raffarin et ses amis, ça fait partie de la France d’en bas tout ça. Ca reste de la populace.


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tybreizh a écrit :



Autre exemple en lien avec mon précédent “quotage”





Et j’ai expliqué pourquoi ce raisonnement était faux : toi tu paies 50€ pour les trois soirs où tu regardes, ton voisin paie 50€ pour les trois soirs où il regarde. Et les matches de foot attirent du monde, si bien qu’ils te font peut-être économiser de l’argent ; en tout cas C+ pense qu’en claquant tout ce fric ils en gagneront davantage, feront des économies d’échelle et proposeront à tout le monde de meilleurs contenus.





Source ?



Ma mémoire mais ça doit être trivial à retrouver avec “sacem taux de redistribution”.





Je parle de refonte du business model et tu me parles d’une plateforme qui ne rentre absolument pas dans ce cadre, quant aux radios, même argument à opposer, dans les années à venir, ne sera plus le primo média de diffusion, ce sera internet, il y a déjà des frémissements, un exemple : MyMajorCompany.(/quote]

MyMajorCompany, leader du financement musical avec 13 millions sur six ans ! Ouah ! Oui, je suis sarcastique.



MyMajorCompany ce sont des artistes qui lèvent 3k€ tous les deux ans pour financer leur auto-production. Ça ne fait pas un revenu.



La financement participatif est un outil de financement intéressant mais il ne peut pas se substituer à un canal de vente parce que les investisseurs potentiels ne sont pas assez nombreux. Non le consommateur moyen n’est pas un investisseur ou un philanthrope en puissance, non on ne va pas transformer l’économie avec ça, non ça ne rapporte jamais plus que le centième de ce que rapporte une grosse machine industrielle. N’importe quel chercheur en marketing / stratégies commerciales / comportementalisme / etc pourra te le dire.



Ça ne remplacera pas la vente, ça ne remplacera pas le travail d’éditeur et ça ne remplacera même pas les financements traditionnels. En revanche ça sera un complément utile et fructueux à ces tous derniers.





[quote]C’est fou, tu es toujours dans le même business model, à savoir les ventes physiques, on arrive à la fin de ce système, c’est ce que les majors n’ont toujours pas compris, ou trop tard.



Mais c’est encore une partie essentielle du business model ! Bon sang pour ma part je me suis débarrassé de ma collection de CD avant les années 2000 car j’avais déjà tout numérisé et je n’ai jamais eu de télé. Mais on s’en fiche de toi ou de moi, nous des cas particuliers.



Et si je parle des anciens business models çà tout bout de champs c’est que les nouveaux n’existent pas parce que ceux que vous attendez ne sont pas viables et que ceux que vous aurez ressembleront furieusement aux anciens.





Pour l’instant tu n’as toujours développé aucun argument pour contrer la nécessité de devoir changer de business model



Je ne vais pas le contrer puisque je pense qu’il faut changer ce modèle (troisième fois que tu me le fais dire). En revanche j’ai plus qu’étayé mon argumentaire selon lequel les pseudo-modèles proposés ne tiennent pas la route et je pense même avoir fait davantage que n’importe qui ici pour appuyer mes dires.





puisqu’il ne peut plus se baser sur le support physique.



Ils sont basés sur la vente, nuance, pas sur le support physique.





Ce qui entrainerait, entre autres, la refonte complète du système de perception en ne laissant que 2 ou 3 sociétés contre une quinzaine actuellement; cela entrainerait aussi une exposition beaucoup plus grande d’artistes que les majors du cinéma ou de la musique boycottent systématiquement et donc une plus grande répartition des revenues ; bref cela aurait des impacts à tous les étages et ca, le cinéma et musique ne veulent pas en entendre parler.



Encore une fois c’est la nature humaine grégaire qui crée le star system, pas les majors, et celle-ci ne laissent de côté aucun artiste ayant trouvé son public. Si Fun radio diffuse toujours les mêmes 30 titres en boucle chaque semaine, contre 100 titres sur les radios publiques, c’est parce que les auditeurs restent plus volontiers sur les radios qui diffusent des titres qu’ils connaissent. Répétition et grégarité répondent aux désirs du public.



Ce que tu veux toi ce sont des êtres humains différents.


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maestro321 a écrit :



Aucune solution. <img data-src=" />





Je ne t’ai vu proposer aucune solution, je t’ai seulement vu dénoncer.





En quoi ça justifie le montant des cachets?



Ce n’est pas un problème de bien ou de mal mais ce qui est réaliste ou non. Tu ne peux pas changer la nature humaine, il va te falloir imposer ta volonté par la force en allant contre celle-ci. C’est à dire un contrôle étroit du marché de la culture et des rémunérations par l’état avec tous les problèmes que ça implique pour imposer ce que tu juges bien contre le verdict du consommateur et de l’industrie.





Avant oui, mais l’on sais aujourd’hui que c’est faux.



Bien sûr les producteurs sont des gros cons et ils claquent des dizaines de millions dans le marketing parce qu’ils ont une passion pour les spots de pub alors que ça ne sert à rien.



Mais ouvre ton studio ! Déjà que, eux, qui n’ont rien compris, sont tous milliardaires sans rien faire, alors imagine ce que toi, qui a tout compris, va pouvoir gagner. D’ici juillet tu rachètes la Grèce ! Cesse donc de perdre ton temps sur PCI et montre au monde comme faire du cinéma pour les nuls avec des pubs adsense.





La TV va mourir



Production audiovisuelle, pas TV. Les séries, les docus, etc. Trucs pas du tout morts. La promotion pour eux est dans la colonne des revenus, pas dans celle des dépenses. Leur budget à eux c’est de la création. Et elle n’est pas prête de disparaître. C’est ça que représentent ces centaines de milliards, pas la TV elle-même, qui n’est que le medium.


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C’est à regret que je ne peux continuer cet intéressant débat mais juste pour réagir à









HarmattanBlow a écrit :



Ce que tu veux toi ce sont des êtres humains différents.







Sur ce point, ce serait plutôt plus d’humains du tout <img data-src=" />







Merci pour cet échange <img data-src=" />


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HarmattanBlow a écrit :



Je ne dis pas que c’est stupide ou non-pertinent, au contraire, il faut le faire évoluer et j’ai proposé mes propres pistes comme l’abandon du droit d’exclusivité des auteurs (donc profusion de l’offre légale et compagnie). Simplement je ne vois aucune proposition réaliste sur PCI et j’en ai marre des discours de gamins irresponsables. Ne le prenez pas contre vous deux, je parle en général, malheureusement entre ayant-droits et internautes j’ai seulement envie d’en prendre un pour taper sur l’autre. Mais au moins l’un des deux sait de quoi il parle et risque son capital dans l’histoire.





Je vais au moins retenir ça, l’un des deux a encore un capital.


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En clair, HarmattanBlow, c’est Tim-Timmy en plus poli…



…mais pas en plus constructif, et sûrement pas en moins complaisant envers les majors !



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L’échange était intéressant, et il est clair qu’à part avec un secteur en parti nationalisé, cela va être difficile à mettre en place.



Il n’est certainement pas question pour moi de cautionner un système de redistribution comme celui en place pour la copie privée, ou l’argent réparti va principalement aux artistes les plus écoutés et que dalle aux artistes ne passant pas à la radio/télé/ventes de disques à la FNAC.



C’est pour moi, qui n’écoute que de l’indé, totalement inacceptable.


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Des taxes encore des taxes toujours des taxes vive le président des modèstes et l’ami des gens!

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ActionFighter a écrit :



Il n’est certainement pas question pour moi de cautionner un système de redistribution comme celui en place pour la copie privée, ou l’argent réparti va principalement aux artistes les plus écoutés et que dalle aux artistes ne passant pas à la radio/télé/ventes de disques à la FNAC.





Sur ce point nous sommes totalement d’accord.


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ActionFighter a écrit :



L’échange était intéressant, et il est clair qu’à part avec un secteur en parti nationalisé, cela va être difficile à mettre en place.



Il n’est certainement pas question pour moi de cautionner un système de redistribution comme celui en place pour la copie privée, ou l’argent réparti va principalement aux artistes les plus écoutés et que dalle aux artistes ne passant pas à la radio/télé/ventes de disques à la FNAC.



C’est pour moi, qui n’écoute que de l’indé, totalement inacceptable.







Et vous ne comprenez pas que la licence globale ou apparenté c’est exactement du même acabit ?

Mesures précises : système le plus Orwéllien que l’on puisse imaginer (pour éviter “je fait monter mes tickets” par exemple)

Mesures non précises : exactement pareil que la copie privée.



Ce que les geeks peuvent être fainéants dans leurs analyses, c’est vraiment effarant.


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jean391 a écrit :



Et vous ne comprenez pas que la licence globale ou apparenté c’est exactement du même acabit ?





