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La CGT lance une campagne pour le « droit à la déconnexion »

Un peu comme les ayants droit avec Hadopi

La CGT lance une campagne pour le « droit à la déconnexion »

Le 05 septembre 2014 à 08h40

Alors que l’Allemagne songe à une nouvelle législation « anti-stress » pour ses travailleurs hyperconnectés, la CGT vient de lancer en France une campagne d’envergure afin de plaider pour un « droit à la déconnexion » des salariés.

Suite au développement d’Internet et des smartphones, nombreux sont les salariés qui « ramènent » dorénavant du travail à la maison, par exemple en répondant à des emails ou à des coups de fil à caractère professionnel depuis leur domicile, parfois tard le soir ou durant les week-ends. Aujourd’hui, selon la CGT, ce sont ainsi 75 % des cadres et 39 % des salariés qui « déclarent utiliser les nouvelles technologies pour leur usage professionnel sur leur temps personnel ».

 

Le syndicat s’inquiète : « Ce travail réalisé à la maison ou dans les transports n’est en général ni reconnu ni comptabilisé, et dépasse très souvent les limites horaires imposées par la loi. » L’organisation regrette que les nouvelles technologies « permettent une disponibilité permanente et sans limites » des salariés, ce qui remettrait en cause le « fondement du droit du travail qui garantit que le lien de subordination entre le salarié et l’employeur doit être temporaire et délimité dans le temps ».

Coup d'envoi d'une campagne nationale

Hier, la CGT a donc lancé une vaste campagne censée durer jusqu’à l’année prochaine. Concrètement, le syndicat appelle les cadres, ingénieurs et techniciens à participer à une consultation destinée à évaluer leur temps de travail exact. « Cette consultation sera utilisée dans chaque entreprise ou administration pour exiger des négociations pour obtenir un droit à la déconnexion et une réduction effective du temps de travail des ICT (ndlr : ingénieurs, cadres, techniciens) ». Une pétition « pour le droit à la déconnexion » a également été lancée sur Internet, et une campagne « virale » (via les réseaux sociaux…) est d’autre part prévue.

 

cgt droit déconnexion

La CGT milite pour un « droit à la déconnexion »

Mais que faut-il comprendre par « droit à la déconnexion » ? En fait, la CGT espère pouvoir encadrer davantage l’usage des TIC « pour protéger le repos et la vie privée » des travailleurs. Elle demande ainsi à ce que des négociations obligatoires soient instituées « dans chaque entreprise sur l’utilisation des outils numériques ». Le point central de ces discussions pourrait reposer sur l’instauration de « plages de trêve de mails », durant des périodes correspondantes « au moins aux durées minimums de repos » entre chaque jour travaillé- que la CGT souhaiterait voir passer à 13 heures, contre 11 heures consécutives actuellement.

 

D’autre part, le syndicat souhaiterait que le droit du travail soit modifié, afin que « l’envoi de sollicitation/information professionnelle la nuit ou le dimanche » soit formellement interdit pour les salariés dont le contrat de travail ne prévoit pas d'activité professionnelle durant ces périodes.

Une problématique qui préoccupe de plus en plus

Si la campagne de la CGT débute tout juste, rappelons que les sénateurs socialistes ont déposé il y a quelques semaines une proposition de résolution prônant le « rétablissement d'une frontière nouvelle entre vie privée et vie professionnelle », dont ils estiment qu’il s’agit d’une « nécessité absolue ». Le texte, qui n’a pas encore été débattu dans l’hémicycle, retient notamment que « l'accès permanent aux courriels professionnels a pu se révéler désastreux et entraîner une forme d'épuisement alimentée par l'impression de ne jamais décrocher de son travail » (pour en savoir plus, voir notre article).

 

Le sujet suscite également l’intérêt de l’Assemblée nationale, puisqu’il figure parmi les pistes de travail de la « commission numérique » installée avant les vacances et co-présidée par le député Christian Paul.

Commentaires (78)

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Pour ma part j’ai un peu de mal à comprendre ce problème. Personnellement je n’ai jamais cherché à savoir si je pouvais accéder à ma boite mail pro depuis chez moi, comme je n’ai jamais cherché à lire mes mails persos au boulot.



Bien sûr on va me parler pression du patron, risque de perdre son poste etc… et bien je m’en tape. Si mon patron n’est pas content que je ne lise pas mes mails pros depuis chez moi, tant pis pour sa tronche, il peut bien me virer, j’accorde énormément plus de valeur à ma tranquillité, mon repos et le temps à consacrer à ma famille, qu’à mon poste.

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Rphl a écrit :



Et bien toute cette surcharge de travail, très peu pour moi. Je préfère avoir un salaire modeste (plus que le smic mais loin de faire rêver - le juste nécessaire quoi) sans énormes responsabilités que de toucher gros mais de me priver de vivre (m’occuper de mes enfants, prendre le temps et le plaisir d’apprendre, etc).





Je sais pas dans le monde de l’informatique mais pour moi, ça a commencé par un petit coup de bourre, une tite tape amicale du chef sur l’épaule, un discours bien démago “tu nous as sauvé la mise, merci, j’sais pas ce que…blabla…”



Et ça termine à 22h voir plus ou beaucoup plus en fonction du coup de bourre, et les we parce que pas de possibilités de faire autrement…. Le temps que la naïveté s’estompe et de t’apercevoir que c’est ta vie que tu passes au taf, quelques longs mois (voir plus) ont passé, les responsabilités sont là (t’avais rien demandé, ta fiche de paye n’a pas non plus trop bougé) et comme t’es indispensable (traduction: on ne trouve pas de viande fraiche suffisamment malléable en plus), bha t’as des horaires de … (mais toujours plein de promesses) et au final, à part ce qu’il y a en bas à droite de la fiche de paye (et encore), il reste de l’espoir!

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Par contre quand t’évoque l’augmentation que tu juges pathétique ou que tu commence à parler temps de travail maximum, loi & cie (histoire de négocier une vrai augmentation et donc reconnaissance de la pénibilité), même si tu t’es investi comme un c… tu finis par passer du héro au pire des co…rds, et c’est le début de la guerre.



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Haseo a écrit :



Bien sûr on va me parler pression du patron, risque de perdre son poste etc… et bien je m’en tape.

(…)

ma tranquillité, mon repos et le temps à consacrer à ma famille, qu’à mon poste.





Tant mieux pour toi si tu as les moyens d’être tranquille sans emploi. Ce n’est pas le cas de beaucoup de monde…







Marco07 a écrit :



Je sais pas dans le monde de l’informatique mais pour moi, ça a commencé par un petit coup de bourre, une tite tape amicale du chef sur l’épaule, un discours bien démago “tu nous as sauvé la mise, merci, j’sais pas ce que…blabla…”





Oui, c’est souvent comme ça…





Par contre quand t’évoque l’augmentation que tu juges pathétique ou que tu commence à parler temps de travail maximum, loi & cie (histoire de négocier une vrai augmentation et donc reconnaissance de la pénibilité), même si tu t’es investi comme un c… tu finis par passer du héro au pire des co…rds, et c’est le début de la guerre.



