Facebook veut élever le niveau des conversations, mais à quel prix ?
Désolé, on a pas trouvé de titre émotionnel
Le 04 décembre 2013 à 18h00
9 min
Internet
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Cet été, Facebook affirmait avoir mené de nombreuses recherches afin de définir un nouvel algorithme lui permettant d'afficher en priorité des contenus pertinents et de qualité à ses utilisateurs. Aujourd'hui, le réseau social semble vouloir passer à la pratique. Une décision qui n'est pas sans soulever quelques interrogations.
Facebook continue de chercher à améliorer le flux principal qu'il expose chaque jour à ses utilisateurs. Mais le réseau social veut surtout gagner du terrain pour ce qui est de constituer une source d'information en temps réel, une position qui semble dominée par Twitter et ses 140 caractères. Pour cela, il a multiplié les modifications ces derniers mois, rajoutant des hashtags, permettant l'intégration des statuts, etc. Mais aujourd'hui, il annonce vouloir travailler sur un point en particulier : faire ressortir avant tout des articles de qualité.
Mettre en avant le contenu de qualité : la quête du Graal aux multiples écueils
Une problématique qui n'est pas nouvelle, notamment pour la concurrence, bien qu'elle ne se retrouve que dans un endroit sur Twitter : la recherche. En effet, le service de micro-blogging croit avant tout au flux et ne propose qu'un classement par « Top » dans cette section, qui est au passage un endroit idéal pour ce qui est de l'affichage de contenu sponsorisé. Elle est par contre bien plus présente du côté de chez Google, et ce, au sein de nombreux services du géant de Mountain View. Son moteur de recherche est celui qui vient tout de suite en tête, mais il en va de même pour Google Actualités, Kiosque, Google+, etc.
Dans son « Top », Twitter met en avant des tweets, des images, des contenus sponsorisés, mais peu de contenus
Quoi qu'il en soit, on risque ici de se retrouver avec les mêmes problématiques : qu'est-ce qui définit un contenu de qualité ? Est-ce celui produit par un partenaire, celui d'un service qui n'est pas un concurrent, un contenu court, long, fortement partagé et commenté ? Ces deux derniers critères ne peuvent pas intervenir seuls par exemple, à moins de vouloir se retrouver avec tout le contenu de BuzzFeed et autres compilations de photos de chat en tête de flux.
« Nous avons fait des calculs et leurs résultats sont au top »
Fin août, le blog Facebook for Business donnait quelques pistes évoquant toute une série de questions sur les différents contenus pouvant être affichés dans le flux de l'utilisateur : est-ce que ce contenu apparaît au bon moment, est-ce qu'il est pertinent ou intéressant, est-ce que vous le recommanderiez à vos amis, est-ce que vous vous regrettez de le voir, etc. En se basant sur ces interrogations et l'analyse de milliers de comptes pendant quelque temps, l'équipe de Facebook a mis au point un algorithme qui ferait intervenir un millier de critères afin de savoir si une publication est d'une qualité suffisante pour apparaître ou non.
Comme nous l'avions déjà évoqué à l'époque, on nous promettait un résultat et une pertinence bien meilleure. Mais surtout, on ne nous donnait aucun détail sur les critères réellement identifiés, comme ce fût le cas pour Google lors de l'activation de Panda, qui avait le même but, et qui a subi de nombreuses critiques concernant sa capacité à servir au passage à faire le ménage auprès de services concurrents.
Partage de contenu de qualité, ou pas ? C'est désormais à Facebook de trancher
Quoi qu'il en soit, Facebook veut se dégager de son image de réseau social futile, et ne veut plus être l'endroit où l'on se partage les vidéos de bébés à coup de j'aime, les meilleures publications de VDM et autres pages -"Encore devant l'ordi ?"-"Bah, j'ai essayé derrière, on voit moins bien" qui ont pourtant fait son succès initial et qui sont capables de comptabiliser plus de 500 000 mentions « J'aime ».
Les utilisateurs de Facebook veulent du contenu de fond, pas des photos de chat
Cela tombe d'ailleurs bien, puisque ses utilisateurs veulent la même chose ! Le site nous rassure en effet sur ce point d'une affirmation qui ne souffre d'aucune contestation possible : « Pourquoi faisons-nous cela ? Nos études ont montré qu'en moyenne, les gens préfèrent voir des liens sur des contenus de haute qualité concernant l'actualité, leur équipe favorite ou les intérêts qu'ils partagent avec d'autres plutôt que le dernier mème ».