Merci Captain Obvious <img data-src=" />



C’est ce que je disais, alors je vois pas la nécessité de prendre ce ton…


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sebtx a écrit :



Oui tout à fait. Sachant que T411 tire aussi profit des dons de ses utilisateurs. Perso ça ne me choquerait pas de payer un abonnement (pas cher hein) pour ce genre de service si ça peut le rendre légal.







+1 mais avec du staff différent car je me souvenais de l’ambiance à l’époque, prétentieux usant de leur pouvoir de “Ban” d’IP à tout va….. bon après fallait juste connaître 2-3 trucs pour changer son IP.


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trash54 a écrit :



excuse du site “c’est pas notre faute c’est la faute des AdBlockeurs si on gagne pas beaucoup” <img data-src=" />







Donc vite une nouvelle taxe sur les adblockeurs ? <img data-src=" />



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Un truc absurde dans ce projet : faire un site de VOD alimenté par les utilisateurs serait légal et il n’aurait qu’une part de ses bénéfices à verser, tandis qu’un site de VOD traditionnel devrait continuer à négocier avec les ayant-droits et ne pourrait jamais être viable. Un comble ! Qu’ils poussent la logique et suppriment le droit d’exclusivité du droit d’auteur ou créent une exception à celui-ci sur Internet.











Niktareum a écrit :



Pas convaincu que des sites générant peu de thunes (qques milliers d’€ par an) alors que le trafic serait de plusieurs 10aine de milliers de film pendant la même année, donc que la contribution soit proportionnelle, plaisent au ayants-droits…





Ce sont les bénéfices des FAI et de Google qu’ils veulent taxer.







goodwhitegod a écrit :



J’ai l’impression qu’ils comprennent enfin certaines choses…



A moins qu’ils n’aient pas le choix.





Qu’en tant que consommateur tu as un droit inaliénable à jouir du travail d’autrui sans en foutre une rame ? Tu m’étonnes que ça va plaire au public du PCI : piratage légalisé, rien à payer pour le consommateur.


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-mode pas convaincu-

Tout ça c’est de la poudre aux yeux pour justifier leurs salaires exorbitant et calmer les naïfs.

-/mode pas convaincu-


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j’ai une question toute bete:

est il prevu que les artistes aussi soient remunérés de manière proportionnelle sur le partage ou sur les ventes?

parce que en l’etat, la majorité des artistes touchent que dalle sur leurs ventes online.

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HarmattanBlow a écrit :



Qu’en tant que consommateur tu as un droit inaliénable à jouir du travail d’autrui sans en foutre une rame ?





Dans une économie de l’abondance (comme c’est le cas ici), c’est presque vrai.


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maestro321 a écrit :



Dans une économie de l’abondance (comme c’est le cas ici), c’est presque vrai.





C’est bien joli d’argumenter à base de coût nul de duplication mais il va bien falloir trouver les cinquante millions dépensés pour produire le film/jeu/logiciel.


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HarmattanBlow a écrit :



C’est bien joli d’argumenter à base de coût nul de duplication mais il va bien falloir trouver les cinquante millions dépensés pour produire le film/jeu/logiciel.





d’ou ce que disent beaucoup de gens sur PCInpact :

Changer de business model puisque l’actuel se basant sur le support physique est obsolète.



C’est ce que les majors ne veulent/peuvent pas comprendre…


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maitreyome a écrit :



+1 mais avec du staff différent car je me souvenais de l’ambiance à l’époque, prétentieux usant de leur pouvoir de “Ban” d’IP à tout va….. bon après fallait juste connaître 2-3 trucs pour changer son IP.





Ils m’ont delete un compte parce que j’avais osé dire, après un remerciement, que les kebekoi devraient arrêter de faire du doublage tellement c’était a vomir (je n’ai fait qu’établir un fait, ce n’est pas pas une critique négative <img data-src=" />).

Devait être kebekoi le modo <img data-src=" />


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HarmattanBlow a écrit :



C’est bien joli d’argumenter à base de coût nul de duplication mais il va bien falloir trouver les cinquante millions dépensés pour produire le film/jeu/logiciel.





Je ne dit pas le contraire. <img data-src=" />



Je voulais juste souligner le fait que l’économie numérique est bien différente et change pas mal les règles du jeu.

Pour un produit à faible coût de production, et à large diffusion, le prix devrais être quasi inexistants.



Quand aux 50millions, il ne seront pas difficiles à trouver, les gens sont prêts à payer pour accéder à du contenu légal sur internet, à conditions que les prix prennent en compte les faibles coût de distribution, et que le catalogue soit vraiment complet (puisque aucune limite matérielle justifie la fragmentation de l’offre actuelle).



Dans ma vision des chose, le prix d’une œuvre devrais être calculer en fonction du prix de production + prix de distribution + marge.

Ce qui signifie que plus une œuvre serait distribuée plus son prix baisserai (jusqu’à atteindre la quasi-gratuité dans les meilleurs de cas).

Tout en ayant la possibilité de payer plus pour soutenir plus.


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maitreyome a écrit :



+1 mais avec du staff différent car je me souvenais de l’ambiance à l’époque, prétentieux usant de leur pouvoir de “Ban” d’IP à tout va….. bon après fallait juste connaître 2-3 trucs pour changer son IP.









Perso j’ai jamais eu de problème, juste un avec la Hadopi, résolu par le passage en mode seedbox. Ca m’a en même temps permis de booster mon ratio, merci Hadopi :p


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maestro321 a écrit :



Dans ma vision des chose, le prix d’une œuvre devrais être calculer en fonction du prix de production + prix de distribution + marge.

Ce qui signifie que plus une œuvre serait distribuée plus son prix baisserai (jusqu’à atteindre la quasi-gratuité dans les meilleurs de cas).

Tout en ayant la possibilité de payer plus pour soutenir plus.







<img data-src=" /> Apparemment c’est compliqué pour certains <img data-src=" />


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Mouai … Faire de la merde et cracher sur les internautes-consommateurs-de-biens-culturels pendant 3 ans en les criminalisant. Puis, dès qu’ils arrivent au bord de leur suppression, proposer enfin une idée intéressante … Qui tombera probablement dans l’oubli une fois sauvés (ou transférés).



Pour les propos de Rogard … Hum … Il ferait bien d’en prendre un peu lui, ca lui permettrai peut-être de voir au-delà de ses œillères dinosauresques…

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” Le partage est « consubstantiel à l’internet »” en combien de mots?

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Niktareum a écrit :



Ils m’ont delete un compte parce que j’avais osé dire, après un remerciement, que les kebekoi devraient arrêter de faire du doublage tellement c’était a vomir (je n’ai fait qu’établir un fait, ce n’est pas pas une critique négative <img data-src=" />).

Devait être kebekoi le modo <img data-src=" />







T’es fou !! il n’y a rien de mieux à dire pour vexer un Québécois (même si c’est vrai^^), il y a beaucoup de Québécois sur ce site, je crois même que le site est de là bas (pas sur).







sebtx a écrit :



Perso j’ai jamais eu de problème, juste un avec la Hadopi, résolu par le passage en mode seedbox. Ca m’a en même temps permis de booster mon ratio, merci Hadopi :p







Ne participe au chat car tu verras que l’on y fait pas long feu si tu ne marches pas dans leurs clous <img data-src=" />^^


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HarmattanBlow a écrit :



C’est bien joli d’argumenter à base de coût nul de duplication mais il va bien falloir trouver les cinquante millions dépensés pour produire le film/jeu/logiciel.







Ben déjà tu diminues les cachets des “stars” dans le film et tu passes de 50M€ à 20M€. Non parce que tout ça c’est toujours la même histoire, est-ce qu’un mec qui fait 3 mois de tournage mérite 15M€, aussi bon acteur soit-il (je suis sûr qu’on trouve des ouvriers top moumoutte, qui font un boulot quasi parfait, je crois savoir qu’ils ne touchent pas 15M€ pour 3 mois de salaire, alors qu’il y ait des disparité dans les revenus ok, on n’est pas communistes, mais bon il faudrait raison garder, il semblerait qu’un rapport de 1 à 20 soit un consensus pour dire qu’on serait dans un monde équitable).



Donc paie moins tes acteurs, tu auras moins besoin d’entrée d’argent par la suite pour rentabiliser ton film et te permettre d’en tirer assez de bénef pour en faire un autre ensuite. Idem, est-ce que tu as besoin de faire 300M€ de bénef sur un film pour ta propre personne/société -je dis bien bénef : donc tu as couvert tes frais de production du dit film- ?


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Et ils disaient ne pas savoir répartir les revenus qui seraient venus d’une licence globale… <img data-src=" />

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pas envisagé de placer des sondes sur Internet examinant les différents types de contenus qui y circulent » (ouf !).