Et ça, c’est souvent comme ça avec les employeurs de m….e.

Il est temps alors de passer de l’investissement au travail à un traitement alimentaire du travail: le strict minimum, pas de “présentéisme”, et refus de ce qui se base sur le “volontariat”.


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rheidizded a écrit :



Une proposition : téléphone Dual-Sim avec un forfait à 2€ qui sert de téléphone pro’ et hop coupure de la carte sim le soir, le week-end, les vacances.





J’ai activé hier la formule B.duo qui me permet de faire ça à partir d’une seule sim ;)


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Et après on s’étonne qu’ils sautent par la fenêtre chez Orange !

N’oubliez pas ceux qui travaillent dans la santé ou un 1er mai, un dimanche après-midi ou une nuit du vendredi au samedi bah, c’est des horaires de travail

et le cadre de santé qui rappelle des infirmières sur leur portable (n° utilisé pour les plans blancs normalement) en plein milieu de leurs congés parce que leur collègue est en burn-out et qu’il faut la remplacer immédiatement…

monde de merde donc droit à la déconnexion, c’est un minimum !

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pentest a écrit :



La CGT est un frein à la création d’emploi.

Toutes ces personnes ultra-connectées sont la source, dans un futur proche de nouveaux emplois qui verront le jour. Comme par exemple électro-chirurgien spécialiste dans le retrait d’implants connectées.



STOP la CGT <img data-src=" />





Vu ce qui reste de fiel dans ton commentaire je me demande ce que tu a bien pu éditer…


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Marco07 a écrit :



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Tain de Français, ça rentre à la maison profiter quelques heures et malgré ces grandes pauses, aucune reconnaissance.

Quelle bande de flemmards.



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Salauds de sans dents…. <img data-src=" />


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Marco07 a écrit :



Je sais pas dans le monde de l’informatique mais pour moi, ça a commencé par un petit coup de bourre, une tite tape amicale du chef sur l’épaule, un discours bien démago “tu nous as sauvé la mise, merci, j’sais pas ce que…blabla…”



Et ça termine à 22h voir plus ou beaucoup plus en fonction du coup de bourre, et les we parce que pas de possibilités de faire autrement…. Le temps que la naïveté s’estompe et de t’apercevoir que c’est ta vie que tu passes au taf, quelques longs mois (voir plus) ont passé, les responsabilités sont là (t’avais rien demandé, ta fiche de paye n’a pas non plus trop bougé) et comme t’es indispensable (traduction: on ne trouve pas de viande fraiche suffisamment malléable en plus), bha t’as des horaires de … (mais toujours plein de promesses) et au final, à part ce qu’il y a en bas à droite de la fiche de paye (et encore), il reste de l’espoir!

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Par contre quand t’évoque l’augmentation que tu juges pathétique ou que tu commence à parler temps de travail maximum, loi & cie (histoire de négocier une vrai augmentation et donc reconnaissance de la pénibilité), même si tu t’es investi comme un c… tu finis par passer du héro au pire des co…rds, et c’est le début de la guerre.



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Oui, pareil pour moi dans l’informatique.

J’ai l’impression que ça commence souvent comme ça, la fameuse tape sur l’épaule.

J’ai vécu ça en grande distribution aussi quand j’étais étudiant (aller, tu viens à 5h, t’es tellement efficace, blablabla)…



Il faut reprendre le contrôle de sa vie. Il n’y a pas qu’un seul employeur, qu’un seul taff. Qu’importe des qu’en dira t-on, si c’est trop c’est trop.



La seule raison qui me pousserais à travailler “plus” ce serait de bosser pour ma poire et de ne pas me faire exploiter pour mon savoir / mes compétences.

Après chacun fait comme il l’entend, le monde est assez grand pour tout le monde <img data-src=" />


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Je suis complètement pour, il y a des entreprises en Allemagne qui forcent les boites mails des personnes en congés à refuser les mails. L’émetteur reçoit un mail lui indiquant que la personne est en congés ainsi que son backup durant la période. (histoire d’avoir quelqu’un à contacter quand même)



Après si le projet nécessite des interventions le soir, le week-end ça veut dire qu’il faut mobiliser des personnes en astreinte. Enfin, ça c’est la situation idéale.



Perso, je ne me foule plus à la tâche depuis que j’ai vu mes efforts être récompensé d’un “c’est bien, mais on t’augmente pas parce qu’il y a eu un rachat d’entreprise et il y a plus d’argent pour les augmentations” suivi d’une affectation à un projet poubelle parce qu’on n’arrive pas à me staffer. Je suis spécialisé sur une techno spécifique -&gt; SharePoint. (sur laquelle il y a pourtant pas mal de demande et peu d’élus)



Je persiste à dire que l’on travaille pour vivre, pas l’inverse. Je ne suis pas l’esclave d’une entreprise qui m’oubliera en 24h le jour où je n’existerai plus pour eux. joiesdesESN/SSII

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Faith a écrit :



Et ça, c’est souvent comme ça avec les employeurs de m….e.

Il est temps alors de passer de l’investissement au travail à un traitement alimentaire du travail: le strict minimum, pas de “présentéisme”, et refus de ce qui se base sur le “volontariat”.







C’est ce que j’ai fait. Du coup je suis tout le temps en récupération à cause des longues journées…



Et suite à ça, les relations se sont dégradées. Et là je suis encore en récupération pour solder le “capital glandouille”, et au retour -&gt; []… (en fait à la base j’avais dit que je partais avant la prise de récupération… “blabla faut que tu réfléchisses avant de partir… prends tes récupérations, réfléchis bien…”)



Plus de portable du boulot, encore 2 semaines de récupération et la suite au prochain épisode.

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pentest a écrit :



La CGT est un frein à la création d’emploi.

Toutes ces personnes ultra-connectées sont la source, dans un futur proche de nouveaux emplois qui verront le jour. Comme par exemple électro-chirurgien spécialiste dans le retrait d’implants connectées.



STOP la CGT <img data-src=" />





Porte nawak, tous ces emplois connectés sont la soruce de nouveaux emplois. Certes oui, mais des emplois de cyber-psy<img data-src=" />


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lebeauf_flo a écrit :



Faux et archi-faux, j’ai vécu la situation, tu réponds pas à une sollicitation téléphonique à 22h quand t’es à la maison, et bam le lendemain tu te prends un savon du chef… j’en passe et des meilleures….



