Microsoft Azure : de nouvelles instances visant les grands besoins
Linux est notre ami
Le 21 octobre 2014 à 16h10
3 min
Internet
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Microsoft a présenté hier soir de nouvelles capacités pour son offre Azure, qui rassemble tout ce qui touche au cloud pour les entreprises. La firme a inauguré de nouvelles machines virtuelles pour les entreprises aux grands besoins en capacité de calcul, mais elle a également affirmé qu’elle aimait Linux, chiffre à l’appui.
Linux partout et de nouvelles instances pour entreprises gourmandes
Le temps d’un Linux comparé à un « cancer » par Steve Ballmer semble loin. Désormais, c’est Satya Nadella qui est aux commandes de la firme de Redmond et il est clairement décidé à changer la donne. La communication faite hier soir lors d’une conférence Azure à San Francisco le montre d’ailleurs puisque le PDG a affirmé que Microsoft aimait Linux, et pour cause : 20 % des machines virtuelles créées dans Azure hébergent une distribution ou une autre.
La firme a également annoncé plusieurs nouveautés importantes. Premièrement, les instances G-series, taillées pour les entreprises avec des besoins conséquents. Chaque instance peut ainsi être configurée pour exploiter jusqu’à 32 cœurs de processeurs Xeon d’Intel, jusqu’à 450 Go de mémoire vive et un maximum de 6,5 To de stockage SSD. Chacune de ces instances peut exécuter plus de 50 000 IOPS, avec une latence de lecture inférieure à 1 ms. Une offre spéciale de stockage permet encore de le faire gonfler jusqu’à 32 To.
Oracle supporte officiellement les instances Azure
Deuxièmement, il existe désormais un grade entreprise pour les instances, supporté par Oracle. Cela signifie qu’une instance peut accueillir l’une des distributions Linux supportées puis une solution de base de données Oracle, ou un environnement propre à l’exécution de processus Java. Il s’agit à ce jour de la seule solution de type cloud supportée par Oracle. Notez que d’autres solutions sont également prises en charge, notamment Hadoop, mongoDB et Cassandra.
Microsoft a en outre annoncé son Cloud Platform System, qui consiste à fournir des solutions clé en main réunissant le matériel et le logiciel, afin de fournir aux entreprises leur propre environnement Azure. Pour l’instant, seul Dell est prévu dans la liste des partenaires, mais celle-ci devrait s’allonger plus tard. L’offre inclut notamment les serveurs, tous les logiciels nécessaires ainsi que l’infrastructure réseau.
D’autres partenariats ont été lancés, notamment avec Cloudera. Cette entreprise fournit des solutions d’analyse et de gestion des données, et sera certifiée Azure d’ici la fin de l’année. Dès lors, Cloudera Enterprise pourra être déployé dans les instances Azure et connecté si besoin à Power BI de Microsoft. Depuis hier, les machines virtuelles peuvent également accueillir la distribution Linux CoreOS.
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Commentaires (8)
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Abonnez-vousLe 21/10/2014 à 16h49
Notons que l’offre CPS avec Dell concerne des armoires complètes, taillé chacune pour faire tourner 2000 VMs. C’est clairement pas fait pour gérer un petit réseau d’entreprise…
Le 21/10/2014 à 17h11
Et Bluemix, c’est bien ou pas?
Le 21/10/2014 à 17h15
Le temps d’un Linux comparé à un « cancer » par Steve Ballmer semble loin. Désormais, c’est Satya Nadella qui est aux commandes de la firme de Redmond et il est clairement décidé à changer la donne.
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Le 21/10/2014 à 17h40
Y a vraiment des gens qui croyaient aux délires cocaïnés de Steve Ballmer ? Ce PDG m’a tjrs paru être un gros troll.
Le 21/10/2014 à 21h09
Le 22/10/2014 à 05h35
Nadella est réaliste et pour une fois que Microsoft a un pied dans un marché en pleine expansion, autant se dire que quitte à ne pas vendre de Windows Server, autant vendre la plateforme sur laquelle les concurrents s’installeront.
De mon expérience personnelle dans les entreprises où je suis intervenu, le ratio de nouveaux serveurs sous Linux pour faire de l’applicatif / batch console (serveurs Tomcat, OAS, WebLogic….) face à du serveur Windows, c’était un ratio de 1 pour 5 en faveur de Red Hat.
Les Windows Server étaient le plus souvent installés parce que le progiciel ne tournait pas sur d’autres environnements par exemple ou pour héberger des produits Microsoft (genre du MSSQL qui semble beaucoup prendre la place d’Oracle dernièrement).
Le 22/10/2014 à 06h56
Le 22/10/2014 à 16h30