Bawi elles y sont déjà <img data-src=" />



c. le gain réalisé par chacun de ces intermédiaires par occurrence

M’en vais demander à mon VPN provider son gain/partage…



ces travaux ont vocation « à valider ou invalider la faisabilité d’un tel système et d’en évaluer la pertinence

Ce par quoi toute chose aurait dû commencer avant de foncer tête baissée dans un projet mort-né<img data-src=" />



Enfin une étude sur une licence/rémunération globale. Peu importe si Hadopi ne peut la réaliser, ça sera au CSA et ses superpowers de la continuer.



Et si Rogard lance ce type de commentaire, toute porte à croire que cette étude est d’autant plus pertinente…<img data-src=" />

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Pas convaincu que des sites générant peu de thunes (qques milliers d’€ par an) alors que le trafic serait de plusieurs 10aine de milliers de film pendant la même année, donc que la contribution soit proportionnelle, plaisent au ayants-droits…

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Niktareum a écrit :



Pas convaincu que des sites générant peu de thunes (qques milliers d’€ par an) alors que le trafic serait de plusieurs 10aine de milliers de film pendant la même année, donc que la contribution soit proportionnelle, plaisent au ayants-droits…







excuse du site “c’est pas notre faute c’est la faute des AdBlockeurs si on gagne pas beaucoup” <img data-src=" />


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D’ici à ce que le fait que la tâche de l’Hadopi ai été transférée au CSA pour récupérer et enterrer ce projet (ou en cacher le vrai résultat) y a pas loin mais bon c’est peut être moi qui suis parano <img data-src=" />

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trash54 a écrit :



excuse du site “c’est pas notre faute c’est la faute des AdBlockeurs si on gagne pas beaucoup” <img data-src=" />







U made my day <img data-src=" />


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Du moment qu’ils foutent la paix à ceux qu font du torrent, mais ce n’est pas près d’arriver…

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J’ai l’impression qu’ils comprennent enfin certaines choses…



A moins qu’ils n’aient pas le choix.

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N’empêche depuis le temps je comprend pas que les acteurs de l’industrie du divertissement n’aient jamais mis au point leur propres plateformes !



On y arrive bien avec la musique avec Deezer, Spotify and co.

Les ricains ont leur hulu et netflix je sais plus quoi.



Et nous on a rien ! Ils auraient fait une belle plateforme à abonnement, ou un truc du genre ça aurait marché du tonnerre ! Mais bon c’est comme un cheval, ils ont des Œillère qui ne leur permettent de voir que le même chemin depuis 15 ans !



Bref pendant ce temps là des sites comme dpstream se font du blé sur leur connerie car même si ils sont pas “légale” ils donnent exactement ce que veux le public, qui est même prêt a payer des abonnements à des Mixture et PureVid pour visionné leur série film and co (même si 1 seul abonnement suffit pour toute la bande de potes et leurs familles respective <img data-src=" />)



Sinon pour une fois que l’Hadopi se pose LA question qui aurait dût être analysé en premier on va pas cracher dessus <img data-src=" />

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sebtx a écrit :



Du moment qu’ils foutent la paix à ceux qu font du torrent, mais ce n’est pas près d’arriver…





Bah, y a bien des annuaires non ?



Qu’ils ponctionnent t411, parce qu’ils prennent mon temps de cerveau pour me montrer leur pubs et en tirent un bénéfice, ca me pose aucun probleme…


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encore une usine à gaz d’état qui va nous ruiner

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Niktareum a écrit :



Bah, y a bien des annuaires non ?



Qu’ils ponctionnent t411, parce qu’ils prennent mon temps de cerveau pour me montrer leur pubs et en tirent un bénéfice, ca me pose aucun probleme…







Oui tout à fait. Sachant que T411 tire aussi profit des dons de ses utilisateurs. Perso ça ne me choquerait pas de payer un abonnement (pas cher hein) pour ce genre de service si ça peut le rendre légal.


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Alors :





Mettre à contribution les différents intermédiaires tirant profit des échanges non marchands (sites de liens, hébergeurs de fichiers, réseaux sociaux…) au profit des ayants droit, et ce en l’échange d’une légalisation des pratiques de partage correspondantes.





En clair, les zéyandrouah veulent toujours plus de fric, et ils veulent le pomper à ceux qui font preuve d’innovation…





D’un point de vue économique, le problème est cependant - toujours - le même : « Ces usages n’emportent aucune rémunération pour les titulaires du droit d’auteur et des droits voisins sur les œuvres protégées partagées », explique la Rue du Texel. En clair, tous les échanges illicites pouvant rentrer sous la dénomination d’échanges non marchands ne donnent lieu à aucune contrepartie pour les ayants droit.





La porte ouverte enfoncée là est celle d’un hangar d’aviation pour gros porteurs style 747/A380…



Que les choses soient claires : je suis pour que les créateurs de biens culturels soient rémunérés, mais pas dans des conditions dignes du défunt Gosplan.



Si les intermédiaires chargés de la vente ne savent pas faire leur boulot, qu’ils crèvent, les créateurs et les professionnels du secteur pourront toujours compter sur leur public pour passer à la caisse. Ou pas, pour ceux qui font des merdes inécoutables/irregardables subventionnées à outrance…





L’institution montre à cet égard qu’elle a conscience des limites de son propre projet. « Le déploiement du dispositif repose d’abord sur son attractivité pour les acteurs du secteur » écrit-elle ainsi. En clair, certains acteurs, par exemple étrangers, pourraient refuser de jouer le jeu. Mais la Rue du Texel à déjà sa petite idée sur la façon de résoudre ce problème : elle affirme qu’il serait possible de « prévoir des modalités de sanctions formalisées envers les sites ou services refusant de s’acquitter de la rémunération ».





On leur coupe l’accès au net au bout de trois manquement à leur obligation de passer à la caisse ? <img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />



Bonne chance pour faire ça avec Google… <img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />

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Ils devraient utiliser les recommandations de Richard Stallman:

interview







Mais je suis pour le soutien aux auteurs. Pour ce faire, nous devons changer profondément le système actuel. Sa nature aujourd’hui est d’enrichir les entreprises, non les auteurs ; je propose un autre système qui utiliserait de l’argent public à partager entre les auteurs selon le succès de chacun. Un succès qu’on peut mesurer par des sondages, mais non selon une fonction linéaire. La proportion linéaire donnerait trop aux stars, pas suffisamment aux autres. Je propose donc de la diviser selon la racine cubique du succès de chaque artiste. Comme cela, nous diminuerions la différence entre les stars et les artistes de succès moyen mais toujours en fonction du succès, pas selon des décisions bureaucratiques.

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Enfin y a un truc qu’un sociologue aurait certainement pu dire depuis longtemps c’est que quand un être humain normalement constitué (donc pas un où faire de l’argent a plus de valeur que tout) possède quelque chose et que ça ne lui coûte rien de le partager, il le fait. Il en va du savoir/connaissance/culture. C’est un peu ce qui nous a permis de passer au grégaire par besoin au grégaire par envie/pour s’enrichir les uns les autres (intellectuellement j’entends).

Dans ce monde de plus en plus égoïste, je trouve rassurant qu’on ait encore envie de partager.

Ensuite, l’Hadopi malgré son vernis “la réponse graduée, c’est le bien, le piratage c’est le mal” garde les yeux ouverts : le partage est naturel chez les gens et internet est juste un outil qui permet de le faire plus aisément qu’avant (hein quand j’étais jeune on se louait des VHS et on se faisait des soirées à pleins de potes pour les mater. Aujourd’hui, y en a un qui rip un BR et le partage avec ses potes… et tout le monde grâce à internet). Donc il serait plus que temps d’envisager un nouveau modèle économique : il est dommage que les majors ne l’aient pas anticipé…Là encore l’Histoire et la nature montrent bien pourtant que soit tu t’adaptes soit tu meurs… mais apparemment certains sont un peu long à la comprennette et souvent c’est lié au fait qu’ils ont le pouvoir et ont donc du mal à imaginer un changement de situation (“non mais ils n’oseront jamais” …. coucouïc… tête qui roule n’amasse pas mousse).



Bon fort de ce constat, une action rapide et simple à mettre en place serait la fermeture pure et simple de l’HADOPI et pas de transfert au CSA : des millions non dépensés dans le vent, ce serait pas mal en cette période aux finances plus que serrées.

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tybreizh a écrit :



Si les majors au lieu de vouloir arrêter le fleuve avec les mains avaient évoluées en temps et en heure, c’est à dire à partir de 2001 en gros, elles n’en seraient pas là.





Tu veux dire si elles avaient incité les consommateurs à résilier leurs abonnements satellites à 50€ par mois pour passer à des abonnements Netflix à 10€ par mois ? Tu penses que tout irait mieux pour elles ?