J’en ai marre de ce discours : “ les gens choisissent”, non on ne choisit pas on subit le plus souvent…



J’ai choisi au final mais il m’a fallu passer par deux autres jobs afin de trouver une boite où on prend pas le salarié (et surtout le cadre en “début de carrière”) pour un esclave…







Tu commences par dire que c’est faux, mais tu termines en disant que tu as refusé cette situation et que tu as choisi autre chose. Donc finalement c’est plutôt vrai, non ? Tu n’as pas accepté cette situation et tu as choisi d’aller voir ailleurs. Très bien. Si tout le monde faisait comme toi, la situation pourrait peut-être évoluer.



Le choix, au final, on l’a toujours. C’est le sacrifice que demande ce choix qui peut être difficile à surmonter. Mais ce n’est pas donné à tout le monde d’améliorer sa situation sans faire quelques sacrifices (salaire, mobilité, …). Sans compter les dommages collatéraux (enfants qui doivent déménager et à qui on impose de changer de vie, par exemple). Mais si c’est pour éviter de finir dépressif, ça vaut le coup.



En tout cas encore une fois, en France on sait se plaindre, y compris sur PCI <img data-src=" />


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Il existe aussi des gens pour qui le boulot qu’ils ont choisi est leur passion que ce soit le jour ou la nuit.

Et ces gens la en ont rien à faire de leur patron ou de la CGT



Mais si on le dit , on va être traité de troll ou de vendu ou de ne ne sais quoi

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Dr.Wily a écrit :



Autant je suis d’accord avec le vécu que tu expliques autant ça c’est du bullshit concentré. Il ne s’agit pas d’obliger à la déconnexion mais de cadrer. C’est à dire que tu restes libre d’être un esclave mais tu peux invoqué la loi quand ça va trop loin.



Ce genre de loi est utilisable par les salariés, pas par les patrons. Elle est utilisable pour éviter les abus, c’est tout. Après c’est toi qui choisi ou non de l’invoqué quand ça dépasse les bornes.



Perso je trouve cette initiative plutôt bonne.







Avant d’aller plus loin … assurons-nous qu’il n’y a pas de dialogue de sourd.



Est-ce que tu travailles ?

Si oui :

C’est quoi ton métier, ta position dans l’entreprise, et ton type de contrat ?





… ensuite, je verrai si tu as la possibilité de comprendre la situation ou que tu parles juste sans savoir.


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JoePike a écrit :



Il existe aussi des gens pour qui le boulot qu’ils ont choisi est leur passion que ce soit le jour ou la nuit.

Et ces gens la en ont rien à faire de leur patron ou de la CGT



Mais si on le dit , on va être traité de troll ou de vendu ou de ne ne sais quoi

<img data-src=" />





Que neni, bien au contraire.



Quoique : ceux-là ne rentrent pas dans le débat …

… enfin pas tout de suite.



Chez mon client, ou en mission, je ne compte pas mes heures pas seulement car j’ai des objectifs, mais car j’aime mon travail (pas forcément ma boîte) et que j’ai “ l’amour de la belle ouvrage ” et du travail bien fait.



… c’est quand on m’a foutu dehors en guise de remerciement d’avoir failli péter un câble ou d’être tombé malade que j’ai un peu tendance à demander que le droit me soit dit (sous entendu, aller au prud’hommes) ….


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Keats` a écrit :



Le choix, au final, on l’a toujours. C’est le sacrifice que demande ce choix qui peut être difficile à surmonter. Mais ce n’est pas donné à tout le monde d’améliorer sa situation sans faire quelques sacrifices (salaire, mobilité, …). Sans compter les dommages collatéraux (enfants qui doivent déménager et à qui on impose de changer de vie, par exemple). Mais si c’est pour éviter de finir dépressif, ça vaut le coup.



En tout cas encore une fois, en France on sait se plaindre, y compris sur PCI <img data-src=" />





voila, merci <img data-src=" />


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Il faudrait un juste milieu



Hélas



Quand on pense qu’il existe encore des conventions collectives qui interdisent complètementy les heures sup et que les boites qui sont dans la convention ont de gros services informatiques en 365/7/24 on peut dire qu’on a un problème de toute façon

Le plus dingue est que souvent ces boites essaient de passer leur informatique en GIE mais les syndicats ( dont CGT) insistent pour que ces GIE soient sous la même convention collective.



Pas facile et on est donc assez mal

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Gab& a écrit :



Tu as raison. Je ne souhaite pas “arborer” un droit quelconque ; je souhaite que les entreprises encadre ce travail sauvage au lieu de le laisser faire en fermant les yeux.

=&gt; Mon ancien boss aurait dû m’empêcher de travailler de la sorte, il ne l’a pas fait (oui j’ai démissionné).







Ces situations me semblent beaucoup plus fréquentes en France, et plus particulièrement Paris du fait de la concentration de boîtes, que dans d’autres pays. Ton boss aurait du prendre une personne en renfort pour te décharger mais ne l’a pas fait. On met souvent en avant un problème éthique, et ça doit très certainement concerner une part d’entre eux. Mais les autres ? Je n’ai pas la réponse mais ton avis m’interesserait. Penses-tu qu’au delà d’une loi, quelque chose aurait pu éviter ta démission ?


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GierrePattaz a écrit :



Perso, (pas une critique a prendre perso hein), mais je trouve quand même hallucinant les conditions de travail que vous acceptez.

Je veux bien qu’on est envie de gagner plein de thune toussa toussa mais quand même.



Puis, en informatique, trouver du taf, spa le plus compliqué.





Ca n’est pas forcément révélateur du reste des conditions de travail (regarde mon nombre de commentaires… la plupart au boulot ;) )

Les raisons qui font qu’on accepte ces “extras” sont surtout:




  • la volonté de bien faire le boulot

  • la solidarité d’équipe: ne pas vouloir faire peser nos erreurs (ou nos exigences) sur les collègues



    Au final, on n’est pas tellement pressuré ici, à part ceux qui le veulent vraiment.




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WereWindle a écrit :



Ceux qui traitent leurs mails hors période de travail et en l’absence d’astreintes le font de leur propre gré. Ils ont choisi leur modèle, ils l’assument.







Je ne bosse pas dans le secteur informatique (maintenance), mais le choix est pas forcément simple. Un important client d’une petite boite (+-30% du CA) appelle un dimanche parce qu’il y a une machine en panne…

Pas d’astreintes, mais plus de contrat si il n’y a personne et personne d’autre ne répond. (dégâts financiers importants)

Résultat des courses, départ à 21h le dimanche.

Même chose un samedi.

Même chose un vendredi…. Et même en récupération, j’arrive à cumuler d’autres journées de récupération.



Genre de situations délicates pas forcément simples (surtout si il faut payer une astreinte annuelle). Sans compter les coups de fil en vacances ou autre. Mais qui sont légions dans pas mal de secteurs d’activité.



