Vague de soutiens pour un appel en faveur de l’interopérabilité à l’école
Le cas décolle
Le 18 novembre 2014 à 09h00
5 min
Droit
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Depuis la semaine dernière, l’association de promotion du logiciel libre (April) invite les internautes à se rallier à un appel en faveur de l’interopérabilité au sein de l’Éducation nationale. L’objectif est d’arriver à imposer l’utilisation de formats ouverts « pour travailler mieux, plus efficacement [et] pour la qualité de notre enseignement ». Cette question capitale fait néanmoins figure d’absente au grand « plan numérique » promis par François Hollande pour l'école.
En signant cet appel, chaque parent d'élève ou personnel éducatif réclame la mise en œuvre d’un principe très simple : que « toute mise à disposition de documents au sein du service public de l'Éducation nationale » se fasse systématiquement « dans des formats de fichiers ouverts » (CSV, ODT...), de même que pour « tous les échanges de documents bureautiques » de type traitement de texte, tableur, ou présentation. Concrètement, cela reviendrait à bannir en particulier les formats fermés généralement utilisés par les adeptes d’Office, la suite bureautique de Microsoft.
Des formats fermés prédominants au sein de l’Éducation nationale ?
Car avant de lancer cette campagne, le collectif LinuxÉdu a mené une petite enquête relativement intéressante. En sondant les sites Internet des académies, des collèges et des lycées français via des requêtes Google, ce groupe d’agents de l’Éducation nationale s’est aperçu que « près de 90 % » des documents mis en ligne étaient dans des formats propriétaires et fermés (voir les résultats de leur étude). « Cela ne prend pas en compte les documents mis sur les environnements numériques de travail (ENT), qui ne sont pas scannés par les moteurs de recherche, mais on a une bonne tendance » soutient Rémi Boulle, vice-président de l'April, et par ailleurs professeur de maths, auprès de Next INpact.
L’objectif de cette démarche n’est pas seulement de contrecarrer les stratégies commerciales des éditeurs de logiciels propriétaires, qui cherchent selon les auteurs de l’appel à « provoquer la dépendance des utilisateurs et créer un marché captif ». Il est en effet avant tout question de favoriser l’interopérabilité au sein de l’Éducation nationale, l’idée étant de promouvoir « la possibilité pour tous d'utiliser un document sans aucun asservissement à un logiciel ou à un fournisseur spécifique », afin de favoriser le partage des ressources entre les différents acteurs (enseignants, élèves, parents...) mais aussi d’assurer « l'égalité d'accès » à ces ressources.
« L'école ne doit pas contribuer à accoutumer les élèves selon la stratégie d'enfermement des éditeurs dominants. Elle doit au contraire enseigner les connaissances et développer les compétences qui permettront aux élèves de s'adapter à la multitude d'outils informatiques qu'ils rencontreront durant toute leur vie » font valoir les auteurs de l’appel. Ceux-ci revendiquaient hier le soutien plus de 2 500 personnes et d’une centaine d’organisations (dont le collectif Savoirs Com1, les syndicats SE-UNSA ou SGEN-CFDT, etc.).
Le sujet pourrait ressurgir lors de la concertation promise par Hollande
Mais quelles sont les barrières à la mise en place d’une telle règle ? Rémi Boulle pointe tout d’abord l’absence de « volonté politique » sur ce sujet. Il constate dans le même temps « un gros frein du côté des administrations (inspections, chefs d'établissements, secrétariats...) qui veulent et produisent tous du DOC [le format fermé de Microsoft Word, ndlr] ». Ce n’est en effet pas une surprise qu’en matière d’informatique, les habitudes des utilisateurs peuvent s’avérer très dures à changer.
Alors que le président de la République a promis un énième plan pour le numérique à l’école, avec des tablettes pour tous les élèves de cinquième ainsi qu’une grande concertation pour le mois de janvier, le sujet de l’interopérabilité devrait très logiquement ressurgir prochainement - même si l’exécutif n’y a montré aucune attention particulière ces derniers mois. On se souvient à cet égard qu'en 2013, le gouvernement Ayrault avait déposé un amendement afin de retirer la priorité que certains parlementaires souhaitaient accorder aux logiciels libres au sein de l’Éducation nationale.
Cet été, le gouvernement britannique a imposé l’utilisation de standards ouverts à l’ensemble de ses administrations (y compris à l’Éducation nationale donc). Mais quand Next INpact avait demandé à Thierry Mandon ce que la France attendait pour en faire de même, le secrétaire d’État en charge de la Réforme de l’État avait botté en touche, reconnaissant simplement que cela n’avait pas été la « priorité » du gouvernement « jusqu’ici » (voir notre interview).
