La NSA collecte des données personnelles pour discréditer ses cibles
L'art délicat de la communication
Le 27 novembre 2013 à 11h48
7 min
Logiciel
Logiciel
Alors que l’actualité sur la NSA avait été calme durant les dernières semaines, de nouveaux documents dérobés par Edward Snowden relancent plusieurs débats. Dans un article publié hier par Huffington Post, on apprend ainsi que la NSA se livre à des surveillances très précises pour collecter des données personnelles sensibles sur certaines personnes, en vue de les discréditer si leurs idées extrémistes devaient prendre de l’ampleur.
Crédits : frederic.jacobs, licence Creative Commons
Des informations sensibles et personnelles
La NSA (National Security Agency), ainsi que d’autres agences de sécurité américaines, sont depuis longtemps impliquées dans la collecte d’informations personnelles sur des individus ciblés pour une raison ou une autre. Sous la houlette de John Edgar Hoover par exemple, le FBI rassemblait des informations compromettantes sur certaines personnalités politiques pour se protéger de certaines lois ou d’une volonté politique. Il s’agit d’ailleurs du thème central du film « J. Edgar », de Clint Eastwood.
La collecte de ces informations sensibles concernait essentiellement des personnalités influentes et leurs frasques amoureuses, aptes à générer des scandales et à les discréditer de manière durable voire permanente. C’est précisément le discrédit qui est recherché dans les nouveaux documents dérobés par Edward Snowden et révélés par le Huffington Post.
Discréditer les personnes aux idées extrêmistes
Les données de la NSA, datées du 3 octobre 2012, montrent ainsi que l’agence rassemble ce qu’elle juge être des informations pertinentes sur le style de vie de personnes ciblées pour leurs connexions potentielles avec des réseaux terroristes. L’objectif est simple : si lesdites personnes devaient prendre trop d’importance, soit sur le plan médiatique, soit en termes d’influences vis-à-vis de leurs contacts, la publication de ces informations endommageraient leur image afin qu’ils ne soient plus pris au sérieux.
Les documents abordent le cas de six personnes en particulier, dont les noms ne sont évidemment pas donnés. Trois de ces personnes parlent anglais, les trois autres parlent arabe. Toutes ont en commun ne pas être directement impliquées dans des attentats terroristes mais de propager des idées extrémistes sur certains thèmes. Par exemple, l’une des cibles estime que les « non-musulmans sont une menace pour l’Islam » : la NSA possède des preuves d’une activité en ligne dans la catégorie « promiscuité sexuelle ». Un autre, a priori une célébrité connue des médias au Moyen-Orient, aime à répéter que les États-Unis sont eux-mêmes responsables des attentats du 11 septembre : il mènerait un train de vie particulièrement luxueux. Globalement, le sexe et l’argent sont les deux arguments qui reviennent le plus souvent et qui sont les plus aptes à donner un parfum de scandale aux informations, qui peuvent ainsi illustrer les écarts entre les discours publics et la vie privée.
La crainte de l'abus
L’utilisation de ce type d’information ne devrait pas être une surprise car le thème a suffisamment alimenté les scénarios de films et de livres. Seulement voilà, il existe une différence notable entre la réalité et une œuvre culturelle : la réalité peut échapper au contrôle de ceux qui la manipulent. Car la crainte réelle est que la NSA abuse de ce pouvoir pour servir ses propres intérêts, voire de déborder sur des cas de corruption et de trafic d’influence.
Le directeur de la NSA est à l'origine de cette activité
Jameel Jaffer, responsable juridique de l’association American Civil Liberties Union (ACLU), synthétise d’ailleurs ces craintes : « Il est important de se rappeler que les activités de surveillance de la NSA sont tout sauf strictement ciblées ; l’agence collecte des quantités massives d’informations sensibles sur virtuellement n’importe qui. Où que vous soyez, les bases de données de la NSA enregistrent des informations sur vos inclinaisons politiques, votre historique médical, vos relations intimes et vos activités en ligne. La NSA indique qu’il n’y aura pas d'abus avec ces informations personnelles, mais ces documents montrent que l’agence définit probablement « abus » de manière très précise ».
Laisser la NSA faire son travail et faire confiance aux dirigeants
Les craintes d’abus ne font pas partie au contraire des réflexions de Stewart Baker, l’un des principaux responsables de la sécurité intérieure du temps de la dernière administration Bush : « Si des gens essayent activement de recruter des gars pour tuer des Américains et que nous pouvons les discréditer, nous avons le devoir de le faire. Globalement, c’est plus juste et peut-être plus humain que de bombarder une cible », comparant en fait la technique à une autre forme de bombardement avec la vérité en guise d’explosif. Une analogie intéressante quand on connaît la réaction du gouvernement américain face aux vérités exposées par Edward Snowden.