Allez essayer de négocier une astreinte annuelle <img data-src=" />

Moi je compte les heures x2 (récup) mais je préfèrerais ne pas y aller.

Ce genre de cas où le téléphone devrait être interdit hors horaires entreprise.


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Faith a écrit :



Ca n’est pas forcément révélateur du reste des conditions de travail (regarde mon nombre de commentaires… la plupart au boulot ;) )

Les raisons qui font qu’on accepte ces “extras” sont surtout:




  • la volonté de bien faire le boulot

  • la solidarité d’équipe: ne pas vouloir faire peser nos erreurs (ou nos exigences) sur les collègues



    Au final, on n’est pas tellement pressuré ici, à part ceux qui le veulent vraiment.







    Je comprend mieux en effet. <img data-src=" />


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ToMMyBoaY a écrit :



[…]

Penses-tu qu’au delà d’une loi, quelque chose aurait pu éviter ta démission ?







Difficile à dire, car au delà de l’éthique, c’était effectivement ma volonté de bien faire le job malgré la surcharge. Il existe une loi qui complique le travail du dimanche, mais on m’a parfois (pas tout le temps) demandé de déclarer que j’avais bossé le samedi ou la nuit plutôt que le dimanche. Nos clients n’étant pas soumis à la loi française, il était souvent plus simple de faire le boulot le dimanche pour éviter les pb en semaine (je prenais donc la décision de bosser en horaire décalé).



Bref, un job intéressant, pas trop mal payé, dans une boîte sympa, mais avec une grosse grosse charge et des horaires tout pourris… comme dit plus haut il faut aussi assurer pour que les collègues ne se mangent pas un gros tacle.



Je ne vois pas d’autre solution que de pisser une loi pour encadrer tout ça, et des audit ensuite pour s’assurer que c’est respecté. Ah non chui con, ça va nuire à la productivité des entreprises <img data-src=" />



=&gt; Bref, on remet la tête dans le sable ou on change de job (moins INtéressant, moins bien payé, pépère quoi).


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A mon ancien job, mon boss m’appelait même le dimanche. Cette vérole n’avait aucune limite, même quand je lui stipulait que j’avait un repas de famille ou vacances etc. Alors j’ai commencé à faire de même. Je l’ai appellé plusieurs fois le dimanche soir, le dimanche matin à 8h00 etc… Ca l’a un peu calmé, mais ça a pas duré. Ravi de ne plus travailler pour ce genre de crevures.

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Ricard a écrit :



A mon ancien job, mon boss m’appelait même le dimanche. Cette vérole n’avait aucune limite, même quand je lui stipulait que j’avait un repas de famille ou vacances etc. Alors j’ai commencé à faire de même. Je l’ai appellé plusieurs fois le dimanche soir, le dimanche matin à 8h00 etc… Ca l’a un peu calmé, mais ça a pas duré. Ravi de ne plus travailler pour ce genre de crevures.







Excellente reaction…


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Et bien toute cette surcharge de travail, très peu pour moi. Je préfère avoir un salaire modeste (plus que le smic mais loin de faire rêver - le juste nécessaire quoi) sans énormes responsabilités que de toucher gros mais de me priver de vivre (m’occuper de mes enfants, prendre le temps et le plaisir d’apprendre, etc).



Je ne dis pas que ce n’est pas intéressant et enrichissant, mais au début seulement, pas toute une vie (si ??).



Vos super horaires de fous me font flipper <img data-src=" />

Aimez-vous vraiment ce que vous faites ? (à titre perso, avez vous une vie de famille ou êtes vous de jeunes bac+5 qui rentrent sur le marché ??)



PS : ne pas avoir les plus grosses responsabilités du monde ne font pas de nous des personnes inintéressantes et nulles techniquement <img data-src=" />



Chapeau à ceux qui subissent et tiennent, n’oubliez pas de vivre pour vous <img data-src=" />

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Ricard a écrit :



A mon ancien job, mon boss m’appelait même le dimanche. Cette vérole n’avait aucune limite, même quand je lui stipulait que j’avait un repas de famille ou vacances etc. Alors j’ai commencé à faire de même. Je l’ai appellé plusieurs fois le dimanche soir, le dimanche matin à 8h00 etc… Ca l’a un peu calmé, mais ça a pas duré. Ravi de ne plus travailler pour ce genre de crevures.





<img data-src=" />



Tain de Français, ça rentre à la maison profiter quelques heures et malgré ces grandes pauses, aucune reconnaissance.

Quelle bande de flemmards.



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Visiblement, entre, travailler pour vivre, et vivre pour travailler, certains ont fait le second choix…

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GierrePattaz a écrit :



Tu as des jours de récup





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Non, ne rêve pas. La réponse a été incluse en même temps que le contournement des 35h : forfait jour.

Et encore, je suis dans la convention de la métallurgie, c’est loin d’être la pire.





GierrePattaz a écrit :



Puis, en informatique, trouver du taf, spa le plus compliqué.



À Paris, oui.

En région (à quelques exceptions près), non.

Surtout si tu veux plus que le smic (oui, je caricature, je l’admets).



édit : perso, je vis nettement mieux mes congés depuis que je n’ai plus mes mails pro sur mon téléphone…

Ça évite les contrariétés :)

édit2 : conjugaison…


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Je prefererais qu’ils penchent sur une revolution interne de la CGt pour ne plus etre un frein à la croissance et à l’emploi

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shadowfox a écrit :



Visiblement, entre, travailler pour vivre, et vivre pour travailler, certains ont fait le second choix…







Regarder les autres travailler pour toi et profiter de tous les systemes ?

Bon allez, c’est Vendredi !


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AlphaBeta a écrit :



Regarder les autres travailler pour toi et profiter de tous les systemes ?

Bon allez, c’est Vendredi !









Aucun rapport avec ce que j’ai dit.


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La CGT est un frein à la création d’emploi.

Toutes ces personnes ultra-connectées sont la source, dans un futur proche de nouveaux emplois qui verront le jour. Comme par exemple électro-chirurgien spécialiste dans le retrait d’implants connectées.



STOP la CGT <img data-src=" />


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Gab& a écrit :



C’est vrai qu’il est facile pour un patron de privilégier les salariés qui “mouillent le maillot” de manière exagérée en bossant beaucoup depuis chez eux, et que du coup cela modifie la “norme”.



Cette “norme” devrait effectivement être : à la maison pas de boulot, sauf si astreinte déclarée (rémunérée ou non).







Pas mieux car c’est vrai que cela commence à devenir compliqué à gérer.


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WereWindle a écrit :



Ceux qui traitent leurs mails hors période de travail et en l’absence d’astreintes le font de leur propre gré. Ils ont choisi leur modèle, ils l’assument.







