L’Assemblée nationale adopte le projet de loi sur l’égalité femmes-hommes
Lemaire à boire
Le 29 janvier 2014 à 09h20
10 min
Droit
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Par 359 voix « pour » et 24 « contre », l’Assemblée nationale a adopté hier le projet de loi de Najat Vallaud-Belkacem « pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes ». Les députés ont maintenu l’article 17, celui qui accentue la responsabilité des intermédiaires (FAI et hébergeurs), ainsi que celui relatif au nouveau délit de cyberharcèlement. Compte-rendu.
Bien peu de députés se trouvaient dans l'hémicycle vendredi après-midi.
Les députés s’étaient prononcés tout au long de la semaine dernière sur l’ensemble des amendements déposés sur le projet de loi de Najat Vallaud-Belkacem pour l’égalité entre les femmes et les hommes, mais ce n’est qu’hier après-midi qu’ils ont voté solennellement le texte dans sa globalité. Sans grande surprise, ce dernier a été approuvé à une large majorité : 359 voix sur les 383 suffrages exprimés.
Un bras de fer qui semblait pourtant bien engagé
Comme nous l’avons déjà indiqué en fin de semaine dernière, les élus du Palais Bourbon n’ont finalement pas touché à l’article 17 du projet de loi, alors que l’ensemble du groupe socialiste avait soutenu un amendement visant à sa suppression pure et simple. Le bras de fer semblait pourtant bel et bien engagé, d’autant que des écologistes et une poignée de députés UMP avaient eux aussi déposé des amendements en ce sens, ce qui laissait entrevoir une véritable opportunité de s’opposer au gouvernement sur ce point (voir notre article).
Pour rappel, cet article vise à modifier la loi sur la confiance dans l’économie numérique (LCEN) de 2004, afin d’obliger les FAI et les hébergeurs à transmettre à la plateforme gouvernementale Pharos tout contenu incitant ou provoquant à la haine sur une base sexiste, handiphobe ou homophobe, et qui leur serait signalé par un internaute - sous peine de sanction. Le problème est qu’une telle extension du dispositif à ce qui est actuellement applicable pour des contenus dont l’illicéité ne prête guère au doute (pédopornographie, crimes contre l’humanité...) risque de s’avérer plus délicate s’agissant de ces nouvelles catégories de contenus.
Vendredi après-midi, en séance, c’est la députée socialiste Axelle Lemaire qui défendait l’amendement soutenu par le groupe socialiste. « Ce dispositif, en l’état, induit un risque de contre-productivité, avec une plateforme de police [Pharos, ndlr] qui pourrait être noyée sous un très grand nombre de signalements, dont certains, en visant des contenus licites, deviendraient inopportuns » a ainsi fait valoir l’élue. « On sait que le tableau de Courbet L’Origine du monde a été bloqué, car considéré trop rapidement comme un contenu illicite » a-t-elle poursuivi, reprenant ainsi l’argument fréquemment avancé pour s’opposer à une « police privée du Net » confiée aux intermédiaires du fait de leur trop grande responsabilisation.
Le gouvernement reste opposé à la suppression de l’article 17
Sauf que Najat Vallaud-Belkacem a campé sur ses positions. Après s’être dite « totalement opposée à la suppression de l’article 17 » le mois dernier en Commission des lois, la ministre des Droits des femmes l’a une nouvelle fois martelé vendredi après-midi : « Je tiens absolument, et je le répète, à ce que cet article soit adopté ». La benjamine du gouvernement veut « qu’internet ne soit pas une zone de non-droit en matière de racisme et d’antisémitisme, ni de sexisme, d’homophobie ou d’handiphobie ».
Ce à quoi Axelle Lemaire a rétorqué que les intermédiaires n’étaient pas « en mesure de juger efficacement de la licéité des contenus », notamment au regard de la jurisprudence du Conseil constitutionnel, qui « leur demande d’opérer un jugement manifeste et non pas certain ». La députée a également rappelé que la régulation opérée par certains hébergeurs était actuellement réalisée « en totale opacité, donc on ne connaît finalement pas les critères utilisés par les intermédiaires ». Enfin, elle n’a pas manqué de souligner que ses réticences avaient déjà été exprimées par des institutions telles que le Conseil national du numérique par exemple.
« Cela ne fait aucun doute [que cet article] puisse aider à lutter contre les violences, en particulier homophobes, qui s’expriment sur les réseaux sociaux. Tant mieux ! Mais pour autant, il reste à mon sens une réponse insatisfaisante à un phénomène qui est beaucoup plus global que ce que l’on peut penser » a conclu la députée socialiste, qui regrettait que l’on traite à la marge des questions liées au numérique et à l’internet dans le cadre de la plupart des textes de loi discutés au Parlement, et non pas au travers d’un texte dédié.