Facebook serait-il victime du fameux phénomène « Selon les sondages, les gens préfèrent regarder Arte, mais au final, ils finissent plutôt devant Secret Story » ? On peut aussi aisément penser qu'une telle excuse passe mieux que la volonté de vouloir élever le niveau afin d'attirer des annonceurs et des publicités plus qualitatifs, et donc de chercher à s'assurer des revenus toujours plus importants.
Préférer les mèmes aux contenus de qualité ? Jamais !
Pour cela, ses équipes ont travaillé spécifiquement avec certains médias afin de faire grimper leur audience issue de Facebook et montrer qu'elle était une source viable et importante pour eux. Et si cela pouvait grimper de 170 % en moyenne, il était au final question de 208 % pour Time, 855 % pour BuzzFeed et 1081 % pour le site dédié au sport Bleacher Report, etc. Pour atteindre de tels résultats, il suffirait surtout de publier plus de contenu et un outil a justement été proposé à certaines pages afin de leur permettre de partager directement leurs publications depuis leur interface, sans doute pour éviter le passage par la case Flux RSS automatisé et inciter à la présence permanente du community manager maison. Au final, étude à l'appui, l'équipe de Mark Zuckerberg indique que Facebook est actuellement le réseau social qui apporte le plus de trafic.
Facebook, une source d'audience pour les sites d'info : il reste encore de la marge
Mais dans le même temps, il est aussi précisé que cela dépend de la sociologie des pages, de leur type et de leur public. Un point essentiel tant les comportements peuvent différer d'une communauté à une autre. Sur PC INpact par exemple, nous avons déjà évoqué le fait que les flux RSS constituaient encore une part majeure de notre trafic hors accès direct et moteurs de recherche. Cela n'est par contre pas le cas des réseaux sociaux, même Twitter où nous comptons le plus d'adeptes : moins de 5 % au total et 0,76 % pour Facebook dans les 30 derniers jours selon Google Analytics. Et selon nos contacts chez différents confrères de différentes tailles, ce sont ici des chiffres que l'on rencontre souvent, contrairement à ce que pensent ceux qui ne vivent que par et pour les réseaux sociaux.
Car avant d'afficher des contenus de qualité, il faut aussi vouloir y avoir accès. Et si une majorité d'internautes dispose d'un compte Facebook, c'est bien souvent afin de pouvoir communiquer avec son entourage via Messenger ou les échanges de statuts, mais aussi pour jouer à tous les pires jeux possible, se détendre devant quelques pages à l'inutilité avérée et autres échanges de liens qui n'ont rien de très intellectuel. La tendance actuelle dans certains médias et le succès de BuzzFeed sur les réseaux sociaux montrent bien que c'est surtout via l'émergence d'une nouvelle écriture pensée pour les réseaux sociaux, à coup de listes et d'émotions, que l'engagement sur des plateformes comme Facebook peut grimper en flèche. C'est d'ailleurs ce que rappelait Michaël Szadkowski, community manager au Monde.fr, au sein de son blog Rezonances il y a moins d'un mois.
Et c'est bien cela que Facebook semble vouloir changer. Quitte à bouleverser son écosystème et voir tous les utilisateurs qui sont sur Facebook aussi pour ce contenu léger se tourner vers d'autres plateformes ? C'est ce que semble indiquer le réseau social : « Très bientôt, nous allons commencer à pouvoir mieux distinguer les articles de qualité publiés sur un site par rapport à un mème hebergé ailleurs que sur Facebook lorsque les utilisateurs cliquent sur ces partages depuis leur mobile, Cela signifie que les contenus de qualité que vous ou les autres lisez pourront apparaître plus souvent, et que les mème sous forme de photo pourront apparaître un peu moins. »
Des contenus relatifs et une mise en avant des contenus commentés par vos amis
Pour compléter ce changement de cap, des contenus relatifs pourront apparaître sous les contenus partagés. Là encore, rien de bien nouveau puisque Google+ fait cela dans son bouton + 1 depuis bien longtemps et que Twitter a récemment introduit une fonctionnalité similaire. On apprend aussi que les contenus récemment commentés par vos amis auront tendance à remonter dans votre flux. Selon les premiers essais de Facebook, cela permet de maximiser le niveau de conversation sur ces publications, mais cela devra être utilisé avec modération.