Tu fais parfois comme tous tes collègues sans te poser de question, et oui travailler à la maison est un choix. C’est néanmoins un mauvais choix qu’il convient d’encadrer plus sérieusement parce que dans certains boîtes c’est juste n’importe quoi.


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Avec Internet au travail, on ne fait généralement pas que du travail mais bien d’autres choses en même temps sur le net. N’est ce pas les impactiens ? <img data-src=" />



Maintenant les mordus du boulot par nature ou forcés par leur hiérarchie ne peuvent que s’en prendre à eux même de ne pas savoir imposer leurs règles de vie. C’est pas un syndicat qui va changer quoi que ce soit là-dessus.

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WereWindle a écrit :



Ceux qui traitent leurs mails hors période de travail et en l’absence d’astreintes le font de leur propre gré. Ils ont choisi leur modèle, ils l’assument.







Voilà, tous ces connards ne sont que responsable de leur malheur hein ?



Et bien toi tu ne dois pas savoir ce que c’est que travailler pour être aussi catégorique ….



Tu sauras ce que c’est que travailler quand tu enverras à mail à ton patron à 1h du matin, qu’il te répondra à 1h30, que tu lui aura rerépondu à 1h45 et que tu sera en conférence téléphonique avec le client situé au Japon à … 8h du matin depuis ta chambre, pour être au travail à 10h … et bosser comme un con jusqu’à la réunion fixée à 19h qui se déroulera jusqu’à 21h … que ta famille t’attendra pour manger à 22h et que tu te remettras à ton travail à 23h en voyant que toute ton équipe projet est déjà connectée sur Skype … jusqu’à un nouveau cycle.



… cas vécu (et souffert) de ton très stupide serviteur.







romainsromain a écrit :



Exemple typique : je suis en congés, je reçois un SMS de mon patron concernant tel projet, puis un mail, puis un appel, etc …

Bon le résultat c’est que je me barre hein ^^ mais c’est très éprouvant nerveusement, et je serais bien content si tout ça était mieux encadré







Stress, nerveux … moi il m’est arrivé de payer 2h de mon sur-forfait de téléphone alors que j’étais en vacance à 8.000 km !!!!

Ce n’était pas mon patron, c’était LE CLIENT (un gros opérateurs de télécommunication français qui embauche des fonctionnaires très respectueux du droit du travail des sous-traitants).

Et bien dans ces cas là, si on ne veut pas se faire reprocher par son patron d’avoir perdu le forfait à 1 million (15 gars placés), et bien on bosse comme un esclave.



Tu penses qu’il faut sérieusement commencer à encadrer cela J’approuve !!!! … sauf que maintenant, on se bat contre des ingénieurs polonais payés vendus 2 fois moins cher à la journée. … alors .. c’est pas pour demain.



La CGT me fait bien rire avec un DROIT à la déconnexion.

Comme si les gens concernés allaient prendre ce putain de droit !

Quelle bande de faux-culs démagos qui enfument les autres !



Ah, mais négocier un devoir de la déconnexion systématique, systématiquement contrôlé par l’inspection du travail (car il ne faut pas laisser de marge de contournement à l’employeur dans ce cas) à partir d’une certaine heure … ce serait trop compliqué à faire .. d’ailleurs ce serait juste impossible.


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Ouais je comprend pas ces patrons qui appellent leurs salariés hors des horaires de boulots



Alors qu’il suffit d’imposer à tout le monde des astreintes rémunérés une misère (pas de limite basse dans la loi), de pas respecter le repos hebdomadaire et puis basta ;-)

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NiCr a écrit :



Si ton téléphone est éteint, pas de soucis.







Si j’étais ton patron (en mode bad cop) je te ferai péter ton variable à cause de ta non-implication. Et si ton variable est important (plusieurs k€), et bien ça fait chier donc tu le laisses allumé.



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Industriality a écrit :



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Quelle bande de cons







Tu es vraiment un abruti



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luxian a écrit :



Tu sauras ce que c’est que travailler quand tu enverras à mail à ton patron à 1h du matin, qu’il te répondra à 1h30, que tu lui aura rerépondu à 1h45 et que tu sera en conférence téléphonique avec le client situé au Japon à … 8h du matin depuis ta chambre, pour être au travail à 10h … et bosser comme un con jusqu’à la réunion fixée à 19h qui se déroulera jusqu’à 21h … que ta famille t’attendra pour manger à 22h et que tu te remettras à ton travail à 23h en voyant que toute ton équipe projet est déjà connectée sur Skype … jusqu’à un nouveau cycle.



… cas vécu (et souffert) de ton très stupide serviteur.







Je valide ce témoignage. Conf call avec les US entre 1h et 3h, puis debrief avec l’équipe projet au japon de 4h à 5 + en-chaînage de journée de taff 9h/19h avec MEP le vendredi soir qui se passe mal donc tu finis à 22h le vendredi soir.



L’envie de tuer ton boss ne vient que qq mois plus tard, lorsqu’il t’annonce que tu n’as le droit qu’à 1% d’augment cette année…


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luxian a écrit :



La CGT me fait bien rire avec un DROIT à la déconnexion.

Comme si les gens concernés allaient prendre ce putain de droit !

Quelle bande de faux-culs démagos qui enfument les autres !







Autant je suis d’accord avec le vécu que tu expliques autant ça c’est du bullshit concentré. Il ne s’agit pas d’obliger à la déconnexion mais de cadrer. C’est à dire que tu restes libre d’être un esclave mais tu peux invoqué la loi quand ça va trop loin.



Ce genre de loi est utilisable par les salariés, pas par les patrons. Elle est utilisable pour éviter les abus, c’est tout. Après c’est toi qui choisi ou non de l’invoqué quand ça dépasse les bornes.



Perso je trouve cette initiative plutôt bonne.


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luxian a écrit :



… 1h30, …1h45 … 8h du matin 10h … 21h … 23h

Stress, nerveux …





Mwè

j’ai connu ça aussi.

C’est typiquement français et on est pas forcément plus efficace.



Essaie d’avoir quelqu’un au téléphone / mail en Allemagne après 16h00 en vendredi. Ils sont tous barrés. Et pourtant c’est le pays montré en exemple dans bien des domaines économiques <img data-src=" />


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Gab& a écrit :



Je valide ce témoignage. Conf call avec les US entre 1h et 3h, puis debrief avec l’équipe projet au japon de 4h à 5 + en-chaînage de journée de taff 9h/19h avec MEP le vendredi soir qui se passe mal donc tu finis à 22h le vendredi soir.



L’envie de tuer ton boss ne vient que qq mois plus tard, lorsqu’il t’annonce que tu n’as le droit qu’à 1% d’augment cette année…







Et donc tu arboreras ton droit à la deconnexion avec fierté et l’appui d’un représentant syndical inexistant ? La seule solution à une telle situation est et sera toujours la dem. Il faut arrêter de croire qu’on solutionne quoi que ce soit avec ces démarches. C’est tout au plus un peu de pub pour la CGT, au pire une énième loi qui sera strictement inapplicable dans 99% des cas y compris aux prud’hommes.