Je joue un peu la provoc’ mais cette caricature illustre bien le problème de la cannibalisation des offres entre elles. Ajoute à ça d’autres problèmes comme le fait que l’exclusivité permet de maximiser le revenu, le fait que les médias actuels font tout pour empêcher l’émergence de nouveaux canaux concurrents (ce qui n’est pas le fait des ayant-droits), tout le bazar juridque, de la chronologie des médias en passant par les milliers de contrats existants spécifiques à tel pays ou tel canal, etc.



Non ce n’est pas simple.





Tu as l’air de vouloir à tout prix défendre un système à bout de souffle



Qu’appelles-tu “le système” ? Par rapport à la situation actuelle il y a beaucoup de choses que je voudrais changer. Mais je vois beaucoup trop de conneries écrites ici par des types qui n’ont jamais eu à verser un salaire et qui ne comprennent pas que, non, on ne fait pas facilement rentrer des millions dans la caisse et que ces sociétés ne peuvent pas soudain donner leurs produits en échange de trois pubs adsense.



Non, ce n’est pas facile. Non ce n’est pas du “y a qu’à”.





sans le remettre en cause, comme par exemple toutes les sociétés de perceptions qui, pour la plupart, sont clairement des parasites, à la création (la vrai) en premier lieu.



Anecdotique. Par ailleurs ces sociétés de perception sont inefficientes mais pas inutiles et elles servent les artistes. Tu peux critiquer beaucoup de choses à leur sujet mais les qualifier de parasite ou affirmer qu’elles nuisent à la création alors qu’elle la rémunère ne te rend pas crédible : sans elle la radio verse 0€, point.



De toute façon la musique n’est pas ce qui m’intéresse : je ne pense pas que l’industrie musicale soit inutile mais on aura toujours des musiciens, ils seront simplement plus pauvres (la plupart) ou moins riches (une poignée). En revanche le cinéma ou le JV c’est autre chose : il y a une industrie indispensable à faire vivre.





Autre exemple, remettre en cause aussi la durabilité du droit d’auteur, mais on voit bien comment les gens du milieu pensent avec le Mickey Mouse Act comme figure de proue.



Là aussi c’est anecdotique même si je partage ton point de vue sur ce sujet précis.





Un dernier exemple, comment expliquer qu’un film ayant couté 10M€, ayant rapporté 100M€ en salle et donc largement rentabilisé, se retrouve à plus de 20€ lors de sa sortie en DVD/Blue-ray et encore à 10€ 15 ans plus tard ?



Encore une fois anecdotique : tu regarde le gros succès et tu négliges tous les échecs. Je répète que les marges des industries culturelles sont similaires à celles qu’on voit dans les autre secteurs industriels, les bénéfices n’y sont pas extraordinaires dans l’ensemble. Et si vous pensez vraiment que le cinéma est un telle mine d’or, bossez-y ou devenez-en actionnaire !


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maestro321 a écrit :



Surtout, ne remettons pas en cause les méthodes de production du siècle dernier.





Que sais-tu des méthodes de production du cinéma et de leur économie ?





Les gens sont prêt à payer pour des services de partage de fichier illégaux et ça rapporte déjà des millions.



Oui, des millions. Mais il faudrait que ça rapporte des milliards pour être viable.





Et on pourra enfin repartir sur de nouveaux modèles de rémunération et distribution quand ils ne seront plus en toute puissance comme actuellement.



Rien ne repartira. Je répète : aujourd’hui les types demandent dix millions parce qu’ils en rapportent vingt. Si demain ils en demandent dix mille c’est parce que le film ne fera que cinquante mille euros d’entrées. Avec trois bouts de ficelles, sûr qu’on fera de sacrés meilleurs films.


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Qui aura la compassion pour enfin achever ce machin-chose qui coûte des millions aux contribuables, à seule fin de flatter un électorat de gens déjà largement trop bien rénumérés ? Au moyen-âge, le troubadour recevait a manger ou tombait en disgrâce, mais de nos jours des “artistes”, enfants gâtés, estiment qu’ils peuvent pomper durant des générations pour leurs “oeuvres” et se comporter en lobbys. Peuvent toujours critiquer les pirates, les vrais parasites, on les trouve au gouvernement et dans les couloirs pleins de lobbys.

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Ce qui est marrant, c’est que lorsque la Rue du Texel commence à gratouiller sous les pieds des ayants droit, ils commencent à flipper :)

Bah oui, parce que l’Hadopi creuse enfin toutes ses missions et oui peut déterrer des lièvres ^^



Généralement, quand l’Hadopi commence à traiter un sujet, la ministre donne mission au CSPLA de copier le sujet … est-ce que ca va être le cas ici ?



La suite, au prochain épisode :)

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HarmattanBlow a écrit :



Que sais-tu des méthodes de production du cinéma et de leur économie ?





Évitons d’aborder le sujet des cachets et de la promotion de films.

Qui coutent à eux seuls une part énorme du budget du film.

Le problème du cachet c’est que ce n’est pas la performance de l’acteur qui est payée, mais son image de marque.

On est plus prêt de la publicité pour kinder bueno que du 7ème art.

Et le problème avec la pub c’est quand on commence à dépenser plus en pub qu’en produit…







HarmattanBlow a écrit :



Oui, des millions. Mais il faudrait que ça rapporte des milliards pour être viable.





Oui enfin ça ne serait pas la seule source de revenu.

Il y a toujours le cinéma, la location, la vente matérialisée, les produits dérivés, la publicité et la distribution en moins etc…

100 millions de clients à 2€ par mois ça fait déjà 2 milliards / ans…









HarmattanBlow a écrit :



Rien ne repartira. Je répète : aujourd’hui les types demandent dix millions parce qu’ils en rapportent vingt. Si demain ils en demandent dix mille c’est parce que le film ne fera que cinquante mille euros d’entrées. Avec trois bouts de ficelles, sûr qu’on fera de sacrés meilleurs films.





Comme je l’ai dit au dessus avec ces histoires de cachet, on est plus prêt de la publicité pour kinder bueno que du 7ème art.



Mais ce n’est pas un problème propre au cinéma, on retrouve les mêmes problèmes dans le sport (en particulier le Foot), et les arts en général.


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HarmattanBlow a écrit :



Tu veux dire si elles avaient incité les consommateurs à résilier leurs abonnements satellites à 50€ par mois pour passer à des abonnements Netflix à 10€ par mois ? Tu penses que tout irait mieux pour elles ?



Je joue un peu la provoc’ mais cette caricature illustre bien le problème de la cannibalisation des offres entre elles. Ajoute à ça d’autres problèmes comme le fait que l’exclusivité permet de maximiser le revenu, le fait que les médias actuels font tout pour empêcher l’émergence de nouveaux canaux concurrents (ce qui n’est pas le fait des ayant-droits), tout le bazar juridque, de la chronologie des médias en passant par les milliers de contrats existants spécifiques à tel pays ou tel canal, etc.



Non ce n’est pas simple.







Je n’ai pas dit que c’était simple et l’exemple que tu donnes montre bien le problème, tu confonds le moyen d’accès à l’oeuvre à l’oeuvre elle-même, clairement un abonnement à 10€ sur une plateforme spécialisée ou tu es acteur de ta consommation et non un receptacle d’une programmation dont 10% t’interesse à tout casser mais payées 50€ serait plus remunerateur pour les artistes.







HarmattanBlow a écrit :



Qu’appelles-tu “le système” ? Par rapport à la situation actuelle il y a beaucoup de choses que je voudrais changer. Mais je vois beaucoup trop de conneries écrites ici par des types qui n’ont jamais eu à verser un salaire et qui ne comprennent pas que, non, on ne fait pas facilement rentrer des millions dans la caisse et que ces sociétés ne peuvent pas soudain donner leurs produits en échange de trois pubs adsense.



Non, ce n’est pas facile. Non ce n’est pas du “y a qu’à”.







Ce n’est pas une histoire de “y’a qu’à”, c’est une histoire de business modèle obsolète comme déjà dit, tout est basé actuellement sur le support physique ce qui devient de plus en plus stupide.







HarmattanBlow a écrit :



Anecdotique. Par ailleurs ces sociétés de perception sont inefficientes mais pas inutiles et elles servent les artistes. Tu peux critiquer beaucoup de choses à leur sujet mais les qualifier de parasite ou affirmer qu’elles nuisent à la création alors qu’elle la rémunère ne te rend pas crédible : sans elle la radio verse 0€, point.







C’est faux, si elles servaient réellement les artistes, 10% des artistes ne recevraient pas 90% des revenus, je cracicature mais l’idée est là.

En plus pour 1€ percu par la société de perception, combien arrive réellement dans la poche de l’artiste … ?







HarmattanBlow a écrit :



De toute façon la musique n’est pas ce qui m’intéresse : je ne pense pas que l’industrie musicale soit inutile mais on aura toujours des musiciens, ils seront simplement plus pauvres (la plupart) ou moins riches (une poignée). En revanche le cinéma ou le JV c’est autre chose : il y a une industrie indispensable à faire vivre.