Les contenus relatifs tels que va les proposer Facebook
On notera que cela devrait favoriser les sites qui utilisent Facebook comme système de commentaire natif, puisque cela impliquera directement une meilleure mise en avant de leurs contenus. Au final, on attend donc de voir quelles seront les décisions prises et les résultats de ce changement de cap de Facebook qui va devoir manoeuvrer entre son besoin de continuer de grossir, de ne pas décevoir encore un peu plus ses utilisateurs actuels et réussir à devenir une réelle source d'information partenaire des grands noms des médias, sans tomber dans les travers de la mise en avant unique des partenaires.
Une équation complexe sur laquelle tout le monde ou presque s'est déjà cassé les dents.
Facebook veut élever le niveau des conversations, mais à quel prix ?
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Mettre en avant le contenu de qualité : la quête du Graal aux multiples écueils
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« Nous avons fait des calculs et leurs résultats sont au top »
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Les utilisateurs de Facebook veulent du contenu de fond, pas des photos de chat
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Des contenus relatifs et une mise en avant des contenus commentés par vos amis
Commentaires (33)
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Abonnez-vousLe 04/12/2013 à 18h07
Mince juste en lisant le titre j’avais cru lire, élever le niveau des conversations, mais au niveau intellectuel en fait !
Parce que c’est vrai qu’une élévation du niveau intellectuel de certaines personnes ne serait pas de refus !
Ok, je sors !
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Le 04/12/2013 à 18h26
Comme quoi, faire des “Ce contenu est ennuyeux ou inintéressant” 15 fois par jour, ça sert !
Le 04/12/2013 à 18h26
J’ai l’impression qu’ils se prennent bien la tête, chez facebook. S’ils veulent différencier le contenu intéressant et le contenu fun, il n’ont pas dédoubler le bouton like : un bouton “cool” et un bouton “intéressant”, et y’a plus qu’à laisser les utilisateur faire le tri, qui se basera donc sur leurs critères, donc pas de fossé entre ce que veut l’utilisateur et ce que veut la direction. Ca marcherait, non ?
Le 04/12/2013 à 18h29
Le 04/12/2013 à 19h01
A propos de la 2ème image : l’alcool, c’est de la sélection naturelle.
L’alcool tue tes neurones trop faibles, du coup les autres ont plus de place pour travailler. Ca soulage les synapses
Voilà pourquoi après avoir trop picolé, tu te sent plus intelligent " />
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Le 04/12/2013 à 19h13
Ha ! syndrome du pompier pyromane, ils ont compris qu’ils descendaient le niveau tellement bas que du coup ils se font peur ?" /> " />
Le 04/12/2013 à 19h26
Arf, comme Matroska, je pensais au contenu intellectuel.
Avec un filtrage automatique sur le pourcentage d’alertes d’un éventuel correcteur de grammaire/orthographe/syntaxe/conjugaison…
Ah ben non, ça supprimerait 99% des pages/commentaires.
Mes yeux vont continuer de saigner " />
Le 04/12/2013 à 19h44
en même temps comment être crédible quand on peut lire ce genre de news :
“nous vous annonçons avec douleur la mort de Paul”
et juste en dessous 1 million de “j’aime”
Le 04/12/2013 à 19h59
Je n’ai jamais utilisé FB, mais à priori j’y vois quelque chose du même ordre que la récente (et pitoyable) intégration de Google+ au sein des commentaires de YouTube (et les algorithmes de classement qui vont avec etc…)
Facebook comme YouTube ne veulent plus être des sites internet au sens le plus commun du terme. Ils sont en train de devenir des empires toujours plus présents dans la vie des gens, et ça ne va que s’accentuer à mesure des générations n’ayant jamais connu le monde sans eux.
Ils deviennent de fait des sortes de “services publics” au sens monopolistique ; ou au minimum des entreprises qui font partie du paysage de la vie, au même titre qu’on a des banques, des cafés et des boulangeries dans les rues. Nous sommes en train de changer d’ère, dans les années à venir la caractéristique internet n’aura plus du tout la même valeur, cette séparation d’avec le “monde réel” ne voudra plus dire grand-chose.
Leur logique est donc en train de se modifier à la hauteur des profonds bouleversements à l’œuvre. Il est vital pour eux de s’élever au-dessus de cet esprit purement internet des débuts, alors même qu’ils tutoient les gouvernements et deviennent plus puissants que la moitié des pays du monde. Ils n’en ont plus rien à foutre, le sujet n’est plus là. Ils ne sont plus des sites internet, ils sont internet (dans le sens où une poignée d’entreprises composent 80% de l’internet de 80% des internautes - que ce soit sur leur site au sens propre ou par leur biais revient quasiment au même en terme de puissance).