Vague de soutiens pour un appel en faveur de l’interopérabilité à l’école
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Des formats fermés prédominants au sein de l’Éducation nationale ?
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Le sujet pourrait ressurgir lors de la concertation promise par Hollande
Commentaires (56)
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Abonnez-vousLe 18/11/2014 à 10h38
Le 18/11/2014 à 10h42
Et il me semble que la version 2013 de MS office gère plutôt bien le format Open Document 1.2. Reste à forcer les enseignants à enregistrer leur documents sous ce format (voire leur apprendre à le faire)
Le 18/11/2014 à 10h44
Oui.
C’est quand même dommage qu’il faille attendre le 17 ème commentaire pour réfuter l’affirmation sur laquelle repose ce mouvement.
Office Open XML est une norme ISO/CEI 29500 depuis 2008.
Je suis déçu que Next INpact n’ait pas relevé lui-même cela quitte à indiquer que cette normalisation a été polémique.
Je n’aime pas particulièrement Microsoft et sa dominance, mais à force d’utiliser des affirmations biaisées et des mots comme privateurs alors que c’est inutile, certains libristes se décrédibilisent.
Le 18/11/2014 à 10h51
Un des aspects soulevés par cette lutte libre / proprio c’est aussi tout ce qui gravite autour et que les éditeurs de solutions propriétaires vendent/fournissent aux utilisateurs.
Petit exemple : Office 365. SharePoint, Messagerie (Exchange, OWA), suite office accessible sans avoir le logiciel installé et d’autres outils de collaboration en un seul gros package qui dans le fond s’articule autour de leur format propriétaire. Ainsi, MS “oblige” aujourd’hui a utiliser leur suite bureautique en fournissant des services qui s’appuient dessus, de façon cachée oui, mais quand même.
A titre personnel, ayant déployé ce genre de solutions pour l’éducation, se libérer des formats proporiétaires entrainera obligatoirement un rejet des utilisateurs car ils perdront leurs autres outils quotidiens, dont certains sont bien pratiques avouons le, car ils s’articulent tous plus ou moins ensemble et surtout car il n’existe pas d’équivalent “libre” aujourd’hui.
Passer de MS Office 2013 à Open/Libre office c’est bien et sur le papier les utilisateurs (même Mme Michu qui n’y pige rien) seront d’accord, voire moteurs. Mais quand on va leur dire que tous les outils qu’ils utilisent ne fonctionneront plus et qu’il faudra s’en passer pour revenir à des pratiques d’avant (même si c’est juste le temps que des solutions équivalentes soient développées dans le libre) et bien là on aura droit à un bon gros “NON”…
Le 18/11/2014 à 10h55
Cf mon commentaire plus haut. Oui Open XML est un standard mais les docx générer par MS Word ne respecte pas ce standard.
Le 18/11/2014 à 11h00
Dans Word, j’ai Word document .docx, Strict Open XML Document .docx et OpenDocument Text *.odt.
Au moins un des 3 devraient etre bon, non?
Apres c’est aux personnes d’enregister le document au bon format (meme si cela peut poser des pertes au niveau graphique, pour word je ne sais pas, mais pour Excel je ne pense pas que tous les logiciels peuvent ouvrir les fichiers qui ont des graphs dans les cases)
Le 18/11/2014 à 11h03
Le 18/11/2014 à 11h05
oui là dessus on est d’accord. C’est la stratégie “Embrace, extend, and extinguish”
Le 18/11/2014 à 11h08
C’est vrai qu’il faut différencier le logiciel et le format de fichier.
Saulement moi je suis d’avis que sérieusement, OpenOffice / LibreOffice, mon dieu à quel point c’est mal foutu ! C’est pas ergonomique comme application. Comparer Word ou Powerpoint à leurs équivalents connus du libre, c’est un carrément un choc générationnel !
Il faudrait déjà que leurs interfaces graphiques soient retravaillées avant de prétendre être une réelle alternative “user-friendly”. Pour ma part j’attends ça depuis des années…
Le 18/11/2014 à 11h44
Il faut que les écoles forment au standards utilisés, y compris par les entreprises.
Moralité: Bureautique = MS Office, même si cela déplait à certains utopistes.