Le groupe PS retire son amendement, celui des Verts est battu
Alors que l’amendement déposé par le groupe PS allait être soumis au vote, Najat Vallaud-Belkacem a demandé à Axelle Lemaire de le retirer. En guise de carotte, la ministre a promis que le gouvernement présenterait bientôt un texte de loi au Parlement sur ces questions, afin que d’avoir « un texte global et cohérent qui s’intéresse aux libertés numériques et aux bornes à leur fixer ». La benjamine du gouvernement s’est pourtant bien gardée d’évoquer un calendrier précis, alors que le projet de loi relatif aux droits et libertés numériques, promis un temps par l’exécutif pour « début 2014 au plus tard », ne pointe toujours pas le bout de son nez...
Quoi qu’il en soit, Axelle Lemaire a fini par accepter de retirer son amendement. La députée Véronique Massonneau, qui défendait celui déposé par les Verts afin d’obtenir la suppression de l’article 17, a de son côté maintenu le sien. L’amendement concocté par quelques députés UMP tels que Laure de la Raudière et Lionel Tardy n’a pas été défendu. Au final, les quelques élus en séance ont préféré maintenir l’article 17 du projet de loi pour l’égalité femmes-hommes.
Après le vote de la LPM, les députés socialistes à nouveau sous les projecteurs
Du côté de La Quadrature du Net, vivement opposée aux dispositions de l’article 17 de ce projet de loi, la pilule a beaucoup de mal à passer. « À l'image du vote de la loi de programmation militaire en décembre dernier, l'adoption de ces dispositions n'aurait pu avoir lieu sans la discipline de groupe des élus socialistes et leur soumission au pouvoir exécutif. Le vote [de vendredi] illustre une fois encore la faiblesse institutionnelle du Parlement et le manque de pouvoir du groupe majoritaire, tant la suppression de l'article 17 semblait faire consensus au sein des députés socialistes, mais aussi auprès des députés écologistes ou de l'opposition » a ainsi regretté l’association de défense des libertés numériques.
Sur Twitter, la députée Lemaire a néanmoins expliqué qu’elle avait retiré son amendement dans la mesure où elle avait « reçu un engagement ferme du gouvernement sur recherche d'un dispositif plus satisfaisant dans le futur projet de loi sur les libertés numériques ». L’élue a précisé que des réunions interministérielles avaient eu lieu à ce sujet entre les ministères de la Justice, de l’Intérieur, de l’Économie numérique et de la Défense.
Le nouveau délit cyberharcèlement reste dans la course, avec l'appui de l'exécutif
Autre point important de ce texte à avoir été maintenu : l'article 12 bis AA, qui vise à instaurer un nouveau délit de harcèlement dont les peines seraient aggravées en cas de « cyberharcèlement ». Le texte désormais transmis au Sénat consiste en effet à punir d’une peine maximale de deux ans de prison et de 30 000 euros d’amende « le fait de harceler une personne par des propos ou comportements répétés ayant pour objet ou pour effet une dégradation de ses conditions de vie se traduisant par une altération de sa santé physique ou mentale », dès lors que cette infraction est commise « par l’utilisation d’un service de communication au public en ligne », tel qu’Internet.
Là encore, les députés écologistes avaient tenté d’amender ces dispositions. Ils souhaitaient qu’Internet ne soit pas vu comme une circonstance aggravante. « Il ne nous semble pas que le harcèlement dans le monde virtuel soit plus grave que celui commis par d’autres voies. Au contraire, un harcèlement dans la rue ou par courrier au domicile de la personne peut être bien plus traumatisant qu’un tweet ou un message sur Facebook » a ainsi fait valoir Véronique Massonneau. La députée a précisé que s’agissant des problèmes liés au cyberharcèlement scolaire, « les peines prévues nous semblent largement suffisantes », avant d’ajouter : « Nous ne devons pas oublier que c’est le harcèlement dans la cour de l’école qui traumatise le plus certains enfants ».
Mais Najat Vallaud-Belkacem s’est ici aussi opposée à ce que l’on touche à cette réécriture opérée le mois dernier en Commission de lois : « Rappeler la gravité du cyberharcèlement et prévoir des circonstances aggravantes me paraît absolument essentiel. Je suis donc défavorable à votre amendement tendant à supprimer cette disposition » a affirmé la ministre. Selon cette dernière, les cas de harcèlement sur internet « donnent ensuite lieu à une publicité qui rend le harcèlement encore plus insupportable pour la victime ». L'amendement des Verts n'a pas été adopté.