Houla, déjà le postulat de dire que les musicos seraient plus pauvres sans l’industrie actuelle, c’est digne de Pascal Rogard et autres, et c’est faux, avec le développement d’Internet actuel, leur importance pourrait largement être minimisée, voire supprimée; encore une fois problème de business model.

Ensuite, en quoi ces industries, en particulier le cinéma, sont indispensables à faire vivre dans leur forme présente ? C’est comme de dire que les pêcheurs sont indispensables à la France, ben non, on peut s’en passer même si cela parait impossible à première vue.







HarmattanBlow a écrit :



Encore une fois anecdotique : tu regarde le gros succès et tu négliges tous les échecs. Je répète que les marges des industries culturelles sont similaires à celles qu’on voit dans les autre secteurs industriels, les bénéfices n’y sont pas extraordinaires dans l’ensemble. Et si vous pensez vraiment que le cinéma est un telle mine d’or, bossez-y ou devenez-en actionnaire !







Je ne pense pas que le cinéma soit une mine d’or, cf un post précédent qui reprend sensiblement ton argument. Mais ils nous prennent clairement pour des andouilles, autre exemple , comment un fichier en VOD avec les limitations que l’on connait peut couter le même prix qu’un DVD/Bue-ray ? Sachant que dans le premier cas on fait sauter quasiment tous les intermédiaires et la chaine de production de DVD/Blue-ray. (Bien sur idem pour la musique)



En bref, si je résume ton argumentaire, tout est anecdotique mais le fait de devoir faire evoluer le business model car l’actuel est en bout de souffle ne te semble pas pertinnent pour ne pas dire stupide puisque, pauvre de nous, nous n’y connaissons rien …


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J’aime beaucoup quand les gens proposent des systèmes alternatifs etc… Par contre, je ne m’explique pas pourquoi des gens essaient de faire un lien entre le coût d’un film et son prix. Il n’y a jamais eu aucune relation entre coût de fabrication et prix de vente. Le prix de vente est fixé uniquement afin de maximiser le CA. Le prix de fabrication n’intervient que pour décider de l’opportunité de fabriquer un bien.

Regardez les i-phones, aucun lien en coût de fabrication et prix de vente, pourtant la plupart des INpactien sont d’accord pour dire que dans la mesure où les gens sont libres d’acheter ou non, ce n’est pas vraiment un problème. Si plus personne n’achète à plus de 500€, Apple se remettra en cause et fera le nécessaire pour survivre.



Le vrai scandale est justement là. Que nos ayants droits demandent 50€ par place de cinéma, au fond c’est leur droit, ils sont propriétaires (ou tout comme). Le scandale c’est que quand personne n’achète leurs produits à des prix abusés, ils ne se remettent pas en cause mais se tournent vers l’état pour obtenir taxes et subventions. Pire, l’état le fait.

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HarmattanBlow a écrit :



Avec trois bouts de ficelles, sûr qu’on fera de sacrés meilleurs films.





Non, mais avec un bout de ficelle une olive et un sucre tu fais un trésor d’humour noir. <img data-src=" />


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NonMais a écrit :



Ben déjà tu diminues les cachets des “stars” dans le film et tu passes de 50M€ à 20M€. Non parce que tout ça c’est toujours la même histoire, est-ce qu’un mec qui fait 3 mois de tournage mérite 15M€, aussi bon acteur soit-il (je suis sûr qu’on trouve des ouvriers top moumoutte, qui font un boulot quasi parfait, je crois savoir qu’ils ne touchent pas 15M€ pour 3 mois de salaire, alors qu’il y ait des disparité dans les revenus ok, on n’est pas communistes, mais bon il faudrait raison garder, il semblerait qu’un rapport de 1 à 20 soit un consensus pour dire qu’on serait dans un monde équitable).



Donc paie moins tes acteurs, tu auras moins besoin d’entrée d’argent par la suite pour rentabiliser ton film et te permettre d’en tirer assez de bénef pour en faire un autre ensuite. Idem, est-ce que tu as besoin de faire 300M€ de bénef sur un film pour ta propre personne/société -je dis bien bénef : donc tu as couvert tes frais de production du dit film- ?





<img data-src=" />

Les conséquences des téléchargements :




  • Britney Spears ne peut avoir qu’un jet privé de rang “inférieur” où il n’y a pas de son dolby surround ;

    -Un membre de Metallica déprime car qu’il devra attendre plusieurs mois pour avoir son aquarium en or massif rempli de requins.

    Ref : SouthPark - Le rock Chrétien


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Zerdligham a écrit :



J’aime beaucoup quand les gens proposent des systèmes alternatifs etc… Par contre, je ne m’explique pas pourquoi des gens essaient de faire un lien entre le coût d’un film et son prix. Il n’y a jamais eu aucune relation entre coût de fabrication et prix de vente. Le prix de vente est fixé uniquement afin de maximiser le CA. Le prix de fabrication n’intervient que pour décider de l’opportunité de fabriquer un bien.

Regardez les i-phones, aucun lien en coût de fabrication et prix de vente, pourtant la plupart des INpactien sont d’accord pour dire que dans la mesure où les gens sont libres d’acheter ou non, ce n’est pas vraiment un problème. Si plus personne n’achète à plus de 500€, Apple se remettra en cause et fera le nécessaire pour survivre.



Le vrai scandale est justement là. Que nos ayants droits demandent 50€ par place de cinéma, au fond c’est leur droit, ils sont propriétaires (ou tout comme). Le scandale c’est que quand personne n’achète leurs produits à des prix abusés, ils ne se remettent pas en cause mais se tournent vers l’état pour obtenir taxes et subventions. Pire, l’état le fait.







Sauf que cela est valable sur un marché non truqué, malheureusement, je n’ai pas l’impression que ce soit le cas dans l’univers du cinéma, cf. le prix des places de ciné, des DVD/Blu-Ray, VOD, etc.


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maestro321 a écrit :



Non, mais avec un bout de ficelle une olive et un sucre tu fais un trésor d’humour noir. <img data-src=" />





le P’tit Gregory <img data-src=" /> (sans même suivre le lien)


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tybreizh a écrit :



Sauf que cela est valable sur un marché non truqué, malheureusement, je n’ai pas l’impression que ce soit le cas dans l’univers du cinéma, cf. le prix des places de ciné, des DVD/Blu-Ray, VOD, etc.







Tout à fait, c’est l’objet de mon dernier paragraphe.

Après rien ne nous empêche de commencer chacun à notre échelle à refuser certaines pratiques. Si plus personne ne va au cinéma à plus de -disons- 8€, les subvention ne leur suffiront pas à boucher le trou, ils seront bien forcés de réagir.

Je m’oppose au piratage, car j’estime que le fait de se faire voler d’un coté n’autorise pas à voler de l’autre, mais je ne jette pas la pierre à ceux qui contournent la TCP. Chacun ses petits compromis moraux <img data-src=" />


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auclairdelalune a écrit :



Qui aura la compassion pour enfin achever ce machin-chose qui coûte des millions aux contribuables, à seule fin de flatter un électorat de gens déjà largement trop bien rénumérés ? Au moyen-âge, le troubadour recevait a manger ou tombait en disgrâce, mais de nos jours des “artistes”, enfants gâtés, estiment qu’ils peuvent pomper durant des générations pour leurs “oeuvres” et se comporter en lobbys. Peuvent toujours critiquer les pirates, les vrais parasites, on les trouve au gouvernement et dans les couloirs pleins de lobbys.







C’est marrant en cette période où on demande des sacrifices à tout le monde, personne ne parle de remettre en cause le statut d’intermittent du spectacle. C’est le truc où tu bosses moins longtemps que les autres pour te donner droit à plus de temps d’indemnité chômage que les autres : c’est beau l’équité sociale.

Moi ça me fait vomir… et encore ce serait un boulot super pénible (genre un truc qui justifie que de toute manière tu ne peux pas avoir un rythme de travail normal pour des raisons de santé (radiations/bruit/exposition à un produit nocif/…) -et pas juste, on est trop nombreux à faire ce métier et donc y a pas de boulot pour tout le monde…parce que ça, ça fonctionne pour 80% des métiers hein…). Mais non encore une fois on est dans le domaine du showbusiness alors vas-y à la pelle des avantages et lois aux petits oignons… de toute façon ce n’est pas grave c’est la France d’en bas qui paie, pas de soucis, tu sais la populace : sont nombreux, comme dirait l’autre, ça sera indolore pour eux, un petit bout par-ci un petit bout par-là, mais vu la masse ça fait des gros brouzoufes pour nous les quelques privilégiés. C’est un système qui a fait ses preuves. Bon il se trouve qu’en ce moment, à force de petits bouts et la crise, la populace est ras la gueule… ça pourrait finir par péter qui sait… mais je n’y crois pas trop -et ce sera pour installer une autre oligarchie…


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maestro321 a écrit :



Évitons d’aborder le sujet des cachets





Évitons en effet d’aborder des sujets pour lesquels tu n’as aucune solution. Sauf si on considère que réduire les budgets de production au niveau de l’argent de poche d’un enfant d’Allemagne de l’Est derrière le rideau de fer est une solution.





et de la promotion de films.