Baker relativise ces craintes : « Dans ce domaine, vous pourriez remettre en question n’importe quelle tactique que nous utilisons en temps de guerre, et à un moment donné, nous devons avouer que nous nous en remettons à nos responsables politiques pour faire la différence ». Ainsi, la NSA utilise bien des tactiques qui pourraient être détournées, mais les responsables veillent au grain pour faire la différence entre la nécessité et l’abus.
Mais que contrôlent réellement les responsables ?
Seulement voilà, la réalité n’est pas aussi simple. Et ce pour une raison très simple : les responsables ne sont pas nécessairement au courant des activités de la NSA. Il s’agit d’un élément crucial révélé notamment par les documents déclassifiés du tribunal secret FISC (Foreign Intelligence Secret Court) : les employés de la NSA ne sont pas systématiquement au courant des vraies limites légales de leur travail. Certains juges estimaient ainsi que les requêtes étaient trop grandes ou que les analystes ne connaissaient visiblement pas les lois qui encadraient strictement cette activité.
Une activité qui n’est d’ailleurs pas nouvelle. James Bamford, un journaliste qui suit les activités de la NSA depuis les années 80, explique ainsi que « l’opération de la NSA est sinistrement similaire aux opérations du FBI sous la tutelle de J. Edgar Hoover dans les années 60, quand le bureau utilisait des enregistrements pour découvrir des vulnérabilités, telles que l’activité sexuelle, pour « neutraliser » leurs cibles. En ce temps-là, l’idée était développée par le directeur du FBI étant resté le plus longtemps en place dans l’histoire américaine, elle est aujourd’hui suggérée par le directeur de la NSA ayant le même record dans l’histoire américaine ». Son nom est d’ailleurs connu puisqu’il a notamment dû s’expliquer devant le Congrès américain à plusieurs reprises : le général Keith Alexander.
Un puissant appareil qui pourrait être détourné
Pourtant, lui aussi estime que la NSA devrait continuer son travail actuel : « Les cas d’abus qui impliquaient à l’époque Martin Luther King se sont produits avant la naissance d’Edward Snowden. Je pense que nous pouvons les décrire comme historiques plutôt que comme des scandales actuels. Avant de dire "Oui, nous devons nous inquiéter de ça", j’aimerais voir une preuve que cela se produit vraiment ».
Ce qui n’est évidemment pas l’avis de Jameel Jaffer de l’ACLU. Selon lui, l’histoire enseigne justement qu’il est préférable de se méfier de ce type d’activité. Le risque existe ainsi que « le président demande à la NSA d’utiliser les résultats de la surveillance pour discréditer un adversaire politique, un journaliste ou un militant des droits de l’homme ». Une crainte qui ne semble pas extrême puisque les documents déclassifiés de la FISC montraient notamment qu’en dépit de leurs objections, les juges autorisaient les requêtes formulées par la NSA.
La NSA collecte des données personnelles pour discréditer ses cibles
-
Des informations sensibles et personnelles
-
Discréditer les personnes aux idées extrêmistes
-
La crainte de l'abus
-
Laisser la NSA faire son travail et faire confiance aux dirigeants
-
Mais que contrôlent réellement les responsables ?
-
Un puissant appareil qui pourrait être détourné
Commentaires (129)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 27/11/2013 à 13h17
Le 27/11/2013 à 13h20
ça fait penser au FBI qui fournit armes et bombes pour pouvoir inculper les terroristes.
Les USA proposent du porno en abondance (voyez où sont hébergés les serveurs des gros sites de streaming de porno) afin de pouvoir discréditer quiconque s’oppose à leurs intérêts.
Le 27/11/2013 à 13h21
Le 27/11/2013 à 13h23
Le 27/11/2013 à 13h24
Le 27/11/2013 à 13h25
Le 27/11/2013 à 13h27
Le 27/11/2013 à 13h27
Le 27/11/2013 à 13h28
Le 27/11/2013 à 13h30
Dans un article publié hier par Huffington Post
Euh ? J’ai plus confiance dans les informations faites par le Guardian, là c’est comme si Voici faisait des nouvelles révélations sur cette affaire " />
Le 27/11/2013 à 13h31
Le 27/11/2013 à 13h33
Le 27/11/2013 à 13h35
Parce que infine tout pouvoirs doit être contrôlé par un autre pouvoir indépendant.