Comment des entreprises qui petit à petit détiennent la majorité de la vie numérique de la moitié du monde — vie numérique elle-même appelée à prendre toujours plus d’importance — ne seraient-elles pas soumises à des pressions qui les poussent à se transformer ?
Le problème qui va se poser à partir de là, c’est de réussir cette transition relativement dictatoriale sans perdre un nombre significatif d’internautes qui seraient beaucoup plus attachés qu’ils ne l’auraient cru à cet esprit internet plus léger. Mais leur pari, qui a malheureusement bien plus de chances de marcher que d’échouer, est que ces derniers sont devenus assez mûrs pour ne plus avoir le choix, pour ne plus concevoir le monde sans ces quelques logos qui font partie de leur vie quotidienne jusque dans les moindres recoins. Que les protestations, aussi fortes soient-elles, ne seront de toute façon plus à même de modifier les décisions parce que toujours moins fortes que l’enchainement à l’écosystème.
Comme YouTube récemment, il suffira de passer un peu de pommade sans rien changer aux fondamentaux, et tout le monde finira par rester et fermer sa gueule. Et ceux qui partiront vraiment, les plus contestataires et jusqu’au-boutistes, sont précisément le genre de personnes dont ils ne veulent plus la présence dans leur vision avant tout lisse et publicitaire. C’est aussi fait pour pousser les “éléments perturbateurs” à la porte, parce qu’ils ne leurs servent à rien, au contraire.
…
Bref, j’ai écrit un message obscur et confus qui ne veut rien dire. " />
Une aspirine bière et au lit ! " />
Le 04/12/2013 à 20h01
Et pendant ce temps là, plus de nouvelles de leur Newsfeed " />
Le 04/12/2013 à 20h51
Elever quoi comme conversation? Tu retires tous les gens qui postent des trucs qui ne t’intéresse pas de ton fil d’actualité. Des fois je reviens 3 jours après mon fil d’actualité n’a pas bougé et ça c’est beau.
Le 04/12/2013 à 20h54
nouvel algorithme lui permettant d’afficher en priorité des contenus pertinents et de qualité à ses utilisateurs
FAKE ! " />
Depuis quand il y a du contenu pertinent et de qualité sur facebook ?!
Le 04/12/2013 à 21h44
Le 04/12/2013 à 21h47
Y’avait une vidéo qui traînait sur les Zuckerberg en famille y’a qqs temps, y’a pas a trop s’inquiéter vont pas être trop exigeants vu le level " />
Le 04/12/2013 à 21h51
Le 04/12/2013 à 22h05
Les amis de mes amis sont mes amis et je pense comme eux. Facebook le monde où on est obligé d’aimer ou de se taire.
Le 04/12/2013 à 22h12
c’est bizarre je suis le seul a trouver l’intégration des commentaires youtube sur smartphone tablette gmail google plutot réussi.
Pour preuve j’ai même rempli mon profil google + et l’appli sur smartphone est magnifique
!!
Le 04/12/2013 à 22h14
Bah, si tous tes amis partagent des trucs comme Buzzfeed, Facebook détectera-t-il le lien le plus drôle ?
Le 05/12/2013 à 00h30
Le 05/12/2013 à 00h37
J’ai une meilleure idée. On supprime fessebouc.
Le 05/12/2013 à 00h39
Le 05/12/2013 à 00h55
Le 05/12/2013 à 01h24
Le 05/12/2013 à 01h39
La fin… la fin, ça sent la fin… ils essaient par tous les moyens de se débattre pour éviter le déclin, mais rien n’y fera…
Le 05/12/2013 à 03h33
Le 05/12/2013 à 06h33
Le 05/12/2013 à 09h26
Il y a FB, les entreprises qui utilisent FB et les particuliers qui utilisent FB.
Ce sont 3 types d’intérêts totalement différents, et donc des usages qui diffèrent tout autant.
Il n’est pas réellement besoin d’avoir un compte (je n’en ai pas par ex.) pour comprendre ce que cherchent les uns et les autres. Le principal intéressé, tout comme ses pairs, cherche à se rendre le plus indispensable possible tout en gardant la porte ouverte à toute tendance susceptible d’être exploitée commercialement. Effectivement la facette “medium d’intérêt” reste non seulement une possibilité inexploitée piuyr l’heure mais en plus noble et valeureuse auprès de l’opinion publique. C’est pas gagné mais compréhensible qu’ils tentent le coup.