La promotion rapporte plus qu’elle ne coûte, tu veux absolument tuer le cinéma ou quoi ?





Oui enfin ça ne serait pas la seule source de revenu.



Si le piratage devient légal alors un film pas encore sorti au cinéma sera sur la page d’accueil de ta freebox, j’ai donc comme un doute sur la pérennité de ces autres sources de financement dans cette optique. Des gens iront toujours au cinéma mais beaucoup moins.





100 millions de clients à 2€ par mois ça fait déjà 2 milliards / ans…



Cool, plus que par an à trouver. Comment ? C’est de la triche parce que c’est la TV et pas seulement le cinéma ? Mais les séries TV sont bien piratées à fond, non ? Ce ne sont pas les jeux TV qui coûtent cher dans l’histoire mais bien les séries, docus, films et compagnie. Mais si tu veux seulement considérer le cinéma, c’est [url=http://www.boxoffice.com/latest-news/2013-01-21-ihs-consumer-spending-on-movies-reached-624-billion-in-2012-up-21]62 milliards. 80$ par an et par américain.



Il va falloir un peu plus que quelques clampins payant 2€ par mois.



Je concède néanmoins que la pub est une bonne source de financement mais c’est de la pub à la US avec une page de deux minutes toutes les dix minutes. Autant dire que ça ne peut pas coexister avec Adblock. Oui, en France on a été préservés de ce genre de délire grâce au vilain-méchant-CSA-qui-a-détruit-la-liberté-à-la-télé-et-va-maintenant-le-faire-sur-Internet.





Mais ce n’est pas un problème propre au cinéma, on retrouve les mêmes problèmes dans le sport (en particulier le Foot), et les arts en général.



Et pourquoi retrouve t-on ça partout ? Parce que l’humanité est grégaire ! Pas à cause de vilains-méchants-pas-beaux, simplement parce que c’est la nature humaine de ressasser ce qui est connu jusqu’à s’en lasser, de fabriquer des stars, de prendre davantage de plaisir en entendant une musique dont le refrain est familier.







tybreizh a écrit :



tu confonds le moyen d’accès à l’oeuvre à l’oeuvre elle-même, clairement un abonnement à 10€ sur une plateforme spécialisée ou tu es acteur de ta consommation et non un receptacle d’une programmation dont 10% t’interesse à tout casser mais payées 50€ serait plus remunerateur pour les artistes.





Non, Netflix et ta TV sont tous deux un distributeur, et dans les deux cas l’essentiel de ton pognon finance le contenu. Aucune différence



Et, non, tu ne paies pas pour 90% de contenus que tu ne regarderais pas, c’est un faux calcul, tout comme sur ta vie entière tu ne paies pas dix fois plus de frais de santé que ce que tu consommerais. Ta grand-mère regarde Derrick l’après-midi, tu regardes le film du soir, tous deux payez 50€, tu ne te fais pas avoir. En fait si quelqu’un se fait avoir c’est ta grand-mère vu que les redifs de Derrick et les jeux télés ne coûtent rien. C’est bien les vieux : ils ne coûtent pas cher et on leur fait acheter n’importe quoi.





C’est faux, si elles servaient réellement les artistes, 10% des artistes ne recevraient pas 90% des revenus



En quoi ? Cette proportion correspond à leurs diffusions respectives, elles redistribuent à chacun ce qui lui revient selon les règles du marché. Ce que toi tu veux c’est un système où l’on empêche le jeu du marché et où l’on prend aux plus riches pour donner aux autres. Ça se défend mais je ne vois rien qui justifierait de dire qu’en l’état ces sociétés ne servent pas les artistes, qu’elles sont parasites ou que sais-je encore.





En plus pour 1€ percu par la société de perception, combien arrive réellement dans la poche de l’artiste … ?



85 centimes.





Houla, déjà le postulat de dire que les musicos seraient plus pauvres sans l’industrie actuelle, c’est digne de Pascal Rogard et autres, et c’est faux, avec le développement d’Internet actuel, leur importance pourrait largement être minimisée, voire supprimée; encore une fois problème de business model.



Tu sais combien tu gagnes avec un million de vues Youtube (soit un gros succès) ? Mille euros. Pas chaque mois, hein, une fois. Tu sais combien rapporte un passage radio sans la SACEM ? Zéro euros, à moins que tu ne passes tes journées à contacter individuellement chaque radio pour leur réclamer les quelques euros qu’ils te doivent chaque semaine, en espérant qu’ils prennent à leur charge les frais du virement et ne t’envoient pas un chèque, ce qui ruinerait ton bénéfice.



Ou alors tu peux avoir un éditeur avec des milliers de commerciaux dans le monde, négociant pied-à-pied avec chaque plateforme (iTunes, Youtube, etc), chaque radio, chaque magasin, chaque salle de concert, chaque marque de vêtements, te faisant inviter dans des émissions de télé pour ta promo, assurant la logistique te permettant d’être partout et de vendre tes CD dans 80 pays, etc. Et là en cas de succès tu auras peut-être la chance de gagner de quoi vivre tranquillement pendant quelques années, voire davantage.



Évidemment tu n’auras touché que 10% des ventes de tes CD mais, enfin, c’est normal après tout : pour imprimer tes CD, les entreposer, les trimballer aux quatre coins du monde, les placer dans les boxes de dizaines de milliers de magasins, les faire payer, te faire diffuser dans 80 pays et compagnie il aura fallu faire bosser beaucoup de gens. C’est ce qu’on appelle une industrie.





Ensuite, en quoi ces industries, en particulier le cinéma, sont indispensables à faire vivre dans leur forme présente ? C’est comme de dire que les pêcheurs sont indispensables à la France, ben non, on peut s’en passer même si cela parait impossible à première vue.



Oui on peut s’en passer mais dans ce cas plus de cinéma. L’industrie du cinéma est indispensable au cinéma, pas à la France, c’était le sens de mon propos.





En bref, si je résume ton argumentaire, tout est anecdotique mais le fait de devoir faire evoluer le business model car l’actuel est en bout de souffle ne te semble pas pertinnent pour ne pas dire stupide puisque, pauvre de nous, nous n’y connaissons rien …



Je ne dis pas que c’est stupide ou non-pertinent, au contraire, il faut le faire évoluer et j’ai proposé mes propres pistes comme l’abandon du droit d’exclusivité des auteurs (donc profusion de l’offre légale et compagnie). Simplement je ne vois aucune proposition réaliste sur PCI et j’en ai marre des discours de gamins irresponsables. Ne le prenez pas contre vous deux, je parle en général, malheureusement entre ayant-droits et internautes j’ai seulement envie d’en prendre un pour taper sur l’autre. Mais au moins l’un des deux sait de quoi il parle et risque son capital dans l’histoire.


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NonMais a écrit :



…de toute façon ce n’est pas grave c’est la France d’en bas du milieu qui paie, pas de soucis, …







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Celle d’en bas, hormis la TVA, ne paie rien (comme taxe s’entend)


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HarmattanBlow a écrit :



Non, Netflix et ta TV sont tous deux un distributeur, et dans les deux cas l’essentiel de ton pognon finance le contenu. Aucune différence







J’aurais du préciser quand je parle de plateforme spécialisée=(par exemple) une plateforme de téléchargement légale codétenue par les majors avec un accès complet aux catalogues à un prix raisonnable (donc pas le même que le produit physique); et là il y a une sacrée différence.







HarmattanBlow a écrit :



Et, non, tu ne paies pas pour 90% de contenus que tu ne regarderais pas, c’est un faux calcul, tout comme sur ta vie entière tu ne paies pas dix fois plus de frais de santé que ce que tu consommerais. Ta grand-mère regarde Derrick l’après-midi, tu regardes le film du soir, tous deux payez 50€, tu ne te fais pas avoir. En fait si quelqu’un se fait avoir c’est ta grand-mère vu que les redifs de Derrick et les jeux télés ne coûtent rien. C’est bien les vieux : ils ne coûtent pas cher et on leur fait acheter n’importe quoi.







Autre exemple en lien avec mon précédent “quotage” quand tu prends C+, tu paies X€ par mois dont (au pif hein) 20% ont servi à payer les droits d’exlu du foot dont tu te fous complètement, tu veux juste voir des films en premium. Chose que pourrais te permettre la plateforme spécialisée.







HarmattanBlow a écrit :



85 centimes.







Source ?