Et le plus gros problème, c’est allez essayer de former des enseignants/professeurs à un OpenOffice.. ce que vous feriez comprendre en 10 min avec MS Office prendra 30 min… puisque ne pas oublier de prendre en compte “le formatage du milieu de l’éducation”…
Le 18/11/2014 à 12h03
Tout dépend de l’émetteur du document et du destinataire.
Même si Word ouvre de l’ODT, si l’administration de l’univ veut diffuser un document au plus grand nombre, elle prend du doc parce qu’il doit subsister des anciens Words sur des vieux rossignols :/ et que DOC, les gens connaissent. Si on les met en fasse d’une extension ODT… c’est moins évident.
Par contre, sur les ENT là c’est une autre paire de manche. Je n’y ai vu que du libre !
Mais là, c’est parce que mes professeurs d’info étaient euh….
Des défenseurs du libre , des barbus, des vrais ! Limite caricaturaux :p
Un expert en sécurité (dont l’un des TD consistait a sortir d’une prison linux en hackant " />) , un clone de Stallman..
C’était folklo. Et avec eux, que des documents libres !
Meme les autres professeurs s’y étaient mis (communication, droit…)
Le 18/11/2014 à 12h11
Sauf qu’il y a OOxml et OOxml: la version 2007 et la version ISO (validé en 2008)
Seule MS Office 2013 sous windows peut écrire et lire la version ISO.
Le 18/11/2014 à 12h29
Le 18/11/2014 à 12h38
Je crois que vous n’avez pas bien compris le sens du graphique fourni.
On ne parle ici que des fichiers mis sur les serveurs académiques, pas des pratiques dans les établissements.
Dans les établissement, nous n’avons pas de suite Microsoft Office sur les PC, seulement du LibreOffice, c’est avec cela qu’on travaille avec nos élèves et qu’on fait nos cours.
C’est plus que largement suffisant pour l’utilisation qu’on en fait au niveau traitement de texte et tableur.
Non, personne ne nous fournit de licence gratuite pour la suite Microsoft, juste une réduction.
Par contre, quand on reçoit un courrier de la part de l’académie, eux ils nous balancent du .doc à gogo
Pour résumer, les administrations de l’éducation nationale se payent des licences, mais les établissements travaillent avec du libre (LibreOffice, Firefox, VLC, Audacity …) et heureusement !
Le 18/11/2014 à 12h56
Le 18/11/2014 à 12h57
Moi sous Word 2007 j’ai :
Document Word (.docx)
Document Word prenant en charge les macros (.docm)
Document Word 97-2003 (.doc)
Et j’ai en effet openDocument (.odt).
Pour openDocument c’est bien un format ouvert. Mais comme on peut le voir sur le schéma il en a pas beaucoup.
Le 18/11/2014 à 09h08
PDF épicaytou " />
Bonne idée mais faut voir si ça peut bouger.. parce que changer la suprématie d’Office et les habitudes des gens, ça promet " />
Le 18/11/2014 à 09h08
Espérons que la pétition va grandir :)
Le 18/11/2014 à 09h09
Pourtant en fac et en école d’ingé et un peu en iut , j’ai toujours fait mes classes sur du libre….
Les arguments me semblent tjs hors sujet pour les pro - produits fermés ou même ceux qui parlent des habitudes des gens à office ,windows, et consorts .
Le 18/11/2014 à 09h14
grrr …
Quand on va on cesser d’apprendre un outil spécifique aux gens et plutôt leur apprendre les bases du traitement de texte … la façon de faire va différer selon la machine et le logiciel ( Pages, Word, OpenOffice, LibreOffice, etc … ) mais pas mal de concepts sont les mêmes :
Marges, polices, etc ….
Une fois formé sur ça, bah pour des questions de couts évidents tu mets LibreOffice ou OpenOffice. Enfin en dernier : une publication PDF pour madame michu pour pas qu’elle soit trop perdu quand même …
Le 18/11/2014 à 09h23
Le 18/11/2014 à 09h24
Un problème connexe est la pérennité des travaux pédagogiques réalisés par les enseignants (avec nos impôts) et la possibilité de les échanger, mettre à jour, réutiliser et diffuser sans en même temps participer à la propagation du “virus privateur”.