Pourtant, de la même manière que pour l’article 17 du projet de loi, le Conseil national du numérique avait mis en garde l'exécutif. L'institution expliquait en effet le mois dernier qu’elle ne comprenait pas ce que venaient faire des dispositions relatives au cyberharcèlement dans un projet de loi pour l’égalité entre les femmes et les hommes (voir notre article). Plutôt qu’un nouveau tour de vis législatif, le CNNum préconisait plutôt d’agir sur le levier de « la responsabilisation des internautes par l’information et l’éducation », en tant que « préalable à tout autre dispositif d’encadrement ». Force est de constater qu’ici aussi, le gouvernement est largement passé outre les recommandations de l'institution.
Le projet de loi de Najat Vallaud-Belkacem est désormais transmis au Sénat, qui se prononcera au cours des prochains mois dans le cadre d’une seconde lecture. En effet, la suite des discussions sera ralentie en raison de la suspension de cinq semaines des travaux parlementaires (du 28 février au 7 avril prochain), justifiée par les élections municipales.
L’Assemblée nationale adopte le projet de loi sur l’égalité femmes-hommes
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Un bras de fer qui semblait pourtant bien engagé
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Le gouvernement reste opposé à la suppression de l’article 17
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Le nouveau délit cyberharcèlement reste dans la course, avec l'appui de l'exécutif
Commentaires (127)
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Abonnez-vousLe 29/01/2014 à 16h43
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Le 29/01/2014 à 17h42
Le 29/01/2014 à 18h09
5 semaines de congés pour cause de travaux parlementaires (municipale), je vois pas le problème ? Ça empêche le bon fonctionnement du pouvoir législatif ??
Le 29/01/2014 à 18h25
Le 29/01/2014 à 18h29
Le 29/01/2014 à 18h47
Le 29/01/2014 à 18h50
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Le 29/01/2014 à 18h55
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Le 29/01/2014 à 14h36
Le 29/01/2014 à 14h39
Le 29/01/2014 à 14h45
Le 29/01/2014 à 14h49
Pardonnez mon ignorance du texte de ce projet de loi, mais ça s’appelle “égalité homme-femme” et ca ne parle que d’internet, délation en ligne, scan des forum et obligation des FAI ?
Y a un article qui dit qu’a poste égal, on doit avoir un salaire égal ?
Y a un article qui punit la discrimination à l’embauche ?
Ou c’est juste la cinq-centième loi à la con pour rendre illicite toute activité sur internet ? D’une manière particulièrement mal déguisée d’ailleurs.
Le 29/01/2014 à 15h08
Le 29/01/2014 à 15h37
Le 29/01/2014 à 15h48
Le 29/01/2014 à 15h56
Le 29/01/2014 à 16h02
Le 29/01/2014 à 16h10
Le 29/01/2014 à 16h23
Le 29/01/2014 à 16h27
Le 29/01/2014 à 16h39
Le 29/01/2014 à 09h25
qu’internet ne soit pas une zone de non-droit en matière de blablabla
Ce sophisme commence à m’énerver " />
Le 29/01/2014 à 09h26
Bien peu de députés se trouvaient dans l’hémicycle vendredi après-midi.
Pour changer " />
Le 29/01/2014 à 09h40
Le 29/01/2014 à 09h42
Le 29/01/2014 à 09h42
Le 29/01/2014 à 09h46
Le 29/01/2014 à 09h47
Encore un truc bancale voté à l’arache par des gens qui ne comprennent pas les enjeux…
Le 29/01/2014 à 09h47
L’égalité Homme-Femme, parce que les femmes ne doivent pas être les seules à se faire baiser.
Le 29/01/2014 à 09h51
Le 29/01/2014 à 09h58
c’est mal parti!
le même jour en plus!