HarmattanBlow a écrit :



Tu sais combien tu gagnes avec un million de vues Youtube (soit un gros succès) ? Mille euros. Pas chaque mois, hein, une fois. Tu sais combien rapporte un passage radio sans la SACEM ? Zéro euros, à moins que tu ne passes tes journées à contacter individuellement chaque radio pour leur réclamer les quelques euros qu’ils te doivent chaque semaine, en espérant qu’ils prennent à leur charge les frais du virement et ne t’envoient pas un chèque, ce qui ruinerait ton bénéfice.







Je parle de refonte du business model et tu me parles d’une plateforme qui ne rentre absolument pas dans ce cadre, quant aux radios, même argument à opposer, dans les années à venir, ne sera plus le primo média de diffusion, ce sera internet, il y a déjà des frémissements, un exemple : MyMajorCompany.







HarmattanBlow a écrit :



Ou alors tu peux avoir un éditeur avec des milliers de commerciaux dans le monde, négociant pied-à-pied avec chaque plateforme (iTunes, Youtube, etc), chaque radio, chaque magasin, chaque salle de concert, chaque marque de vêtements, te faisant inviter dans des émissions de télé pour ta promo, assurant la logistique te permettant d’être partout et de vendre tes CD dans 80 pays, etc. Et là en cas de succès tu auras peut-être la chance de gagner de quoi vivre tranquillement pendant quelques années, voire davantage.

Évidemment tu n’auras touché que 10% des ventes de tes CD mais, enfin, c’est normal après tout : pour imprimer tes CD, les entreposer, les trimballer aux quatre coins du monde, les placer dans les boxes de dizaines de milliers de magasins, les faire payer, te faire diffuser dans 80 pays et compagnie il aura fallu faire bosser beaucoup de gens. C’est ce qu’on appelle une industrie.







C’est fou, tu es toujours dans le même business model, à savoir les ventes physiques, on arrive à la fin de ce système, c’est ce que les majors n’ont toujours pas compris, ou trop tard.







HarmattanBlow a écrit :



Je ne dis pas que c’est stupide ou non-pertinent, au contraire, il faut le faire évoluer et j’ai proposé mes propres pistes comme l’abandon du droit d’exclusivité des auteurs (donc profusion de l’offre légale et compagnie). Simplement je ne vois aucune proposition réaliste sur PCI et j’en ai marre des discours de gamins irresponsables. Ne le prenez pas contre vous deux, je parle en général, malheureusement entre ayant-droits et internautes j’ai seulement envie d’en prendre un pour taper sur l’autre. Mais au moins l’un des deux sait de quoi il parle et risque son capital dans l’histoire.







Pour l’instant tu n’as toujours développé aucun argument pour contrer la nécessité de devoir changer de business model puisqu’il ne peut plus se baser sur le support physique. Ce qui entrainerait, entre autres, la refonte complète du système de perception en ne laissant que 2 ou 3 sociétés contre une quinzaine actuellement; cela entrainerait aussi une exposition beaucoup plus grande d’artistes que les majors du cinéma ou de la musique boycottent systématiquement et donc une plus grande répartition des revenues ; bref cela aurait des impacts à tous les étages et ca, le cinéma et musique ne veulent pas en entendre parler.


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Pour bien faire, il faudrait un portail unique où on viendrait récupérer ce que l’on veut contre un abonnement. Les bénéfices seraient répartis en fonction du partage mais de manière lissée et non linéaire.

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NonMais a écrit :



Ben déjà tu diminues les cachets des “stars” dans le film et tu passes de 50M€ à 20M€. Non parce que tout ça c’est toujours la même histoire, est-ce qu’un mec qui fait 3 mois de tournage mérite 15M€, aussi bon acteur soit-il (je suis sûr qu’on trouve des ouvriers top moumoutte, qui font un boulot quasi parfait, je crois savoir qu’ils ne touchent pas 15M€ pour 3 mois de salaire, alors qu’il y ait des disparité dans les revenus ok, on n’est pas communistes, mais bon il faudrait raison garder, il semblerait qu’un rapport de 1 à 20 soit un consensus pour dire qu’on serait dans un monde équitable).



Donc paie moins tes acteurs, tu auras moins besoin d’entrée d’argent par la suite pour rentabiliser ton film et te permettre d’en tirer assez de bénef pour en faire un autre ensuite. Idem, est-ce que tu as besoin de faire 300M€ de bénef sur un film pour ta propre personne/société -je dis bien bénef : donc tu as couvert tes frais de production du dit film- ?







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Au passage, Madonna a gagné 125M$ l’année dernière, tout ça à cause du piratage. <img data-src=" />


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NonMais a écrit :



Ben déjà tu diminues les cachets des “stars” dans le film et tu passes de 50M€ à 20M€. Non parce que tout ça c’est toujours la même histoire, est-ce qu’un mec qui fait 3 mois de tournage mérite 15M€, aussi bon acteur soit-il (je suis sûr qu’on trouve des ouvriers top moumoutte, qui font un boulot quasi parfait, je crois savoir qu’ils ne touchent pas 15M€ pour 3 mois de salaire, alors qu’il y ait des disparité dans les revenus ok, on n’est pas communistes, mais bon il faudrait raison garder, il semblerait qu’un rapport de 1 à 20 soit un consensus pour dire qu’on serait dans un monde équitable).



Donc paie moins tes acteurs, tu auras moins besoin d’entrée d’argent par la suite pour rentabiliser ton film et te permettre d’en tirer assez de bénef pour en faire un autre ensuite. Idem, est-ce que tu as besoin de faire 300M€ de bénef sur un film pour ta propre personne/société -je dis bien bénef : donc tu as couvert tes frais de production du dit film- ?







Merci pour le bon sens.



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Mais bon, avoir les yeux en face des trous, ça semble devenir rare dans le monde actuel…


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NonMais a écrit :



Ben déjà tu diminues les cachets des “stars” dans le film et tu passes de 50M€ à 20M€. Non parce que tout ça c’est toujours la même histoire, est-ce qu’un mec qui fait 3 mois de tournage mérite 15M€, aussi bon acteur soit-il (je suis sûr qu’on trouve des ouvriers top moumoutte, qui font un boulot quasi parfait, je crois savoir qu’ils ne touchent pas 15M€ pour 3 mois de salaire, alors qu’il y ait des disparité dans les revenus ok, on n’est pas communistes, mais bon il faudrait raison garder, il semblerait qu’un rapport de 1 à 20 soit un consensus pour dire qu’on serait dans un monde équitable).

Donc paie moins tes acteurs, tu auras moins besoin d’entrée d’argent par la suite pour rentabiliser ton film et te permettre d’en tirer assez de bénef pour en faire un autre ensuite.







Difficile de ne pas être d’accord







NonMais a écrit :



Idem, est-ce que tu as besoin de faire 300M€ de bénef sur un film pour ta propre personne/société -je dis bien bénef : donc tu as couvert tes frais de production du dit film- ?







Là par contre c’est occulter tous les films produits qui ne rapportent rien et deviennent donc une perte sèche. C’est la même reflexion que dans la musique à ce niveau. Pour un film ayant couté 10M€ et rapporté 100, combien d’autres se sont plantés ?

Maintenant il ya surement un juste milieu, mais difficile à trouver…


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maitreyome a écrit :



T’es fou !! il n’y a rien de mieux à dire pour vexer un Québécois (même si c’est vrai^^), il y a beaucoup de Québécois sur ce site, je crois même que le site est de là bas (pas sur).







Leur accent imbuvable, m’en fout, les doubleurs ne l’ont pas, mais déjà qu’ils arrêtent de prononcer les mots anglais comme des rednecks du fin fond du Texas et qu’ils étoffent leurs équipes. Y a 4 gars et 1 gonzesse ! Tu mates 4 films d’affilés, si tu vois pas l’image tu sais même pas que t’as changé de film <img data-src=" />.



Enfin bref, fin du hs…


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Niktareum a écrit :



Leur accent imbuvable, m’en fout, les doubleurs ne l’ont pas, mais déjà qu’ils arrêtent de prononcer les mots anglais comme des rednecks du fin fond du Texas et qu’ils étoffent leurs équipes. Y a 4 gars et 1 gonzesse ! Tu mates 4 films d’affilés, si tu vois pas l’image tu sais même pas que t’as changé de film <img data-src=" />.



Enfin bref, fin du hs…







J’avais bien compris dans ce sens, tous les grands acteurs ont le même doubleur^^



Fin HS.


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Winderly a écrit :



encore une fois non, le participe passé du verbe conclure n’a pas de ’t’







Verbe conclure, t’as plané, il a utilisé le verbe concluter !!



Ttsss, t’y connais rien <img data-src=" />


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Niktareum a écrit :



Verbe conclure, t’as plané, il a utilisé le verbe concluter !!



Ttsss, t’y connais rien <img data-src=" />





argh, désolé <img data-src=" />


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Il se réveille, enfin.