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Gab& a écrit :



Je valide ce témoignage. Conf call avec les US entre 1h et 3h, puis debrief avec l’équipe projet au japon de 4h à 5 + en-chaînage de journée de taff 9h/19h avec MEP le vendredi soir qui se passe mal donc tu finis à 22h le vendredi soir.



L’envie de tuer ton boss ne vient que qq mois plus tard, lorsqu’il t’annonce que tu n’as le droit qu’à 1% d’augment cette année…









Je vois qu’on vit dans le même monde …


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Sur l’affiche, qu’est ce qui nous dit que le père n’est pas en train de regarder une vidéo de chatons tous mignons alors que fiston lui, il en a rien à secouer (il préfère les chiens) ? <img data-src=" />

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Dr.Wily a écrit :



Pour ça il faudrait déjà changer les habitudes de travail. C’est à dire ne pas enfermer les salariés au boulot avec un comptage d’heure. Faire ses heures ce n’est pas forcément faire son travail.



Or, en France dans le genre archaïque on fait pas mieux quand il s’agit de confondre l’enfermement du salarié et les taches à effectuer. La plupart des boulots en tant que services, qu’ils soient informatique ou pas, peuvent être effectués en dehors de la boite.



La fait d’obliger un salarié à rester à son poste dans les locaux de l’entreprise alors qu’il pourrait effectuer ce travail de n’importe où c’est dépassé. On paye une personne pour ses compétences, pas pour faire le planton dans un bâtiment estampillé au nom de la boite.





Rien de nouveau, tu décris la différence entre un forfait et une régie là


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Industriality a écrit :



<img data-src=" />



Quelle bande de cons



en quoi?


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WereWindle a écrit :



Donc d’un côté on est des branleurs (remise en cause périodique des 35H, par exemple) mais dans le même temps on ne déconnecterait pas et donc travaillerait trop ?

Des émules de Jean-Claude Vandamme ?



Ceux qui traitent leurs mails hors période de travail et en l’absence d’astreintes le font de leur propre gré. Ils ont choisi leur modèle, ils l’assument.







Faux et archi-faux, j’ai vécu la situation, tu réponds pas à une sollicitation téléphonique à 22h quand t’es à la maison, et bam le lendemain tu te prends un savon du chef… j’en passe et des meilleures….



J’en ai marre de ce discours : “ les gens choisissent”, non on ne choisit pas on subit le plus souvent…



J’ai choisi au final mais il m’a fallu passer par deux autres jobs afin de trouver une boite où on prend pas le salarié (et surtout le cadre en “début de carrière”) pour un esclave…


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Fantassin a écrit :



Avec Internet au travail, on ne fait généralement pas que du travail mais bien d’autres choses en même temps sur le net. N’est ce pas les impactiens ? <img data-src=" />



hein? qui me parle? <img data-src=" />

de mon côté quand je surfe, c’est que j’ai un moment de libre sans travail… ca ne gêne absolument pas pour ce que je dois faire <img data-src=" /> (sans compter que je ne descends pas fumer ou boire un café, contrairement à tous les collègues… ca compense!)







PS : on dit INpactien! <img data-src=" />


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luxian a écrit :



Voilà, tous ces connards ne sont que responsable de leur malheur hein ?



Et bien toi tu ne dois pas savoir ce que c’est que travailler pour être aussi catégorique ….



Tu sauras ce que c’est que travailler quand tu enverras à mail à ton patron à 1h du matin, qu’il te répondra à 1h30, que tu lui aura rerépondu à 1h45 et que tu sera en conférence téléphonique avec le client situé au Japon à … 8h du matin depuis ta chambre, pour être au travail à 10h … et bosser comme un con jusqu’à la réunion fixée à 19h qui se déroulera jusqu’à 21h … que ta famille t’attendra pour manger à 22h et que tu te remettras à ton travail à 23h en voyant que toute ton équipe projet est déjà connectée sur Skype … jusqu’à un nouveau cycle.





Vécu aussi <img data-src=" />



Le fait de se lever à 5h30 pour choper le train à 6h00 pour arriver à l’heure à une conf call avec la Nouvelle Calédonie à 7h00. Tu bosses toute la journée pour faire avancer les choses et tu recommence un conf call à 19h00 pour faire le point.



Résultat : toi tu auras bossé 12h pendant qu’eux dormaient, eux arrivent le matin comme ils ont quitté le taf la veille et pouf ! Tout est réparé <img data-src=" />


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ToMMyBoaY a écrit :



Et donc tu arboreras ton droit à la deconnexion avec fierté et l’appui d’un représentant syndical inexistant ? La seule solution à une telle situation est et sera toujours la dem. Il faut arrêter de croire qu’on solutionne quoi que ce soit avec ces démarches. C’est tout au plus un peu de pub pour la CGT, au pire une énième loi qui sera strictement inapplicable dans 99% des cas y compris aux prud’hommes.







Tu as raison. Je ne souhaite pas “arborer” un droit quelconque ; je souhaite que les entreprises encadrent ce travail sauvage au lieu de le laisser faire en fermant les yeux.

=&gt; Mon ancien boss aurait dû m’empêcher de travailler de la sorte, il ne l’a pas fait (oui j’ai démissionné).


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Le droit à la déconnexion, pourquoi pas, c’est plutôt une bonne chose mais hélas assez difficile à appliquer. Et ça ne doit surtout pas devenir un DEVOIR de déconnexion: répondre à un problème urgent pendant les vacances est normal, si c’est occasionnel.



Par contre, ce qui me fait bondir est l’absurdité du “13H de durée minimum de repos”. Déjà 11H, c’est un délire de fonctionnaire.

Dès qu’on doit faire du travail occasionnel nocturne, devoir attendre 11/13h pour reprendre le boulot est impossible à faire. Que ce soit dans l’informatique, avec les mises en prod (je fais la mise en prod, mais je ne peux pas assister à la première matinée… <img data-src=" />) ou dans la restauration (j’ai fais la fermeture à minuit, je ne peux pas tarvailler au déjeuner !) et c’est sans doute pareil dans tous les métiers qui dépassent les horaires 918

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Faith a écrit :



Le droit à la déconnexion, pourquoi pas, c’est plutôt une bonne chose mais hélas assez difficile à appliquer. Et ça ne doit surtout pas devenir un DEVOIR de déconnexion: répondre à un problème urgent pendant les vacances est normal, si c’est occasionnel.



Par contre, ce qui me fait bondir est l’absurdité du “13H de durée minimum de repos”. Déjà 11H, c’est un délire de fonctionnaire.