Le 18/11/2014 à 09h28
Mais c’est justement là le problème… Les gens se servent d’un traitement de texte comme si c’était des recettes de cuisine, on leur a appris “pour faire ça, tu cliques là, et puis là, et puis là”. Et très souvent, ils ne comprennent rien ni à ce qu’ils font, ni aux concepts qu’il y a derrière. Pour moi - et pour romainsromain aussi si j’ai bien compris -, le but est justement d’apprendre au gens les concepts qu’ils manipulent, et qu’ils comprennent ce qu’ils font! Après, sur quel bouton il faut cliquer pour mettre en italique ou ajuster les marges, c’est pas ça qui va te prendre du temps à réapprendre quand tu changes d’application…
Le 18/11/2014 à 09h31
D’un côté ils font open data et de l’autre c’est close toujours " />
Le 18/11/2014 à 09h32
Le problème de notre siècle malheureusement …
Einstein le dit mieux que moi …
Alors qu’en je parle de faire une racine carré ,cubique ou n-ème à la main sans calculette, je devrai avoir une gopro sur la tête pour filmer les gens …
Le 18/11/2014 à 09h39
Le 18/11/2014 à 09h39
c’est pour ça qu’il faut leur apprendre à chercher sans peur plutôt que d’apprendre par coeur où cliquer au pixel près.
Le 18/11/2014 à 09h40
Donc si j’ai bien compris le problème près de 90% des documents ne sont pas ouvrables/modifiables par des outils libres ?
Le 18/11/2014 à 09h45
ne sont pas ouvrables à 100% par d’autres logiciels, libres ou pas, que ceux qui ont servi à créer le dit document, et en plus, ce raisonnement débile est poussé jusqu’à la version du logiciel (un docx d’Office 2007 ne s’ouvrira pas nécessairement bien sur les suivants, un .doc c’est encore pire).
Le 18/11/2014 à 09h46
Le 18/11/2014 à 09h48
Le 18/11/2014 à 09h48
Le 18/11/2014 à 09h57
DOCX c’est ouvert (mais proprio), c’est du office open xml. " />
Bien sûr ODT c’est mieux, mais au boulot, si on veut s’éviter de faire du prosélytisme, c’est un moindre mal.
Le 18/11/2014 à 09h58
Le 18/11/2014 à 10h00
Le problème n’est pas au niveau de l’outil (Office, OpenOffice, ..) mais du format (.docx, . odt, …).
C’est comme pour écouté un mp3 chacun est libre de choisir son lecteur en fonction de ses goûts et habitudes.
Le 18/11/2014 à 10h04
Le 18/11/2014 à 10h06
Whoua ! les DOM sont de mauvais élèves. Je ne parle même pas de Paris. On reconnaît les académies riches.
Le problème, avant de parler de logiciels propriétaires ou libres, c’est le problème du format. Le format libre permet d’avoir un logiciel qui le lit, là où ce n’est pas forcément le cas d’un format propriétaire.
On peut donner le cas de MS office qui ne gère pas de la même façon les fichiers .doc en fonction des versions. Je me suis retrouvé dernièrement avec un problème d’affichage sur un fichier .doc ouvert avec office 2010. La personne qui me l’a fourni me rétorque qu’elle n’a pas de problème avec office 2003. Et comment fera-t-elle lorsqu’elle passera à une version de suite bureautique encore supportée ? Le format ouvert permet aussi de s’affranchir du logiciel pour ne pas rester piégé par UNE solution. Cela coûte moins cher lorsque l’on veut en changer.
Le 18/11/2014 à 10h16
Le 18/11/2014 à 10h19
Le docx générer par MS Word est très éloigné de docx standardisé et contient directement des appels obscurs à des routines d’exécutions de MS Word.
On ne peux donc pas vraiment parler de format ouvert par le docx.
Le 18/11/2014 à 10h24
Je ne prends les gens pour rien, je constate. Dans mon entourage, le gens non-informaticiens ne comprennent pas grand chose à ce qu’ils font quand ils utilisent un ordinateur, quel que soit le logiciel utilisé. Je parle de particuliers, pas de professionnels qui font ça tout le temps. Et ce que ce soit sur du libre ou du propriétaire, c’est exactement pareil. Et les termes utilisés, ils ne les lisent pas, ils savent que pour faire ça il faut cliquer là, point barre.
Le 18/11/2014 à 10h25
Perso même avec les nightly de LOO, le DocX me brise les noix.