http://www.eurosport.fr/athletisme/victime-d-une-erreur-lavillenie-est-de-nouveau-controle-pour-que-son-record-de-france-soit-valide_sto4112600/story.shtml
Le 29/01/2014 à 09h58
Non moi ce qui m’inquiète plus c’est que l’Assemblée ne devient plus qu’une chambre d’enregistrement. L’exécutif décide des lois, l’Assemblée ratifie quoiqu’il arrive : les pseudos débats, la navette Assemblée, Sénat, tout ça c’est juste pour le décorum. La République en prend un sacré coup dans l’aile…Le pouvoir législatif a totalement disparu…
Quand on sait que la justice est loin d’être la même pour tous…
Liberté Egalité Fraternité … il n’en reste rien " />
Le 29/01/2014 à 09h59
Le 29/01/2014 à 19h15
Le 29/01/2014 à 19h23
Le 29/01/2014 à 19h36
Le 30/01/2014 à 06h29
Le nouveau délit cyberharcèlement reste dans la course, avec l’appui de l’exécutif
Autre point important de ce texte à avoir été maintenu : l’article 12 bis AA, qui vise à instaurer un nouveau délit de harcèlement dont les peines seraient aggravées en cas de « cyberharcèlement ». Le texte désormais transmis au Sénat consiste en effet à punir d’une peine maximale de deux ans de prison et de 30 000 euros d’amende « le fait de harceler une personne par des propos ou comportements répétés ayant pour objet ou pour effet une dégradation de ses conditions de vie se traduisant par une altération de sa santé physique ou mentale », dès lors que cette infraction est commise « par l’utilisation d’un service de communication au public en ligne », tel qu’Internet.
et pendant ce temps là :
Les cambriolages sont en hausse de 14,01% en 2013 par rapport à 2012.etc…etc…
plus facile d’attraper les internautes
Le 30/01/2014 à 06h42
Le 30/01/2014 à 06h42
le projet de loi sur l’égalité femmes-hommes, tout le monde au SMIC, puis au pole-emploi, puis au RSA puis SDF quelle belle égalité…." />
Le 30/01/2014 à 06h56
si ton député est toujours à Paris à l’assemblée, tu vas avoir du mal à le rencontrer et exposer tes problèmes/points de vue/etc…
le courrier, les mails, ça existe. Et les députés ont tous une indemnité de fonctionnement destinée à financer une permanence et un ou des secrétaires pour traiter cela. Il y a donc toujours moyen de les contacter et de leur exposer problèmes et point de vue.
Source: Des moyens individuels ont été créés pour permettre aux parlementaires d’exercer leur mandat, conformément à leurs propres besoins.
Le crédit ouvert pour chaque député est revalorisé comme les traitements de la fonction publique. Au 1er janvier 2013, le montant mensuel du crédit est de 9 504 €.
Visibleici
Le 30/01/2014 à 09h16
Le 30/01/2014 à 09h46
Le 30/01/2014 à 10h16
Le 30/01/2014 à 10h37
Le 30/01/2014 à 11h37
Le 30/01/2014 à 11h41
Le 30/01/2014 à 13h11
Le 30/01/2014 à 13h18
Le 30/01/2014 à 13h29
Le 30/01/2014 à 13h34
Le 30/01/2014 à 13h48
Le 30/01/2014 à 13h56
Le 30/01/2014 à 14h17
Le 30/01/2014 à 14h26
Le 30/01/2014 à 14h45
Le 30/01/2014 à 14h50
Le 30/01/2014 à 14h57
Le 30/01/2014 à 15h07
Le 30/01/2014 à 15h34
Le 30/01/2014 à 16h08
Le 30/01/2014 à 17h16
Le 31/01/2014 à 06h34
Le 31/01/2014 à 06h38
Le 31/01/2014 à 08h07
Le 31/01/2014 à 08h50
Le 29/01/2014 à 10h30
Le 29/01/2014 à 10h31
Le 29/01/2014 à 10h32
Le 29/01/2014 à 10h35
Mon Dieu quelle honte, mais où vivons nous.
J’espère qu’on aura rapidement un référendum pour abroger le droit de vote des femmes, la légalisation de l’excision, et surtout la légalisation de la polygamie.
Là oui, on serait dans un pays de droit.
De toute façon c’est les sionistes, c’est certain.
Le 29/01/2014 à 10h36
Allez, avant que ce ne soit promulgué: Rules 30 & 31. " />
Le 29/01/2014 à 10h40
Le 29/01/2014 à 10h41
Le 29/01/2014 à 10h43
Le 29/01/2014 à 10h46
Le 29/01/2014 à 11h15
Exigeons une loi pour la parité d’élèves filles garçons dans les DUT d’informatique ! Il faut continuer dans la logique.