Dès qu’on doit faire du travail occasionnel nocturne, devoir attendre 11/13h pour reprendre le boulot est impossible à faire. Que ce soit dans l’informatique, avec les mises en prod (je fais la mise en prod, mais je ne peux pas assister à la première matinée… <img data-src=" />) ou dans la restauration (j’ai fais la fermeture à minuit, je ne peux pas tarvailler au déjeuner !) et c’est sans doute pareil dans tous les métiers qui dépassent les horaires 918







Tu as des jours de récup, et tu ne fais pas de mise en prod toutes les semaines si ?


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Je suppose qu’ils vont demander une loi pour que le travailleur puisse se deconnecter au travail, pour éviter que des sujets personnels ne soient traités pendant les heures de travail sur le lieu de travail

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tAran a écrit :



[quote:5149594:tAran]

Rien de nouveau, tu décris la différence entre un forfait et une régie là







En terme comptable oui. Mais je parle en termes sociétaux. Sauf dans les cas où tu es obligé d’être sur place, la plupart des taf de services peuvent être achevés autre part que dans l’enceinte même de l’entreprise.



Or en France, très peu de boites acceptent que le travail soit fait a distance. La plupart considère que l’on te paye d’abord pour être présent avant toute chose. Ce qui stress les gens au travail ce n’est pas plus les délais que le fait d’être obligé d’être présent physiquement dans l’entreprise et de prendre une attitude qui n’est pas naturelle.



Cette “campagne” sur le droit à la déconnexion découle directement du fait que le travail est invasif autant en terme de temps qu’intellectuellement. Que chacun doive gagner sa croute OK, mais que l’on utilise l’argument de l’emploi et de la survie de l’entreprise pour culpabiliser le salarié et l’obliger, quoi qu’il arrive, à faire son taf H24 c’est humainement inacceptable.


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Ils peuvent aller se faire foutre, ces cons !

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N’empêche quand on lit vos commentaires. C’est hallucinant les acharnés du travail lol.

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GierrePattaz a écrit :



Tu as des jours de récup





Les informaticiens qui sont en “travail exceptionnel”, oui. Les autres professions, non.

Et les jours de récupération ne viennent pas en remplacement du délai de 11H: même avec ces jours, tu n’as théoriquement pas le droit de venir travailler le matin suivant une MeP.





et tu ne fais pas de mise en prod toutes les semaines si ?



Moi actuellement, non, mais entre les mises en prod, les simulations de migration, les migrations, les astreintes… le nombre de jours de récupérations se monte à 4050 par an pour pas mal de collègues (et pour moi il y a longtemps)


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Faith a écrit :



Les informaticiens qui sont en “travail exceptionnel”, oui. Les autres professions, non.

Et les jours de récupération ne viennent pas en remplacement du délai de 11H: même avec ces jours, tu n’as théoriquement pas le droit de venir travailler le matin suivant une MeP.





Moi actuellement, non, mais entre les mises en prod, les simulations de migration, les migrations, les astreintes… le nombre de jours de récupérations se monte à 4050 par an pour pas mal de collègues (et pour moi il y a longtemps)







Perso, (pas une critique a prendre perso hein), mais je trouve quand même hallucinant les conditions de travail que vous acceptez.

Je veux bien qu’on est envie de gagner plein de thune toussa toussa mais quand même.



Puis, en informatique, trouver du taf, spa le plus compliqué.


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jethro a écrit :



Mwè

j’ai connu ça aussi.

C’est typiquement français et on est pas forcément plus efficace.



Essaie d’avoir quelqu’un au téléphone / mail en Allemagne après 16h00 en vendredi. Ils sont tous barrés. Et pourtant c’est le pays montré en exemple dans bien des domaines économiques <img data-src=" />







Ouai mais en Allemagne ils sont carrés au niveau informatique. En France c’est du freestyle fait à la va-vite qui demande une constante surveillance. Alors oui ça marche tout pareil mais faut tout le temps avoir le nez dedans. La french touch quoi…


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Dr.Wily a écrit :



Ouai mais en Allemagne ils sont carrés au niveau informatique. En France c’est du freestyle fait à la va-vite qui demande une constante surveillance. Alors oui ça marche tout pareil mais faut tout le temps avoir le nez dedans. La french touch connection quoi…







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GierrePattaz a écrit :



Puis, en informatique, trouver du taf, spa le plus compliqué.







Hum… ça dépend si t’as l’aire corp tu dégages… ce me fait marrer ce professionnalisme de façade.


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romainsromain a écrit :



Exemple typique : je suis en congés, je reçois un SMS de mon patron concernant tel projet, puis un mail, puis un appel, etc …



Bon le résultat c’est que je me barre hein ^^ mais c’est très éprouvant nerveusement, et je serais bien content si tout ça était mieux encadré





Une proposition : téléphone Dual-Sim avec un forfait à 2€ qui sert de téléphone pro’ et hop coupure de la carte sim le soir, le week-end, les vacances.


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Dr.Wily a écrit :



Ouai mais en Allemagne ils sont carrés au niveau informatique. En France c’est du freestyle fait à la va-vite qui demande une constante surveillance. Alors oui ça marche tout pareil mais faut tout le temps avoir le nez dedans. La french touch quoi…





Je ne parle pas que de l’informatique.



J’ai l’impression de ne voir ça qu’en France.

C’est même paradoxal, on doit être le pays où on travaille le plus et en m^me temps on donne une image de branleurs avec les 35 h.



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Keats` a écrit :



Le choix, au final, on l’a toujours. C’est le sacrifice que demande ce choix qui peut être difficile à surmonter.





On a certes toujours le choix, mais tu poses la mauvaise question.

La loi est faite pour garantir un équilibre entre les droits et devoirs de chacun. Quelque soit le domaine.



Dans le travail, la loi stipule que le temps personnel doit être garanti. A partir de là, le salarié “invité” à travailler “trop” est une VICTIME.

Ca ne devrait jamais être à la victime de souffrir du respect de la loi.


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Keats` a écrit :



….

Mais ce n’est pas donné à tout le monde d’améliorer sa situation sans faire quelques sacrifices (salaire, mobilité, …). Sans compter les dommages collatéraux (enfants qui doivent déménager et à qui on impose de changer de vie, par exemple).

….







Dommages collatéraux <img data-src=" />

Pauvres enfants

Des fois qu’ils deviendraient bilingues ou trilingues tout petits

Des fois qu’ils auraient des amis de plusieurs endroits différents

Des fois qu’ils pourraient ensuite aller en vacances chez des amis d’endroits ou de pays différents et qu’on pourrait en recevoir.