C’est la base même de la démocratie.
Grand principe de la démocratie américaine, où le pouvoir central a des comptes à rendre à la justice.
exécutif -> les 2 chambres (représentant/sénat) -> justice -> exécutif.
donc techniquement parlant un élue qui serait mis à mal par des révélation du pouvoir suite à une enquéte de la NSA, pourrais demander à un juge de statuer… Ce qui pourrait entraîné la démission du président des états unis (watergate par exemple). Sauf que cela ne marche que pour un citoyen américain…
La démocratie américaine est pas si mal que ça dans son principe, je la trouve plus propre que la démocratie française. (A quand une vrais justice indépendante en france qui pourrait faire son travail sans subir les pression d’un exécutif corrompue)
Le 27/11/2013 à 13h35
Le 27/11/2013 à 13h39
Le 27/11/2013 à 13h40
Le 27/11/2013 à 14h35
Le 27/11/2013 à 14h35
Le 27/11/2013 à 14h36
Le 27/11/2013 à 14h37
Le 27/11/2013 à 14h37
Le 27/11/2013 à 14h37
Le 27/11/2013 à 14h37
Le 27/11/2013 à 14h38
Le 27/11/2013 à 14h39
Le 27/11/2013 à 14h39
Le 27/11/2013 à 14h41
Le 27/11/2013 à 14h41
Le 27/11/2013 à 14h43
Le 27/11/2013 à 14h45
Le 27/11/2013 à 14h58
Avant de dire “Oui, nous devons nous inquiéter de ça”, j’aimerais voir une preuve que cela se produit vraiment
évidemment nous condamnons fermement toute fuite de données et condamnerions tout contrevenant, qualifié de traître, à 35 ans de prison voire peut-être, ça dépend des jurés, à la peine de mort.
à part ça j’aimerais avoir une preuve.
Le 27/11/2013 à 14h58
Le 27/11/2013 à 14h01
Le 27/11/2013 à 14h04
Finalement, wikileaks a sorti quoi de si énorme? Par exemple, sur le 11⁄9 ils n’ont rien sorti, alors qu’il y a largement de quoi.
Crime de guerre en vidéo, mensonge à son peuple pour déclarer la guerre, vraies statistiques (cachées sur les guerres en Irak et en Afghanistan), preuves de l’espionnage massif du monde entier, y compris des américains contre leurs propres règles, preuves que pour contourner les interdictions la NSA envoie des données brutes (d’origines américaines) à d’autres pays pour les traiter et en bénéficier après. etc.
Cite moi un truc que le soi-disant “grand” quatrième pouvoir américain a réussi à sortir ?
Le 27/11/2013 à 14h04
Le 27/11/2013 à 14h07
Le 27/11/2013 à 14h07
Le 27/11/2013 à 14h09
Le 27/11/2013 à 14h11
Le 27/11/2013 à 14h11
Le 27/11/2013 à 14h12
Le 27/11/2013 à 14h13
Le 27/11/2013 à 14h15
Le 27/11/2013 à 14h16
Le 27/11/2013 à 14h17
Bien vu mais on va te dire que c’était il y a 60 ans et que ça n’a aucune raison d’être soupçonnable à l’heure actuelle (dernier paragraphe de l’article).
Je ne me fais aucun souci, s’ils en parlent c’est qu’ils ont déjà quelque chose d’autre sous la main… et la dernière occurence c’est 1990. Rien que la stratégie de la tension avec l’attentat de Bologne c’est pas loin de 100 morts, juste avant les élections italiennes.
Encore aujourd’hui, je suis sur que le SAC gaullien s’est réincarné en autre chose pour prendre un autre exemple…
Le 27/11/2013 à 14h17
Le 27/11/2013 à 14h20
Le 27/11/2013 à 14h20
Le 28/11/2013 à 08h06
Euh, vous accordez encore un quelconque crédit aux américains ?
Entre les missiles de Cuba, l’anthrax à l’ONU, les armes de destruction massives, leur réserve d’or, leur lutte contre la drogue, leur recherche de la paix au proche orient… Dès qu’ils l’ouvrent, c’est pour raconter des sornettes.
Le 28/11/2013 à 08h16
Le 28/11/2013 à 12h00
Le 28/11/2013 à 12h01
Le 30/11/2013 à 14h01
Le 27/11/2013 à 12h36
Le 27/11/2013 à 12h36
Le 27/11/2013 à 12h37
Le 27/11/2013 à 12h38
Le 27/11/2013 à 12h40
Le 27/11/2013 à 12h41
Le 27/11/2013 à 12h45
Le 27/11/2013 à 12h47
Le 27/11/2013 à 12h52
Le 27/11/2013 à 12h52
Je peux poser une question : quelle est la différence entre cette opération et les Wikileaks/Anonymous/etc… ?