On a perdu 4 ans en tergiversations et en argent.


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tybreizh a écrit :



d’ou ce que disent beaucoup de gens sur PCInpact





La plupart des gens sur PCI n’ont aucune idée des enjeux économiques et ne formulent que des propositions irréalistes ne permettant pas d’assurer le financement des produits qu’ils consomment.









maestro321 a écrit :



Pour un produit à faible coût de production, et à large diffusion, le prix devrais être quasi inexistants.





A te lire on croirait que les marges sont de 90% dans le cinéma. Soyons un peu sérieux : de temps à autre il y a des succès éclatants, parfois il y a des flops éblouissants. On s’en cogne des succès exceptionnels, c’est anecdotique. Les industries de la culture ne font pas mieux que les autres entreprises et leurs marges n’ont rien d’extraordinaire.





Quand aux 50millions, il ne seront pas difficiles à trouver



Ceci n’est pas sérieux. Si c’est si facile, vas-y et fous t’en plein les poches. Tu n’as même pas besoin de bosser, il te suffit de devenir actionnaire : avec de telles pelleteuses à brouzoufs tes actions Universal vont gagner 3000% dans l’année et tu passeras tes journées avec des petits parasols dans tes cocktails.





les gens sont prêts à payer pour accéder à du contenu légal sur internet, à conditions que les prix prennent en compte les faibles coût de distribution, et que le catalogue soit vraiment complet (puisque aucune limite matérielle justifie la fragmentation de l’offre actuelle).



Je déplore moi-même l’offre actuelle (c’est la raison pour laquelle je prône l’abandon du droit d’exclusivité de l’auteur) mais force est de reconnaître que la majorité de la consommation en ligne se fait en cannibalisant des canaux plus rentables, si bien que même en vendant plus les bénéfices sont moindres. Un abonnement satellite rapporte 3 à 5 fois plus qu’un abonnement Netflix et il a en plus des pubs.







NonMais a écrit :



Ben déjà tu diminues les cachets des “stars”





Je ne sais pas dans quel monde tu vis mais dans le mien, quand les revenus baissent, les salaires des patrons et des stars sont les derniers à baisser, après voir foutu la moitié du personnel dehors. On s’en cogne des “il faudrait que”, ce qui importe ce sont les solutions qui fonctionnent dans la réalité. Or quand X demande dix millions, c’est parce qu’il ou elle sait que sans lui ou elle le film fera vingt millions d’euros de moins en entrées. C’est déplorable mais c’est comme ça.


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HarmattanBlow a écrit :



Je ne sais pas dans quel monde tu vis mais dans le mien, quand les revenus baissent, les salaires des patrons et des stars sont les derniers à baisser, après voir foutu la moitié du personnel dehors. On s’en cogne des “il faudrait que”, ce qui importe ce sont les solutions qui fonctionnent dans la réalité. Or quand X demande dix millions, c’est parce qu’il ou elle sait que sans lui ou elle le film fera vingt millions d’euros de moins en entrées. C’est déplorable mais c’est comme ça.







Sauf que le jour où y aura plus le CNC pour couvrir le cachet de M. Boone dans le film qu’il joue et qui rapporte peau de balle ben peut-être que quand le dit Boone demandera 600K€, on lui dira d’aller se faire voir, qu’on lui dira que son dernier film où il tenait le 1er rôle a fait 50k€ de recette et donc qu’il faudrait que le Monsieur revoit ses prétention à la baisse. Le problème c’est que tout se petit monde est copain copain avec les politiques donc ils ont des lois taillées sur mesure pour leur assurer des grosses rentrées d’argent quoiqu’il arrive. C’est ça qu’il faut changer mais tu as raison, ça ne changera pas… jusqu’au jour où des têtes tomberont au sens propre. C’est comme ça que fonctionnent les français… aux US, le mec peut être banckable un jour puis le pecos le jour suivant… ils n’ont pas trop droit à l’erreur…mais enfin il n’en reste pas moins que ce système ne correspond pas à mes valeurs.


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Mettre à contribution les différents intermédiaires tirant profit des échanges non marchands (sites de liens, hébergeurs de fichiers, réseaux sociaux…) au profit des ayants droit





Ben c’est simple: les intermédiaires étrangers ne seront pas concernés. Quand aux intermédiaires français, ils iront à l’étranger <img data-src=" />

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C’est fou ce lien entre pouvoir et absence totale de tout sens de l’intérêt général. On apprend à la HADOPI que ses jours sont comptés, et elle se met subitement à avoir des idées lucides sur le partage et la rémunération. Inversement Filippetti à peine au pouvoir a eu vite fait de retourner sa veste sur ces questions. Il y a surement là à creuser pour trouver le secret permettant de mettre fin à la corruption des gouvernements.

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HarmattanBlow a écrit :



La plupart des gens sur PCI n’ont aucune idée des enjeux économiques et ne formulent que des propositions irréalistes ne permettant pas d’assurer le financement des produits qu’ils consomment.







Certaines propositions ne sont en rien irrealistes, celle que j’avais mis dans mon commentaire est même la raison principale pour laquelle le piratage est autant développé. Si les majors au lieu de vouloir arrêter le fleuve avec les mains avaient évoluées en temps et en heure, c’est à dire à partir de 2001 en gros, elles n’en seraient pas là. Et les sources de financement seraient assurées.

Tu as l’air de vouloir à tout prix défendre un système à bout de souffle sans le remettre en cause, comme par exemple toutes les sociétés de perceptions qui, pour la plupart, sont clairement des parasites, à la création (la vrai) en premier lieu.

Autre exemple, remettre en cause aussi la durabilité du droit d’auteur, mais on voit bien comment les gens du milieu pensent avec le Mickey Mouse Act comme figure de proue.

Un dernier exemple, comment expliquer qu’un film ayant couté 10M€, ayant rapporté 100M€ en salle et donc largement rentabilisé, se retrouve à plus de 20€ lors de sa sortie en DVD/Blue-ray et encore à 10€ 15 ans plus tard ?



Dsl, c’est un peu décousu comme commentaire mais le fond de ma pensée est là


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HarmattanBlow a écrit :



A te lire on croirait que les marges sont de 90% dans le cinéma. Soyons un peu sérieux : de temps à autre il y a des succès éclatants, parfois il y a des flops éblouissants. On s’en cogne des succès exceptionnels, c’est anecdotique. Les industries de la culture ne font pas mieux que les autres entreprises et leurs marges n’ont rien d’extraordinaire.





Oui évidement il n’y a absolument aucun moyen de faire des économies dans la production et la diffusion des œuvres….

Surtout, ne remettons pas en cause les méthodes de production du siècle dernier.







HarmattanBlow a écrit :



Ceci n’est pas sérieux. Si c’est si facile, vas-y et fous t’en plein les poches. Tu n’as même pas besoin de bosser, il te suffit de devenir actionnaire : avec de telles pelleteuses à brouzoufs tes actions Universal vont gagner 3000% dans l’année et tu passeras tes journées avec des petits parasols dans tes cocktails.





Les gens sont prêt à payer pour des services de partage de fichier illégaux et ça rapporte déjà des millions.

Si les fichiers hébergés étais légaux combien de gens en plus serait près à payer?







HarmattanBlow a écrit :



Je déplore moi-même l’offre actuelle (c’est la raison pour laquelle je prône l’abandon du droit d’exclusivité de l’auteur) mais force est de reconnaître que la majorité de la consommation en ligne se fait en cannibalisant des canaux plus rentables, si bien que même en vendant plus les bénéfices sont moindres. Un abonnement satellite rapporte 3 à 5 fois plus qu’un abonnement Netflix et il a en plus des pubs.





Les gens vont vers le moins chère, et le plus accessible, quelle surprise!







HarmattanBlow a écrit :



Je ne sais pas dans quel monde tu vis mais dans le mien, quand les revenus baissent, les salaires des patrons et des stars sont les derniers à baisser, après voir foutu la moitié du personnel dehors. On s’en cogne des “il faudrait que”, ce qui importe ce sont les solutions qui fonctionnent dans la réalité. Or quand X demande dix millions, c’est parce qu’il ou elle sait que sans lui ou elle le film fera vingt millions d’euros de moins en entrées. C’est déplorable mais c’est comme ça.





Bha qu’ils le fassent! Qu’ils virent tout le monde, leur chute ne sera que plus rapide.

Et on pourra enfin repartir sur de nouveaux modèles de rémunération et distribution quand ils ne seront plus en toute puissance comme actuellement.


La Hadopi peaufine son projet de rémunération proportionnelle du partage

  • La Hadopi reconnaît que le partage est « consubstantiel à l’internet »

  • Les contours d'un dispositif de « rémunération proportionnelle du partage »

  • Des chercheurs mis dans la boucle pour évaluer le dispositif

  • Les travaux auront-ils abouti avant la suppression de la Hadopi ?

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