Des fois qu’ils observeraient des cultures différentes

ce serait tellement tellement catastrophique



Je crois que je vais aller me pendre maintenant que je sais tous les dommages collatéraux que j’ai fait subir à ma descendance

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dematbreizh a écrit :



J’ai activé hier la formule B.duo qui me permet de faire ça à partir d’une seule sim ;)





Je ne savais pas qu’on pouvait le faire, merci <img data-src=" />


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Dr.Wily a écrit :



Pour ça il faudrait déjà changer les habitudes de travail. C’est à dire ne pas enfermer les salariés au boulot avec un comptage d’heure. Faire ses heures ce n’est pas forcément faire son travail.



Or, en France dans le genre archaïque on fait pas mieux quand il s’agit de confondre l’enfermement du salarié et les taches à effectuer. La plupart des boulots en tant que services, qu’ils soient informatique ou pas, peuvent être effectués en dehors de la boite.



La fait d’obliger un salarié à rester à son poste dans les locaux de l’entreprise alors qu’il pourrait effectuer ce travail de n’importe où c’est dépassé. On paye une personne pour ses compétences, pas pour faire le planton dans un bâtiment estampillé au nom de la boite.





=&gt; c’est ce qu’on appelle le présentéisme.Télétravail : 8% en France, 25% aux Pays-Bas, cherchez l’erreur. Il y a en plein autour de moi qui organisent des réunions comme alternative au travail. À défaut de faire avancer le schmilblick la pendule elle, tourne. A ce jeux là, on payerait les salariés à la mission et non pas à l’heure, je ne suis certain d’être perdant.


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luxian a écrit :



Que neni, bien au contraire.



Quoique : ceux-là ne rentrent pas dans le débat …

… enfin pas tout de suite.



Chez mon client, ou en mission, je ne compte pas mes heures pas seulement car j’ai des objectifs, mais car j’aime mon travail (pas forcément ma boîte) et que j’ai “ l’amour de la belle ouvrage ” et du travail bien fait.



… c’est quand on m’a foutu dehors en guise de remerciement d’avoir failli péter un câble ou d’être tombé malade que j’ai un peu tendance à demander que le droit me soit dit (sous entendu, aller au prud’hommes) ….







Je suis directement concerné par ce genre de campagne et très bien placé pour m’être fait régulièrement reproché de ne pas répondre à mon portable pro. Mais parfois on te reproche de fixer des limites, même si elles vont bien plus loin que le cadre légal. Dans ce cas, tu fais appel à la loi. Elle est là pour justement éviter l’abus. Tu peux toujours travailler au delà de ce que l’on te demande, ça me parait normal si tu aimes ce que tu fais. Mais lorsque ça ne suffit jamais il y a un moment où il faut dire stop, et le seul moyen de pression du salarié dans ce cas c’est la loi. Sinon, je te laisse imaginer les abus qu’il pourrait y avoir.



Tu accepte de travaillé bien plus largement que le cadre légal –&gt; ok tant que tout va bien et que ca ne te gêne pas. Même si la loi “l’interdit”



On te reproche de ne pas prendre tes responsabilités parce que tu as “accepté” les “aléas” de ce boulot –&gt; loi


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Quelle bande de cons

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C’est vrai qu’il est facile pour un patron de privilégier les salariés qui “mouillent le maillot” de manière exagérée en bossant beaucoup depuis chez eux, et que du coup cela modifie la “norme”.



Cette “norme” devrait effectivement être : à la maison pas de boulot, sauf si astreinte déclarée (rémunérée ou non).

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Donc d’un côté on est des branleurs (remise en cause périodique des 35H, par exemple) mais dans le même temps on ne déconnecterait pas et donc travaillerait trop ?

Des émules de Jean-Claude Vandamme ?



Ceux qui traitent leurs mails hors période de travail et en l’absence d’astreintes le font de leur propre gré. Ils ont choisi leur modèle, ils l’assument.

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Gab& a écrit :



C’est vrai qu’il est facile pour un patron de privilégier les salariés qui “mouillent le maillot” de manière exagérée en bossant beaucoup depuis chez eux, et que du coup cela modifie la “norme”.



Cette “norme” devrait effectivement être : à la maison pas de boulot, sauf si astreinte déclarée (rémunérée ou non).







Exemple typique : je suis en congés, je reçois un SMS de mon patron concernant tel projet, puis un mail, puis un appel, etc …



Bon le résultat c’est que je me barre hein ^^ mais c’est très éprouvant nerveusement, et je serais bien content si tout ça était mieux encadré


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Ah non hein ! Si on est déconnecté, on pourra plus passer sa soirée sur Facebook en prétextant “le boulot chérie, toujours le boulot”. Sérieusement, si l’addiction venait du boulot, ce serait franchement moins problématique. L’entreprise en profite en offrant le matériel (et encore…) mais l’attrait pour la connexion est déjà largement installée sans justification pro.

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WereWindle a écrit :



Donc d’un côté on est des branleurs (remise en cause périodique des 35H, par exemple) mais dans le même temps on ne déconnecterait pas et donc travaillerait trop ?

Des émules de Jean-Claude Vandamme ?



Ceux qui traitent leurs mails hors période de travail et en l’absence d’astreintes le font de leur propre gré. Ils ont choisi leur modèle, ils l’assument.







Non, on ne le choisit pas forcément ! Il y a des pressions des supérieurs qui “t’obligent” à faire ce genre de sacrifice.



Pour les 35H, c’est un autre débat. LEs 35H impliquent tous les travailleurs, ne pas déconnecter à la maison, une petite poignée … et toujours les mêmes <img data-src=" />


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WereWindle a écrit :



Ceux qui traitent leurs mails hors période de travail et en l’absence d’astreintes le font de leur propre gré. Ils ont choisi leur modèle, ils l’assument.







Pas forcément de leur propre gré. Il faut savoir résister à la pression sociale environnante


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romainsromain a écrit :



Exemple typique : je suis en congés, je reçois un SMS de mon patron concernant tel projet, puis un mail, puis un appel, etc …



Bon le résultat c’est que je me barre hein ^^ mais c’est très éprouvant nerveusement, et je serais bien content si tout ça était mieux encadré







Si ton téléphone est éteint, pas de soucis.


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Pour ça il faudrait déjà changer les habitudes de travail. C’est à dire ne pas enfermer les salariés au boulot avec un comptage d’heure. Faire ses heures ce n’est pas forcément faire son travail.



Or, en France dans le genre archaïque on fait pas mieux quand il s’agit de confondre l’enfermement du salarié et les taches à effectuer. La plupart des boulots en tant que services, qu’ils soient informatique ou pas, peuvent être effectués en dehors de la boite.



La fait d’obliger un salarié à rester à son poste dans les locaux de l’entreprise alors qu’il pourrait effectuer ce travail de n’importe où c’est dépassé. On paye une personne pour ses compétences, pas pour faire le planton dans un bâtiment estampillé au nom de la boite.

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