Les deux récupèrent des informations sensibles pour dénoncer et discréditer des personnes qu’ils jugent dangereuses !
Vous vous inquiétez de la capacité de contrôle des responsables ? Qu’en est il de celle des Anonymous où n’importe qui peut agir sans l’aval d’un autre membre ?
Je ne connais pas le processus interne de Wikileaks, mais il y a-t-il réellement un système qui garanti que le site n’abusera jamais de son influence ?
Quelle est la différence, sur ce point, entre la NSA et certains journalistes qui n’hésitent pas à dévoiler des informations personnelles pour discréditer des personnalités publiques ?
Le 27/11/2013 à 13h00
Le 27/11/2013 à 13h03
Le 27/11/2013 à 13h07
Le 27/11/2013 à 13h11
Je peux poser une question : quelle est la différence entre cette opération et les Wikileaks/Anonymous/etc… ?
Elle et énorme et essentielle : la NSA le fait pour avoir du pouvoir et pour le pouvoir, wikileaks le fait pour informer le public de ce que fait le pouvoir.
Le but de wikileaks est de sortir toutes les infos cachées et honteuses des institutions (etats, entreprises etc.) celui de la NSA de garder ses infos pour s’en servir au bon moment si nécessaire.
Un exemple, si un type important est un pédo la nsa ne le dira pas forcément pour pouvoir avoir du pouvoir sur lui, alors que les anonymous sortiront l’affaire de suite.
Après les méthodes ne sont pas les mêmes non plus d’un coté des whistleblowers (quel courage) de l’autre une gigantesque usine à gaz de surveillance digne des grands romans d’espionnages sur la guerre froide et du KGB.
On pouvait s’effrayer des capacités de surveillances de la stasi mais la NSA ne fait pas pire. Même si à la fin les gens surveillés ne finissent pas dans un camp de rééducation du coté de la NSA.
Le 27/11/2013 à 13h14
Le 27/11/2013 à 13h15
Le 27/11/2013 à 14h21
Le 27/11/2013 à 14h22
Le 27/11/2013 à 14h22
Le 27/11/2013 à 14h22
D’un autre côté est ce que les gens seraient vraiment offusqués ?
Il n’y a pas si longtemps on démissionnait pour cause de Watergate.
Aujourd’hui se faire prendre à écouter n’inquiète personne.
Avant un pet de travers et tout le monde était outré,
maintenant un maire Canadien coké est plutôt cool
Avant le vote était sacralisé,
maintenant les urnes sont bourrées dans les département
Et autrefois le président était respecté
cela fait 7 ans que le débat vole aussi haut que l’émission Nabilla
Le 27/11/2013 à 14h22
Le 27/11/2013 à 14h23
Le 27/11/2013 à 14h23
Le 27/11/2013 à 14h25
Le 27/11/2013 à 14h25
Le 27/11/2013 à 14h26
Le 27/11/2013 à 14h26
Le 27/11/2013 à 14h27
Le 27/11/2013 à 14h28
Le 27/11/2013 à 14h32
Le 27/11/2013 à 14h33
Le 27/11/2013 à 14h33
Le 27/11/2013 à 12h03
Ca aussi qui en doutait. Laissé un citoyen lambda commencer a percé dans les sondages et voyer s’ils ne lui sorte pas plein de casserole.
Le 27/11/2013 à 12h04
Le 27/11/2013 à 12h06
Pour rappel, l’initative de “Reflets.info” sur ce sujet
(http://goo.gl/nWLwgL )
Et en général leur travail sur ce sujet et bien d’autres.
Même si “réjouissant” n’est pas le mot juste, c’est pourtant le seul qui me vient à l’esprit en lisant leur travail.
Ce sont quasiment les seuls à faire un travail sérieux sur ces sujets (en dehors de PCiNpact :) )
Le 27/11/2013 à 12h06
Le 27/11/2013 à 12h09
Le 27/11/2013 à 12h24
Le 27/11/2013 à 12h27
En fait, rien de nouveau.
C’est souvent ce qui est utilisé en France quand on veut contester ce que dit une personne.
Suite au projet de loi sur la prostitution, il y a eu des actions plutôt “en faveur” de celle-ci.