Le 29/01/2014 à 11h17
Le 29/01/2014 à 11h21
Le 29/01/2014 à 11h22
Le 29/01/2014 à 11h30
c’est marrant comme des morceaux de lois n’ont rien à voir avec la choucroute.
surtout qu’en matière de cyberharcèlement, la neutralité technologique (plus ou moins effective hein, mais c’est pas le sujet ici) impose à la base une stricte égalité entre hommes et femmes (et chiens, pour reprendre la vieille expression).
donc si un article n’a vraiment rien à foutre dans cette loi, c’est bien celui sur le cyberharcèlement.
sinon on voit effectivement que les députés PS bossent exactement de la même manière que leurs précédesseurs.
c’est rassurant: au moins on sait que la majorité parlementaire se comportera toujours de la même façon quel que soit son bord politique, et que nous élisons des représentants qui croient vraisemblablement tout ce que l’exécutif leur dit (enfin, quand ils sont du même bord).
maintenant j’ose à peine imaginer la tronche du futur projet de loi sur les droits et libertés numériques, sachant qu’il aura clairement pour but de restreindre ces mêmes droits et libertés afin de purifier “le web” français des choses pas jolies.
si jamais il existe un jour, on va avoir droit à des trucs 10x pires que lors des débats Hadopi ou LOPSSI.
Le 29/01/2014 à 11h57
le fait de harceler une personne par des propos ou comportements répétés ayant pour objet ou pour effet une dégradation de ses conditions de vie se traduisant par une altération de sa santé physique ou mentale
Tout ce harcèlement législatif des “socialistes” commence à dégrader fortement ma santé mentale. Je vais de ce pas effectuer un signalement sur Pharos afin que ces individus malveillants soient appréhendés.
Le 29/01/2014 à 12h15
Le 29/01/2014 à 12h19
Le 29/01/2014 à 12h28
Le 29/01/2014 à 12h35
Le 29/01/2014 à 12h38
Le 29/01/2014 à 12h51
Le 29/01/2014 à 12h53
Le 29/01/2014 à 12h56
Le 29/01/2014 à 12h59
Le 29/01/2014 à 13h05
cet article 17 est extremement dangereux sur plusieurs niveaux
tout ca pour faire plaisir à l’ego de cette petite (BIIIP CENSURE) de Vallaud-Belkacem dont l’arrogance n’a d’egal que la mauvaise foi.
ce qui est génial c’est que son parti, ses alliés politiques et meme des membres de l’opposition etaient contre mais se sont tous degonflés
comme si l’article 17 pouvait tout à coup empecher le sexisme, le machisme, l’homophobie ??? pas grave les gens l’exprimeront irl plutot que sur le net
et quand au reste, les “discussions” niveau breve de comptoir feront les beaux jours de la plateforme PHAROS qui sera à l’affut du moindre crime de lèse Belkacemité… ca permettra aux vrais gens dangereux de se noyer dans la masse administrative
un grand bravo pour cette prodigieuse avancée dans le ouatte ze feuque
et sinon les sanctions en matiere de discrimination salariale homme femme, ma ptite caille, c’en est ou ? des sanctions dissuasives hein, pas des tapes sur la main exoneratrices qui permettent de continuer.
et puis les femmes n’ont pas besoin d’ennemis en la presence des hommes, leurs autres collegues de la gente feminine s’en occupent tres bien
Le 29/01/2014 à 13h10
Le 29/01/2014 à 13h14
Le 29/01/2014 à 13h21
Le 29/01/2014 à 13h47
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Le 29/01/2014 à 14h03
Le 29/01/2014 à 10h00
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Le 29/01/2014 à 10h23
Le 29/01/2014 à 10h23
et je ne vois toujours pas le lien entre “égalité homme femme” et “cyber harcelement”…
Le 29/01/2014 à 10h28
ce qui laissait entrevoir une véritable opportunité de s’opposer au gouvernement
Voilà le genre de phrase qui m’agace au plus haut point.
non pas que vous l’écriviez, mais sur l’état de fait réel qui est derrière.
On s’oppose pour s’opposer. Le sujet ? vraf, on s’oppose.
l’adoption de ces dispositions n’aurait pu avoir lieu sans la discipline de groupe des élus socialistes et leur soumission au pouvoir exécutif.
Et voilà.
Godillots bis repetita.
ils sont les premiers à condamner cette attitude quand c’est les autres qui le font, et le font dès qu’ils sont également aux commande.
Y’a des fois où je rêve à l’interdiction des partis politique, et/ou à les faire jurer de se comporter de manière impartial quel que soit le gouvernement en place avec forte sanction (amendes, perte du mandat, illégibilité, …) quand ils suivent manifestement une logique des partis au lieu de respecter leur mandat “moral” de libre arbitre.
Le 29/01/2014 à 10h29
J’ai du mal à saisir la nuance…
l’égalité peut être réelle ou non réelle ? " />
Ils nous font le même coup que les forfaits illimités limités ?
Le 31/01/2014 à 08h51
Le 31/01/2014 à 09h13
Le 31/01/2014 à 09h34