Les entreprises, elles, cherchent à créer toutes sortes d’interactions aux noms d’oiseaux qui n’intéressent que les pubards, dont le ROI est au centre. Elles cherchent à se donner une image sympathique par tous les moyens, et à fidéliser sa clientèle. Maintenant, on en est même plus loin en cherchant à alpaguer directement avec offres à l’appui etc…
Le fait que ça ne marche que très très moyennement est secondaire : les entreprises se sont ancrées dans la tête depuis longtemps, études fumeuses à l’appui, qu’il fallait être sur FB, avec emplois et fonctions spécifiques, pour au minimum générer du traffic.
Si ça ne fonctionne pas, on est au moins à l’abri du stress et de l’angoisse générés par la sensation de rater quelque chose ou de ne pas travailler avec les outils contemporains si on ne le faisait pas; c’est en tous cas le sentiment de 90% des entreprises amha.
L’illustration ici-même sur PCI est dans cette phrase de David : “moins de 5 % au total et 0,76 % pour Facebook dans les 30 derniers jours selon Google Analytics. Et selon nos contacts chez différents confrères de différentes tailles, ce sont ici des chiffres que l’on rencontre souvent, contrairement à ce que pensent ceux qui ne vivent que par et pour les réseaux sociaux.”. Même à retour ridicule, PCI estimerait que ce serait une erreur professionnelle de ne pas community manager…
Vous pourrez voir tous les jours tout un tas de considérations de bulle sur frenchweb.fr , au risque d’être indigeste, c’est au moins rigolo vous verrez.
Tiens, aujourd’hui c’est pas mal comme illustrationsd’ailleurs.
Et puis il y a les utilisateurs, initialement là pour échanger, maintenant utilisés et ponctionnés comme pas possible, qui n’imagine jamais plus de 40% de ce qui se trame à ses dépends et qui ne rechigne pas à défendre ce qu’il ne comprend même pas à moitié (c’est pourtant plus honnête et transparent que Google), une sorte de syndrome de Stockholm régulièrement vérifiable. “On” hésite plus, de nos jours, à les affubler de termes relatifs aux objets ou aux animaux, dans des analyses SEO dont il ne sont que des pailles dans le vent. C’est assez rigolmo aussi, bien que très cynique.
Donc “relever” le niveau est une opération de redorage de blason visant à rester dans la course et affirmer sa présence dans le monde de la création de contenu où ils n’existent pas sérieusement. C’est professionnellement intelligent et anticipatif.
Le 05/12/2013 à 09h32
Le 05/12/2013 à 12h26
Le 05/12/2013 à 12h56
Larkhon a écrit:
moi je trouve ça pénible que Facebook n’arrête pas de revenir à un affichage “pertinent” au lieu de laisser la chronologie
-> Là j’abonde: rien ne m’énerve plus que de découvrir six jours après que j’avais loupé un post super-important d’un ami qui ne poste pas souvent, juste parce que FB avait jugé ce post inintéressant… en se basant sur un nombre faible de likes, lequel ne risque pas de grimper car, à moins que le posteur n’ait un rank déjà élevé, ce post est placé tout en bas de la pile. Ça fait penser à une prophétie auto-réalistarice !
Pire: FB a osé me dire un jour qu’il ne m’affichait plus les posts des amis avec lesquels je “n’interagissait pas”, sous-entendu que je ne likais ou commentais pas.
Sauf que lisais quand même, ne leur en déplaise ! Allez Zou, désactivation de la super nouvelle fonctionnalité ! Grrr
Le 05/12/2013 à 13h02
Si j’ai envie d’avoir du contenu pertinent sur mon fil d’actualité, je vais pas attendre que FB veuille bien m’en afficher grâce à un de leurs algorithmes… Je vais plutôt aller le chercher moi même et il y en de grandes chances que cela soit plus efficace que les “trouvailles” de FB.
Et donc je “revendique” de pouvoir accéder seulement aux infos de mes “amis” et des pages que je like même si la qualité du contenu reste de très bas niveau " />
Surtout que si j’ai envie de m’instruire et/ou de m’informer, aller sur FB n’est pas mon premier réflexe et ne le sera jamais malgré tous leurs efforts " />
Le 05/12/2013 à 14h25
Le 05/12/2013 à 14h30