Je ne parle pas des “343 salauds” mais d’une action menée par le chanteur Antoine.
J’ai lu un article dessus: 2⁄3 de la prose était destinée à dénigrer la personnalité du chanteur (à tort ou à raison, je ne juge pas), et 1⁄3 était réservé à la question de fond (et encore) de ce qui était dit dans la pétition.
De nos jours, il vaut mieux dénigrer, discréditer quelqu’un plutôt que de l’abattre.
Ce n’est pas moi qui le dit, ce sont des gens ayant travaillé dans les services secrets qui le disent: l’assassinat reste la dernière option.
Ensuite, une personne discréditée a un avantage: en protestant pour son innocence, cette personne risque de dire des vérités (avec ou sans preuves)… et ces vérités, par associativité avec son auteur, seront aussi discréditées.
Plus intéressant qu’un cadavre dont la mort risquerait de poser des questions.
Mais ce qui se passe là ne me “choque” pas (au sens de “ah les salauds, ils osent en arriver là ?” ), non ça a toujours existé.
Par contre, maintenant, avec les nouvelles technologies, les gens ont de moins en moins de vie privée et je pense qu’il est normal que les individus conservent un “jardin privé”.
De toute façon, même une mauvaise réputation, ça peut se bâtir, se monter de toute pièce à l’occasion, donc… " />
Le 27/11/2013 à 12h27
Le Mac Carthysme est une longue tradition là bas aux Etats-unis, ce sont des spécialistes, du coup Lewinsky c’était la NSA ? " />
Le 27/11/2013 à 12h31
Le 27/11/2013 à 12h32
Le 27/11/2013 à 12h32
Le 27/11/2013 à 12h33
Le 27/11/2013 à 12h34
J’ai l’impression qu’on nous prend pour des dindons avec cette affaire.
Genre nos services secrets ne savaient pas que la NSA espionnait et genre on ne connait pas les techniques d’espionnage et de contre-espionnage …
pffff ……
Le 27/11/2013 à 13h43
Le 27/11/2013 à 13h45
Le 27/11/2013 à 13h46
Le 27/11/2013 à 13h48
Le 27/11/2013 à 13h49
Le 27/11/2013 à 13h51
Le 27/11/2013 à 13h51
Je ne veux pas remettre en question la véracités des informations de Wikileaks, mais juste savoir si on a la garanti qu’un jour, certaines informations ne seront pas divulgées dans un but de fausser la concurrence, ou de fausser une élection par exemple ?
opération stay behind au dela de tout ce que pourrait faire une organisation comme wikileaks ou anonymous qui eux n’ont “que” (et c’est tout à leur honneur) le pouvoir de la parole.
Le 27/11/2013 à 13h53
Le 27/11/2013 à 13h54
Le 27/11/2013 à 13h55
Le 27/11/2013 à 13h55
L’effet DSK sera accessible à tous " />
Surtout au USA ou l’hypocrisie puritaine est à son paroxysme.
“Vous voulez d’un branleur qui a visité 3 sites pornos différents comme président ? Non, alors votez pour moi.”
Le 27/11/2013 à 13h56
Le 27/11/2013 à 13h56
Le 27/11/2013 à 13h58
Le 27/11/2013 à 14h01
Le 27/11/2013 à 14h01
Le 27/11/2013 à 14h59
Le 27/11/2013 à 15h00
Le 27/11/2013 à 15h02
Le 27/11/2013 à 15h02
Le 27/11/2013 à 15h03
La fin est une vieille histoire. Les moyens… " />
Le 27/11/2013 à 15h04
Le 27/11/2013 à 15h11
Le 27/11/2013 à 15h13
Le 27/11/2013 à 19h30
Le 27/11/2013 à 21h34
Pour ceux qui n’aurait pas compris l’attrait de la chose :
A l’heure actuelle, regardez, par exemple, on n’est pas couché sur Fr2 (Si je ne dis pas de bétise). Pour dialoguer, les politiques/journalistes/pourris préfèrent se foutre de la gueule de leur interlocuteur.
Ainsi, il passe pour un con. Et vu qu’il passe pour un con, il perd toute crédibilité.
De cette façon, même pas besoin de traiter la question de fond.
Le 27/11/2013 à 22h41
Le 27/11/2013 à 23h33
Le 28/11/2013 à 00h02
Je sais pas pourquoi, cela me fait penser au Président Bill Clinton et sa secrétaire…. si vous voyez ce que je veux dire.
Il était peut être trop honnête…
Le 28/11/2013 à 00h07
Le 28/11/2013 à 02h22