Le 18/11/2014 à 10h30
Le 18/11/2014 à 10h33
Le 18/11/2014 à 10h34
Très bonne initiative, quand on sait que souvent les académies fournissent gracieusement des licences Offices aux professeurs/instituteurs…
Le 18/11/2014 à 10h37
Le 18/11/2014 à 13h53
Le standard est toujours relatif, car il évolue dans le temps. Même pour MS Office, une entreprise se voit obligée de former les gens à chaque évolution majeure d’Office dans l’entreprise, donc le choix de l’outil n’est pas un argument. Ce qui compte c’est le choix d’un format ouvert, géré autant par des outils propriétaires que libres et de faire connaître ce format.
Le 18/11/2014 à 13h56
Le 18/11/2014 à 15h38
Du vi pour tous, rien de plus formateur comme traitement de texte " /> Et pour les tablettes, on envoie les mioches en chine en stage d’un mois, il fabriqueront leur tablette, enfin plutôt quelques milliers, et après ils en prendront soin, ou c’est retour en chine " />
Le 18/11/2014 à 15h55
Le 18/11/2014 à 16h14
En tout cas, moi je connais plein de collèges et lycées qui ont abandonné Microsoft Office et qui passent à LibreOffice. Le seul problème, c’est qu’ils ne mettent jamais à jour… mais bon.
Le 18/11/2014 à 16h16
Comme l’ont fait les anglais, c’est avant tout un acte politique d’ouverture.
Décider d’un format ouvert comme ODT n’impose pas le logiciel de lecture/modification. Comme dit plus haut, tout le monde reste libre d’utiliser M\( Office qui, dans sa dernière version, gère (à peu près décemment) ce format.
A contrario, rester avec les formats propriétaires actuels pose un problème puisque cela impose un logiciel payant et propriétaire, et crée une dépendance politique avec le pays éditeur de ce logiciel. Tant qu'on est "ami" avec ce pays, ça ne pose guère de problème... mais sait-on jamais... et de toute façon il est de bonne pratique de limiter les dépendances non nécessaires.
Donc oui, c'est une évidence, les formats ouverts devraient être une obligation pour tout ce qui sort des administrations, c'est à dire payé avec nos impôts.
... mais il est évident qu'il y a eu du "lobbying" (façon politiquement correcte pour désigner la corruption), vus les revirements constatés !..
Personnellement je vote pour les formats libres. C'est d'ailleurs tellement libre que ça ne vous empêche nullement d'avoir un O.S. propriétaire (W\), OSX), voire même de continuer à utiliser la dernière version d’Office.
… mais bon, avant que ça arrive en France, il faudra certainement changer de politiciens… plusieurs fois… (car ils subissent autant le “lobbying” -cf plus haut- de tous côtés !).
Le 18/11/2014 à 17h58
J’ai installé ce week-end office 2013 sur le pc de papa.
Je n’ai jamais utilisé cette suite bureautique, le support va être folklorique. " />
aaaaaaaaah " />
Le 18/11/2014 à 22h56
Bonne chance! Je fais support pour ma soeur (2013, comme moi, donc ca va) et ma femme (2010 ou 11, bref la version d’avant mais sur windows). Et ba revenir en arriere au final c’est pas facile!
On s’habitue vite a des trucs, comme la previsiualisation automatique pour les tableaux, powerpoint, graphs c’est super pratique, et pour ma femme je lui sors bouge la souris tu verras les effets, et ben non" />" />" />
Le 18/11/2014 à 23h28
Le 19/11/2014 à 07h38
Il faut aussi voir dans quelles conditions et quel état Office Open XML a été accepté.
D’abord quelques chiffres :
Dans le liencité plus haut par je ne sais plus qui, il est expliqué que le format OOXML ne respecte même pas les cotraintes de l’ISO :
Bien sûr, le fait que le format d’enregistrement par défaut de Microsoft Office ne respecte même pas la norme n’arrange rien.
Le 20/11/2014 à 09h37
Je comparais le cas typique : Office 2007 / 2010 (avec je te l’accorde, une bémol sur 2010) et un OpenOffice de 2007.
Aujourd’hui, je ne serait pas objectif dans ma comparaison, mais la dernière fois que j’ai voulu installer OpenOffice (ya 4 ou 5 mois, donc en 2014), j’ai eu une nouvelle poussée de bouton. Ya rien à faire (là c’est subjectif), je n’arrive pas à accrocher à leur interface.
Après je suis d’accord sur le fait que Word 2013 est moins ergonomique que Word 2010, etc. Chez Micro$oft, pour moi c’est office 2007 qui est la meilleure mouture.
Et je trouve ça très dommage, car dans mon entourage, bien des gens partagent mon avis, alors même que par conviction on préfèrerait utiliser le libre plutôt que de conserver Office.